Sugar Rush avec
la bande de bras cassé !

Sur ce coup là, des ours en guimauve géant se dirigèrent vers nous. Je ravalai ma salive tout en gardant mon sang froid. Soudain, je sentis un poids sur mon dos. C'était le petit machin roux qui s'était posé sur mon dos. N'ayant pas le choix, je pris mes jambes à mon cou avec le roux sur le dos. Mais pourquoi ces ours nous veulent-t-ils des ennuis ? La mini-présidente leur avait demandé de nous mettre dehors ?
— Comme le gros lézard noir a dit, tu pourrais pas user de tes pouvoirs magiques ?
Je repartis au pas de charge. Le petit roux en profita pour sauter se mettre à l'abri. Tout ce passait bien jusqu'au moment où j'en oublia mes cornes. D'un coup, je m'emmêla les cornes dans des branches de mikado.
— Sérieux ?! Personne pour m'aider ? KRIIIS HELP ME !!!
L'ours guimauve se raprocha de moi. Non, non, non, non ! Je veux pas mourir ! Quand il finit par se trouver derrière, je n'eus qu'une seule idée, donner un coup de sabot ! L'ours était sonné en quelques sortes… Mes cornes se démêlèrent, ainsi, je repartis au triple galop me cacher derrière un buisson en chocolat. Un soupir s'échappa.
— Ouf…

FICHE PAR CENTURY SEX

Open up your mind and let me step inside, It's so easy when you know the rules, It's so easy all you have to do. When you're feelin' down and your resistance is low, light another cigarette and let yourself go. This is your life, don't play hard to get, It's a free world. Just play the game like ev'ryone Vané & la bande de bras cassés

Sugar Rush

Ils étaient tellement impressionnants... j'avais jamais vu ça. Et pourtant j'y étais plutôt habituée. Ils battaient très sérieusement des records. Jamais encore je m'étais retrouvé avec des débiles pareils ! Sérieux, ils se faisaient laminer la gueule par des ours enrobés de chocolat! De chocolat ! C'était même pas les pires bestioles qu'on pouvait trouver dans le coin. Il n'y avait que le lézard pour se débrouiller un peu, mais c'était pas ultra épique. Heureusement que personne ne pouvait nous voir, parce que là, ils me faisaient vachement honte.

Pendant que les mamans ourses se faisaient plaisirs avec les proies faciles, je marchais en mode super espionne, passant discrètement derrière les grosses bêbêtes. Il me fallait une branche... rien qu'une toute petite branche de rien du tout... Me mettant à quatre pattes, sous les mikados géants, je passais les mains sur le sol, cherchant à tâtons. J'osais pas perdre de vu les bonbons carnivores. D'accord je me moque, mais quand même ! Se prendre une raclée, ça fait toujours un mal de chien.

Je sentis tout à coup le contact du biscuit sous ma paume et je tirais de sous les tas de feuilles en pâtes d'amande qui recouvrait le sol une branche de bonne taille, encore en partie enrobée de chocolat noir. Exactement ce que je cherchais. J'adressais une petite prière mentale aux dieux des oréos et me mit au travail. Délicatement, je creusais le biscuit et grignotais quelques morceaux en trop. Le bout de mikado était assez épais pour que je puisse en faire ce que je voulais. En l’occurrence, une sorte de flûte/sifflet. C'était creusé, bizarre. Donc moi ça m'allait. Ne demandez pas comment on peut faire avec un biscuit enrobé de chocolat. C'est une secrète gardée dans le coin, comme celle du nutella.

Je portais l'espèce d'instrument de musique – ou appelé le comme vous voulez – jusqu'à mes lèvres et soufflais dedans de toutes mes forces. Une sorte de cri pareil à celui de quelqu'un qui se fait torturer alors qu'il n'a plus de corde vocal s'échappa de l'espèce de flûte. Franchement, c'était ultra désagréable. Et encore, le mot est faible. Même moi, c'était comme si mes oreilles saignaient. Ce qui expliquait parfaitement pourquoi les ours se mirent à paniquer. Pour eux, qui ont un meilleure ouï que les autres humains, c'était milles fois douloureux. Ils se mirent les pattes sur leurs oreilles en guimauve et j'en vis même certains se taper la tête contre les arbres. Ce qui, vu la taille de leur crâne et leur force, fit tomber lesdits arbres. Pas sur nous, heureusement. Et puis je m'en fichais d'un côté, j'étais pas une de ces foutues écologistes.

- J'ai une meilleure idée que d'attendre que je me la joue X-Men ! Courrez !

J'avais balancé mon arme sonore improvisée pour me mettre à courir, pendant que les prédateurs chocolatés continuaient à beugler. Je m'arrêtais prêt de ceux mit K.O pour les relever vite fait en leur donnant en même temps des coups de pieds.

- Mais viiiiiiiteeee ! Soyez des hommes un peu, merde !

Une fois qu'ils furent de nouveau debout, je les poussais, en agitant mes petites jambes très vite pour me donner plus d'élan. Et surtout courir. C'est vraiment très bien ça, courir. Tout le monde semblait avoir compris, et ils suivirent le mouvement, même si ça avait pas tous l'air de leur plaire. Ils voulaient jouer quoi ? Les G.I Joe ?

Des grognements derrière nous firent accélérer les troupes. Les ours avaient retrouvés leurs oreilles, apparemment. Et ils étaient pas vraiment contents. J’accélérais le pas, tout en regardant tout autour de moi. Pourquoi je nous avais téléportés dans une putain de forêt ? Pas moyen de se cacher dans le coin ! Y a vraiment des jours où je hais ce jeu.

- On va mouriiiiiir ! Non attendez, je dis des conneries ! Tout le monde vers la gauche ! La gauche, j'ai dis !

Il y avait une grotte. Enfin, ça ressemblait plutôt à un trou de serpent géant où faut surtout pas aller. Mais perso, je me souviens pas d'un serpent dans le coin. Et puis au moins, j'avais plus de chance avec un rampant. Le temps qu'il digère les autres, je pourrais toujours m'enfuir.

Je me mis à dépasser tout le monde et m'engouffrais dans le trou sombre. Très sombre ? Trop sombre ? Tout noir, en tout cas. J'avais continué à courir un petit peu même une fois entré dans la grotte, et au moins, je m'étais pas pris de mur. Je continuais à avancer, pendant que certains derrière continuaient à pleurnicher comme des gonzesses. Je savais même pas si ils étaient tous là, mais pour le moment, j'en avais rien à foutre.

Je ne m'arrêtais que quand je vis une légère lueur. Ou plutôt deux. Je commençais à apercevoir les contours de tout le monde. Parce qu'ils avaient bien tous suivis le mouvement, les chanceux ! Les deux lueurs venaient de deux sortes de couloirs rocheux différents. Fallait choisir par où passer, génial !

Je me retournais en mettant mes poings sur les hanches et fis les gros yeux. Je suis pas sûre qu'ils me voyaient correctement, mais tant pis. J'étais vraiment pas contente. Si mes yeux avaient pu envoyer des lasers, il resterait d'eux qu'un tas de poussière. Ça aurait été tellement pratique.

- Je rêve ! Vous êtes qu'une bande de débiles ! Même pas capable de vous débrouiller face à des ours en bonbons, et vous vous pensez malin, je suis sûre... ça vaut pour toi aussi l'écailleux, t'as aucun mérite, et surtout je t'aime pas.

Voilà, comme ça, c'était dit. J'allais pas faire semblant, il le méritait pas du tout. Aucun d'eux ne m'aspirait un tant soit peu de sympathie. Sauf peut être le rouquin. Mais ça casserait mon rôle de méchante présidente si je le disais à voix haute.

- J'ai jamais vu de tels idiots, et pourtant j'ai survécu à une invasion de zombis avec de sacrés cas...

Ils me manquaient pas du tout d'ailleurs. Mais avoir des bras-cassés avec des armes et un instinct de survis, c'est toujours mieux que juste des bras-cassés.

- Bon, maintenant, va falloir par où on passe. Y a deux chemins, pas de dés dans le coin, donc on y va à l'instinct. Et je m'en fiche complètement de votre avis.

Certes, je savais vraiment pas par où passer. Peut être qu'au final, les deux chemins se rejoignaient. Ou alors peut être pas. J'allais les envoyer en éclaireurs, ça pourrait être pas mal ça dit donc ! Si j'ai plus de nouvelles d'un groupe, alors c'est que l'autre est le bon ! Ou alors on se fait directement manger par un serpent.

- Qui veut y aller en premier ?

Je suis sympa moi, je laisse toujours les autres morfler avant. Les idiots d'abord, comme on dit. Je crois que c'est ça, je suis pas sûre...

(c) crackle bones

Sugar Rush avec
la bande de bras cassé !

Les autres se faisaient attaquer par les ours en guimauves pendant que j'étais caché derrière un buisson de Mikado. Soudain, la mini présidente avait dégotté un petit bâton en mikado pour en construire un sifflet. D'un coup elle assomma les ours en guimauve; certains se frappaient la tête contre des arbres en chocolat. Après la petite nous cria de courir, c'est ce que nous faisons très rapidement. Il ne fallait pas nous le dire plusieurs fois ! Vanéloppé cria qu'on allait tous mourir mais enfaite non. Elle nous poussa a entrer dans une grotte très sombre ! Mais j'ai peur du noir ! Nan je déconne !
— Je rêve ! Vous êtes qu'une bande de débiles ! Même pas capable de vous débrouiller face à des ours en bonbons, et vous vous pensez malin, je suis sûre... ça vaut pour toi aussi l'écailleux, t'as aucun mérite, et surtout je t'aime pas
Avait dit la mini chose magique présidente.
— Nous ? Des débiles ? Jeune fille savez-vous que c'est vous qui nous ont emmené ici ! Si j'avais eu le choix bah… Enfin je sais pas ! Peut-être que je serai venu mais bon ! Oui, je suis un mordu de jeux vidéo !
Je touchais le sol avec mes sabots pendant que les autres reprenaient leur souffle et surtout pour ne plus attiré l'attention sur moi. Deux tunnels se dressa devant nous. Vané nous a laissé passé devant mais elle savait surement qu'il y avait quelque chose là derrière… Enfin, je crois. Personne ne se décida d'y entrer. Donc, conscient de ce qu'il allait peut-être arrivé je me mis face à eux et j'ai dit haut et fort :
— Puisque personne ne se dévoue ! J'y vais !
Je ravala ma salive puis face aux deux tunnels je pistotai dans ma tête pour savoir dans le quel j'allais aller. Gauche. J'allais aller dans celui de gauche. J'avançai doucement dedans. Petit pas par petit pas. Ayant déjà avancé de quelques pas, je me retournai et criai.
— Ben alors ? Vous venez !

FICHE PAR CENTURY SEX

Le renne fonça droit sur un arbre, bien que le rouquin perché sur son dos à faire du rodéo lui grognât des ordres. L'arrêt du renne projeta le roux à plusieurs mètres devant. Heureusement, il ne se fit pas mal en tombant. bon, juste une légère douleur sur le coup, mais elle disparut avec le temps. Harris chercha du regard les autres et courut vers Vanellope.

Courir, Harris fut un peu long à réagir. La présidente avait dit de courir. Mais Courir restaient un ordre simple, concis et très facile à comprendre. Il n'avait pas été long parce qu'il lui fallut comprendre, il avait été long pour savoir par où il fallait courir. Pas vers les ours, c'était logique. Gauche, elle avait dit gauche. Le petit Bowman s'exécuta. Il s'engouffra dans le trou. Vanellope grondait, tout le monde en prenait pour son grade, surtout les hommes. Mais Harris était un petit garçon, un vrai petit garçon, enfin, à demi-ours. Elle parla de zombie, d'idiot, mais Harris retenu le fait qu'elle avait vu des zombies. C'était théoriquement cool. Mais fallait avouer qu'il n'était pas certain de pouvoir survivre dans ce cas.

Lui, il était revenu à Storybrook pour une seule raison, enfin, à la base, c'était Mérida. Et ça avait été une décision purement égoïste. Il voulait que Mérida revienne à DunBroch et redevienne la première héritière de leur père, comme ça, Harris ferait ce qu'il veut, irait où il veut. Et il pourrait même envisager de revenir à Storybrook, mais il faudrait trouver un autre plan que la sorcière, c'était bidon, il n'avait plus ses frères.
Et là, il se retrouvait poursuivi par des ours en bonbons dans une forêt de Mikado à cause d'un malheureux cupcake.

-Tu s trop cool.

Oui, Vanellope était cool, elle était présidente et elle avait survécu à des zombies. Storybrook était cool, mais pas le renne, il était étrange. Il se proposa pour choisir un chemin, gauche. Pourquoi à gauche? Gauche.

-Attends...pourquoi Gauche? T'ailleurs, tu'as fini les cornes dans un arbre, pourquoi gauche?

Harris n'aimait pas ça, gauche ne lui disait rien. Peut-être que si ça avait été le Padawan, il aurait bien voulu, mais venant du renne, c'était louche.

-Je eux pas finir dans du coca-cola en ébullition.

Pourquoi avait il dit ça? Il n'en savait trop rien, il savait juste qu'il fallait se méfier. Oui mais d'habitude, il ne se méfiait pas, il ne s'était pas méfié de la sorcière alors qu'il avait été transformer en ours une fois. Et voilà le résultat, il était tout seul et brun. Allez, mais si le renne y va, il faut bien que quelqu'un le secours s'il ait ENCORE des ennuis, comme se retrouver coincer quelque part.

La gamine l'avait ramasser au milieu de la "bataille" (oui parce que non, se battre contre des oursons en guimauves, c'est pas véritablement la définition qu'avait Jamie d'une bataille, une vraie), le tirant à nouveau par la manche, lui déboîtant l'épaule. Pendant un instant, il avait songé à ne pas lui obéir. Pendant un instant, il avait eue envie de lui retourner un coup dans l'épaule, histoire qu'elle le lâche. Pas qu'il ai particulièrement envie de se retrouver seul face à un paquet de Haribos surdimensionné, non, mais parce que sa 'crise' n'était pas passé. Wilson avait fini par comprendre que lorsqu'il "beugeait", il valait mieux le laisser repartir tout seul. Jamie ne maîtrisait pas encore tout à fait ses réactions, et les toutes premières fois, le simple fait de frôler un meuble pouvait voir arriver des réactions plus que disproportionnées. Hurler. Frapper. Se jeter sur le côté pour parer un coup qui ne viendrait jamais. Vomir. Se mordre les lèvres jusqu'au sang. Une fois même, le lendemain, il était tombé dans les pommes. Réaction post-traumatique, il parait. En attendant, il fit de son mieux pour ne pas décocher une droite à cette gamine hautaine, et enchaîner le pas aux autres alors que le goût ferreur envahissait sa bouche.
Ce n'était pas la première fois qu'on exigeait de lui d'agir sans qu'il connaisse ni le pourquoi ni le comment de la chose, mais cet univers rose bonbon était déjà en train de lui taper sur les nerfs. Entre cette odeur immonde, sucré et volatile, ces 'ennemis' ridicules, cette gamine et ses "camarades d'infortunes", il n'était vraiment pas dans les meilleures dispositions du monde pour suivre aveuglément des règles qu'il ne saisissait pas complètement. Pour ce genre de choses, il avait, réellement, eue sa dose. Et il ne comptait pas trop en refaire les frais... Même si là, il n'avait pas trop le choix. Courir restait la meilleure option, même si c'était aux côtés d'un renne et d'un dragon. Rien qu'en le pensant, Jamie eue l'envie dévorante de lever les yeux ciel. Ok, de ce qu'il avait saisit, tout cela, cet univers, était un vaste jeu. Mais sérieusement, dans quel espèce de jeu crétin était-ce cohérent qu'un renne et qu'un dragon soient côte à côte?! Même lui, malgré tout le plaisir qu'il avait à avoir retrouvé son corps d'ado, avait bien conscience de ne pas coller du tout avec cette ambiance de trop enfantine et féminine? Anakin perdu dans la maison de Barbie...
Perdu dans ses pensées vaguement râleuses et dépitées, il manqua de peu de rater le tournant soudain que les fit prendre la "chef auto proclamée". Présidente, minuscule, chiante ET tyrannique. Quel que soit ce pays, il en plaignait les habitants. Mais au moins, elle les mena à l'abri.... En quelque sorte. Parce qu'une grotte sombre en milieu hostile n'est jamais vraiment un lieu sûr. Il y avait toujours une surprise dans ces ténèbres. Et rarement bonne... Elle avait jamais vu le Hobbit ou quoi? Tournant la tête vers la droite, il contempla un instant le dragon noir qu'il suivait. Ok, incohérent ou pas, il était quand même en train de courir auprès d'un dragon. Si il y avait bien une case de sa liste de curiosité interne qu'il n'avait jamais pensé ajouter c'était bien "Courir auprès d'un dragon". Théodore avait beau lui en parler du matin au soir, il n'avait jamais envisager le fait, ne serait-ce que la potentialité du fait de pouvoir en voir un de ses propres yeux un jour. Un dragon... Finalement, il était assez fier de sa maquette, qu'il avait fait pour Théodore, gamin. Les ailes étaient bien plus complexes, bien sûr, aussi fines, à en voir les veines en transparences alors qu'une faible lumière les traversaient et pourtant émanant de force brute. Comme ses pattes. Ou ses griffes. Ou ses yeux. Finalement, Jamie comprenait peut-être un peu pourquoi Théodore était fasciné par eux....
Une voix criarde, qui ne pouvait émaner que de la gamine au nom improbable, se mit à raisonner tandis qu'il ralentit l'allure jusqu'à s'arrêter. Elle commençait à le gonfler, avec ses airs de princesse. A croire qu'elle en avait après le monde entier!... ça lui rappelait vaguement quelqu'un tiens. Jamais il n'aurait cru que Robyn puisse avoir de la concurrence. Ou du moins, il avait espérer que ce ne soit jamais le cas. Mais visiblement, c'était un monde de surprises! En parlant de ça... Plissant les yeux, Jamie se mit aussitôt à scruter l'endroit où ils s'étaient arrêtés. Il s'était attendu à soit une nouvelle dose de rose, soit un nouvel ennemi ridicule, mais c'était à la fois bien plus simple et bien plus terrifiant. Un embranchement. ça non plus, c'était jamais bon signe. Droite, gauche. Au hasard? Reculer? Visiblement non. ça lui rappelait presque ce foutu autre jeu dans lequel il s'était retrouvé embarqué malgré lui. Quand, face à la horde de zombis du Storybrooke post-Apocalypse qui peuplaient la rue principale, ils avaient du chercher le moyen de traverser sans perdre un bras ou un membre de l'équipe.... même si Jay aurait bien sacrifier l'une des deux folles de l'équipe en question. Entre la cannibale et Robyn, il fallait dire que ça avait été compliqué de ne pas avoir plus de méfiances pour elles que pour les...
-...asion de zombis avec de sacrés cas...
Les oreilles de Jamie, contrairement à ses pensées, étaient restés traîner à l'embranchement, si bien que le temps que les deux entités réunissent leurs données, Vanne... Truc avait fini d'exposer le problème dudit chemin double, et le renne avait même déjà entamer son propre chemin. Zombis. Zombis. Zombis, zombis, zombis, zombis.... Zombis?! Son teint déjà pâle de Centaurien devint carrément livide. Nan. Nan, nan, na. C'était pas ce qu'il avait entendu. Ce n'était pas ce qu'il avait craint. Ce n'était pas possible. Non. C'était... Injuste! Non mais c'était impossible! Rapidement, alors qu'il se mit à dévisager la petite chose qui lui faisait face, il s'obligea à ne pas se remettre en état de choc. Non. Après tout, ça n'était pas forcément ça. ça pouvait très bien être la cannibale! Ou Lily! Ou cette nana du deuxième groupe là, euh... Mure! ça pouvait très bien être Mûre! Elle aussi elle avait un caractère bien trempé, à la limite du... Il avait beau tenter de se persuader par tous les moyens, Jamie sentait pourtant en lui une vérité s'établir, aussi implacable et immuable que sa coupe de cheveux était unique. Même si il refusait d'y croire....
C'était impossible qu'il se retrouve dans le monde de Robyn! C'était IM-PO-SSIBLE!
Mais qu'est-ce qu'il avait fait au Kharma, à l'univers pour avoir une telle poisse?! Merde! C'était pas possible d'être plus malchanceux que lui! Ou c'était un concours?! Un test?! Une façon de lui faire relativiser le sang qu'il avait sur les mains?! Une façon de lui faire oublier, l'espace d'un instant, la chose immonde qu'il était à Storybrooke?! Ou alors c'était pour lui montrer qu'un passage entre les mondes était toujours possible? Merde, si l'univers voulait lui faire comprendre que retourner chez lui et retrouver sa mère était possible, ce n'était vraiment pas nécessaire de lui faire endurer la véritable identité de cette.... Gosse!
Une gosse.... Robyn était donc une gosse. Une gamine désagréable, autoritaire, hautaine, et tyrannique. Comme à Storybrooke en fait. Jamie leva les yeux au ciel. Exactement la même, juste avec quelques centimètres en plus... Comme si c'était étonnant... Non, ce qui était étonnant en revanche c'était d'où elle venait. Alors c'était ça, son chez-elle? Tout ce... Rose? Elle qui ne s'habillait qu'en noir...
-Improbable...
Il avait marmonner plus pour lui même, mais sa voix fût happée par celle du dragon sombre, qui fit ce que lui même avait rêver de faire, un peu plus tôt. L'engueuler. Par procuration, cela lui fit du bien. Beaucoup de bien. Même si à cet instant, il était plutôt complètement absorbé par l'énormité de sa découverte, pas encore digérer. Que cette gamine et cette peste soit la même et unique personne... Exécrable. Génial. Absolument génial.Et en plus, elle venait d'assister à une de ses crises de paniques. Si il y avait bien une personne devant laquelle il se serait bien passé d'en faire une....
Le dragon fit soudain un demi-tour vers la droite avant de s'enfoncer en marmonnant dans sa barbe (ou plutôt son... Bas de mâchoire?). La gamine -non, Jamie se refusait à l'appeler Robyn ou même Vané... Machin! Quel prénom aussi nom d'une nébuleuse!- tourna aussitôt le regard vers lui, relevant un sourcil comme pour exiger de lui quelque chose. Cette expression acheva les craintes de Jamie, dont le regard livide devait soudain d'une lassitude extrême. Un jour, il faudrait quand même qu'on lui explique ce qu'il avait fait de mal... Raide, il lui rendit le même regard qu'il lui avait jeter un soir, après qu'elle l'ai agresser pour récupérer la veste qu'elle lui devait, avant de partir sur les talons du dragon. Non, il était hors de question qu'il lui dise qui il était ou qu'il savait. Hors de question. Par sécurité, par méfiance, pour la tranquillité autant que possible... Et aussi par précaution. Cette carte, il pourrait bien la jouer... Plus tard. Si il y parvenait.

Il ne se le fit pas répéter deux fois. Quand la court-sur-patte leur avait crié de courir après avoir fait quelque chose d'étrange sur les monstres -était elle une sorcière ?!-, Kris se releva tant bien que mal pour rejoindre les autres et fuir avec eux. Ils traversèrent l'étrange forêt sucrée, Kris tomba plusieurs fois dans des flaques en chocolat ou trébucha sur des cailloux discrets éparpillés un peu partout, mais il suivait le rythme.
La goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Kris en avait marre de tous les rebondissements dans sa vie qui ne se finissaient jamais bien. Et ça avait commencé chez Oaken il y a des décennies de ça. Il avait rencontré une princesse magnifique, et ça avait fini au palais, alors qu'elle était mourante, en train de se marier avec un prince de pacotille. Il avait perdu son meilleur ami un peu avant. Puis il y avait une malédiction qui l'avait ramené dans une ville morose, où il avait à vivre une vie qui n'était pas la sienne, seul. Puis il passait des mois à chercher ses amis, et maintenant il était transformé en dessin animé, enfermé dans le jeu vidéo Barbie Racing , à fuir des monstres en guimauve. La suite ça serait quoi ? Il serait assassiné par Winnie l'Ourson ?
Ils entrèrent dans une grotte, et très vite le plan s’établit. Ils devaient former deux groupes pour explorer les deux couloirs qui s'offraient à eux. Kris vit que déjà quelques uns commençait à s'énerver. Sven passa dans un des couloirs, et Kris évita Sa Sucrerie et ceux qui lui gueulaient dessus pour le rejoindre.
Attendez… il était parti dans le couloir gauche ou droite ?
Avec hésitation, il s'engagea à droite.

Open up your mind and let me step inside, It's so easy when you know the rules, It's so easy all you have to do. When you're feelin' down and your resistance is low, light another cigarette and let yourself go. This is your life, don't play hard to get, It's a free world. Just play the game like ev'ryone Vané & la bande de bras cassés

Sugar Rush

CC'était pratique quand même d'avoir des cobayes sous la main. Je les connaissais pas, alors qu'ils meurent, ça ne me gênait absolument pas. Sauf peut être le petit rouquin. Il était plutôt mignon, et il avait même l'air moins bête que les autres. Lui, je m'arrangerais pour qu'il survive.

Par contre, le dragon était le prochain sur la liste. Il s'acharnait sur moi, le méchant... bouhouhou... Comme si ça me faisait quoi que ce soit. Il était pas le premier à vouloir jouer les plus venimeux que moi, et ça serait sûrement pas le dernier. Ce qu'il disait ne m’atteignait pas du tout. J'en aurai même presque baillé d'ennui. Ça se voyait qu'il était pas un méchant dans l'âme. Et puis il avait raison. J'étais une chieuse professionnelle qui adore rabaissé. Si il s'énerve comme ça, c'est qu'il doit se sentir visé.

Je lui avais juste adressé un grand sourire innocent en battant des cils tandis qu'il partait. Il restait encore l'ado et le montagnard tout droit sorti d'une pub pour de la raclette. Ils avaient décidés de choisir le lézard, ces crétins. Le faux punk avait pas l'air d'avoir beaucoup de neurones. Il me regardait bizarrement, avec sa tête de chien battu. Il me faisait penser à Jamie tient. Sauf qu'il avait l'air moins... chevalier servant nian-nian celui là. Et puis ça ne pouvait pas être lui, vu que c'est un cocker.

Il ne restait plus que moi maintenant. J'aurai bien fait demi tour en les laissant se débrouiller tout seul si j'avais été sûre qu'aucun ours en guimauve tente de me dévorer. Comme j'étais pas sûre, j'allais encore devoir me les coltiner un peu. Pas question de traîner avec la bande de looser. Quoi que l'âne des montagnes n'était pas mieux. Bon, entre être coincé dans un tunnel étroit et plongé dans le noir avec un lézard ou un rouquin, devinez ce que je préfère ? En plus il avait dit que j'étais cool. C'est bien la première personne à m'avoir dis ça depuis que je m'étais retrouvé dans cet enfer qu'est ma vie. Enfin y a Sam aussi, mais vu qu'elle est tout le temps shootée, c'est pas vraiment une valeur sûre.
J'entrais dans le passage de gauche, rejoignant assez vite les deux passagers clandestins. Ils étaient pas allez bien loin, ça c'était bien. J'aurai pas vraiment aimé devoir courir. Je passais sur le côté pour arriver en tête du petit groupe, en bonne princesse du coin. Peut être que j'allais finir fourrée dans un serpent gélatineux, mais au moins on se souviendrait que je me suis sacrifiée pour le peuple ! Enfaîte c'est plus que je veux pas laisser un animal puant commander. Ils font même pas parti de Sugar Rush, je vois pas pourquoi je mourrais pour eux...

Le plafond du tunnel commençait à rétrécir, me forçant à baisser la tête, même si j'étais pas bien haute sous cette forme physique. Ça devait pas être trop dur pour le rouquin non plus, mais le renne arrêtait pas de pester. Il fallut marcher encore quelques minutes avant qu'une forte lumière m'aveugle pendant cinq secondes. Ce foutu soleil était entrain de me brûler les rétines ! Je me redressais, les mains sur les hanches en grimaçant. Ça faisait un mal de chien de se balader sous terre. J'étais bien contente d'être sortie. Le renne sentait vraiment mauvais. Je posais une main en visière pour ne pas être gêné par le soleil et fixais les alentours. Nous étions face à une route, et surtout le volcan cola. Je pensais pas me retrouver ici. Ça faisait un petit quelque chose de revoir mon ancien abri. J'y avais vécu pendant un sacré bout de temps, en évitant tout le monde. Ça faisait mal, de se rappeler.

Je secouais la tête et me tournais vers la fin du tunnel, à la recherche des autres abrutis. Sauf qu'il n'y avait pas de deuxième sorti. Merde. L'autre devait être d'un autre côté.Où alors ils s'étaient fait bouffés par un serpent. Re-merde. J'allais encore devoir les sauver. C'était quoi, des demoiselles en détresse ?

- Putain ! Ils sont pas là ! Et même si tout le monde me déteste, je peux pas les laisser crever... je veux pas que leurs cadavres pourrissent dans le paysage.

Je poussais un soupire exaspéré et leur fis un signe de la main pour qu'ils me suivent. Je dois avoir un don pour attirer les abrutis de service. Venez me faire chier, j'adore ça ! Je suis punie ou quoi ?
Contournant la petite colline recouverte de fleurs en réglisse dont nous étions sortis, je regardais la façade verdâtre et qui sentait fort le sucre, cherchant l'autre passage. Si il y en avait bien un.

- Regardez bien tout les deux ! Surtout toi le petit rouquin, j'aurai sûrement besoin de toi.

Il était assez petit pour se glisser n'importe où, contrairement au dromadaire. Tout à coup des cris résonnèrent. Apparemment, ils étaient bien dans la merde. Je me mis à courir et m'arrêtais d'un coup net, à deux doigts de tomber tant j'avais freiné fort. Je voulais pas tombé dans les nesquik mouvants moi aussi... pas comme eux.

Ils étaient tous tombés dans l'espèce de mare de chocolat en poudre tueuse. Ces trucs étaient particulièrement vicieux. Quand vous tomber dedans, surtout ne pas s'agiter ou paniqué, sinon vous êtes aspirés vivants. Et comme se faire « avalé » par du chocolat c'est flippant, bah tout le monde panique.

- Je sais pas pourquoi, mais je crois que vous êtes mal barrés !

J'avais hurlé, même si c'était pas vraiment nécessaire. Ils ont pas besoin de moi pour savoir qu'il va leur arriver quelque chose d'horrible. Je les aurais bien laissés mourir. Après tout, je les connaissais pas. Mais en même temps, je voulais savoir que ce qu'ils faisaient là. Et puis je suis pas une conne à ce point. Je fis un pas en arrière tout de même, avant de mettre mes mains autour de ma bouche pour faire comme une porte-voix.

- Arrêtez de bouger ou de paniquer ! Sinon vous allez vous faire aspirer vite fait bien fait et vous mourrez dans d'atroces souffrances en étouffant et en vous noyant d'une certaine manière...


Vu leurs regards, ils avaient pas l'air d'aimer les détails. Bon, il faut qu'ils sortent de là... ce qui est important là, c'est surtout de savoir comment.

(c) crackle bones

-Zadgig!
L'insulte lui échappa au moment où il tombait en avant, sa cheville droite s'étant visiblement prit d'affection pour le sol... Chocolaté. Retrouver son corps de Centaurien lui avait visiblement aussi rendu une part de son langage. Une partie de lui même s'en retrouva toute réchauffée. Il n'avait pas même perdu un poil d'accent! Rude, sec, vaguement nasal. Un langage de marins, bonifier avec les progrès des technologies. Et mixer avec les multiples arrivages de population étranges venues des milliers de coins de la galaxie. Oui, retrouver ses anciens réflexes était très plaisant... Découvrir les mystères de ce monde l'était en revanche beaucoup moins. Non mais c'était quoi ça, encore?! Il avait l'impression d'être tombé dans la machine à chocolat chaud du Granny, sauf qu'au lieu d'être fluide et lactosé comme il savait les faire, la flaque elle était compacte et gluante comme un marshmallow en train de fondre. Sa semelle refusait de quitter le sol et maintenant c'était son genoux droit qui semblait fondre d'amour pour le sol.
-N'avancez p.., lança-t-il, un poil trop tard cependant.
La joyeuse troupe dont il faisait partie était intégralement tombé dans le panneau, tout comme lui. Génial! Voilà qu'ils allaient tous finir figés dans leur position actuelle! Jamie allait levé les yeux au ciel, pestant contre Robyn qui aurait au moins pu les prévenir des risques, mais il n'en eut pas le temps. Du moins, l'idée même s'enfuit de son esprit en moins d'une seconde, alors qu'il réalisait que le problème était bien plus compliqué que simplement "se figer". Parce que son genoux était en train de s’enfoncer dans la mare chocolatée et ça, ce n'était pas bon signe du tout. Par réflexe, Jamie tenta de se relever, mais le poids de son corps eut pour unique effet d'enfoncer un peu plus sa cheville dans la bourbe, et il se remit à jurer en Centaurien. Non mais c'était pas possible! C'était quoi ce pays de Barbie mixé avec un épisode de Saw?! Malgré lui, il commençait à doucement comprendre un peu mieux le caractère de merde de Robyn...
En parlant du diable, elle apparut soudain à quelques mètres de lui. Non mais sérieusement... Jamie ne se faisait décidément pas à cette apparence de gamine tout droit sortie d'un manga qui aurait épousé un comics. Il leva les yeux au ciel, avant de perdre l'équilibre, ce qui eut pour effet d'empêtrer sa main, qu'il eut le bon réflexe de retirer aussitôt. Il eut une grimace. Beuh, c'était tellement... Ragoûtant. Paradoxalement, ça lui faisait penser à la texture de Morph, quand elle était encore une petite bestiole métamorphe. Sauf que Morph ne collait pas. Alors que cette espèce de boue là, si. Affreusement. Et c'était bien le problème. Robyn -ou Vané-Machin- se mit à leur crier dessus, expliquant la situation alors que le renne et le petit bonhomme roux arrivaient à ses côtés. Aussitôt, Jamie leva les yeux au ciel, partagé entre le l'envie de hurler au scandale et l'envie de rire. C'était encore une fois une question de vie ou de mort, et visiblement personne n'avait l'air de vouloir prendre en compte ses légers soucis de santé mentale. D'ailleurs, il fit de son mieux pour prendre une grande inspiration. Non, paniqué maintenant était proscrit. D'accord il était dans la merde, mais paniquer maintenant, c'était mourir, visiblement. Or il était absolument hors de question de mourir dans le monde de Robyn. Elle lui en devait déjà une.
Fermant les yeux, il prit trois inspirations, le temps de calmer légèrement les battements erratiques de son coeur, et de s'enfoncer de cinq bon centimètres. La moitié de son mollet était embourbé dans la vase marron et il fallait qu'il trouve une solution. Vite. Tournant la tête vers le dragon, il se demanda un instant si il savait cracher du feu, avant de se dire que mourir en bouillon de nesquick était probablement une mauvaise idée. Quoi que... Lui était bien immortel, de base, non? L'idée lui traversa un instant l'esprit. Après tout, si il mourrait, il se retrouverait tout simplement à l'Olympe, aux côté des personnes qu'il haïssait peut-être le plus au monde. Mais là se situait deux légers soucis: il n'avait aucune idée de comment revenir de l'Olympe ici pour aider les autres et il commençait à sentir que le monde de Robyn devait agir sur lui comme le monde des zombis agissait sur les pouvoirs du gamin dieu. Levant les yeux au ciel, il s'adressa directement à Robyn.
-Alors aide nous! Tu connais l'endroit, trouve nous une corde, quelque chose! Il doit bien y avoir un truc de suffisamment solide pour nous sortir de.. ça!
Oui, il était un peu énerver et le côté candide du visage de Robyn ne l'aidait pas du tout à se montrer doux et aimable envers elle.
-Et toi, fit-il d'un ton un peu plus posé, mais urgent, en se tournant vers le dragon. Est-ce que tu peux encore voler de là? ça pourrait être légèrement utile, tu vois?

xx erreur