« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie

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Pascal Méléon
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Pascal Méléon

| Avatar : Arthur Darvill

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"For it is in passing that we achieve immortality. Through this, we become a paragon of virtue and glory to rise above all. Infinite in distance and unbound by death, I release your soul, and by my shoulder, protect thee."


| Conte : Raiponce
| Dans le monde des contes, je suis : : Pascal

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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 8 _



________________________________________ 2016-11-13, 23:40

Pascal marcha à l'arrière du groupe, loin de l'agitation des vivants comme des mourants, il n'était pas en train de méditer ni de réfléchir sur l'injustice de la situation de leur groupe, ni à ce le retour de Zeus entraînait comme conséquences, non, Pascal ne pensait à rien. Il avait juste envie de se reposer, car son absence d'émotion le fatiguait.
Ça me fatiguait, le premier réflexe de tout organisme vivant était de survivre, c'était la base de l'ordre naturel, et moins je m'en foutais royalement, ce n'était pas normal. Je n'étais plus normal depuis des années déjà. L'idée de mourir ne me faisait ni chaud ni froid, enfin non, pas totalement, la seule chose qui me dérangeait dans l'idée de partir était le fait que je laisserai Aryana, Apolline, Punz et tellement d'autre derrière moi. C'était la seule chose qui m’empêchait de totalement me lancer dans la mêlée sans aucune retenue, de brûler avec une telle puissance que je terminerais en cendre après rixe, chaque montée d'adrénaline qui me donnerait l'impression de revoir le monde tel que je le voyais avant, plein d'espoir et de couleurs. J'avais mes hauts et mes bas, il y avait des jours où je n'avais pas de problème, où je pouvais respirer en oubliant le poids sur mes épaules qui ne m'avait jamais vraiment quitté. Aryana était probablement la raison pour laquelle j'avais relevé la tête, je pouvais lui dire non, je pouvais montrer plus de retenue qu'elle, mais au fond, je ne pouvais pas me voiler la face, elle était une partie intégrante de mon bonheur et de ma vie. Mais il y avait des jours comme ça, des moments de doutes et de vide où chaque remarques désobligeantes étaient exacerbées et où le poids de mes actions devenaient trop lourd, juste un peu trop lourd pour un caméléon qui cinq ans de cela s'amusait à regarder des cookies doucement cuir au four.
J'étais fatigué.

« C'était très con ce que tu as fait tout a l'heure. Vraiment.» Je lui fit un léger regard en coin. Quoi, me regarde pas comme ca physiquement on a casi le même age ! J'ai le droit de te faire une lecon de morale ! »

Tu étais plus vieux que moi Jack, bien plus vieux que moi, j'avais juste 23 ans, 23 petites années passées sur cette Terre, je n'avais pas atteint mon premier quart de siècle que j'avais autant de sang sur les mains que des vétérans de guerre. 3 ans et une rencontre, c'est ce qu'il avait fallut pour me détourner d'une vie calme et sans problème, je serais devenu vétérinaire et j'aurais probablement travaillé au Zoo de Storybrooke, au milieu de mes dessins, de ma guitare et d'une tasse de thé de temps à autre. Une mauvaise journée, c'était suffisant.

«Non vraiment c'était con. Tu n'as pas besoin d'etre un héros a tout prix. Mettre ta vie en jeu comme ca, sans raisons... C'était idiot. Ca n'a prouvé qu'une chose. Tu as abandonné Pascal. Tu as laissé tomber. »

Je sais Jack, je sais.
Je ne suis pas un héros, je suis un soldat qui a vieillit trop rapidement pour s'adapter. Je suis à la frontière de deux mondes me dépassant. Celui des dieux, où je ne pourrais jamais faire une différence, et celui des hommes, où mes différences feront que je ne pourrais rien faire. J'ai abandonné beaucoup de chose Jack.

« Tu ne peux pas te permettre un truc pareille. Tu ne peux pas renoncer aussi vite. C'est facile de mourir, de sacrifier sa vie pour les autres, ca donne bonne conscience. C'est plus dure de vivre. Alors arrete de jouer au con.»

Ma vie n'était qu'une série de sacrifice Jack. J'avais sacrifié mon innocence pour protéger Hope, j'avais sacrifié ma vie normale pour survivre lors de ces foutus guerres Écossaises. Une de mes meilleures amies c'était sacrifié pour me sauver la vie. J'avais sacrifié mon honneur pour sauver Eugène, j'avais sacrifié mon espérance d'une vie normale pour protéger Storybrooke. Et maintenant Jack, qu'est-ce qu'il me restait à sacrifier pour sauver des gens plus méritait qu'un assassin? Ma vie. Ma vie et mon bonheur, c'est tout ce que j'avais à échangé pour alléger mon conscience. Vivre n'était pas douloureux, c'était ça le plus terrifiant, je n'étais pas en train de souffrir, je n'avais plus l'envie de souffrir, vivre était long, vivre était angoissant. Vivre était se réveillé après un cauchemar et se rendre compte qu'Aryana n'était pas là. Vivre était voir le sourire de ma fille et me dire qu'un jour j'allais devoir lui dire en revoir. Vivre était noyer sa vie dans son travail pour ne pas la noyer dans l'alcool où la violence. Vivre était se regarder dans le miroir et se souvenir de chaque entailles et chaque blessures qui me parcourait tel un vieux parchemin. Vivre s'était parfois être incapable de jouer de la guitare parce que mes mains tremblaient trop pour atteindre les cordes.
Et plus que tout au monde, vivre était cacher ces faiblesses, car j'avais tellement d'ennemis qui pourraient en profiter.

« En fait continue, si tu clamse, je me ferai un plaisir de rejoindre Aryana, je sais qu'elle flash sur moi ! Et puis j'ai un avantage non négligeable, je peux fournir des glaces au chocolat a volonté ! »

Je n'avais pas envie de le gratifier d'un commentaire.

« N'abandonne plus ! T'as avec toi une super Nana, profite en. Une fois qu'on aura sauver tout le monde, on verra si tu survie aux épreuves que je t'ai préparé. »

Je... Je... Je pouvais voir l'espoir et l'inconscience dans ses yeux, non Jack, nous n'allions pas sauver tout le monde, nous ne pouvions pas sauver tout le monde. Je pouvais voir, pétillant au fond de ces yeux couleur glace, l'envie d'offrir une happy ending à tout le monde. Je me souvenais d'un jour où la même lueur avait brillé dans mes yeux. Sauf que je n'avais plus envie d'espérer, cela rendait le retour à la réalité tellement plus douloureux.
Pascal rentra sans un mot dans l'église, s'installant sur un banc à l'écart du reste du groupe avant de faire apparaître son casque de centurion dans ses mains, regardant l’artefact qui était légèrement chaud au toucher, passant le doigt sur chaque entailles et bosses, témoignages d'ancienne bataille qui semblait s'être déroulé il y a une éternité alors que... La dernière remontait à mon combat contre les bestioles à 100 bras il y a quelques mois à peine, où j'avais une nouvelle fois frôlé la mort sans que cela me préoccupe. Encore une fois. Je devais l'admettre, ma propre absence de préservation ne m'étonnait même plus, et c'était peut-être ça le problème.
A mes yeux, la vie de n'importe quelle personne était plus précieuse que la mienne.

Le shérif se contenta de se tourner invisible pour ne pas s'occuper des policiers, toujours pensif en regardant son casque, le regard perdu dans un passé qu'il ne pouvait que regretter, laissant s'échapper un triste sourire lorsqu'il repensa au doux visage d'Aryana, au rire cristallin de sa fille et à la sensation du plumage de Brave contre sa main. Et puis, l'enfer vint une nouvelle fois frappa à notre porte. Le caméléon serra ses mains en se relevant doucement, faisant apparaître son armure une nouvelle fois et enfilant doucement son casque, il se retourna, voyant une autre dizaine d'innocent tombés au sol pour ne jamais se relever. Il vit ce que Zeus chercha, il vit Athena hurler de rage et recommencer à se battre, il vit la peur et le désespoir dans les yeux des demi-dieu. Et enfin, pour la seconde fois dans la journée, il croisa le regard de Jack. Le gardien avait créer un petit mur de glace protégeant le reste du groupe du chaos avoisinant, mais ce dernier avait les yeux qui passaient de son tatouage jusqu'à Zeus et vice-versa, c'était ce que Zeus cherchait, c'était ce qu'il voulait. A cause de cette simple marque, une nouvelle dizaine d’innocent venait de périr. Et ce maudit dieu ne s'arrêterait pas là. Il ne s'arrêterait jamais... Il était à la recherche des tatouages, Jack avait un de ces foutus tatouages...
Le caméléon s'approcha de la demi-déesse qui dirigeait les demi-dieux à la recherche d'une sortie, Pascal n'hésita pas et envoya une boule de feu vers le vitrail qui se tenait au-dessus de l'autel, ce dernier éclata en morceau, laissant une ouverture sur l'extérieur. Les demi-dieux survivants n'auraient qu'à escalader l'autel pour fuir.

" Zeus est à la poursuite de ces tatouages et on ne se fait pas d'idée pour ceux sur qui il met la main. File moi celui de Jack, ce type est l'une des personnes les plus pure et généreuse de ce putain de monde et il va vouloir se sacrifier pour vous sauvez, je refuse que ça soit lui. "

Elle me lança un regard mauvais et courroucé que j'ignorais royalement avant de me dire:

"Tu crois que j'ai le choix? Tu crois que je veux qu'il meurt? Et puis ces tatouages sont des récompenses, n'importe qui ne peut pas les avoir. Nous n'avons pas le temps pour ces anneries, aide moi à les évacuer!"

Espèce de gourdasse illuminée, tu n'arriveras pas à le semer et c'était ta propre stupidité qui allait tous les condamnés.

"Regarde autour de toi, regarde les cadavres de ceux que tu penses pouvoir protéger, tu penses vraiment gagner du temps en fuyant de cette manière? Ecoute, je veux juste sauver quelqu'un de bien, et ensuite je t'offrirai un maximum de temps pour que tu ailles de planquer."

"C'est pas moi qui decide de qui garde un don où non, si tu veux faire quelque chose, aide les."

Le caméléon resta silencieux quelques instants avant de soupirer pour la énième fois de la journée et de renfiler son casque de centurion qui lui pesait bien trop lourd sur la conscience. Il jeta un dernier coup d’œil à la demi-déesse avant de dire:

"Lorsque tu te tiendras dans les cendres de tes camarades et que tu te demandera si tout ce jeu de chat et de souris était nécessaire.... Et bien, le silence sera ta seul réponse."

Pascal se concentra de nouveau, le cœur battant, il allait plonger dans un conflit entre deux dieux, un lieu où aucun mortel ne devait se trouver, et pourtant il n'avait pas peur. Il n'avait plus le courage d'avoir peur pour sa vie, il était fatigué, tellement fatigué. Mais avant de s'endormir pour de bon, il voulait utiliser ces dernières forces pour tenter de rendre le monde un peu plus agréable à vivre.
Alors Pascal escalada le mur de glace et sauta de nouveau dans le seul lieu qui lui était véritablement familier, un monde constitué de douleur, de sang, de rage et de regret.
Ain't no rest for the wicked.

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Fire and Blood.
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Sandy Ness
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- Dis Dégoût, tu savais qu'on pouvait rencontrer pleins de gentils messieurs naturistes sur Internet ? -


| Conte : Vice Versa
| Dans le monde des contes, je suis : : Tristesse, la plus triste des émotions qui vous donnera envie de vous rouler en boule dans un coin de la pièce en vous balançant d'avant en arrière

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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 8 _



________________________________________ 2016-11-14, 00:41



Keep calm and hug me

- Vous allez mourir. Ou très probablement. Mais ce n'est pas grave. La mort est une étape naturelle que tout le monde finit par connaître. Sauf les dieux, mais c'est parce qu'ils sont immortels. Leur métabolisme ne doit pas être le même que le votre. Ni le mien. Je ne sais pas si je suis immortelle, moi aussi. Je n'ai jamais vieilli. Je suis arrivée dans la tête de Riley sous ma forme normale d'émotion. J'avais déjà un pull et des lunettes, et puis j'étais toute bleue. Je sais que je peux pleurer et que la morve coule très souvent de mon nez, mais je n'ai jamais saigné. Je ne me suis jamais blessée, en faîte. Je devrai essayer un jour. Quand je rencontrerai à la maison, avec les autres, je demanderai à Dégoût de me couper le bout du doigt pour qu'on voit si ça fait mal et si ça repousse. Vous ne devriez pas essayer, par contre. De toute façon, je ne pense pas que vous en aurez l'occasion, puisse que vous allez mourir bientôt, à cause de la maladie. Je sais que c'est triste. Que ça vous fait peur. Devenir un squelette rongé par des insectes, ce n'est facile à accepter comme situation. Mais dîtes vous que au moins, vos restes nourriront des larves qui un jour évolueront pour pouvoir ensuite donner naissance à de nouvelles larves qui se nourriront sur un autre cadavre. C'est le cycle de la vie.

J'étais assise sur un long banc en bois, à l'intérieur de l'église, à tenter de réconforter les demi-dieux mourant, quand il y avait de nouveau eu un combat. Quand les premiers corps s'étaient effondrés, je m'étais roulée en boule et laissée glisser au sol, entre les bancs, entourant ma tête de mes bras. C'était un geste de défense. Je devais rester là et attendre que les secours viennent me chercher. Il ne fallait pas que je panique. C'était le meilleur moyen pour que je fasse une erreur et signale ma présence. Je ne voulais pas tout de suite voir si je savais saigner. Je préférai être entourée d'émotions de confiance et savoir que les pompiers pourraient débarquer à tout moment pour m'empêcher de perdre trop de sang et de mourir d'une hémorragie, si jamais j'étais bien constituée comme n'importe quel être humain normal.

Quelqu'un attrapa tout à coup mon bras pour m'aider à me relever, et j'adressais à Tess un regard un peu sonné de derrière mes lunettes de travers. Tout autour de nous, c'était la panique. Les créatures et les demi-dieux tentaient de fuir par la porte arrière, attrapant les blessés pour les entraîner avec eux, pendant que deux divinités se battaient. Ils maniaient leurs armes comme si c'était des jouets. Ils ne savaient pas que courir avec un objet tranchant était très dangereux ? Si jamais l'un des deux trébuchait...

- Tu peux nous aider ? Il faut sortir les blessés de l'église !

Je bredouillais un petit « oui », en essayant de me repérer avec les bruits et les cris pendant que la jeune femme s'en allait vers d'autres personnes, dictant des ordres sans jamais s'arrêter. Je n'étais pas une combattante comme elle. Moi, je voulais rester en boule par terre, à attendre les secours. Mais elle avait demandé gentiment. Elle avait demandé si je pouvais. Pas que je devais. Et je pouvais tout à fait attraper par les pieds ce demi-dieu inconscient, tombé de son banc , pour le traîner à même le sol jusqu'à la sortie. Ses bras suivaient mollement le mouvement et quand sa tête frappa le trottoir, à l'extérieur, il n'ouvrit même pas les yeux. Il avait une totale confiance en moi, alors qu'il n'était même pas conscient de ce qui se passait. Je devais le mettre en sécurité quelque part, pour ne pas qu'il meurt. Mon regard se posa sur une voiture à la portière ouverte. Les fenêtres étaient trop transparentes, il allait être vu tout de suite. Le conteneur ? Si jamais un camion de poubelles passait alors qu'il était à l'intérieur, vulnérable et incapable de hurler sa présence... Il allait connaître une mort encore plus atroce.

Je décidais de tourner sur ma gauche, dans une petite ruelle peu fréquentée où, dans un coin étaient empilés des cartons qui servaient de maison minimaliste à un SDF à la barbe grise et aux yeux injectés de sang. Alors que je me rapprochais de lui, une forte d'urine et de sueur me frappa de plein fouet. Le conteneur aurait sûrement senti moins mauvais !

- Bonjour... ça ne vous gêne pas si je reste vivre ici avec mon demi-dieu blessé ? J'ai des mouchoirs parfumés à l'eucalyptus si vous voulez quelque chose en échange. Et je sais faire réchauffer au micro-ondes des plats tout préparés. Même quand c'est de la purée.

Alors que je me glissais derrière les cartons, à côté du SDF, ce dernier tourna la tête vers moi pour m'observer longuement, comme si son regard s'était perdu dans le vide. Alors que je me demandai si il était encore en vie, il finit par me tendre une bouteille crasseuse de vin qu'il avait à la main.

- Tiens mon pote, bois un coup et assis toi.

Il avait l'air gentil, même si il parlait de moi au masculin. Je m'asseyais à ses côtés, le demi dieu allongé à nos pieds, avant de prendre du bout des doigts la bouteille. Ce n'était pas très hygiénique. Pas du tout même. Il ne proposait pas de verres, ce qui voulait dire qu'on allait boire à même le goulot tout les deux. Et étant donné son hygiène quasi inexistante, je doutais qu'il lave la bouteille de temps en temps avant de la partager avec quelqu'un. Si je posais mes lèvres à l'endroit où les siennes étaient déjà passées, je m'exposais à beaucoup de maladies. Peut être que j'en mourrai, même. Peur m'avait déjà parlé de toutes les maladies qui existaient et de leurs symptômes. Un simple rhume pouvait être mortel, selon lui.

Je fini par prendre une gorgée, un peu timide. Il avait dit que j'étais son pote. Il ne m'avait pas rejeté. Ça voulait dire qu'il acceptait que l'on vive désormais avec lui. J'allais devoir accepter d'avoir une bouche sentant la poubelle et de plus jamais frotter du savon contre ma peau. Mais au moins, j'avais sauvé un demi dieu. Quand il se réveillerait, il pourrait dire à tout le monde que Tristesse elle-même avait protégé sa vie.

À ma grande surprise, je trouvais le liquide bon. C'était un peu fort, et puis il y avait un arrière goût de tabac qui tapissait ma langue, mais une délicieuse chaleur me parcouru. Avec un petit goût de reviens-y.

J'étais entrain de terminer la bouteille, la tête renversée, quand je vis François, le père d'Aaron, prêt de l'église. Il sembla me remarquer, se figea, avant de s'approcher, un livre sous le bras, une bouteille de vin dans une main et une boîte dans l'autre. Il était parti chercher des cadeaux pour se faire pardonner auprès de Tess ? Que c'était romantique...

- Il faut pas boire ça, c'est pas du vin !

J'écartais la bouteille que je tenais toujours de ma bouche, en écarquillant les yeux. Le SDF m'aurait-il... menti ? Alors que je lui avais accordé ma confiance ? Que j'avais accepté de le côtoyer malgré son odeur forte et ses dents jaunes ?

- C'est mon vin !

- C'est pas du vin ça !

Les voix montaient dans les aigus, alors qu'ils se disputaient pour savoir si c'était du vin. Je ne pouvais argumenter, je ne savais pas le goût du véritable vin. Je ne faisais pas partie de ces gens raffinés. De l'élite.

- Je peux goûter votre vin ?

J'avais demandé au dieu avec une petite voix, en lui adressant un regard tout triste de derrière mes lunettes, qui n'arrêtaient pas de glisser de mon nez. Je me sentais encore moins importante. Je ne savais même pas reconnaître du vin. Les femmes, les vraies, savent elles.

- Dans les films, tout le monde boit du vin. Vous n'auriez pas joué dans un film ? Ou un clip ? Ou une pub ?

Je le dévisageais, certaine de l'avoir déjà vu quelque part avant. Ou quelqu'un lui ressemblant, à la télévision. Pour vendre ou entrain de manger un yaourt ou une glace. Je n'arrivais pas à voir précisément. Ma mémoire me jouait souvent des tours, comme si j'étais une petite vieille incapable de reconnaître son mari qui pourtant se trouve être Ryan Gosling devenu vieux mais toujours amoureux.

- Un vin, ça se boit dans un verre. Enfin quand c'est du vrai vin...

Le dieu, après avoir posé ses affaires, fit apparaître deux verres remplis qu'il nous tendit, à moi et le SDF. Tout en faisant apparaître pour lui aussi, il tourna la tête vers le demi-dieu toujours inconscient.

- Tu t'enfuis avec un enfant d'Héra ? Pourquoi ?

Il avait donc une mère, alors ? J'avais une raison, les demi-dieux allaient manquer à quelqu'un. Ou faire honte à leurs parents. Les dieux étaient peut être comme les animaux, n'aimant pas les progénitures trop faibles. Et là, ils étaient tous malades. Moi, à leur place, j'aurai préféré abréger les souffrances de mes enfants. Et puis si ils n'étaient pas assez riches, ils n'avaient peut être pas les moyens de leur offrir des frais hospitaliers. Il valait mieux s'en débarrasser avant d'avoir des dettes impossible à payer alors qu'il n'existe aucun espoir. Parfois, même si c'est dur, il faut savoir faire un choix.

- Je ne voulais pas qu'il meurt. C'est triste de mourir. Il est peut être pas très beau mais tout le monde devrait avoir le droit de vivre sa vie, même quand on a un physique difficile.

Je n'étais pas sa mère, ce n'était pas à moi de décider si je devais le tuer ou pas. Sauf si il se mettait à souffrir trop, bien entendu. Je vidais d'une traite mon verre, pendant que François se mit à rire tout en s’accroupissant devant moi.

- Tu sais, ici ou dans l'église avec les autres ça ne change pas grand chose. La maladie traverse les murs.

Je clignais des yeux à ses paroles, pour essayer de retenir les larmes qui avaient commencé à monter. J'avais réussir à tenir pendant plus d'une dizaine de minutes maintenant, je devais réussir à me maîtriser encore un peu. Dégoût serait tellement fière de moi si elle apprenait que j'avais battu mon dernier record !

- On ne peut vraiment pas les sauver ? Ils vont tous mourir ? Parce que je ne suis pas sûre de pouvoir le supporter.

- Je ne sais pas... Aaron est sauve lui. Il fit une pause. Bordel.

Après avoir ajouté du vin dans mon verre désormais vide, il se redressa. Je vis ses sourcils se froncer quand il remarqua les demi-dieux qui continuaient à quitter précipitamment l'église.

- Ah y en a d'autres qui ont eu la même idée que toi !

Je portais mon verre à mes lèvres pour siroter tranquillement le contenu de mon verre, avant de lever les yeux vers lui, en sentant ma gorge se serrer.

- Ils sont sûrement entrain de fuir le dieu qui tue plein de monde. Vous pouvez leur faire signe pour qu'ils comprennent qu'ils peuvent venir se cacher ici ?

Il y avait encore un peu de place pour accueillir quelques demi-dieux ou créatures. Mais bien entendu, il fallait que le propriétaire des lieux soit d'accord.

- Le dieu ? Mais quel dieu putain ? Zeus ?

François semblait abasourdi. Il n'avait pas compris ? Il ne savait pas ? Pourtant tout un tas de personnes prenant la fuite, la plupart étant blessés, ce n'était pas vraiment discret.

- Ils sont courant dans l'église ? Faut les rejoindre ! Faut pas les laisser seuls dedans !

Il récupéra dans chaque main son verre de vin et la bouteille, en se précipitant vers l'église. Je me contentais de le regarder s'éloigner. Je ne voulais pas quitter ma cachette. Quelqu'un d'autre risquait de me la prendre, sinon. C'était ma base maintenant, je voulais bien la partager mais pas la perdre.

- On accepte trois demi-dieux de plus. Vous avez le droit chacun à un blessé, pas plus. Si on est trop, ça ne servira à rien et ça ne sera pas discret.

Des groupes passaient devant nous sans même nous voir, trop occupés à fuir. La peur fait faire de drôles de choses. Comme oublier de réfléchir et d'observer autour de soit. Ils manquaient une bonne cachette avec des cartons secs et des verres de vins qui réchauffaient les joues. C'était l'endroit parfait pour attendre que ça passe ou que le dieu nous tue tous.


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Fais moi peur ♒︎ Boo to you and you ! It's not so very scary. It's really not so scary. Boo to you ! Boo boo boo ! Boo to you ! Boo boo boo ! Boo to you ! Boo boo boo ! Boo to you ! Boo boo boo ! It's not so very scary, It's really not so scary. Boo to you ! © endlesslove.


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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 8 T81n

« On est prisonnier
du Temps... ? »


[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 8 Lnn2

« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »


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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 8 Mermai11

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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 8 _



________________________________________ 2016-11-14, 10:46



« Je choisirai le paradis pour le climat,

et l’enfer pour la compagnie ! »




    « C'est quoi son problème à lui ? » dis-je en regardant vers Melody.

    Pascal s'était emporté avec Tess, pour une histoire de tatouage et de sacrifices, mais il y avait plus important à régler, n'est ce pas ? Pourquoi on se prenait la tête avec Tess alors que le véritable problème était ce type là bas, qui apparaissait, disparaissait et causait des dégâts à tout le monde, dont principalement Athéna. Est ce que ce monde avait réussi à rester caché depuis longtemps ? Vue les dégâts qu'ils faisaient en plein coeur de la Nouvelle Orléans, je doute que ça reste un secret très longtemps.

    Melody n'avait pas répondu à ma question, qui n'en était pas vraiment une. Ce qu'il fallait faire maintenant, c'était de faire sortir les gens et ça devenait saoulant de faire sortir, puis de faire entrer tout le groupe ailleurs. Une dizaine d'entre eux venaient de mourir et il n'était pas question de perdre les autres, ni de se faire tuer soi même. J'avais pris Melody par le bras pour la faire se diriger vers la sortie à son tour.

    « Ca va, c'est bon ! J'ai pas besoin d'un garde du corps ! »

    « Je suis pas aussi certain que toi ! » lui répondis-je sans la lacher.

    On s'était dirigé vers la sacristie à l'arrière, et deux demi dieux étaient passés devant nous pour sortir, soutenus chacun par un homme qui semblait être en bon état. On les appelait comment ? Des créatures, c'était ça ?

    « On sort d'ici, tu te planques avec les autres, j'appelle des renforts ou je ne sais quoi, on bute ce type ! »

    Elle soupira.

    « Tu vas rien faire du tout, tu vas venir te cacher avec les autres ! »

    « Tu crois vraiment que c'est le moment de se cacher ? Ok, je ne peux rien faire contre ce type, mais y'a des lois. Enfin, y'a des forces spéciales, des hommes armés. Il fera quoi face à un bazouka ? »

    « Il reviendra. »

    Il se fichait de ma gueule ? Bien que ça ne serait pas surprenant vue qu'il peut disparaître ou disparaître comme il le souhaite.

    « Et vous avez personne de plus fort que lui ? Y'a un dictateur qui se pointe et on se contente de lui donner des coups, jusqu'au moment où il tue tout le monde ?? »

    « Non, y'a plein de gens aussi fort que lui, mais apparemment personne veut se bouger le cul pour les appeler. »

    « Ok... » murmurai-je en sortant mon téléphone portable et en le tendant à la jeune femme. « Vas y, tu connais leur numéro ? Y'a assez de crédit. »

    Elle me regarda médusée, tandis que quelqu'un arriva juste à côté de nous avec un verre et une bouteille de vin en main.

    « Oh putain, y'a vraiment Zeus là dedans ? »
    demanda le type avant de boire une gorgée de son vin.

    « Ah ben voilà un athlète ! Maintenant tu vas à l'intérieur et tu vas lui demander la tronche ! »

    « Ouais ! » marmona t'il avant de tendre sa bouteille à Melody et son verre à moi.

    Il s'était dirigé vers là où on était sortit, avant de revenir, reprendre le verre et le finir avant de me le redonner, puis d'entrer à nouveau. C'était des malades ces gens, des malades !

    « Je comprend rien à ton monde ! C'est un monde de dingue ! » dis-je à la sirène avant de regarder un groupe de demi dieu au loin. « Faut vous planquer ! Venez, on va aller vers la plage c'est le plus prudent ! » m'écriai-je en posant le verre sur un mur autour de l'église et en indiquant le chemin aux demi dieux.

    « Et tu veux prendre un bateau une fois là bas ? Tu veux faire quoi au juste ? »

    « Tu as une meilleure idée ? » demandai-je avant qu'on se fasse couper par trois voitures noires qui arrivaient au loin. « C'est quoi ça maintenant ? »

    Deux des voitures banalisées s'arrêtèrent au niveau des demi dieux, tandis que la troisième, arriva jusqu'à nous. J'adorais ces voitures, c'était un genre de 4x4. Il ne manquait plus que Rocky au volant et ça serait parfait. J'espérais qu'il allait bien. Heureusement qu'il était resté avec Morgan plutôt que venir avec nous ici. Deux hommes sortirent de la voiture, tous les deux vêtus de noir. L'un s'était approché de nous. Il nous observa tous les deux en chemin, avant de s'adresser à Melody.

    « Mademoiselle Melody Blackstorm ? » demanda t'il.

    « Ouais ? »

    « Veuillez nous suivre jusqu'à la voiture. Vous aussi, monsieur. » ajouta-il, tandis que Melody ricana.

    Au loin, on pouvait voir qu'ils amenaient les demi dieux, entourés d'hommes en noir comme eux, à l'intérieur de leurs deux grandes voitures au loin. Ils avaient même récupéré Sandy qui avait un verre de vin en main. C'était quoi ? Distribution d'alcool ici ?

    « Je ne crois pas trop au sauvetage qui tombe à pic. »

    Deux camionnettes arrivèrent au loin, tandis que des hommes en casque et avec armes à la main en sortirent pour se diriger vers l'église.

    « C'est une très mauvaise idée ça ! »
    leur dis-je avant de me faire couper la parole.

    « Nous savons ce que nous faisons, monsieur. Maintenant, nous suivre s'il vous plaît, nous allons vous mettre à l'abri. »

    « Vous travaillez pour qui ? » demanda Melody, d'un ton catégorique, sans bouger.

    « Nous ne pouvons pas vous répondre, mais vous serez en sécurité. »

    « Ah ouais ? Et vos types vont faire quoi face à Zeus ? »

    Il allait surement prendre un air aussi surpris que moi, la première fois que j'avais entendu ce nom prononcé, tellement que c'était absurde. Mais au lieu de cela, il avait gardé sa mine impassible.

    « Le nécessaire, monsieur. »

    Ok, il marquait un point. Il savait qui était là dedans ? Oh d'accord...

    « En fait c'est eux, non ? Les gens plus forts dont tu parlais ? »

    Elle secoua la tête d'un air incertain, tandis que l'homme posa une de ses mains sur son oreille, avant de nous regarder à nouveau.

    « Nous avons localisé le portable de votre amie à quelque kilomètres d'ici, au bord de la plage. On passera les chercher sur la route. Savez vous ce qu'ils sont allés faire là bas ? »

    « Non, aucune idée... »

    « Quels amis ? Et comme quoi, la plage c'était la solution. »

    L'homme porta une nouvelle fois sa main à son oreille.

    « Changement de programme, on vous évacue. » précisa t'il avant de parler à quelqu'un dans son oreille. « Demandez un support aérien. »

    « Ah non, je ne prend pas l'avion... »
    marmona t'elle.

    « Ce n'est pas pour vous mademoiselle. »

    Et effectivement, vue ce qui était en train de passer nos têtes, ça ressemblait plus à des hélicoptères de combat plutôt que de sauvetage. J'étais tombé où moi ? J'avais posé une main sur l'épaule de Melody, plus pour me rassurer que la rassurer.

    « Tu peux me pincer, me frapper ? Faire quelque chose pour me réveiller ? »

    Elle me donna un petit coup contre ma blessure à la jambe.

    « Oh putain... » murmurai-je, avant de m'appuyer contre son épaule et d'ajouter : « Merci... » dans un souffle.


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________________________________________ 2016-11-14, 11:14



« J'ai la sensation que tu m'en veux...

soit gentille Anna. [Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 8 2727069659 »




    Ursula se tenait devant, nous, en train de retirer ses chaussures pour aller tremper ses pieds dans l'eau. Qu'est ce qui ne tournait pas rond dans sa tête ? Quand à Poséïdon, il était également face à nous, mais il ne semblait pas vouloir vérifier à son tour la température de l'eau. Ca le rendait moins étrange à mes yeux que celle qui se trouvait derrière lui. Il s'était adressé à Anna, lui demandant si j'étais suicidaire. Il croyait quoi ? Que j'étais venu ici par choix ? Puis, il lui avait demandé si c'était elle l'amie de Melody à l'époque. Et quand Anna lui avait répondu qu'elle l'était toujours, je l'avais regardée, en laissant échapper un petit sourire.

    « Je pense qu'elle t'aime toujours. Elle a du mal à se lier d'amitié avec quelqu'un, mais quand elle le fait, c'est du solide. »

    Poséïdon nous observait toujours et il n'avait pas relevé ce que je venais de dire. Au loin, Ursula avait plongée ses mains dans l'eau, et un petit tourbillon s'était formé à la surface. Elle faisait mumuse dans l'océan ? A la plage on construisait généralement des châteaux de sable, mais elle n'avait sans doute pas les même amusement que les gens normaux.

    « J'ai quelque chose qui pourrait vous intéresser. La seule chose que je demande en retour, c'est que vous vous occupiez des demi dieux. Il y a surement un moyen que vous connaissez pour pouvoir les sauver. Vous n’étiez pas surpris d'apprendre que Melody n'était pas affectée... »

    Il ne savait pas quel mal rongeait les demi dieux, mais quand il avait vue Melody, il ne semblait pas le moins du monde surpris, qu'elle n'en était pas affectée. Pourquoi ? C'était forcément qu'il savait d'où le mal provenait. Et même si il était incapable de nous aider à les sauver, si on savait ce qui avait provoqué cela, on pourrait sans doute y remédier. Toute aide qu'il nous apporterait serait la bienvenue. J'avais relevé ma manche et j'avais montré mon tatouage à Poséïdon.

    « Je viendrai avec vous. C'est bien ça que vous êtes venu chercher, n'est ce pas ? »

    « Je suis venu chercher ma fille. »
    me répondit-il du tac au tac sans même poser un regard sur mon tatouage.

    « Vous ne l'aimez pas. Vous ne l'avez jamais aimé. Ca ne peut pas être pour elle que vous êtes venu. » dis-je catégorique à mon tour.

    « C'est là où tu te trompes Aaron. Je suis venu uniquement pour elle. Tout ce qui touche à ces demi dieux ne m'intéresse pas, et encore moins un banal tatouage sur un avant bras. J'ai besoin de Melody, un point c'est tout. »

    Je n'aimais pas sa façon de dire qu'il avait besoin d'elle. A dire vrai, ce n'était pas de l'amour, mais un besoin. Il n'aimait pas sa fille. Il ne voulait pas l'avoir à ses côtés. Il était venu uniquement parce qu'il avait "besoin" d'elle. Mais besoin pour faire quoi ?

    « Elle ne vous rejoindra pas. Sa place est avec nous maintenant... »

    « Je pourrai vous kidnapper et la forcer à venir vous chercher. » dit-il tandis que Ursula était en train de faire d'autres petits tourbillons d'eau. « Mais je ne fonctionne pas ainsi. Elle viendra à moi le moment venu. Et si ce n'est pas maintenant, ça sera tôt ou tard. »

    « Jamais. »

    « C'est ce que nous verrons, Aaron. C'est ce que nous verrons. »

    Il posa son regard sur Anna, avant d'emettre un petit sourire et de me regarder à nouveau. Juste à côté de moi, Jestam venait d'arriver. Ca faisait longtemps que je ne l'avais plus vue.

    « Rejoins Ursula, nous rentrons. » lui ordonna t'il.

    « Tu n'es pas obligé de le suivre. Tu peux rester avec nous. »
    lui dis-je, tandis que Jetsam m'adressa un petit regard.

    « Il a fait assez d'erreurs pour aujourd'hui. Il ne te suivra pas. »

    Sans même se poser plus de questions, Poséïdon se tourna pour rejoindre Ursula dans l'eau, qui l’éclaboussa un peu en souriant. Ils étaint dingues. o_O

    « Ne l'écoute pas. Reste. Melody a besoin de toi. » tentai-je une nouvelle fois en essayant de le retenir.

    « Je n'ai pas le choix, Aaron. » prononça t'il, avant de poser une main sur mon épaule et de s'approcher de moi.

    Il voulait me faire une accolade ? C'était une première. Du moins, je pensais qu'il voulait faire cela, mais arrivé à mon niveau, il se contenta de me murmurer quelque chose à l'oreille avant de se reculer et de rejoindre Poséïdon et Ursula.

    « Regardez ça mon ami. On viens nous dire au revoir. » tonna Ursula en pointant du doigt quelque chose derrière nous.

    Quand on s'était tourné avec Anna, on pouvait voir ce qui ressemblait à des hélicoptères arriver au loin. Ils tournèrent autour de Ursula et Poséïdon, en restant à bonne distance, quand les tourbillons laissèrent échapper un immense tunel d'eau jusqu'au ciel. Il y en avait désormais cinq, qui maintenaient à distance les hélicoptères. J'avais pris Anna par les épaules pour la faire reculer. On devait se mettre à l'abri au cas où ils décideraient d'ouvrir le feu. Mais au bout de quelque instants, sans le moindre combat, les tunnels d'eau tombèrent à nouveau sur la surface de l'océan, avant que Poséïdon, Ursula et Jetsam, disparaissent sous nos yeux.

    « Bon sang. » murmurai-je.

    C'était un beau spectacle, mais qui n'avait servi à rien. Ils repartaient sans doute pour mieux revenir par la suite et pendant ce temps là, on n'avait aucune idée de ce qui allait pouvoir aider ces demi dieux. Et par la même occasion, on avait aucune idée de pourquoi un de ces hélicoptères venait d'atterir sur le sable, à quelques mètres de nous.


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« Qui a dit qu'il faisait chaud à Arendelle ?! »
« Dit... on peut rentrer ?! »

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________________________________________ 2016-11-14, 21:18





Le Temps d'une Vie

Et sinon nous lâcher la grappe c'est en option ?

Si on me posait la question de ce que j'aurais retenue de cette « aventure » c'est que Poséidon et sa pote avaient une sérieuse case en moins. Je dirais même qu'ils en avaient plusieurs des cases en moins. Ça ne faisait aucun doute vu leur manière d'agir. Bon en revanche le truc qui me sembla n'avoir totalement rien à voir avec la situation, c'était ces hélicos. Non mais c'était quoi ce bins encore ? Après une épidémie décimant toute la population de demi dieu, un pseudo dieu psychopathe on allait maintenant se taper les Men in Black ? Non mais définitivement, cette journée resterait dans mes archives persos comme étant définitivement, la plus bizarre de toute mon existence. J'observais méfiante les types lourdement armé qui venaient de descendre de l'hélico. J'avais l'habitude des trucs bizarre et s'il y avait bien un truc que j'avais apprit, c'était qu'il ne fallait jamais faire confiance aux dits trucs bizarre. Surtout si c'était des mecs tout droit sortie d'une vidéo promo pour l'armée de l'air.

"Anna d'Arendelle ? C'est bien votre nom ?"
Me demanda -ou plutôt hurla- un type en costard avec un casque.

J'hésitais franchement à lui répondre qu'il s'était trompé de personne. Non parce que c'est pas que j'avais pas confiance mais si clairement, j'avais pas confiance. Je savais pas qui il était, ni d'où il venait et encore moins comment ça se faisait qu'il sache mon nom. Parce que aux dernières nouvelles, je ne le connaissais pas moi. Alors j'aimerais bien savoir d'où lui me connaissait. Si on me sortait du dessin animé je lui en collais une

- D'où connaissez vous mon nom ?
Demandais-je sur le même ton même si j'étais légèrement sur la défensive

"Nous devons vous ramener, tous les deux. Montez à bord de l'hélicoptère s'il vous plaît."

"Elle vous a demandé qui vous êtes !"

Merci Aaron ! Sincèrement. Non parce que le type avait pas l'air très coopératif. Peut-être que si on s'y mettait à deux, il se rendrait ENFIN compte, que non on bouge pas sans une bonne explication. Je sais pas, mais si pour lui c'est très normal de débarquer avec toute une équipe armé jusqu'au dent, et de dire à des gens de les suivre, pour moi clairement ça l'était pas. Et comme j'avais pas confiance, sans explications s'il pensait que j'allais bouger c'est que clairement il vivait dans le monde des bisounours.

"Nous ne sommes pas autorisé à vous répondre. Nous devons juste vous mettre à l'abri."

C'est ça et la marmotte elle met le chocolat dans le papier allu. Non mais il nous prenait pour des débiles ou quoi ? Alors ok, je veux bien admettre que j'ai fait une erreur une fois avec Hans. Mais justement, j'étais vacciné, ça m'avait servit de leçon. Sans compter que ces types, contrairement à Hans, avaient clairement l'étiquette « louche » collé en plein sur leur front. Et les types louche on m'avait toujours appris à ne pas leur faire confiance et ce depuis l'enfance. En tout cas, j'allais très clairement leur faire comprendre que ni Aaron, ni moi n'avions l'intention de coopérer

- Si vous n'êtes pas autorisé à nous répondre, alors nous ne sommes pas autorisé à vous suivre

Et BIM ! Tu t'y étais pas attendue à celle là avoue ? Clairement pas vu la tronche qu'il tirait. Il se mordit les lèvres et s'apprêta sans doute à me répondre mais n'en eu jamais l'occasion étant donné que Aaron lui coupa la parole

"Faut qu'on monte à bord."

Pardon ?? Attends, c'était pas lui il y cinq minutes qui se méfiait tout autant que moi de ces types. C'était quoi ce brusque revirement de situation ? Là j'y comprenais plus rien. Et le type non plus d'ailleurs étant donné l'air surpris qu'il afficha en regardant Aaron. Ah bah tiens toi aussi t'es paumé ?

"Fais moi confiance." Reprit Aaron en se tapotant la tempe

- D'accord mais ça ne m'empêche pas de rester sur mes gardes

Oui c'était une réaction somme toute normale et légitime. Depuis le début de la journée, on allait très clairement de tuile en tuile, et ce de la pire manière possible. Tous les ennuies qui s’enchaînaient semblaient allé crescendo sur l'échelle de la gravité. Aussi, c'est toujours méfiante, que je montais à bord de l'hélicoptère, suivit d'Aaron. On nous tendit deux casques. Sans doute pour pouvoir communiquer. Faut dire qu'avec le bruit d'hélice, ça risquait d'être un peu compliqué. Sauf si on devait se hurler dessus pour tenter de se parle. Pour le moment, je me contentais de voir le nombre de personne présente. Un pilote, un co pilote, deux hommes armés, un type à côté de nous et l'autre en face de nous. Ça ne me faisait pas me sentir hyper rassuré personnellement. Surtout, parce que le type en face arrêtait pas de me dévisager ce qui commençait à franchement me mettre mal à l'aise

"C'est François qui m'a dit de monter. Je pense qu'on peut lui faire confiance..."

- Ça ne m'empêche pas de me méfier, quand à la suite des événements. Et ce même si ton père a objectivement l'air d'être un type plutôt bien

Et ça ne m'empêchait pas non plus de continuer à être mal à l'aise. Pourquoi est-ce que le type continuait à me dévisager de la sorte ? Il avait jamais vu de rousse de sa vie ou quoi ? Ou alors c'était encore ma foutue mèche blanche qui attirait l'attention. Les gens avaient tendances à la fixer de manière un peu trop curieuse à mon goût. C'est bon, c'est qu'une mèche blanche dans des cheveux roux pas de quoi en faire toute une histoire. Je comprendrais jamais les réactions des gens à ce sujet

- Quoi j'ai un bouton sur le nez ? Demandais-je finalement

Il baissa un peu la tête, me faisant me demander si vraiment j'avais pas réellement un bouton sur le nez et qu'il n'osait pas me le dire. Mais en fait c'est un peu autre chose qu'il me dit

"Vous êtes vraiment elle ? Me demanda le type à son tour"

Booon, il avait pas l'air d'être tout seule dans sa tête celui-là. Je ne sais pas trop pour qui il me prenait, mais j'allais pas pousser la discussion plus loin, ça valait peut-être mieux pour tout le monde, et moi la première. De toute façon, son supérieur avait l'air du même avis que moi puisqu'il le rabroua

"Silence, soldat. On n'est pas là pour ça."

Là pour quoi. Aucune fichu idée. Et j'allais pas m'amuser à le demander. Aaron, les regardait faire, sans doute était-il aussi paumé que moi à l'heure actuel. Pour le bien de sa santé mentale, je lui conseillais de faire comme moi, ne pas chercher à comprendre. Il y a des trucs des fois, mieux vaut qu'on en sache pas plus. Et cet échange bizarre entrait directement dans cette catégorie

"Ouais... Même si tout ça doit le dépasser autant que nous." Là encore je pouvais pas trop juger. Mais cette histoire avait de toute façon l'air de dépasser tout le monde. Aaron regarda en direction du type en face de nous, et lui demanda "Où on se rend ?"

Ce ne fût pas lui, mais son supérieur qui éclaira notre lanterne. Et franchement, s'il avait pu s'en passer je crois qu'au final ça m'aurait arrangé :

"Nous vous ramenons à Storybrooke."


Oui non mais là, clairement il croyait aux bisounours pour ne serait-ce que penser cinq secondes. Qu'on allait rester bien gentiment les laisser nous ramener. On était venu à la Nouvelle Orléans pour une bonne raison. Et on n'en repartirait pas avant, que cette bonne raison ne soit finit. Donc en gros, qu'on ai réussit à soigner les demi dieux :

- A Story...Wow wow pas question de retourner à la case départ ! Il y a des gens qui tentent de trouver une solution pour sauver la vie de plein de demi dieux qui se retrouvent infecté alors qu'ils n'ont rien demandé à personne. Hors de question d'aller se terrer comme des lâche en ville tant qu'on a pas la solution !


Le soldat se retourna pour regarder son supérieur. Lui il avait l'air d'être largué au possible. C'était quoi cette équipe de bras cassé ? Non mais sérieux. Communication, Com-mu-ni-ca-tion. C'est pas difficile à assimiler. Que tout le monde ai les même infos, c'était trop leur demander à tous ? A croire qu'il y avait que moi, qui avait une idée de comment on communiquait vraiment sur cette planète. Et si c'était le cas, franchement c'est que le monde allait mal mais genre très mal quoi. En attendant, j'aimerais bien une explication parce que mettons les choses au point direct : Je n'avais aucunement l'intention de retourner à Storybrooke. Et d'abord comment ça se faisait qu'ils connaissent la ville. Je croyais qu'on pouvait tomber dessus que par hasard en se paumant. Aaron, lui semblait clairement hésitant alors que moi, ma décision était prise depuis longtemps

"Tu veux rentrer ?"

J'arrivais pas à croire qu'il ose me poser la question. Je sais pas, ça tombe sous le sens non que j'en ai pas envie justement. J'en n'en ai ni l'envie ni même l'intention. Niet, nada, nicht et tout ce que vous voulez.

- Je n'ai pas pour habitude d'abandonner. Quand je fais quelque chose je le fais jusqu'au bout peu importe les conséquences que j'ai en retour. Je n'ai PAS envie de rentrer chez moi. Je ne suis PAS une petite chose fragile qu'il faut protéger à tout prix qu'on se le rentre dans le crâne.

"Je sais... C'est pas ça que je voulais dire. En fait, je..."

Il me regarda bouché bée, me faisant ressentir une pointe de culpabilité. Désolée, vraiment, désolée d'avoir mal interprété je suis un petit peu à cran. Et le fait que les deux types en face me regardent n'arrangeait pas les choses. En tout cas la suite des événements je l'avais pas prévus. Voilà qu'Aaron faisait volte face pour piquer un flingue du fourreau d'un des deux soldats. Si ils bugaient, je crois qu'ils étaient pas les seuls. Qu'est qu'il lui arrivait à Aaron aujourd'hui ?

"Je voulais être sur que tu sois ok."

Alors là, il y a pas de soucis, j'étais totalement d'accord.

"Faites demi tour ou je tire."

Les types bugaient toujours, et ça c'était comique à voir. D'un côté, c'était quoi cette manie de vouloir nous faire renter de force à Storybrooke ? Je sais pas, ça leur arrive jamais de demander leur avis aux gens avant de songer à faire ce genre de truc ? C'était une question rhétorique évidemment. Je connaissais parfaitement la réponse : Bien sur que non, ça leur arrivait jamais de demander ce genre de truc

"Vous serez bien plus en sécurité à Storybrooke. On ne fait qu'obéir aux ordres. Vous avez dit avoir besoin d'aide et nous sommes là."

- Ah parce que pour vous quand on réponds "si c'est un cannular j'ai autre chose à faire que perdre mon temps à discuter" vous estimez que c'est une demande d'aide Dis-je franchement blasé et les sourcils froncés

"Je n'ai pas eu connaissance de votre réponse, juste un ordre de mission."

C'était du foutage de tronche là clairement. Je savais d'où sortait ce soit disant ordre de mission, ni même qui avait dit qu'on avait besoin d'aide, parce que merci mais on se débrouillait très bien sans eux. C'est pas parce qu'ils débarquent en mode GI Joe, qu'on va se sentir plus en sécurité. Ils avaient pas l'air d'enregistrer qu'on était sérieux quand on disait que non, on ne voulait pas retourner à Storybrooke et que non, ça ne servait à rien d'insister, on allait clairement pas changer d'avis dans les trente secondes qui suivaient. On voulait qu'il nous foute la paix, avec leur pseudo protection, et nous laisse gérer la suite tranquillement.

"Ramenez nous immédiatement chez les nôtres."

"La sécurité de votre arme est enclenchée."


Aaron plissa les yeux, avant de le fusiller du regard et de baisser son arme. C'est pas grave, il avait au moins essayé. Au pire, je pouvais toujours s'il continuait à les occuper, sortir mon épée et les menacer avec. Je pense qu'ils seraient un chouilla plus coopératif si je le faisais. Ça serait un gros coup de bluff, mais ils étaient pas obligé de savoir que je bluffais. Et puis je mentirais pas vraiment. C'était pour la bonne cause, histoire de nous ramener là où on le souhaitais

"Mais si vous savez qui on est, vous savez aussi que je n'ai pas besoin d'armes..."

Oh la vache, ça c'était du bluff, mais du bon en plus. Aaron n'avait plus du tout de force surhumaine. Il ne pouvait donc rien leur faire. Mais ça ils étaient pas obligé de le savoir. En fait, j'espérais vraiment, qu'ils étaient pas au courant de ce léger détail. En tout cas, ils avaient l'air d'être sur leur garde. Ce qui je l'estimais était un bon point pour nous. En fait, c'était même un excellent point pour nous. Le supérieur continua de le fixer quelques instants avant de se tourner vers le pilote et de lui tapoter l'épaule. Après quoi l'hélicoptère faisait demi tour. Personnellement, j'essayais de revenir à la réalité mais j'étais franchement admirative

- C'était très impressionnant bien joué dis-je à voix basse

Il se contenta de sourire tandis-que l'hélicoptère se rapprochait de la cote. On avait au moins finalement obtenue gain de cause. Même si on avait fait des pieds et des mains pour ça :

"Ce n'est vraiment pas une bonne idée. Vous devriez laisser faire nos équipes."

C'est ça, compte là dessus et bois de l'eau fraîche. J'entrepris de l'ignorer et Aaron fit de même puisqu'il embraya sur un autre sujet, bien plus intéressant à mes yeux étant donné que ça concernait ce pourquoi on était venu à la Nouvelle Orléans

"Tu as un plan ? Le miens n'a pas marché des masses." Il m'observa quelques instants avant de reprendre "Si tu étais un virus, tu te protégerais comment ?"

Alors là...Bonne question. Fallait que je réfléchisse à toute les infos qu'on nous avait donné depuis le début de la journée. Et mine de rien, il y en avait une sacrée quantité

- Le virus a apparemment commencé en Février d'après ce qui a été dit. Hors quand on s'est vu cet été à Conney Island tu allais parfaitement bien. Melody ne semble pas être touché, et toi tu es manifestement guérit, avec certains sacrifices

J'allais clairement pas dire devant tout le monde que non, il n'avait plus sa partie divine, donc plus de force surhumaine. Fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. Qu'ils continuent donc à le croire. Je pense que ça arrangeait pas mal nos affaires à tous les deux. Continuant de réfléchir, je me décidais à faire part de mon raisonnement à voix basse

- Est-ce que tu crois que c'est la partie divine qui fait que les Demi dieux sont infectés ? Et que c'est comme ça qu'il se "protège" ?


"A mon avis oui, c'est ça qui fait défaut aux demi dieux, c'est leur côté divin. C'est comme si ça nous empoisonnait. Mais je ne vois pas de quoi ça pourrait venir, vue qu'on a toujours eu ça en nous. Soit c'était quelque chose qui était là depuis le début et s'active que maintenant, soit c'est quelque chose de plus grand et je ne vois pas quoi." Il hésita un instant et reprit "Tu crois que c'est un dieu qui a fait ça ?"

Peu probable à mon humble avis. Mais après je les connaissais pas vraiment. C'était pas trop mon monde tout ça. C'est juste que je vois pas trop quel intérêt les dieux auraient à les éliminer. Et que je vois pas pourquoi ils enverraient l'une des leurs pour voir ce qu'il se passe si ils étaient à l'origine de tout ça. Ça n'aurait strictement aucun sens de faire ça.

- Je ne sais pas. Tu sais moi les dieux je ne les connais pas vraiment. Les seules que j'ai pour ainsi dire croisé c'est Arès, Aphrodite, Poséidon,Artémis, Athéna, et ton père de loin tout à l'heure. Je sais que c'est Artémis qui a demandé à Athéna de venir enquêter et elles avaient l'air d'être sincèrement inquiète. Après concernant les autres, je ne peux pas trop me prononcer. On a pensé que c'était Poséidon l'origine de tout ça mais il semblerait que non. Alors pourquoi un dieu -autre que lui- voudrait tous vous tuer ?


"Et si c'était pas un dieu, dans ce cas là ça serait qui ? Parce que personne a un intérêt dans tout ça. A moins que ce soit naturel ? On était juste voué à disparaître ?"

Je sais pas. Et encore une fois, j'étais sur de vouloir vraiment le savoir. Parce que si les demi dieux étaient voué à disparaître, même si Aaron semblait à priori guérit. Ça signifiait, qu'il aurait dût disparaître, et j'en avais pas spécialement envie. J'avais un pincement au cœur rien que d'y penser, et je crispais à nouveau mes mains sur mes cuisses. Je sais que je devrais peut-être pas penser à ça. Parce que c'est bon, il était vivant et il allait bien. Mais n'empêche que la pensée qu'ils soient voué à disparaître ne me plaisait pas. Tentant de me concentrer sur autre chose le supérieur parlait dans son casque, et le soldat lui répondait de temps en temps. Comme je me méfiais d'eux, je tendis l'oreille afin de tenter de choper une ou deux bribe de conversation mais tout ce que je pu entendre ce fût «...opération Sable Noir en attente... »

Une opération ? Donc tout ceci était prévus ? Ça me plaisait de moins en moins toute cette histoire décidément. On avait sûrement bien fait de refuser d'être rapatrié en ville. Il semblait parler à quelqu'un dans son casque. Qui en revanche ça je l'ignorais

- Je ne sais pas, tout ça m'intrigue énormément. Encore plus eux dis-je en désignant nos amis les soldats C'est quoi leur rôle dans tout ce bazar ?

"Bien monsieur" Termina le supérieur de son côté avant de se tourner vers nous "Nous faisons partit d'une unité spéciale attitrée à Storybrooke et aux agissements liés à cette ville." Ah bah vu la tronche de son soldat il devait pas être au courant manifestement "Suite à un accord avec vos dirigeants et les nôtres, l'utilisation de magie est interdite en dehors de votre ville et une forte concentration, qui n'est pas passée inaperçue aux yeux des habitations de la Nouvelle Orléans, a éveillé notre attention." Il nous regarda à tour de rôle aussi bien Aaron que moi me faisant hausser un sourcil "Nos unités d'élite au sol sont en train d'arranger la situation et limiter les dégâts."

Le soldat à côté me regarda avec une expression entre l'émerveillement et la crainte, que je ne compris pas trop -si c'était le fait de découvrir que j'étais un personnage Disney en chair et en os je pouvais comprendre à la limite- mais ça n'expliquait pas pourquoi est-ce que son supérieur nous parlait magie à Aaron et moi. Déjà c'était pas de la magie. Du peux que je savais, les dieux étaient un cran légèrement beaucoup au dessus de cette dernière. Ensuite, autant Aaron que moi, n'avions absolument aucun pouvoir. Je sais pas s'il était bien renseigné le mec

- Si vous souhaitiez évacuer les responsable je crois que vous vous êtes un peu planté. Pour la magie voyez avec ma soeur, aux dernières nouvelles je suis tout ce qu'il y a de plus humain. Et Aaron non plus ne fait pas de magie

"Il est un demi dieu et vous êtes Anna d'Arendelle, la soeur d'Elsa d'Arendelle. On sait tout ce qu'il y a à savoir sur les habitations de votre ville, mademoiselle. Et on sait exactement ce qu'on fait."

"C'est flippant..."

Entièrement d'accord. En revanche, oui je suis Anna D'Arendelle, et je suis une humaine tout ce qu'il y a plus de basique. J'ai pas de pouvoirs, j'ai rien d'exceptionnel, je suis humaine. Donc, je vois pas trop en quoi, on était concerné autant Aaron que moi. Quand au fait de tout savoir sur les habitants de notre ville. A mon avis, je crois qu'il était vraiment naïf. Savoir que j'étais la sœur d'Elsa, et Aaron un demi dieu c'est pas vraiment un scoop. L'hélicoptère se posa à proximité de l'église, où des demi dieux étaient embarqué dans des fourgonettes. Ah mais ouais clairement, ils géraient hyper bien la situation aucun doute là dessus

- Effectivement lâchais-je sarcastique vous gérez parfaitement la situation

Comme un écho à ce que je disais un peu plus tôt, les demi dieux et créatures disparurent d'un coup comme ça comme par magie. Honnêtement, c'était pas drôle, mais pas drôle du tout. Sauf que là, j'y pouvais rien c'était vraiment les nerfs qui lâchaient. Je me mit à piquer un fou rire mais monumentale, tout en faisant des signes d'excuse à Aaron, qui me regardait bizarrement. J'y pouvais rien, la situation était TELLEMENT ironique. Je veux dire, il y avait combien de chance que ça arrive un truc pareil ? Ah non mais là j'en pouvais plus, je commençais à avoir des crampes au ventre à force de me bidonner

"Ça va aller. Ils sont sûrement à l'abri. C'est... enfin ça va. Je suis sûr que ça va." Répondit Aaron en souriant. Ouais lui il savait mieux se contenir que moi au moins c'était déjà ça

Le supérieur des soldats, lui écoutait toujours une conversation avec son oreillette, pendant que je tentais de calmer mon fou rire. Ça faisait mauvais genre je sais, mais là vraiment c'était nerveux j'y pouvais pas grand chose

"Ennemi toujours à l'intérieur. Déployez vous, on entre." puis il se tourna vers nous "Mettez vous à l'écart, n'essayez pas de nous aider, vous ne feriez qu'empirer les choses."

Ok là j'avais plus du tout envie de rire. Nope. J'avais plutôt envie de lui balancer mon poing dans sa figure. Ah mais qu'ils entrent il y a pas de soucis, s'ils se font déglinguer ça leur apprendra à se prendre pour les Avengers. Aaron, me prit par les épaules afin de m’entraîner à l'écart. De toute façon, j'avais pas envie d'entrer dans cette fichu église. Je me faisais du soucis pour les autres.

"Je suis sûr que tout va bien se passer. Ils ont pas disparu comme ça. Il a dû se passer un truc. Peut être les autres dieux. Ils se sont sans doute organisés, t'en fais pas."

Ah parce que ça leur arrive souvent aux dieux de faire disparaître tout le monde d'un coup ? J'eus même pas le temps d'en placer une, parce que le père d'Aaron venait subitement d'apparaître, en nous prenant par les épaules

"Vous roucoulerez une fois sur place." nous dit-il tandis-que l'on disparaissait

Bon là, c'était définitif. Peu importe, de qui il s'agissait, la prochaine personne qui fait encore une remarque de ce genre sur ma relation avec Aaron, je lui en collais définitivement une. Qu'on nous lâche la grappe avec ça et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Non mais c'est QUOI cette manie de téléporter les gens sans leur consentement en plus ?



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________________________________________ 2016-11-15, 01:58





Le Temps d'une Vie

Jack & Beaucoup de monde
"Pas de bagare dans la boue tout de suite les filles !"



Est ce que j'étais le seul a vouloir la paix et le bonheur dans le monde ? Non sérieux, j'étais sencé être.. le type qui ne reflechissait pas, celui qui fonçait allègrement dans le tas. Et là ? La je devais réfléchir ! Parce que la déesse de la sagesse et Mr caméléon avaient décidé de se la jouer solo. Okay. D'ailleurs ce type avait une sacré tendance a faire des monologues qui passeraient bien dans un film ou un jeu vidéo mais qui pour le coup... bah moi je pigeais pas, désolé.

C'était pourtant pas bien compliqué. On avait un dieu a nos trousses ! Pour y faire face on avait besoin de quoi ? D'un miroir ! Ou alors d'un endroit ou on serait en sécurité et de renforts. Parce que clairement, j'allais avoir du mal a me battre contre ce psychopathe en sachant qu'il pouvait prendre tous les demis dieux en otages. Je voulais éviter le plus possible les victimes, rien que de voir les corps effondrés autour de moi... ca me rendait malade.

Mais bon, ca n'avat pas l'air de déranger tout le monde. Je posais un regard blasé sur les combattants, regrettant presque de ne pas avoir de pop corn avec moi, pendant que les derniers demis dieux s'esquivaient. Ah la la.. pour un peu, j'avais presque peur qu'Ahéna et Pascal, entraînés par leur folie meurtrière ne nous prenne dans le tas si on s'approchait. Tiens d'ailleurs je venais d'être rejoint par un type que je supposait être un dieux. Tranquillement adossé a mon mur en attendant qu'ils aient finit de jouer, je finis par lui jeter un regard.

"Dis, tu peux pas l'embarquer sur Olympe ?"
fis je en parlant de Tess "Au moins la bas y a moins de risque qu'il la trouve non ?"

"Olympe ? Faudrait déjà qu'ils se bougent le cul ! Pourquoi ils ne sont pas encore là ? Ca sonnait occupé quand Athéna les a appelés ?"


Alors là j'en avais aucune idée. Je savais même pas si elle les avait appelé ! J'étais pas un message pré enregistré moi ! Je me voyais mal me planter devant Athéna avec un regard vide en disant d'une voix monocorde : « Rappel : Appeler Olympe pour expliquer le gros bordel. ».

"Tiens, ça détend. Il m'en reste un peu, tu peux le finir."
me fit il en me tendant son verre de vin que j'attrapais pour le boire. Mouais, je pouvais comprendre qu'il ne veuille pas intervenir tout de suite mais... OOOOH !! Une idée lumineuse traversa soudain mon esprit fertile et si intelligent. Puisqu'Athéna préférait passer ses nerfs sur son vivant-mort (linverse des morts-vivats vous voyez ? ) de frère, j'allais jouer a la secrétaire moi même. Et il n'y avait qu'une seule personne que je me sentais d'appeler dans un moment pareille.

"Alooo ? Aryana ma déesse de l'amour préférée ? C'est ton Jack adoré a l'appareil ! Je t'ai pas trop manqué ?
"

"Jack ? Tu tombes bien. J'avais justement besoin d'un avis. Tu penses quoi des femmes à moustaches ?"


Je ne pris même pas la peine de réfléchir en répondant.

"J'aime pas c'est moche, ca ne t'irais pas du tout. Ne le fais pas. "
Ma pensée avait filée d'un trait sans que je puisse l'en empecher. Dommage et si elle voulait s'y mettre pour de bon ? " Dis j'ai un petit soucis, l'un de tes charmant frere, Zeus si j'ai bien compris, est en train d'essayer de tuer pas mal de monde, dont des demis dieux. Tu pourrais venir s'il te plais ? Il faudrait les transporter a l'olympe. »

Même si Loulou m'avait dit qu'il était mort ! Y avait prescription sur ses infos, elle devait rapidement se mettre a jour la, la pauvre. Je me voyais déjà lui faire du chantage en échange de MES infos !

"Faut pas exagérer non plus. Athéna lui fou la raclée ! Enfin, elle essaye quoi."


Tiens, il se ramenait lui ?

"Zeus ? Mais non, Zeus est mort, tu dois te tromper."

"Non, le petit gars a raison. Même aura, même tête de con, même envie de tuer tout le monde. Je vais éviter de m'en approcher trop."

"Oui, c'est ça, reste inutile, comme d'habitude !"


"Putain, mais pour qui tu te prends ? J'ai toujours été là quand il fallait !"


Rhooo c'était encore mieux que amour gloire et beauté leur truc ! Pour un peu je regrettais presque de ne pas pouvoir continuer a les écouter tiens ! Faire ca tout en zieutant un combat, ca avait quelque chose d'assez étrange, et puis je n'étais pas un habitué de la télépathie.


"Hey ho ! C'est pas que je ne suivrai pas ce palpitant échange avec un pot de pop corn - si si je vous assure - mais on a des gens qui clamsent alors votre dispute on attends le prochain épisode pour la faire ok ? Et pour la défense de ... euuuh .. comment tu t'appelles déja ?"


"Francois"


"Voila. Pour la défense de Francois, ils sont déja deux dessus et franchement, en rajouter un serait pas une bonne idée, ils risqueraient de nous prendre pour des ennemis. Arya ma chérie, est ce que tu peux s'il te plais nous aider ? Mettre les demis dieux a l'abris, et prévenir votre armée pour qu'elle vienne nous filer un coup de main ?"


Et me ramener un nouveau sweat aussi, parce que sans sweat, je me sentais tout nue moi ! Elle fit mieux, elle apparut carément a coté de moi. Déguisée en Charlie Chaplin avec une magnifique fausse moustache noire et un chapeau melon. Canne, pantalon beaucoup trop large qui ne mettait pas du tout ses courbes en valeurs... rha ! J'étais presque frustré de la voir comme ca tiens ! Même si je devais avoué que ca avait quelque chose de … Marrant. Est ce qu'elle avait un cavalier pour sa soirée ? Non parce que j'étais parfaitement prêt a me déguiser en nana si il le fallait !

"Wouah !"


Francois-mon-nouveau-pote s'approcha pour mieux la contempler. Hey ho ! Il se calmait illico là ! D'ou il zieutait ma copine ( a prendre au sens.. Pas couple du terme svp ) ? Tsss... ah ces mecs je vous jure ! Heureusement qu'Aryana savait se défendre, elle brandit brusquement sa canne vers Francois pour lui défendre d'approcher, avant de faire quelques pas vers moi pour me faire la bise sur les deux joues. Deux fois, mazette, elle m'aimait bien ! Pendant que son mec et sa sœur continuaient a se battre dans nos dos, tranquilles. Tout allait bien ! Et puis QUI n'apprécierai pas de faire la bise a Aryana, je vous le demande.

Enfin elle daigna lever les yeux pour voir le combat.. et perdit son sourire en apercevant l'adversaire de Pascal et Athéna.

"Pourquoi vous avez attendu tellement longtemps pour appeler quelqu'un ? Tu penses que je peux faire quoi ?"


Hey moi j'étais pas un habitué de leurs histoires de fin du monde, j'avais pas le réflexe de penser de suite a eux !

"Juste comme ça, je connais une excellente pâtisserie dans le quartier français..."


"Oh, toi tais toi !"
dit-elle. "Pourquoi t'as pas téléporté tous les demi dieux ? Pourquoi il a fallu que Jack m'appelle ? T'es complètement inconscient ma parole !''

Un point pour elle ! Pourquoi il y avait pas pensé avant hein ?

«  Comme la fois où tu as laissé tomber Elliot de deux étages ! »


Waaaath ? Pas étonant que leur gamin devienne barge après ca ! Même si.. bah j'en avais jamais entendu parlé de lui. C'était peut être pour ca tiens. Ceci dit, je comprenais mieux leurs prises de bec. Si ca se trouvait ils étaient encore accros l'un a l'autre. Ou ils pouvaient plus se voir en peinture, au choix.

"Attends, c'est pas de ma faute."
répliqua Francois en prenant l'air choqué

"Tu le tenais dans tes bras, il avait deux ans."


"Il m'a mordu !"


Okay. Je ne pouvais pas me retenir, j'explosais de rire. Non mais sérieusement ? C'était énorme. Pourquoi j'avais pas eut des parents comme eux moi aussi hein ? Non parce qu'ils étaient trop cools ! D'un geste du pouce je désignais Aryana.

"Un point pour elle, t'as pas assuré mec "
Je fis un sourire a ma déesse. "Content de te voir, ca fait un bail. Et tu vas presque me faire aimer les femmes a moustaches tiens..."

Oh ? Tranquillement, je mis une main sur son épaule et la fis se décaler d'un pas, esquivant un énorme cailloux qui nous passa a coté, juste a l'endroit ou on était quelques secondes plus tot pour aller s'écraser contre le mur de l'église un peu plus loin. Je levais les yeux vers elle pour la regarder. On avait d'autres trucs a voir, c'était vrai.

"On a des tas de demis dieux qui se sont enfuis par derriere. Est ce que avec ton radar tu peux les retrouver et les amener dans un endroit ou ils seront en sécurité ? S'il te plais Aryana, il y a des gosses dedans, je ne veux pas qu'ils soient bléssés. Et elle aussi, faut la planquer."
ajoutais je en désignant Tess.

Je soupirais et passais une main dans mes cheveux. J'avais peur pour Kostos et Alysea, je m'étais beaucoup attaché a eux. Trop certainement.

"Et aussi nous envoyer du renfort si c'est pas trop demander ?"
repris je avant de lui faire un sourire en lui jetant un regard plein de sous entendu. "Je te revaudrai ca.... au prix que tu voudras bien entendu"

Aryana haussa un sourcil lourd de sens et dit... :

"Pauvre de toi. J'ai une imagination sans limite. Et un appétit insatiable."


« Je n'attends que ca »
répondis je du tac au tac en continuant de la fixer avec mon petit sourire.

Rhooo j'adorais cette nana on était fait pour s'entendre ! Pas étonnant qu'elle ait craqué sur moi dés qu'on c'était vue ! Elle se mit soudainement a apparaître puis disparaître devant nous jusqua ce que tout a coup, Francois ne l'arrete en lui tenant le bras. Ouiii ?

"C'est pas une bonne idée Olympe. Il les retrouvera. J'ai mieux."

Mieux ? Genre une fête foraine dont tu es le proprio ? Rhoo je voulais trop un truc dans le genre ! Même si pour le moment j'allais me contenter de faire de la concurrence au rabbit hole. Dommage. J'attrapais la main d'Aphrodite et celle de Tess, qui échangea un regard avec Diony avant que nous ne disparitions tous, pour atterrir..dans une piece sombre qui donnait sur des ruines. Sur les murs, on pouvait voir de nombreux dessins et a l’extérieur, des tas de gros cailloux et une température assez élevée quand même.

Et on avait laissé Pascal et Athéna face à Zeus.



Pas grave, ils avaient eut l'air d'adorer se jetter contre lui, on allait pas casser leurs grouves ! Et puis de ce que je savais, Athéna avait uste a les téléporter et a sortir son parasol qui la rendait invisible et le tour était joué ! Oui c'était comme ca qu'on me l'avait expliqué.

"Et tu restes là ?"


"Parfaitement. Etant donné que Pascal n'a pas jugé utile de me prévenir que Zeus est de retour, je ne vois pas pourquoi je jugerai utile d'aller l'aider"


Ouuuuh ce que j'aimerai pas être a la place de Pascal ! Pas face a Zeus, mais plus tot face a elle quand elle reviendrait ! Franchement si il y avait une personne a ne pas énervé – après le banquier – c'était bien elle. D'une pensée, je lui envoyais toutes les ondes positives que je pouvais. Il allait douiller le pauvre, je le plaignait presque. J'observais un instant autour de moi, observant avec soulagement les demis dieux s’installer ca et là, épuisés. Je pu même voir Kostos, toujours auprès de sa sœur et lui fis un signe de la main, avant d’apercevoir Sandy avec une bouteille. Mouais, c'était pas l'idée du siecle ca.

Mais j'étais rassuré. On était enfin a l'abris du danger, ils étaient enfin protégée. Zeus ne pourrait plus leur faire de mal. Je me tournis vers Aryana en battant des cils, les mains sous le menton, pendant que Diony faisait deux-trois allers retours encore. Je le vis déposer Melody et Emmet non loin avant de disparaitre a nouveau.

"T'es la meilleure, tu le sais ca ? "


Bah quoi c'était ma façon de lui dire merci ! Rapidement, je me tournais vers Tess, une main sur son épaule.

"On est en sécurité ici. T'en fais pas, on peut se reposer maintenant. Et voici Aryana, c'est une bonne copine. "


On allait enfin pouvoir se concentrer sur la recherche de ce qui faisait mourir les demis dieux. J'avais juste encore une petite question.

"On est ou au fait ? "


"A la maison."


Il disparut puis reparut, tenant Anna et Aaron avec lui. J'éprouvais un immense soulagement a revoir m meilleure amie, ne me privant pas pour d'un geste, l'attirer contre moi pendant un instant, avant de la relacher, un bras toujours sur ses épaules pendant que Francois se tournait vers Tess.

"Je t'avais proposé de venir ici à l'époque, mais non, vous aviez pas voulu. Pourtant on est tranquille là."
Il se tourna vers moi. "C'est mon temple. On est en Grèce et l'air y est bon. Y'a des caisses de vins cachés un peu partout. Faut vous servir et pas hésiter !"

« Sympa merci ! J'aime bien la déco ! »


"Et si maintenant on m'expliquait ?"
lacha Aryana d'un ton agacé.

C'est ce moment que choisirent les demis dieux pour tomber dans les pommes. Tous, au même moment, au même instant. Ne restaient debout qu'Aryana, Francois, Melody, Emmet, Aaron, Anna et moi. Sandy était encore roulée en boule dans un coin. Et les créatures. Tous, ils étaient TOUS tombés par terre, inconscients.

"C'est pas beaucoup plus clair. Mais merci quand même."


"Merde..."
lacha soudain Francois. "Ils n'ont pas encore bu une seule goutte."

Ouais, je confirmais, on était mal.


©Finnou
[/quote]

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Eloise A. St-James
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________________________________________ 2016-11-15, 14:02

Elle allait le tuer… Il fallait qu’elle le fasse. Ne serait-ce que pour donner du temps à ceux qui étaient toujours là. Athéna ne voyait plus rien, n’entendait plus rien d’autre que Zeus et le fracas de leurs armes. Les autres pourraient se charger de faire partir les demi-dieux de là. Elle, elle s’était donnée une autre tâche. Pour tout ce qu’il avait par le passé et ici à la Nouvelle-Orléans, Zeus méritait juste de mourir une nouvelle fois.

Ils enchaînaient les assauts l’un et l’autre. Bientôt, Pascal se joignit à eux. Athéna savait pouvoir compter sur le combattant, même si elle aurait préféré qu’il reste pour assurer la sécurité des demi-dieux. Pour qu’il les pousse à l’écouter, à faire ce qu’elle avait dit : retrouver ceux des Cinq qu’il manquait et ouvrir le portail vers Ithaque afin qu’ils soient loin de Zeus et que les demi-dieux soient dans un monde sans divinité…

"Tout ce que tu fais est inutile. Et une fois encore tu agis seule. Dès que tu sais quelque chose, tu le gardes pour toi." Dit-il en faisant sans doute référence à ce jour où elle avait découvert l’existence des auras spéciales "Dès qu'on montre un once d'autorité, tu en as peur." Ajouta-t-il, faisant référence à cette fois où il lui avait ordonné de ne pas s’en mêler. "Tu sais pourquoi tu n'arrives à rien, Athéna ? Pourquoi tu es encore que le joujou d'Olympe, même avec un autre Seigneur et maître ? Simplement parce que tu es faible. Au fond de toi, tu le sais, tu l'as toujours été." Il marqua une pause et ajouta : "Ce n'est pas pour rien que tu as une fonction rattachée à une autre. C'est Arès le dieu de la guerre. Pas toi. Tu es juste une pâle copie de lui."

- Peut-être que je suis faible oui... Il n'empêche que tant que je ne te ressemble pas, je m'estime heureuse.

Un coup à la cuisse fit jaillir le sang et permit à Athéna de sortir de la transe de rage et de soif de sang dans laquelle elle avait plongé. Ce n’était jamais une bonne chose de foncer tête baissée, mais la déesse avait donné des pistes valables avant de se laisser emporter par sa colère. Sans doute que les autres avaient suivi ses conseils puisqu’ils n’étaient plus là. Elle ne sentait même plus l’aura des demi-dieux à la Nouvelle-Orléans… Quant à Zeus, il arrêta de combattre.

"Tu ne comprends pas... Tu n'as jamais rien compris..." Il s'approcha de la déesse et fit disparaître son éclair. "Je ne cherche pas à te tuer Athéna. Ni à les tuer tous. Je ne souhaite que sauver notre monde." Il arriva à la hauteur de la guerrière. "Les Moires l'ont vue... La fin est proche. Elle l'était déjà à l'époque. Tu crois que je ne savais pas que Hadès viendrait ? Que Arès s'interposerait ? Tu crois que j'ai laissé faire ? Il me fallait du temps... du temps pour trouver une nouvelle terre. Et Hadès, sans le savoir, m'a offert cette opportunité." Il fit une pause avant d'ajouter : "Leurs dieux n'étaient pas préparé à ce qui est arrivé... Ils ont été très facilement vaincus. J'ai déjà fait couler assez de sang divin. Je ne cherche qu'à sauver ceux qui restent. Et j'ai besoin de ces êtres pour y arriver. Quoi que tu décides, je survivrai. Mais si tu te mets de leur côté, tu condamneras tous les nôtres..."

Un génocide, encore un… Tout ça pour sa paranoïa ! Zeus n’avait jamais compris qu’une autre voie était possible et que les visions des Moires étaient liés au futur. Un futur qui pouvait être changé… S’il n’avait pas tenté de tuer Aphrodite et son enfant à naître, Hadès ne serait jamais venu le combattre. Du moins, pas ainsi. Mais il s’était laissé emporter et estimait avoir agi au mieux.

- Tu ne sais faire que ça... Tuer pour parvenir à tes fins. Il y avait sans doute d'autres moyens d'agir, d'obtenir un coin où être en sécurité... Mais c'est toi qui ne comprends rien. La menace dont tu parles, c'est Chronos. Et il détruira tous les mondes, pas seulement celui-ci. Nous ne pouvons pas être en sécurité. Quoi que tu tentes, quoi que tu fasses, lui sera là, prêt à détruire. Déclara-t-elle avec fermeté. Ce monde, nous en avons besoin pour sauver les demi-dieux. Puisque tu as tué tous les dieux là-bas, leur côté divin ne sera plus actif. Laisse-nous sauver tes enfants et ceux de nos frères et sœurs. Si tu tiens vraiment à sauver ceux qui restent, tu me laisseras agir.

"C'est là où tu te trompes, comme vous vous trompez tous." Il se mit à regarder Athéna avec un air déçu... Mais vraiment déçu, comme s’il pensait qu’elle aurait dû comprendre et agir comme lui. "Ce n'est pas Chronos votre menace, c'est l'enfant. Vous l'avez laissé vivre et je l'avais prédit. À ton avis... Qui est responsable de la mort de tous ces demi-dieux ? Qui manipule des choses qu'il est incapable de contrôler ?" Il secoua la tête. "Nous aurions pu empêcher cela, mais vous aviez tellement envie de courir à votre perte que vous vous êtes tous rebeller contre moi. Tuer la mère, tuer l'enfant, c'était ça qu'il fallait faire ! Atropos l'avait vue. Et c'est pour ça que j'ai dû en arriver là. C'est vous, vous tous qui êtes responsables de ce qui arrive aujourd'hui. La mort des demi-dieux, la chute d'Olympe, la destruction de notre univers. Vous seuls. Car vous n'avez pas écouté votre guide. Depuis que je suis tout petit je les entends dans ma tête... Ces voix... Qui me murmurent de faire attention, de me fier à personne, mais je me suis fier à vous et on voit le résultat. Tous des traitres !"

Au moment où il hurlait que ses frères et sœurs étaient tous des traitres, Zeus posa ses mains sur les tempes d’Athéna. Et la déesse se mit à entendre ce que Zeus entendait depuis des millénaires. Des hommes, des femmes, des enfants… Tous ces murmures se chevauchaient et Zeus en rajoutait par-dessus.


"Le temps des tempêtes est achevé."
"Prophanateur !"
"Les boucliers sont fendus."

"Vous l'avez laissé vivre !"

"Le temps des loups arrive."
"Fraticide !"
"Personne n'épargnera personne."

"Vous l'avez protégé !"

"Une douleur nouvelle ébranlera la terre."
"Infanticide !"

"Et il vous détruira tous !! "

"Quand la flamme de Surt s'allumera."
"L'amour périra."


Le lien fut alors coupé. Athéna entendit plusieurs détonations et mit du temps à se reconnecter avec la réalité. Zeus venait de recevoir plusieurs balles dans la tête. Des soldats étaient entrés dans l’église et avaient tiré sur le dieu de façon à ne pas la blesser. Tous portaient des gilets par balle et des casques et tous étaient en noir. L’emprise de Zeus sur sa tête se relâcha et il tomba au sol. Un soldat vint tirer une nouvelle fois sur lui mais avec autre chose cette fois.. Une arme qui projeta une puce sur la tête du dieu. Le corps de Zeus était tombé, mais au lieu d'être réduit en cendres, il se mit à convulser. Il restait là, allongé, mort, mais son corps émettait des décharges toutes les dix secondes.

Un soldat, sans doute le supérieur s’approcha d’Athéna : "Reculez-vous, ne vous approchez pas de lui. Vous allez bien ?"

La déesse était perturbée. Entre ce qu’elle avait entendu de la part de Zeus, puis cette intrusion dans sa tête, elle avait du mal à se connecter à la réalité, à tout assimiler… Son regard restait posé sur Zeus, toujours au sol. Comment une arme mortelle pouvait-elle agir ainsi ? Que se passait-il ?

- Qu'est-ce... Qu'est-ce que vous lui avez fait ? Et qui êtes-vous ? Demanda-t-elle au soldat.

Le soldat s'approchait d’elle, tandis que d’autres s'approchaient de Zeus avec des armes à la main. Son frère ne se régénérait toujours pas et son aura bien que toujours présente, diminuait toutes les dix secondes avant de revenir. Comme si on bloquait sa partie divine pour l’empêcher de se régénérer…

"Mademoiselle St-James ? Merci de ne rien dire de plus tant qu'on sera dans cette église. Votre ami et vous êtes invités à me suivre. On vous expliquera ce que vous devez savoir. Quant à lui, il n'y a rien à craindre." Lui dit le supérieur de toute cette petite équipe.

Il indiqua d’un signe de tête à ses soldats de s’occuper du corps de Zeus. Sans doute que les informations n’étaient pas données à toute l’équipe, car clairement, les hommes ne semblaient pas savoir à qui ils avaient affaire… Sans doute que c’était aussi pour cela qu’on l’avait appelé avec son nom humain et non avec son nom véritable.

Athéna avait besoin de réponse. Si cet homme pouvait lui en fournir, elle n’allait pas dire non. Mais avant… Elle contacta Apollon.

"On a de gros problèmes. Zeus semble être de retour. Les demi-dieux meurent tous les uns après les autres à cause de leur partie divine. Peut-être qu'on va pouvoir les envoyer dans un monde sans dieu, mais rien n'est garanti. Je crois que Dionysos les a mis en sécurité pour le moment. Des humains ont neutralisé Zeus. Je veux savoir comment alors je vais les suivre. Si je ne reviens pas... Mon aile sera à donner à nos neveux et nièces à Storybrooke. Je compte sur toi."

Puis la déesse coupa la conversation aussi rapidement qu’elle l’avait entamé. Elle ne voulait pas être distraite. Ou entendre Apollon lui dire de ne pas y aller. Des humains capables de neutraliser un dieu… Ou un semblant de dieu. C’était trop dangereux pour qu’elle ne cherche pas à en savoir plus. Aussi suivit-elle le supérieur en compagnie de Pascal. Ils montèrent à bord d’un hélicoptère. Ils étaient prudents… En tout, ils étaient quatre. Le pilote, le co-pilote, un homme en costard avec un casque et le supérieur de l’équipe d’intervention. Alors que l’appareil survolait l’eau, le supérieur ordonna que l’on coupe les communications.

"Nous sommes plus tranquille maintenant. Je fais partit des FSIS. Ce sont les forces spéciales d'intervention de Storybrooke et de tout ce qui est lié à cette ville. C'est une unité secrète, mise en place par la Maison Blanche suite aux événements survenus précédemment. On intervient en cas de soucis majeurs en dehors de la ville de Storybrooke. Comprenez bien par-là que nous ne sommes pas intervenus dans le but de vous stopper ou autre, mais d'empêcher que vos agissements mettent en danger la vie de nos citoyens." Il marqua une pause et ajouta : "Nous nous efforcerons d'écarter les médias de ce qui s'est passé à la Nouvelle Orléans, mais on ne pourra pas le faire indéfiniment. Vous devriez faire preuve de plus de prudence la prochaine fois."

Tout cela ne sentait pas bon du tout… Et Athéna avait horreur qu’on la prenne pour une petite-fille comme l’homme était entrain de le faire.

- À votre place, je prierais pour qu'il n'y ait pas de prochaine fois. Rétorqua-t-elle. Ce n'est pas comme si j'adorais risquer de voir le secret de notre existence révélée... Qui vous a prévenu ?

"Là où vous vous trompez, c'est que ce n'est pas nous qu'on joue aux imprudents en utilisant nos pouvoirs en pleine rue. Avec tout le respect que je vous doit, vous avez joué les inconscientes avec vos amis." Il se mordit les lèvres, sans doute par crainte de sa réaction. "Nous sommes intervenus dans le but de mettre fin à ces attaques sur la Nouvelle Orléans. Sans nous, vous y seriez surement encore. Il faudra vous montrer bien plus prudente à l'avenir."

Un idiot, encore un. Ceci dit, ils avaient des gens assez intelligents dans leurs équipes pour avoir inventer quelque chose capable de neutraliser un dieu et ça n’était pas à prendre à la légère.

- Que vous êtes mignons... Si vous vous permettez ce genre de remarques, alors vous savez ce qu'il s'est passé. Un dieu qui en attaque un autre. Jusqu'à l'arrivée de Zeus et ses tentatives pour tuer plein de gens, personne n'avait fait attention à nous. Fit-elle remarquer. L'incident à la maison était sous contrôle. Celui dans l'église également.... Puis elle soupira. De toute façon, si vous connaissez Storybrooke et nos identités, vous êtes aussi également au courant de tout ce qui menace ce monde. Le secret sera bientôt révélé... Mais vous n'avez pas répondu à mes questions. Qui vous a prévenu et qu'avez-vous fait à Zeus exactement ?

Il sortit son portable et lui montra des photos sur twitter de ce qui s'est passé avec l'équipe de tournage.

"Tout est sous contrôle, vraiment ?"

Puis il rangea son appareil et lui dit : "Comprenez bien que ce n'est pas contre vous. Mais nous avons dû utiliser nos connaissances pour créer des armes capables de nous protéger. Et j'insiste bien sur le mot protéger et non attaquer." Il va marqua de nouveau une pause avant d'ajouter : "La puce connectée au corps de celui que vous appelez Zeus, envoie une décharge dans son corps toutes les 3,141 secondes. Si tout se passe comme nous le prévoyons, elle empêche sa régénération. En fonction des connaissances que nous avons sur votre espèce, c'est la seule chose que nous avons pu créer, afin de trouver un moyen pour... empêcher votre régénération."

- En essayant d'arrêter la diffusion de tout ceci, vous allez créer un engouement pour cet événement. Laissez dire ou croire ce qu'ils veulent, cela passera. Dit-elle en haussant les épaules. Puis elle va le regarder froidement. Mais c'est ainsi que tout commence, ne le savez-vous pas ? Je ne dis pas que neutraliser Zeus n'est pas la meilleure chose que vous ayez faite... Ceci dit, le corps est à nous. Fit-elle remarquer. Vous n'oublierez pas de nous le rendre.

Si vraiment on n’avait que cela à leur reprocher, ce n’était rien de bien important… L’engouement des gens et les informations qui traversaient sans cesse le net permettaient que des événements étranges comme celui de la Nouvelle-Orléans restent de simples faits étranges. Empêcher la distribution de l’information ou contrôler les médias n’allaient apporter que des ennuis. Surtout que dans une ville comme la Nouvelle-Orléans, il se passait tellement de choses… À plus forte raison le jour d’Halloween.

"Ca ne dépend pas de mon ressort. Vous verrez directement avec lui." Lui dit le supérieur de l’équipe après avoir hésité.

- Vous nous conduisez donc à votre chef… Intéressant.

Quelle journée, vraiment…

Athéna : 45%

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On n'a plus qu'à se serrer les coudes !

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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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[Fe] Evénement #67 : Le Temps d'une Vie - Page 8 _



________________________________________ 2016-11-16, 09:46


C'est peut-être ça l'enfer...

... passer toute l'éternité dans cette p*tain de Nouvelle-Orléans!

Une heure plus tard...

J'étais assise contre l'une des colonnes du temple, le regard perdu dans le vide. Cette journée n'était pas prête de se finir. J'observai les demi-dieux toujours inconscients allongés dans des lits, un peu partout dans le temple. Ca ressemblait à un camp de réfugiés. Je préférais rester loin d'eux, comme si le fait de trop m'approcher suffirait à les empoisonner.

Alors que je laissai mon dos glisser le long de la colonne, je surpris une conversation entre Aphrodite et Dionysos. Apparemment, l'origine du problème était le rejeton de la déesse. Il avait trop manipulé le sable noir et ça avait détraqué quelque chose chez les demi-dieux. Ca ne m'étonnait même pas qu'Elliot soit l'épicentre de ce massacre : son compte aurait dû être réglé depuis longtemps. Il était bien trop dangereux. En pensant à lui, une image de Lily me vint à l'esprit et je secouai la tête. Cette nana était complètement détraquée pour être mariée avec lui. Je ne voyais pas d'autre explication.

"Je vais aller lui parler." décida Aphrodite d'un ton soucieux.

Un rictus désabusé naquit à la commissure de mes lèvres. C'est ça, va parler à ton fils. Ca a eu tellement d'efficacité jusqu'à maintenant...

"Je savais que l'existence d'Apolline et de Phobos n'avait rien de naturel. Ca a déséquilibré les choses."
reprit-elle d'une voix plus dure. "Penses-tu que si on les supprimait, tout redeviendrait comme avant ?"

J'écarquillai les yeux et tournai la tête vers eux. Je me moquais qu'ils me voient. De toutes façons, si la déesse de l'amour était suffisamment bête pour parler tellement fort... Elle était vraiment sérieuse quand elle proposait de tuer Apple ? Trop sympa. C'est pas parce qu'elle regardait des séries pourries et écoutait des musiques débiles qu'il fallait la supprimer pour autant. Il y avait beaucoup d'autres gens qui méritaient de mourir, comme cette catin d'Aphrodite, par exemple...

Je vis Dionysos s'asseoir, abasourdi. Puis il déclara tout en fixant le sol :

"En réalité... Tu es un monstre."

Il marqua une pause et ajouta :

"Au moins avec elle, ça aura mis moins de temps à se voir."

"De qui tu parles ?" demanda Aphrodite, imperturbable.

Elle semblait se moquer de ce que l'alcoolo pouvait penser d'elle. Elle ne se justifiait même pas. La vie des autres n'avait aucune importance à ses yeux.

"Il n'est toujours question que de toi. J'ai cru à un moment qu'avec Elliot, ça ferait la différence, et pendant un temps ça a été le cas, mais tu redeviens toujours toi-même."

"C'est là où tu te trompes. En sacrifiant les enfants de sable noir, je pense sauver tous les demi-dieux encore en vie. Des gens qui ne représentent absolument rien pour..."

"Et en sacrifiant ta fille, qui va te sauver toi ?"
coupa-t-il en levant les yeux vers elle avec un air de pitié.

Aphrodite resta de marbre quelques secondes, soutenant son regard et déclara finalement froidement :

"Elle n'est pas ma fille. J'ai déjà perdu beaucoup plus qu'une poupée de sable noir. Et je ferai tout pour empêcher mon fils de sombrer dans l'abomination."

"En lui montrant le bon exemple ?" fit François, ironique.

"S'il faut que je confisque ses jouets pour qu'il comprenne, je le ferai." promit-elle sans détour. "Il finira par comprendre que c'est pour l'aider, que c'est par amour."

Le dieu se leva sans cesser de la regarder. C'était tristement jouissif de ne plus lire d'adoration dans ses pupilles.

"Si tu as l'intention de faire de tes paroles des actes, et de devenir une meurtrière, commence tout de suite par moi, parce que je ne te laisserai pas faire. J'aime Elliot. J'ai toujours considéré qu'il était mon fils et c'est en agissant comme tu veux le faire que tu le détruiras. Et ça, je ne peux pas le permettre. Je suis pas le père idéal, mais j'ai encore l'espoir qu'il te considère comme la meilleure mère qu'on puisse avoir. Il croit encore en toi, tu vas juste réussir à briser tout espoir en lui. Et j'ai envie de te gifler. Putain oui, j'ai envie !"

Aphrodite le dévisagea, choquée par sa dernière phrase.

"Je vais le faire." annonça-t-il.

"Eh bien ? J'attends." fit-elle, le nez en l'air.

Il y eut un petit silence avant qu'il dise :

"Apolline est ta fille."

"Non, elle..." - SBAFF !

La gifle partit si vite que je compris après coup ce qui venait de se passer. Aphrodite écarquilla les yeux en direction de François, une main plaquée sur sa joue en feu. Quant à moi, je me retenais d'éclater de rire ou d'applaudir.

"Tu m'as frappée !" couina-t-elle.

"Je t'ai juste remis les idées en place."
estima monsieur l'alcoolo.

"Ne m'adresse plus jamais la parole !"

"Tu crois que j'ai fait ça pour t'exciter ?"
fit-il en haussant les épaules.

Un éclat de rire m'échappa et je plaquai la main sur ma bouche. Le regard meurtrier d'Aphrodite tomba sur moi et je lui en décochai un autre, provocante. Qu'elle m'agresse. J'avais de quoi répliquer. Et de toutes façons au besoin, François pourrait lui souffler l'autre joue. Elle serra les poings le long de son corps dans son costume noir ridicule et finalement disparut, l'air très contrarié. L'alcoolo s'approcha de moi, les mains dans les poches. Je m'étirais comme un chat maladroit et me relevai. Je ne savais pas quoi lui dire. Il ne fallait pas qu'il croit que le fait que j'ai ri l'avait fait devenir super génial à mes yeux. Je pense que mes nerfs lâchaient un peu. Heureusement -ou pas- ce fut lui qui parla le premier :

"T'as frappé mon fils à l'époque ?"

Okaaaay... La technique des pieds dans le plat. S'il me cherchait, il allait me trouver.

"Ouais." répondis-je, sur la défensive.

"C'est comme là. Faut pas que ça devienne une habitude. Même si parfois ça fait du bien."

Je hochai la tête, toujours un peu méfiante. François fit mine de partir mais finalement se retourna.

"C'est pas parce qu'on a un parent qui agit comme un con qu'on est forcé de lui ressembler. Tu traces ton propre chemin... Melody." dit-il en accentuant bien mon prénom. "Et si ça se passe mal, t'as toujours un oncle qui traîne dans les parages."

C'était quoi ce drôle de frisson qui me parcourait l'échine ? Je devais être vraiment crevée pour que ce genre de phrases me fasse quelque chose. Je remuai les épaules comme pour chasser ce sentiment. Je n'étais la fille de personne, encore moins la protégée de quelqu'un. Et venant d'un type qui avait abandonné son fils, ça me donnait juste envie de rire jaune. Malgré tout, une étrange chaleur naquit dans mon ventre, que j'eus bien du mal à ignorer. Gardant une expression maussade, je me mis à déambuler à travers le temple. Une nouvelle vie commençait, pas vrai ? Ca doit être ça que l'on ressent quand on commence à aider les autres. Je ne me sentais pas si différente, peut-être juste un peu moins égoïste.

Je marchai un petit moment jusqu'à trouver Emmet. Il était occupé à manger une Häagen Dazs dans un pot avec une petite cuillère en plastique rose. Toute une image virile. Il observait une statue grecque d'un air sceptique. Après une grande inspiration, je lui tapotai l'épaule.

"Tu as deux minutes ? Faut que je te dise un truc." fis-je, stressée au plus haut point.

Je lui devais au moins la vérité à propos de son frère. Il aurait sûrement envie de me tuer, et sans doute que je le méritais. Je ne savais pas encore comment j'allais m'en sortir. Je ne réfléchissais pas aussi loin. L'important pour le moment était d'être franche.

"Je suis jamais venu ici. C'est beau." déclara-t-il, presque pensif.

"Tu continueras ton tourisme après."

Il se tourna et posa sa cuillère dans le pot de glace. Je haussai un sourcil. Dionysos avait sûrement trouvé très amusant de faire distribution de glaces dans son temple. Il allait bien s'entendre avec le blondinet au cerveau givré.

"Tu veux me dire quoi ?"

"Euh... C'est à propos d'Enoch." fis-je, le regard fuyant.

Il hocha la tête mais ses yeux s'égarèrent quelques instants sur le paysage derrière moi. Redoutait-il cette conversation ? J'aurais pensé qu'il aurait été impatient, depuis le temps qu'il attendait.

"On peut aller dans un endroit plus tranquille ?"
demandai-je, agacée qu'il reste planté dans un endroit peu discret.

"Non." rétorqua-t-il abruptement. "J'en ai marre de te courir après. Si tu veux me dire un truc, tu me le dis ici."

Je soupirai et remis nerveusement une mèche derrière mon oreille. Comment débuter ? Je jetai des coups d'oeil frénétiques aux rares personnes qui discutaient un peu plus loin et déclarai, hésitante :

"Cette nuit-là je... je l'ai vu mourir. Et... j'ai rien pu faire. J'aurais voulu, je te jure que j'aurais voulu mais je savais pas comment..."

"Je sais." coupa-t-il.

"Non, tu sais pas. Tu sais pas ce que ça a été..."

Il regarda de nouveau ailleurs. Je voyais que ça le touchait et qu'il essayait de garder une distance avec ce qu'il éprouvait.

"C'était un accident." avouai-je dans un murmure, la tête penchée.

"C'est ce qu'ils ont dit. Juste un accident..."

Sa voix était terne.

"C'est la vérité." assurai-je en levant les yeux.

Il resta silencieux un moment en m'observant, droit dans les yeux. J'avais l'impression d'être scannée aux rayons x. J'avais du mal à soutenir l'intensité de son regard. Finalement, il émit un petit rire sans joie en secouant la tête.

"J'ai reçu un message de lui quelques jours avant qu'il... On devait se voir. Il était censé venir avec une surprise."

"Tu penses que c'était moi, la surprise ?"
fis-je, étonnée car Enoch ne m'avait jamais dit qu'il avait un frère.

"Je pense qu'il t'aimait lui aussi."

Prise au dépourvu, déroutée, je me mordis les lèvres. Je sentis ma vue s'embrouiller de larmes que je retins du mieux possible. J'avais un peu trop pleuré aujourd'hui. Ca ne me ressemblait pas. Un petit silence gêné s'installa pendant lequel je regardais la jambe d'Emmet, entourée par un bandage. La balle avait été retiré et il n'était sûrement pas indiqué de rester debout, mais ce type avait la tête dure.

"Rocky doit être mort d'inquiétude à ton sujet." fis-je avec une grimace qui se voulait être un sourire.

Je reniflai et passai rapidement une main sur mes yeux. Je n'avais rien trouvé de mieux pour changer de conversation.

"C'est le troisième du nom."

"Il leur arrive quoi pour que tu les collectionnes ?"
fis-je effarée.

"Le précédent était un poisson rouge. Enoch me l'avait offert. C'est parce que je me moquais toujours du raton laveur qu'il avait à l'époque. Rocky, premier du nom. C'est un truc entre nous. Je tiens beaucoup à lui."

"J'ai jamais eu d'animal de compagnie, je trouve ça débile."

Il croisa un bras en tenant toujours sa glace de l'autre, et répliqua tout naturellement :

"Moi aussi. Avec Rocky, on a toujours été seuls."

Un sourire maladroit tressauta sur mes lèvres craquelées.

"Tu vas faire quoi maintenant ?"

"J'étais venu que pour Enoch. Le reste, c'est pas mon affaire. Et tu l'as dit, c'était un accident."
dit-il sans me regarder, pas très convaincu.

J’acquiesçai en silence puis je précisai :

"Mieux vaut que tu gardes tout ce que tu as vu pour toi. Je dis ça pour pas qu'on te prenne pour un taré. Après, tu fais ce que tu veux."

"T'inquiète. En dehors de Rocky, personne saura. Je peux difficilement lui cacher les choses très longtemps."

"Ouais, la vie de couple, pas toujours facile."
dis-je avec un sourire entendu.

Il me renvoya ce qui s'apparentait à un regard complice et s'éloigna. J'avais les poings serrés. Mes ongles s'enfonçaient au creux de mes paumes à m'en faire mal. J'aurais dû lui avouer, mais je n'avais pas pu. Je resterai toujours une lâche, quoi qu'il advienne.

Au bout de quelques mètres, Emmet se stoppa et sortit un téléphone de sa poche. Il pianota quelque chose avant de le poser sur un muret en pierres. Puis, il s'en alla tranquillement.

Fronçant les sourcils, je m'approchai et constatai qu'il avait écrit :

"Je te pardonne pour Enoch."

Je ne comprenais pas. Il ne savait pas la vérité. Comment pouvait-il pardonner une chose qu'il ignorait ? Je pris le téléphone dans ma main fébrile et le glissai dans la poche arrière de mon short en jean, complètement déroutée.

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« L'ivresse des profondeurs », est un phénomène naturel, due à un excès d'azote qui, par conséquent, agit sur le système nerveux et provoque des troubles comportementaux. Tomber amoureux ou mourir noyé, c'est la même chose.
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Pascal Méléon

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________________________________________ 2016-11-17, 00:30

Je dois avouer, je ne me souviens absolument pas du combat. Tout n'était qu'une tempête floue à l'arrière gout de métal et d'ozone. C'était cathartique, tant que je me battais je ne pensais à rien d'autre. Juste le battement de mon cœur fatigué par les multiples chocs qu'il avait reçu, l’odeur de ma chair légèrement brûlée, la rage palpable d'Athéna qui écrasait toute les autres émotions. A cet instant précis, je n'étais rien de plus qu'un soldat qui se mentait, se disant qu'il avait une fois de plus foncé tête baissée en plein champ de mine pour protéger des innocents. C'est ce que j'étais, un soldat au milieu d'un Maelstrom de colère, de feu et de foudre. Une alliée et un ennemi. J'ai oublié le nombre de fois où je fus projeté contre les murs durant cette fuite désespéré de ma propre faiblesse, et je me suis relevé à chaque fois, replongeant dans la bataille sans prendre le temps de reprendre mon souffle où mes pensées. Je crois que je l'ai chargé avec un banc à un moment, mais passons. Le moment durant lequel j'ai vraiment repris mes esprits fut après une énième vol plané qui me fit percuter un mur.
Du quoi de ses yeux embués par la douleur et la colère, Pascal entraperçut la belle chevelure de la femme qu'il aimait, une infime partie de son esprit avait envie de lui hurler dessus. C'était Zeus! ZEUS! Ce type était le plus dangereux des dieux et fou à lier, j'avais... J'étais terrifié à l'idée qu'il s'en prenne à Aryana, ou à Apolline. C'était même la raison pour laquelle je m’efforçais de ne pas penser à eux, j'avais peur qu'il ne capte une de mes pensées et qu'il remonte jusqu'à ma fille et jusqu'à la femme que j'aimais. Et elle se trouvait juste à portée d'éclair, tapant la discute avec Jack. J'avais perdu trop de gens, je ne voulais pas qu'elle meure à son tour.
L'autre? L'autre venait enfin de reprendre espoir, et un faible sourire réussit à tailler son chemin sur le visage couvert de cendre du caméléon. Elle était là, elle était revenue, même si j'avais tout fait pour cacher mes traces elle m'avait retrouvé. Avec elle à mes côté, j'allais pouvoir tout surmonter. Comme nous avions surmonté tant d'épreuves et d'adversaires main dans la main. Et cela me réchauffait le cœur et l'esprit que, malgré nos embrouilles et différences elle serait là pour moi. Comme j'avais été là pour elle lorsqu'elle en avait eut besoin, et comme je serais toujours présent à ces côtés en cas de coup dur.
Le caméléon se releva difficilement, son regard fixé sur Aryana et la colère se dissipant petit à petit pour laisser place à un sentiment d'optimiste qui lui faisait oublier son corps qui lui hurlait de rester au sol, elle était là. Nous étions enfin...
Enfin...
M-Mais pourquoi est... Pourquoi est-ce qu'elle vient de repartir? Nonnononononon S'il te plait Aryana. Pourquoi? Tu... Elle ne m'avait même pas jeté un regard, elle ne m'avait même pas remarqué. Elle... Est-ce qu'elle était repartie? Non, elle allait revenir, à n'importe quel moment maintenant, elle m'était les autres en sécurité et allait revenir. J'en étais certain, elle ne m'avait jamais abandonnée. Elle ne le ferait pas. Pas vrai?
Le caméléon trébucha, regardant l'endroit où la déesse de l'amour s'était trouvé quelques secondes plus tôt. Elle n'était pas revenu, elle n'était... Elle ne m'avait même pas regardé. Je ne comprenais pas. Pascal, pour la première fois depuis des années, se sentit profondément et atrocement seul. Seul et terrifié, et durant un infime instant, il en oublia le combat qui faisait rage autour de lui.
Il y eut une détonation, puis une terrible brûlure de son côté alors que tout les muscles de son corps se contractèrent dans un violent mouvement. Le projetant contre l'un des murs de pierre de l'église. Le monde de Pascal n'était plus que douleur et incompréhension, il se sentait hoqueter alors que ses oreilles vrillaient comme si deux perceuses tentait de lui ouvrir le crâne. Son corps immobile était parcouru de spasme incontrôlable... J'avais mal, terriblement mal, je ne pouvais plus contrôler mon corps, j'avais l'impression que tout brûlait, même les battements surexcité de mon cœur me faisait souffrir le martyr. Je ne voyais presque plus rien, je ne pouvais plus rien entendre, je sentais juste le monde tourner et exploser autour de moi. Il était coincé dans une coquille parcourue d'agonisant soubresauts, son esprit était embrumé, douloureux. Mais malgré l'agonie et l'impression que sa tête allait exploser, une question demeurait.
Pourquoi.
Pourquoi Aryana avait-elle fait demi-tour sans se retourner? Qu'est-ce... Qu'est-ce que j'avais fait pour que ma punition soit l'abandon? N'étais-je plus à la hauteur à ses yeux? Est-ce que l'émotion était enfin passée, et que je n'étais plus qu'un jouet à ses yeux?
Qu'est-ce que j'étais désormais... Je... Je ne savais pas, je ne voulais pas savoir. Mais ce que je savais était que je venais de me prendre un coup de poignard dans le dos de la part de l'une des rares personnes en qui j'avais entièrement confiance. Et c'était aussi douloureux que la foudre qui venait de me traverser.
Je... N'avais plus envie de bouger pour l'instant.

Il y avait du mouvement autour de moi, je le sentais, quelqu'un se pencha sur moi en faisant passer une lampe torche devant mes yeux. Je la suivit instinctivement, je sentais aussi que l'on recouvrait mes blessures de bandages, l'armure m'ayant lâcher après que je sois devenu immobile, je sentais qu'il recouvrait mes brûlures d'une crème et la douleur se fit légèrement plus sourde, mon rythme cardiaque se calma enfin, et doucement je reprenais le contrôle de mes membres et de mes sens. Je réussis à me relever avec difficulté alors que l'un de gars qui m'avait repatcher m'aida à me soutenir. Un rapide coup d’œil était suffisant pour voir l'était misérable de l'église et... Que Zeus se tenait immobile au sol? Il y avait plusieurs gars en tenue d'assaut et un type qui tapait la discute avec Athéna, le type m'aida à marcher, boitiller serait un terme plus approprié. J'avais mal de partout et l'impression que si quelqu'un me mettait un chargeur entre les dents j'allais pouvoir fournir suffisamment de jus pour faire marcher un poste de télé. Une fois dans l'hélico, on m'allongea sur un brancard avant de me brancher plusieurs trucs, le tout sous l’œil attentif du gars le plus gradé du coin et du médecin qui vérifiait si tout allait bien.
Spoiler: tout n'allait pas bien. Sans mon armure ma tête aurait tout simplement explosé sous l'attaque. Pour l'instant je m'en étais sortit en frôlant ma troisième attaque cardiaque en moins de cinq ans, mais je souffrais de plusieurs brûlures et j'allais surement avoir des problèmes pour ne pas trembler durant quelques jours. Mais grâce à leurs aides et à un paquet d'antidouleur j'étais encore passablement opérationnel et conscient. Ce qui était plus que je pouvait espérer.
Je... Je refusais de penser à ce qu'Aryana venait de faire, pas maintenant, pas alors que j'étais entouré d'étranger et que la journée était loin d'être terminé, pas lorsque je savais que prendre cette route maintenant allait m'empêcher de penser normalement. Alors j'allais me taire, subir la douleur, et me concentrer sur la personne en face de moi.
Bien, c'était un membre des FSIS, une force secrète qui surveillait Storybrooke. Et vous saviez quoi? Je n'étais même pas surpris, c'était juste normal et logique que ce genre d'organisation existait. Je n'avais jamais trouvé de trace, mais il était fort peu probable que le gouvernement américain soit heureux d'avoir une concentration d'individu magique et dangereux sur leur sol et décide de rester cool avec. Mais plus sérieusement, je n'avais strictement rien à dire sur l’existence de cette branche du FBI, elle était nécessaire, logique et foutrement efficace car je me doutais que nous devions être dans les premiers mit au parfum. Mais au delà du léger raz de marée médiatique provoqué par nos petits règlements de compte avec Zeus, le plus grand intérêt de la conversation arriva lorsqu'il parla de l’existence de ces puces. C'était... C'était malin je devais l'admettre, très malin même. Et surtout c'était une arme capable de neutraliser les dieux sans les tuer, c'était une aubaine pour protéger Storybrooke des menaces divines ou pire encore. Ils avaient entre leurs mains un taser divin, et c'était révolutionnaire.
Et Storybrooke en avait terriblement besoin.

Le reste du voyage, plus d'une heure et demi, se fit dans le silence et le calme. Pascal en profita pour laisser le docteur continuer ses soins en prenant quelques minutes de sommeils plus que méritées. Et enfin, l'atterrissage se fit en douceur sur une plateforme conçu à cette effet et le pilote répondit à plusieurs questions de protocole. Le caméléon se releva avec un peu de difficulté, enfila une veste militaire qu'un soldat lui tendit avant de l'enfiler, Pascal regarda aux alentours, c'était une base militaire qui semblait avoir bien plus de sécurité que nécessaire, soigneusement cachée dans l'enclave d'une montagne et bardé de radar de toutes formes. Il n'y avait pas le moindre oiseau dans le ciel, ce lieu semblait tout droit sortit d'un roman d'espionnage. Sauf qu'elle existait vraiment, et qu'elle existait pour surveiller Storybrooke et les dieux... Le gouvernement américain pouvait être terrifiant lorsqu'il s'y mettait.
Une personne, légèrement trop ancienne et décorée pour être un simple soldat, nous attendait à la sortie de la plateforme d'atterrissage, juste devant une gigantesque porte métallique et ouverte qui devait faire rougir de honte les portes les plus résistantes du monde. La porte était directement incrusté dans la montagne, c'était un tout autre niveau de verrou à ce stade:

"Je suis le Général Hooper. Bienvenue à Black Sails. Je pense que je ne vous apprend rien en vous disant que tout ce que vous entendrez ici est classé secret défense. Veuillez me suivre."

Le caméléon hocha la tête et emboîta le pas au Général qui amena notre groupe (sous surveillance) vers un ascenseur, il tapa un code directement sur les boutons de l'ascenseur et une petite cache secrête s'ouvrit sur le bord du boitier. Il appuya sur le bouton X que cette cache venait de libérer et l'ascenseur descendit de... 18 étages je crois? Pour nous faire arriver dans un tunnel qui s'étira pour finalement déboucher une pièce constitué de plusieurs tableaux et d'une grande table. Il y avait plusieurs plans de la ville, le nom de différentes boutiques clefs, basiquement sur tout et n'importe quoi. Sur le corps et l'âme même de la ville de Storybrooke.
C'était... Un peu terrifiant je devais l'admettre.

"Depuis de nombreuses années, le défunt Président Taylor avait mis en place divers centres spécialisés à différents endroits du sol américain, pour analyser les agissements de personnes habitants la ville de Storybrooke, dans le Maine. Pendant la transition, nous avons fait fermer ces centres et rapatrié les informations dans des lieux plus sécurisés. Ils ont été confiés à un groupe privé, pour que la Maison Blanche ne soit plus impliquée dans ces recherches. Du moins, pas avant les nouvelles élections du mois prochain. Le nouveau Président, lors de son investiture aura connaissance de ces informations tenues top secrètes. Comprenez bien que tout ceci est dans le but de bonnes ententes entre nos trois nations. Que ce soit la vôtre[b] Un regard vers Athéna [b], celle de Storybrooke Nouveua regard vers moi, ou la nôtre. Vous devez comprendre que votre ville se situe sur le sol américain et que par conséquent, nous ne pouvons pas vous laisser vaquer librement à vos occupations sans garder un certain contrôle dessus."

Mazette. C'était quelque chose. Mais premièrement.

"Il nous faut quelques exemplaires de ces puces"

"Oublie tout de suite."

...
Pourquoi toutes les déesses que je connaissais avaient décidé de me casser les burnes aujourd'hui?
Le caméléon se retourna vers Athéna, soutenant un regard menaçant sans montrer le moindre signe de faiblesse, ce n'était pas la première fois qu'il regarda la rage divine dans les yeux:

"Hors de question, ce qu'ils détiennent est le seul moyen de pouvoir protéger Storybrooke des menaces divines, le panthéon ne sera pas toujours à temps la prochaine fois que Zeus où Elijah apparaissent."

"Tu ramènes l'un de ces trucs à Storybrooke et je te tue moi-même. Puis je raye Storybrooke de la carte puisque c'est son existence même qui a tout mis en route, c'est plus clair maintenant? "

Tch, bien sûr, tente de raser la ville et tu ne feras que valider mon point. En plus de te mettre le reste du panthéon à dos. Il en faudrait plus pour me faire peur.

"Cette simple puce est la différence entre la destruction de ma ville dans un accès de rage et sa survie. J'ai plusieurs centaines de vie entre les mains, je refuse de les échanger contre l’ego d'une poignée de dieu. "

"Ce n'est pas un accès de rage. Tu parles de ma famille, Zeus est déjà sous contrôle et Elijah n'est pas l'un des nôtres, la puce ne lui fera sans doute rien. Tes arguments ne tiennent donc plus."

"Ma fille, ma sœur, ma famille se trouve dans cette ville. Combien de temps Zeus restera-t-il sous contrôle? Combien de temps avant qu'une entité aussi puissante que les dieux décide de se pencher sur Storybrooke. Tiens, si cela peut t'aider je te promet que je serais le seul à avoir un exemplaire de cette puce que j'utiliserai en dernier recours uniquement. "

"Tu racontes des anneries et tu as l'audace d'y croire. La plus grande menace arrive, elle est en marche depuis longtemps. Et ce n'est pas en nous courtcircuitant avec les puces que nous vaincrons Chronos"

"Vous n'êtes pas la menace, mais ces puces nous aideront à vaincre ceux qui seront du côté du Chronos."

"Les cavaliers ne ssont pas comme nous. Tes arguments sont tous plus inutiles les un que les autres... Tu viens de dire à l'instant que tu étais prête à raser Storybrooke mais hey! J'ai forcément tort. Oublie, ça vaut mieux, de plus il ne vont surement pas donner leur technologie pour une ville qui ne devrait pas exister.

Enfin ils ont inventés ces armes pour lutter contre des entités qui ne sont pas sensé exister.
Le gars toussa légèrement en nous regardant avant de dire:

"Cette technologie n'est pas à des fins dangereuses... Juste préventive Comme les bombes nucléaires champion Nous devons pouvoir nous protéger au cas où.

C'était donc un refus? Vous savez quoi, j'allais utiliser ce que je savais. C'était des petites puces qui donnait des décharges électrique à un courant électrique capable de tuer un humain normal à un intervalle de 3,1 secondes. Nous avions des ressources à Storybrooke, et des robots devenus humains. J'allais demander à l'un des nombreux scientifique venu de monde farfelu de me pondre ça dans les plus brefs délais.
Le caméléon soupira avant de se reconcentrer sur le général:

"Avant toute chose, cela me rassure que les état-unis est formé une telle unité. je préfère ça plutôt que de voir l'armée bombarder la ville. Cependant, je pense qu'il est nécessaire d'échanger nos différentes informations et probablement de penser à la création d'une ligne téléphonique entre la ville et votre unité."

"Cela peut se faire. Sachez cependant une chose, votre police et votre maire n'ont aucune autorité sur le reste de l'humanité. Et en cas de souci majeur causer par un habitant de votre ville notre entente cordiale ne serra plus possible sur le long terme. Mais si vous êtes ici ce n'est pas uniquement pour vous montrer tout cela. J'ai quelques questions à vous poser."

"Entendu, cependant si un de nos citoyens brise la loi il doit être juger dans l'enceinte de Storybrooke selon nos lois."

Pas de réponse, même pas un regard, il était concentré sur Athéna

[color:3f4d=##006400]"Vous savez une alliance ça marche dans les deux sens, ça serait vraiment dommage qu'un malentendu arrive à cause de ce type de non-dit pas vrai?"

Fumier.

Comment se fait-il que vous ayez envoyé quelqu'un sur place, il y a à peine trois ans ? demanda-il à Athéna, avant de marquer une pause. Et c'est l'unique ville, n'est-ce pas?

Au tiens, voyons voir comment le "produit anti-puce divin" allait s'en sortir.
...
Tain bonjour la taille du rapport après ce foutoir.

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________________________________________ 2016-11-17, 13:15

Tout ceci ne faisait que l'inquiéter en vérité. Athéna gardait un visage impassible mais plein d'assurance alors qu'elle était bien loin d'être aussi pleine d'assurance que cela. Mais depuis toujours, le paraître jouait un rôle aussi s'efforçait-elle de ne rien montrer. Rapidement, ils arrivèrent à la base de la Force Spéciale. On se serait cru dans un film d'aventure et d'espionnage avec la porte incrustée dans la montagne et le reste... Ils rencontrèrent le Général Hooper auquel Athéna n'adressa qu'un signe de tête. De toute façon, il savait déjà qui elle était, autant ne pas perdre de temps en mondanité inutile... Escortés par le Général et quelques militaires, Pascal et elle furent menés à un ascenseur qui les déposa sous-terre.

Là, le Général leur exposa l'histoire de la FSIS, de sa création jusqu'aux récents événements. Et Pascal ouvrit sa bouche pour réclamer des puces. Mais bien sûr ! Comme si elle allait le laisser mettre la main sur quelque chose d'aussi dangereux ! Rapidement, Athéna se fit plus froide et meurtrière. Elle n'hésiterait pas à tuer le Shérif de la ville s'il tentait d'introduire ces puces à Storybrooke. Ce pouvoir entre les mains des humains ne lui plaisait déjà pas, mais dans les mains de Pascal qui avait tendance à outre passer ses droits ? Visiblement, le caméléon avait oublié certaines choses et la déesse allait rapidement les lui rappeler. Le Général fit comprendre au caméléon qu'il n'aurait pas de puce et commença à poser des questions à la guerrière.

- Nous n'avons envoyé personne à la base. Mais comme vous, plusieurs d'entre nous ont été attirés par cette ville alors ils y sont allés. Dit-elle en haussant les épaules. C'est à ma connaissance la seule ville de ce genre. Mais laissez-moi vous rassurer sur un point. Le moindre habitant de Storybrooke qui poserait un souci majeur dans le monde extérieur serait aussitôt détruit par nos soins. Ainsi vont les accords qui ont été passé entre notre ancien Roi et les dirigeants de la ville. Mais certains semblent l'avoir oublié. Là, elle regarda Pascal avec un regard noir. Nous avons à cœur de protéger et notre secret et l'humanité. Ce n'est pas pour rien si depuis des siècles nous nous mêlons aux humains de façon anonyme... Cela ne doit pas changer.

Et cela devait être clair pour tout le monde. Pascal n'avait aucun droit à l'extérieur de Storybrooke et Athéna s'était aperçue au cours de cette journée qu'il l'avait oublié. Soit couché avec une déesse lui avait fait croire qu'il était plus important ce qu'il en était réellement, soit il perdait tout sens de la mesure. Dans tous les cas, la guerrière ne manquerait pas de le rappeler à l'ordre à chaque fois qu'il se manquerait ainsi.

- Je suppose que le corps de mon frère a été rapatrié ici. J'aimerais que vous nous le rendiez. Nous avons les moyens de le garder à l'ombre sans qu'il ne puisse s'échapper.

Zeus ne devait pas rester ici. Qui pouvait savoir quelles expériences les mortels seraient tentés de se livrer sur son corps ? Elle n'aimait pas cet enfoiré... Mais être un rat de laboratoire, Athéna ne souhaitait cela à personne. De plus, sur Olympe, ils avaient réellement les moyens de mettre Zeus à l'abri et sans qu'il ne puisse plus faire de mal. Bien sûr, il lui faudrait voir avec Apollon ce qu'il serait fait réellement à Zeus. Le tuer de nouveau était une possibilité que la guerrière n'écartait pas. Mais quoi qu'il advienne, cela devait se passer chez eux et sans que personne d'autre que les dieux ne soient impliqués.

Le Général hésita, puis lui répondit :"Je ne pense pas que ça posera problème. Il n'a jamais été question de le garder. Nous ne sommes pas encore opérationnel en matière de prisons."

Il indiqua par la suite un tableau duquel Pascal et elle s'approchèrent. Là, on pouvait voir un plan de Storybrooke, très détaillé. Mais ce n'était pas une vue du dessus comme on aurait pu s'y attendre... Non, là, la carte montrait une vue du dessous.

"Qui a eu l'idée de cette ville ?" Demanda le militaire.

- Merci. Dit-elle tout simplement. Puis la déesse eut un sourire. Vous ne laissez rien au hasard n'est-ce pas ? Je m'attends même à voir des images satellites quelque part... De ce que l'on sait, c'est Regina Mills, la Méchante Reine qui aurait créé la ville. Mais il semblerait qu'il y ait eu autre chose avant et que cela n'était pas un hasard si son Sort a fait atterri tout le monde ici. Malheureusement, je n'en sais pas plus. Comme vous, nous avançons à tâtons... D'ailleurs... Athéna sortit une carte un peu froissée de sa poche. C'est mon numéro. Puisqu'une ligne doit être ouverte avec Storybrooke, autant qu'elle le soit avec nous également.

"Les dieux ont un téléphone portable ou fixe ? Je me suis toujours posé la question." Dit le Général avec un sourire et en prenant la carte.

- Cela dépend des dieux... Certains n'en ont même pas. Moi en l'occurrence, c'est un portable. Lui répondit-elle.

Le Général redevint sérieux et prit des photos qu'il montra au duo.

"Savez vous ce qu'il y avait à cet emplacement avant cette ville ? C'était un lieu déjà très enclin à la magie."

Athéna ne reconnaissait rien. Mais depuis que sa relation avec Diane et Apollon était plus apaisée, sa sœur lui avait appris certaines choses.

- Je ne sais pas non. Soupira-t-elle. Un groupe de chez nous aurait voyagé dans le temps et découvert la ville présente avant Storybrooke, mais je ne pourrais pas vous en dire plus. Il semblerait que ça soit cela qui ait fait atterri tout le monde à cet endroit précis après le sort de Regina, mais c'est à peu près tout ce que nous savons. Elle croisa les bras et regarda le Général. Quels sont exactement les fonctions de cette force spéciale ? Demanda-t-elle. Jusqu'où avez-vous le droit d'aller exactement durant vos interventions ?

Après tout... Elle était là pour avoir des informations. Jusqu'à présent, Athéna avait été assez coopérative, au Général de l'être également. Sinon, l'échange cordial s'arrêterait aussi sec.

"Voyager dans le temps ?" Dit-il après l'avoir contemplé un instant, surpris. Puis il ajouta : "Jusqu'au nécessaire. Rien de bien grave, ne vous en faites pas. On est avant tout une unité censée préserver la survie de notre monde, plus qu'une unité de combat."

Bien sûr, et elle s'appelait Aphrodite en vrai. Tentait-il de la prendre pour une imbécile ? S'ils l'estimaient, ces hommes seraient capables de rayer Storybrooke de la carte. Pas que cela la gênerait réellement au fond... Mais la déesse avait toujours détesté être menacée. Ceci dit, peut-être que ceci pourrait être tourner d'une autre façon, afin d'y voir un avantage plutôt qu'une menace.

- Vous seriez surpris de ce qu'il peut se passer exactement dans cette ville... Dit-elle avec un petit sourire avant de le regarder droit dans les yeux. Iriez-vous jusqu'à vous alliez avec les dieux et les habitants de Storybrooke ? Une menace arrive et elle n'est voulue par personne... Un coup de main pourrait être utile, de part et d'autre.

Le Général rejoignit le bureau, y prit un dossier et l'ouvrit tout en le lui tendant.

"Chronos, c'est ça ? Enfin si vous considérez cela comme une véritable menace. On a récolté pas mal d'informations sur cette personne, ou plutôt ce mythe. Vous ne devriez pas vous arrêter à de simples témoignages mais aller plus loin dans vos recherches." Il lui montra d'autres photos dans le dossier, dont certaines montraient les Cavaliers de l'Apocalypse et les dégâts qu'ils avaient pu causer sur la ville quand ils étaient apparus... Puis il va dit : "Vous les reconnaissez, n'est ce pas ?" Et effectivement Athéna les reconnaissait puisqu'il s'agissait de Jamie et Wilson "Mais les connaissez vous vraiment ?" Ajouta-t-il tout en regardant Pascal aussi cette fois. "Parfois en utilisant un nom, on peut vous faire croire beaucoup de choses. Mais souvent, les véritables coupables sont simplement sous nos yeux."

Cela fut plus fort qu'elle. Sans doute que la pression était légèrement redescendue et que son taux d'adrénaline n'était plus aussi puissant qu'avant. Mais Athéna éclata de rire. Son rire résonna dans la pièce et elle eut un mal fou à se calmer.

- Veuillez m'excuser mais... Non vraiment... Dit-elle en pouffant avant de se mordre l'intérieur de la joue pour se calmer. Les Titans existent. Ce n'est pas une invention, un simple mythe comme vous semblez le croire. Ils sont nos parents... Révéla-t-elle. Ils ont créé les humains et nous. Puis ils ont disparu. Et Chronos tente de revenir depuis un moment, avec un seul but : le Ragnarök. Puis elle regarda les photos. Oui je les connais. Où voulez-vous en venir ?

Le Général eut une moue septique... Puis il la regarda et lui répondit : "Rien du tout. Je ne fais qu'émettre des hypothèses. Mais à chaque fois que ces deux individus se trouvent quelque part, quelque chose arrive. Cependant, aucune réelle preuve qu'il y ait une personne qui les guide d'ailleurs."

Et pendant qu'il prenait un autre dossier, Athéna manqua de se taper le front d'une main. Non mais vraiment,il croyait que tout était aussi simple ? Quel dommage, le Général lui avait fait bonne impression jusqu'à présent... Une fois son dossier en main, Hooper s'adossa à son bureau et la regarda avec un petit sourire. Sourire que la déesse n'appréciait pas du tout et elle le lui montra.

"Je suppose que si vous parlez de Titans, vous ne parlez pas uniquement de ce Chronos ? Mais aussi d'autres, n'est ce pas ? Des êtres encore plus évolués que vous, qui peuvent manipuler les gens à distance ?" Il lui tendit le dossier. "Là où vous voyez des Titans, moi j'y vois des gens comme vous et moi, mais avec des facultés intellectuelles qui sont telles que la manipulation n'a pas besoin d'être au niveau que vous l'imaginez."

Dans le dossier, se trouvaient des photos. Des photos de... Hyperion marchant dans une rue à la Nouvelle Orléans quelque semaines auparavant... Gaïa se trouvant avec un jeune homme du nom de Milo Thatch dans un institut de science à Londres. Chronos... Le salopard avait été à Storybrooke à divers moments ces dernières semaines. Ces photos satellites pour la plupart et prises surement sur place pour d'autres, sans doute par des espions qu'ils allaient devoir débusquer, montraient les Titans dans des tenues normales, comme s'il s'agissait de simples personnes qui marchaient dans la rue ou autre. Le Général en rajouta donc une couche : "Pour des êtres évolués... Ils ont l'air ce qu'il y a de plus normal."

- Il vous manque certaines informations, croyez-moi... Dit-elle en haussant les épaules. En voyant les photos de Chronos à Storybrooke, elle s'était figée. Merde. Il n'aurait jamais dû être là. Enfoiré... Dit-elle en prenant la photo dans la main. Puis elle regarda le Général. Parce que j'ai l'air d'une personne particulière ? Si vous m'aviez croisé dans la rue sans avoir vos connaissances actuelles, vous pensez sincèrement que vous auriez su que j'étais une déesse. C'est pareil pour eux. Gaïa, Hypérion... Et Chronos. Elle les nomma tout en les montrant sur la photo. Croyez-moi, si vous pensez pouvoir détecter leurs puissances et leur véritable nature sur une simple photo ou en étant simplement près d'eux, vous vous trompez. Jamie et Wilson sont des Cavaliers de l'Apocalyspe. Pas par choix. Une entité est en eux... Famine et Peste en l'occurrence. Et si vous pensez qu'ils inventent, c'est que vous n'avez jamais senti le changement chez eux. Leur aura change quand le Cavalier prend possession du corps ou utilise ses pouvoirs. N'essayez pas de penser de façon cohérente avec l'univers tel que vous le connaissez. L'apparition de Storybrooke a changé beaucoup de choses et notamment ce que vous connaissez. Les apparences sont trompeuses, ne vous y fiez pas. Surtout pas pour eux. Expliqua-t-elle en jetant les photos des titans sur la table.

Hooper la regarda quelque instants, avant de lui sourire à nouveau et de lui dire : "Bien, nous aurons tout le loisir d'en reparler par la suite." Il leur indiqua l'ascenseur, les congédiant.

Athéna aurait pu s'en offusquer. Mais elle était devant un être tantôt capable d'être très intelligent et tantôt incapable de croire ce qu'on lui racontait. Tant pis pour lui... Elle se foutait pas mal qu'il soit d'accord ou non.

"Je pense que nous n'avons pas besoin de vous raccompagner, vous pourrez rentrer par vous même, mais si vous souhaitez qu'on vous dépose, c'est tout a fait possible. Enfin, si bien entendu vous décidez de repartir par vous même, je vous demanderai de le faire après le niveau 13. Ici... Je doute que ça vous soit possible."

Tiens donc ? Les puces n'étaient donc pas la seule chose qu'ils avaient inventé. C'était tellement logique en même temps... Il aurait fallu être débile pour ne faire qu'une partie du travail et les mortels étaient loin de l'être...

- Gardez bien mon numéro. Un jour vous pourriez en avoir réellement besoin. Se contenta-t-elle de dire.

Puis la déesse rejoignit l'ascenseur avec Pascal et une fois passé le 13ème niveau, elle les téléporta. Athéna déposa Pascal à Storybrooke puis repartit pour une autre destination. L'Olympe. Ils avaient des décisions à prendre...

- Je suis revenue... Dit-elle avec un petit sourire en apparaissant devant Apollon, dans la salle du trône.

Apollon ne mit pas longtemps à se remettre de sa surprise. Il se précipita sur Athéna et la prit dans une accolade. Cela fut bref, mais largement nécessaire pour toucher la déesse. Si on lui avait dit qu'un jour une telle chose pourrait arriver... Elle ne l'aurait jamais cru. Mais la guerrière était heureuse d'avoir retrouvé son frère, il fallait bien l'admettre.

"Tu vas bien ? Tu m'as fais peur ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ? C'est quoi cette histoire de Zeus ? Personne n'a été blessé ? Et les demis-dieux ? Vous avez trouvé une solution ?"

Un vrai gosse. Voilà ce qu'il était !

- Je vais bien. Enfin maintenant parce que me faire transpercer par l'Éclair, c'était pas agréable... Zeus a réapparu. Il m'a fait le cadeau de ma nouvelle tête. Dit-elle avec un petit sourire. Les demi-dieux sont quelque part, sans doute avec Dionysos mais sans que ça ne soit fini. Apparemment, leur côté divin les tue. Ça pourrait être la faute d'Elliot et du sable noir. Précisa-t-elle. Zeus a tué plusieurs demi-dieux... Un groupe d'humains est venu nous aider. Ils ont créé une force spéciale, attachée à Storybrooke. Elle a pour mission de maintenant le secret autour de nous et la ville. Ils ont créés des armes capables de nous arrêter Apollon...

Là, elle va paraître inquiète.

- Ils ont été capables d'arrêter Zeus. Ils lui ont mis une puce dans la tête, qui empêche sa régénération.... J'ai réussi à faire en sorte qu'on nous rende le corps, il est en chemin. À nous de voir ce qu'on veut en faire. Lui laisser la puce et le mettre dans la prison d'Olympe, lui retirer la puce après l'avoir mis en prison ou s'en débarrasser. Définitivement. Déclara-t-elle d'un ton lugubre.

Apollon va soupirer. Sans doute que comme elle, il en avait assez de tout ce qui leur tombait sur le coin du nez. Le blond réfléchit un moment avant de répondre : "Pour l'instant, il faut qu'on voit pour Zeus. Qu'on contacte les autres. On ne peut pas prendre seuls cette décision... Même si personnellement je pensais qu'on était déjà débarrassé de lui." Rit-il nerveusement avant de passer une main dans ses cheveux. "On discutera du reste ensuite. Il faut qu'on trouve une solution pour les demis-dieux... Et qu'on voit de quoi il s'agit concernant ce groupe de forces spéciales. Mais s'ils vous ont aidé, je suppose que ce n'est pas trop inquiétait.... Non ?" Demanda-t-il en cherchant à avoir son avis. "Si on peut en tirer quelque chose de positif, c'est que ta nouvelle tête te va très bien !"

Cette fois, Apollon était bien plus détendu, ce qui fit sourire la guerrière.

- Je suis d'accord... Et je pensais aussi qu'on en était débarrassé. C'est étrange de voir un dieu revenir à la vie alors qu'il a été tué par Elliot... Je croyais qu'un meurtre d'Elliot était définitif. Dit-elle à son frère. Pour les demi-dieux... On a rencontré des demi-dieux à l'aura spéciale. Ils ne viennent pas de chez nous, mais d'un autre monde où Zeus est allé tuer les dieux. Ils étaient cinq à être venus et ils doivent être cinq à repartir. Puisqu'il n'y a pas de dieu là-bas, je pensais qu'on pouvait essayer d'y envoyer les demi-dieux, qu'en penses-tu ?

Elle va hausser les épaules par la suite.

- Je pense que pour le moment, ils font ce qu'ils disent, ils protègent les mortels. Mais il faut les surveiller, on ne sait jamais, ça peut rapidement changer. Ajouta-t-elle avec sérieux. Ravi que tu aimes ! Mais je préférais l'ancienne !

Elle lui tira la langue, joueuse.

- Nous avons un autre souci. Ces puces... Pascal les veut. Le groupe ne les lui a pas donné, mais il faudra le surveiller, on ne sait jamais.

Le caméléon n'abandonnerait pas aussi facilement, la déesse en était certaine. La guerrière s'eclipsa un instant pour faire disparaître le corps de la camionnette blindée. Elle réapparut quelques secondes plus tard, dans la salle du trône face à son frère, mais accompagnée cette fois du corps de Zeus. Autant l'avoir sous la main pour décider...

Athéna : 45%

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On n'a plus qu'à se serrer les coudes !

D'après le code de Grey Wind
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