« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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 Evénement Divin #8 (27) : Le Chant des Sirènes [Fe]

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Hippolyte Sherman
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Hippolyte Sherman

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Evénement Divin #8 (27) : Le Chant des Sirènes [Fe] - Page 4 4tez
Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?

Evénement Divin #8 (27) : Le Chant des Sirènes [Fe] - Page 4 3401
Tu m'as vraiment manqué Peg !


| Conte : Inventé
| Dans le monde des contes, je suis : : la fille d'Arès.

| Cadavres : 812



Evénement Divin #8 (27) : Le Chant des Sirènes [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2015-04-20, 12:41




Le Chant des Sirènes

Louise, Diane, Pascal, Eugène, Egéon, Melody & Hippolyte


Lorsqu’elle sentit la main d’Egéon dans la sienne, Hippolyte arrêta de gesticuler. Elle l’observa avec des grands yeux. Oui, elle ne comprenait pas ce qui était en train de se passer. Il était inimaginable, pour elle, de laisser des innocents ici, mourir. Et il était encore moins inimaginable de ne pas aider ses proches, Louise et Diane ! Elle ne voulait rester là sans rien faire, contrairement à Egéon. Et Melody semblait être du côté de son frère…pour changer. Elle le suivait comme un toutou de toute façon. Les phrases d’Egéon résonnèrent dans l’esprit d’Hippolyte. Elle n’était pas du tout d’accord avec ce qu’il venait de dire. « Non ! Ce ne sont pas MES ennemis ! » Elle n’avait pas encore fait son choix. Il ne pouvait pas dire ça. Diane n’était pas son ennemie, Louise non plus. Et elle n’avait pas grand-chose contre Pascal et Eugène. D’ailleurs, ce dernier était totalement inconnu aux yeux de la demi-déesse. Hippolyte était prête à combattre mais Egéon essayait de la retenir. Il avait posé sa main sur la main qui tenait la lance, tout en lui interdisant de se mêler à ça. Puis sans attendre une quelconque réaction de la jeune femme, il avait reporté son attention sur sa sœur. Parce qu’il croyait vraiment qu’Hippolyte était du genre à être obéissante ? « Je ne vais pas…. » Elle n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’elle sentit une forte pression au niveau du col de son tee-shirt. Une pression qui l’emmena un peu plus loin d’Egéon. Puis quelque chose ou quelqu’un lui donna un coup assez violent au poignet, lui faisant lâcher sa lance qui tomba lourdement au sol. Hippolyte ne put s’empêcher de lâcher un petit cri mélangeant la surprise et la légère douleur de ce coup. Qu’est-ce qui se passait bordel ? Hippolyte se massa le poignet puis put enfin comprendre ce qui était en train de se dérouler devant elle. Pascal était l’auteur de tout ça. Il était en train de pointer une arme à feu sur Hippolyte. Elle sentait le bout de l’arme froide sur son front. Sur le moment, Hippolyte ne comprit pas, son regard devait certainement montrer ce sentiment. Elle pensait qu’il s’agissait d’un mauvais rêve. Mais lorsqu’elle entendit le délic qui enlevait la sécurité de l’arme, elle comprit qu’elle était dans la merde. Pourquoi ? Pourquoi s’attaquer à elle ? Hippolyte n’était pas son ennemie. Du moins, pour elle, il ne l’était pas. Cependant, lui, il avait complètement bu les paroles d’Egéon. Qu’il était simple d’esprit ! Hippolyte sentait sa haine monter envers le caméléon. Il allait regretter ce geste, cette menace. Il avait réussi à la mettre en colère. Aussi, elle décida de continuer à le regarder dans les yeux, le fusillant du regard. Elle essayait de montrer qu’elle n’avait pas peur alors qu’au fond elle était morte de trouille. Cela faisait la 5ème fois qu’elle se trouvait au porte de la mort mais là, elle sentait qu’il y avait très peu de chance qu’elle s’en tire. C’est pourquoi elle était terrifiée. Et elle avait de quoi ! Puisque Pascal était très sérieux dans ses paroles, dans son geste. En effet, lorsqu’Egéon fit un pas vers eux, Pascal n’hésita pas à tirer. Il avait simplement modifié la place de l’arme. La trajectoire de la balle frôlant la tête d’Hippolyte, arrachant une partie de son oreille. « AAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! » Le bruit sourd fut atroce, tout comme la douleur. Hippolyte tomba à genou sur le sable, se tenant des deux mains son oreille, ou du moins ce qu’il en restait. Elle essayait d’arrêter l’écoulement du sang qui se faisait de plus en plus intense. Elle avait mal, elle souffrait. Elle n’arrivait pas à arrêter les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle n’arrivait même pas à se taire. Hip poussait des cris de douleur, des cris de détresse. Elle n’avait jamais autant souffert. Hippolyte ferma les yeux, tremblotante. Elle n’avait même plus la force de rendre le coup. Elle n’avait pas la force de se battre et de mettre un terme à la vie du caméléon. Depuis qu’Arès lui avait enseigné tout l’art du combat, elle était devenue une guerrière hors pair. Mais ça, personne n’était au courant. Elle n’avait pas encore eu l’occasion de montrer ses talents. Mais si elle avait eu la force, elle n’aurait fait qu’une bouchée du lézard. Tôt ou tard elle en ferait qu’une bouchée, si elle ne mourrait pas dans cette bataille si inéquitable ! Elle sentit Pascal se déplacer, passant derrière Hippolyte. La fille d’Arès sentit le bout de l’arme contre l’arrière de son crâne. Est-ce que c’était la fin ? Elle avait du mal à distinguer les diverses réactions des autres. Son oreille bourdonnait, lui infligeant un grand mal de tête. Cependant, elle arriva à discerner le deal de Pascal. Il venait de demander à Melody d’ouvrir la porte et alors il mettrait fin au calvaire d’Hippolyte en l’abattant comme une vulgaire chaussette. La vie d’Hippolyte valait si peu ? Comment Pascal pouvait-il se montrer aussi cruel, aussi froid ? Il était comme Aphrodite en fait. Ils s’étaient bien trouvés. Hippo le détestait. Mais elle n’était pas dans une position pour revendiquer quoi que ce soit…Sa respiration était saccadée et très audible. Elle sentait les pulsations de son cœur à travers sa poitrine. Heureusement qu’elle était jeune car elle aurait sans doute fait une crise cardiaque. Elle avait peur, elle avait très mal. Cela se voyait, cela s’entendait. Hippolyte arrivait à entendre quelques sons, même si son audition en avait pris un certain coup. Elle n’entendait plus rien de son oreille blessée. C’était une sensation juste horrible. La demi-déesse se tenait toujours son oreille mais qu’avec une main désormais, elle arrivait à sentir le sang qui tombait, tellement le liquide était abondant et fluide. Soudain, Hippolyte sentit une présence à ses côtés. Elle ouvrit les yeux et tourna légèrement sans tête en grimaçant de douleur. C’était Louise. Hippolyte aurait voulu lui sourire, la rassurer, lui dire qu’elle s’en remettrait…Mais ça serait lui mentir sur son état actuel physique et psychologique. Louise lui prit sa main, celle qui tenait son oreille. Elle l’éloigna doucement en lui murmurant de lui faire confiance. Hippolyte avait confiance en elle. Elle décida donc de se laisser faire. La jeune femme sentit la main chaude de Louise sur son oreille. Elle sentit surtout une grande partie de la douleur s’envoler, comme si elle était en train de partir dans le corps de quelqu’un d’autre. Louise ? Hippolyte l’observa grimacer. C’était bel et bien elle qui prenait la douleur d’Hippolyte. Elle n’était pas obligée de faire ça. Mais Hippolyte ne pouvait pas dire le contraire, ceci lui faisait un bien fou. « Ça va un peu mieux. » Même si ce n’était pas encore parfait et qu’elle ressentait toujours une douleur à la tête et à son oreille. Le plus important était d’avoir arrêté l’hémorragie. C’était préférable pour ne pas qu’elle se vide de son sang. « Merci beaucoup Louise. Qu’est-ce que j’aurais fait sans toi ? » Hippolyte serra Louise dans ses bras lorsque cette dernière lui fit un câlin. Pourquoi était-elle désolée ? La demi-déesse ne répondit rien. Elle n’avait pas à être désolée. Elle n’y était pour rien dans l’histoire. Le seul fautif dans l’histoire était Pascal. D’ailleurs en parlant de lui … C’était la guerre qu’il voulait ? Et bien il venait de la déclarer. La jeune femme se releva avec l’aide de Louise, sans quitter Pascal du regard. Si son amie ne lui avait pas pris la main pour la retenir elle lui aurait sauté dessus pour se venger. Il avait de la chance que Louise soit là, car sinon il était un homme mort. De toute façon, il était déjà. Au fond d’elle, Hippolyte s’était promis de lui faire payer, au prix de sa vie, ce qu’il venait de lui faire subir. « Lâche !!! » cria-t-elle à l’adresse du caméléon qui venait de prendre la fuite grâce à quelque chose qu’il avait jeté au sol et qui avait aveuglé tout le monde. Hippolyte garda la main de Louise quelque seconde de plus puis se retourna vers Egéon et Diane. Ils étaient encore là. Ils étaient restés pour Hippolyte. La demi-déesse essaya d’afficher un petit sourire de remerciement, mais ceci ressembla plus à une grimace. La porte était désormais ouverte et Eugène ainsi que Melody étaient entrés dans le temple. Il fallait que le quatuor restant fasse de même. Hippolyte emboîta le pas, en silence. Elle n’avait pas forcément envie de parler, sans doute sous le choc de ce qui venait de se passer. Elle n’avait jamais senti la mort d’aussi près. A peine entrée dans le temple, avec le reste du groupe, les portes se refermèrent. Là ils étaient coincés. Impossible de faire marche arrière. Hip observa à tour de rôle Egéon, Louise puis Diane lorsque son regard se posa sur quelque chose qui gesticulait. Il s’agissait de Pascal, prit par le cou par…la queue d’un Hippocampe géant ! Ouawh ! Une statue animée faisait de Pascal son otage. C’était bien fait pour lui. Et il ne fallait pas qu’il comptait sur l’aide de quelqu’un ici. Qu’il crève. C’était la seule chose qu’il méritait.


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Come back from heaven ?

La vie humaine est semblable à un chemin dont l'issue est fatale. On nous en avertit dès le premier pas, mais la loi de la nature nous dicte d'avancer toujours.© belzébuth
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Pascal Méléon
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Pascal Méléon

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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."


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Evénement Divin #8 (27) : Le Chant des Sirènes [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2015-04-20, 22:57

The ode lives upon the ideal,
the epic upon the grandiose,
the drama upon the real.

Une des lois principales de l'univers était simple à comprendre, à chaque action, sa réaction. C'était aussi simple que ça, et je me tenais maintenant sur le fil, une nouvelle fois, je voyais le regard chargé de haine de la déesse de la chasse braqué sur moi. Je voyais la flèche n'attendant qu'un simple mouvement pour partir vers sa cible. Je voyais qu'Egéon se tenait droit, me jetant son plus terrible regard. Mais je ne baissais pas mon arme, je l'aurais fait normalement, j'avais ce que voulais, la porte était ouverte désormais et personne d'autre que moi ne risquait de mourir. Le guerrier en moi gardait la tête claire, analysant la situation, attendant le bon moment pour frapper de nouveau. Premièrement il était hors de question d'accepter moindre duel avec Egéon dans un environnement entouré d'eau. Deuxièmement, mon arme était la seule chose qui me séparait d'une flèche en plein cœur. La menace était ma seule arme désormais, même si je n'avais jamais eut l'intention de tuer Hippolyte, mais je suppose que c'était trop tard désormais. J'étais seul, entouré d'ennemi, et bien soit. Si c'était ce qu'il fallait qu'il se déroule pour libérer Aryana alors ce n'était pas cher payer. Ils me haïssaient, ils me méprisaient. Sans moi ils seraient morts, si cette porte ne s'était pas ouverte alors Eugène serait mort, Louise aussi, qu'est-ce qui se serait passer ensuite? Egéon se serait emparer du trident, et je pense que la suite aurait été un bain de sang. Mais soit, j'étais désormais l'homme à abattre, le monstre de service. Si je n'avais plus d'alliés maintenant, alors je n'avais plus de raison de faire preuve de sentiments, j'allais m'enfermer dans cette armure froide et logique pour survivre. La guerre m'avait forger ce genre de pensée. Une blessure mineure
valait largement la vie de plusieurs personnes.
Et j'étais sacrifiable, largement sacrifiable, j'étais marqué par la mort depuis des mois déjà. Cette mission serait surement ma dernière, mais si je devais mourir pour qu'Aryana vive, alors je le ferais sans aucune hésitation. Si je devais affronter la colère divine des dieux du Panthéon, alors je l'affronterais la tête haute. Mais pas tout de suite, pas encore. J'avais une dernière chose à finir. Il était encore trop tôt pour mourir.
Bien sûr, ce que je venais de faire allait avoir des conséquences, l'arc pointé droit vers moi en était la preuve, le fait qu'Eugène m'ai tourner le dos aussi, j'avais déjà sceller mon sort lorsque j'avais décidé d'ouvrir cette porte. Alors je n'avais plus rien n'a perdre maintenant, j'étais au pied du mur. Sans aucun remord. Maintenant c'était se battre où mourir.

Le regard glacial du caméléon se concentra sur Louise lorsque cette dernière s'approcha, croisant mon regard qui s'adoucit l'espace d'une seconde. Pensant que j'allais tourner mon arme vers elle pour l'abattre. Je pouvais voir la peur et le ressentiment dans ses yeux, comme dans ceux d'Eugène. Alors voilà ce que j'allais renvoyer comme image désormais? Non... Je pouvais voir qu'à travers de toute cette haine elle me comprenait. Elle comprenait pourquoi j'avais fais cela. Ce qui ne l'empêchait pas de me haïr comme tous les autres. L'ombre d'un sourire se dessina sur le visage de Pascal lorsque Louise arrêta magiquement l'hémorragie avant de serrer la blessée dans ses bras.
Maintenant il était temps pour moi de tirer ma révérence.
Pascal ouvrit l'une des poches de son pantalon pour en sortir un petit objet rond, une grenade aveuglante acheter au magasin d'arme le plus proche. Devant la meilleure tireuse à l'arc de l'histoire je me devais de me rendre invisible, si elle n'avait pas de cible, alors j'étais protégé, enfin dans la mesure du possible.
Le caméléon leva sa main pour empêcher de se faire aveugler et passa en mode invisible de nouveau, sentant la flèche de la déesse de la chasse frôler mon visage à l'endroit même où je me trouvais une fraction de seconde auparavant. M'arrachant une grimage de douleur lorsque je sentis le projectile frôler ma joue, ne laissant qu'une infime trace de sang et une blessure qui était bien plus douloureuse qu'elle ne devait être. Bon sang, elle était faites en quoi ces flèches?
Pascal ignora l'insulte de la demi-déesse lorsqu'il passa la porte à son tour, "lâche". Je te croyais plus maline, l'honneur n'était qu'une illusion qui conduisait à la mort, une idée brandit par des illuminés pour justifier des actions comme les miennes. L'honneur était un piège, une idée formatée pour supprimer ceux qui se croyait supérieurs aux autres.
Dans une bataille, l'honneur était un poids mort, et je n'allais pas m’encombrer de ça maintenant.

Le balafré sentit soudainement ses pieds quitter le sol tandis qu'une poigne de fer s'empara de son corps. L'étreinte de fer... Non de pierre, s'entoura autour de mon corps, me serrant de plus en plus. Je commençais à avoir du mal à respirer, alors instinctivement je retira mon camouflage en bombant au maximum pour vainement tenter de lutter contre la pression. C'était un hippocampe, une statue d'hippocampe qui m'avait serrer et m’immobilisait. Une action d'Egéon? Peu probable, la statue ne ce serait pas arrêter sinon. Alors qu'est-ce que c'était que ce bordel?
Pascal arrêta de gigoter lorsque le reste des gens passa la porte, tombant sur moi, ligoter comme un prisonnier. Ouaip... J'étais foutu. Le caméléon soupira bruyamment avant de jeter un regard mauvais à la statue d'hippocampe qui... Tourna sa tête vers moi, me rendant mon regard avec ses yeux de... Statue. Foutu Wheeping Angels.
Pascal se tourna vers le groupe qui restait stoïque, admirant l'occasion en or qui se présentait à eux. Le moyen de supprimer la source de leurs colères était à porter de main, il n'aurait même pas le temps de regretter leurs gestes.

"Alors, qui va porter le coup de grâce? Quoi? Je suis désarmé et immobilisé, je ne me fais pas d'idée. Tiens, Hipp, est-ce que tu vas me décapiter comme la gorgone de la banque? Egéon, tu croyais vraiment que j'allais bouffer ton duel à la con? Oh, et vous Diane, je suis sûr qu'un caméléon serait nouveau sur votre tableau de chasse. "

Je savais déjà que Louise ne chercherait pas ma mort, elle était bien trop gentille pour ça.
Personne ne bougea, ce qui arracha un petit rire amer à Pascal. Alors comma ça on hésitait encore à faire couler le sang? J'étais un ennemi, je ne méritais pas leurs pitiés, je n'aurais pas hésité dans la situation inverse. Enfin si, peut-être légèrement, mais je ne méritais pas cette hésitation. Je ne méritais que les regards colériques de la demi-déesse. Et pourtant, il me regardait, par sadisme peut-être?

"Mais rappelez vous une seule chose, sans moi, beaucoup plus de sang aurait couler devant cette porte. Louise serait surement morte la première avec Eugène, puis Hipp aurait voulu rejoindre la bataille pour venger ses amis tombés. Je serais peut-être mort avant elle, devant une foule d'ennemi qui ne pouvait pas s'arrêter. Puis Egéon aurait suivi, et Melody, et à la fin il ne serait rester que toi, Diane. Seule, entourée par les cadavres de tout le monde. Et la porte serait resté fermée.
J'ai agis, j'ai agis pour éviter ça, je préfère recevoir toute la haine du monde si cela permet d'éviter un massacre. Alors, j'assume entièrement les conséquences de mes actes. Vengez-vous, ici et maintenant, et allez libérer Aryana.
"

Pascal réussi à craquer sa nuque avant de regarder ses bourreaux du regard, de les défier, qui ferait le premier pas? Qui allait céder à sa haine et se salir les mains et devenir un monstre comme moi?
Je n'aurais jamais la réponse à cette question, car d'autres statues s'animèrent avant d'encercler le groupe, se rapprochant de plus en plus. Il y eut un flash de lumière et... Et mini-Egéon apparut au milieu de nous, se dressant fièrement, comme le gamin qui avait gagné la fève dans une galette des rois.

"Vous êtes dans un lieu sacré. Les agressions sur autrui seront sévèrement punies!"

Le caméléon resta interdit alors que les statues s'écartèrent petit à petit, desserrant le cercle meurtrier, sincèrement, j'avais presque envie de rire devant l'ironie de la situation, presque, c'était cruellement injuste pour eux. C'était ce genre de situations qui renforçant la haine. Mais ils avaient compris, j'étais intouchable dans ce temple.
La statue libéra Pascal et ce dernier retomba souplement sur ses jambes, faisant le compte de ses armes, avant de recharger son pistolet et de craquer ses épaules endolories, un paquet de M&M's qui avait glissé durant sa descente fut ramassé par mini-Egéon qui le regarda comme si c'était un objet venu de la twilight zone, il me regarda avant d'ouvrir le paquet de regarder à l'intérieur. Je lui fit signe de la tête qu'il pouvait y'aller et le gamin commença à attaquer le paquet avec un peu de réserves, avant de sourire et de piocher non stop dans les bonbons. Le gamin nous jeta un regard à tous avant de nous tirer la langue et de dire:

"Essayez de m'attraper !"

...
Et bien c'était inattendu.
Le caméléon rangea son pistolet avant de se tourner une dernière fois vers le groupe de personnes qu'il devait considérer comme des ennemis et de dire:

"Vous vous vengerez plus tard, moi je vais libérer Aryana. "

Il partit en avant, sans se retourner, montant les marches à la suite pour tenter de retrouver Eugène qui avait prit les devants avec... Melody. Cela frappa Pascal avec la puissance d'un mur de brique. Eugène seul avec Melody. Putain, cela ne pouvait que mal se terminer. Le rythme de Pascal s’accéléra de plus en plus alors qu'il se rendait compte de sa connerie. Il arriva devant une grande porte qu'il enfonça d'un coup d'épaule, ne prenant pas le temps de regarder les motifs qui ornaient les murs, pour trouver la sirène avec les mains tachées de sang... Et un Eugène bel et bien vivant se redresser lentement derrière elle.
Je ne m'attendais pas à ça, et à mon avis, elle n'ont plus. Car je la vis serrer ses poings de rage parce que... heu.. Oh. Le duel. Bien sûr qu'il y avait cette histoire de duel avec son frangin et que j'étais le seul à présenter maintenant, elle devait imaginer le pire. Et lorsque l'on imagine le pire, il est facile de réagir violemment, système anti-agression ou non.

"T'en fais pas. Il va bien, tu pensais vraiment que j'allais le combattre à moins de 10 mètres de l'océan? " Petite pause alors que je jeta un regard à Eugène qui évita le mien. Bien sûr que je m'attendais à ce genre de réaction, mais c'était mieux que devoir annoncer à Punz que son mari était mort. "C'est toi qui... A refait son bandage? Hum... Je t'ai mal jugé, Mel, il semblerait que je sois le seul monstre dans cette histoire."

J'avais prononcé la dernière phrase en souriant tristement, avant de reprendre mon visage froid et calculateur en entrant dans la pièce, laissant la place aux autres pour passer devant Eugène qui m'ignora une nouvelle fois, levant la tête vers le sommet de la coupole sans lâcher la main de son pommeau de sons sabre.
Ne t'en fais pas Aryana, j'arrive, après je pourrais mourir en paix.

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Fire and Blood.
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Diane Moon
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“I love you to the moon and back”


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Evénement Divin #8 (27) : Le Chant des Sirènes [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2015-04-21, 19:22

Le chant des sirènes
I Wanna Know, Can You Show Me ?


Je n'étais pas vindicative, je n'étais pas revancharde. En, général, j'étais juste rancunière. Si, on me poignardait dans le dos, ou si l'ont faisait du mal, à une personne à laquelle je tenais, on ne faisait, que perdre mon estime à jamais. C'était, ce qui était, arrivé, à Pascal. Je, le fixais, froidement, prête à décocher une flèche à tout instant. Louise, s'occupa d'Hippolyte, pendant qu'il était toujours, menacé, mais avant que j'ai eu le temps de faire quoi que ce soit, il lança un fumigène, pour s'échapper. Le lâche. Je tirais, néanmoins, ma flèche, me fiant à mes autres, sens. Espérant, qu'elle l'atteigne.

Quoi qu'il en soit, il n'alla pas loin, puisqu'une statue, d'Hippocampe le retint en otage. Je le fixais, tout aussi, froidement, écoutant, chacune de ses paroles, avant qu'un sourire sarcastique ne prenne place sur mes lèvres et qu'il ne s'efface tout aussi, rapidement, laissant, à nouveau place à la colère :

- Ce sera déesse Artémis pour commencer sifflais-je, les personnes ayant le droit de m’appeler Diane, sont celles qui n'ont pas essayé de tuer ma nièce. Et après, qu'est que tu crois, que je t'aurais tué ? Ne rêve pas trop, tu ne mérite pas de mourir d'une de mes flèches. Qu'est que tu crois, que je me balade avec un bestiaire de plus de 100 pages, écrit en latin archaïques, et stocké sur une clée usb, et qu'à chaque fois que je vois une créature je me dit « oh un loup garou, chouette, tuons le ». A chaque fois, que je tue, c'est d'une flèche, rapide et sans douleur, qui permet une mort digne, à l'animal. Et quand, l'animal, n'est plus, je rends honneur à son courage, avec tous les égare qui lui sont dût. Tu crois sérieusement que tu mérite tout ça ? Non, la flèche que j'aurais tiré, aurait été pour l'oreille, que tu as enlevé à Hippolyte, que tu ressente la douleur que ça lui a causée. Aucun, de mes frères et aucune de mes sœurs, ne mérite un tel sacrifice ! Aucun ! Beaucoup de gens seraient morts ? Egéon et Melody auraient gagné ? Si Hippolyte avait périt, Aphrodite n'aurait de toute façon, pas été sauvée pour autant. En revanche, l'univers lui aurait fait « boom ». Arès, n'aurait jamais, laissé passé la mort de sa fille. Et même moi, je n'aurais pas réussit à le raisonner. Alors, ne te fais surtout pas passé pour le héros.

Au même moment, mini Egéon, réapparut annonçant, qu'il s'agissait d'un lieu sacrée, et que les agressions, sur autrui seraient sévèrement punis. Ouais ben, dit ça, au caméléon, qui a osé, s'en prendre à Hippolyte. Il, n'y avait plus de déesse à cette instant, j'avais laissé tombé mon masque. Ne restait, que la femme, et la tante en colère, pour ce que sa nièce, qui était innocente, avait subit. Tout ça, pour quoi ? Pour essayer de libérer ma sœur.

Il suivit, la projection du gamin, pendant que moi, j'essayais de me calmer. Manque de chance pour lui, Apollon, n'était pas là, pour me résonner, ou m’apaiser. Il, n'y avait généralement, que lui, qui savait, me faire entendre raison, quand je réagissais, un peu trop « violemment » face à une injustice.

Louise, avait soignée Hippolyte, mais, avec mon pouvoir de régénération, je pouvais, peut-être terminer d'estomper la douleur. Alors, je m'approchais, d'elle, et posait, ma main, sur son oreille, terminant le travail de Louise :

- J'aimerais tellement, faire plus avouais-je la voix tremblante

Mais, je ne pouvais pas faire repousser, un membre perdu, que ce soit, un bras, une jambe, ou même une oreille. La seule chose, que je pouvais, c'était essayé, de la rassurer. Alors, faisant fit, de notre relation bancale, je la prit dans mes bras. La serrant, comme, si elle était la chose la plus précieuse au monde. Fermant, les yeux, me forçant, à ne pas pleurer. Je ressentais, son traumatisme, je ressentais, sa souffrance. Et, j'aurais tellement, aimé les lui prendre, pour qu'elle n'ai pas, à les ressentir. Sauf, que c'était impossible. Si, tout ça se terminait, et que nous, nous en sortions, que nous rentrions, à la maison. Je lui demanderais, si elle me donne la permission, de l'apaisé pendant 24h :

- Montons dis-je

Je pressais, encore une fois les mains, de ma nièce dans les miennes, et prit les escaliers, les sachant, elle et Louise derrière moi. Une fois arrivée, à l'étage, une porte attira mon attention, elle était ouverte. Intriguée, je décidais d'y pénétrer, et arrivait dans une vaste bibliothèque. En voulant, prendre un libre, j'eus un sursaut quand il devint aussi sec que du sable, et qu'il commença, à s'effriter entre mes doigts. Je m'empressais, donc, de le remettre, à sa place, ne voulant, pas abimer quoi que ce soit, qui ne m'appartenait pas. Mais, un carnet ouvert, sur la table m'interpella. Je, n'en étais de toute façon, plus à une bizarrerie, près, ce temple ressemblait, plus à un domaine, habitable, qu'à un véritable temple. En tout, cas, ce n'est certainement, pas dans celui d'Apollon, que l'on trouverait une bibliothèque. J'émis un rire silencieux. J'étais méchante, il était bien plus cultivé, qu'il ne le laissait paraitre. Après, tout, il était le dieu des arts.

Quoi qu'il en soit, je m'approchais du carnet, et me mit à lire, l'unique passage, pouvant l'être :

"J'ai arraché ce palais à la terre, domaine de mon frère Zeus, pour le placer en ce lieu secret, afin d'en faire un havre de paix pour chaque créature marine. Nul ne comprend mieux que moi à quel point chaque être vivant est important. Tout ce qui respire a une conscience. Après ce qui est arrivé à mes filles, je me dois de mieux les protéger. Le temple a subi des modifications pour..."

Quoi des modifications pour quoi ? Qu'était-il arrivé à ses filles ? Mon cœur battait à la chamade. Peut-être...Peut-être, n'avais-je pas eu tort, de le considérer comme ce grand frère que je rêvais d'avoir. Peut-être, justement, était-il venu me voir, parce qu'il savait, que je comprenais, ce respect pour les êtres vivants. Et, alors peut-être qu'Aphrodite avait tort, que je n'avais pas été mauvais juge. Je voulais, en savoir plus, mais le reste du carnet était trop abimé, pour un examen, plus poussé. Légèrement, frustrée, j'entrepris d'en savoir plus. Je voulais, comprendre, je voulais savoir, qui était réellement, mon frère. Etait-il ce grand frère que je chérissait ? M'étais-je trompée oui ou non ?

Je fus brusquement, interrompu, par Egéon, miniature qui apparu à l'embrasure de la porte, toujours le même air espiègle et joueur :

"Le savoir n'est pas ici, mais là-dedans !"

Et c'est avec un nouveau rire qu'il disparut dans la salle d'à côté. J'hésitais, devais-je le suivre ? Ou bien, devais-je faire preuve de méfiance ? Je voulais, savoir, c'est vrai, mais pas au prix, de danger pour Louise ou Hippolyte.

Je me mordis, la lèvre hésitante, et avançais la main légèrement, tremblante, vers la porte, que je poussais, pénétrant à l'intérieur de la nouvelle salle. Mais, l'anxiété, me tordait le ventre. Après, ce qu'il c'était passé, je ne pourrais décemment, plus me sentir rassurée.


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________________________________________ 2015-04-23, 18:15


Le chant des sirènes



I
ls pénétrèrent dans le temple, pour finalement trouver Pascal, agrippé par une statue d'hippocampe en pierre. Les paroles qu'il prononça par la suite inquiétère. Pourquoi essayait il de les provoquer ? Il voulait vraiment y passer ou quoi ? Et elle ? Que ferait elle si ils décidaient de le tuer ? Est ce qu'elle pouvait assister comme ca a un meurtre de sang froid ? Non, certainement pas. Elle se connaissait elle essaierai surement de lui sauver la peau. Mais heureusement pour elle, Diane lui affirma qu'elle le laisserai vivre. Elle soupira discrètement de soulagement. Comme d'habitude, la déesse assurait.

Tout a coup Mini Egeon apparut et leur demanda de les suivre. Il voulait jouer a trap trap. Super. La statue libéra Pascal et Louise suivit Diane a travers le temple. Elle aurait tellement aimer aider son amie. Elle voyait qu'elle n'était pas bien, comme Hippolyte. Et encore une fois elle ne pouvait rien faire. Ils n'avaient pas le temps et de toute façon, elle connaissait Diane, elle ne craquerai pas. Pas devant Egeon et Melody. En tout cas, elle l'esperait.

Louise suivit la déesse et elles se retrouvèrent rapidement dans une grande bibliothèque. En apercevant l'effet qu'avait le contact des livres, elle jugea plus prudent de ne pas en toucher, de peur de le changer en poussière. Elle se contenta de les observer, cherchant a en déchiffrer les titres.

Diane se mit a lire le passage d'un livre qui était ouvert. D’après ce qu'elle avait compris, c'était Poséidon qui écrivait cela. Mais qu'était il arrivé a ses filles, et qu'avait il fait dans ce temple ? Est ce que c'était vraiment possible de prendre un truc du domaine de Zeus comme ca ? Louise se mordit une lèvre. Elle hésita a demander aux autres mais ils avaient l'air tous aussi perdu qu'elle. Une nouvelle pensée germa dans son esprit. Est ce qu'Aryana avait quelque chose a voi avec ca ? Avec tout ce que disaient Egeon et Melody sur elle, comme quoi elle n'était pas aussi blanche qu'elle y paraissait ... Non, ce n'était pas le moment d'y penser. Elle était retenue prisonnière pour l'instant. Point. Elle réfléchirait plus tard.

Mini Egeon revint, leur indiquant une nouvelle salle. Louise suivit Diane dans celle ci et lui passa une main dans le dos en signe de soutiens avant de la dépasser. Elle ne devait pas tout gérer. elle en avait déjà fait assez. Comme Hippolyte.
Ils se trouvaient a présent dans une grande salle de musique. A droite, un orgue gigantesque était appuyé au mur. Puis se trouvaient de nombreux instruments. Des harpes, des violons, un piano classique, flutes, trompettes ... de tout.

La princesse s'approcha. Elle n'était vraiment vraiment pas douée avec les instruments, au point ou c'en était presque caricatural. Elle arrivait tirer des fausses notes d'un triangle pour tous dire. Lorsqu'elle vivait au palais, ses professeurs avaient les uns après les autres abandonner l'idée de lui faire jouer de quoi que ce soit. Elle resta donc a une distance respectueuse de objets. Ca aurait été dommage d'en casser un en plus.

"Je veux que vous chantiez."


Louise se tourna vers Mini-Egeon. "Pardon ?

"Je veux que vous chantiez quelque chose."


"Oh. Et en échange, j'aurai quoi ?"

Il sembla réfléchir a la réponse puis lâcha "Je répondrai a une question !"

Louise hésita. Elle savait chanter, près tout quand on n'avait pour seul instrument que sa voix, on avait pas trop le choix, mais ... Elle n'avait pas spécialement chercher a la retravailler depuis le lever de la malédiction de ses frères. Lorsqu'elle l'avait retrouvée, il avait été déja difficile pour elle de se remettre a parler normalement. En suite, ils avaient eut la malédiction, et dans ce monde, les gens ne chantaient pas vraiment dans la rue.

Louise soupira et pris son courage a deux mains. "C'est d'accord." dit elle avant de tourner dos au groupe. Le ridicule ne tuait pas de toute façon ... Mais chanter devant eu la mettait déjà extrêmement mal a l'aise. Alors si en plus elle devait faire face a leurs yeux fixés sur elle, elle n'allait pas tenir. Fermant les yeux, elle passa en revue les musiques qu'elle connaissait bien. Les Blues Brothers ? Ca elle connaissait par coeur. Mais ce n'était pas les meilleurs titres a choisir en ces circonstances. D'autres musiques ? Elle parlait a un enfant, la chanson devait être simple non ? Des Disney. La petite sirène ? Tiens, ca collait parfaitement au contexte non ? Et puis a force de les voir ... Chanter "sous l'océan" devrait faire plaisir au gamin non ?

Louise inspira longuement puis expira, calmant les battements effrénées de son cœur. "La la la, la laaa" commença elle pour chauffer sa voix. Elle allait commencé quand elle se mit a naturellement cchanter la mélodie d'une vielle chanson. C'était Clovis qui la lui avait fit quand ils étaient dans le monde des contes. Lui, le plus violent de ses frères lui avait fait une petite chanson qui c'était rapidement rependu dans la famille. Louise chantonnait doucement l'air de temps en temps quand elle se sentait un peu déprimée. La princesse jeta un dernier regard nerveux derrière elle puis se mit a fixer le mur en se remémorant les visages de ses frères.

"Courage petite soeur
Fais un voeux chaque fois que tu pleures.
Redresse-toi au lieu d'avoir peur.
Quelqu'un t'attend là-bas.

Souris petite soeur,
Même quand tu as envie d'avoir peur.
Le bonheur est tout près, il existe.
Quelqu'un t'attend là-bas.

Garde toujours une prière dans ta poche
Et tu y verras plus clair.
Ne t'en fais pas, la nuit s'en va.
Ne vois pas le monde à l'envers.

Confiance, petite soeur
Tes espoirs seront réalités
Il te faut du courage petite soeur
Quelqu'un viendra pour t'aimer"


Louise laissa sa voix s'éteindre doucement, tombant dans le silence. Elle se demanda un instant si elle n'était pas toute seule dans le temple, jusqu’à ce qu'elle se retourne. Elle fixa mini Egéon et lui fit un sourire avant de s'accroupir a sa hauteur. "Voila, j'espere que tu as aimé. Mes grands frères me chantaient ca quand j'étais triste, tu n'aura qu'a faire de même avec ta soeur a toi ...". Ils lui manquaient tellement, bien plus que ce qu'elle voulait bien admettre.
"Maintenant dis moi... Ou est la déesse Aphrodite ?"

Le garçon la fixa un moment, avant de répondre : "Elle est avec Papa !"

Pardon ? Alors Poséidon était vivant ? Ou alors Aryana était morte ? "Mais ou sont ils ?"
"Ah non ! Si vous voulez une réponse, il faut chanter !"

Louise se releva, épousseta sa robe et remis son sac sur son épaule. "Je veux une autre chanson ! chanté par quelqu'un d'autre !"



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Evénement Divin #8 (27) : Le Chant des Sirènes [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2015-04-24, 15:59

Je n'avais pas prévu le coup en traitre de Mel. Punaise, j'aurais du voir qu'elle était paniquée et ferait n'importe quoi tenter de me perforer avec sa main. Idée stupide n'est-ce pas. J'ai alors hurlé de douleur, sentant ses doigt nager dans mes entrailles et ressortant, sanglant tandis que un flot rouge recommençait à sortir sans aucun moyen de stopper tout ça. J'avais bien du désinfectant et des bandages mais, couché sur le dos, je ne pouvais pas faire grand chose pour m'en emparer. Punaise... J'en ai vraiment marre de ce rêve qui devient de plus en plus vrai. Et qui m'effraie encore plus alors que... Ce n'est qu'un rêva quoi! Je peux le changer, je peux assumer tout le sang qui va couler tant que je ne change pas qui je suis comme Pascal l'a fait! La version enfant d'Egéon apparut. Et lui fit la morale tout en m'envoyant un M&M's. Qu'est-ce qu'il se passe? Je commence déjà à avoir des hallucinations. Je commence à le croire en commençant à voir des étoiles défiler sous mes yeux. Elle se mélangeaient parfaitement au regard paniqué et effrayé de Melody qui se précipita sur moi. Pour me soigner. C'est quoi ce cirque? Pourquoi? Pourquoi? Je me laisse faire et après une douleur plutôt intense, je constate que la plaie a cicatrisée. J'eu un air perplexe auquel Melody se contenta de répondre: "T'imagines pas la chance que tu as. Ne la laisse pas passer. Si tu me trahis, je te le ferai payer." Je n'eu pas le temps de répondre. Pascal vint à notre rencontre et se contenta de féliciter Melody. Le reste du groupe suivit. J'en profite pour me relever doucement pour ne pas ouvrir de nouveau ma plaie. Il ne manquerait plus que ça. Toutefois, je tins le bras de ma "sauveuse" un moment. Je pris le temps de réfléchir à chaque mots que je pourrais lui dire pour éviter une autre giclée de sang inutile. "On est au moins trois à être totalement en panique après ce qu'à fait le Crapaud. Je sais ce que c'est de vivre dans la peur et de faire n'importe quoi alors calme-toi. C'est pas le moment de faire n'importe quoi.... Et merci." Oui, je la remercie. Mais je fais gaffe maintenant à la maitriser au où elle fait une autre crise de panique. Si du moins je suis en état. Ma respiration devient plus difficile et la vision de Pascal en train de tirer me hante de plus en plus. Oui, Hippolyte, Melody et moi, on aura besoin d'un psychologue pour évacuer tout ça. Sans blague...

Nous avançons vers des escaliers d'où l'on peut voir une immense bibliothèque avec un livre ouvert semblant intéresser Artémis. Quand celle-ci eut terminé, j'y jette un rapide coup d'oeil avant d'abandonner ma lecture quand la déesse voulu changer de pièce sous l'ordre de l'enfant. J'avoue que ça sent le piège, mais nous n'avons pas le choix. En entrant dans la nouvelle salle, je ne pu m'empêcher d'être émerveillé devant la multitude d'instrument étant présent. L'enfant apparut et demanda une chanson en l'échange d'une réponse à une question. Ce fut Louise qui se chargea du chant, chantant une magnifique chanson.
"Maintenant dis moi... Ou est la déesse Aphrodite ?" L'enfant répondit de suite qu'Aphrodite est actuellement avec son père. Il n'était pas censé être mort? Voyant qu'il veut une autre chanson, je réfléchit à quelle chanson chanter. J'en ai bien une assez marrante que j'aime chanter depuis tout petit. Voyons voir.


Supercalifragilisticexpialidocious ! 
C'est vrai que ce mot trop long est parfait'ment atroce 
Mais faut l'dire et vous s'rez à la page et plus précoce, 
Supercalifragilisticexpialidocious ! 

Parce que j'avais, en étant petit, pas envie de parler, 
Papa, en rage, m'a tordu l'nez et se mit à me blâmer. 
Quand un jour, inspiré, j'ai pu faire la belle invention 
D'ce très long mot recommandé pour la prononciation... 

Oh! Supercalifragilisticexpialidocious ! 
C'est vrai que ce mot trop long est parfait'ment atroce 
Mais faut l' dire et vous s'rez à la page et plus précoce, 
Supercalifragilisticexpialidocious ! 

Il fait souvent le tour du monde et dans ce va-et-vient, 
Il use d'un mot et l'on se dit : "C'est un grand magicien" 
Les ducs et maharadjas prennent le temps de m'écouter. 
À l'aide d'un simple mot, j' fais qu'ils m'invitent à déjeuner. 
Ouh ! Supercalifragilisticexpialidocious ! 
C'est vrai que ce mot trop long est parfait'ment atroce 
Mais faut l' dire et vous s'rez à la page et plus précoce, 
Supercalifragilisticexpialidocious ! 
Et si vous l' dites à l'envers, 
Ça donne "Docious-ali-expi-istic-fragil-cali-super" 
Mais c'est tout de même aller un peu loin. 
Indubitablement ! 

Mais dès qu'au chat on donne sa langue, 
Les beaux rêves sont permis. 
C'est vrai ! 
Dites seulement ce p'tit mot et alors vous aurez tout dit. 
Mais attention car il pourrait se faire qu'il change vot' vie. 
Par exemple... 
Oui ? 
J'l'ai dit à une fille que je fréquentais 
Et maint'nant, elle est ma femme. 
Oooh, j'le regrette pas, c'est une délicieuse créature ! 

Supercalifragilisticexpialidocious ! 
Supercalifragilisticexpialidocious ! 
Supercalifragilisticexpialidocious ! 
Supercalifragilisticexpialidocious !
 

Je ne sais pas pourquoi, je me sens légèrement mieux après m'être laché comme ça. Je sais que ça ne va pas durer longtemps mais au moins j'ai réussi à oublier un temps ma blessure. Elle ne s'est pas ouverte et pour l'instant, c'est le signe que le désinfectant fonctionne."Bien, maintenant dit-moi: Où doit-on aller pour trouver Aphrodite et ton papa?" "Tu veux que je te montre?" Je le regarde un instant sans rien dire puis réponds par un hochement de tête. Il disparait. Il n'est pas là, ni dans la pièce d'à côté. C'est pas vrai, il ne peuvent pas essayer d'être plus simples les dieux parfois? Je tente de garder mon calme et de ne pas devenir paranoïaque. Le temple a eu de multiples occasions de nous tuer et pourtant on est encore là. Je dois rester calme et ne plus penser à rien d'autre qu'Aphrodite et la sécurité du groupe. Ne pas faire n'importe quoi. Rester calme. Voyant qu'il y a d'autres portes, je m'approche de l'une d'entre elle et l'ouvre avec douceur. En y entrant, je vis de suite une chambre dans les tons marins avec deux berceaux en forme de coquillage. Melody, tel un fantôme me surprit quand elle me dépassa pour s'approcher d'un berceaux, l'air fasciné. Il y a de quoi. Mais ceci doit être très particulier pour les jumeaux. "Hey? ça va?"


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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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Evénement Divin #8 (27) : Le Chant des Sirènes [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2015-04-24, 22:40


And there's no remedy for memory...

Le Chant des Sirènes
J'avais commencé l'exploration du temple en compagnie d'Eugène, une boule me tordant le ventre. Je tentais de ne pas penser à mon frère qui devait etre aux prises dans un combat à mort. En temps ordinaire, je n'aurais pas craint pour sa vie, mais l'adversaire se révélait etre tellement fourbe... Qui sait ce qu'il était capable de faire pour sauver sa peau ? Tout en marchant, je surveillais Eugène du coin de l'oeil, et résistai plusieurs fois à l'envie de lui prendre la main. Pas question de me montrer aussi faible, même si je ne rêvais que d'une chose : me sentir rassurée. Si jamais le pire se produisait, si mon frère y restait, alors ils pouvaient tous commencer à prier très fort, car je me jurais de me venger. Et je me doutais que cet endroit serait forcément de mon coté pour m'aider à y parvenir...

Une fois arrivée à l'étage, j'avais poussé une porte au hasard, et étais entrée dans une pièce vide, dépourvue d'ornements. Eugène m'avait suivie.

Nous étions sur le point d'en sortir quand quelqu'un poussa brusquement la porte. Avec une telle délicatesse, j'aurais du me douter qu'il s'agissait du caméléon. Le coeur battant, je restai tétanisée par son apparition. Une question me brulait les lèvres, mes yeux agrandis par l'angoisse détaillaient chaque trait de son visage, à l'affut de la moindre blessure, de la moindre trace de sang. Les paroles de Pascal me soulagèrent bien plus que je n'aurais su le dire.

Je passai rapidement devant lui, me collant presque contre la porte comme si je craignais qu'il me donne un coup, et une fois dans le couloir, sautai dans les bras de mon frère pour le serrer très fort. C'était si bon de le savoir en vie, d'entendre son coeur raisonner contre ma poitrine. Je n'avais pas envie de le lâcher. Pourtant, il le fallait. Diane venait d'entrer dans une autre pièce.

Je me détachai d'Egéon mais glissai ma main dans la sienne avant de l'entrainer à ma suite. Plus question d’être loin de lui. Je lançai un regard méprisant à Hippolyte qui voyait rouge. Elle n'avait qu'à se préoccuper de son oreille, pour commencer.

Il s'agissait d'une bibliothèque. Diane avait pris un livre qui s'effrita dans ses doigts. Je me retins de lui hurler dessus. Tant de trésors qu'elle était en train de détruire avec ses mains d'impie ! Puis, elle s'approcha d'un autre ouvrage qui était ouvert sur une table. Elle sembla le lire avant de s'en éloigner quand mon frère version enfant apparut dans l'embrasure de la porte et nous nargua. J'esquissai un léger sourire, me rappelant avec bonheur de lui, quand la vie ne l'avait pas encore abimé, lorsque j'étais encore le seul trésor qu'il chérissait.

La déesse le suivit aussitôt, imité par les autres, mais j'entrainai mon frère vers le livre ouvert pour le lire à mon tour. Puis, je levai mon regard vers lui, d'un air à la fois émerveillé et surexcité :

"Tu sais ce que ça signifie ? Cet endroit est à nous. Tu imagines ce qu'aurait pu être notre vie si Père était encore là ? Nous aurions pu grandir ici, ensemble. Nous n'aurions pas eu à nous battre pour reprendre nos biens."

Je serrai davantage sa main dans la mienne, rêvant à tout ce que nous aurions pu être. Je m'imaginais danser parmi les dauphins et les méduses, à vingt mille lieux sous les mers, jouer à cache-cache derrière les pyramides de cristal. Puis le soir, être bordée par Père qui nous aurait raconté une histoire... Je laissai échapper un soupir, avant que l'amère réalité ne pose de nouveau un voile gris et terne sur mes espoirs.

"Allons les retrouver. Qui sait ? Peut-être que Pascal est en train de s'attaquer à quelqu'un d'autre..." dis-je d'un air sombre.

Ils étaient dans une salle de musique meublées essentiellement par des instruments. Une orgue colossal prenait tout un pan de mur, alors que des violons, des harpes et des flutes étaient posées sur des sofas à l'allure confortable.

Louise était en "grande" discussion avec mon mini frère. Je m'esclaffai légèrement en entendant ce qu'il voulait qu'elle fasse. Elle entonna donc un air qui résonna en moi beaucoup plus que ce à quoi je m'attendais. La voix de la jeune femme était juste et claire, les paroles extrêmement bien choisies. Je fus parcourue d'un tremblement et fus contrainte de lâcher la main d'Egéon pour serrer mes bras contre moi, comme pour me défendre face à cette mélodie qui me mettait mal à l'aise. Bientôt, je me détendis en sentant mon frère passer ses bras autour de moi et poser son menton sur mon épaule. Je savais que cette musique lui évoquait autant de choses qu'à moi. Louise était-elle un peu sorcière ?

Enfin, elle cessa de chanter. Egéon s'éloigna tandis que le petit répondait à sa question. Je restai figée de stupeur. Avec papa... avec papa ? Mais alors... ça voulait dire que...? Etait-il en vie ?

Je sentis mes jambes se dérober sous moi et me retins au dossier d'un sofa pour ne pas tomber. Louise voulut savoir plus de détails mais mon mini frère se montra intransigeant. Une chanson pour une question. Je les regardai chacun tour à tour, impatiente.

"Si personne se dévoue, je suis prête à chanter l'intégrale de Queen !"

J'étais en train de me remémorer le premier couplet de Bohemian Rhapsody quand Eugène se mit à pousser la chansonnette. Perplexe, je pivotai vers lui. Il fallait lui venir en aide, c'était pas possible ! Non seulement la musique était des plus bizarres, mais en plus, la chanter sans la chorégraphie, ça faisait juste peur ! Je le regardai se couvrir de ridicule, avant de poser les yeux sur mon Mini frère. Jamais il n'allait répondre à sa question avec une chanson pareille. Pourtant, il se révéla fairplay. Enfin, à sa façon. Il disparut sans prévenir, sur une phrase mystérieuse.

"Normal, tu l'as blasé avec une musique aussi pourrie."
fis-je en fronçant le nez.

Suite à la réponse de mon "petit" frère, Eugène sortit de la salle de musique en trombe, très vite imité par les autres. Je leur emboitai le pas. Arrivée dans ce qui me parut être une chambre, je m'immobilisai. La lumière de l'onde dansait à travers les fenêtres. Toute la pièce baignait dans des teintes bleutées apaisantes. Le souffle me manqua quand j'aperçus deux berceaux en forme de grands coquillages nacrés. Ils se dressaient, l'un à coté de l'autre. Pas besoin de demander pour savoir à qui ils appartenaient. Je me mordis les lèvres et m'en approchai presque timidement. Je passai nerveusement une main dans mes cheveux avant de la poser contre le rebord nacré du berceau le plus proche. Dedans, une couverture élimée. Il était surmonté d'un mobile en forme de petits animaux marins de couleurs pastels. Je sentis une boule se former dans ma gorge. Je m'en écartai pour m'approcher du second berceau. La couverture de celui-ci était défaite. Je sentis la poussière se déposer sur mes doigts. Je la soulevai et retins mon souffle en découvrant un médaillon en dessous. Doré, en forme de coquillage, avec mon prénom gravé dessus en lettres élégantes.

"Père nous aimait..." murmurai-je, des larmes brouillant ma vue. "Je le savais déjà mais... c'est merveilleux de contempler tout ce qu'il avait préparé pour nous. On a tellement de chance, Egéon."

Je pris délicatement le médaillon, constatant qu'il brillait comme s'il venait d'être lustré, ou placé ici à mon intention. Je regardai de tous cotés, espérant avec trop de naïveté que Père allait surgir de nulle part pour simplement me sourire. Il n'en avait pas besoin. Je sentais sa présence partout en ce lieu. Même s'il n'était plus, il veillait sur nous.

Mon regard se posa brièvement sur Hippolyte. Arès n'avait pas fait la moitié de ce que Père avait accompli pour nous. Commençait-elle à comprendre à quel point il était important de s'unir à notre cause ? Le contraire m'aurait arrangé, mais si elle n'était pas trop idiote, elle se rendait compte qu'être du coté des dieux ne lui avait rien apporté, hormis une oreille en moins. Les serviteurs des dieux étaient capables du pire pour un seul de leurs regards. Ils maudissaient les sirènes mais se laissaient envouter encore plus facilement par un seul sourire de la déesse de l'amour.

Je grimaçai légèrement et sentis un espèce de mécanisme contre mes doigts. Je penchai la tête vers le médaillon et appuyai dessus. Il s'ouvrit, faisant apparaitre une bulle illuminée de l'intérieur par un palais aquatique. Des sirènes dansaient lentement à l'intérieur de la bulle, tandis qu'une musique aussi douce qu'une berceuse se faisait entendre.

"Je me souviens... je l'entendais chaque nuit avant de m'endormir..."
balbutiai-je.

Je me laissai hypnotiser un moment par le son et l'image qui m'évoquaient tant de souvenirs enfouis, avant de refermer la boite à musique et de passer le médaillon autour de mon cou. Je n'arrivais plus à ordonner mes pensées. Mon coeur battait de plus en plus fort à la perspective que Père soit vraiment en vie. Il m'avait laissée ce médaillon. Lorsque je l'avais pris en main, j'avais eu l'impression qu'il était tiède, comme si quelqu'un l'avait touché un long moment auparavant. Je décidai de garder tout cela pour moi, afin de ne pas alerter Diane et les autres. Si Père était bien présent, il fallait lui laisser le plus de temps possible et surtout, ne pas le trahir.

"On va où, maintenant ?" demandai-je aux autres. "A mon avis, il n'y a plus rien à l'étage. Vous avez pris le temps de fouiller les pièces du rez-de-chaussée ou pas ?"

J'aurais bien proposé de se séparer en deux groupes, mais je craignais trop qu'Egéon propose d'aller dans celui où je ne serais pas, et il était hors de question que je le lâche d'une semelle. Nous devions retrouver Père ensemble. S'il y avait la moindre chance...


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« L'ivresse des profondeurs », est un phénomène naturel, due à un excès d'azote qui, par conséquent, agit sur le système nerveux et provoque des troubles comportementaux. Tomber amoureux ou mourir noyé, c'est la même chose.
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________________________________________ 2015-04-25, 22:15

Le chant des sirènes
Conceal, don't feel, don't let them know


J'avais parfaitement, vu le regard de la peste aquatique, quand j'avais pris le livre. Je m'étais, retenu, de faire un nouveau sarcasme. A savoir, que j'ignorais, qu'elle avait l'ouverture d'esprit, suffisamment, élevé, pour lire et comprendre Platon. C'était, un livre de Platon, que j'avais tenu. De toute façon, Apollon, avait les originaux de ses écrits. Il, l'avait fait, avec de nombreux autres grands auteurs, tel que Molière. Je me souviens, avoir été outrée, à la mort, des premiers grands philosophes grecs. J'avais dit que c'était du vol. Mon, jumeau, m'avait regardé amusé, et m'avait dit, qu'au contraire, c'était de la conservation. Ainsi, les textes passeraient à la postérité, et dans mille ans, encore, voir plus, on se souviendrait encore du nom de Platon.

Je sortis, de mes pensées, j'étais toujours, devant la nouvelle salle, une salle de musique, d'après ce que je voyais. Louise, était là. Elle me signifia, que je n'étais pas seule, non par la parole, mais par les gestes, et, je la remerciais, de même, avec un sourire. Je posais, ma main, sur la perle devenu grise, qui servait, de pendentif, à mon collier. Comme pour me donner du courage. A travers cette action, c'était comme, si Pitch, était là au près de moi. Comme, s'il me soutenait, qu'il me disait que tout allait bien. Alors, je pénétrais dans la pièce, avec Louise.

Mini Egéon, réclama une chanson, et ce fut Louise, après que l'image du demi dieu miniature, lui ai dit qu'il répondrait, à une question qui s'y colla. Alors, elle se mit à chanter. Et même, si j'essayais, au maximum de ne pas le montrer, la chanson, s'insinuait, dans chaque partie de mon être. J'avais, l'impression, d'avoir mon frère au près de moi. J'avais, l'impression, qu'Apollon, était là au près de moi. Qu'il, me disait, de ne pas m'en faire. Je fermais, mes yeux, pour contenir, à nouveau les larmes. Je, ne voulais, pas pleurer, pas devant, les fish twins. Mais, même, s'il n'était pas là, avec moi, et même, si notre lien, psychique était rompu. J'avais l'impression, de sentir sa présence, et ça me réchauffait, le cœur, cela me redonnait courage.

Je revint, doucement, à la réalité, quand la voix, s'éteint. Louise, posa sa question, demandant où était ma sœur, Egéon, miniature, répondit, qu'elle était avec son père. La réponse me fit l'effet d'une douche glacée. Poséïdon était mort quoi que...Dionysos, était revenu à la vie. J'ignorais comment, étaient ses yeux, mais ceux de Poséïdon, de Zeus et d'Hephaïstos n'étaient pas voilés, ou en mode « poisson mort » comme l'avait dit à l'époque cet idiot de Dolos. Si, Poséïdon, était lui aussi, revenu, cela voulait dire que...

Non, je refusais, que cela soit le cas. Pas Zeus, j'étais prête à voir revenir tout le monde, sauf Zeus. Pas, ce tyran, de despote....

Je secouais, la tête, pour ne pas y penser, calme toi, Artémis, ne laisse pas l'angoisse et la panique s’emparer de toi.

Egéon miniature, réclama une nouvelle chanson, c'est Eugène qui s'y colla. J'avouais, que sa chanson, m'enleva un temps mes craintes, me faisant juste hausser un sourcil, dubitatif. Il reposa une question, et le gamin disparu à nouveau, nous conduisant, dans les chambres. Je voyais, parfaitement, leur regard à tous les deux, devant les berceaux. En particulier, celui que la morue jeta, à ma nièce. « Qu'est que tu crois, qu'il suffit, d'une belle maison, de beaux bijoux, et de beaux jouets, pour prétendre, que ta vie aurait été meilleur que la sienne » me retins-je de dire. Arès, ne savait, pas s'y prendre, pour être père. Beaucoup, voyaient, son côté impitoyable. Mais, j'avais, appris, à le connaître, à creuser sous la surface. Et, il ne savait pas comment s'y prendre tout simplement. Il, voulait être un bon père, mais il avait peur de mal faire. Mais, ça, ils ne le comprendraient jamais. Ils, étaient bien trop obtus l'un comme l'autre pour le faire.

Je laissais, ma main, doucement, sur l'épaule de ma nièce, comme pour l'accompagner, lui donner, un peu d'apaisement, faisant fit toujours de notre relation bancale. Elle, était aimée, quoi qu'en disent thon et morue, Arès l'aimait, et je l'aimais aussi. Au même titre que Peggy ou Elliot. Ils, étaient mes nièces et neveux, les seules que j'ai vraiment connus. Et, je les aimaient, de tout mon cœur.

Je tournais, les talons, pour me diriger, vers le rez de chaussé, les autres derrières. Je me décidais, à entrer dans une pièce, il s'agissait, d'un salon, dedans se trouvaient de multiple étagères, ainsi que des sculptures en sable dur. Mais, le détail qui attira vraiment, mon attention : une pomme posée sur une table basse, une vraie pomme, et le détail le plus alarmant était qu'elle été croquée d'un côté. A nouveau, mon cœur se mit à battre à la chamade, tandis qu'un nœud se formait dans mon estomac. Ce n'était pas Aphrodite, Aphrodite était carpophobe. Elle, avait une peur quasi irrationnelle, des fruits. Je crois, que je me souviendrais toujours de sa tête, le jour où elle était passé me voir, alors, que je revenais, du marché, avec des fruits. J'ai cru qu'elle allait partir en hurlant.


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Evénement Divin #8 (27) : Le Chant des Sirènes [Fe] - Page 4 _



________________________________________ 2015-04-26, 10:33







    On venait de subir de très nombreuses épreuves, tant sur le plan moral que sentimental. Hippolyte avait été blessée et ce lâche avait fuis, partant se cacher dans les jupes d'une déesse. C'était ainsi que je voyais la chose. Quand on blessait une demi déesse, on pouvait s'en sortir aussi facilement que ce caméléon. Du moins, quand on passait ses nuits dans le lit d'un autre de ces monstres.

    L'une des salles dans laquelle on s'était rendu, était une chambre. Je l'avais déjà vue auparavant, pourtant je n'avais pas la sensation d'être déjà entré dans ce temple. Je sentais que je n'étais pas le seul à qui ça faisait de l'effet. Mel s'était empressée de toucher le bois du berceau et de prendre un médaillon qui se trouvait là. Je l'avais observée juste avant qu'elle me serre dans ses bras et que je la serre à mon tour. Sentir sa chaleur tout contre moi, la savoir en sécurité ici, ça me remplissait de joie. Je regrettais juste de ne pas avoir pu apporter la même sécurité à Hippolyte.

    J'avais jeté un regard vers elle, avant de me détacher de Mel. Puis, on était entré dans une autre salle et une chose que je n'aurai jamais voulu voir s'était produite. Louise et Eugène s'étaient mis à chanter. Il ne manquait plus qu'on y passe tous pour qu'on ait la totale ! Quand on avait quitté cette pièce, j'avais vue Diane entrer dans ce qui devait être le salon. J'en avais profité pour m'approcher de la jeune femme du nom de Louise. J'avais sortit de ma poche un arlequin que je lui avais tendu.

    Aaron disait toujours qu'il fallait avoir des arlequins sur sois pour toute circonstance. Ca remettait en forme et ça donnait également des forces. Elle en avait bien besoin après ce qu'elle avait fait à Hippolyte, ou plutôt "pour" Hipp.

    "Merci..." avais-je marmonné entre mes dents. Je voulais lui montrer que les personnes qui aidaient mes proches étaient de mon côtés. Elle n'avait rien à craindre, je n'oublierai pas ce qu'elle avait fait pour Hipp.

    Une fois éloigné de Louise, je m'étais approché de Hipp. J'avais émis un faible sourire avant de la prendre dans mes bras. Elle devait souffrir, même si Louise avait fait passée sa douleur.

    "Ca va aller, ne t'en fais pas. On va trouver un moyen de réparer ça."

    Je m'étais un peu reculé pour lui faire un baiser sur le front. Puis, j'avais laissé certains rejoindre Diane, tandis que j'avais posé mon regard sur une pièce qui me semblait assez éloignée de la réalité. Tout ici ressemblait à une maison ordinaire. Dans chaque pièce on avait trouvé quelque chose en rapport avec notre père, quelque chose qui comptait pour lui. Mais je me demandais bien pourquoi un dieu avait besoin de WC. C'était une pièce vraiment très étrange et qui ne correspondait pas au restant du décors.

    Quand j'avais voulu m'approcher de la porte, mon double miniature était apparu. Ca me faisait un coup à chaque fois que je le voyais. Il me rappelait une époque révolue où on était encore une famille unie. Une époque où jamais l'un des nôtres aurait été blessé. Un temps éloigné où mon père aurait été là pour nous protéger. Je n'avais pas sa force, ni même sa présence. Il était puissant, impossant, il se faisait respecter par ses créatures. C'était la seule chose que j'avais conservé de lui. Les créatures des océans me respectaient, mais surement parce qu'ils voyaient Poséidon en moi et non pas pour moi. Ca ne me dérangeait pas, j'étais fier d'être son fils.

    Le petit moi avait laissé échapper un petit sourire, juste avant de faire quelques pas en arrière et de disparaître à travers la porte. C'était ici. Je le sentais. Quoi qu'il y avait derrière cette porte en bois, c'était là où on devait se rendre. J'avais posé ma main sur la poignée en forme de serpent et j'avais ouvert la porte. Une petite musique raisonnait au loin...



    Je m'étais tourné vers les personnes qui étaient encore dans le couloir. Est ce qu'ils entendaient la même chose que moi ? Ca avait en tout cas fait sortir ceux qui étaient dans le salon. Il fallait voir d'où venait ce bruit. Je m'étais avancé dans un petit couloir, suivi par le groupe. Quand on était tous entré, la porte derrière nous s'était fermée.

    Je sais que j'aurai dû me douter qu'il s'agissait d'un piège, mais dans le Royaume de mon père, ce n'était pas moi qui devait avoir peur. Jamais il aurait fait quelque chose contre nous. Mais une fois entré, une fois le couloir longé et une fois arrivé dans une immense salle qui disposait d'un trône, je sentais la peur me gagner. Il y avait quelqu'un d'assis sur ce trône.

    Je n'arrivais pas à ouvrir la bouche pour dire quoi que ce soit. Elle était assise de travers, un portable dans les mains. C'était de là que venait le bruit. Elle avait tournée la tête dans ma direction en émettant un juron. Sans doute qu'elle avait... perdue à son jeu ?

    "Qu'est ce que ça signifie tout ça ?"

    Dites moi qu'on me faisait une blague !!


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“ Vous ne pourrez jamais comprendre.
Tout ce que je fais, je le fais pour Elliot. ”

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________________________________________ 2015-04-26, 11:38


Dans les profondeurs de l'océan...!

Quelques jours plus tôt...

Une plage de sable gris. Une île déserte. Un soleil à son zénith. Un temps terne et triste.

Encore une fois, j'étais perdue.

Je me redressai et m'assis en tailleur dans le sable, observant tout autour de moi d'un oeil sceptique, presque lassé. Comment faisais-je pour me retrouver TOUJOURS dans des situations impossibles ? Je commençai à en avoir assez. Cinq millions d'années de galère. Il fallait que ça change. J'étais la déesse-victime.

Je me relevai et décidai d'arpenter la plage. Je m'enfonçai plus avant dans l'île, mais en fis vite le tour. Ce n'était qu'une étendue de sable plane sans aucune végétation. Heureusement que je n'avais pas besoin de me sustenter.

Une fois revenue à mon point de départ, je tentai de me téléporter ailleurs, sans aucun succès. J'essayais donc, sans trop y croire, d'envoyer un message télépathique à Arès. Je n'y parvins pas. C'était comme lorsque j'étais devenue mortelle dans le monde de Jeremiel. Mes facultés mentales étaient amoindries. Têtue, je voulus joindre Artemis, Hadès, Elliot... nul ne m'entendit.

J'esquissai une mimique irritée et levai la tête vers le ciel, mettant ma main en visière pour observer le soleil brûlant. J'essayais de ne pas laisser la panique m'envahir. Oui, j'avais bel et bien été "transportée" par une entité, oui je me souvenais encore de la chaleur des bras de Pascal juste avant d'apparaître ici. Je me doutais que si l'on m'avait fait venir jusque là, c'était pour une bonne raison. Je n'étais pas une jeune fille effarouchée. Je savais que les sirènes avaient quelque grief contre moi. Malgré tout, j'étais curieuse : comment étaient-elles parvenues à me déplacer ? Et toutes ces voix dans ma tête... comment étaient-elles entrées ? Désormais, je ne les entendais plus. Le calme régnait à nouveau dans mon esprit.

Comme je n'avais rien de mieux à faire, je m'allongeai sur le sable et décidai de bronzer un peu. On m'offrait des vacances improvisées, pourquoi refuser ?

"Merci les filles !"
claironnai-je à l'adresse des sirènes, avant de me prélasser sur la plage.

J'enlevai mon petit gilet bleu marine, le disposai sur le sol et posai ma tête dessus. Puis, je sortis mes lunettes de soleil de mon sac à main et les chaussai. Quelle belle journée pour se prélasser... Je réfléchirai plus tard à comment sortir d'ici. Détendue, je croisai les bras en dessous de ma tête et soupirai.

Je me réveillai en sursauts. Le coeur battant, je me redressai et jetai des regards frénétiques de tous côtés. Le paysage demeurait inchangé. Le soleil était toujours à son zénith, l'océan allait et venait toujours au bord de la plage.

J'ai dormi. J'ai dormi ! songeai-je, affolée.

Bien souvent, je regrettais de ne plus avoir le privilège du sommeil accordé aux mortels. C'était bien la seule chose agréable quand on est humain. Rêver, laisser son corps entre les bras du marchand de sable... Comment cela avait-il pu m'arriver ? Etais-je redevenue mortelle ?

Nerveuse, je me mordis les lèvres. Je ne pouvais plus me téléporter ni m'essayer à la télépathie, mais il me restait un atout. Si cela échouait, alors cela voulait dire que tout était perdu.

Je fermai les yeux et, les lèvres toujours pincées, je m'abîmai dans une concentration presque méditative. Je laissai échapper un soupir de soulagement en sentant le poids du Marteau dans mes mains, les rainures du manche contre mes doigts. Je le dis disparaître aussitôt. J'en avais juste eu besoin pour me persuader d'être toujours la même.

Je me relevai, attrapai mon gilet, l'époussetai et l'enfilai. Puis je m'avançai d'un pas décidé vers l'eau. J'allais plonger et voir ce qu'elle renfermait. Il y avait forcément un moyen de quitter cette île maudite ! En m'approchant, je m'aperçus que les vagues, en mourant sur le sable, formaient une écume étrange qui semblait bouillonner. Je fronçai les sourcils et me penchai vers cet étrange phénomène, de plus en plus intriguée.

A l'instant précis où mon pied allait s'enfoncer dans l'écume, un cri retentit dans mon dos :

"Non ! Ne fais pas ça !"

Surprise, je me retournai et découvris un petit garçon. Il avait environ cinq ans, les joues bien rondes, et portai une sorte de toge ainsi que des sandales.

"Pourquoi je ne dois pas toucher l'eau ?"
lui demandai-je, intriguée.

"Ca te ferait du mal." certifia-t-il en hochant gravement la tête.

Je haussai un sourcil. Qu'est-ce que faisait un enfant ici ? D'où venait-il ? A moins que ce ne soit pas vraiment un enfant...

Lentement, il leva la main vers l'océan, sans cesser de me regarder, et peu à peu, l'étendue d'eau se brouilla comme une myriade de pixels.

"Pourquoi tu veux m'empêcher d'avoir mal ?"
m'enquis-je d'une voix douce en me penchant vers lui.

Il haussa les épaules avant de tortiller sa sandale dans le sable, ses joues rosissant.

"J'aime bien avoir de la visite !" dit-il finalement un peu timidement. "Y a pas beaucoup de gens qui viennent ici. Et quand ils viennent, ils meurent trop vite à cause de..."

Il se tut et désigna d'un air grave le soleil brûlant au-dessus de nos têtes.

"Mais toi, tu es solide ! Tu es comme mon père !" reprit-il avec un grand sourire. "Mon père est fort !"

Je tressaillis. Son père... Cet enfant me semblait familier, mais jamais je n'aurais cru qu'il puisse s'agir de lui.

"Egéon ?"
fis-je, hésitante.

Il écarquilla les yeux de stupeur, m'observant d'un air émerveillé.

"Tu sais comment je m'appelle ? Tu me connais ?"

"Oui, sauf que ce que j'ai vu de toi est plus grand. Plus bête aussi." dis-je en faisant une moue. "Certains garçons ne devraient pas grandir."

Et c'était peu de choses de le dire. Mini Egéon me semblait bien plus sympathique que sa version adulte. Il n'empêche que je m'interrogeais. Que faisait-il ici ? Avait-il rétréci, lui avait-on effacé la mémoire et piégé sur cette plage en ma compagnie ? Hum... c'était peu probable. Il avait l'air d'en savoir bien trop sur ce lieu. Avais-je à faire à l'écho de son passé ?

Il n'avait rien compris à ce que je venais de lui dire, aussi je poursuivis la discussion sur une question primordiale :

"Comment on sort d'ici ?"

"On ne peut pas." répondit-il sur le ton d'une évidence. "Tu n'es pas bien avec moi ?"

Redoutant sans doute ma réponse, il enchaîna aussitôt d'un air avide :

"Tu veux jouer ? On fait un cache-cache ?"

Avant même que je puisse dire quoi que ce soit, il courut sur la plage. Je levai les yeux au ciel mais esquissai un léger sourire avant de le poursuivre. Autant entrer dans son jeu afin qu'il m'en apprenne plus sur cette île. Soudain, je le vis se retourner et disparaître dans l'air. Je me stoppai et les mains sur les hanches, je marmonnai :

"C'est de la triche ça !"

Et voilà. J'étais de nouveau seule. J'avais peut-être laissé passer ma chance de savoir la raison de ma présence ici. Je retournai vers l'océan. Si l'on m'empêchait d'y entrer, c'était peut-être en raison de ce qui s'y trouvait. Il fallait que je perce ce secret coûte que coûte.

"Aphrodite."

La voix me gela des pieds à la tête. Elle était à la fois glaciale, rude et implacable. J'avais l'impression qu'on venait de m'insulter alors qu'on venait de prononcer mon nom. Je me retournai avec anxiété pour découvrir ce dont je me doutais déjà : la silhouette de mon frère se découpait sur la plage, contre l'horizon. Il me tournait le dos, dans son armure d'acier étincelante. Il n'était qu'un hologramme, mais sa simple image suffisait à me perturber.

"Aphrodite." répéta-t-il d'un ton tranchant.

Il pivota lentement sur lui-même avant d'avancer vers moi d'un pas terriblement menaçant. Machinalement, je reculai. J'étais à deux doigts de faire apparaître le Marteau quand il se stoppa, visiblement satisfait de son petit effet. Depuis quand les hologrammes étaient-ils contents d'eux-mêmes ?

"C'est ouvert."
murmura-t-il d'un ton suffisant.

Je plissai des yeux sans comprendre. Quelques secondes plus tard, je me retrouvai face à une construction sous-marine. Une sorte de temple auquel avait été ajouté des annexes étranges : des coupoles de verre, des tourelles... Le pur style de Poséidon. Je me souvenais de son palais aquatique à Olympe, qui ressemblait à une biscotte écrasée à présent grâce à moi. Tout autour, un bouclier préservait le temple de l'eau environnante. J'observai les deux pyramides en cristal que je voyais au loin, à travers les ondes du bouclier.

Super. J'avais troqué une prison pour une autre. Je m'approchai des portes du temple et sans trop savoir que faire, par crainte que des gardes arrivent, je décidai de... toquer. Autant se montrer bien élevée. Rien ne se produisit. Normal.

"C'est ouvert, c'est ouvert..." marmonnai-je. "Non, c'est fermé !"

Je poussai un soupir, hésitai un instant, et attrapai l'un des loquets pour tirer dessus de toutes mes forces. Un craquement se fit entendre et soudain...

"Mais qu'est-ce que tu fais ?"

Je me retournai sur mini Egéon qui m'observait, d'un air à la fois estomaqué et épouvanté. Il était vraiment trop craquant en version miniature. Il me rappelait un peu Elliot. Si seulement il avait eu un autre père que Poséidon, peut-être serait-il devenu comme mon fils ? J'avais une folle envie de l'emmener loin d'ici et de l'élever décemment, de lui apprendre tout ce qu'il ignorait sur les dieux, tout ce qui lui apprendrait à les apprécier. Mais quelque chose me disait que ce que j'avais face à moi n'était pas le véritable Egéon.

"J'essaie d'entrer. Ton père m'a dit que c'était ouvert." expliquai-je en contenant mon agacement. "A moins que tu connaisses un autre moyen de t'introduire ?"

"Bah... y a la porte de derrière."
dit-il, ses grands yeux écarquillés au maximum comme si j'étais stupide.

"Comment ça ?"
fis-je, déconcertée.

"C'est une porte. Et elle est... de l'autre côté." répondit-il en mimant une poignée que l'on abaisse. "Y en a dans toutes les maisons. Mon père dit qu'il faut toujours une sortie de secours."

Abasourdie, je le suivis, contournant la construction impressionnante pour me retrouver, effectivement, devant une petite porte blanche arrondie sur le haut. Je la considérai d'un air médusé, avant de me tourner vers le petit garçon qui me souriait. Je tentai d'ouvrir la porte mais elle était également fermée.

"Bon. Je ne suis pas vraiment amusée."
dis-je en faisant ma grosse voix comme quand Elliot, petit, ne voulait pas faire ses devoirs.

"Si tu veux entrer, il faut une offrande !" chantonna mini Egéon. "C'est comme ça que ça se passe !"

"Je commence à te reconnaître, là..."
murmurai-je d'un ton sombre.

Une offrande... Je ne pouvais rien faire apparaître en ce lieu. Mes capacités étaient réduites. Aussi je fouillai dans mon sac à main. Un tube de rouge à lèvres ? Non, il n'allait pas apprécier. Un miroir de poche ? Mes lunettes de soleil ? Finalement, je tombai sur quelque chose, qui, j'en étais sûre, allait lui plaire.

Je sortis le petit sachet et lui montrai. Il se pencha par-dessus ma main pour en observer le contenu.

"C'est quoi ?"

"Des M&M's." répondis-je avec un sourire."Ce sont des cacahuètes enrobées de chocolat. Je pense qu'ils ont un peu fondu avec le soleil mais..."

Sans attendre, le garçon me prit le paquet des mains et trottina sur quelques mètres avant de se planter devant le bouclier. J'étais restée, la paume ouverte, encore plus stupéfaite qu'avant. Comment pouvait-il TOUCHER quelque chose ?

"Tu es quoi comme sorte d'hologramme ?"
balbutiai-je.

Il ne m'entendit pas, ou ne prit pas la peine de me répondre. Il semblait fasciné par les M&M's qu'il sortait un à un de leur emballage pour les jeter contre le bouclier. Aussitôt, ils se désintégraient au lieu de passer au travers. Visiblement, il n'avait pas compris qu'il fallait les manger.

Enfin, il se tourna vers moi et déclara d'un ton outrancièrement sérieux :

"Ton offrande me convient."

Je me retournai pour découvrir que la porte avait disparu. Un boyau d'obscurité m'attendait. Je ne me fis pas prier pour entrer à l'intérieur. Tant pis pour le danger. Il fallait que je bouge. Je ne supportais pas d'être enfermée. J'en avais assez de me perdre quelque part. Plus vite je trouverai la sortie, mieux ce serait.

Le temple ne ressemblait en rien à ceux que j'avais déjà vus auparavant. C'était comme si Poséidon avait greffé une "maison" tout autour. Ce qui était normalement impossible. J'explorais les différentes pièces, trouvant une similarité de plus en plus grande avec son palais aquatique à Olympe. Des chambres, une salle de musique pleine de harpes, d'orgues, une salle de sport, une bibliothèque... Je descendis le grand escalier et me retrouvai dans le hall imposant, surmonté d'une coupole en verre. Je crus apercevoir un poisson d'une forme curieuse passer au-dessus de moi. Une sirène ?

J'accélérai l'allure. Finalement, j'avais arpenté toute la demeure et je n'avais trouvé rien de particulier, si on omettait que cet endroit était une aberration totale.

Une pièce attira plus particulièrement mon attention.

"Qu'est-ce que ça fait là, ça ?"

Je pensais avoir tout vu dans ma vie, mais une porte sur laquelle était écrit "WC" dans le temple de Poséidon, c'était un peu fort. Depuis quand les dieux avaient-ils besoin de se soulager ? Etait-ce une blague de mauvais goût ? J'ignorais que mon frère avait le sens de l'humour.

D'une démarche déterminée, je m'engageai vers la pièce, observai la poignée en forme de serpent, poussai la porte et entrai.

"Bien sûr..."
murmurai-je.

La salle de trône. J'admets que je ne connaissais pas cette facette "subtile" de Poséidon. Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un rictus désabusé en voyant la large fresque murale PAS DU TOUT grandiloquente, représentant mon frère sur son char, brandissant le Trident. Les créatures sous-marines se cambraient à ses pieds dans le tumulte des vagues en mosaïque. Il y avait toute la flore indispensable : de la baleine à l’hippocampe en passant par une sorte de léviathan ainsi qu'un kraken. La fresque s'étendait sur tout le mur de droite. Sur la gauche, des colonnes soutenaient le plafond qui s'ouvrait en arche de verre. Cette dernière diffusait une lumière bleu dansante au rythme de l'onde qui la parcourait. Je devais me trouver dans la partie véritable du temple de Poséidon. Je m'avançai. Tout au bout de la longue salle, un trône imposant en corail fossilisé se tenait sur une estrade. Derrière, l'immense tête d'une femme dont la chevelure était constituée de serpents était sculptée à même le mur.

J'allai dans cette direction, mais en jetant un coup d'oeil par-dessus mon épaule, je poussai un cri à la fois étonné et courroucé. La porte avait disparu ! Elle avait été remplacé par un pan de murs en pierres. Je fis machine arrière et tapai dessus de toutes mes forces, en vain. Alors, je dégainai le Marteau et donnai un coup contre les pierres qui émirent une vibration profonde. Pendant dix longues secondes, j'attendis que la paroi s'effondre, mais rien. Une arme divine ne pouvait venir à bout de ce mur. Eh bien, c'était un sacré mur !

Décontenancée, quelque peu essoufflée, je fis tourner le Marteau dans ma main avant qu'il ne s'évapore dans l'air.

"D'accord... Je suis bel et bien piégée, cette fois."
murmurai-je observant la salle avec une anxiété contenue.

Je repoussai quelques mèches de cheveux et me dirigeai vivement vers le trône. De près, il était encore plus imposant. Je passai la main pour caresser l'accoudoir. Je fus surprise de constater qu'il était doux sous mes doigts, alors que j'aurais pensé le trouver rugueux. Je m'en écartai légèrement en voyant un dôme couvert de poussière, posé sur un piédestal juste à côté du siège. Il avait la taille d'une cloche à fromage, mais était plus étiré vers le haut. Je passai la main dessus pour en chasser la poussière. Une sorte de fumée parcourut le verre et me dévoila... rien du tout. Le dôme était vide.

Dépitée, je me tournai vers la salle, croisant les bras d'un air courroucé.

"Et maintenant ?"
demandai-je à la coupole en verre au-dessus de ma tête.


****

Maintenant.

C'est vraiment difficile de s'occuper quand on est enfermée dans une salle du trone. En plus, je ne pouvais rien faire apparaitre. Je n'avais que le contenu de mon sac à main pour me distraire. Après avoir dessiné des couettes et une moustache sur la fresque de mon frère avec mon rouge à lèvres, puis gribouillé une vache à l'air très étonné dans un coin de la mosaïque, j'étais un peu à court d'idées. J'avais démoli une des colonnes avec mon Marteau pour m'amuser à créer un village miniature avec les débris. Ensuite, j'avais écouté de la musique sur mon téléphone. Je m'étais rendue compte que la batterie ne se déchargeait pas, preuve que ce lieu était alimenté en énergie. J'ignorais comment. Par contre, impossible de capter la Wifi ou d'émettre un appel. Il ne fallait pas trop rêver non plus.

Après toutes ces activités, j'avais entrepris de changer de coiffure. J'avais d'abord fait une longue natte de coté, et finalement opté pour une petite natte qui se perdait dans mes cheveux lâchés.

Pour finir, comme il n'y avait toujours pas d'issue ni d'indice pour m'en sortir, je m'étais assise en travers du trône de corail, les jambes croisées légèrement levées, et j'avais commencé une partie de Crash Bandicoot sur mon téléphone. J'étais arrivée au niveau trois, mon préféré avec le tigre sur la muraille de Chine, quand des bruits de pas me sortirent de mon jeu. Déconcentrée, je ne parvins pas à faire sauter le tigre à temps et il tomba dans la crevasse, dans un bruit pitoyable de "Game Over".

Je poussai un juron et, l'air indifférent, je levai les yeux vers les nouveaux venus.

"Wouah... tu as sonné la cavalerie ?"
dis-je sans grand entrain.

Je n'avais pas pris la peine de répondre à la question de l'hologramme. Je rangeai tranquillement mon téléphone dans mon sac à main et me redressai sur le trone. L'hologramme du petit Egéon avait changé de forme pour prendre celle de sept personnes différentes. Avait-il perçu à quel point je me sentais seule ?

"Par contre, il y en a certains que j'aurais aimé ne pas voir."
dis-je en plissant les yeux vers Egéon. "Je préfère te voir quand tu es petit. Tu es nettement plus sympa. Ou alors, essaie plutôt de me montrer Elliot."

Même si ce n'était qu'une copie de mon fils, je tenais à le voir. C'était peut-être tout ce qu'il me restait. Des souvenirs à revisiter dans les profondeurs de l'océan.

Je souris à ma soeur.

"Ca me fait plaisir de te voir, même si tu n'es pas vraiment là. Ca me fait du bien."

Mon regard s'attarda sur Hippolyte. Je fronçai les sourcils avant de pencher la tête sur le coté, et de dire enfin :

"Il te manque une oreille, tu es au courant ?"

J'esquissai une moue sceptique. Plutôt étrange, ce sens du détail, pour un hologramme. Cependant, plus rien ne pouvait m'étonner depuis que j'avais vu Mini Egéon se saisir de mon paquet de M&M's pour les lancer un à un contre le bouclier d'eau. J'avais affaire à une nouvelle sorte d'hologrammes. Ceux-là pouvait toucher et être touchés. Poséidon connaissait des secrets un peu trop intéressants. De plus, un des hologrammes avait une apparence que je ne connaissais pas. Qui était cet homme brun avec un bandage sur le ventre ? Pourquoi l'hologramme se manifestait-il avec la silhouette d'un inconnu ?

Je sautai du trône et marchai vers eux, mes bottes claquant contre le sol en pierres. Une fois à seulement un mètre de tout ce beau monde, je m'immobilisai, les mains sur les hanches.

"Ce n'est pas drôle d'être observée comme ça !"
fis-je avec un soupir. "D'habitude, tu es plus bavard ! Il faut que te fasse parler ? C'est le nouveau jeu ? Vu que tu peux prendre la forme de n'importe qui, tu..."

Je me tus en voyant Pascal, légèrement en retrait.

"Oh, tiens, Pascal ! C'est vrai que tu ne l'avais pas encore fait apparaître, lui !"
m'écriai-je à l'adresse de la coupole en verre. "Il était temps ! Je sais exactement comment te faire parler avec lui. Tu veux qu'on joue ? Tu sais qu'il ne s'est toujours rien passé entre lui et moi ? On pourrait avoir un aperçu là tout de suite ? Hum ? En plus, on a un public, si c'est pas merveilleux !"

Sans attendre, je fendis le groupe pour me diriger droit sur lui et là, je commençai à déboutonner son pantalon. Puis je décochai un regard amusé à Artemis qui ouvrait des yeux ronds comme des billes.

"Tiens, Diane ! Tu vas pouvoir apprendre quelques trucs !"
dis-je d'un air mutin.

J'avais épuisé mon stock d'idées en matière d'occupations. Un hologramme que l'on peut toucher, c'est plutôt pratique, tout compte fait... Peut-être qu'en le blasphémant, le temple allait se révolter et qu'il allait ENFIN se passer quelque chose ? Même si tout ceci conduisait à ma mort, il fallait que j'essaye. Tout plutot que tourner éternellement en rond dans cette fichue salle du trône. Le faux Pascal remuait comme s'il n'en avait pas envie. Depuis quand un hologramme avait des principes ?

Quelque chose était... différent. Les odeurs, leurs respirations, leurs mouvements. Je m'en rendais compte peu à peu. Tout était bien trop réel. Je me figeai subitement et déglutis avec peine. Mon regard rencontra celui de Pascal tandis que j'éloignai lentement mes mains de son pantalon.

"D'accord... vous êtes vraiment là, en fait."
dis-je en me reculant d'un bond.

Ce n'était pas du tout embarrassant. Je passai une main dans mes cheveux avant de leur sourire, plutôt mal à l'aise. Devais-je les remercier ? Je me demandais surtout comment ils avaient fait pour venir jusqu'ici. J'allais leur poser la question, mais quelque chose de plus important me traversa l'esprit, quand j'aperçus le mur derrière eux :

"Rassurez-moi : vous avez quelqu'un qui monte la garde dans le hall ? Parce que... il n'y a plus de porte. Cet endroit est un piège."

Je leur indiquai la paroi et à leur regard, je compris qu'ils avaient tous foncé tête baissée. Merveilleux. On allait passer l'éternité tous ensemble.

La brune qui suivait Egéon comme son ombre se dirigea jusqu'au trône en corail et posa sa main dessus avec un profond respect. Je la reconnaissais. C'était celle qui m'avait emmenée jusqu'ici. S'agissait-il d'une sirène ? Le médaillon qui pendait à son cou indiquait qu'elle s'appelait Melody. Je frémis en me souvenant que mon frère avait toujours aimé ce prénom. Il me l'avait dit lorsqu'il parlait en "plaisantant" du nom de nos futurs enfants... avant que je ne comprenne qu'il était très sérieux concernant notre descendance commune. Il avait donc donné des noms à ses créatures. Il considérait vraiment les sirènes comme ses propres filles.

Toutes mes pensées s'évaporèrent quand j'entendis des sifflements à mes pieds. Je baissai les yeux et découvris que des serpents venaient d'apparaitre et ondulaient tout autour de nous. Ils étaient très nombreux. On risquait de leur marcher dessus et de les énerver...

"Ne bougez surtout pas."
déclarai-je à peine plus haut qu'un murmure. "S'ils se sentent agressés, ils vont attaquer."

Autant essayer la manière douce, pour commencer. J'oscillai entre la joie et l'exaspération, car depuis qu'ils étaient arrivés, quelque chose s'était passé dans cette salle, mais en même temps, ce n'était pas forcément très positif.


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Arpenter à jamais le royaume des cauchemars n'est pas sans une certaine ténébreuse splendeur.
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Hippolyte Sherman
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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Arrête de t'en faire. Je suis là maintenant, ok ?

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Tu m'as vraiment manqué Peg !


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| Cadavres : 812



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________________________________________ 2015-04-26, 22:47




Le Chant des Sirènes

Louise, Diane, Pascal, Eugène, Egéon, Melody & Hippolyte


Oui. Si elle avait pu le faire oui, Hippolyte l’aurait décapité sans aucun remord. Au moins, cette bataille aurait pris fin entre les deux. Mais malheureusement elle était vouée à continuer encore puisqu’ils n’avaient pas le droit d’agresser quiconque sous peine de représailles. Hippolyte se contenta de lui lancer un regard froid, rempli de haine tout en écoutant de son oreille apte le discours de sa tante. Arrivait-il à imaginer toute la haine qu’elle ressentait pour lui ? Arrivait-il à comprendre qu’elle voulait le voir mort et qu’elle ferait tout pour que ce moment se produise le plus vite possible ? Il essayait de se justifier. Comme si cela pouvait changer quelque chose. Est-ce qu’il comprenait la gravité de ses actes ? Il venait de la défigurer, de la traumatiser. Et pour ça il paierait, qu’importe ses raisons. La fille d’Arès se tourna vers Diane en essayant d’imiter un sourire. Lorsqu’elle vint prêt d’elle, Hippolyte ferma les yeux pour ressentir le contact de sa tante sur son oreille. Sans doute avait-elle essayé d’enlever la douleur restante. Elle avait réussi en partie. Mais il y aurait toujours une douleur, une douleur physique mélangé à la douleur psychologique qu’elle ressentait actuellement. Mais l’étreinte entre Diane et Hippolyte lui fit un grand bien. Même si leur relation avait pris un coup à Londres, Hippo ne pouvait pas le nier : Diane était sa tante préférée, elle était une personne très importante à ses yeux. Lorsque Diane se recula légèrement, Hippolyte ré-ouvrit les yeux. « Je sais que tu ne peux rien faire de plus. Ne t’en veux pas pour ça, tu n’y es pour rien. » La demi-déesse savait parfaitement ce que pouvaient faire les divinités et ce qu’elles ne pouvaient pas faire. Diane ne pouvait pas faire repousser l’oreille d’Hippolyte. Tant pis, elle continuerait comme ça. De toute façon avait-elle vraiment le choix ? Elle ne pouvait pas faire demi-tour, alors autant continuer. Hippolyte suivit silencieusement Diane vers l’étage. La première pièce qu’ils visitèrent fut une bibliothèque. Une très grande bibliothèque. C’était impressionnant ! Et quelque chose semblait avoir attiré l’attention de sa tante. Cependant le mini-Egéon fit une nouvelle apparition furtive, expliquant que le savoir n’était pas là. Ok. La jeune femme suivit le petit groupe qui avait décidé d’aller dans la salle indiqué par le mini pouce. Louise prit les devants. Ce n’était peut-être pas une si bonne idée. Qui sait, peut-être que tout ceci n’était qu’un piège ? La deuxième salle était une salle de musique, rempli d’instrument. Il y en avait pour tous les goûts. Hippolyte se souvint alors de sa chanson lors du bal de Noël. Elle ne jouait d’aucun instrument mais elle savait chanter. Cependant, le fait d’avoir une oreille en moins était problématique. Ne pas pouvoir s’entendre altérait la justesse des notes. Heureusement lorsque le mini Egéon demanda à ce que quelqu’un chante, Louise se désigna, en négociant une réponse à une question. Le deal ? Une chanson = une question = une réponse. Au moins ceci leur permettrait d’avoir des indications sur ce qu’ils cherchaient et tout ça finirait plus vite. Après la chanson de Louise ainsi que sa question, la réponse fut l’effet d’une bombe. Aphrodite était avec Poséidon ? Il était vivant ? Egéon avait encore menti ? Hippolyte posa son regard sur lui. Son regard était interrogateur, mais quelque peu froid aussi. S’il lui avait encore menti, Hippolyte ne lui pardonnerait jamais. Elle lui avait déjà pardonné trop de choses. C’est d’ailleurs à ce moment-là que les fish twins rejoignirent le groupe. Où étaient-ils allés ? Qu’importe. Eugène chanta à son tour et le mini Egéon lui guida vers une nouvelle pièce. A ce rythme-là, ils allaient en avoir pour la journée ! Cette fois-ci il s’agissait d’une chambre. Cette pièce semblait ravir Melody qui s’empressa de la visiter plus en détail. Hippolyte resta en retrait, observant Melody et Egéon se réjouirent devant deux berceaux. Sans doute leur berceau d’enfant. Hippo croisa les bras, réalisant qu’elle n’avait pas eu le droit à tout ça de la part d’Arès. Cela l’attristait horriblement mais elle préférait garder la tête haute et ne rien montrer. De toute façon, son visage était déjà marqué par le choc qu’elle venait d’avoir à cause du caméléon. Une nouvelle fois la présence de Diane et son geste de réconfort permit à Hippolyte de se ressaisir, d’essayer d’être forte. Elle observa les autres se diriger au rez-de-chaussée. Et lorsqu’elle voulut faire de même elle aperçut Egéon à sa hauteur. Pas le petit, mais bel et bien l’adulte, celui pour qui son cœur semblait battre malgré tout. Hippolyte se laissa prendre dans les bras. Elle se blottit un peu plus contre Egéon. Elle aimait l’effet que cela lui faisait. Elle savait qu’elle avait besoin de lui et il l’avait compris aussi. Au contact des lèvres d’Egéon sur son front, Hippolyte ferma les yeux. Et lorsqu’elle est ré-ouvrit ce dernier était parti sans qu’elle ne puisse répondre. Peut-être avait-il trouvé quelque chose ? La jeune femme décida de suivre le reste du groupe. Ils étaient entrés dans une sorte de salon. Et sur la table était posée une pomme. « On est pas tout seuls ici ! » Il y avait forcément quelqu’un d’autre puisque la pomme était croquée sur un côté. Qui pouvait-être dans ce temple ? L’idée que ce soit Aphrodite, totalement libre, lui traversa l’esprit. Après tout, peut-être qu’elle n’était pas si prisonnière que ça ! Ou alors il s’agissait peut-être de Poséidon ? Hippolyte n’en savait rien et elle s’en fichait. « On v… » Hippolyte s’arrêta brusquement quand elle aperçut que tout le monde semblait entendre quelque chose de suspect. Pourquoi Hippolyte n’entendait rien ? Peut-être que ce n’était pas assez audible pour elle. On remercie le lézard ! Hippolyte suivit le groupe qui eux, suivaient Egéon. Il était entré dans une nouvelle pièce. Mais cette nouvelle pièce était plutôt un long couloir. Où est-ce qu’ils allaient ? Ca ne sentait pas bon du tout. Puis le couloir mena enfin à quelque chose, une immense salle où se trouvait au fond un trône. Hippolyte fut bouche bée lorsqu’elle vu qui se tenait sur le trône d’une façon tout sauf glamour : Aphrodite. Très prisonnière dis donc. Hippo leva les yeux au ciel. Mais elle perdit son calme lorsqu’Aryana fit la désagréable remarque qu’il lui manquait une oreille. La demi-déesse plissa les yeux, lançant un regard rempli d’éclair à sa tante. « Non sans blague, j’avais pas remarqué !! » Comme si elle n’avait pas mal en ce moment ! Aryana aurait pu se passer de cette remarque. Elle était d’ailleurs prête à rajouter que c’était la faute de son joujou du moment. Mais la déesse de l’amour ne tenait pas en place. Elle semblait folle. Elle parlait de forme. Elle parlait petit chinois. Mais lorsqu’elle commença à déshabiller Pascal pour lui faire des choses peu catholique, Hippolyte comprit qu’en plus d’être une garce, Aryana était complètement folle. « Non mais faut que tu te fasse interner toi ! » Oui Hippolyte n’y allait pas dans la demi-mesure. Elle n’aimait pas la déesse de l’amour et elle n’hésitait pas à le montrer. « Bah oui on est vraiment là. Ça se voit non ? » Quelle idiote. Hippolyte leva les yeux en l’air. Elle se tourna vers là d’où il venait pour constater ce qu’elle venait de dire. En effet, ils étaient coincés. Alors ça non. C’était juste l’enfer ! Être bloqué avec Pascal et Aryana. Tout cela allait finir en bain de sang. D’un côté, le caméléon ne pourrait plus s’échapper. Hippolyte se tourna vers lui. Elle lui lança un regard rempli de haine et de colère. « Au moins, si on est coincés, je vais pouvoir en finir plus vite avec toi. » Mais une fois de plus il avait de la chance. Il était cocu, c’était sûr. Enfin de toute façon, avec Aryana comme petite amie, c’était pas difficile d’être cocu. Hippolyte regarda le sol. Il y avait plein de serpents et Aryana disait qu’il fallait rester calme. « Bah oui bien sûr, invitons les à faire un Scrabble ! Désolée mais j’ai pas envie de finir en pâté pour serpents ! » Cette situation énervait la jeune femme. Elle en avait marre. Ils n’avaient pas plus de 10 minutes de répit ! Et surtout, on lui empêchait de se venger. Hippolyte sentait son sang bouiller de l’intérieur. Elle savait qu’elle risquait de perdre le contrôle. Tant pis pour le conseil d’Aphrodite, elle s’en passerait bien. Elle était la fille d’Arès, dieu de la guerre. Elle avait quelques côtés venant de lui. Elle était colérique. Et sa colère venait d’exploser. Hippolyte avait pris sa lance et avait commencé à la planter dans un, puis deux, puis trois serpents. « On peut pas être tranquille plus de 10 minutes dans ces fichus lieux divins ! » Elle envoya balader un serpent qui avait essayé de sauter sur elle. « On ne peut pas agresser quelqu’un dans ce lieu soit disant sacré mais par contre, on peut nous attaquer ! Bah voyons ! Y a pas écrit pigeon sur nos fronts ! Sur celui de Pascal il y a juste écrit Gros conna*d et sur celui de Aryana, garce. » Elle était énervée. Et tout en parlant seule, la demi-déesse continuait à esquiver les serpents qui commençaient à s’attaquer à tout le groupe. Mais Hippolyte s’en fichait. Elle était dans un pétage de câble ! Elle ne se contrôlait plus. Tout ce qu’elle avait envie c’était tuer, faire passer sa colère, sa haine, sa douleur, sa peine et aussi le choc qu’elle avait eu. « Mais puta*n !! Crevez sales bestioleeees ! » Hippolyte planta sa lance dans un nouveau serpent avant de lâcher un cri de douleur. « AAAAH ! » Elle venait de se faire mordre la cheville par un serpent. Ne s’y attendant pas du tout, elle tomba au sol sur les fesses. La morsure lui faisait un mal de chien. Elle arrivait à en oublier la douleur de son oreille. Hippolyte serra sa cheville, essayant d’arrêter le venin qui coulait dans ses veines. Mais c’était trop tard, elle sentait qu’il se propageait petit à petit dans tout son corps. Elle était dans la merde. Vraiment. Pourtant il ne fallait pas abandonner. Il fallait continuer à se battre, à éliminer tous ses serpents. Cependant pour le moment elle prenait un répit. Cette morsure l’avait vraiment secoué. Pourtant elle était une demi-déesse, elle devait ressentir un peu moins la douleur qu’un humain. A moins que ses serpents aient un venin spécial, ou très empoissonné !


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Hippolyte : 85% + une oreille en moins Evénement Divin #8 (27) : Le Chant des Sirènes [Fe] - Page 4 4114364782

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La vie humaine est semblable à un chemin dont l'issue est fatale. On nous en avertit dès le premier pas, mais la loi de la nature nous dicte d'avancer toujours.© belzébuth
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