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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 [Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie

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Aaron McAdams
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« J'avais bien dit qu'il
faisait froid... ! »


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| Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Aaron ☣ un demi dieu. ϟ

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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 4 _



________________________________________ Ven 28 Oct - 17:55



« J'ai besoin de toi...

... pour protéger ceux que j'aime. »




    « Tu es le fils de Dyonisos, n'est ce pas ? » me demanda le demi dieu. Avec Anna et Jack on le suivait afin de rejoindre Orphée et son groupe.

    Je n'avais aucune idée de qui il était, ni de qui était son père ou sa mère, et lui semblait savoir qui était mon père. Si on pouvait appeler ça un père. Car même si il m'avait donné une carte de crédit récemment, que je lui avais rendu ce matin même et qu'il avait tenté de prendre des nouvelles, on ne peut pas dire qu'il avait été présent pour moi les autres années de ma vie. Il avait même décroché la palme du père absent.

    « Il va bien ? »

    La question sonnait totalement bizarre dans la bouche d'un demi dieu. Est ce qu'il me demandait réellement si mon père, un dieu, allait bien ? C'était à croire qu'il prenait des nouvelles d'une vieille connaissance, ou un ami avec lequel il allait en cours. D'un, mon père n'avait jamais été à l'école - du moins je crois - et de deux, le demi dieu semblait avoir la trentaine, du coup ils n'étaient surement pas allés en cours ensemble.

    « Ca fait longtemps que je ne l'ai pas vue. »

    « Quoi ? »

    Le mot m'avait échappé. Je ne comprenais pas ce qu'il essayait de me dire. Il avait déjà croisé mon père ? Ce n'était pas surprenant. Mais pourquoi il parlait de lui en ces termes et comme si il avait la moindre importance pour lui ?

    « Il venait souvent à l'époque. Il prenait soin de nous. C'est quelqu'un de bien. »

    Trop, c'était trop. Je l'avais fusillé du regard avant d'avoir un rictus désabusé. C'était n'importe quoi ce qu'il disait. Mon père n'était pas capable de prendre soin de qui que ce soit et il ne fréquentait pas les demi dieux.

    « Arrête de dire n'importe quoi. Mon père n'est pas de ce genre ! »

    Je sentais à son regard qu'il ne comprenait pas ce que je voulais dire par là. A croire que selon lui c'était impossible que quelqu'un considère François comme un mauvais père, ou une personne qui s'en moquait de la vie et de la survie des autres.

    « Attends ! » dit-il en me rattrapant. « Je ne sais pas ce qu'il y a entre ton père et toi, mais... »

    « Justement, il n'y a rien ! »

    Ca au moins c'était clair.

    « D'accord... Si tu le dis. Mais n'empêche que je le connais et qu'il venait ici. »

    J'avais secoué la tête et repris la route avec le restant du groupe. Ce demi dieu avait juste perdu la tête ou il avait des hallucinations. Mon père n'aurait jamais fait une chose pareil. Il n'aurait jamais pris soin des autres et encore moins de demi dieux. Il en avait été incapable avec son propre fils, alors les autres... !

    « C'est du n'importe quoi... » murmurai-je à l'intention du demi dieu sans pour autant m'arrêter de marcher. « Ca fait deux ans que je le connais et il n'a jamais tenté de prendre soin de moi avant aujourd'hui... Et surement juste pour se donner bonne conscience. »

    Je ne savais pas si je pensais réellement cela de lui. Je ne voulais pas le considérer comme un moi que rien, car personne méritait cela. Mais je disais la vérité. Mon père ne s'était jamais soucié de savoir si je manquais de quelque chose ou si j'avais besoin de lui à divers moments de ma vie.

    « T'as beau dire ce que tu veux, je ne te crois pas. »

    « Je comprends mieux... » murmura t'il.

    Ok, j'avais peut être regardé dans sa direction pour comprendre à mon tour de quoi il parlait. C'était comme si quelque chose lui avait traversé l'esprit. Je n'osais pas demander, de peur de savoir de quoi il était question. Mais c'était plus fort que moi...

    « Mieux quoi ? » l'interrogeai-je.

    « Pourquoi il n'est pas revenu. Ca remonte à deux ans, c'est ça ? »

    « Ca quoi ? »

    « Que tu le connais... »

    « Et ça change quoi ? »

    Je ne comprenais pas où il voulait en venir et ce qu'il voulait dire par là. Qu'est ce que ça changeait depuis quand je connaissais mon père ? Lui il avait été là à ma conception, n'est ce pas ? Alors ça importait quoi de savoir quand moi je l'avais croisé pour la première fois ?

    « Il est venu pour la dernière fois y'a deux ans de ça... » débuta t'il. Ok... Il avait peut être toute mon attention, même si ça ne changerait rien ce qu'il allait dire... « ... il était en colère. Je ne l'avais jamais vue comme ça et Orphée non plus... ils se sont disputés et il est partit. »

    Je ne comprend rien à rien. Qu'est ce que ça importait si il s'était disputé avec cet Orphée et qu'il était partit suite à cela ? Ca changeait quoi qu'ils ne se soient plus revu depuis ? J'avais quel rôle à jouer dans tout ça ? Mon père m'avait vue, il avait appris pour moi et il s'était disputé avec Orphée, et alors ? Et pourquoi ce fichu demi dieu me regardait comme si il avait pitié de moi ?

    « Orphée a tenté de le retenir, mais il était dans une rage noir. Je ne sais pas ce qu'ils se sont dit et Orphée ne l'a pas forcée à nous le dire. A moins qu'il savait... »

    De toute façon ils n'auraient pas pu le forcer à dire quoi que ce soit. C'est un dieu. Il pouvait apparaître et disparaître quand il le souhaitait. Si ils avaient tentés de le retenir pour le faire parler, il aurait simplement disparu.

    « On en a souvent parler avec Orphée. Il pense qu'elle lui a cachée quelque chose et que c'est pour ça qu'ils se sont disputés et qu'il est partit. »

    Il lui a cacher quoi et à qui ? Je croyais que c'était Orphée et mon père qui s'étaient disputés. Mais il y avait une autre personne ? Qu'est ce qu'il essayait de me dire ?

    « Je ne comprend rien. Tais toi, c'est mieux. »

    Je n'avais jamais parlé comme ça à qui que ce soit. Mais il parlait pour rien dire et il m'embrouillait l'esprit plus qu'autre chose. Mon père se serait pointé ici, il y avait deux ans de cela. Il se serait disputé avec quelqu'un qui lui aurait caché quelque chose par le passé. Puis, cet Orphée et ce demi dieu auraient tentés de savoir, mais ils n'ont pas réussi. Ni à savoir, ni à le retenir. Et depuis, ils ne l'ont plus jamais revu. Je ne voulais pas tenter de comprendre. Je ne voulais pas comprendre. Je ne voulais pas savoir. Ca m'importait peu ! Et puis de toute façon on était arrivé. Ou du moins on s'était arrêté devant un vieux cimetière.

    « C'est ici. » commenta le demi dieu avant de se tourner vers moi. « Je suis désolé de t'avoir dit tout ça. »

    Qu'est ce que je m'en moquais de ce qu'il était ou pas. Il s'était tourné pour ouvrir un passage dans une crypte. On était entré à sa suite et on avait descendu un escalier faiblement éclairé. Tout avait été aménage. Il devait y avoir des gens en bas. Ca aurait été judicieux d'appeler Athéna à ce moment là, mais ce n'était pas très prudent. On avait donné notre parole. J'avais descendu les marches et une fois en bas, on s'était retrouvé dans une grande salle froide. Il y avait de l'éclairage et plusieurs tunels. Aucune idée de celui qu'il fallait emprunter. Puis au bout de quelque instants, une jeune femme quitta l'un des tunels et s'avança vers nous, accompagnée de ce qui devait être un demi dieu, vue que ce dernier avait des traces bleues sur ses bras nus. Il semblait bien plus âgé qu'elle. Peut être même la cinquantaine.

    « J'ai pensé qu'il était temps... On a besoin d'aide. » dit le demi dieu qui nous avait accompagné jusqu'ici.

    « Tu as bien fait Alex. Il ne t'en voudra pas. » lui assura t'elle avant de jeter un regard en direction de Anna, puis de Jack et de reporter toute son attention sur Alex.

    Elle ne devait pas être une demi déesse, car elle n'avait pas de traces sur le corps. Ou alors le mal ne l'avait pas encore atteint.

    « Suivez moi. Et ne touchez pas les murs. » ajouta t'elle avant d'entrer dans le tunnel.

    Je me demandais si on faisait bien de les suivre. J'avais demandé à Anna de se montrer prudente et voilà que je la conduisais peut être droit dans un piège. Je ne pouvais pas. Je ne devais pas. C'était trop dangereux pour elle. C'était sans doute pour cette raison qu'Athéna était apparue juste à côté de nous avec le restant du groupe. Je n'avais pas pu faire autrement. D'ordinaire on les aurait suivi, mais la vie de trop de gens étaient en jeu. Si on entrait là, ça serait avec un dieu ou pas du tout.




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« Qui a dit qu'il faisait chaud à Arendelle ?! »
« Dit... on peut rentrer ?! »

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Sandy Ness
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- Dis Dégoût, tu savais qu'on pouvait rencontrer pleins de gentils messieurs naturistes sur Internet ? -


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| Dans le monde des contes, je suis : : Tristesse, la plus triste des émotions qui vous donnera envie de vous rouler en boule dans un coin de la pièce en vous balançant d'avant en arrière

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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 4 _



________________________________________ Ven 28 Oct - 21:57



Je suis trop jeune pour mouriiiiiir !

Ils mourraient tous. Pourtant, je n'avais pas l'impression que c'était le jour des morts. Ça ressemblait à la fin du monde, mais sans les tsunamis ou les aliens. Finalement, le scénario le moins original l'avait emporté. La contagion avait commencé depuis combien de temps ? Ça se transmettait comment ? On allait tous mourir ? Même moi qui n'était pas vraiment un être humain ? J'avais touché à la bouche du jeune homme tout à l'heure, quand je l'avais étouffé. Et depuis, je ne m'étais pas lavées les mains alors que je m'étais souvent essuyé le visage pour me débarbouiller. J'étais probablement la prochaine. J'allais me mettre à cracher du sang, moi aussi. Ça allait faire mal, j'allais tousser, me racler les poumons, avoir l'impression qu'on me tord les organes... à moins que je demande à quelqu'un d'abréger mes souffrances, comme je l'avais fais. Il fallait quelqu'un de courageux, quelqu'un ayant bon cœur. Quelqu'un prêt à m'offrir une mort propre. Je ne voulais pas finir ma vie en vomissant du sang. C'était trop dégoûtant, et puis je voulais que les autres émotions réceptionnent un cadavre en bon état. Peut être qu'ils pleureraient ma mort. Je l'espérais, en tout cas. L'annonce d'un virus mortel, décimant même les petites émotions tristes feraient sûrement les gros titres des journaux. Peur achèterait sûrement un bunker souterrain pour pouvoir abriter tout le monde, ce qui leur permettrait de pouvoir vivre encore longtemps, à se nourrir uniquement de boîtes de conserves pendant que l'être humain sombrerait, dans un dernier gargouille ensanglanté. Au moins, je ne serais plus de ce monde pour voir ça !

- On... on devrait dire quelques mots. Il pensait qu'on le considérait comme un chien, alors qu'enfaîte on ne pouvait même pas le considérer tout court parce qu'on ne le connaissait pas. Maintenant, il est mort en ayant à l'esprit qu'il n'avait pas plus de valeur qu'un bichon maltais ou un berger allemand. Vous auriez dû le rassurer avant qu'il ne rende son dernier souffle ! Si il nous entend dans l'au-delà... alors c'est le bon moment pour lui dire ce qu'on a sur le cœur. Que son esprit fantomatique puisse partir en paix et en toute sérénité.

Je m'étais mise à genoux, juste à côté du corps dont le menton était trempé de sang. Il ressemblait à un vampire. Mais un vampire aussi beau que Edward. Et sans les dents pointues. Je posais une main sur sa poitrine inerte, en laissant mes yeux se remplir de larmes au contact du cadavre étalé par terre. Est-ce qu'il allait manquer à quelqu'un ? Est-ce qu'il avait de la famille ? Tant de questions sans réponses...

- Je suis désolée que tu sois mort. Désolée que tes dernières interactions aient été avec une femme sans grande sensibilité et...et que tu ais eu une mort si horrible. Ce n'est même pas beau, même pas serein. C'est juste très dégoûtant, tout saignant et ce visage ensanglanté rappelle la mort... de... de....

Les mots se coincèrent dans ma gorge serrée, alors que j'agitais une main devant mes yeux pour tenter de ne pas pleurer au souvenir encore trop douloureux qu'avait été la découverte de la nouvelle saison de The Walking Dead. J'avais essayé de regarder pour tenter de me rapprocher de Robyn, lui montrer qu'on avait des choses en commun... mais après avoir visionné courageusement tout l'épisode, j'avais dû aller pleurer dans les bras de Dégoût jusqu'à ce que je m'endorme d'épuisement. Ces trop longues minutes hantaient encore et toujours mes nuits... Non, je ne devais pas y penser !

- Pardon, c'est encore difficile... d'en parler. Si quelqu'un veut ajouter quelque chose...

Je me relevais en tamponnant mes yeux avec un mouchoir, le visage déformé en une grimace alors que j'essayais vaillamment de retenir mes larmes qui coulaient silencieusement. C'était trop dur. Trop...

J'étais encore entrain de me moucher quand la déesse nous téléporta auprès des autres, dans un tunnel. Il y avait du monde, des gens que je ne connaissais pas. Ils n'avaient pas des mines réjouies ceux là non plus ! L'ambiance était trop pesante pour moi, je savais déjà avant même que l'on commence à avancer que j'allais finir aussi dégoulinante qu'un maillot de bain après un après-midi piscine. J'extirpais d'une de mes nombreuses poches un paquet de kleenex verts, qui dégageaient un léger parfum de menthe. C'était ma réserve spécial nez bouché et maladie qui fait renifler.

- Si quelqu'un va mourir ou connaît quelqu'un qui est mort, j'ai des mouchoirs. Vous pouvez vous servir, c'est normal d'être en deuil et d'avoir peur. J'en ai des parfumés à l'eucalyptus, si vous voulez. Mais lâchez vous, pleurez. Une fois mort, ce n'est pas sûr que vous pourrez pleurer de nouveau, alors profitez-en.

J'avais levé le paquet de mouchoirs, un bras en l'air, pour que tout le monde puisse bien le voir et sache à qui demander en cas de crise de larmes ou de panique. Un long silence et un regard de la part de la jeune femme blonde aux cheveux courts me répondirent, avant que cette dernière ne se mette en marche et s'enfonce dans le tunnel, les autres sur les talons. Je rentrais la tête dans les épaules, en rabaissant le bras et en pressant mon paquet contre ma poitrine. Le reste du groupe me passa devant, et ce ne fut qu'une fois la dernière que je me mis à les suivre, les yeux rivés vers le sol et brillants de larmes.

- J'ai fais quelque chose de mal. Je n'aurai peut être pas dû parler ? C'est ma voix, sinon. Ou ils n'aiment pas les mouchoirs parfumés. Ou c'est une secte qui considère que les gens laissant exprimer leurs émotions sont des faibles. Ou j'ai de la morve qui coule.

Je passais une main sous mon nez pour vérifier, mais à part quelques gouttes humides, il n'y avait rien qui pouvait expliquer ce... total désintérêt. Alors à voix basse, murmurant pour moi même, je listais ce qui n'allait pas, qui serait susceptible d'exprimer ce regard. J'étais peut être juste trop nulle. Pas intéressante. Tout le monde avait quelqu'un a qui parler, après tout. Alors que moi, j'étais derrière, toute seule, sans personne, à parler avec moi même, désespérée...

- Que ce qu'il se passe ? On va où ? Qui sont ces gens ? Pourquoi aller dans des tunnels alors que le taux d'humidité doit être très élevé et qu'on risque d'avoir de l'asthme par la suite ? C'est parce qu'on va tous mourir, c'est ça ?

Je m'étais glissé au milieu du groupe, me faufilant entre les personnes pour pouvoir poser des questions et lever de grands yeux exprimant toute mon incompréhension. Si je me montrais curieuse, alors peut être qu'ils s'intéressaient un peu plus à moi. Qu'ils me parleraient, même. Le silence, c'est seulement bien quand je suis toute seule dans ma chambre, les rideaux fermés, à chercher le sens de ma vie. Sinon, ça fait peur. Et quand on a peur, on a envie de pleurer. Ou on transpire et le rythme cardiaque s'accélère. Ce genre de comportement, c'était réservé à Peur. Moi, je me contentais de pleurer après un trop gros choc émotionnel causé par la peur. Ou même par autre chose.

- T'es pas la seule à rien comprendre de ce qui nous arrive.

Je me tournais vers l'homme menotté à la jeune femme brune qui avait l'air un peu agressive. Elle devait avoir un trop plein d'émotions. C'est pour ça que les gens deviennent méchants, souvent. Alors qu'il suffirait juste de pleurer un peu, appuyé contre une épaule amicale... La mienne voulait bien devenir l'amie de toute le monde.

Je laissais échapper une exclamation surprise quand il avança et que la fille poussa un petit cri, probablement dû à un mouvais coup au poignet. Il lui faisait mal ! Ce n'était pas... pas gentlemen du tout ! Il était très beau, très costaud, mais ce n'était pas une raison pour trop utiliser ses muscles !

- Vous devriez marcher moins vite, vous lui faîtes mal ! Elle a des plus petites jambes que les vôtres, il faut prendre ça en compte ! Elle risque de saigner ou même de se disloquer le poignet. Ça lui fera tellement mal qu'elle pourrait même s'évanouir. Et si en tombant sa tête frappe trop violemment le sol, elle risque d'avoir une commotion cérébrale ou de mourir. Mourir oui ! Alors vous aurez sa mort sur la conscience et vous sombrerez dans le désespoir, peut être même dans l'alcoolisme et vous verrez un psy et... et...

Je dû m'essuyer les yeux avec la manche de mon pull, incapable de terminer ma phrase alors que je me laissais aller aux sanglots silencieux qui me faisaient trembler. C'était trop. Beaucoup trop. Je le voyais déjà, avec une barbe, une bouteille d'alcool à la main, appelant son psy en plein milieu de la nuit, complètement saoul, culpabilisant, demandant le pardon. Il serait si facile psychologiquement qu'il se laisserait embarquer dans des sectes où il prierait Dieu et ferait tout pour obtenir son pardon. Il aurait les cheveux longs et deviendrait végétarien. Et il se débarrasserait de toutes technologies, vendant sa télévision parce que pour lui elle ne raconterait que des mensonges. L'image était si net, dans mon esprit... J'étais incapable de m'arrêter de pleurer.

- C'est qui cette fille ?

Il s'était adressé à la jeune femme menottée, en secouant la tête et en s'arrêtant. Je me mouchais bruyamment, en retirant mes lunettes aux verres embus pour m'essuyer les yeux.

- Tristesse. Je suis une émotion. La Tristesse incarnée....

Je me mouchais de plus belle, en me remettant en marche. Lui aussi suivi le mouvement, mais en prenant le temps de ralentir, cette fois. Un sourire mouillé s'étira sur mon visage rougit, pendant que je sortais un mouchoir neuf et que la femme blonde nous entraînait de plus en plus loin, dans différents tunnels plus petits que le premier que l'on avait emprunté. Au moins, il avait compris. Et il avait ralentit. C'était bien, les cheveux longs ça n'aurait pas été une coupe adaptée pour lui.


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Fais moi peur ♒︎ Boo to you and you ! It's not so very scary. It's really not so scary. Boo to you ! Boo boo boo ! Boo to you ! Boo boo boo ! Boo to you ! Boo boo boo ! Boo to you ! Boo boo boo ! It's not so very scary, It's really not so scary. Boo to you ! © endlesslove.


Eloise A. St-James
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Eloise A. St-James

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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 4 423j

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| Conte : Hercules
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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 4 _



________________________________________ Sam 29 Oct - 12:07

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Voir le demi-dieu mourir en les accusant, eux, les dieux, l'avait passablement contrarié. Mais il devait être dit quelque part que cette journée était faite pour cela. Parce qu'entre Anna et Aaron qui s'étaient écartés du groupe et Melody qui lui annonçait avec un regard de défi que son père était libre et présent quelque part... Elle allait péter un plomb avant la fin de la journée, c'était plus ou moins assuré.

"Ne sonne pas la cavalerie."

- Qu'il ne tente pas de tuer tout le monde et on verra. Répondit-elle d'un air glacial.

Poséidon était un fouteur de merde et sa fille était complètement aveugle si elle ne s'en était pas aperçue. Mais après tout, c'était possible, elle n'avait pas passé des siècles avec lui, au contraire de la déesse qui ne pouvait pas supporter ce blond à l'ego surdimensionné. Sans un mot de plus, Athéna se mit à chercher la présence de son "frère"... Mais rien. Elle eut beau chercher, ce chieur avait manifestement trouvé un moyen de passer inaperçu. Jusqu'à présent, la guerrière avait cru qu'elle était la seule à pouvoir passer inaperçue grâce à l'Égide, mais ce n'était manifestement plus le cas...

- Manquait plus que lui... Murmura-t-elle entre ses dents.

Melody semblait vouloir profiter de ce moment pour lui faire passer un message. Le regard de la sirène passa du cadavre à la déesse. Celle-ci lui répondit par un regard noir. Melody n'aurait pas arrangé la situation, même si cela avait été elle qui lui avait parlé. Il était visiblement inutile de rappeler que les deux demi-dieux qu'Athéna avait repérés s'étaient enfuis dès qu'ils l'avaient aperçu. À partir de là, méthode douce de sirène ou non, la situation était courue d'avance... Mais à quoi bon en parler avec une gosse qui estimait avoir la bonne méthode mais qui n'agissait pas vraiment jusqu'à présent ?

La déesse soupira. Elle fit apparaître un drap qu'elle mit ensuite sur le cadavre. Toute cette histoire lui prenait véritablement la tête. Et la guerrière avait horreur de ne pas comprendre... Malheureusement, il lui manquait trop d'informations pour espérer voir une solution à ce grand mal qui touchait les demi-dieux. Athéna ne se préoccupa pas de Sandy, de toute façon, si elle le faisait, elle serait vraiment méchante et l'autre brune à lunettes se remettrait à pleurer. Autant dire que si elle pouvait éviter les larmes, cela l'arrangerait... Puis Melody revint. Avec des menottes au poignet. Menottes qui la reliait à un homme inconnu au bataillon. Chouette. Vraiment magnifique...

"On est chez Orphée. Rejoignez nous s'il vous plaît déesse Athéna."

Le message télépathique d'Aaron la surprit. Mais sans réfléchir, elle téléporta tout le monde avec elle et réapparut aux côtés de son neveu. Enfin un qui avait compris qu'il fallait appeler quand on avait besoin d'un coup de main ou qu'on sentait que la situation pour dégénérer !

- La ferme Sandy. Dit froidement la déesse.

Cette fille commençait à lui taper sur le système à proposer ses mouchoirs. Et si elle n'avait pas encore compris que les demi-dieux étaient tous entrain de mourir à part quelques exceptions, c'était qu'elle était aussi débile qu'elle en avait l'air ! Athéna examina l'endroit où elle était apparue avec méfiance. Déjà, le fait de savoir qu'il ne fallait pas toucher les murs titillait sa curiosité et sa méfiance. Mais puisqu'elle sentait toujours ses pouvoirs et tout ce qui allait avec, la guerrière estimait qu'ils ne craignaient pas grand chose pour le moment. La téléportation fonctionnait alors s'il s'agissait d'un piège, elle téléporterait tout le monde. La brune examina les trois demi-dieux présents : le plus jeune était un fils d'Héra, Athéna pouvait le sentir. L'autre homme qui avait l'air d'avoir une cinquantaine d'années - ce qui était sûrement faux, les demi-dieux vieillissant plus lentement à partir d'un certain âge - était un fils de Zeus. Quant à la jeune femme... La déesse ne pouvait pas déterminer l'identité de son parent divin. Car cette demi-déesse avait une aura différente... Comme celles que la guerrière avait senti au fil des siècles, jusqu'à cette sombre journée, 50 ans plutôt...

L'identité de Sandy fut ensuite dévoilée : une émotion... Tristesse ! Oh merde... Athéna avait rencontré Dégoût quelques jours plutôt et avait réussi à accrocher avec l'émotion. Mais avec la Tristesse incarnée ? C'était impossible... Mais au moins maintenant, elle savait pourquoi elle ne pouvait pas l'encadrer cette fille-là ! D'un claquement de doigts, les menottes au poignet de Melody disparurent et le nouveau venu inconnu se retrouva les deux poignets menottés, des menottes dont il n'avait pas la clé bien évidemment.

- Melody est ma nièce. Je lui ai pris qu'elle était libre, donc vos menottes vous oubliez. Je me fiche de votre différend. Nous avons plus urgent. Annonça-t-elle calmement au menotté.

Puis son attention se reporta sur la demi-déesse inconnue. Athéna se mit à la hauteur de leur guide.

- Qui êtes-vous ? Demanda-t-elle.

"Je m'appelle Tess." Répondit-elle tout en continuant de marcher. "Vous devez être Athéna, n'est ce pas ?"

- Exact. Comment l'avez-vous su ?

Mais la jeune femme, Tess, resta évasive. Athéna plissa les yeux, mais ne fit aucun commentaire. Tôt ou tard, elle saurait ce qu'il se passait et comment une demi-déesse avait réussi à l'identifier.

"On n'est plus très loin." Annonça la jeune femme, ce que la déesse pouvait confirmer aux vues des auras qu'elle sentait plus nombreuses à mesure qu'ils avançaient. "On a cherché une solution à leur problème. Mais il n'y en a pas." Murmura Tess à l'adresse de la guerrière.

Athéna fronça les sourcils. Cela s'annonçait de plus en plus compliqué. Elle n'aimait pas, mais alors pas du tout ce qui arrivait aux demi-dieux et aimait encore moins être impuissante.

- Pourquoi certains ne sont pas touchés ? Melody et toi semblez aller bien... Murmura-t-elle en réponse.

Tess la regarda, puis porta son regard sur Melody.

"Je ne sais pas pour elle. Je n'avais jamais croisé de demi dieu sain."

Cela fit froncer les sourcils de la déesse. Comment pouvait-elle dire qu'elle n'avait jamais croisé de demi-dieu sain alors que manifestement, elle-même allait très bien ? Tout cela commençait à devenir trop mystérieux... En tous les cas, Tess semblait assez septique et inquiète.

"Melody ?" Murmura-t-elle pour elle même avant de demander : "C'est la fille de Poséidon ? Il est venu ici il y a quelque jours..."

- Il est venu ? S'étonna-t-elle. Il voulait quelque chose en particulier ?

Tess se contenta d'avoir un rictus. Athéna connaissait assez cette façon de s'exprimer pour savoir ce qu'il en était : Poséidon était bien venu, mais il n'était pas reparti avec ce qu'il voulait. Bien ! Cela ferait du bien à ce prétentieux. N'empêche que tout cela l'inquiétait : ce cinglé était bien capable d'avoir inventé quelque chose pour rendre les demi-dieux malades... La déesse cessa d'y penser quand ils arrivèrent devant une porte. C'était une très vieille porte et elle était gardée. Mais l'homme de garde était avachi et n'allait manifestement pas bien du tout. Il s'était redressé à leur approche, mais Tess avait pris les devants et l'avait forcé à ne pas trop bouger et à s'asseoir contre un rebord, près de la porte.

"Reste assis, j'ouvrirai moi même. Ils sont avec nous, tout va bien."

Cet homme allait très mal et n'en avait manifestement plus pour très longtemps... Tess s'approcha alors de la porte et appuya à certains endroits. Il se passa alors quelque chose comme si... Comme si la jeune femme venait d'utiliser de la magie ! Du moins, ça y ressemblait énormément... Méfiante, Athéna suivit tout de même le mouvement. Manifestement, ils étaient dans une ancienne gare abandonnée... Il y avait là de vieux trains, des rails et tout ce qui allait avec une gare... Ceci dit, les accès semblaient avoir été bloqués. Il n'y avait que le couloir pour parvenir à la pièce principale. Cela rappela à Athéna le QG des rebelles quand elle était dans le monde du Marchand de Sable...

La déesse pouvait sentir plus d'une cinquantaine de personnes. Soit tous les demi-dieux avaient été réunis ici et certains étaient là pour prendre soin d'eux, soit il n'y avait qu'une poignée de demi-dieux... Athéna pouvait voir que la plupart des gens présents étaient malades. Ils avaient tous des marques bleues... Des créatures des Enfers, probablement du Tartare même, prenaient soin des demi-dieux malades. Il y avait même une section avec des corps cachés par des draps, alignés un peu plus loin. La guerrière serra les poings, peu ravie de voir les conditions de tout ce monde et les dégâts que la maladie avait déjà causés. La brune pouvait sentir aussi une autre aura, différente de celle des autres, à l'instar de celle de Tess. Mais impossible de repérer la personne qui portait cette aura.

- Depuis combien de temps ça dure ? Nous n'avons appris qu'il arrivait quelque chose aux demi-dieux que ce matin... Trois des tiens sont venus à Storybrooke. Sais-tu pourquoi ? Demanda la déesse après avoir observé la pièce.

"Je crois savoir de qui il s'agit. Ils sont partis il y a quelque jours de cela. On a tenté de les retenir mais ça n'a servi à rien."

C'était bien mystérieux tout cela. Pourquoi les avoir retenu ?

"Ils ne vous voulaient pas du bien. Ils avaient choisi votre ville pour créer un dernier carnage avant que le mal ne les emporte. Certains ici... vous jugent responsable." Expliqua Tess, avec un petit air désolé. "Tout ça est arrivé tellement vite..." Elle eut le regard fuyant. "On n'a pas trouvé de solution. Ça commence par des marques bleues sur le torse et pour certains sur les mains ou le visage. Puis la régénération n'opère plus quand ils se blessent et si ils ne meurent pas de leurs blessures, c'est leur cœur qui s'arrête."

Tess n'allait pas bien du tout. Manifestement, elle était bouleversée par tout ce qui arrivait. Quant à Aaron, il était parti. Apparemment, il venait d'apprendre et de comprendre qu'il risquait de finir comme eux. Cela devait faire un choc et Athéna comprenait qu'il ait besoin de s'éloigner un peu et de rester seul... Elle ne tenta pas de le retenir et reporta plutôt son attention sur la jeune demi-déesse.

- Il est peut-être temps de nous expliquer tout ce qu'il s'est passé... De la création de ce refuge jusqu'à aujourd'hui. Dit-elle en se fermant un peu plus encore.

Tout cela était encore pire que ce qu'elle pensait... Les choses semblaient inéluctables et Athéna n'était pas prête à l'admettre.

"On le fera le moment venu. Mais pour le moment..."

« ...nous avons plus important sur les bras. »

Tess avait été interrompue par un homme avec une capuche qui dissimulait son visage. Athéna ne l'avait pas senti arriver et le voir dans son dos ne l'enchantait pas. Lui aussi avait une aura spéciale. De quoi ajouter au mystère...

« Déesse Athéna. »

Ne sachant pas si c'était une marque de respect ou non, la guerrière se garda bien de réagir. Elle attendait la suite et commençait à perdre patience. Ceci dit, le brusquer ne semblait pas être la meilleure des solutions...

« Tu devrais le rejoindre et ne pas le laisser seul. » Dit-il à Tess.

Parlait-il d'Aaron ? La brune n'en avait aucune idée. La seule chose de sûre, c'était que Tess était au bord des larmes mais qu'elle ne bougea pas d'un pouce et se contenta de fixer le sol.

« Entrez, nous allons vous expliquer. En espérant que vous trouvez une solution là où on a échoué. »

Athéna : 100%

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On n'a plus qu'à se serrer les coudes !

D'après le code de Grey Wind
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« On est prisonnier
du Temps... ? »


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« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »


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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 4 _



________________________________________ Sam 29 Oct - 14:00



« Je choisirai le paradis pour le climat,

et l’enfer pour la compagnie ! »




    Nouvelle Orléans, 16 août 2004...

    On était à quelque jours de mon anniversaire et j'avais reçu l'habituel texto qui me confirmait qu'Enoch serait une fois encore, bel et bien présent. Ce n'était pas une journée familiale avec notre père et notre mère, mais juste une après midi entre frères. Il me rejoignait à Cleveland et on allait se faire un Zoofari. Une vieille tradition familiale, mais qui était liée uniquement à nous deux désormais.

    « Je viendrai. J'amène une surprise. Ne flippe pas. »

    Il était toujours très vague. Je n'avais pas flippé ce 14 août, quand j'avais reçu ce message en me réveillant. Je n'avais pas non plus paniqué le jour suivant, quand on avait fait diverses arrestations et que j'avais bu un frappé au chocolat. Non, jusque là tout allait bien, car je ne pouvais pas anticiper que le lendemain matin, Morgan frapperait à ma porte. On venait de passer la nuit en filature et on était rentré très tard. J'étais crevé, j'avais à peine dormi. C'était ma journée de repos et j'aurai bien aimé en profiter.

    « Habille toi. »
    m'avait-il dit en franchissant le seuil de ma porte. J'étais encore en slip et débardeur.

    « 16 août Morgan. On est samedi, tu te souviens ? C'est mon jour de repos, alors à moins qu'on ait avancé mon anniversaire d'une semaine et que tu voulais me faire le plus beau des cadeaux, va t'en. »

    J'avais beau faire de l'humour, il ne me répondait pas. Il s'était dirigé vers ma chambre et il avait pris un pantalon qu'il m'avait apporté, ainsi qu'un haut un peu plus chaud. Puis il avait passé une main sur son nez, un geste qu'il faisait souvent quand il était nerveux, avant de se mettre à proximité de la porte d'entrée.

    « Je t'attends dans la voiture. Ne traîne pas. »

    Quelque chose n'allait pas. Et même si j'avais fait ma tête des mauvais jours, je travaillais avec lui depuis assez souvent pour savoir que si il était venu me déranger à cette heure ci, c'était que la situation était grave. Encore une affaire difficile à gérer. Je sentais que la journée allait être longue. Une fois habillé, je l'avais rejoins dans sa voiture et il avait démarré. Je pensais qu'on se rendrait au poste, mais en réalité on quittait la ville.

    J'étais resté silencieux jusqu'à ce qu'on soit à l'aéroport. Je ne savais pas du tout quelle était notre destination et Morgan n'avait pas ouvert une seule fois la bouche. Il ne m'avait même pas regardé. J'avais pris mon arme au cas où. Je ne savais pas si on allait tomber sur une affaire ordinaire ou non et il ne m'avait pas précisé les risques qu'on allait courir. Je l'avais juste senti stressé. Peut-être plus que jamais. Il s'était enfin décidé à tourner la tête ma direction. On était garé devant le dépose minute. Il m'avait tendu une enveloppe sortie de sous sa veste. Dedans se trouvait surement un billet d'avion.

    « Je vais m'arranger au poste et je te rejoins dès demain matin. »

    C'était tout ? Je n'avais pas le droit à une autre explication sur mon ordre de mission ? J'avais ouvert l'enveloppe et j'en avais sortit le billet. C'était un direct pour la Nouvelle Orléans. Pendant quelque instants, je me demandais ce qu'il voulait ce que j'aille faire là bas, puis quelque chose tilta dans mon esprit. J'avais ouvert la porte de la voiture et je l'avais quittée pour me diriger droit vers l'aéroport. Derrière moi, la porte conducteur c'était ouverte et Morgan m'avait suivi en m'appelant.

    « Emmet ! Attends... »

    Au début, je ne l'avais pas écouté, puis avant de franchir les portes vitrées, je m'étais tourné et il s'était arrêté, restant à quelque pas de moi.

    « Je suis désolé. Je te rejoins dès demain matin. Tes parents ont été avertis. C'est un accident Emmet... »

    Putain. J'étais entré dans l'aéroport, monté dans l'avion et j'avais regardé durant tout le long du voyage le texto qu'Enoch m'avait envoyé deux jours avant, me disant qu'il sera là pour mon anniversaire.


    Nouvelle Orléans, aujourd'hui...

    Elle m'avait ligotée. Je ne savais pas comment, mais les menottes qui m'attachaient à Melody avaient disparus et je m'étais retrouvé avec une paire de menottes attachée autour de mes poignets. Non... tout ça n'était pas réel. J'en avais vue des choses, mais jamais de cette façon. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait et ce n'était pas avec les réponses de ce Pascal ou de cet homme que j'avais croisé en Australie que j'allais pour autant croire à leur boniments. Dans quoi Enoch s'était fourré ? Dans quoi je m'étais retrouvé ?

    « Ca ne change rien à notre deal ! »
    dis-je à l'intention de Melody.

    Je ne comptais las laisser filer. J'avais besoin de ces réponses. Mais pour le moment, il fallait se la jouer prudent et jouer le jeu à fond du type qui savait rester calme. Et allez savoir ce que j'allais apprendre en restant avec eux sans broncher.

    On avait été rejoins par une autre jeune femme, Tess. Puis on avait atteris au bout d'un tunnel et dans une sorte de station de métro ou gare sous terre et totalement abandonnée, même si elle était bondée de monde. Des gens assis par terre avec des couvertures. Des wagons aménager. De la nourriture à tout va et même des perfusions. Qu'est ce que c'était que cet endroit ? Ils parlaient d'un mal, de demi dieux, de morts. C'était absurde, même pourtant c'était bel et bien là, sous mes yeux.

    On nous avais proposé de nous installer dans des wagons aménager pour nous reposer quelque minutes et attendre qu'on vienne nous chercher. On nous avais autorisé à circuler librement ici, mais à faire attention, car certains pouvaient se montrer hostile envers nous. Cet homme, aux yeux bizarres et encapuchonné, avait discuté avec la femme se faisant appeler déesse... Allons donc... et ils avaient convenus de rester discret et de ne pas faire de grabuge. Je n'allais pas la laisser seule dans un coin sans lui tenir compagnie !

    « C'est quoi votre petit manège ? Vous n'avez aucune idée de pourquoi j'étais attaché à elle. Ca vous arrive souvent de vous mêler de la vie des autres ? Déesse... non mais franchement... qui aurait idée de se faire appeler ainsi ? »

    « C'est ce que je suis... Ce n'est pas qu'une simple appellation mais vous semblez avoir du mal à voir ce qu'il se passe sous vos yeux. » répliqua t-elle, sèchement. « Je vous l'ai dit, je me fiche pas mal de vos ennuis avec Melody. C'est ma nièce, je lui ai fait une promesse, je la respecte. Et je vous l'ai dit aussi, nous avons plus urgent à régler que votre conflit avec Melody : des gens meurent à cause d'une maladie étrange. Peut-être pourriez-vous commencer à regarder autour de vous et à vous rendre compte des priorités non ? »

    J'avais envie de la frapper. Je ne savais pas pourquoi. Peut-être qu'en fait si... C'était surement parce qu'elle essayait de me faire comprendre que je n'avais pas le sens des responsabilités. Mais j'avais aucune idée de ce qui se jouait autour de nous.

    « Ouais... peut-être... » lui dis-je en serrant les dents, avant de regarder autour de moi, puis lui adresser un nouveau regard sombre, tout en plissant les yeux. « Y'a juste un petit problème. » ajoutai-je en levant les bras pour lui montrer que j'avais les mains menottées.

    Elle se contenta de sourire.

    « Un problème ? Vraiment ? » dit-elle en souriant de plus belle, juste avant de soupirer.

    « Si vous laissez Melody tranquille pour le moment, je pense que l'on va pouvoir s'arranger. »

    J'avais jeté un oeil en direction de Melody, avant d'hocher la tête en guise de réponse. Me voilà libre et j'avais mal aux poignets. Surtout au gauche, vue qu'il avait été le plus longtemps menotté. Je détestai cette journée...


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________________________________________ Dim 30 Oct - 2:03





Le Temps d'une Vie

Jack & Beaucoup de monde
"Non mais chuis pret a partir moi la !"



Un souterrain secret, que demander de plus ? On avait tout ! Il ne manquait plus que des pizza et des écrans et on était partit pour un remix des tortues ninja ! Non mais sérieux ! J'avais jeté un regard envieux vers le début du train ou on nous avait laissé. Est ce qu'il démarrerai si on devait brusquement évacuer les lieux si jamais les forces de l'ordre, ou de l'organisation qu'on combattait débarquaient ? Bon , on combattait pas vraiment une organisation mais... c'était si mal d'imaginer une armée de robots qui débarquaient et qu'on devait subitement s'enfuir pour sauver nos peaux !
Je délirais peut être un tout petit peu, mais ca personne n'était obligé de le savoir.

Tout le monde c'était posé prés du wagon qu'on nous avait attribué pour nous reposer, et j'avais jeté un coup d'oeil a Emmet avant de lui faire un petit sourire pour passer a coté de lui et lui tapoter l'épaule de la main d'un air un peu désespéré pour lui.

« Tu sais, stalker une nana c'est pas la meilleure façon qui existe pour la faire tomber dans tes bras »

Il avait clairement besoins de conseils le pauvre petit. Un de ces jours je lui proposerai peut être de devenir mon élève ou autre chose, un type comme moi avait forcément besoin d'un disciple ! Bon, les chances pour qu'il tombe du coté obscure étaient de … 99% - règles de l'univers oblige, le premier disciple emprunte toujours le coté obscure avant de revenir vers la lumière – mais bon, je devrai l’arrêter et ca rajouterai un coté épique a notre relation ! Et moi je serai un maître accompli. Bon ! Je devrais juste penser a lui trouver un crénau dans on emploi du temps un de ces quatre et puis... le tour serait joué.

Je m'étais approché de Sandy qui c'était assise dans un coin et je m'étais accroupis a son niveau, pour la fixer droit dans les yeux. Je lui avais fait un petit sourire rassurant pour ne pas qu'elle s’inquiète inutilement, mais ce que j'allais lui dire était important. Elle était une émotion triste et moi le gardien de la joie. Je ne pouvais pas la laisser démoraliser les troupes qui franchement n'étaient pas au top de leur forme.

« Sandy, je peux te dire quelque chose ? » l'appelais je d'un ton doux pour ne pas l'effrayer. « Est ce que tu peux me rendre un service s'il te plais ? J'aimerai que tu soit courageuse d'accord ? Autours de nous, il y a beaucoup de gens tristes, tu le vois non ? Ils sont inquiets, fatigués, malade et surtout... ils perdent des amis tout le temps, ils sont tristes. J'ai vue Inside Out je sais que vouloir empêcher la tristesse de sortir c'est pas une bonne idée. »

Enfin ca c'était bon pour les autres, quand on tait un gardien, ce n'était pas pareil. Je lui avais fait un sourire en lui disant ca. Son personnage m'avait beaucoup amusé dans le dessin animé, a se faire traîner sur le sol et tout, mais ce n'était pas ce que je voulais lui dire. J'avais l'impression que je devais lui parler et lui dire les choses comme elles étaient mais avec beaucoup d'attention, comme si face a moi ce n'était pas une jeune femme qui se trouvait, mais une enfant. Donc je la traitais comme tel.

« Tout ce que je veux, c'est que tu ne les rende pas... encore plus tristes qu'ils ne le sont déjà d'acc ? Ne leur dit pas des choses comme ils vont tous mourir ou d'autres trucs... ils ont besoin d'espoir d'acc ? D'un peu de bonheur dans l'adversité. Et on peut leur en apporter, et je ne veux pas, je refuse de gâcher ca. »

J'avais attrapé sa main dans la mienne doucement. Elle devait comprendre, elle devait saisir l'importance de ce que je lui disais. C'était vital. On ne pouvait pas leur retirer les lueurs d'espoir qu'ils avaient encore. Lorsqu'on avait plus rien, c'était tout ce qui restait au final. Personnellement je ne savais pas si l'espoir était porteur de joie ou si la joie était porteuse d'espoir, tout ce que je savais c'était qu'il fallait que je fasse quelque chose.

« Alors... écoute moi bien. Ces gens ont peut être besoin de toi. Peut être besoin de pleurer un bon coup pour se sentir mieux après, que ca je te fais confiance. Tu saura gérer je pense. Mais ne les brises pas ok ? Fais... fais comme quand tu étais dans Riley. Aide les a aller mieux mais ne les enfonces pas. Tu peux faire ca ? »

Je ne voyais pas comment mieux le formuler pour le coup. Je ne voyais pas comment mieux lui faire comprendre ce que j'attendais d'elle. Je me disais juste que. ;; bah ses commentaires n'aideraient pas. Et Athéna n'avait certainement pas la même patience que moi, ce que je pouvais comprendre. Après tout je devais me supporter 24h sur 24 ! J'étais forcément patient ! Mais je savais que c'était différent pour elle. C'était tous plus ou moins ses neveux et nièces, c'était pas forcément simple a gérer. Et elle se trouvait a la tête d'une équipe qui n'était pas forcément la meilleure pour ce genre de situation. D'ailleurs je me demandais pourquoi sa famille ne venait ps lui prêter main forte... Enfin bon, comme je l'avais dit a Alex, les histoires divines, Loulou avait beau me les expliquer, j'y pigeais que dalle. Je savais surtout qu'elle aimait bien un p'tit vieux qui lui filait des bonbecs, et que ELLE elle avait le droit d'aller voir les dinos. C'était d'ailleurs franchement injuste pour le coup ! Javais terriblement envie d'utiliser un long-cou comme rampe de lancement, genre en toboggan géant...

BREF.
J'attendis quelques instants devant Sandy avant de lui tapoter le crane. Je me demandais si elle pouvait ressentir autre chose que la tristesse tiens.. .et si je lui envoyais un flocon magique dans les yeux, que se passerait il ? Faudrait que je teste tiens... mais la je ne lui avais pas dit de ne pas être triste. Juste de se montrer courageuse. Je me relevais, regardant autour de moi avant de m'approcher de Tess – charmante jeune femme au passage – qui avait l'air... pas du tout au mieux de sa forme. Un soupire m'échappa avant que je ne m'approche d'elle, tout sourire.

« Vous êtes célibataire ? » demandais je de but en blanc en lui faisant mon sourire en coin.

Elle sembla se détendre un peu.

« Vous ne perdez jamais de temps, n'est ce pas ? »

[color=#00008B]« La vie est trop courte pour qu'on perde du temps » répliquais je en mettant les mains sous mon menton et en battant des cils d'un air exagérée.

Et je le pensais réélement. La vie était trop courte pour les autres. Nous les gardiens on étaient immortels, mais nos amis... non. Je savais qu'Anna finirait par disparaître un jour. Moi même j'avais perdu des gens que j'avais aimé a la folie, pour ne plus jamais les revoir. Mais cette fois c'était différent. Comme dans le monde des contes lorsque les enfants avaient commencé a me voir, le petit Jamie.. je savais que lui aussi finirait par mourir un jour. Et ca me brisait le cœur rien que d'y penser. Alors tout ce qu'on pouvait faire c'était profité du temps qu'on avait, au maximum. Et ne laisser aucunes barrières nous ralentir, jamais. Les séparations survenaient toujours trop vite.

Tess eut un sourire et je sentis mon cœur battre un peu plus fort. Yes, j'avais réussis ! Ne restait qu'a continuer sur cette voix ! Après tout, le but de mon existence n'était il pas de rendre les gens heureux ? Et c'était encore plus important dans les moments difficiles. Les sourires, lorsqu'ils étaient réels aidaient a supporter n'importe quels surmonter n'importe quels difficultés.
C'était moi ou je devenais poète la ?!

« Vous connaissez mon nom mais je ne connais pas le votre... » me dit elle.

Tiens, elle y avait pensé ? Marrant.

« Jack Frost. Charmant et célibataire » . Répondis je en battant des cils comme un crétin. Je fis apparaître une rose en glace dans mon dos, avant de la lui tendre. « Gardien de la Joie et de l'Hiver, et totalement charmé par votre regard. » J'avais attrapé son poignet délicat pour déposer un rapide baiser sur sa main, avant de la relâcher. Elle avait secoué la tête avec un sourire. Personnellement j'en demandais pas plus ! Même si je pouvais presque entendre son « mais quel cloown » mental. Elle pensait trop fort. « Alors dis moi... Tess c'est ton vrai prénom ou c'est un diminutif ? T'es quoi ici, une sorte de grand manitou ? »

« C'est mon véritable prénom. Vous pensiez que c'était le diminutif de quoi Tess ? Tessympa ? »
J'éclatais de rire franchement. Et en plus elle avait de l'humour ! C'tait beaucoup plus sympa de la voir comme ca sérieux ! Et on se sentait toujours bien après avoir ri. « J'aide simplement. Personne ne dirige personne ici, on est tous libre de partir quand on le souhaite. »

Mais qu'est ce qu'ils avaient tous a vouloir dire ca ? Entre elle et Athéna, c'était un tic ou quoi ? Ils nous croyaient tous parano a ce point ou bien ? Je ne lui avait même pas demandé ca en plus... Je m'appuyais sur mon baton en regardant autour de moi.

« T'es ici depuis longtemps ? C'est pas le genre d'endroit ou je pensais tomber sur une femme aussi jolie. »

Comprenez que je lui demandais depuis combien de temps elle était la, après le reste, c'était du bonus ! Ouais j'étais plu tot généreux en compliments, ca faisait toujours plaisir ce genre de choses.

[color=#7c1352]« Tu vas continuer encore longtemps ? C'est pas que ca me dérange mais … En fait c'est assez génant. » Elle avait dit ca gentiment, que vouliez vous que je réponde , Je ne pouvais que rendre les armes et m'incliner pour le coup. Après tout mon but n'était pas de la mettre ml a l'aise au contraire. Puis elle repris d'un ton plus sérieux :

« Alors c'est l'humour ta façon de te … détacher de tout ca ? » Aie, touché en plein cœur ! Elle m'avait percé a jours, misère. Il me me restait plus qu' a aller m'exiler sur une ile du sud dans laquelle un gamin viendrai dans dix ans pour me dire de l'aider et que le sort du monde en dépendait. Ah la la …

« J'ai beaucoup entendu parlé de Storybrooke. Ca ne doit pas être facile d'avoir été arraché a son monde... » ajouta elle avec un sourire compatissant.

Surtout quand on venait d'être nommé gardien et d'être séparé de gens qu'on commençait a considéré comme des amis et d'être a nouveau comme invisible pendant 28 ans, et...

« Ca va y a pire. » répondis je avec un sourire. « Ici vous avez le Nutela, ca compense. »

C'était bon le Nutela. Je me redressais subitement, avant de frapper dans mes mains. Pas que j'avais pas l'habitude qu'on essaie de comprendre comment je fonctionnais, mais jusqu'à présent, très peu de personnes avaient vue au dela du gamin joyeux et insouciant que je m’efforçais d'être. Je pouvais les compter sur les doigts d'une seule main. Et encore, j'aurai de la marge.

« Bon ! Vue que toutes ces histoires de dieux et compagnie ca me passe un peu au dessus de la tête... est ce que je peux faire un truc pour aider ? »

Autant me rendre utile non ? Tess me jeta un regard surpris avant que son visage ne s'éclaire réellement. Elle hésita une seconde avant de me prendre la main et de m’entraîner a sa suite vers le fond du train. Nous nous dirigions vers le wagon le plus éloigné. La lumière devenait de plus en plus douce au fur et a mesure. Elle s'arreta devant un wagon et me lacha la main avant d'entrer dedans. Sans hésiter, je la suivit, pénétrant a mon tour dans le wagon pour me stopper a son entrée. J'avais l'impression de m'être pris un coup de poing dans la tronche pour le coup. Face a moi, deux demi dieux, un garçon et une fille d'une dizaine d'année. Ils étaient installés sur des matelas de fortune, couvert par des couvertures usées et abîmés.

« Ca arrives parfois que le vieillissement ne fonctionne pas toujours correctement. Parfois il s’enclenche trop tot ou trop tard, voir il se bloque et les demis dieux ne vieillissent plus. »

Elle murmurait et pourtant, dans la pénombre du wagon, je l'entendais distinctement. Elle s'approcha doucement des enfants.

« Alysea, Kostos ? Je vous amène un ami... »

Ils papillonnèrent doucement du regard et je me composais un visage de circonstance, un grand sourire malgré le nœuds qui me prenait au ventre. Tess se tourna vers moi, passant a mes cotés pour me céder la place.

« Ils ont plus de trente ans mais leur métabolisme c'est arrêté quand ils ont atteint la dizaine d'année. Ils sont encore comme des enfants... »
me murmura elle a l’oreille avant d'indiquer sa tête.

Ok donc c’était physique et mental ? Parfait. Enfin c'était triste pour eux mais je me trouvais dans mon élément. Je m’avançais tranquillement entre les deux lits avant de m’asseoir sur le rebord de celui d'Alysea.

« Salut tous les deux... je m'appelle Jack. » fis je en guise de présentation.

« T'es un ami de Tess ? » me demanda Kostos avant de toussoter.

Je jetais un coup d'oeil vers la jeune femme, appuyée contre la porte qui observait la scène.

« Oui. Oui je suis son ami. e*t le votre aussi si ca vous vas. »

J'aurai bien continué la conversation mais je sentais que les actes seraient bien plus efficaces que les mots sur ce coup la. Je mis mes mains l'une contre l'autre, comme si je tenais une boule invisible entre elles. En leur centre, une luière bleutée apparut tendis que je me concentrais, pour finalement faire apparaître une petit boule de neige qui fila vers le plafond et explosa en douceur, faisant tomber des centaines de flocons sur nous. Les deux enfants se mirent a pousser des exclamations admiratives en levant les yeux, malgré leur extrême faiblesse. Kostos sortit sa main de sous sa couverture, pour les toucher rapidement, les sentir sur sa paume avant qu'ils ne disparaissant, ne laissant que le silence et moi. Au moins, j'avais toute leur attention, de petits sourires sur leurs visages et les yeux brillants d'un éclat que personne ne pouvait éteindre.

« Vous êtes prets ? » demandais je en tentant une paume vers chacun d'eux. « Dites moi ce que vous voulez voir, tout ce que vous voulez. »

« Une fleure ? »

« Un balon... »


« Oh ! Un avion ! »

« Un dragon ! »

A chaque demande jaillissait de mes mains des créatures, des petites formes de glaces qui prenaient vies autour d'eux. Alysea vit des fleures éclore un peu partout autour d'elle, un avion se mit a voler dans le wagon pensant qu'un dragon rampait le long des murs, avant de descendre pour s'enrouler autour du pieds du lit de Kostos. Sans arret ils poussaient de petits cris émerveillés, essayaient de les toucher ou les observaient avec de grands yeux émerveilles. Je fis apparaître un pere noel sur son trénau, qui se mit en devoir de poursuivre l'avion volant a grand coup de looping et de virages sérés sous l'oeil attentif du dragon.

« T'es trop fort ! Tu m'apprendra a faire pareil ? »

« Quand tu sera gerris, oui pourquoi pas ? » réponds je avec un rire et un pincement au cœur. « Tiens, et s je vous proposais un truc. Une fois que vous serez sur pieds, je vous invite tous les deux ! Ou est ce que vous voudrez aller ? »

Ils se jetèrent un coup d'oeil, échangeant un regard avant de dire d'une même voix :

« A Disney land ! »

Je restais un instant interdit avnt de me mettre a rire.

« On y est allé il y a longtemps mais pas trop. Même qu'Alyea a eut trop peur pour faire la tour de la terreur ! »

Alysea qui lui tira la langue.

« Oui mais c'est toi tu t'es perdu dans le labyrinthe d'abord et on a du venir te chercher ! On a fait plein de manèges, c'était super ! Et puis il y avait des princesses et j'ai même fait un câlin a Minie ! »

J'eus un sourire. Ils étaient courageux, j'avais vraiment envie qu'ils puisse y retourner. Non. Je ferai tout ce qui était en mon pouvoir pour qu'ils puissent y retourner ! Voila, c'était comme ca qu'il fallait penser !

« Vous voulez dire... ce parc la ? » déclarais je en faisant un mouvement du poignet. Aussi tot des manèges apparurent autour de nous. Des trains qui filaient a toute vitesse sur rails de glace. Des mascottes qui se baladaient et leur faisaient de joyeux signes de la main. Le space montain, le monde des poupées, les pirates, Alice au pays des merveilles, sous leurs yeux ébahis.

« Regarde la maison hantée ! »

« Et y a le train de la mine ! »

« Et les tasses ! »

Kostos tenta de se redresser un peu sur son lit, difficilement, pour mieux voir. Je lui jetais un coup d'oeil, envoyant mentalement Jack Sparow et Dingo se livrer un duel des plus ridicules juste devant lui. Je leur laissais quelques instants de tranquillité, a juste pouvoir oublier tout le reste, avant de poser mes questions.

« Et pour ca, ca va aller ? »

« Oh on s'en fiche on a l'habitude », me répondit Alysea. « Ca fait depuis notre anniversaire qu'on les a. » déclara elle en fixant le bateau pirate volant qui venait de rattraper un père noel en chute libre.

« Ils ont été les premier infectés, on pensait que c'était a cause de leur défaut de naissance. Ca date de février dernier. »


Fevrier dernier ? Qu'est ce qu'il c'était passé en février dernier déjà ?





©Finnou

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________________________________________ Dim 30 Oct - 9:39





Le Temps d'une Vie

Si tu continue à me dire que tu vas mourir je t'en colle une

Je n'avais rien dit, quand Athéna était apparût, je me doutais bien que le responsable se trouvait être Aaron. Il devait avoir ses raisons, même si je n'aimais pas beaucoup manquer à ma parole. Et tandis-que nous, nous engagions tous dans les galeries. J'écoutais avec attention, ce qu'il se disait mais je ne participais pas. Parce que non seulement, je ne voyais pas quoi dire, mais une pensée faisait petit à petit son chemin dans mon esprit. Encore plus, lors qu’après avoir pénétré dans une grande salle, et découvert plusieurs autres demi dieux malades, Aaron décida de prendre le chemin de la sortie. Autant dire que maintenant j'étais plus que sûr de mon coup. Ça commençait tout doucement à bouillonner en moi. Et pas de la bonne manière. Plus comme quand Elsa, se montrait particulièrement têtu, et bornée :

- J'vais le rejoindre dis-je à Jack je crois qu'on a un ou deux compte à régler Aaron et moi. Et j'y vais SEULE dis-je en insistant bien sur le mot

Même si Jack vivait avec moi au quotidien parce qu'on habitait le même appart', et qu'en plus de ça, il me connaissait très bien vu que c'était mon meilleur ami. Si je mettait d'un coup à exploser et à me péter la voix en criant sur Aaron ben...Je préférais qu'il assiste pas au spectacle. C'est comme ça. J'étais impulsive et il m'arrivait plutôt facilement de péter les plombs. Alors moins il y a de témoin, mieux c'était. Tournant vivement les talons, je me mit à remonter vers la sortie, en marchant plutôt rapidement pour tenter de me calmer. De toute façon, je leur étais pas d'une grande utilité je pense à tous en bas. J'estimais que ce que j'allais faire était bien plus utile. Mais si je l'agressais quelque chose me disait que ça allait pas bien se passer. Donc, même si c'est pas franchement mon fort : du tact, et de la diplomatie pour cette fois-ci ça ne ferait de mal à personne. Une fois totalement dehors, j'observais Aaron faire les cent pas, posant les mains sur mes hanches dans une attitude agacée avant de signaler ma présence :

- Pourquoi tu m'as rien dit ?

Bon Ok, pour le tact et la diplomatie on repassera. Mais j'aimerais quand même bien une réponse. En tout cas il ne s'était pas attendue à ça, vu sa façon de s'agiter. Sauf, que j'avais pas l'intention de lâcher l'affaire. Je pouvais être hyper pénible moi aussi dans mon genre. Et les tête de pioche qui ne veulent rien dire soit disant pour « protéger » les autres, ça me connaissait. Têtue comme j'étais, je m'accrocherais jusqu'à avoir des réponses digne de ce nom

« Que je te dise quoi ? »

Oh je sais pas moi, pourquoi est-ce qu'il avait passé sous silence le fait qu'il était déjà infecté tiens par exemple. J'arrivais pas à croire qu'il était sérieusement en train de me poser la question. Et apparemment, il avait compris vu la tête que je tirais, puisqu'il se mordit les lèvres. Oui, je pouvais comprendre que c'était pas facile, de parler de ce genre de truc, m'enfin les machin qui vous rongent de l'intérieur et qui vous tuent à petit feux comment dire...Ah oui, j'étais un peu mais alors un tout petit peu experte en la matière. Ça dérangeait pas Hans de me laisser crever, avec mon cœur glacé. Donc, ça va hein, ce genre de truc je gère, je peux en parler. Ok c'est peut-être pas tout à fait à classer dans la même catégorie mais quand même. C'était un sujet que je maîtrisais.

« Salut, désolé d'avoir oublié mon portable de ne pas avoir donné de nouvelles. Mais j'ai un truc sur le torse qui m'a fait aller à Londres, puis Storybrooke et c'est en train de me tuer »

Bah ouais, ouais un truc du genre. Que j'arrête de baliser toute seule dans mon coin à pas savoir ce qu'il se passait. Peut-être que comme ça, on aurait déjà pu commencer à chercher l'origine de ce truc. Parce que non, clairement. Il était juste pas question que je le laisse clamser comme ça. Je voulais déjà aider de base, même si au final j'avais pas l'impression d'être hyper utile en quoi que ce soit. J'avais aucune connaissance dans tout ce qui était divin, mais là je me sentais d'autant plus concerné. Parce que c'était quelqu'un proche de moi, que j'appréciais, et beaucoup même à qui ça arrivait. Alors, j'étais plus que jamais déterminé, à obtenir le plus d'infos possible pour enrayer ce machin et ce le plus vite possible. Quant à Aaron, il avait l'air de s'en vouloir d'être comme ça, avec moi. Sauf que le seule truc sur lequel je lui en voulais c'est de pas avoir joué franc jeu avec moi dès le départ :

« Je serais venu si j'avais pu »
reprit-il « Mais je ne savais pas quoi te dire »

La vérité ça aurait été pas mal. Enfin je dit ça je dis rien, hein. Je pinçais les lèvres un peu énervée malgré tout, tandis-qu'il esquissait un rictus

« Comment on dit à une fille qu'on apprécie qu'on va devoir s'en aller ? »


Non. Non, je le laisserais pas partir. Ça pouvait paraître ultra égoïste mais je m'en fichais. Je vais pas laisser une personne de plus partir. Père et mère étaient partis depuis longtemps, Elsa cherchait tout le temps à le faire, pensant que je me porterais mieux sans elle, Melody était partis cette fois là à Neverland quand elle avait préféré choisir son père plutôt que ceux qui la considérait comme leur amie. Alors, non j'allais pas laisser partir quelqu'un d'autres. Parce qui partirait après lui. Jack ? Aster ? Je ne voulais plus, je refusais catégoriquement qu'une personne que j'aimais parte à nouveau. Je m'accrocherais je ferais tout pour qu'on trouve un foutu remède, mais je lâcherais pas le morceau :

- Arrête Dit pas ça ! Criais-je il y a une solution, il y a forcément une solution, il y a TOUJOURS une solution. On est là pour ça.

« Elle ne m'a même pas regardé » dit-il en secouant la tête

Ouaiiiis, j'étais pas sûr qu'on parle encore de la même chose, mais c'est pas grave. Et j'avais l'impression d'avoir fait un super discours enflammé et de m'être prit un vent mais du genre monumentale. C'est pas grave, c'était pas important et j'allais pas en faire une maladie. De toute façon, Aaron s'était remit à faire quelque pas. Je l'observais silencieusement, jusqu'à ce qu'il se masse le bras, il y avait un peu de sang qui traversait son haut au niveau de ce dernier

« C'est rien. La plaie s'ouvre souvent.... »


Ouais bah justement, moi j’appelais pas rien. Il allait pas me la jouer Elsa à refuser que je l'aide quand même ? Non parce que je garantissais pas mon semblant de calme retrouvé si lui aussi s'y mettait. Alors sans lui laisser le temps de protester je m'approchais pour attraper son bras :

- Fais voir ! Je suis sûr que t'as même pas pensé à désinfecter ou à te faire un bandage

Il sourit faiblement, et se retint sûrement d'émettre un son de douleur. Tsss, comme s'il avait besoin de se retenir. Enfin, il se décida quand même à enlever son haut pour que j'inspecte tout ça. Il avait bien un bandage, mais il y avait du sang qui dépassait. Clairement, il fallait le refaire, et rapidement avant que ça ne s'infecte

« Faut juste que je refasse le bandage »


J'avais remarqué oui merci. En tout cas il avait pas l'air de savoir trop quoi faire, sans son haut et avec un vieux bandage. Heureusement que j'étais là, et que j'avais toujours ce qu'il fallait dans mon sac à dos. J'étais du genre maladroite, et à pas faire très attention à ce qui m'entourait, alors au cas où je me blessais d'une façon x ou y j'avais toujours une trousse de secours sur moi, avec de la biafine en cas de brûlure, du désinfectant et des bandages. Enlevant mon sac de mes épaules, je le posais parterre et m’accroupis pour déziper la fermeture éclair de la poche de devant, afin de prendre la trousse de secours. Le désinfectant et le rouleau de bandage en main, je m'avançais à nouveau vers Aaron afin de lui changer le sien :

- Heureusement que j'ai toujours ce qu'il faut sur moi. Je vais refaire ton bandage le prévins-je quand même au cas où. Même si ça me paraissait assez éloquent. Je me trimbalais pas avec ce qu'il fallait pour le fun.


Je commençais d'abord par lui défaire minutieusement l'ancien, quand mon regard se porta sur un tatouage qu'il avait. Les marques étaient noircis à proximité de ce dernier. Peut-être qu'il n'avait pas la même chose que les autres. Je fronçais les sourcils essayant de regarder s'il y avait pas autre chose mais rien.

- Ça aurait pas un rapport avec ça ? Demandais-je en désignant le tatouage

Je m'occupais en même temps de désinfecter avec un coton, histoire que ça soit propre pour le nouveau bandage tout en réfléchissant à la situation. Je voulais pas m'emballer ni me faire de film. C'était juste une idée comme ça, et ça pouvait également ne pas du tout être lié à ça. J'en savais rien après tout

« Ça ? Non c'est un tatouage. Enfin c'est plutôt un héritage. C'est Atlante, je l'ai eu là-bas »

Atlante genre Atlantide ? La cité perdu ? Oookay, j'étais vraiment à la ramasse il y a pas à dire. Et un chouilla plus dépassé par ce qu'il se passait mais ça j'allais le garder pour moi. J'avais pas spécialement envie de partager cette pensée à voix haute

- Les tâches sont un peu noircis au niveau du tatouage
expliquais-je tandis-que je finissais d'appliquer le nouveau bandage alors je me suis posée la question. C'était légitime après tout. Quand tu dis qu'elle ne t'as même pas regardé, tu parlais de qui ? T'es pas obligé de répondre si tu trouve ça trop personnel je me vexerais pas.

J'avais pas envie qu'il me pense trop indiscrète. S'il avait pas envie de partager ça, c'était son droit après tout. J'allais pas le forcer à me le dire absolument. On a tous notre jardin secret, et notre vie privée. Si on a pas envie que certaine choses se sachent bah on avait nos raisons. Par exemple, même si je savais que c'était faux maintenant, je persistais à dire que ma mèche blanche c'était de naissance. Parce que c'est pas un truc donc j'aime parler avec tout le monde. Balancer que votre frangine vous a accidentellement gelé la tête quand vous étiez petite parce que vous aviez fait l'andouille et que vous l'aviez pas écoute quand elle vous disait « stop tu vas trop vite » on a vu mieux comme entrée en matière.

« Tess » répondit-il finalement, « Le demi dieu a parlé d'elle et...Je ne sais pas en fait...J'ai la sensation que... » il laissa sa phrase en suspens quelques instants avant de baisser la tête et reprendre « Mon père s'est disputé avec elle, et il n'est plus revenu les voir. C'est ce que le demi dieu a dit. Ils se sont disputé la première fois où je l'ai vu....Il disait ne pas savoir pour moi mais je sais que c'est pas possible.... » nouvelle pause, j'attendais patiemment qu'il veuille bien en dire plus, en rangeant tout mon attirail dans mon sac « Je ne lui ai jamais demandé qui était ma...C'est pas important » coupa-t-il

Effectivement ouais, ça avait l'air tellement pas important que ça le travaillait cette histoire. Bon, ce coup ci on allait éviter le mode bourrine. C'était pas vraiment le bon moment pour y aller cash. Alors, j'allais essayer d'y aller un peu plus en douceur. J'en avais pas trop l'habitude. Avec Elsa, je savais que si j'y allais pas franco, on arriverait jamais à débloquer la situation. Alors je prenais pas de gant et s'il fallait lui rentrer dans le lard, j'hésitais pas. Idem avec Jack. Pour lui faire comprendre les choses, fallait oublier le tact. Mais là, disons que la situation était un chouilla différente de ce à quoi j'étais habitué. Aussi devais-je adapter mon comportement en fonction

- Si c'est ta mère complétais-je plus doucement Écoute, je ne suis pas très calé dans toute ces histoires divines. En fait, ça me dépasse un peu tout ça. Mais c'est normal de vouloir savoir d'où on viens. Et ça n'a pas l'air d'être si « pas important » que ça, donc peut-être que si tu lui parlais, tu pourrais en apprendre plus et tenter de démêler toute cette histoire. C'est tout ce que je peux te donner comme conseil

Aaron resta silencieux quelques instants, simplement à me regarder, tandis-que je commençais à me demander si j'avais pas ENCORE foutu les pieds dans le plat. C'était ma grande spécialité ça, foutre les pieds dans le plat. Je crois que personne pouvait me faire concurrence vu à quel point, j'étais hyper douée

« J'ai adoré ces moments qu'on a passé ensemble »

Je lui jetais un regard de travers. S'il continuait, à persister dans l'idée qu'il allait mourir, j'allais lui coller des beignes. Un peu d'espoir bon sang ! Pourquoi les gens partent toujours en mode fataliste ? Oh ce que c'est agaçant ! S'il voulait pas avoir d'espoir eh ben tant pis, j'en aurais pour deux. Fallait bien que quelqu'un se décide à en avoir un peu de toute manière. Mais que les choses soient clairs, s'il me disait encore une fois "je vais mourir" j'allais le frapper, et ce sans aucune hésitation. J'étais pas sûr que j'arrive à lui faire grand chose mais c'est pas grave.



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________________________________________ Lun 31 Oct - 0:42

...
Hum.
J'avais... Légèrement l'impression de louper quelque chose là. Et puis je devais avouer que je ne faisais pas forcément le fier pour l'instant, Emmet avait décidé de me fausser compagnie en douce et devait déjà être loin, cela serait presque une bonne nouvelle s'il n'était une menace pour Melody. Et ce n'est pas parce que je n'avais aucune sympathie envers elle que j'allais laisser ce danger public l'arrêter... Enfin si jamais cela devait en venir aux mains je mettais tout mon argent sur la Morue, parce je savais à quel point elle tapait fort... Comme tous les demi-dieux en fait, mais passons. J'avais envie de me mordre les doigts pour ne pas avoir demandé à Arya de téléporter Brave avant qu'elle ne s'en aille, parce que je ne dirais pas non à ma traqueuse favorite en ce moment, elle aurait retrouvé Emmet en une poignée de minutes, mais bon j'allais devoir faire sans. Je n'étais pas suffisamment suicidaire pour redemander de l'aide à Aryana sans une boite de chocolat et une place de théâtre à la main. Mais oublions ces histoires de couples, je n'étais pas ici pour admirer les merveilles de cette ville, certes j'aurais adoré visiter le coin en paix mais ce n'était pas le moment. J'avais le désagréable sentiment que je loupais quelque chose, je ne savais si c'était mes dizaines d'aventures tirées par les cheveux qui faisaient que j'avais presque développer un instinct pour ce genre d'histoire. Mais le fait que ce genre d'histoire avant le marque "Divins" écrite sur toute sa longueur ne me rassurait pas du tout. Allez, avec de la chance j'allais pas avoir de problème à retrouver Melody et Emmet, et j'allais pouvoir parler de manière civilisé avec elle pour régler cette histoire et ramener Emmet à Storybrooke pour lui faire gentiment oublier cette histoire. Et si tout ce passait bien j'allais pouvoir écouter un orchestre de jazz autour d'une table dans un restaurant du coin et prendre une véritable nuit de sommeil... Enfin, pas vraiment si Aryana était là mais... Heu...
Je vais commencer à chercher Emmet ça m'a l'air d'être un bon début.

Le caméléon posa une main sur son chapeau pour le remettre en place avant de continuer sa recherche, demandant au passant matinaux s'il n'avait pas vu un homme de la description d'Emmet où une personne ressemblant à Melody. Et pour l'instant je devais admettre que je n'avais pas de chance, et qu'ont m'avait lancé quelques regards curieux pour mon chapeau et mon étoile de Shérif surement à cause de l'Halloween approchant. Le caméléon soupira avant de passer prêt d'une ruelle sombre et de se faire interpeller:

"Mais ou vas-tu mon grand?"

Pascal se tourna lentement vers la voix, légèrement irrité, pour tomber nez à nez... Avec une femme qui commençait doucement à porter les premiers signes de vieillesse tout en gardant un air noble et fringant. Elle avait un grand sourire amicale aux lèvres, le genre de sourire que te faisait ta gentille tata que tu voyais au réunion de famille. Le caméléon lui rendit son sourire, légèrement curieux, elle semblait polie malgré sa familiarité et était peut-être ma meilleure chance de retrouver Emmet si elle connaissait le coin. Et puis mince alors, je n'allais pas l'envoyer bouler pour rien.

"Je cherche des amis qui doivent être dans le coin. Un jeune homme qui vient de me fausser compagnie à l'instant même et une jeune fille, cheveux noirs, un caractère de cochon et... Qui aime beaucoup l'océan."

La femme s'approcha d'une démarche assurée, une démarche qui n'était pas s'en me rappeler celle de d'Aloysius lorsqu'il avait décidé que la mode était au rose fuchsia et aux talons aiguilles. Ce n'était pas forcément une démarche qui respirait la menace, mais c'était la première preuve que cette personne était fière et confiante. Ce n'était pas forcément une mauvaise chose, cela dépendait de qui j'avais à faire.

"Hum... Un beau jeune homme, grand et muscler? Et une jeune femme qui sent le poisson?"

... C'est bon j'ai compris le message.
Donc cette charmante doyenne en savait plus qu'elle ne le laissait croire. Une déesse? Peu probable mais possible, une créature de Poséidon? Peut-être. Tant que ce n'était pas Méduse je ne me plaignais pas. Je n'étais pas un grand fan de sculpture à cause d'elle, mais passons... Une vieille demi-déesse? Je ne savais pas si les demi-dieux pouvaient vivre suffisamment longtemps pour vieillir de la sorte, mais c'était possible. Enfin bref, cette personne était bien plus qu'elle ne le laissait paraître. Et maintenant Emmet était moins important qu'elle, je savais que j'avais mis la main sur quelque chose de plus dangereux que ce grand paumé.

"Une guide touristique?" Elle laissa échapper un petit rire clair avant de passer une main sous mon bras gauche et de gentiment m’entraîner hors de la ruelle. Réprimant mon premier réflexe de retirer brusquement mon bras j'ai décidé de me laisser faire. Elle me fit traversé une rue qui semblait légèrement plus ancienne que les autres, bordée de bâtiments en bois peint anciens et stylisés qui avaient survécut au passage du temps et des catastrophes. "Admirez cette architecture, magnifique n'est-ce pas?"

Et je devais l'admettre, il s'échappait de ces bâtiments un sentiment d'austérité et de fierté qui n'était pas sans me rappeler ma nouvelle "amie", dommage, cela pourrait être une parfaite ballade au bras d'une autre femme. Genre une certaine déesse de l'amour en qui j'avais confiance, pas comme cette miss ici présente. Oh, je n'étais pas stupide, je pouvais déjà sentir les dents du piège se refermer lentement autour de moi. Mais au lieu de me débattre comme un poisson capturé dans les filets du pêcheur j'allais me laisser prendre. Vous savez que lorsqu'un bête vous mords cela ne servait à rien de tirer en arrière? Cela ne faisait qu'aggraver vos blessures et sa brise sur votre bras. Non, il fallait appuyé en avant, dans la mâchoire. Cela forçait la bête à lâcher prise au risque de se faire exploser la mâchoire. Et bien là c'était ça, elle allait mordre, et j'allais lui enfoncer 20 centimètres de phalange au fond du gosier.

"Charmant, absolument charmant. Je suis plus un fan de l'architecture médiévale des pays du Nord de l'Europe, mais tous ces bâtiments portent une histoire. En parlant d'histoire, je suppose que vous êtes plus qu'une charmante guide touristique et qu'il y a soit un temple à votre nom, soit une livre avec votre nom inscrit à l'intérieur."

"Oh vous êtes un flatteur. Un temple... Cela serait une merveille idée. Et les pages ne sont pas toujours aussi flatteuses que l'on aimerait. Je n'ai pas toujours été aussi gentille et sincère que je l'aurai voulu. Je le reconnais mais je n'ai pas pour autant mériter le nom de sorcière que l'on me donne."

Oh, une sorcière. Je détestais les sorcières de la même manière d'Indiana Jones détestait les serpents. C'était toujours de personnes qui tombaient au mauvais moment pour te pourrir la vie comme jamais. Il y avait eut Gothel, Swain le sorcier corbeau, la sorcière en écosse qui m'avait tirer dessus, Umbra et sa transformation en dragon. Misère, j'avais vraiment un problème avec elle, à l'exception de Morrigan qui m'avait sauvé la vie en de multiples occasions j'avais eut une très, très mauvaise histoire avec les sorcières. Mais je ne laissais rien paraître, je tenais ici une occasion en or de trouver la racine du problème directement, et potentiellement pouvoir l'arracher d'un geste simple et précis. Alors j'allais la caresser dans le sens du poil.

"Les pages représentent uniquement les premiers chapitres de nos histoires, c'est pour cela que j'ai écrit ma suite de mes propres mains. Mais en parlant de nouveau chapitre, il y a une raison pour laquelle vous avez croisé mon chemin, n'est-ce pas? "

Elle continua de m’entraîner vers ce qui devait être le quartier français, c'était chic... Hum, je n'étais jamais aller en France de tous mes voyages, peut-être que je devais aller faire un crochet par là un de ces jours? Ouais c'était un bon plan ça, mais restons concentré, tu avais une sorcière chelou qui tentait de te manipuler depuis tout à l'heure accroché au bras, il fallait être prudent.

"Peut-être... A ce qu'on ma dit vous êtes le grand spécialiste des oreilles. J'aimerai bien vous avoir avec moi..." Elle connaissait cette débacle avec Hippolyte? c'était putain de génial."Imaginez, vous, Pascal, marier avec la déesse Aphrodite. Et votre grande amie que je suis... Qui va peut-être devenir plus que ça aux bras de son magnifique frère. On formera un magnifique duo de beau frère et belle sœur! Qu'en dites vous mon ami?"

Nous venions de nous arrêter devant une fontaine avec un cygne (encore une? c'était la mode de cette ville ou quoi?) et elle me regardait intensément, pas de manière menaçante ou pour me mettre la pression, mais elle ne me lâchait pas.
Le caméléon réfléchit durant quelques instants avant de dire en souriant:

"Hum... Vous devez surement parler de Poséidon, n'est-ce pas? Quand à votre proposition... Vous savez ce qu'il faut dire pour convaincre quelqu'un n'est-ce pas?"

"S'il vous plait?" Me répondit-elle en me rendant mon sourire.

"Aboslument! Cependant vous connaissez mon nom, et au risque de paraître impoli, à qui ai-je l'honneur?"

"Ursula. C'est une chance de vous rencontrer à temps. j'aurai vraiment détester rater notre rendez-vous. Vous m'invitez à dîner n'est-ce pas?"

Elle me montra ce qui semblait être un petit restaurant bien sympa d'un mouvement de la tête. Hum, bon il y avait quelques petits problèmes avec cette proposition. Premièrement, je n'avais pas de liquide sur moi, enfin pas suffisamment pour un restaurant à deux, et deuxièmement? Je n'étais pas parano mais... L'idée qu'Aryana puisse me voir en train de faire un restaurant avec une autre femme alors que je venais de lui dire que je ne pouvais pas était milles fois plus effrayant que de courroucé Ursula. D'ailleurs au passage, je faisais semblant de ne pas avoir reconnu le nom, mais c'était pour mieux la mettre en confiance, bien sûr que je savais qui était Ursula et ce dont elle était capable... Et le fait qu'elle me tournait autour n'était pas une bonne nouvelle. Pas du tout.

"Enchanté Ursula, malheureusement j'ai été pris de court par une série fortuite d’événement et je n'ai qu'un triste paquet de m&m's à vous offrir. Et pardonnez moi mais... Partager une table avec une autre femme alors que je suis en couple avec la déesse de l'amour est une invitation à la catastrophe."

Ursula afficha un air choqué, véritable choc ou simple jeu d'acteur poussé? Je ne pouvais pas le savoir, car après tout nous étions tous les deux probablement en train de berner l'autre de la manière la plus spectaculaire. Mais hey, c'était rafraîchissant, mieux que "haha je vais te tuer et détruire le monde parce que je suis méchant".

"Vous ne pouvez pas l'inviter? C'est déplaisant... Très..." Hey elle avait l'air vraiment choqué là. Étrange, même si le fait qu'elle veuille atteindre Arya via moi était un coup bas que j'allais bloquer de suite. "Vous pensez qu'elle pourra vous le faire payer? Vous ne voulez pas la contrarier? Mais... Cela signifie me contrarier moi..." Elle me fixa avant de sourire, et je ne lui donna pas le plaisir de broncher "Heureusement je peux parfaitement comprendre votre refus, vous êtes un homme fidèle, contrairement à elle. C'est très noble de lui accorder toutes ces... Ouvertures avec d'autres hommes.

Hum? Me faire douter de la légitimité de la relation avec Aryana, c'était bien tenté, surtout qu'elle avait probablement observé notre petit numéro depuis les ombres. Même si j'avais accepté dès le départ que ma relation avec Aryana ne serait pas un océan calme et placide je lui faisais entièrement confiance, c'était peut-être une naïve erreur, mais je basais mes relations sur la confiance que je lui portais et qu'elle me portait. Nous avions traversé bien des épreuves ensemble et j'espérais avoir créer un lien unique avec elle, c'était probablement une erreur, certains m'avait même dit que c'était mon moyen de me cacher la vérité. Mais pour moi c'était comme ça. J'avais milles fois plus confiance en Aryana, en la femme que j'aimais, qu'ne une sorcière qui me ressortait le même refrain qu'Arès et des dizaines d'autre. Bien sûr, si j'apprenais qu'Aryana avait trahit cette confiance je romprais tout lien avec elle, mais j'étais confiant sur le fait que nous n'avions pas en arriver là. Certes, tout n'était pas parfait, mais j'aimais Aryana, et je savais qu'elle m'aimait en retour.
Cependant, j'allais jouer son jeu, celui de l'amant qui se sentait légèrement délaissé, qui semblait vouloir plus qu'il n'avait. J'allais jouer la carte de la victime et voir si elle allait mordre à l'hameçon.
et tac, un petit passage de main dans les cheveux et un léger sourire triste dans sa direction:

"Nous avons tous nos qualités et nos défauts, Aphrodite est une luciole qui virevolte dans le ciel nocturne, sa lumière était convoité de beaucoup, mais je sais que lorsque le jour se lève c'est vers moi qu'elle revient. Et puis, entre vous et moi, ce n'est pas comme si je vous l'en empêcher n'est-ce pas?

Bam, merci Dicaprio je vais prendre l'oscar maintenant.

"Vous me faites tant de peine... J'ai un petit faible pour les hommes torturées" Oh mon dieu elle le disait vraiment mais wtf "Et si... je la rendai amoureuse de vous. Plus amoureuse que jamais et plus fidèle que vous. Je pourrait faire cela... Moyennant un petit paiement..."

Oula, nan merci. Déjà parce que forcer l'amour sur la déesse de l'amour était un mauvais plan. De deux, j'ai lut le bouquin cocote, je sais que le jeu n'en vaut pas la chandelle, et troisièmement...?
J'ai déjà son amour, et tout ce que tu me proposeras tombera dans l'oreille d'un sourd.

"Pas la peine de prendre des mesures aussi drastiques. Je ne veux qu'une chose pour l'instant, retrouver Melody. Et pour votre paiement... Vous m'avez été amicale lors d'un grand moment de solitude, je peux parfaitement offrir une faveur à une nouvelle amie."

Dans la mesure du possible et du tolérable, car après tout je ne m'étais pas lancé dans un match d'échec verbal avec une grande tentatrice sans prendre de petites précautions auparavant. Et puis sincèrement, avoir Aloysius comme boss te force à savoir mentir et jouer la comédie sur son niveau. Sinon il te mangeait tout cru.

"Laissez-moi vous conduire jusqu'à elle. Je me rendais là bas justement. Que savez-vous des demi-dieux et de Melody?"

"Merci infiniment... Et je sais légèrement plus que la moyenne sur son cas. C'est une fille de Poséidon mais j'ignore l'origine de sa mère. C'est une sirène, et elle à un frère nommé Egéon dont j'ignore le sort. Et comme tous les demi-dieux elle a un méchant crochet du droit."

Et un caractère de merde, au passage.

"Sa mère... N'était qu'une sirène sans saveur... Elle m'a échappé mais bon, ce n'était qu'une simple erreur. Comme elle, une erreur de la nature." Venant de la part d'une femme-poulpe obèse c'était un peu ironique mais chut "Son frère est mort. Triste sort pour les demi-dieux, j'en pleurerai si seulement je pouvais pleurer."

...
Oh.
Donc Egéon était mort? Triste histoire, j'avais toujours eut l'impression qu'il n'était qu'à un petit pas de laisser tomber toute cette histoire de temple et de fils de dieu pour vivre en paix. Certes, il avait faillit me tuer moi et Eugène, mais je n'étais pas le genre de personne qui se réjouissait de la mort d'un ancien ennemi, surtout quand ce dernier n'était qu'un ado paumé et à qui personne n'avait tendue la main. Et... Cela voulait dire que des trois demi dieux avec qui j'avais exploré le temple de Poséidon, Melody était la dernière en vie... Regardez moi ça, j'avais vécu plus longtemps que deux-demi dieux... Tch, ce monde ne veut vraiment rien dire.
Ursula se tourna vers moi en désigna la cicatrice que j'arborais sur le côté gauche, souvenir d'un soldat en écosse, la peau avait naturellement guérit et maintenant il ne restait plus qu'une légère ligne blafarde presque invisible qui encadrait le côté gauche de mon visage:

"Ca doit remonter à loin, vous n'en avez garder aucune trace. "

"Une blessure gagnée au fil des batailles, il y avait une personne qui se dressait entre moi et mon objectif alors j'ai fais ce que je devais faire. Ce fut son dernier geste avant que je... Prenne les mesures nécessaire pour atteindre mon objectif."

Je vous arrêtes tout de suite, je ne pensais pas un mot de ce que je disais, j'avais dut tuer ce pauvre gars parce que c'était lui ou moi, pas autrement, et même si je n'aimais pas ce que je faisais je devais la berner. La mettre en confiance pour lui faire croire que j'étais une personne qui n'avait pas de remords à tuer. Je devais lui donner l'impression que je ferais un bon outil le moment venu.

"Courageux jeune homme. Vous devez l'être pour sortir avec une déesse" Elle laissa s'échapper un petit rire distingué, presque charmant "Nous ne sommes pas loin, je crois."

Nous venions de quitter le quartier français et je pouvais en effet sentir une légère brise provenant de la mer et le bruit des vagues. En fait nous venions juste d'atteindre la plage et nous marchions sur le sable vers l'océan.

"En parlant de piment vous avez d'autre amis que Melody ici... Une déesse, Athéna je crois?"

Tiens, Athéna était avec MelodY? Uh, étrange, je ne savais pas si c'était une bonne nouvelle pour Melody mais au moins je savais qu'il y avait la meilleure déesse de la guerre juste à côté en cas de problème. J’espérais juste que nous n'allions pas devoir affronté une troisième cataclysme côte à côte. Non pas que cela me déplaise, elle méritait son titre de déesse guerrière, mais c'est juste que je préférerais éviter un nouveau Vigrid à la nouvelle Orléan.

"C'est en effet une amie à moi, nous avions eut quelques différents que nous avons régler de guerrier à guerrier mais c'est dans le passé."

Haaa, souvenirs de prise de catch lors de la fin d'un monde. C'était totalement nostalgique.

"Hum... Et si vous l'appeliez. Je pense que vous aurez besoin d'elle..."

"Et pourquoi est-ce que j'aurais besoin d'elle?"

"Voyons... Vous semblez si connaitre les pages mon cher garçon... Vous devez donc savoir ce qui se trouve sur la page qui raconte mon histoire n'est-ce pas?"

Et elle commença à se pencher pour retirer ses chaussures.
Oh boy, elle allait sortir les tentacules, je n'étais pas un fan des tentacules, personnes n'était fan des tentacules. Et qu'est-ce qu'était devenu ma vie pour que la phrase "je n'étais pas fan des tentacules" est du sens dans un contexte quelconque. BON! J'étais surement grillé et elle allait probablement tenté de m'utiliser comme appât pour attirer Athéna et possiblement Melody, ce qui n'était pas une bonne nouvelle.

"Vous voulez vraiment que ça se termine comme ça? Non parce que c'est dommage j'ai vraiment apprécié notre petite balade en ville, ça change des gens qui arrivent en hurlant qu'ils vont se venger ou tenter de raser la ville. Ya pas d'autre moyen que vous sortiez les tentacules en tentant de m'utiliser comme appât?"

Et elle retira ses chaussures... Révélant une paire de pieds parfaitement normaux...
...
Ouais je me sens vachement con là.

"Tentacules? Voyons je ne souhaite que rencontrer votre amie en privé... Vous, moi, elle. Pourquoi croire de suite que je vous veux du mal? Je sais me tenir en société." Elle commença à tremper ses pieds dans l'eau et l'écume des vagues. "Elle est fraiche, c'est parfait et agréable pour les jambes. Vous devriez faire de même le temps que votre amie nous rejoignes."

Le caméléon resta interdit quelques instants avant de laisser s'échapper un léger rire, il se posa dans le sable en tailleur avant de sourire à Ursula et de lui dire:

"Vraiment désolé, c'est l'habitude qui fait que généralement j'en arrive à des situations où je me fais attaquer par des éponges vivantes où des crabes géants. "

Enfin bon je ne te faisais toujours pas confiance faut pas rêver... Mais je devais admettre que pour une méchante disney, elle m'était vachement sympathique. Enfin bon restons concentré sur l'objectif. Le caméléon se concentra tout en regardant l'océan avant de penser à Athéna et de la retrouver plus loin dans la ville... Enfin pas vraiment dans la ville... Enfin c'était bizarre, j'avais beaucoup d'entrainement pour contacter les dieux grâce à Aryana mais... C'était légèrement plus compliqué avec Athéna. C'était comme se rendre compte qu'on avait fait une erreur de frappe en voulant appeler quelqu'un au téléphone, légèrement gênant mais rien d'insurmontable.

Yo Athéna? C'est Pascal, désolé de te déranger si jamais tu étais en vacances à la nouvelle Orléan mais... Connaissant les situations dans lesquelles ont se retrouve y'a peu de chance que tu sois ici pour écouter du Jazz. Alors je t'explique le truc, y'a ce type Emmet qui m'a mit sur une piste d'une série de meurtre dont Melody est la principale suspecte. Nous étions sensé la retrouver ensemble et je comptais juste lui poser quelques questions avant de boucler l'affaire mais Emmet... Emmet n'a pas une dent contre elle il a toute la mâchoire. Enfin bref, alors que je cherchais à le retrouver j'ai été interpellé par Ursula, une sorcière-pieuvre du conte de la petite sirène qui est potentiellement une aimante de Poséidon. Je te préviens tout de suite dans le livre et le film ce n'était pas une gentille du tout, elle est aussi manipulatrice que Judah, voir pire. Je ne lui fais pas du tout confiance et il y a une chance sur deux pour que ce truc soit un piège mais elle a demandé à te voir. Nous sommes sur la plage, et par précaution si tu viens vérifie rapidement qu'il n'y a rien qui se cache dans l'eau. Sinon, de ton côté, est-ce qu'il y a des nouvelles de Melody?

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________________________________________ Lun 31 Oct - 10:27



« J'ai la sensation que tu m'en veux...

soit gentille Anna. [Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 4 2727069659 »




    J'avais dit à Anna que j'avais adoré ces moments passé ensemble et elle m'avait répondu par un regard de travers. Je n'étais pas en train d'insinuer que j'allais mourir, mais que j'avais vraiment adoré ces moments qu'on avait passé ensemble. Je m'y prenais toujours mal avec les filles. Vue ce que Jack avait dit plutôt, je ne m'étais pas rendue compte que j'avais dragué Anna quand elle était venue à Coney Island. Et quand j'y avais réfléchi, je m'étais dit que le fait qu'elle venait me voir, ça montrait que c'était peut-être elle qui me faisait passer un message. Mais là, maintenant que je lui disais que j'avais apprécié ces moments passés avec elle, elle ne voyait pas que je ne cherchais pas à lui rappeler que j'allais mourir, mais juste que je voulais partager cette pensée avec elle. Je devais m'y prendre comme un pied avec les filles...

    Mon index était venu se poser sur mon torse, au niveau de mon tatouage. Je n'avais pas remarqué que les traces bleues étaient noircies autour de ce dernier. Ca signifiait quelque chose en particulier ou pas ? Il ne pouvait pas être responsable de tout ça, vue que tout ceci arrivait à tous les demi dieux, à part Melody. J'avais ma petite idée sur qui pourrait être responsable, comme par exemple... Poséïdon, mais je ne voulais pas exposer cela devant la sirène. Elle devait déjà assez souffrir de savoir que son père pourrait être derrière tout ça et qu'il serait bientôt responsable de l'extinction des demi dieux. Et puis tant qu'on n'avait pas de preuves, il lui restait le bénéfice du doute. J'avais continué de frotter mon index contre le tatouage, avant de sortir de mes pensées et de remettre mon haut. Anna avait finie le bandage et je lui avais adressé un petit sourire en guise de remerciement.

    « Je pense... que je ne travaillerai plus à Coney Island. Mon patron m'a laissé des messages sur mon portable, mais comme j'avais disparu... enfin... Je suis sûr qu'il m'a déjà remplacé. Il me restera DisneyWorld, ou land si je veux partir en France, voir... le zoo de Storybrooke. Lily m'aime bien. J'ai la cote avec elle. » précisai-je à Anna dans le but de lui redonner le sourire.

    Je ne devais plus parler de ma mort, mais de projets. De toute façon, c'était pas parce que je risquais de mourir que je ne pouvais pas avoir de grands projets d'avenir, n'est ce pas ? Je n'irai pas jusqu'à l'inclure dans ces projets, car ça pourrait la faire souffrir par la suite d'y repenser. Mais au moins elle savait que je gardai espoir, ou du moins que j'espérais qu'elle le croit.

    « Tess est ma mère. Surement. Bien qu'elle a dû m'abandonner à la naissance, donc de là à dire que c'est ma mère, c'est un bien grand mot. Mais ça va, je gère, j'ai l'habitude. Dans chacune de mes aventures je découvre un nouveau père ou une nouvelle mère. C'est comme les pokemon, je finirai par avoir toute la collection. Frère cachée, soeur cachée, grand mère feuillage perdue dans la forêt ou autre chose de ce genre. Tu sais quoi ? J'aimerai beaucoup avoir Karl Lagerfeld ou Yves Saint Laurent dans mes proches. Ils ont fait un très bon film sur ce dernier d'ailleurs. »

    J'avais dit cela en le pensant réellement, juste avant de me dire que j'étais en train d'annoncer à Anna à voix haute que j'aimais les grands couturiers. D'un côté, je lui avais déjà déballé tout un discours sur les fringues ou plus précisément les robes, en lui faisant croire que ce n'était pas moi qui feuilletait ce genre de magasines.

    « J'aime bien la couture je crois. Ou plutôt les vêtements. Les habits d'époque ça a un style. On n'aurait dû rester bloqué sur l'année victorienne et ses hauts de forme. J'aurai dû m'en acheter un. C'est pas Halloween ce soir ? T'as des projets ? Ils organisent un bal à Storybrooke, j'ai vue des affiches. Tu veux y aller ? C'est assez lugubre la Nouvelle Orléans et si on trouve un train, on y sera... dans un bon paquet d'heures. On pourra toujours fêter Halloween dans le train. Y'a surement une boutique de déguisements dans le coin. »

    Anna m'avait écoutée attentivement, puis elle s'était approchée de moi. Elle allait m'embrasser ? Pourquoi cette idée m'avait traversée l'esprit ? Surtout qu'elle s'était contentée de froncer les sourcils et de tapoter mon torse avec son index.

    « Alors écoute moi bien Aaron Mcadams, je ne partirais pas d'ici tant que je ne serais pas sûr que les demi dieux vont bien toi y compris. Parce que figure toi, que moi aussi je t'apprécie et que je tiens à toi beaucoup même. On a encore la journée devant nous, Halloween n'est que ce soir, et après si tu veux on ira se chercher des déguisement parce que oui ça me ferait plaisir de fêter Halloween avec toi. Quand à Tess, ou ton père je connais pas vos histoires, je sais pas ce qu'il s'est passé entre vous, la seule chose que je peux dire, c'est qu'il vaut mieux des parents bien vivants que des parents morts. »

    Elle s'embrouillait un peu et c'était amusant. En tout cas ça me faisait du bien d'entendre tout ça, même si en réalité j'aurai préféré le bisou, mais bon... On ne pouvait pas tout avoir.

    « Tout ça pour dire, qu'on va régler ce soucis, et que tu vas allé leur parler, parce que ça se voit sur ton visage que cette histoire te travaille. Si tu veux vraiment aller de l'avant et tirer une croix dessus ou faire ce que tu veux, règle ce soucis une bonne fois pour toute. Et après on s'occupera d'Halloween et de te trouver un nouveau job compris ? »

    « Ok. » avais-je répondu en hochant la tête.

    C'était un bon plan. Entrer, dire à Tess : 'salut, tu es ma mère ?'. Puis faire le tour de la salle, histoire d'être sûr qu'il n'y ait pas quelqu'un d'autre de ma famille caché dans les parages, et ensuite chercher un déguisement, fêter Halloween et me trouver un nouveau job. Son plan était parfait. Peut-être que si j'occupais toute ma journée, il ne resterait plus de place pour ma mort. Ca serait pas mal en fait. Et puis ces picotements sur le torse devaient venir uniquement du fait qu'elle avait tapotée de son index dessus. Ce n'était que ça et uniquement ça.

    « Anna... » avais-je murmurée en me sentant pas très bien et assez faible.

    Mais ce n'était pas pour ça que j'avais prononcé son nom. J'avais accompagné mes paroles d'un geste de la main pour lui prendre la manche et la faire avancer jusqu'à moi, jusqu'à derrière moi. Quelque chose était en train de se diriger vers nous, ou plutôt quelqu'un. Un homme, grand, blond, musclé et avec un costume...




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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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| Conte : La Petite Sirène 2
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________________________________________ Mar 1 Nov - 12:55


And there's no remedy for memory...

Le temps d'une vie
Athéna m'avait détachée, et avait menotté entièrement Emmet, ce qui n'était pas une mauvaise idée étant donné son comportement plus qu'instable. Nous étions arrivés dans les souterrains qu'occupaient les demi-dieux dirigés par Orphée. Je n'étais jamais venue ici. Comme Egéon ne s'entendait pas avec ce groupe, il ne me les avait pas présentés. Une nouvelle fois, je me sentis étrangère en ce lieu. Certains regards qu'on me lançait me faisaient comprendre que je n'étais pas la bienvenue. On savait qui j'étais. Je tentai de rester méprisante alors que je me plantais dans un coin. Cependant, à mesure que les minutes passaient, je rencontrais des difficultés à garder cette attitude. Cet endroit puait la mort. Difficile d'y rester insensible. Quelque part, j'avais pitié de tous ces gens. Ils avaient été abandonné par leur père ou leur mère, trop divin pour se soucier d'eux, et ils allaient mourir seuls. Effacés comme s'ils n'avaient aucune importance.

Aaron et Anna étaient partis depuis un moment. Jack et la fille qui pleurait tout le temps aussi. Je n'avais pas spécialement envie de m'approcher d'Athéna, je ne voulais pas qu'elle s'imagine que je veuille devenir sa grande copine. Pour l'instant, elle était la seule déesse que je supportais à peu près, autant qu'elle le reste le plus longtemps possible.

Soudain, je remarquai un homme qui m'observait d'un oeil sévère, à seulement quelques mètres. Je m'aperçus qu'il s'agissait d'une créature de mon père. Les créatures aquatiques avaient une odeur que je reconnaissais. Que faisait-elle ici ? Je ne l'avais jamais vue auparavant. Un renégat, sans doute. Il prêtait assistance au groupe d'Orphée plutôt que de servir mon père.

Sans attendre, je me décollai du mur et m'avançai vers lui d'une démarche lente mais assurée. Il ne chercha pas à m'éviter. Au contraire, il attendit que je vienne jusqu'à lui. Une fois à sa hauteur, je me stoppai et le fixai d'un oeil perçant.

"Tu sais qui je suis, n'est-ce pas ?"

Il ne répondit rien, se contentant de m'observer de ce même air sévère, comme s'il me jugeait. De quel droit se permettait-il ça ?

"Pourquoi tu es ici au lieu d'être à ses côtés ?" demandai-je d'un ton sec.

Je n'aimais pas ses grands airs, et je compris qu'il n'avait aucun respect envers mon père lorsqu'il laissa échapper un rictus en disant :

"Tu vis encore dans un rêve toi."

Sa réplique me fit tressaillir. Un rêve, oui bien sûr... Mon existence était un véritable conte de fées, c'est bien connu. Ce genre de types m'énervait, à s'imaginer que ma vie était parfaite. Je croisai les bras et lui décochai un regard mauvais tandis qu'il secouait lentement la tête d'un air désabusé.

"Mon père prend soin de toutes ses créatures. Elles sont comme ses enfants et..."

"Arrête ton discours prémâché. Même si je te l'accorde, depuis que ton frère est mort, tu es devenue une priorité pour ton père."

J'entrouvris la bouche, le souffle coupé. Il ne savait rien. Rien du tout. Une rage sourde monta en moi alors que j'enfonçais mes ongles dans la peau de mes bras, sans cesser de le fixer. J'avais tellement envie de lui sauter à la gorge et de le faire taire une fois pour toutes...

Pourtant, il poursuivit d'un ton assuré, avec l'ombre d'un sourire moqueur au coin des lèvres :

"Ne dis pas qu'il s'est bien occupé de toi et qu'il n'a pas eu le choix de t'abandonner. Poséidon a toujours le choix pour tout. Oui, nous sommes tous ses enfants, mais il a ses préférés. Il en aime plus que d'autres. Tu le sais aussi bien que moi, alors arrête de te mentir."

Je n'arrivais pas à trouver quelque chose de suffisant fort et mordant à répondre. Je me raccrochais à ce que je savais, mais pourtant, j'avais l'impression de perdre pieds. De tomber dans un courant trop violent qui m'emportait... Il avait semé le doute en moi. Jamais aucune créature aquatique n'avait tenu ce langage. Non, il ne fallait pas que je doute. Mon père ne m'avait pas abandonnée lorsque j'avais quatre ans. Il n'avait pas eu le choix, il avait été déchu. Egéon avait eu plus de chance.

Egéon a toujours eu plus de chance. appuya une petite voix malsaine dans ma tête.

Je clignai des yeux précipitamment et dévisageai l'homme devant moi en me mordant les lèvres. Le sourire de ce dernier s'agrandit un peu avant de disparaître. Il se pencha pour ramasser quelques bandages et médicaments posés à côté de lui. Il me les tendit sans ménagement.

"Tiens, amène ça aux blessés. Rends-toi utile un peu."

Prise au dépourvu, je reçus les objets dans mes bras en manquant d'en faire tomber la moitié. Je lui renvoyai un regard assassin qu'il ignora superbement. Je lui tournai le dos résolument et c'est alors qu'il posa une main sur mon épaule. A ce contact, je me décrispai un peu. Etait-ce ma part sirène qui faisait écho à sa particularité de créature ? Nous faisions partie du même océan déchaîné. C'était un lien indéfectible.

"Il est encore temps de faire le bon choix."
me murmura-t-il.

Je me dégageai brusquement et m'écartai de lui. Que me chantait-il ? Je n'avais aucun choix à faire, aucun camp à choisir.

J'avais les mains crispées autour des bandages et des médicaments tandis que je marchais. Je me dirigeais rapidement vers deux demi-dieux allongés sur des lits de camp et demandai dans un filet de voix :

"Je peux faire quelque chose ?"

Ils étaient tellement mal en point qu'ils prononçaient des mots inaudibles. Je me mordis les lèvres et me penchai vers le premier, sans trop savoir quoi faire. Je ne comprenais pas ce qu'il me disait. Puis, je saisis qu'il voulait simplement boire un peu. Je posai bandages et médicaments pour l'aider à se redresser et tremper ses lèvres dans un verre d'eau. Son corps tremblait tellement qu'il en renversa la moitié sur la couverture. J'essuyai de mon mieux et le remis en position allongée. Je me sentais pire que maladroite. J'aurais tellement aimé être ailleurs qu'ici...

Le second malade avait un tout petit peu meilleure mine, même si les veines bleutées ravageaient son corps. Il me demanda d'un ton faussement enjoué :

"Je pourrais avoir du sirop pour la toux ? J'adore le goût et comme je ne peux pas avoir mon repas préféré..."

"C'est quoi ton repas préféré ?"
fis-je un peu abruptement.

"Une saucisse de canard et son aligot. J'adore l'aligot, c'est des pommes de terre écrasées et mélangées avec du fromage d'Auvergne. C'est trop bon..." répondit-il, les yeux brillants.

Il venait de parler en quelle langue, celui-là ? Il porta un mouchoir à ses lèvres et cracha un peu de sang, même s'il aurait aimé parler encore un peu. Ca se voyait dans son regard.

Je me relevai et cherchai Athéna des yeux. Je me précipitai vers elle quelques secondes plus tard, et lui attrapai brusquement le bras pour qu'elle se retourne.

"Euh... le type là-bas... Je pense qu'il n'en a plus pour très longtemps et il voudrait un repas chelou. Je pense que... ça serait bien de le lui faire apparaître. T'es la seule qui en sois capable, non ?"

Je n'attendis pas qu'elle me réponde et m'éloignai d'elle. Je me sentais vraiment mal à l'aise. De faire tout ça. D'aider les autres. C'était bizarre.

Je marchai un peu dans les souterrains jusqu'à ce que je tombe sur Emmet, qui était assis face à une table, la tête dans les mains, abîmé dans ses pensées. J'avais presque oublié sa présence. On avait posé un bol de soupe devant lui, mais il ne semblait pas y avoir touché. Il n'était plus menotté. En le voyant, la réalité de la situation me sauta de nouveau aux yeux et une pierre tomba dans mon ventre. Le frère d'Enoch.

"Tu devrais t'en aller." lui conseillai-je, évasive. "Je te raconterai tout ce que tu veux, mais pas maintenant. C'est vraiment pas le moment avec tout ce qui se passe."

"Et j'irais où, après tout ça ?" répliqua-t-il en fixant la table.

"Où tu veux, je m'en fiche ! Si t'as tellement peur que je m'enfuie de nouveau, je peux te donner un numéro de téléphone !" fis-je, agacée.

Il faudrait donc que je m'achète un portable, même s'il risquait de prendre l'eau. Je n'avais jamais rien d'électronique sur moi, vu que je plongeais souvent sans forcément me dévêtir avant. A moins que je ne lui donne le numéro de Lily ? Après tout, je le connaissais par coeur.

Il émit une sorte de ricanement avant de se redresser pour s'enfoncer dans son siège et placer ses mains sur ses cuisses.

"Je m'en vais. Quand tout ça sera fini, je te téléphone. On se fera un Palais du Sushi et tu me déballes tout ?"

"Ouais, en gros, c'est ça."

"Et je lirai dans la presse combien de gens sont morts."

Je lui lançai un regard noir, comprenant qu'il se moquait de moi.

"De toutes façons, tu sers à rien !"
explosai-je. "C'est pas parce que tu es enquêteur, détective ou quoi que ce soit que tu vas nous être utile ici ! Ca nous dépasse tous ! Ca dépasse même la déesse de la stratégie alors écrase un peu, ok ?"

Il se leva d'un bond en poussant brusquement la chaise qui émit un son strident. Tout aussi vite, il se planta devant moi en me fixant d'un oeil implacable.

"Apporte des serviettes." articula-t-il après un silence.

Puis il me tourna le dos pour s'en aller. Je fronçai les sourcils, m'interrogeant sérieusement sur sa santé mentale, mais intriguée malgré tout, j'allai en chercher deux que j'avais vues sur une étagère un peu plus loin. Je revins ensuite sur mes pas pour aller le retrouver. Emmet était penché au-dessus d'un lit de camp, accroupi à côté d'un malade avec qui il discutait football. Il me prit une serviette qu'il replia sur elle-même pour la placer ensuite délicatement sous la tête du malade. Ce dernier lui sourit faiblement avant d'être pris d'une violente quinte de toux. Emmet resta à ses côtés jusqu'à ce qu'il se calme, puis se redressant, il déclara :

"Ca va aller mieux."

J'attendis qu'il s'éloigne un peu du malade pour taper mon index dans son dos et chuchoter :

"Pourquoi tu as dit ça ? C'est pas vrai, il va mourir. Ils vont tous mourir. Ca sert à rien de leur faire croire le contraire !"

Il se retourna et répliqua :

"Ouais, peut-être même que ça sera ton pote Aaron le premier."

Mon coup de poing partit si vite que je pris conscience de l'avoir frappé en le voyant courbé en deux devant moi. Je n'y étais pas allé trop fort, pas au point de lui arracher l'estomac, mais son petit-déjeuner, s'il en avait pris un, avait dû lui remonter dans la gorge. Il se redressa avec un "Aïe !" et déclara :

"C'est pas toi qui choisis qui part le premier. Si au lieu de prendre soin de lui, on doit le laisser crever, autant faire de même avec ton ami. Alors soit tu les respectes tous les deux, soit c'est toi qui n'as rien à faire ici."

"J'ai pas dit ça." fis-je sur un ton défi. "Je dis juste que ça sert à rien de leur faire espérer un truc qui n'arrivera pas."

Il sortit alors son arme de son holster et la chargea. J'écarquillai les yeux tandis qu'il me la tendait.

"Il y a six balles. Si ça sert à rien de les faire espérer, ça sert à rien non plus de les laisser souffrir. Tu peux libérer six d'entre eux. Fais ton choix."

Il attendit quelques secondes et ajouta :

"De toutes façons, ils n'ont aucune chance, n'est-ce pas ?"

Je serrai les poings et le fixai une longue minute. Finalement, je déclarai :

"C'est toi qu'on devrait supprimer."

J'attrapai son arme sans prévenir, mais au lieu de la diriger vers lui, je la pris entre mes deux mains et la tordit jusqu'à ce qu'un craquement se fasse entendre. Après quoi, j'esquissai un sourire suffisant et la jetai par-dessus mon épaule.

"Ce jouet n'avait rien à faire ici."

Le regard qu'il me lança était à la fois perçant et éteint, comme si j'avais brisé beaucoup plus que du métal entre mes doigts. Pourquoi réagissait-il ainsi ? Il était triste que j'ai cassé son flingue avec lequel il avait peut-être tué des gens ? Un peu trop sentimental, ce mec.

Quoi qu'il en soit, il se détourna pour emprunter le tunnel de sortie. Okay, il avait l'air de s'en aller. C'était une bonne chose, non ? Un problème en moins à gérer.

Je restai quelques secondes à m'auto-congratuler, avant de rouler des yeux et de le rattraper.

"Qu'est-ce que t'as ? C'est juste un flingue ! Tu pourras en avoir un autre, non ?"

"C'est pas le flingue." répliqua-t-il en continuant de marcher.

Il faisait de grands pas, j'avais peine à me tenir à sa hauteur. J'étais plus rapide quand je nageais.

"Alors, c'est quoi ? T'as un truc contre les filles qui ont de la force ?" fis-je, presque goguenarde.

Il se retourna et m'attrapa par les épaules pour me plaquer contre le mur. Il resta ainsi quelques secondes alors que je le fixais. Il m'avait fait presque mal, sans doute en songeant que je savais encaisser.

"Je ne comprends pas ce que tu veux. Un coup tu me demandes de partir, après quand je pars, tu me suis. Je te dis de me lâcher, tu me poursuis. C'est quoi ton délire ? J'étais ici que pour un seul truc. Un seul ! J'ai pas envie de revenir dessus à longueur de temps avec toi. Tu veux pas me le dire ? D'accord, libre à toi. Je finirai bien par trouver, de toutes façons. Mais arrête de te comporter comme lui. Et fiche-moi la paix."

Comme qui ?

La question me brûlait les lèvres mais je l'oubliai aussitôt en sentant la présence de l'eau, tout autour de moi. Omniprésente. Je savais ce que cela voulait dire. Le lien indéfectible de l'océan...

"Mon père est ici." dis-je dans un souffle.

Emmet m'avait lâchée mais ma main le retint par le bras pour l'empêcher de reprendre sa route. Au bout du tunnel, mon père attendait. Je ne le voyais pas, mais je le savais. Etait-il venu pour moi, ou pour les autres ?

"On va sortir, mais tu ne fais rien de stupide. Tu ne parles pas, tu ne bouges pas. Tu m'obéis, c'est bien compris ? Ou alors tu peux attendre dans le souterrain. Ensuite, tu pourras partir, si tu veux."

Il soupira en secouant la tête.

"J'en ai marre que tu me donnes des ordres."

"Je fais ça pour que tu évites de finir comme ton frère alors sois tu m'écoutes, soit tu te choisis un cercueil à moitié prix sur E-bay."

Peu coopératif, il finit par acquiescer et par me faire signe de passer devant. Je lui lâchai alors le bras et inspirai à fond pour reprendre le chemin à travers le tunnel. Plus que jamais, j'avais un mauvais pressentiment sur la suite des évènements.

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« L'ivresse des profondeurs », est un phénomène naturel, due à un excès d'azote qui, par conséquent, agit sur le système nerveux et provoque des troubles comportementaux. Tomber amoureux ou mourir noyé, c'est la même chose.
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Eloise A. St-James
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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________________________________________ Mar 1 Nov - 16:09

On leur avait bien fait comprendre que si discussion il y allait avoir, cela ne serait pas pour tout de suite. En attendant, ils étaient libres de circuler dans l’ancienne gare, tout en faisant attention. Enfin, l’avertissement devait sans doute plus lui être adressé à elle qu’aux autres. Après tout, certains demi-dieux les rendaient responsables, les autres dieux et elle, de ce qui leur arrivait. Il fallait un coupable et il était normal que cela soit ceux qui les avaient abandonnés…

Athéna resta à l’endroit où elle était, cherchant à mettre de l’ordre dans ses pensées. Entre ce qu’elle savait, ce qu’elle soupçonnait et ce qu’elle voyait, il y avait quantité d’informations à traiter… Et ce n’était pas la tâche la plus facile pour elle en ce moment-même, à cause de la perte d’Hippolyte. Aussi, la distraction du jeune homme qu’elle avait menotté avait-elle été la bienvenue en réalité. La déesse n’avait pas menti : elle se fichait pas mal de ce que Melody avait pu faire. En attendant, elle lui avait fait une promesse et entendait bien la tenir. Le jeune homme sembla comprendre que de toute façon, tout ce qui se passait en ce moment-même lui était totalement inconnu. Il ne pourrait pas agir… Aussi accepta-t-il pour le moment de laisser Melody tranquille. Aussi la guerrière lui retira-t-elle ses menottes.

Après cet intermède, Athéna tenta de prendre soin de certains demi-dieux. Mais c’était difficile puisqu’elle ne pouvait pas soulager réellement leur souffrance. Elle n’aimait pas cela : ils n’étaient pas censés pouvoir mourir de maladie. Or celle-ci les décimait et rapidement en plus… Ce qui n’aurait jamais dû pouvoir se produire. Mais quelqu’un l’avait fait. Et la guerrière connaissait une personne qui avait une grande tendance aux génocides… Poséidon.

La déesse en était là de ses réflexions quand Melody vint la trouver. Elle avait repéré un demi-dieu qui n’en avait plus pour longtemps et qui rêvait de manger un plat en particulier. Cela surprit la déesse que la sirène vienne la voir et se préoccupe même du sort des autres. Quoi qu’il en soit, la guerrière accepta bien sûr de s’occuper de ce dernier souhait et se rendit au chevet du jeune homme pour qui elle fit apparaître le plat demandé.

Yo Athéna? C'est Pascal, désolé de te déranger si jamais tu étais en vacances à la Nouvelle Orléans mais... Connaissant les situations dans lesquelles on se retrouve y'a peu de chance que tu sois ici pour écouter du Jazz. Alors je t'explique le truc, y'a ce type Emmet qui m'a mis sur une piste d'une série de meurtre dont Melody est la principale suspecte. Nous étions sensé la retrouver ensemble et je comptais juste lui poser quelques questions avant de boucler l'affaire mais Emmet... Emmet n'a pas une dent contre elle il a toute la mâchoire. Enfin bref, alors que je cherchais à le retrouver j'ai été interpellé par Ursula, une sorcière-pieuvre du conte de la petite sirène qui est potentiellement une aimante de Poséidon. Je te préviens tout de suite dans le livre et le film ce n'était pas une gentille du tout, elle est aussi manipulatrice que Judah, voire pire. Je ne lui fais pas du tout confiance et il y a une chance sur deux pour que ce truc soit un piège mais elle a demandé à te voir. Nous sommes sur la plage, et par précaution si tu viens vérifie rapidement qu'il n'y a rien qui se cache dans l'eau. Sinon, de ton côté, est-ce qu'il y a des nouvelles de Melody?

Le message de Pascal la surprit. Ce n’était pas dans ses habitudes de la contacter, encore moins de façon psychique. Après un regard alentour, la déesse constata que son espèce de groupe s’était séparé et qu’Anna et Aaron n’étaient toujours pas revenus. La conversation ne semblant pas sur le point de débuter, elle se téléporta auprès de Pascal. Ursula semblait être une possible menace et avec Poséidon qui ne devait pas être si loin que cela, c’était une mauvaise idée de lui laisser Pascal…

- Ils vont bien, tous les deux. Dit-elle simplement à Pascal avant de se tourner vers la sorcière des mers.

- On m'a informé que vous souhaitiez me parler. Je vous écoute. Déclara-t-elle calmement à l’intention de la brune dans l’eau.

"Mon dieu... Enfin, ma déesse, je présume ? J'ai tellement, tellement, entendue parler de vous. Vous savez que votre frère, ou ancien frère... Je ne sais pas comment vous le considérez encore, il m'a tellement vanté vos mérites ? Déesse de la guerre, de la stratégie militaire, responsable de la mort de deux d'entre vous... C'est charmant. Je suis enchantée de faire votre connaissance." Débita la sorcière avec un grand et magnifique sourire.

- Appelez-moi comme ça vous chante, sincèrement, cela m'est bien égal. Dit-elle d'une voix calme. Poséidon n'a jamais été un frère, juste un chieur qui semble jacasser un peu trop sur le compte des autres...

Ursula commença à bouger, aussi Athéna recula-t-elle en entraînant Pascal avec elle. Il l’avait prévenu et elle n’avait pas envie de trop s’attarder. Aussi fit-elle simplement comme si elle laissait de la place à la sorcière des mers de rejoindre la terre ferme.

"Pardonnez mes manières, je voulais juste me rafraîchir. J'ai proposé à votre ami d'en faire de même, mais il ne me semble pas enclin à participer. Et que dis-je... j'en oublie de me présenter. Ursula !"

- Pascal n'aime pas les surprises, comme moi. Répondit-elle. Et vous êtes une surprise... Enchantée. Mais elle ne lui serra pas la main. Je crois que c'est à vous de pardonner mes manières à présent... Ajouta-t-elle.

Ursula eut un air outré face au refuse de la déesse de lui serrer la main puis elle eut un petit sourire.

"Soit. Ne nous arrêtons pas sur ces échanges de politesse, ou demi échanges. J'ai appris pour ce mal qui ronge les demi dieux et le fait que vous vous chargez de cela. C'est pour vous donner bonne conscience ? Oh, je suis méchante. Je ne devrai pas, je consulte en ce moment." Lui dit Ursula avec un grand sourire à la con.

- Vous devriez faire plus de séance par semaine, vous semblez en avoir besoin. Répliqua Athéna en souriant.

Il était hors de question de montrer que la pique avait pu faire mouche. En tout cas, la présence de cette femme commençait à sincèrement l’agacer. Elle lui faisait perdre son temps et la prenait manifestement pour une idiote. Tout cela commençait à devenir bien ridicule…

"Ça ne doit pas être facile de ne pas cerner le problème et de ne pas trouver de solutions. Vous êtes comme nue face à tout ça." Raconta la sorcière des mers en coulant son regard sur Athéna, comme si elle l’imaginait nue.

- Et si vous en veniez au fait très chère ? Comme vous semblez si bien le savoir, j'ai des demi-dieux qui m'attendent et peu de temps pour les distractions, aussi agréables semblent-elles être.

Athéna lui rendit son regard alors qu’elle n’était pas du tout intéressée en réalité. Mais si jouer dans son jeu un instant pouvait aider à en venir au fait…

"Mon cher et tendre Poséïdon, s'est rendu chez cet Orphée et son groupe pour tenter de les aider, mais ils n'en ont pas voulu..." Dit la brune avec une moue déçue.

- Dites-moi... Cette visite remonte à quand ? Demanda-t-elle.

Il y avait certainement un rapport ! C’était trop gros pour ne pas avoir de lien avec cette subite maladie ! Mais Ursula ne lui répondit pas.

"Ces demi dieux ne valent peut être pas la peine qu'on les sauve. D'ailleurs... il y a de plus en plus de gens qui dépendent de vous et vous tentaient d'en sauver bien plus que ce que vous pouvez vraiment. Ça serait plus judicieux de faire le tri, n'est-ce pas ? De vous contentez de ceux à qui vous pouvez réellement apporter votre aide." Fit la sorcière des mers en fixant Pascal à la fin.

- Merci de l'avertissement. Lui dit-elle en lui lançant un regard noir.

Foutue sorcière ! Athéna n’aimait pas tout cela et encore moins la menace plus ou moins explicite qui venait d’être faite. La déesse n’attendit pas une quelconque réponse. Elle agrippa Pascal et se téléporta vers le refuge des demi-dieux. Mais les choses ne se passèrent pas comme prévues. Car la guerrière venait tout juste d’activer son pouvoir quand elle sentit que Pascal ne suivait pas. Aussi revint-elle à son point de départ et comprit le pourquoi de la chose… Ursula avait lancé l’une de ses tentacules autour de la cheville de Pascal.

"Nooon..." Dit-elle en miaulant, ou du moins, en tentant de le faire. "Pas Pascal. On ne lui fait pas de mal, c'est un ami. Pardonnez mes filles, elles ne comprennent pas la différence entre ami et ennemi. C'est parfois... Fatiguant tout ça. Vous ne savez sans doute pas ce que c'est, mais ce n'est pas facile de devoir gérer des enfants."

Athéna la foudroya du regard. Sa patience avait atteint ses limites cette fois.

- Je commence à en avoir assez. Lâcha-t-elle d'une voix glaciale. Soit vous me dites ce que vous voulez exactement, soit vous nous foutez la paix. Suis-je assez claire ?

Ursula la fixa puis son sourire disparut. Et soudainement, des murmures s’élevèrent autour de la déesse. Des voix qu’elle n’aurait jamais dû pouvoir entendre de nouveau !

« Pourquoi tu nous fais ça Athéna ? »

La voix d’Hermès. Quand elle était dans la grotte avec Yen Sid et qu’elle le torturait pour qu’il réponde à ses questions.

« Tu m’as piqué mon nouveau jouet… Tu n’es vraiment pas drôle parfois tu sais ? »

Cette voix légèrement capricieuse… Athéna se souvenait parfaitement de la moue qu’avait fait Éris en lui adressant ces paroles. La guerrière venait tout juste de lui piquer Hitler sous le nez. La déesse du Chaos l’aurait bien gardé avec elle. Mais la combattante n’en avait pas envie, elle avait déjà prévu de le tuer…

Se rendant compte que les voix provenaient d’Ursula, Athéna la fusilla du regard.

- Cessez ce petit jeu. Et laissez les morts où ils sont. Dit-elle, glaciale.

La guerrière avait cillé en entendant les voix, surprise. Elle ne s’était pas attendue à une attaque du genre… Tout cela faisait remonter des sentiments à la surface. Sentiments dont elle n’avait pas vraiment besoin en ce moment même !

"Les morts ?" Dit Ursula dire surprise, avant de sourire. "Oh que c'est amusant... Vous ne savez donc pas ?" Et elle sourit encore plus. "Bien, vous avez raison, laissons tout ça derrière nous. C'était juste un moyen de vous occuper mais je pense que ça devrait être bon maintenant."

De quoi ?! Athéna se figea complètement. Puis elle remarqua qu’elle était restée au moins une dizaine de minutes avec cette pieuvre géante. Laissant le refuge sans défense… Salope ! La déesse était furieuse et certains allaient devoir s’expliquer. Mais pour le moment, elle n’avait qu’une envie : détruire cette sorcière ! Aussi fit-elle apparaître un poignard et le lança-t-elle avec force et dextérité vers la créature des mers. Mais Ursula ne fit que rire… Des tentacules surgirent juste avant l’impact, créant un mur que le poignard ne passa pas. Et cette pétasse était toujours aussi occupée à rire…

Dégoûtée et pleine de culpabilité, Athéna attrapa Pascal et se téléporta, tandis que l’autre folle riait toujours aux éclats…

Athéna : 100%
Pascal : 90%

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On n'a plus qu'à se serrer les coudes !

D'après le code de Grey Wind
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