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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.?

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E. M. Kowalski
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

E. M. Kowalski

| Cadavres : 1158



Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 2 _



________________________________________ 2021-02-12, 21:10



Kowalski était resté un long moment silencieux, après avoir compris là où il se trouvait, et pour cause, la discussion qu’il avait avec lui-même était beaucoup plus animée que le visage neutre qu’il montrait. En soit, il aurait pu être heureux de se retrouver à l’intérieur d’un jeu vidéo. Il avait traversé la Matrice et ce n’était pas rien ! Il fallait vraiment qu’il rencontre la personne qui avait fait cette soit disant vengeance à Tim, parce que même si la dudite vengeance était étrange, c’était un génie ! Il voulait savoir quel procédé elle avait utilisé pour numériser 6 corps physiques dans le game ! Néanmoins, ce n’était pas le moment. En vérité, de base, ce n’était même pas le moment de jouer ! Il avait une réunion importante à l’agence. Il devait être là ! Il n’avait pas non plus envie de subir les quolibets de Daniel, qui allait très certainement le pourrir en voyant qu’il n’était pas là. Cette situation l’énervait, ce qui s’entendait au rythme qu’il continuait de taper sur la table. Les personnes que Tim avaient croisées étaient toutes arrivées, et Kowalski soupirait à chaque fois. Il n’appréciait pas vraiment répéter les choses alors parfois il laissait les autres faire, relisant le test qu’il avait rempli. Son attention était focalisée sur la pièce, les personnages et surtout l’appareil qu’il avait sur le poignet. Un Pip boy.. Ils n’étaient pas dans n’importe quel jeu. Ils étaient dans Fallout. Même s’il ne comprenait pas pourquoi Ellie, de Last of Us était aussi présente. Peut être que le vengeur masqué avait recréé carrément un jeu. Oui … ça serait logique après tout. Il voulait faire du mal à Tim, alors quoi de mieux que de créer un univers s’inspirant de la passion du garçon, qui ne se méfierait pas des pièges qu’il pourrait y avoir. Effectivement, vu dans cette optique là, ce n’était pas si bête que ça. De plus, il comprenait que les personnes amenées ici n’étaient pas toutes des fans de jeux vidéos, ce qui compliquerait la tâche. Oui, c’était bien mené, beaucoup plus réfléchi que ce qu’il avait imaginé quand il avait entendu le message de menaces.

Une sonnerie retentit et un voyant vert s’alluma. Tout le monde avait fini le test déterminant le métier, et le superviseur les attendait. Il laissa passer les plus enthousiastes, qui n’avaient pas vraiment l’air de comprendre dans quel pétrin ils étaient, pour rester avec les gens déja plus réfléchis. Violette avait raison, ils avaient tous quelque chose d’important à faire. Il y avait le temps du travail, il y avait le temps de l’amusement et vu qu’ils étaient à Storybrook, il y avait aussi le temps de survie. Malheureusement, ce dernier popait souvent pendant qu’ils faisaient tous des activités diverses et variées. Kowalski n’aimait pas ça. Lui qui aimait que les choses soient cadrées, n’appréciait guère être obligé de faire ce qu’il n’avait pas prévu de faire. Utilisant son Pip-Boy, qu’il connaissait, il lu attentivement ses compétences, avec un petit sourire. Les radiations lui permettraient de régénérer sa vie ! C’était vraiment cool. Il ne put s’empêcher de penser au mois où il avait passé ses pseudo vacances, avec Ishanee, à Tchernobyl. Est ce que cela avait un rapport ? C’était possible, une cause à effet, le cerveau de Kowalski réfléchissant en arborescence. De toute façon, il s’en fichait, ce n’était pas à l’ordre du jour. Irma et Piper étaient rentrées dans le bureau du superviseur comme si elles allaient chez leur meilleure amie. Kowalski était presque outré de voir une telle familiarité avec lui. Il préféra rester encore une fois en arrière, observant la situation. Il fit une belle imitation du poisson rouge aussi, quand Bran assomma l’homme qui venait de leur donner leurs métiers. Il était content en plus, et là, sans prévenir, on agressait ce pauvre bougre. Mais c’était quoi ça ? Non ! Ça ne se faisait pas ! Ce n’était pas bien. Heureusement, d’autres gens que lui, lui firent la leçon à ce fou de la batte.

Peu de temps après, et voyant de son observation que tous commençaient à vouloir sortir, Kowalski se mit à fouiller les autres tiroirs. Au début, il ne trouvait rien mais au bout du troisième, il trouva un stimpack, qu’il glissa discrètement dans sa poche. Ce n’était pas tant pour lui, mais plus pour les autres. Où cas où ! Il fallait toujours être prudent. Irma avait trouvé un passage secret qui mené vers le fond de l’abri souterrain. Kowalski reprit un frisson. Il essayait de ne pas penser depuis qu’ils étaient arrivés, qu’ils étaient enfermés, sous la terre. Il sentait déjà sa claustrophobie pointer le bout de son nez, et il n’avait aucunement envie de déclencher une crise d’angoisse, dans un environnement hostile, avec des quasi inconnus. Il tourna la tête vers la porte et le couloir où Alastor était parti. Après quelques minutes d’intenses réflexions avec lui-même, il prit la décision de le suivre. Beaucoup de choses avaient pesé dans sa balance, le fait qu’Alastor soit aussi un androïde étant la chose la plus lourde.

Il le suivit dans le couloir, restant d’abord silencieux. Les deux hommes furent vite rejoints par Ellie, et Kowalski lui fit un petit sourire. Oui, les grands esprits s’étaient rencontrés, il n’en doutait pas. Ainsi, ils se mirent à avancer avant d’arriver dans un grand réfectoire. Kowalski fouilla, pas vraiment heureux du matériel qu’il avait. Une fourchette et une boite. Vraiment, rien n’était fait pour les aider. Alastor ouvrit une autre porte et le petit groupe l’a passa, en prenant bien soin de laisser Violette comme bouclier humain. Une team très soudée visiblement. Les bruits qu’ils avaient déja entendu s'intensifient et Kowalski se mit à réfléchir à tous les moyens d’attaques possibles avec sa fourchette. Finalement, quand le même arriva, il n’eut qu’à analyser la pièce pour voir qu'il y avait d’autres solutions. Une fois les radcafards éliminés, avec brio il fallait dire, puis l’ordinateur hacké, ils purent récupérer des armes un peu plus dignes de ce nom. Quand il sentit la tension augmenter entre Alastor et Violette, il préféra se reculer. Les conflits, ce n’était pas pour lui. Même si souvent, il en était à l’origine de part son manque de considération involontaire, il n’appréciait pas les engueulades. Qui aimait ça d’ailleurs ? Heureusement, la dispute se tua dans l'œuf et Violette reporta son attention sur lui, qui s’était rapproché de l’ordinateur. Il avait trouvé la commande de l’ouverture et hésité depuis quelques secondes. Le superviseur avait dit que ce n’était pas une bonne idée de sortir, et pour cause, il y avait quand même eu, une belle guerre nucléaire. Néanmoins, s’ils ne sortaient pas, ils ne pourraient avancer dans le jeu et sortir du jeu, ce qui était la priorité. Finalement, il appuya sur le bouton, et le mécanisme de la porte s’enclencha.

Après un suspense interminable et un probable remake d’Harry Potter et la chambre des secrets, la porte finit par s’ouvrir. Une grosse visseuse, de la taille de la porte, apparut sur la gauche pour venir se poser dessus. Le mécanisme entier qui s’était déclenché sortit du mur pour se placer sur un gros rail, laissant apparaître une autre porte. La porte enclancha le système de dépressurisation, de la poussière tomba et vola encore avant d’enfin s’ouvrir sur un passage, un tunnel creusé à même la roche. Kowalski leva les deux pouces devant ses camarades avant de s’élancer dedans. Alastor le rejoignit à son niveau quelques secondes après. Il tourna la tête pour voir Violette, vu qu’elle voulait absolument écrire son mot aux autres. Voyant qu’elle suivait, il se retourna, reagrdant le plafond avant de secouer la tête.

"Le pire, c'est que vu la direction qu'ils ont pris, et la taille de l'abri, il n'y a que 11% de chance pour qu'ils passent par le même chemin que nous."

Alastor marchait les mains dans le dos, regarda le scientifique avec un air d’amusement sur le visage.

« Comment arrivez-vous à déterminer une probabilité à partir d’un lieu que vous ne connaissez pas dans son entièreté ? »

Ce n’était pas une critique, loin de là. De toute façon, Kowalski ne l’avait pas ressentit comme tel. Certes il avait du mal à décrypter les émotions faciales, mais il se fiait au ton employé. Encore plus quand il avait un robot en face e lui.

« Vos chiffres sont plutôt précis, il ne manque plus que vous passiez aux décimaux. »
“Je connais ce lieu. C'est un abri conçu par Vault Tech. Ce jeu reprend pour le moment le design et le scenario de Fallout. Ces abris peuvent abriter originellement jusqu'à 1000 personnes en cas d'holocauste nuéclaire, comprenant ainsi tout le matériel nécessaire à la survie. Il y a donc un système complet de construction, des fermes hydro-agricoles, un système de purification d'eau, des systèmes de communication et des moniteurs de surface, ainsi que des fichiers sociaux et divertissants. Au niveau de l'architecture, elle peut varier d'une région à l'autre mais en général, elle comprend une entrée avec un sas, entre 120 et 160 quartiers d'habitations en sachant qu'un quartier d'habitation mesure approximativement 1850 m2. Pour vous donner un exemple plus concret, le premier Abri que Vault Tech a construit se trouve sous la ville de Los Angeles. Je vous laisse donc faire le calcul de probabilité de notre croisement. En sachant que nous sommes restés dans un périmètre de quelques kilomètres, sans inclure la variable de la sortie à l'extérieure de l'autre groupe."

Kowalski était content de pouvoir exposer ce à quoi il avait réfléchi avant. Il parlait naturellement, avec un débit plutôt lent pour une fois, essayant d’être le plus clair et précis possible.

“Et bien, quand il y en a, je ne vois pas pourquoi je ne le dirais pas. Un 0.01% peut faire changer beaucoup de choses dans une équation.”

Tout changer même. L’effet papillon des mathématiques. Il remarqua qu’Alastor avait comme une sorte de sourire figé . Est ce qu’il l’avait fait bugger ? Non, quand même, il n’avait parlé que de choses simples. Il eut un petit sentiment de soulagement quand il fronça les sourcils, qu’il poussa un petit soupir et qu’il lui répondit sur le même ton qu’au début.

« Je veux bien vous croire. »
"Si jamais vous voulez d'autres informations ! N'hésitez pas ! Je suis hypermnésique ! Je regrette juste de ne pas avoir la même fonction delete de l'ordinateur vu que j'ai le même type de mémoire pourtant et de me délester de quelques souvenirs qui m'encombre."

Ah le défaut de Kowalski, la vantardise. Bon, vu son cerveau exceptionnel, il pouvait se le faire, mais il n’avait toujours pas compris que se vanter tout le temps pouvait être mal vu. Surtout que là, il n’y pensait pas. Non. Il avait les souvenirs de ce terrible Noêl apocalyptique qui s’était incrusté dans la zone de sa mémoire. Il eut un frisson en revoyant comme s’il y était, son fils et son neveu, totalement éventrés par des aliens.

« Je comprends, c’est une fonction que j’aurais souhaité avoir aussi. »

Oui c’était logique, surtout en habitant Storybrook. Pas étonnant que les psychiatres et psychologues aient pignon sur rue. Déja la malédiction n’était pas un processus simple, mais ils vivaient régulièrement des aventures à en faire perdre la raison.

« Mais il n’est jamais trop tard pour oublier, je suppose. Il suffit d’avoir les moyens pour. Vous donneriez quoi ? »

Une main se redresse face à lui, il la ferme en poing.

« Pour oublier certaines choses ? Vous donneriez quoi en échange ? »
"Non non, vous ne comprenez pas. Il n'y a pas de traitements à l'hypermnésie. Pour moi, elle a été diagnostiqué avec mon asperger, je l'aurais toute ma vie, c'est comme ça. Parfois c'est très agréable, je peux mémoriser et vous réciter un livre entier traitant de la physique. Parfois c'est plus pénible vu que je peux vous citer les bons, comme les mauvais souvenirs; Ce que je faisais le 12 Décembre 1997 à 12h04."

C’était souvent comme ça. À un moment donné, il se sentait dans l’obligation de justifier pourquoi il était différent. On l’avait tellement mis souvent de coté pour ses bizarreries, on l’avait souvent insultés pour ne pas être comme les autres, qu’à un moment donné, pour être considéré comme normal par les autres, il s’était rendu compte que dire qu’il n’était pas comme les autres, très paradoxalement, marchait.

« La magie permet des choses que l’homme n’arrive même pas à imaginer lui-même. Votre hypermnésie n’est qu’un détail pour un pouvoir qui peut rassembler des dimensions opposées dans une même ville. »
"C'est vrai. Vous avez raison. Je viens d'un monde où la magie n'est pas aussi présente, alors je sais que je ne suis pas du tout un expert là dedans. J'essaie d'ailleurs de m'y mettre, contrairement à mon frère qui en fait un rejet pur et dur. Je pense que la magie n'est qu'une science que les humains ne maîtrisent pas ou pas totalement."

Bon, pour avoir des animaux parlants et doués de conscience, il fallait quand même que leur monde soit un minimum magique. Kowalski en avait toujours été convaincu, contrairement à Skylar. Il lui avait même donné l’exemple du fameux Mojo de Julian, qui s’était transféré en lui, un jour ! Si ça ce n’était pas de la magie ..

"Je ne sais pas. Il y a forcément, l'argent. Une personne ayant le pouvoir d'enlever des souvenirs voudra en tirer profit monétairement. Ça serait la solution simple. Après l'argent, il y a les services. Être redevable à quelqu'un, mais tout dépend de la personne; Fera-t-elle ce qui est juste ? Où emmenera t'elle la personne demandeuse sur les rives de l'esclavage ? Telle est la question que l’on est en droit de se poser. "
« Vous voyez où je souhaite en venir. De ce fait, très cher, je pense qu’il est tout à fait concevable que vous puissiez perdre quelques souvenirs à un prix équivalent. Maintenant, qui saurait vous vendre un tel service de sorte à ce que l’échange soit équitable, ah ça...

Un petit silence s’installa entre les deux. Kowalski en profita pour regarder derrière lui. Violette était là, mais elle semblait absente. Enfin, il essayait de décrypter ça sur son visage, et le fait qu’elle regardait en l’air. Revenant sur Alastor, il se mit à réfléchir plus en profondeur à ce qu’il ferait si on lui ferait une offre pareille. En vrai, tant qu’il avait la garantie que ça ne toucherait pas à ses capacités intellectuelles, il pourrait faire l’impasse sur beaucoup de choses. Il répondit alors doctement à Alastor qui haussa les épaules d’un air songeur une fois qu’il eut entendu sa réponse.

"Je pencherai de base pour l'argent. C'est simple, efficace, et l'on peut établir un contrat net et précis. Alors que pour les services, cela peut laisser libre interprétation et l'on sait que la subjectivité rentre toujours en compte dans ces cas là. Si c’est pour être à la merci du commanditeur, non je passe mon tour. "
« C’est pourquoi je vous demandais jusqu’où vous seriez prêt à aller. Ce sont ceux qui vont au plus loin qui prouvent la nécessité du service. Mais ce sont aussi ceux qui vont le plus loin qui perdent le plus... »

Kowalski ne remarqua absolument pas que le regard d’Alastor s’assombrit, devenant de plus en plus malsain.

« Ils sont les proies les plus faciles... »

Avant de faire comme si rien ne s’était passé, reprenant son grand sourire.

« Ainsi ne montrez pas trop votre intérêt pour quelque chose que vous voulez ! Les meilleurs marchandeurs sauraient en tirer profit ! »

Kowalski était d’accord avec ce qu’il avait entendu. Il le voyait tous les jours, ce que des êtres étaient prêt à faire par conviction, par envie. Même lui à vrai dire, connaissait bien sa part d’ombres.

"Oui. La faim justifie les moyens. C'est drôle, l'on attribue ce proverbe à Machiavel alors qu'il ne l'a jamais cité."

Il eut une sorte de petit gloussement.

"Ah la crédulité de certains peut faire le bonheur des autres."

Il pensait à Stoyan, son petit frère, qui était d’une crédulité sans nom. Il croyait tout ce qu’on lui disait et pourtant, Kowalski s’acharnait à lui dire de toujours vérifier ce qu’il entendait.

"Oh ne vous ne faites pas, en général il est rare les choses que je ne peux obtenir par moi même. J'ai toujours mis un point d'honneur à trouver les solutions seules, et même ci le problème est plus complexe que l'équation de Navier Stoke !"

Il reprit son air hautain, comme si bien entendu, tout le monde pouvait savoir qu’était l’équation de Navier Stoke. Le silence se fit, et Kowalski balançait sa machette d’avant en arrière, dans un rythme régulier et précis jusqu’à ce qu’il ne stoppe ce balancier pour se tourner vers Alastor.

"Et vous ? Vous seriez prêt à aller jusqu'où pour obtenir ce que vous voulez ? Par exemple, restons sur l'effacement d'un ou deux souvenirs ?"

Alastor cligna des yeux vivement, surpris par cette intervention. Il posa son doigt sur son menton faisant mine de réfléchir.

« S’il me vient le besoin d’en effacer, et que je le veux vraiment... »

En bon drama king, il mit un peu de suspense, avant de sourire au jeune homme.

« J’irais jusque là où il faut aller. »

Kowalski le fixa, interdit, essayant vraiment de voir où il voulait en venir. Il n’était pas idiot. Il ne connaissait pas Alastor à Storybrook, mais plus il engrangeait des informations et plus il émettait différentes propositions.

"Tuer c'est ça ?"

Alastor éclata de rire, se balançant un peu, les mains dans son dos mais ne lui répondit pas. Qui ne dit mot consent. C’était bien ce qu’il pensait. Il n’avait pas réagi quand il avait voulu échanger le couteau de Violette contre le pistolet mais il avait enregistré ce qu’il avait dit, qu’il aimait sentir la chair de ses victimes. Alastor était un tueur. En temps normal, il l’aurait certainement dénoncé à la police, vu qu’il travaillait de temps à autre avec eux. Mais là, la situation était différente. Ils n’étaient pas à Storybrook. Ils n’étaient pas dans le monde normal. Les limites du bien et du mal étaient différentes. Les compétences d’Alastor pouvaient clairement servir, comme son intelligence, sa ruse et son habileté à manier des armes. Surtout que dans un sens, lui non plus n’était pas du tout un saint, bien au contraire. Son éthique variait en fonction de ce qu'il estimait comme nécessaire pour faire évoluer la science et tout ce qui pouvait y toucher de près ou de loin.

Kowalski plissa les yeux au moment où ils sortirent enfin du tunnel. Alastor lui, se recoiffa tout simplement et Violette observa directement son entourage. Même s’il aurait dû s'y attendre, il eut une légère sensation de surprise qu’il ne put contrôler. Le sol était rocailleux, le ciel d’une couleur pas vraiment définissable. Il y avait des arbres morts au loin. Un beau paysage apocalyptique. Kowalski poussa un énorme soupir tout en se pinçant le nez et en remontant ses lunettes.

"Skylar aurait dû être là ... il aurait vu que les bombes nucléaires ne détruisent pas forcément tout ! J’avais raison !”

Il l’avait plutôt dit pour lui-même, faisant référence à ce qu’il avait vécu à Noël. Il secoua la tête, chassant symboliquement le flot de pensées qu’il avait, lui montrant son frère qui le poussait lors de la réunion des états majeurs en refusant catégoriquement l’utilisation des bombes nucléaires. Une ânerie monumentale. Enfin, c’était du passé, ou plutôt du futur techniquement parlant. Pas le moment en cours.

"Et bien c'est parti ..."

Le trio de supers nanas (Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 2 1375884928) avança avant de remarquer, à quelques mètres sur la gauche, un homme, appuyé contre le tronc d’un arbre mort. L’homme n’avait pas l’air en meilleur état que l’arbre par ailleurs. Il gémissait fortement, agonisant même, à cause des entailles et plaies qu’il avait sur tout le corps. Le détail qui tue était, outre son intestin à l’air, la perruque blonde qu’il tenait dans sa main. Kowalski lança un regard à Al, presque suppliant qui voulait clairement dire "je suis pas ... très à l'aise ... avec les inconnus trop inconnus ... je crois que ça c'est vu au début." Alastor sembla le comprendre directement, s'avançant vers l’agonisant après lui avoir dit.

« Je m’en charge mon cher ! »

Il se plaça face au pauvre malheureux, se penchant légèrement.

« Bonjour ! Vous semblez en sale état ! Mais rassurez-vous, lorsque vous mourrez, vous reprenez un peu de votre dignité au passage. »

Il eut un mouvement de tête pour lui-même tandis que Kowalski hochait la tête.

« Enfin, cela dépend où vous finissez. Vous pouvez nous dire où nous diriger pour... »

Alastor hésita quelques micro secondes avant de continuer.

« Gagner quelque chose - n’importe quoi qui nous permettrait de terminer ce jeu qui n’est pas un jeu pour vous ? Oui ? Non ? Une dernière parole avant de mourir ? Aider autrui dans ses dernières secondes d’existence pèse sur la balance du jugement dernier ! »

Kowalski, qui se mordit la langue pour ne pas lancer un débat sur ce qui pouvait se trouver dans l'au-delà, rajouta, après avoir fait un pas de côté, sortant de l’ombre d’Alastor.

"Et si jamais vous pouvez aussi dire qui vous a fait ça et l'origine des cheveux que vous avez en main, ça nous arrangerait !"

Le gars regarda Alastor en fronçant les sourcils, ayant clairement du mal à le suivre dans son flot de paroles.

"Je n'ai... pas peur de mourir. Mais je... ne peux pas... vous aider. Je ne sais pas de quel jeu vous parlez."

Forcément, c’était logique. Les personnages d’un jeu ne savaient pas qu’ils étaient dans un jeu. Il n’y avait que Deadpool qui brisait le 4e mur. Le mourant se penchant un peu, grimaçant de douleur pour le regarder.

"Un Yao Guai m'a attaqué... alors que je devais... rapporter cette perruque. Mais ça n'a... rien à voir avec vous. Cette perruque... est pour Tabitha. Elle me l'a demandée."
“Ah.”

Kowalski pinça ses lèvres tout en regardant autour de lui. Il savait ce que c’était, et même si oui, ils avaient des meilleures armes, il n’avait clairement pas envie de croiser un ours mutant.

'"Et vous l'avez éliminer le Yao Guai ? Il est loin d'ici ?"

L’espoir fait vivre non ?

“Éliminer... le Yao Guai ? Haha... Ha... Ha. Il doit traîner... dans le coin. Je l'ai à peine égratigné."
« Vous êtes donc mort pour rien ! Cela doit être une véritable déception pour vous. »
“Ok … et … vous êtes vraiment sorti pour une perruque ?"

La team compassion, toujours là au bon moment. Kowalski n’était pas rassuré. Bon, il ne l’était pas de base, mais savoir qu’un Yao n’était pas loin. Il regarda l’homme, qui respirait difficilement. En vérité, il savait que c’était une quête, mais il préférait ne pas trop en dire. Il n’avait vraiment pas confiance dans ce jeu, tout pouvait être contre eux.

"Sorti ? Sorti d'où ? Je n'ai pas... de Jet... sur moi. Et c'est Tabitha qui l'a demandé. Je viens de le dire. Elle a besoin de sa perruque."

Il toussa du sang avant d’arriver quand même à faire un léger sourire, ou était-ce à cause des spasmes.

"Si vous voulez... une récompense. Vous devriez la lui amener."
"Quoi comme récompense ? Non parce que je les connais les quêtes de premier niveau, on ne choppe que du stuff de level 1 qui se casse au moindre coup."
« Qui est Tabitha, par ailleurs ? »
"Et je ne sais pas... Tabitha a du bon... équipement." Il va regarder Alastor "C'est ma boss.... N'essayez pas de la duper."
"D’où venez vous ? Et Tabitha se trouve ou ?"
“Du camp, plus loin... Loin... à l'est. C'est celui de Tabitha. Vous le trouverez... facilement. De grosses paraboles, pas loin... de la mer luminescente."
« Et le Yao Gai ? Si nous le croisons, auriez-vous appris un moyen pour que nous ne finissions pas comme vous ? »

Kowalski fit un petit grumpf en se grattant le menton. Pour l’instant, c’était bien le début du jeu, mais quand même.

"Bon, qu’est ce qu’on fait ? Je serais partant pour y aller. Après tout, nous ne savons pas vraiment quelles sont les quêtes à faire pour terminer le jeu. Les autres sont on ne sait où, autant qu'on avance. Puis, si en plus on peut avoir une récompense !"

L’homme tendit la main vers Alastor, certainement pour répondre à sa dernière question, mais son agonie prit fin.

“Fuir. Et ne pas le... nou... nou..."

Il poussa un dernier râle avant que son regard ne devienne vide. Kowalski poussa un soupir, baissa légèrement la tête en signe de respect. Des morts, il en avait l’habitude avec son métier. Il était touché quand un collègue décédait en mission, mais là. Il y était insensible. Oui c’était triste de voir mourir mais c’était la vie. Puis, en soit, il ne le connaissait pas ...

« Je nous vois mal faire autre chose... »

Alastor avait brisé le silence et Kowalski leva la tête pour l’observer. Oui, le jeu continuait et s’ils ne voulaient pas que ça soit eux, ils devaient se bouger. Alastor reprit, ayant une idée en tête, vu le sourire qu’il arborait, plus grand encore qu’auparavant.

« Mmmmmh... Je ne pense pas que nous arriverons à cette quête simplement à 3. Non pas que je doute de vos compétences de combat que vous avez su me prouver précédemment. » acquiesce t il. « Mais, voyez-vous, nous devons gérer deux choses. »

Il lève deux doigts.

« Le Yao Gai ET la perruque. Nous ne pourrons pas faire les deux. Ainsiii, je propose que nous divisions les tâches en deux. »

Ses mains se replacent dans son dos alors qu’il expose le plan.

« Comme nous connaissons le lieu exact où se trouve la cheffe du défunt, et que c’est à nous qu’a été demandé de rapporter la perruque, alors nous nous rendrons au camp. Mais pour ne pas mourir en chemin et éviter la créature dévastatrice qui a eu raison de ce pauvre homme... Il faudrait que quelqu’un d’autre vienne à le distraire... »

Un sourire mauvais se dessina sur son visage.

« Et je crois savoir que certains de nos partenaires sont des habitués des jeux... Voyez-vous où je veux en venir ? Laissons la créature au reste du groupe qui saura s’occuper de son sort pendant que nous avançons la quête ! »

Kowalski l’écouta parler avec attention, non sans bouger. Il avait hoché la tête quand il était d’accord, il avait fait des gestes avec ses mains, et même quelques pas sur le côté, remarquant que Violette regardait toujours le pauvre homme mort avant de reporter son attention sur l’androïde.

"Effectivement, ce n'est pas un mauvais plan. Il m'arrive parfois dans mon métier de gérer deux équipes distinctes. Une qui doit récupérer des informations et une autre qui fait diversion en se battant. Il suffirait donc d'emprunter un autre chemin pour éviter de croiser le yao guai. Même si ... à vrai dire, l'homme a été peu précis sur la position de la bête."

Lui aussi lança un regard au cadavre avant de reprendre.

"L'on pourrait prendre des bouts de ce corps qui va rentrer dans le processus de décomposition, en disposer sur quelques mètres avant de partir dans le sens opposé. Cela aurait pour effet de cacher au moins pendant quelques minutes notre odeur pour gagner du temps aussi sur notre marche. Le yao guai serait attiré par ici, s’occupera du cadavre et nous laissera. . "
« Si vous pensez que ce serait un moyen efficace de nous camoufler, alors pourquoi pas. Cependant... » réfléchit Alastor.
"Ce n'est qu'une hypothèse et une technique de survie. Normalement dans le jeu on ne fait pas comme ça ... mais il n'y a plus de normalement ici."
« Comment savoir si nos amis le trouveront ? Le Yao Gai doit tomber sur eux avant nous, sinon le temps engagé sur le chemin n’aura servi à rien. Nous perdrons et la vie, et la perruque. Et donc : la récompense. »
"Aucune idée. Si ça se trouve, ils sont déja plus loin que nous. Normalement les yao gai se trouvent plutôt sur la partie ouest de la map ... ce qui nous arrange vu que de toute façon nous devons aller à l'est."

Alastor fit quelques pas sur lui même, son sourire bougeant un peu avant qu’il n’ajoute.

« Kowalski, au vue de vos connaissances de la map... Où pensez-vous que l’autre groupe serait à l’heure actuelle ? »

Kowalski ne savait pas vraiment. Il n’avait rien pour le dire précisément et cela le gonflait un peu. Il mit sa main sur son front, essayant de regarder aux alentours, mais il n’y avait pas de traces de l’autre groupe.

"Tout dépend de leur sortie. Ils pourraient être à 500 mètres de nous comme à 5 kilomètres au nord. En tout cas, je ne sais pas si votre vue est meilleure que la mienne, mais je n’ai pas l’impression qu’ils soient dans le périmètre.”
« Parfait ! Si ça se trouve, la bête s’occupe déjà de leur sort ! »

C’était une probabilité. S’ils étaient sortis, bien sur.

« Profitons-en pour filer ! »

Kowalski s’avança et commença à prélever avec une précision digne d’un chirurgien des bouts de cadavres qu’il disposa en angle de 45° entre le cadavre, l’abri et un autre arbre à 200 mètres de là. Une fois fini, il fit un grand sourire à ses coéquipiers, remarquant que Violette avait récupéré la perruque blonde.

Ainsi, ils partirent en petite randonnée sur les terres sauvages et inhospitalières du jeu. Au début, personne ne parlait, trop occupés à réfléchir à la situation, puis au bout d’une quinzaine de minutes, les discussions reprirent avec plus ou moins d’entrain en fonction des protagonistes et des sujets abordés. Il y avait parfois des pauses, avant de reprendre. Alastor avait bien compris que Kowalski appréciait discuter du moment qu’on lui montrait de l’attention, et il fallait dire que Kowalski appréciait aussi parler avec des gens capables de tenir une discussion et un débat. Oui, il aimait montrer son savoir phénoménal, mais il aimait aussi débattre, entendre les autres arguments et voir qu’il y avait peut-être encore un peu d’espoir pour l’humanité !

“Ça fait déja 2 heures et 17 minutes que nous marchons !”

Et ils n’étaient pas au bout de leurs surprises. Continuant de marcher, ils remarquèrent sur leur droite un énorme bunker. Ralentissant le pas, Kowalski s’avança plus quand il remarqua que l’entrée du bunker était gardé par deux protectons.

"Entrée interdite, n'approchez pas."
"Première question: Qu'est ce que vous gardez ? Deuxième question: Savez vous si l'on s'approche du camp de Tabita ?"

Il avait testé, il n’était vraiment plus à ça près. Les protectrons se répétaient sans arrêt. Kowalski prit une grande inspiration, regardant ses deux camarades avec le même sourire assez flippant qu’il avait eue quand il avait piraté l’ordinateur. Tout en s’approchant sur le coté de l’un des robots, il fouilla dans sa poche pour en sortir un tournevis. Il n’eut besoin que d’un coup d’oeil pour voir où il devait enfoncer son tournevis pour que sa compétence s’active. Quelques coups de poignet après le robot fit un drôle de bruit et un message apparut sur son pip boy. Il cliqua sur la première proposition et une seconde après, le robot fit un autre pip, se mit à rouler pour venir de l’autre coté. Kowalski s’était retourné vers sa team, un air triomphant et condescendant sur son visage.

“Voila le travail messieurs dames !”

Sauf que le petit truc qu’il n’avait pas anticipé, c’est que Gérard n’était pas content que Kowalski lui vole sa Micheline. Il comptait aussi le hacker mais c’était trop tard. Le deuxième robot clignota rouge tout en le menaçant. Alastor se rendit compte de la menace qui planait sur le scientifique. Il visa le robot et utilisa lui aussi sa compétence. Il ne tira pas mais un coup se fit entendre, beaucoup plus en arrière d’eux et une balle vint exploser la tête du robot en deux secondes. Il tomba en arrière dans un bruit sourd, complètement HS. Alastor en fut le premier étonné, écarquillant les yeux de surprises avant d’éclater de rire et de ranger son pistolet. Kowalski, qui était sur le coté, avait juste eu le temps de remarquer une ombre fugace derrière Alastor.

"Oh vous avez la compétence de l'étranger ! C'est vraiment un bon truc ça !"

Il tourna la tête vers leur nouvel allié, qui s’était rapproché de lui. Il lui tapota la tête comme s’il avait un brave chien.

"Bon Daniel, maintenant tu es avec nous d'accord ?"
« Daniel ? Sérieusement ? Ça fait pas trop robot! »

Violette, les bras croisés, un léger sourire, regarda Kowalski et son nouvel ami. Il se mit à rire, sachant particulièrement bien pourquoi il l’avait appelé comme ça.

"Oh pourtant tu sais, je l'ai nommé parce que l’un de mes collègue de travail s'appelle comme ça ! Un connard mais je lui reconnais parfois son intelligence!"

Comme ça, il pourrait clairement faire faire ce qu’il voulait au robot, et dire que Daniel l’avait fait, et lui balancer à la tête. Surtout qu’il avait des témoins ! Regardant le robot avec bienveillance, il lui parla doucement, vraiment comme un animal.

"Voici Violette que l'on surnomme Ellie et Alastor que l'on surnomme Nick. Moi je suis Kowalski, ton sauveur, qu'ici on appelle Jack."
"Enchanté Violette que l'on surnomme Ellie et Alastor que l'on surnomme Nick. Mon sauveur Kowalski que l’on appelle Jack m'a prénommé Daniel et je serais heureux de vous protéger autant de temps que je serais en service. "

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I may not be wise
And I won't save the day
But look in my eyes
And know I'll always stay
And I won't run away


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| Dans le monde des contes, je suis : : Charlie !

| Cadavres : 999



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________________________________________ 2021-02-14, 00:05




C'était trop drôle cet endroit ! Fallait plus souvent me piéger dans des jeux vidéos, c'était encore plus amusant que d'y jouer derrière un écran ! Je m'étais même fais un nouveau copain... Raddy ! Bon j'aurais pu aussi être ami avec deux de ses copains mais... ils n'avaient pas eu le même destin, paix à leur âme. Le gentil monsieur m'avait aussi offert un pistolet, la classe ! Je sais pas du tout comment on l'utilise mais tant pis... Enfin, tout ça semblait bien derrière moi au moment où je commençais à voir la lumière s'intensifier au bout du tunnel... C'était tout ce qui m'intéressait depuis qu'on avait mis les pieds ici : sortir. Pas que l'abri n'était pas accueillant, non, mais c'était bien plus amusant d'explorer l'extérieur ! Quitte à devoir rester coincée ici, autant en profiter pour visiter l'endroit, non ?

Le couloir en revanche, était particulièrement long. Tellement long que j'avais pu un peu discuter avec Tim et mon nouveau copain. Ce dernier avait même dit qu'il avait remarqué tous les regards que je lançais à Alastor... moi qui pensait être discrète ! En tout cas, Bran semblait en savoir plus sur ma relation que moi-même... J'étais contente de vivre cette aventure avec lui, même si ça ne s'était pas trop vu au début... Je me disais que ce serait plus simple de comprendre ce que je ressentais si je pouvais passer un moment avec lui sans être Charlie à ses yeux... Mais merci au scientifique, ma couverture était grillée ! Mais quand je m'étais rendue compte qu'il ne m'avait pas suivi dans le passage secret, j'avais été déçue... Peut-être qu'il voulait me laisser de l'espace en ayant remarqué que je passais moins de temps qu'avant à la colocation, et donc avec lui ? Je ne comprenais pas bien, et visiblement il n'avait pas daigné m'expliquer... Tant pis, je préférais mettre tous ces sentiments étranges derrière moi pour le moment et voir ça plus tard, quand nos chemins se recroiseront. En plus maintenant j'avais trouvé un super entremetteur !

Finalement, nous arrivâmes au bout de la galerie taillée dans la roche pour enfin sortir à l'air libre. J'étais émerveillée par le spectacle qui se tenait devant moi. Ce n'était pourtant pas particulièrement beau, mais le changement de décor faisait du bien tant par rapport à l'abri tant par rapport à Storybrooke. Le sol était particulièrement rocailleux et un ciel sombre trôbait au dessus de nos têtes. Tout autour de nous se trouvaient des arbres morts, plantant l'ambiance. C'était donc ça le décor d'un lieu anéanti par une bombe nucléaire ? Je devais avouer que ça faisait froid dans le dos... Mais rien n'arrêterait ma bonne humeur, et sûrement pas ce décor de film d'horreur.

-On est dehoooors, on est les meilleurs ! Le méchant superviseur il disait n'importe quoi.

Enfin, pas exactement. Après tout il nous avait prévenu que l'abri était plus sécurisé que l'extérieur, puisque ce dernier avait souffert des séquelles d'une bombe nucléaire. Mais de là à dire que c'était inhabitable et invivable c'était un peu exagéré !

-Trop cooool ! C'est là que les vraies choses commencent, ouais !

C'est ça que je voulais entendre ! Je trouvais qu'on s'était déjà bien amusé à trouver une sortie dans cet abri bizarre mais là avec l'horizon qui s'étendait au loin, on allait encore plus pouvoir s'amuser ! Je remarquais pourtant que Bran, lui, ne semblait pas autant s'amuser. Il observait les alentours avec attention, probablement pour vérifier qu'aucun danger n'arrivait sur nous. C'est vrai qu'il semblait être le plus reponsable de notre trio, du moins pour éviter que l'on meurt. Mais c'était un jeu vidéo donc on ne pouvait pas mourir ! Je ne m'inquiétais pas personnellemnt. Pour une fois que je pouvais simplement profiter et ne pas me montrer responsable, comme je le faisais tout le temps à la colocation, je le faisais. Tous les jours je devais sauver des personnes de prison, et sortir de situations délicates mes amis démons alors cette fois... je me laissais simplement porter, et ça faisait un bien fou. En plus tout se passait bien, je ne vois pas pourquoi ça changerait maintenant !

-ça a l'air graaaand... On va où Tim, toi qui connais le jeu ?

-Hein ? Il se retourna vers moi, visiblement étonné. Je connais... pas CE jeu, en fait. Je connais l'univers, tu vois. Le reste, c'est un peu... comme un gros plagiat mais mal fait, du coup il y a pleins de choses qui vont pas. Genre, Ellie, qui fait pas du tout, mais alors paaaas du touuuuut partie de Fallout.

-Ellie ? C'est celle qui casse les c... cacahuètes ? Etonnament ça m'étonne pas. Le but serait peut être de survivre une durée précise ? ajouta Bran, visiblement pas très amie avec la fameuse Ellie.

Pour ma part, je comprenais pas vraiment ce que racontait Tim. Il connaissait le jeu au final ou non ? En gros, il disait que tout ça n'était qu'une copie mal faite du jeu qu'il connaissait ? C'était vriament bizarre mais... ça me satisfaisait comme réponse, on peut passer à la suite !

-Ohlala... C'est trop compliqué cette histoire... Tant pis, du coup on va explorer ! Allez venez on va à l'ouest ! sans attendre la réponse de qui que ce soit, je partis en direction de la direction que j'avais indiqué avec mon doigt.

-Le but c'est de s'amuser, on a dit. Atteeeeends, Irma, oh ! J'arrive. Et moi aussi je veux un Raddy ! Viens, bro, ça va être drôôôôle !

-Je suis sur qu'à la fin je pourrais m'appeler ainsi... soupira Bran avant de nous suivre, malgré lui.

Une fois que je m'étais asssurée que tout le monde me suivait, nous pûmes commencer à marcher à une vitesse raisonnable. J'aimais ralentir, ou m'arrêter pour découvrir toutes les petites choses que ce monde contenait. Ma curiosité avait prit le dessus, mais pourtant rien n'avait retenu mon attention bien longtemps. C'est au bout d'un long moment qu'enfin je vis quelque chose de particulièrement intéressant. Des taces sur le sol. Des énormes traces de pattes d'un animal que j'étais malheureusement incapable de recconaître. Un gros animal, au vu des traces, mais il éait compliqué de deviner avec seulement cette information. Mais maitnenant que j'avais trouvé quelque chose d'intéressant, impossible de ne pas suivre cette piste ! On devait trouver l'animal !

-Ohhhh regardez, il y a des traces ! Il faut les suivre, je suis sûr qu'on va tomber sur un nouveau copain pour Raddy !

Tim regarda les traces avec un grand sourire. IL avait l'air d'en savoir plus que moi, sans pour autant être enclin à en partager plus sur la question et je ne comptais pas lui tirer les vers du nez. S'il ne voulait pas partager ce qu'il savait, c'était sûrement pour une raison.

-Ouiiii, bien sûûûûr. Un super copain.

-Ou alors on va crever devant un monstre mutant...

-Mais nooon. Tu verras. A. Do. Ra. Ble.

Pourquoi fallait-il qu'ils soient aussi pessimistes ? Moi j'étais certaine qu'on ne risquait rien en suivant la piste des traces et rien ne pourrait me faire changer d'avis.

-Mais noon, ça risque rien ! Avec des pattes aussi grosses c'est peut-être un rhinocéros qui nous fera découvrir l'endroit sur son dos !

-Un rhino avec des griffes, oui ! Change pas Charlie, t'es parfaite.

Tim explosa de rire avant de me répondre, montrant que ma remarque était idiote... Un rhinocéros n'avait pas de griffes ? Je n'en savais rien moi, je n'en avais jamais vu et il ny' en avait pas en Enfers. Je ne pouvais pas tout savoir. Je haussais les épaules, préférant ne pas faire attention et commença à sauter à pied joints dans les traces au sol, puisqu'elles étaient grosses pour que je le fasse. J'avais l'impression de jouer à la marelle, seulement en un peu plus dangereux. Après tout, je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait en suivant cette piste... Bran nous suivait à la trace. Je l'aimais bien, il semblait vraiment se préoccuper de Tim, et même de moi. Il veillait à notre sécurité comme un grand frère pourrait le faire, ce que je trouvais particulièrement adorable. Tim me suivit aussi, tout en observant partout s'il n'y avait pas quelque chose à ramasser, mais rien n'avait l'air de le contenter. S'il m'expliquait ce qu'il chercahit j'aurais peut-être pu l'aider mais bon... Un moment, il revint à mes côtés pour me parler.

-Tu sais, dans ce monde, il y a eu une guerre nucléaire et toutes les bêtes ont muté. Comme Raddy, t'as vu comment il est grave gros ? Et le perso de Bran, il a été irradié et c'est pour ça qu'il ressemble à ça, ouais. Bon, moi, je trouve qu'il a trop la classe, mais c'est pas le sujet. Le truc qu'on suit là, si je me trompe pas, il est... pas hyper joli et un peu méchant.

-Un peu ? Genre une batte de baseball ça va, ou un peu je vais finir manchot ? dit-il en faisant le même salut avec son chapeau que Jack Sparrow.

Pour ma part, je n'aimais pas vraiment la façon avec laquelle Tim m'expliquait la situation. Déjà il avait dit que Raddy était gros, et ça je ne pouvais pas accepter. Personne n'insultait mon nouvel ami, pas même mon vieil ami ! Je fronçais les sourcils tout en envoyant un regard noir à Tim.

-C’est pas très gentil de dire ça de ces pauvres animaux ! Ce n’est pas parce qu’ils sont différents qu’ils ne sont pas beaux. Je me baissais pour attraper Raddy dans mes bras parce que moi je l'aimais, malgré sa taille peu commune et ses radiations. Je fus jugée par bran qui leva les yeux au ciel mais je n'y prétais pas plus attention. Ils ne comprenaient pas. Viens Raddy, l’écoute pas c’est lui qu’est méchant.

-Et des grenouilles mutantes y a pas ? C'est tout de même grave mieux.

-Mais non, mais c'est pas pour être méchant ! Mais... essaya de se rattraper Tim, que j'ignorais totalement, au moins pour quelques minutes.

-Grave, une copine grenouille ce serait trop mimi !

-Ma soeur c'est une grenouille et elle a rien de mimi ! râla t-il tout en passant devant moi parce que monsieur voulait bouder.

-J'aime les grenouilles mais mutante ou comme ta sœur je passe !

-Ma soeur aussi elle te passe !!! Non mais je rêve !

-T’es trop méchante avec ta sœur, la pauvre !

J'avais l'impression d'assister à une dispute de cour de récré, mais ces gamineries m'amusaient plus qu'autre chose. C'était bien plus léger que tous mes problèmes actuels et ça me faisait du bien de lâcher prise et de rigoler avec des amis de longue date. Tim, en revanche, sembla blessé par ma remarque puisqu'il se retourna vivement en criant.

-J'aime ma soeur, ok ?!! Son ton redescendit légèrement, un peu paniqué. Vous lui répétez pas, hein ?

Je voulus éclater de rire face à sa demande mais je vis alors une énorme forme sombre se former derrière lui. Mes yeux s'écarquillèrent avant de remarquer qu'en fait, ce n'était qu'un gros ours mutant. Ouf, j'ai cru qu'on allait tomber sur quelque de chose d'effrayant pendant quelques secondes ! Timothy n'avait pas encore remarqué sa présence contrairement à Bran, qui semblait bien moins enchanté par moi par cette nouvelle rencontre.

-Tais-toi idiot.

-Oh ! Bonjour monsieur l’ours ! m'exclamais-je, toute excitée tout en lui faisant de grands signes de la main.

Bran me lança un regard noir alors que Timothy vit volte face et recula vers nous. Pourquoi avaient-il si peur ? C'est trop mignon les ours !

-Vous savez qu'il faut pas les nourrir ? Vous avez pas un truc à lui balancer ? J'ai pas trouvé de bouffe sur le chemin.

-On a Raddy...

-Ah non, pas Raddy !

-Tu preferes qu'on te balance toi pour courir pendant qu'il te dechiquete ?

Alors que je me disputais avec mes coéquipiers sur si oui ou non il fallait sacrifier Raddy -question qui ne devrait pas se poser- Raddy lui n'en fit qu'à sa tête. Dans un élan de courage, il sauta de mes bras et s'en prit à l'ours. Je lâchais un cri de stupeur, comprenant très bien les chances de survie de mon radcafard préféré face à un ours mutant...

-Il est courageux le petit... On dégage !

-Mais dis pas ça, c'est hyper méchant ! On abandonne pas Charlie ! Par contre Raddy... euh... regarde pas Charlie.

Il était hors de question que je laisse Raddy mourir sans que je fasse quoi que ce soit pour l'en empêcher. Je savais qu'il n'était pas l'animal le plus puissant de cet univers mais jamais je ne l'abandonnerais pour autant. Il était mon compagnon. S'il devait mourir, alors qu'il en soit, mais je refusais de ne pas me battre pour lui, contrairement aux deux lâcheurs à mes côtés.

-Raddy attends ! Je sortis mon pistolet et le pointa sur l'ours géant. Comment on pacifie un animal déjà ?

-Juste concentre-toi ! Pense que tu veux devenir son ami.

Je fis ce que me disait Tim. Me concentrer, d'accord. Vouloir devenir son ami... facile ! C'était ce que je voulais depuis le début. Je vis Bran se placer entre Tim et moi et l'ours géant, dans un geste très courageux et noble duquel je me souviendrais. Mais je ne devais pas lâcher ma concentration alors je n'y prétais pas plus attention pour le moment. C'est alors que l'ours se calma, comme ça d'un seul coup. Un grand sourire apparut sur mon visage... J'avais réussi ? J'avais sauvé tout le monde et je m'étais fais un nouvel ami ? Trop génial ! Je pensais enfin que tout cela était terminé quand mon nouveau copain écrasa d'un coup de patte le pauvre petit Raddy... Mon sourire passa à l'autre extrême en voyant cette horrible scène mais je crois que je comprenais pourquoi... Je ne pouvais avoir qu'un seul compagnon à la fois. Bran, lui, semblait bien moins attristé puisqu'il commença à rire.

-Guacamole ! J'avais raison !

-Trop cooooooooooooool ! Sérieux, Charlie, tu gèèèères ! Un Yao Guai, quoi ! Avec ça, personne va nous faire chier !

Oh, c'était donc ça le nom de l'espèce de cet ours étrange ? Un Yao Guai... Intéressant. Mais maintenant que c'était mon compagnon je devais lui trouver un meilleur nom ! Tout d'abord, je m'approchais du cadavre de Raddy pour lui rendre hommage.

-Pauvre Raddy... Merci pour tout. Je m'approchais ensuite de l'ours pour le caresser derrière les oreilles, comme si c'était une grosse peluche. Je vais t’appeler Winnie !

-Bon maintenant qu on peut plus approcher des abris on va où ?

-Yes ! Bienvenue, Winnie ! Et du coup, maintenant, on peut le nourrir, c'est classe.

-On a pas de quoi le nourrir.... sauf les restes de Raddy.

Je me retournais pour poser mon regard sur Bran, qui venait de proposer la chose la plus outrageuse de la journée. j'acceptais beaucoup de choses, mais sûrement pas de donner comme repas le cadavre de notre ami mort au combat !

-Ah non, on respecte le cadavre de notre ami ! Je reposais mon attention sur Winnie. T’en fais pas, je te trouverai quelque chose à manger.

-Tu sais je pense que Raddy aurait preferé nous être utile jusqu'au bout. Après tout il t'aimait.

Comme tout réponse, je lui lançais un regard noir. Il n'y avait même pas de débat à avoir. Et s'il pensait que sa tentative de manipulation marcherait sur la princesse des Enfers, il pensait mal. Je faisais l'expérience de tentatives de manipulation tous les jours, tant de la part de mes clients que des parties adverses et parfois même de mes propres colocataires.

-Au pire, on trouvera bien plus tard, parce que là, il a pas l'air d'avoir envie de le manger. Bon, du coup, dans ce genre de jeux on peut faire deux choses : explorer un peu au pif ou trouver une quête.

Je pris le temps de réfléchir avant de répondre, pour une fois. Mes pensées partirent d'abord envers le reste du groupe qui étaient partis de leur côté. Ne devrions-nous pas les rejoindre ? Après tout nous nous étions séparés sans vraiment réfléchir et maintenant chacun avait l'air de vivre sa propre aventure... Tant mieux, d'un côté, au moins tout le monde était content ! Mais Alastor me manquait quand même... Je voulais vraiment partager ces moments avec lui, comme quand on avait sauvé la Terre de l'invasion organisé par mes parents, dix ans dans le futur. Mais je ne devais pas m'inquiéter pour lui, il n'était pas un Seigneur des Enfers pour rien, il saurait se débrouiller, je n'en doutais pas. Et s'il voulait aussi passer du temps avec moi, il nous aurait déjà retrouvé le connaissant. Donc, explorer ou compléter des quêtes ? En soit, compléter des quêtes nous permettrait tout autant d'explorer, avec seulement un but en plus tout en aidant notre prochain, donc pourquoi ne pas partir sur ce choix ? Je vis les regards des deux autres s'intensifier sur moi, les deux attendaient mon choix.

-Faire des quêtes c’est aider les gens non ? J’aime aider moi.

-Ouais, dans ce jeu, en général, faut les aider. J'aime bien aussi, alors je vote pour.

-Bran ?

Ce dernier soupira avant de hocher la tête.

-Allons aider des irradiés. Avec ma gueule on voit que je suis digne de confiance.

-Bah Hancock, il est maire, hein. Donc niveau confiance... Il haussa les épaules nonchallament avant de changer de sujet. Allons-y ! On va par là ?

Il pointa une décision qui semblait avoir été choisie au hasard mais rien n'était sûr avec lui... Après tout il avait dit qu'il connaissait l'univers, donc peut-être savait-il très bien où il nous emmenait.

-Je pense qu’à côté de Winnie tu passes inaperçu ! Par là ça me va ! Dites, vous pensez que je peux monter sur Winnie ? Je veux pas lui faire mal mais ça irait quand même plus vite...

-Je pense que tu risques de le blesser si tu fais ça et on a besoin de lui en état.

Je fis une petite moue déçue, mais je comprenais. Je ne voulais pas faire souffrir Winnie, loin de là.

-Tant pis alors, on va marcher.

-Coool, allons-y ! Là-bas, on dirait une... maison ?

Timothy plissa les yeux pour essayer de mieux voir, action que j'imitais, espérant voir un peu plus en détail ce qu'il pointait du doigt. Il semblait il y avoir une surface qui brillait comme un toit de tôle sous le soleil. Bran se mit sur le côté et présenta la direction d'une main pour me laisser passer devant, tel un gentleman. Je le remerciais d'un sourire, sans pour autant oublier qu'il voulait donner le cadavre de Raddy à Winnie quelques minutes plus tôt. Nous nous avançames donc en direction de la forme que l'on pouviat apercevoir à l'horizon. Une fois plus prés, nous pûmes voir mieux ce que c'était vraiment que cette "maison".

-Ooooh c’est une ferme ! Et il y a même un monsieur ! On devrait lui dire bonjour.

-Il a peut-être un frigo avec de la nourriture...

Preums ! Tim bondit en avant avant d'arrêter sa course devant le fermier. Il soupesa ses cheveux noirs, en battant des cils et se racler la gorge. Bonjour, monsieur ! Tout va bien ? N'ayez pas peur de Winnie, il est gentil, ouais !

Je suis Timothy tranquillement, attendant la réponse du fermier qui ne tarda pas. En effet, ce dernier leva la tête des fruits étranges qu'il avait devant lui avant de poser les yeux sur notre super trio.

-Qui vous êtes, vous ? Vous venez me voler, c'est ça ? M'intimider avec votre... Yao Guai ?!! Il finit sa phrase avec un hoquet de surprise, visiblement étonné de nous voir accompagné du gentil ours.

-Mais noooon, on vient vous aider ! Winnie est gentil en plus !

-Aussi surprenant que ça paraisse, c'est la vérité, elles.. ils ... bref on est venu aider.... pour faire les quêtes, finir le jeu et se casser ajouta Bran avec un petit sourire innocent.

Personnellement, je ne pensais pas que briser le quatrième mur face à des PNJs d'un jeu vidéo était une bonne vidéo... es pauvres pensaient vraiment exister, et que le jeu était la seule réalité existante alors il serait compliqué de comprendre ce à quoi Bran faisait allusion. Le fermier sembla me vouloir me donner raison puisqu'il fronça les sourcils.

-M'aider ? M'aider à faire quoi, didiou ! Vous sortez d'où, vous ? Quel jeu ? Vous êtes des camés, c'est ça ? Ah non, non, non, j'veux pas d'ça chez moi !

On avait quand même pas fait tout ce chemin pour que le fermier n'ait aucune quête à nous donner ? Ce serait décevant...

-Bah je sais pas moi... Vous avez pas une quête à nous donner ?

-Eh oh ! On a rien fait de mal, nous. On est pas drogués, on veut juste t'aider. Si t'as une quête tout ça. Un truc que tu veux pas ou que tu peux pas faire quoi. Voilà, comme dit Irma, ouais !

-Ou alors je l'assomme aussi ?

Je lui lançais un regard noir pour la centième fois de la journée... Dire ça tout fort devant le fermier n'était vraiment pas gentil, le pauvre allait s'inquiéter ! Et puis Bran était bien gentil mais il devait comprendre que la violence n'était pas la solution à tous nos soucis...

-Non on arrête d’assommer les gens !

-Un truc que je peux pas faire... Il y a peut-être u-... Assommer qui ?! Vous êtes fous !

-Y a vraiment que toi qui peut t'amuser c'est fou. Je le ferais pas je suis puni.

Voir Bran triste de la sorte me rendait moi aussi triste mais... on ne pouvait pas assomer toutes les personnes que l'on croisait, je n'avais pas le choix que de lui dire ça ! Sinon nous n'avancerons jamais dans le jeu et on finira pas ne jamais pouvoir sortir d'ici. Et bien que c'était une expérience très amusante, j'avais quand même une vie en dehors que je comptais bien continuer à vivre.

-Assommer les méchants qui t'importunent, vieux ! Il se tourna ensuite vers Bran avec un conseil... un peu douteux, mais c'était toujours mieux que rien. Boude pas, bro, faut taper que les méchants, c'est mieux.

Cependant, le conseil sembla fonctionner puisque Bran posa sa batte sur le sol, en signe de paix.

-Nous sommes venus en paix.

Le fermier va plisser les yeux, ne comprenant visiblement pas tout ce qu'il se passait avant de reprendre.

-J'attendais un marchand pour lui vendre mes fruits et lui acheter de quoi protéger ceux-là des bêtes. Regardez ça, c'est complètement bouffé ! Mais la caravane n'est pas venue. Elle a dû être attaquée sur la route ou avoir un problème. Vous pourriez aller voir et me dire ce qui se passe.

Ah ! Il avait donc bien une quête pour nous, finalement nous n'avions pas fais le voyage pour rien ! Et une quête intéressante qui plus est... Découvrir ce qui était arrivé à la caravane du fermier, voilà une mission parfaite pour le meilleur des trios !

-Ah bah voilà, on va faire ça pas de soucis. C’est par où ?

-C'est quoi vos bêtes ?

-Elle va de la mer luminescente à l'ancien abri cryogénique. Mais là, la caravane devait s'éloigner de La Fosse, je pense. Elle doit avoir disparu entre ici et La Fosse. Des fourmis géantes ! Ces saletés veulent bouffer tous mes fruits !

Je battais plusieurs fois des cils tout en l'écoutant parler, ne comprenant pas un traître mot de ce qu'il me disait. La Fosse ? La mer luminescente ? Avais-je l'air de quelqu'un qui connaissait un seul endroit de ce monde ? Je me tournais vers Tim, à la recherche d'aide.

-J’ai rien compris, c’est quoi tous ces endroits ? lui chuchotais-je.

-On peut pas assommer les fourmis comme les cafards ? demanda Bran, qui fut accueilli par un rire rauque du fermier qui se retourna ensuite sans rien ajouter de plus. Bran n'apprécia pas le rire du fermier puisqu'il reprit en mains sa batte, prêt à l'assomer, avant que Tim ne l'arrête.

-Lui en veux pas, c'est juste un pnj, hein. C'est triste au fond. Il posa ensuite son attention sur moi. Haha ! Compte sur moi, va, je vais touuut t'expliquer ! La mer luminescente, c'est une grande étendue de terres pleines de radiations avec pleiiiins de bêtes hyper méchantes. A côté d'elles, Winnie c'est un gros bébé tout doux, j'te jure ! L'ancien abri, c'est nul, ça sert à rien, c'est juste des capsules cryogéniques. Et La Fosse, c'est une arène de combat normalement, même si la carte a été complètement modifiée, ouais ! Il se retourna ensuit ede nouveau vers son meilleur ami. Mais l'arène, ça va être cool pour toi, tu verras ! Bon, si y'a Cait, ça va être chiant... quoi que... elle pourrait te plaire ouais ! finit-il en enfonçant un peu son coude dans les côtes de Bran.

-Ch'ait pas qui c'est mais pas sur que je l'assomme pas non plus. grommela Bran avant que Tim et moi explosions de rire.

-Une arène de combat ? Ça donne pas très envie mais bon... Il faut aider le pauvre fermier !

-Ouais, grave ! Et avec Winnie, il peut rien nous arriver ! De toute façon, il a dit que la caravane était pas à La Fosse mais avant, donc bon...

-Grave, Winnie il est trop fort ça va être trop facile ! En revanche, on peut peut être demander un peu d’équipement au fermier avant de partir non ?

-Une corde ! sortit Bran du tréfond de son coeur. Je le regardais, l'incompréhension remplissant mon regard ne comprenant pas ce qu'il allait faire d'une corde. Demande deux cordes pour moi s'il te plait moi il m'aime pas.

-Il a dit qu'il devait acheter de quoi se protéger des fourmis, hein ! Quel équipement il pourrait avoir ? Mais bon, on peut toujours demander. Et pas de corde, ça sert à rien.

-Oh j'ai une idee assez precise de l'utilité d une corde personnellement...

-Pourquoi tu veux une corde ? Enfin bon je peux toujours demander... demandais-je naturellement sans pour autant attendre une réponse. Je finis par hausser les épaules et rattrapa le fermier avant qu'il en rentre dans sa ferme. Rebonjour ! On voulait savoir si vous aviez quelque chose qui pourrait nous aider à remplir notre mission s’il vous plaît ! Et deux cordes mais ça je sais pas trop pourquoi...

-Hm. Moui. Attendez. Il partit sans rien ajouter dans sa ferme avant de me faire poireauter cinq bonnes minutes. Quand il revint, il portait les deux cordes demandées ainsi qu'un casque et des jambières en métal. Tenez, c'est tout c'que j'ai. Ces saloperies de fourmis ont bouffé le reste.

Il me mit l'équipement dans les bras avant de repartir dans sa ferme. Je le remerciais vivement avant qu'il ne disparaisse à l'intérieur et me retourna vers les autres pour leur déposer l'équipement obtenu devant leurs yeux. Finalement ça valait le coup de demander !

-Alors, qui veut quoi ?

Bran se précipita sur les cordes avant de vérifier leur longueur et leur résistance avec des tests dont lui seul avait le secret.

-C'était pour vous attacher a moi et pas vous perdre... Bon, qui j'attache en premier alors ?

-Pas moi, ça va pas !

-Bon. Bon. Bon... Bon, ok, je veux bien prendre le casque. Il regarda son meilleur ami de travers avant de reprendre. Mais si tu m'attaches à toi, tu ne pourras plus nous défendre avec ta super batte ! Je vais te gêner. Sinon tu sais bien que j'aurais dit oui. Ca fait longtemps qu'on a pas fait une course de sac à patate, hahahaha !

-Et si tu meurs idiote. A courir partout comme si on ne risquait pas de mourir ! Je t'attache si tu continue de faire n importe quoi deal ?

Il tendit une main vers Tim ainsi que l'autre vers moi, que j'acceptais de secouer, sans vraiment y faire attention. Rien ne nous arriverait de toute manière.

-Je suis pas si idiote que ça, hein ! Mais non, je cours pas partout... presque promis ?

-Et puis on va pas mourir, c’est un jeu t’en fais pas !

Bran fit une tape sur l'épaule de son meilleur ami qui, lui, enleva son béret, mit le casque en métal puis remit le béret par dessus... il avait un sacré style comme cela. Quant à moi, je regardais les jambières en métal sur le sol, n'ayant pas très envie de me mettre ça. Mais... il s'agissait d'une sécurité en plus et cela rassurerait sûrement le gentil Bran. Je finis par hausser les épaules, en me rassurant du fait que le casque était plus moche que mes jambières, et les attrapa pour les enfiler. Bran attrapa alors mon épaule.

-Promets de faire attention. S'il te plaît.

-Promis. Je lui fis un petit sourire qu'il me rendit puis m'adressa au trio complet. -On y va ?

-Allons-y !! Partons en quête ! Trop bien ! s'exclama Tim tout en s'incrustant entre nous deux, presque jaloux...

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*Violette Parr
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

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________________________________________ 2021-02-14, 20:56

Fallout : What makes you S.P.E.C.I.A.L. ?
ft. beaucoup de monde


Sortis du bunker, Violette fut horrifiée par ce qu’elle voyait. Les paysages étaient désolants…ça ne donnait pas du tout envie de rester. Tout avait changé, tout avait perdu de son charme. Mais la vie semblait quand même continuer. La preuve avec l’homme qu’ils trouvèrent non loin d’eux. Il était en train de mourir, en tenant une perruque comme si c’était la chose la plus importante qu’il possédait. Et finalement cet homme leur donna une quête : rapporter la perruque à une certaine Tabitha. Cette dernière se trouvait à l’Est.

S’en suivit alors une longue randonnée dans la bonne direction. Et cette randonnée avait délié les langues de ses deux compagnons de route. De véritables moulins à parole. Violette les écoutait d’une oreille pas du tout attentive. Non. Elle était bien trop occupée à penser. Elle était perdue dans ses pensées. Et si elle n’arrivait pas à sortir de ce jeu à temps ? Et pourquoi pensait-elle à Jack ? Et que penserait son ami Alexis de toute cette situation ? Ce n’était qu’une petite partie des nombreuses questions qui trottaient dans l’esprit de Violette. Et finalement, les heures de randonnées passèrent relativement vite.

Ils étaient arrivés devant un bunker bien gardé par deux robots. Mais c’était sans compter sur ces deux compagnons pour tourner la situation à leur avantage. Et finalement l’un des robots rendit l’âme – si on pouvait dire ça comme ça – et l’autre était devenu leur allié : Daniel.

Après ces péripéties, le trio pouvait librement explorer le bunker. Pour Violette, s’il était gardé par deux énormes robots, c’est qu’il devait être important. Peut-être qu’il y avait des choses intéressantes à l’intérieur. Violette était persuadée de cela. Alors sans forcément prévenir quelqu’un, Violette se dirigea vers l’entrée du bunker.

A l’intérieur, il y avait deux salles. L’une en arc de cercle, avec une fenêtre tout le long, juste à hauteur de la terre. Il y avait plusieurs caisses en métal au sol, une table et une énorme arme à feu (minigun de son nom) posé devant la fenêtre, sur un support en pierre. Dans l’autre pièce il y avait un lit militaire avec un homme endormi dessus et dans un coin, une grosse armature jaune qui tenait debout. C’était une sorte d’armure assistée. Et finalement en voyant tout cet arsenal de combat, Violette se demandait s’ils avaient bien fait d’entrer. Elle en venait à regretter sa décision. Et il fallait qu’elle mette les autres au courant.

« Ok. Je sais pas où nous sommes tombés mais je pense qu’on devrait faire demi-tour. » chuchota Violette au reste du groupe, en prenant le soin de ne pas réveiller l’homme.

Ils pouvaient toujours continuer à marcher et trouver un endroit inoccupé pour se reposer. Sauf qu’Alastor/Nick n’écoutait rien. Il s’était avancé vers l’homme. Peut-être pensait-il qu’il était l’homme qu’il cherchait pour la perruque. Mais ça étonnait vraiment Violette. La perruque devait être pour une femme, non pas pour un homme sur-armé, non ?

« Al ! » chuchota plus fortement Violette, en vain.

Ce dernier avait déjà commencé à réveiller le monsieur.

« Bonsoir ! » lui dit-il dans un grand sourire.

Violette se frappa le front avec sa paume de main avant de se tourner vers Kowalski, cherchant son aide. Mais ce dernier fit seulement une petite moue désavouée et mit son robot devant la porte où les armes se trouvaient. C’était une bonne idée. Au cas où l’homme qui se réveillait voulait les attaquer. Il ne pourrait pas prendre ses armes. Et comme il fallait s’y attendre, le propriétaire des lieux se réveilla et sortit en quelques secondes un petit pistolet de sous son oreiller. Il pointa son arme sur eux, avisa les intrus et recula jusqu’au mur dans son lit.

« Qui êtes-vous ? »

Instinctivement Violette leva les mains en l’air.

« Nous ne sommes pas des ennemis ! »

Violette n’était pas réellement sûre d’elle. Après tout la jeune femme ne savait pas si l’homme était un gentil, un méchant, un neutre. Est-ce qu’il allait les aider ou vouloir les tuer ? Impossible de le prédire…

« Enchanté ! Je suis Alastor et voici Violette et le professeur Kowalski. Nous venons amener une perruque à une jeune femme nommé Tabitha. Vous la connaîtriez ? »

« On voulait juste faire une pause dans notre long chemin pour faire ce qu’Alastor vient de vous dire. » ajouta Kowalski qui était resté à côté de son nouvel ami robot.

« Une pause pour recharger les batteries ils voulaient faire comme Kawalski que l’on nomme Jack l’a dit. » précisa Daniel le robot.

L’homme baissa son arme mais la garda prêt de lui, prête à tirer au moindre faux pas. Violette baissa enfin ses bras.

« Vous avez piraté mon Protectron ? Et vous voulez rendre la perruque à Tabitha ? » demanda-t-il avant de rire un peu. « C’est plus loin à l’est, c’est assez facile à trouver dans la nuit tombe. »

« Pourquoi lorsque la nuit tombe ? » interrogea Alastor, les sourcils légèrement froncés. « Vous faites allusion à la mer phosphorescente ? »

« J’imagine que c’est cela. Peut-être que nous devrions attendre la tombée de la nuit, ici. » proposa-t-elle en se tournant vers ses coéquipiers avant de reposer son attention sur l’homme. « Enfin si cela ne vous dérange pas. »

« La mer luminescente, oui. » confirma-t-il avant de plisser les yeux pour les regarder de travers. « Vous ne voulez pas rester ici la nuit, croyez-moi. Surtout si vous avez cassé mon second Protectron. »

« Désolée. Je peux essayer de le réparer si vous voulez ? Les robots c’est mon dada. » s’excusa-t-il avant de faire une pause et de froncer les sourcils. « Y a quoi la nuit ici ? Ca a un rapport avec l’armure ? »

Violette, ayant exactement les mêmes questions que le scientifique, se contenta de regarder tout le monde, à tour de rôle, attendant avec impatience la réponse du monsieur. L’homme se releva de son lit et rangea son arme.

« Ca, ça dépend si vous avez les matériaux et si vous ne l’avez pas trop cassé. » expliqua-t-il en regardant l’armure et en posant sa main sur l’épaule. « Même avec elle, la survie n’est pas assurée. » avertit-il en pointant les grosses entailles sur le torse de l’armure. « Mon plus vieil ennemi… »

« Il a juste reçu une balle dans la tête. » commença Kowalski en lançant un petit regard à Al, un sourire enfantin sur ses lèvres puis en haussant les épaules. « Niveau matériel j’ai une fourchette que je peux faire fondre pour utiliser comme matériel de soudure mais c’est tout. Ah si, j’ai Daniel aussi ! »

Le dit Daniel leva son bras en mode « coucou » mais cette partie-là de la conversation n’intéressait pas réellement Violette. Elle s’était plutôt concentrée sur l’armure et plus précisément le torse.

« Qui est votre plus vieil ennemi ? Quelle chose a pu faire ce genre d’entailles ? »

« Allons voir dans quel état vous l’avez mis » déclara l’homme qui sortit de sa chambre avant de s’arrêter à la hauteur de Violette pour la fixer droit dans les yeux. « Regardez bien la taille de ces griffes et dîtes-moi que vous n’avez pas une petite idée. »

L’homme sortit du bunker pour voir l’état de son deuxième robot et le trio pouvait l’entendre râler depuis dehors.

« Mais vous lui avez complètement explosé la tête ! On ne peut rien en faire à part récupérer les composants pour réparer mon armure… »

L’homme revint à l’intérieur en tirant le cadavre de feu son ami le Protectron. Violette profita du retour du propriétaire pour lui exposer son hypothèse.

« C’est le Yao Guai dont le pauvre homme nous a parlé ? »

L’homme rit nerveusement, ce qui eut pour effet de faire hausser les sourcils de Violette. Est-ce qu’il était en train de se foutre de sa gueule ?

« Un Yao Guai ? De cette taille ! Vous doutez de rien, vous. Je vous parle d’un Ecorcheur, jeune fille. »

Il lâcha le défunt robot au milieu de la pièce et fit signe à Daniel de s’approcher.

« Je ne sais pas qui vous a parlé d’un Yao Guai, mais il n’y en a aucun dans le coin. »

« Vous croyez qu’on vient de là nous ? Et qu’on s’y connaît en créature chelou ? Si quelqu’un nous parle de créature on ne va pas remettre ses paroles en doute. » s’agaça Violette en faisant de grands geste.

« Effectivement… » commença Kowalski en faisant une petite moue. « Un Yao Guai n’est rien comparé à un écorcheur…qui sont le dérivé de plusieurs animaux. Des expériences du gouvernement pour créer un super animal de combat. » expliqua-t-il avant de se tourner vers son robot de compagnie. « Daniel, va vraiment falloir être fort ! Parce qu’on va pas aller loin si on rencontre un écorcheur avec notre fourchette, nos couteaux et nos pistolets »

« Et ma casserole ! » ajouta Violette en la levant mi fière, mi désespérée.

« Maiiiiis, notre hôte se ferait un plaisir de nous prêter des armes ! Non ? » demanda Alastor en fixant intensément l’homme avec un sourire forceur.

« Oui ! Vous avez forcément quelque chose pour nous aider ? » appuya Violette en faisant, elle, les yeux doux.

L’homme sembla les juger avec un peu de pitié.

« Je sais pas d’où vous venez, mais c’est pas avec votre équipement que vous ferez le poids. D’ailleurs, lui non plus, il ne pourra rien pour vous » dit-il en pointa Daniel avant de s’approcher de lui et de lui prendre le bras pour viser le cadavre de l’autre et tirer. « Si j’avais des armes utiles, cet écorcheur serait mort depuis longtemps. Mon minigun est à court de minutions. Il ne me reste que deux pistolets, avec un chargeur chacun. Même mon armure est bientôt à court de réacteurs. »

« Donc finalement…Vous êtes vous aussi en danger. Sans votre bunker vous seriez mort. » déclara Alastor en penchant légèrement la tête sur le côté, un léger sourire sur son visage.

« Je mourrai au combat » avoua-t-il fièrement en fixant Alastor très intensément. « Je l’emporterai avec moi s’il le faut. »

« Attendez ! Avec ce genre d’arme nous n’arrivez pas à tuer un…écorcheur ? Alors avec quel genre d’arme on peut y arriver ? »

« A part si vous arrivez à trouver un Fatman…vous feriez mieux de fuir. Même en fuyant, rien n’est assuré. Ils sont rapides, très rapides. » expliqua l’homme qui était penché sur le cadavre de son ami dont il détachait les pièces avant de s’arrêter brusquement et de regarder le trio. « Attendez…Si vous allez voir Tabitha, elle a peut-être un Fatman ou elle sait où en trouver un. Au pire, elle doit avoir des munitions et des réacteurs. Vous pourriez essayer de les échanger contre sa…perruque. »

« Mais…si on croise une de ces bestioles avant qu’on arrive à destination ?! »

Violette fit une petite moue tandis que l’homme se contenta d’hausser les épaules.

« On a pas vraiment le choix je pense… »

« Je crois que si nous les croisons…la fuite sera la meilleure option. »

« Je protégerai mon sauveur et ses amis. »

« Merci Daniel. C’est…rassurant. »
répondit-elle avant de se tourner vers l’homme. « Est-ce que vous acceptez de me donner un de vos pistolets. Sait-on jamais, on peut, peut-être blesser ces écorcheurs si jamais on tombe sur l’un d’entre eux. »

Le militaire rassembla les pièces du robot et retourna dans la chambre. Avant de revenir vers eux les mains…vides !

« Vous donner mon pistolet pour que vous ne reveniez jamais avec ? Vous avez déjà une arme. » déclara-t-il en montrant Alastor. « Et je sais que vous n’avez pas détruit mon Protectron avec elle. Vous me prenez déjà…Daniel (il semblait dégoûté en le disant)…vous voulez prendre tout ce qu’il me reste ? »

« J’ai une casserole et un couteau. Vous trouvez que ça ressemble à des armes ?? Rah laissez tomber, on va se débrouiller sans vous. » s’agaça une nouvelle fois Violette. « On a perdu assez de temps ici. Allons trouver Tabitha à l’Est. »

« Très cher. » commença Alastor en s’approchant de l’homme avec assurance. « Vous allez mourir car vous n’êtes clairement pas équipés pour. Nous. » Il se montra fièrement. « Nous sommes les aventuriers que vous ne croiserez pas deux fois dans votre chemin. Si j’étais à votre place, darling, je pousserais ces inconscients à leur propre suicide qu’est leur quête. Votre bunker n’est qu’un perchoir au chat perché. Vous allez perdre. MAIS, vous pouvez encore mener les pions sur le front. » lui expliqua-t-il en souriant légèrement tout en fixant longuement le monsieur. « Nous allons au camp de Tabitha. Ne voudriez-vous pas lui demander quelque chose ? N’y a-t-il pas quelque chose que vous voudriez de sa part ? Des munitions, à manger, d’autres armes... » Il haussa les épaules. « Ce qui donnerait sens à votre misérable existence un instant ! Réfléchissez : Prêtez nous votre arme et laissez-nous nous rendre au camp. Si nous revenons, vous récupéreriez votre pistolet ainsi que ce que vous nous demandez d’apporter. Si nous échouons... Vous n’aurez qu’à aller chercher notre dépouille. Vous retrouveriez alors notre équipement ainsi que nos armes. Supposons que vous nous laissez... 4 heures. » Il leva quatre doigts. « Qu’en pensez-vous ? Au bout des 4 heures, si nous ne sommes pas là, partez du principe que nous sommes morts ! Et si nous sommes morts, cela sera forcément sur la route que vous nous avez indiqué ! » Il acquiesça d’un grand sourire. « Sounds fair ? »

« Rien ne dit qu’elle ne nous tuera pas. Nous avons autant de probabilités qu’elle nous tue ou non. » souligna Kowalski après avoir hoché de la tête tout au long du discours d’Alastor.

Mais l’homme ne sembla pas se laisser intimider par Alastor.

« Donc je dois me baser sur votre parole ? C'est les Terres Désolées, ici, pas le paradis. Rien n'assure que vous reviendrez. » Il laissa passer un petit silence. « D'ailleurs, rien ne dit que Tabitha ne va pas juste vous tuer. Et vous pourrez toujours essayer de l'assommer avec votre casserole. »

Mais contre toute attente, l’homme s’en alla vers un coffre en métal et en sortir deux pistolets.

« Mais vous avez raison, je suis mort. Prenez-les. »

Il tendait les armes à Violette, qui décida de les prendre sans plus attendre.

« Ne perdez pas espoir ! Mais…merci beaucoup à vous ! »

« Si vous vous pensez mort, c’est que vous l’êtes déjà, en effet. » Petit sourire. « Mais, n’oubliez pas que c’est votre choix de rester ici…Nous prendrons soin de votre équipement ! »

« Au pire, venez avec nous ! Un allié de plus c’est pas négligeable ! »

« Même si l’individualité est importante, la force d’une unité n’est pas négligeable. 4 c’est mieux que 3, c’est un chiffre pair ! »

« Vous êtes assez fous pour aller rendre sa perruque à Tabitha…Je peux prendre le risque du voyage, peut-être, pour ramener de quoi le défoncer une bonne fois pour toutes… » Il sembla réfléchir. « Je vais vous accompagner. Vous feriez bien de m’attendre dehors. »

Un sourire aux lèvres, Violette sortit du bunker, suivie par ces deux co-équipiers. Et quelques minutes plus tard, l’homme sortit dans son armure assistée, son minigun dans les mains. Avec ça, ils allaient pouvoir se rendre à l’Est sans encombre. Enfin…avec plus de chance de survie, non ?

« Allons-y ! »

Et c’est ainsi que le quatuor nouvellement formé prit la direction de l’Est.

☾ ANESIDORA
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________________________________________ 2021-02-16, 00:49



Première quête en poche, puisqu’ils avaient, un peu brusquement, refusé la toute première qui aurait pu leur être confié, Timothy ne pouvait qu’être heureux. Ou heureuse. Piper se paraît d’un grand sourire très content, en sautillant plus qu’elle ne marchait. Retrouver une caravane disparue, même si ça voulait dire affronter une vache (ce qui était toujours mieux qu’un mouton), ça n’avait pas l’air bien compliqué et Timmy se disait que son amie Charlie ne risquait pas de faire des choses qu’elle ne voudrait pas, dans une quête comme celle-ci. Il pouvait comprendre, lui, les réticences de la blonde. De base, l’écureuil n’était pas quelqu’un de bien violent. Les jeux-vidéos étaient une exception qu’il s’accordait, parce que c’était pour de faux et qu’on ne lui en voudrait pas d’avoir tabassé le méchant. Et surtout que personne ne lui prenait la tête pendant des heures si son perso était blessé. Tout le monde s’en tamponnait sévère, lui le premier. Mais Charlie était Charlie et tout comme Timothy avait pris soin d’expliquer à Amalthea qu’elle n’était pas obligée de tuer les ennemis, qu’elle pouvait seulement les éviter, Tim comptait bien s’arranger pour qu’elle n’ait pas à se salir les mains.

S’amuser, oui.
Traumatiser ses amis, non.

Ce fut sur cette magnifique lancée que le trio partit sur la route, tantôt suivant les restes d’une ancienne route goudronnée en marchant en équilibre sur la ligne jaune centrale, tantôt bondissant dans les fourrés pour trouver de quoi lancer des… choses parfois pas vraiment identifiées l’un sur les autres, tantôt s’arrêtant sur une fleur très étrange pour admirer le travail de la radioactivité. À les voir ainsi gambader d’un côté et de l’autre, suivis de près par leur ours de compagnie, il aurait été compliqué de deviner qu’ils se trouvaient en territoires hostiles, dans un monde inconnu, à une époque qui n’existait pas, à devoir faire… Tim n’en savait trop rien, en vérité. Peut-être bien que c’était ceci, la vengeance de l’autre bouffon : titiller la curiosité de l’asiatique et le forcer à rester coincé dans le jeu, parce qu’il ne chercherait jamais la sortie. Hmm, un peu tiré par les cheveux, tout de même, seulement pour un conflit d’ego.

Une pensée qu’il évinça d’un coup de main mental pour se reconcentrer sur ses deux amis, qui l’avaient un peu distancé. Piper leva les bras et courut derrière eux pour les rattraper, en ricanant comme une dingue. Le petit groupe était arrivé près d’un petit lac, aux eaux très sombres. Quand Tim s’arrêta entre ses deux amis, pas vraiment à l’aise à l’idée de les laisser tous les deux seuls, le temps qu’il se fasse des nœuds au cerveau (ce qui n’était vraiment pas son genre), il remarqua du mouvement, sur la rive. Une sorte de crabe géant, juché sur deux pâtes, ses grandes pinces tendues vers le sol, une carapace énorme sur le dos, claudiquait sur la terre meuble, d’un pas lent.

– Ooooh il y a un monsieur crabe !

Alerté par l’étrange bête, Piper s’empara des coudes d’Irma et d’Hancock, et les tira en arrière pour leur signaler de s’arrêter. À cette distance, la créature ne les avait pas encore remarqués, mais s’ils continuaient d’approcher, ils ne passeraient pas inaperçu. Après tout, Winnie n’avait pas lésiné sur les fêtes de fin d’année et était aussi voyant qu’un phare en pleine plaine.

– Attendez, attendez ! C’est un fangeux, c’est trop chiaaaaant, comme bête. Ça se protège de ouf et tout. (Il jeta un regard à Winnie.) Ouais, mais on a un Yao Guai… hmmmmmm…

En intense réflexion avec lui-même, Tim n’avait même pas besoin d’interlocuteur : il posait le pour et le contre, et serait même prêt à argumenter tout seul ou expliquer, de a à z sans oublier k et q, pourquoi un Yao Guai pourrait défoncer un fangeux en deux secondes, mais pourquoi, aussi, un fangeux restait hyper dangereux.

– OK, je t’invite au zoo en revenant, c’est plus possible… dit Bran en regardant Charlie, avant d’interpeler Tim et de proposer à gauche. Alors on le contourne ?

– Moi, je veux pas que Winnie se fasse mal…

Piper se passa une main sur la nuque et regarda, tour à tour, les trois compagnons qu’elle avait avec elle. Toute seule, ou seulement avec Bran, elle aurait foncé sur le danger pour essayer de deviner le point faible de l’ennemi (sa compétence inutilisée encore) et balancer son explosif, tout en sachant pertinemment qu’elle ne pourrait pas viser ce fameux point faible. Mais viser, avec une bombe, c’est grave surfait. Avec Charlie, Tim était d’avis qu’ils ne pouvaient pas se jeter sur le danger comme des tarés et prier il ne savait trop quel dieu de leur permettre de survivre à la mort.

– On peut essayer de le contourner, oui. Parce que rien ne dit qu’il y en a pas dix autres au fond de l’eau !

Ce qui arrivait plus souvent qu’on ne pouvait le croire, dans le véritable jeu, et ne plaisait pas des masses à l’écureuil.

– Oui, je pense que ça vaut mieux… ajouta Charlie.

– Baissons-nous et essayons de nous faufiler par là.

Tim indiqua à Hancock et de passer devant, par la direction qu’il venait d’indiquer et le suivit sans un mot. Il resta un pas en retrait, le dos courbé, les jambes pliées, afin de pouvoir attaquer un quelconque poursuivant… ou être attaqué le premier, le temps que le Yao Guai protège ses deux amis. Heureusement, ils ne furent poursuivi par rien du tout et ils décrivirent un grand arc de cercle pour éviter le fangeux.

À mi-chemin, Piper s’arrêta, sur le sentier, et lorgna vers le fangeux qui s’était tourné dans leur direction. L’espace de plusieurs secondes, elle entendit battre son cœur, dans sa poitrine, et referma les doigts sur son explosif. Néanmoins, le fangeux ne montra aucun signe d’énervement, il ne sembla même pas les avoir repérés. Le petit groupe put poursuivre sans problème jusqu’à être en dehors du danger. Là, Piper s’étira comme un chat, bien contente de ne plus avoir besoin de se plier en deux pour avancer.

– Eh bah ! Ils sont un peu concons quand même. Bon, en attendant, je crois qu’il y a un truc, là-bas, c’est peut-être la caravane, fit-il, en pointant une forme, à cent mètres devant.

– Allons-y, alors, sourit Bran.

Charlie, quant à elle, se passa du moindre commentaire et bondit en avant, pour courir vers la caravane. À la voir s’éloigner, Tim se fit la réflexion qu’il aurait peut-être dû lui parler de la brahmine à deux têtes… mais vu le fiasco de sa dernière explication, qui lui restait encore en travers de la gorge, il se contenta de hausser les épaules, sauter sur Bran et lui voler un bout de corde, avant de s’élancer à la poursuite d’Irma. La corde bien serrée entre ses doigts, Tim tira le plus fort possible pour traîner son bro, derrière, qui ne luttait plus depuis longtemps, tout en poussant de grands éclats de rire.

Juste avant d’arriver au niveau de la caravane, Tim et Bran rattrapèrent Charlie. Ils virent, alors, une grosse brahmine allongée sur un sentier, une cargaison immense sur le dos. Elle semblait refuser de bouger, même sous les invectives d’une petite femme, à ses côtés. Pour le reste, Timothy remarqua le corps d’un homme mort et d’un fangeux dans le même état.

Hancock jeta un coup d’œil à Tim, en lui jurant, d’un regard appuyé, qu’il n’avait rien à voir dans cette histoire. Ce à quoi l’asiatique lui répondit d’une tape sur l’épaule, alors que Charlie approchait de l’inconnue, visiblement paniquée par la scène.

– Madame, vous allez bien ? Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Piper se contenta de rester un peu en retrait de Charlie, peu désireuse d’adresser la parole à une femme qu’elle ne connaissait pas. Elle remarqua, alors, que Bran s’était approché du cadavre à terre. Tim, lui, avait bien du mal à ne pas regarder la brahmine allongée, son gros œil noir dardé sur le ciel.

– Rien que des égratignures, répondit l’inconnue en les regardant chacun leur tour. Claude a sacrifié sa vie pour me sauver. (Ce qui ne semblait pas l’attrister.) Des fangeux nous ont attaqués. Le lac est plus loin, pourtant. Lui est mort en en tuant un, les autres se sont enfuis. Et elle… ajouta-t-elle, en désignant la vache mutée. Elle refuse de bouger ! J’ai tout essayé…

Hancock, devant le mort, hocha la tête pour affirmer ses propos quant à son trépas et se rapprocha de la vache.

– Vous avez essayé avec des coups de pieds au cul ?

Si Timothy leva les yeux au ciel, excédé, la femme ne sembla pas se laisser déstabiliser. Charlie, elle, restait Charlie et se contenta d’un petit sourire triste, avant de commenter.

– Claude avait l’air d’être un homme honorable, je suis désolée qu’il soit mort, mais au moins, ça n’a pas été en vain… Peut-être que la vache a juste faim, comme Winnie ?

– T’as pas dit sur qui. Tu veux que je teste sur toi ? répliqua-t-elle, avant de détourner le regard pour revenir à Irma et hausser les épaules. C’était son job, il connaissait les risques. Elle n’a pas faim, elle fait un caprice. Les brahmines, vous savez…

À ce commentaire, Timothy ne put s’empêcher d’échapper un rire amusé, mais il s’arrêta bien vite, gêné, et regarda ailleurs. Il n’avait pas bien envie d’expliquer aux autres qu’il était possible des les pousser, dans le troisième volet de la saga, et qu’il avait toujours l’impression, en le faisant, d’être doté de la même force de super-héros que son bro.

– Vous avez… apprivoisé un Yao Guai ? Si ça, ça ne lui fait pas peur, elle ne se relèvera jamais alors…

Tim comprit qu’il s’agissait du moment parfait. Il leva bien haut le bout de corde qu’il tenait dans la min et le présenta à tout le monde.

– Au pire, on peut peut-être la tracter debout ? Non ? Vous voyez ce que je veux dire ? Non ?

Si Bran semblait un peu bouder depuis la réponse de l’inconnue et regarder Tim avec des yeux qui lui demandaient la permission de l’assommer, seulement pour quelques remarques déplacées, il cesse soudain son petit manège pour sauter sur Tim.

– Non. Et non.

– Mais si on peut la tracter, c’est une bonne idée ! le sauva Charlie.

– Non… à moi.

Tim essaya, tant bien que mal, de réceptionner son bro. Au moins, les deux abrutis ne s’étalèrent pas sur le sol et réussir, par quelque miracle, à ne pas tomber. Une fois bien stabilisé, il se remua un peu dans tous les sens, comme un ver, dans l’espoir de se débarrasser de l’autre.

– Mais siii ! On l’attache, on tire, elle se redresse, on détache, t’as tes cordes, tout le monde est content et on a rempli la quête.

– Avec des cordes, ça peut se tenter. Si vous êtes… sûr de savoir ce que vous faîtes… Vous avez un équipement un peu…

– Les cordes, c’est pour attacher les enfants pas sages ! rit Tim. Hahaha ! Et les grosses brahmines qui pèsent lourd, ajouta-t-il, en jetant un coup d’œil à Bran.

– Je te déteste, se défendit ce dernier, en donnant ses cordes.

À ces mots, Timothy ouvrit grand la bouche, visiblement outré par l’affront qui venait de lui être fait.

– Haaaaan, comment ça se fait trop pas ! Y’a que moi qui ai le droit de dire ça !

Boudeur, il s’empara de l’une des deux cordes, l’inconnue de la deuxième, et s’agenouilla près de la brahmine pour essayer de comprendre de quelle manière ils devaient se débrouiller. Charlie vint vite les rejoindre pour essayer d’aider de son mieux, mais des trois filles, l’inconnue semblait plus douée que ne l’étaient les deux autres… Tout près, Hancock fit mine de vouloir balancer un coup de pied, mais demanda, avant, l’approbation de son frère qui ne la lui donna pas. Ce qui sembla conforter le jeune homme dans son envie de bouder, alors qu’il croisa les bras sur son torse, en baragouinant dans sa barbe. Heureusement, Bran finit par avoir pitié de la galère des jeunes femmes et cessa de faire du gros boudin pour venir leur prête main forte. À quatre, ils purent coincer les cordes – temps pendant lequel Tim râla beaucoup… ce qui était plus des sons histoire de, que de vraies phrases – et se mirent en place pour tirer. De son côté, toujours décidé à faire remarquer qu’il ne voulait ni aider ni prêter ses cordes, Hancock demanda à être payé pour son service en grenouilles et en café. Une demande qui faillit arracher, à Tim, une remarque sur sa sœur, mais il fut coupé avant même de l’avoir pensé par un :

– Et je veux pas d’Aya !

Que l’asiatique ne comprit pas le moins du monde. Il se contenta de tirer de toutes ses forces de bonne femme journaliste (ce qui était loin d’être une lutteuse de catch, de coup) pour retourner la brahmine. Après plusieurs tentatives infructueuses, le quatuor réussit son exploit et la vache se tint soudain très fièrement sur ses pattes, avec ce regard un peu vide caractéristique de sa race. Tâche accomplie, Timothy vint détacher l’une des deux cordes et la rendit à Bran.

– Pour s’attacher et courir partout voir si c’est cool, on attendra d’être rentrés, hein ? Mais t’as vu, c’était une bonne idées, les cordes. Mais je comprends pas bien ce que tu veux faire de ma sœur…

L’écureuil ne savait pas trop de quelle manière il pourrait détendre son frère et lui faire comprendre qu’il était temps de jouer, maintenant, et d’arrêter de penser ! Il essayait de le rassurer, de l’impliquer, mais il n’avait pas l’impression d’y arriver et il savait, qu’à ce rythme, sa propre joie d’être dans une jeu-vidéo risquait d’en prendre un coup. Alors, pour le moment, il préféra se détourner de l’autre pour revenir à la marchande qui détachait la dernière corde et vérifiait sa cargaison.

– Merci à vous. Je pensais pas que ça marcherait. Je vous en dois une. Je vais pouvoir continuer ma route. Mais sans escorte…

– On va vous escorter vous inquiétez pas, madame ! s’empressa de proposer Charlie.

– Je veux rien faire à ta sœur justement. J’aime les grenouilles, pas les crapauds. (À ces mots, Tim regarda nerveusement autour de lui, mais aucune trace de Kaeloo, alors que Bran, lui, regarda Charlie et tiqua.) Bien sûr, on vous escorte…

– Yes ! Surtout qu’on a vu un fangeux sur la route, alors il faut vous protéger ! Puis avec Winnie, vous craignez rien Marguerite et vous.

Tout content et bien décidé à essayer de mettre dans le crâne de Charlie, plus ou moins subtilement, qu’il faudrait bien, à un moment où un autre, que Winnie la défende du danger en attaquant, Timothy bondit en avant et sautilla… vers l’ouest. Ce qui n’était franchement pas la bonne direction. Heureusement, la marchande l’interpella, tout en fouillant dans sa cargaison.

– Attendez ! Vous n’allez pas du tout du bon côté, là-bas, c’est La Fosse… Tenez, prenez ça, pour vous remercier.

Elle tendit, alors, une carte et la tendit à Hancock qui la remercia avec un sourire gentil. Le temps que Piper rapplique à toute vitesse, le bout de papier était déjà entre les mains de son frère et elle n’essaya pas de le lui arracher. Ce n’était pas l’envie qui manquait, en tout cas. À la place, il sauta dans le dos de Bran.

– Troooooop coooool ! Une carte ! Regardez là. (Il pointa plusieurs points sur la carte.) L’abri, La Fosse, la mer luminescente, la ferme du vioc et là… c’est quoi ça ?

Sous son doigt, trois points bleus entre La Fosse et la ferme, puis trois autres allaient vers la mer luminescente tout à l’est.

– C’est peut-être nos copains ? dit Charlie.
– C’est peut-être les autres, dit Bran.

À les voir parler ainsi en même temps, avec l’intelligence d’un seul homme (et il était très fier d'eux), Timothy se fit la réflexion qu’il ne pouvait décemment pas les laisser sans surveillance. Si Charlie et Bran comprenaient qu’ils pourraient s’apprécier et qu’ils étaient trop méga ouf, des gens vraiment trop biens et trop classes… alors bye bye Moignon le pas doué. Il pourrait toujours aller se gratter pour avoir un peu de leur attention. Et le pire, c’était qu’il savait qu’il ne pourrait pas s’empêcher d’être content pour eux, comme le gros bouffon qu’il était.

– Graaaave ! Vous avez raison. Bah ! du coup, ils sont sortis et ils vont bien. Je crois. Ils sont loiiiiins. Complètement à l’autre bout. Puis la mer, hein, c’est pas franchement le Club Med, bizarre qu’ils aillent par là, commenta-t-il, en appuyant le doigt sur la carte, là où il y avait la ferme. Doooonc, on va par là !

À l’instant où le doigt de Piper entra en contact avec la carte, un petit point vert apparut dessous et un faisceau lumineux vert fit, également, son apparition dans le ciel, loin vers l’est. Apparemment, marquer une destination, sur la carte, permettait de savoir où aller, dans le monde. Comme une boussole à l’échelle de… il ne savait pas, mais une très grosse échelle. Évidemment, à voir apparaître cette lumière bleue, dans les cieux, Timothy eut une bien drôle d’idée qui, sans le moindre doute, ne manquerait pas de le faire ricaner…


Bran Uaike
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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 2 _



________________________________________ 2021-02-16, 23:50



Ses. Cordes. A lui… Il observait les deux femmes en train de les utiliser honteusement sans aucune considération sur le fait qu’il les avait demandé, lui, et qu’on l’avait jugé comme s’il était en train d’écraser en marche arrière un chaton ! OK, il exagère peut être, mais n’empêche que quand il a demandé si on pouvait demander des cordes, il avait été jugé, alors que maintenant, qui est bien content d’en avoir deux ? Eux. Voilà. Il méritait un peu de gratitude, et cela malgré le fait que les dites cordes n’étaient pas du tout utilisé dans l’idée qu’il en avait.

Il aurait pu laisser les deux autres lever la vaches tous seuls, après tout, ils étaient bien seuls entre eux à faire leur petit bonhomme de chemin … mais il soupira… et s’approcha pour les aider tout compte fait. Il était vraiment trop gentil. Une fois réussi, Tim commença à trifouiller sa carte. Bran avait prit l’habitude de l’oublier et posa un regard rapide dessus avant qu’un faisceau lumineux apparaisse dans le ciel… ça c’était trop cooool ! Peut être des aliens ? Cela serait encore mieux … Est-ce qu’il y avait des aliens dans Fall out ? S’il n’y en avait pas logique qu’il ne joue pas à ce jeu.

Il allait s’approchait de la lumière, oui même si à plusieurs kilomètres de lui, quand elle se déplaça, et il comprit que c’était en fait Tim qui faisait tout ça… pas d’alien… Ce jeu était pourri. L’écureuil continuait à rire comme un dingue, et continua de changeait le faisceau vert dans le ciel. Les épileptiques en auraient eu la nausée. Charlie fini par dire une phrase intelligente :

- Dites, vous pensez que le reste du groupe peut aussi voir le faisceau vert ? ça pourrait être utile pour se rejoindre, à un moment donné, non ?

Pendant ce temps, Bran avait passé son bras autour du cou de son frère pour l’étrangler et voir sa carte dans ses mains par la même occasion. Il ne faisait que cas de la défense de Tim contre lui et observa ce qu’il se passait sur le monde, et sur la carte aussi.

- Possible. Mais d’abord on a une vache à amener a des fourmis. On cherchera les autres plus tard.
- Bien sûr qu'ils peuvent le voir ! Ils font partie de l'équipe ! va dire Tim en étant étranglé. Ouais bah faut retourner à la ferme alors. Tu casses grave l'ambiance, frère.

Lui ? Casser l’ambiance ? Heureusement que c’était Tim qu’il avait entre ses bras, sinon il aurait bien cassé quelque chose à une autre personne … Tim ne réalisait pas, peut être, le statut qu’il avait pour Bran. Il pouvait dire des choses que beaucoup ne pourrait pas dire … ou en tant cas, ils pourront le dire mais qu’une fois. Il n’était pas un casseur d’ambiance, il était simplement le seul muni d’un cerveau en ce moment même. Sans répondre à Tim, il finit par mettre sur la carte la zone ou se trouve le monsieur avec ses fourmis. Il observa son frère puis Charlie, puis soupira en regardant rapidement à nouveau la carte.

Il pointa un chemin du doigt, il ne passait pas du tout par le chemin emprunter à l’aller, et Bran se disait que peut être ça ferait plaisir à ses deux coéquipiers de découvrir un peu plus tout en faisant ce qui est demander … peut être, ou peut être pas, mais il n’avait pas envie de le savoir alors il dit simplement :

- On peut passer par là pour visiter plus et je casserais plus l’ambiance
- Oh ouaaais ! C’est une bonne idée de visiter !
- Je sais…

Bien sur qu’il sait, puisque c’était exactement pour cela qu’il avait décidé de faire un petit détour, pour faire plaisir à Tim et Charlie. Il fallait bien que quelqu’un le fasse non ? En faite ils n’avaient pas vraiment besoin de lui pour être heureux, mais participer à leur bonheur alors que lui ne l’était pas des masses pourraient peut être compensé son manque de joie à être dans un jeu crée pour faire chier son frère, ou pire.

- Si on tombe sur un truc, vous êtes au courant qu'on pourra pas l'éviter avec Winnie et Marguerite ? Mais allons visiter, j'attends que ça depuis le début, moi !
- Par contre, vous pensez que la dame sera d'accord pour faire un détour ?
- On l'aide, elle n’a rien à dire ....
- Wow ! Ca se fait pas ! Mais bon, allons-y

Non … mais manquerait plus que la bonne femme qu’ils aident, et qui a perdu son mari le jour de la saint Claude (information super importante) trouve quelque chose à redire à ce qu’il choisit. Charlie pouvait râler, un peu. Tim pouvait râler, beaucoup. Elle, elle n’avait pas voix au chapitre. C’est tout. Il finit par s’avancer par le chemin qu’il avait choisi pour les deux papillons. Le cerveau aussi léger qu’un battement d’ailes. L’une plus que l’autre, mais étant donné que c’était deux filles en ce moment, on laisse le mystère sur l’identité de qui était pire pour Bran. Charlie avait haussé les épaules et le suivit.

Il réalisa un peu plus tard, après quelques pas, qu’il avait toujours la tête de Tim dans ses bras, et qu’il l’étranglait toujours. Oups. Il finit par le lâcher dans un sourire angélique à sa manière d’homme sans nez, et à le laisser partir. La femme les suivit aussi sans rien dire, bien … il n’aurait pas apprécié un commentaire… mais pas trop vite … parce que les vaches mutantes de ce jeu sont des tortues …. Bran observait l’animal …. Ça n’avance pas ! Il prenait un peu d’avance pour faire attention aux futurs possibles ennemis qui arrivent. Il se demanda un instant si ça n’était pas possible de mettre la vache sur le dos de l’ours… Empilé comme des legos peut être que ça avancerait plus ? Mais à voir les animaux, ça risquerait de finir avec une galette d’ours… Charlie avait peut être vu trop de métaphore avec la bouffe pour aujourd’hui…

Passant de l’autre côté du lac… par rapport au moment où il avait rencontré le …. Faisan ? Feignait ? il savait plus le nom de l’animal mais de l’autre animal, ils arrivèrent pile dans … un cimetière … Bah oui, c’était pas assez de paysage moche et désolé, fallait se taper un cimetière abandonné dont les murs ont été détruits …. Et se promenait parmi les tombes aussi… Pas qu’il avait le moindre respect pour les morts…

- Tim... dans Fall out y a des zombies ?

Pour se préparer à devoir écraser des cervelles anciennement humaines pour défendre la petite troupe, il jouait avec sa batte. Il préférait savoir si d’un coup il avait un risque d’écraser une main sortant du sol pour essayer de lui gratter la tête. Il jeta un regard vers les personnes qui l’accompagnent … Il aurait voulu faire la blague que si zombie il y a, il était le seul en danger mais il se dit que peut être il en avait déjà fait depuis le début de la mission, et s’abstient d’y penser. (oups). Tim bondit devant Bran, et claqua des mains tout excité. Il faisait des bruits pour réveiller des morts déjà, ça commençait bien.

- Mais t'as vu ta gueule, bro ?!!! T'as cru que t'étais quoi ? C'est pas vraiiiiment des zombies, c'est des goules. Des humains qui se sont pris un max de radiations dans la tête et ça les a tout...

Alors, non, il ne l’avait pas vu justement, personne ne lui avait montré de miroir. Mais il avait une gueule trop classe alors il avait rien à dire. Tim montra son visage d’ailleurs et fit une grimace, qui finit par un sourire.

- Les comme toi sont intelligents, mais les autres, c'est des sauvages qui attaquent tout ce qui bouge, comme des zombies. Sauf qu'ils réfléchissent.

Oh super, des « comme lui ». Il releva les sourcils un instant en essayant de ne pas voir ça comme s’il avait une gueule de zombies. Il comprenait mieux pourquoi Violette/Ellie avait fait la tronche quand il avait été mis commis de cuisine… Bah, de toute façon pour ce qu’il avait envie de faire la cuisine lui. Charlie déglutit.

- Il n'y a plus qu’à espérer qu'elles nous laissent tranquille alors...

Mais …. Bran observa la jeune femme … est ce qu’elle avait peur ? Elle venait de faire ami-ami avec toutes les créatures mutantes rencontrés et voulait leur faire des free hugs, mais rencontré une goule alors qu’elle en avait une en face d’elle depuis le début, ça lui faisait peur ? Il ne dit rien et préféra laisser Tim faire.

- Mais t'inquièèèète ! Les zombies, c'est trop mes amis ! Je danse Thriller avec eux, j'ai pas peur. Puis on peut pas devenir une goule de toute façon, puisque c'est pas vraiment un zombie.
- Ok peut être, qu’en me laissant être en tête de marche, si on croise des goules, ils comprendront que vous êtes ma bouffe !
- Vous êtes pas drôles. En plus, rien ne dit qu'il y en a dans le cimetière. Les goules, ça reste pas dans les cimetières, c'est pas des zombies je vous répète
- Dans tous les cas il faut avancer.
- Oui, on verra bien ce qui se passera, il faut pas avoir peur !
- Il faut être prudent pas sans peur.

Il observa Charlie. Elle semblait toujours être en train de vouloir être de bonne humeur, ou heureuse, ou … il l’avait jamais plus senti humaine que quand elle avait déglutit pour montrer trois secondes de bon sens et d’appréhension, pourquoi écraser cela par une envie de ne pas avoir peur ? Bran ne pouvait pas comprendre alors que la peur était catalyseur de défense chez lui depuis trop d’années déjà.

A mesure qu’ils avancèrent, se faufilant entre les pierres tombales, une légère brume monta du sol. Cela et la musique angoissante, c’était normalement les deux signes que bientôt un ennemi plus ou moins puissant aller venir enquiquiner son monde. Il était clairement ready pour ça. Il avait plus assommé personne depuis trop longtemps, ça le démange. En regardant un peu plus loin, il y avait un molosse super-mutant en train de manger un cadavre. Miam Miam. (Monstre ici).

A peine est ce qu’il vit le molosse, qu’il mit un doigt sur sa bouche pour dire à tout le monde de se taire, surtout à Charlie, qui commençait à prendre une mauvaise habitude de sauter sur les animaux dangereux pour les câliner. Elle le regarda sans comprendre, Bran ne fut même pas surpris, avant de dire :

- Pourquoi tu me dis chut ? C’est juste un gentil chien t’en fais pas !
- Un chien qui bouffe des cadavres…

Il avait envie de faire un facepalm, mais il avait les deux mains occupés et en position sur sa batte pour casser des canidés au besoin. Il aurait du demander du scotch en faite à la place des cordes, du gros scotch pour la faire taire. Tim retient Charlie en lui attrapant le bras.

- Cette fois, désolé, je peux pas être d'accord. C'est pas un chien, ça, et si on s'en débarrasse pas vite, son proprio va se ramener et on va moins rigoler. J'peux lui balancer ma bombe, mais bon...
- tu crois que ta bombe le tuera ?
- Aucune idée. Son point faible, c'est la tête, mais je peux pas le viser, donc... sûrement que non.

Si même Tim ne voulait pas de lui, c’était que c’était peut être un gros morceau … il avait parler de propriétaire …. Mhhhh … il avait pas envie de voir la gueule du propriétaire si on considère que les chiens s’accordent avec leur maître … pas du tout même …

- On fait quoi alors ? Je pourrais le pacifier mais j’ai pas envie que Winnie devienne méchant ma nouveau...
- Baaaaah... Winnie peut le bouffer en deux/trois coups de pattes...
- Et si on envoyé Winnie le bouffait ?

Parfaite synchronisation des deux frères qui avaient, de tout évidence, oublier l’existence de Winnie jusqu’à ce qu’elle en reparle… C’était déjà ça. Charlie se tourna vers l’animal.

- Tu veux bien nous défendre contre le chien mutant, dis ?

Winnie fit un son, un bruit, quelque chose qui voulait vaguement dire qu’il était d’accord avant de se jeter sur le chien qui était tranquillement en train de bouffer en réalité … Bran donna une tape amicale sur l’épaule de Charlie pour lui dire merci dans un silence qu’il tiendra, puis il fit un signe de tête pour avancer. Si Tim avait eu lui aussi la même idée que lui, c’était que l’issu du combat était évident. Pas la peine de rester pour vérifier. Charlie ne regarda pas non plus.

Bon. OK. Juste pour vous. Winnie en fit de la bouillie. Il avait quelques égratignures mais rien qui ne passera pas avec un bisou magique. L’animal put manger, puis, il regarda Tim en plissant les yeux.

- Y avait pas une histoire comme quoi fallait pas le nourrir ?
- Mais noooon ! Ca, c'est juste pour les Yao sauvages, t'sais. Pour pas qu'ils t'attaquent, quoi. Mais celui-là, il n’attaquera pas, il est juste content de manger. Par contre... il risque de grave maraver tous nos ennemis.
- et c'est mal ?

Parce que, si quand l’ours avait le ventre plein, il maravait plus de monde, c’était pas une perte … quoi que … lui ne pourrait alors pas les assommer … Dilemn qui lui prit quelques secondes avant de se reconnecter avec ce qui se passait dans la réalité des faits. Non, en faite c’était cool, et il fit un large sourire qui n’était pas annonciateur de bonheur. Tim finit par mettre le bras sur les épaules de Bran pour lui tendre son poing gauche.

- ça ! C'est mon frangin ! En attendant, la voie est libre, on peut continuer.

Il répondit d’un coup de poing dans le poing de Tim, pour faire un check quoi. Puis il proposa aussi son poing à Charlie … après tout, c’était bien elle qui les avait aider pour avoir Winnie. Elle faisait parti de la bande. Charlie répondit au poing par un poing. Et il y a trop de fois le mot « poing » depuis trop longtemps donc tout le monde fini par baisser leur main, alors même que Tim avait sa tête de jaloux. Bran le connaissait depuis assez longtemps pour connaître, et jouer, avec la jalousie de son meilleur ami. Il finit par lui chuchoter pour ne pas que Charlie entende, de respirer. Il reprit sa route en avant, et faisait genre il n’avait rien vu. Bran leva les yeux au ciel. Il secoua la tête doucement avant de s’approcher de Charlie pour lui pointer Tim d’une main.

- Il pense que si on est amis tous les deux, on sera plus amis avec lui... alors que c'est mon ami depuis l'école maternelle au moins...

Oui, c’était une balance. Peut être ne l’aurait il pas expliquer avec les autres qui les avaient lâchement lâché à l’abri, mais Charlie méritait de savoir pourquoi Tim était en train de faire du boudin cosmique en ce moment même.

- Oooooh... Mais jamais je pourrais l’abandonner, ou le remplacer ! J’ai fais l’erreur une fois pas deux...
- Fais l'erreur ? Abandonner Tim ? Pardon ? Quand ?

Il observa Charlie un instant. Pour le moment, il était calme, mais si Charlie était le genre de personne a faire du mal à son frère, alors elle allait finir jeter aux goules comme offrande… Pas négociable, et Tim pourrait bien lui en vouloir, rien à tortiller du cul. Charlie était gênée. Bien fait.

- J’ai été bête quand la malédiction a été levée... J’étais tellement contente de retrouver les amis de mon conte que j’ai laissé tombé les personnes que j’avais rencontré durant la malédiction, dont Tim. On s’est expliqué depuis, ça va mieux mais je regrette encore.
- Oh je vois, tu es donc réellement bête pour avoir fait ça

Bran savait que la malédiction était quelque chose de dur…. Mais Tim avait été son seul ami, et le seul qu’il avait vraiment apprécié et qu’il n’avait pas envie de foutre dans le mur…. Alors on aurait pu faire absolument tout, mais jamais il ne l’aurait abandonné. Il pouvait avoué que quand lui avait été kidnappé, il aurait pu comprendre que Tim l’oublie… mais il ne l’avait pas fait, il avait encore plus sceller son destin le jour où il avait afin recouvert la liberté. Mais … si maintenant Tim lui parlait comme ça c’était qu’elle était pardonnée non ?

- Mais .... s'il ... s'il t'a pardonné

Qui était-il pour juger le pardon que Tim donnait. Après tout, lui aussi user d’un pardon à son frère… Il avait fait des erreurs, et il en ferait encore, donc si Charlie est pardonné, il n’avait pas à essayer d’en dire l’inverse.

- Je sais, j’ai été bête. Désolé.
- tant que tu en es consciente et que tu le fais plus.

Parce que pour perdre un ami comme Tim pour d’autres amis qui feraient peut être pas pareil… ou pire, qui ferait pareil, abandonné ses autres amis pour d’autres amis, ça donne pas confiance, c’était la plus grosse connerie que le monde aurait pu faire… Et elle l’avait fait. Elle avait un sourire triste, il lui donna alors une petite tape sur le bras.

- Ne t'en fais pas, on n’a pas la rancune tenace. Sauf si je meurs, là je l'aurais mauvais et mon fantôme viendra te hanter

Parce qu’elle était tout de même inconsciente, alors la prévenir qu’elle serait hanté par un stitch en colère ça pourrait au moins la faire réfléchir non ? … Non … Elle rit …. Bon, au moins ça le fit sourire aussi. D’un coup, il se reçu une boule de terre sur le torse. Tim était un peu plus loin et le pointer du doigt.

- Hahahaha ! J'ai visé sa tête, pour te toucher toi, j'suis trop un génie ! et tirer la tronche d'un coup Vous faîtes des gueules... on dirait Ben. Hé, détendez-vous, hein ! Regardez, on est bientôt à la ferme.

Bran ne répondit rien, prit la boule de terre sur son torse, et sans crier gare se mit à courir pour la lancer sur son frère. Non mais oh. Tim s’enfuit en ricanant… Il allait lui faire bouffer la terre c’était sur. Ils arrivèrent à la ferme sans surprise en premier. Charlie, la vache et sa maîtresse en retrait. Tiens, il l’avait oublié elle. Il observa la ferme qui avait pas bougé d’un iota depuis leur départ, pas même une feuille de plus …. Il aurait préféré la voir envahi de fourmi…. Le fermier était déjà en train de sortir de sa ferme, en souriant, content, et vient serrer la main de tout le monde.

- Parfait ! La caravane ! Je vais pouvoir défendre mes fruits !

Bran lâcha un regard vers Charlie….. Il la laissait faire la sociabilisation et la discussion et tout ça ….

- Ce fut un plaisir de vous aider monsieur le gentil fermier, on peut faire autre chose pour vous ?

Elle avait dit quoi là ? Elle avait fumé un pétard dans son dos ou quoi ? Non mais, il se mit rapidement devant elle, et continua la phrase sans la moindre honte dans ses paroles.

- N’hésitez pas a ne plus rien avoir a faire surtout.

Non mais l’autre …. Manquerait plus qu’il a cueillir eux-mêmes les fruits ou des conneries du genre, il était plutôt intéresser par un point sur la carte qui l’intrigué. LA FOSSE. Oui en majuscule, il commençait à avoir un peu trop de violence accumulé en lui, et il n’avait même pas eu son café.

- Vous en avez fait plus que la plupart des autres, je n’oserais pas abuser. Attendez un peu.

Parfait, qu’il n’abuse pas. C’était exactement ce que demander Bran. Il (le fermier) rejoint la marchande et entama une discussion avec elle. Tim trifouilla encore son Pip Boy et sans le lâcher des yeux finit par s’extasier dessus.

- On est trop foooorts, ouais ! Deux quêtes en si peu de temps, les meilleurs. Et Charlie, elle a réussi à apprivoiser deux bêtes, quoi. On ferait bien d'attendre, j'suis sûr qu'on va avoir une récompense trop cool, comme la carte.

Bran fouilla aussi sa montre, il regardait son inventaire, et ses compétences. Il remarqua, qu’il était une goule, merci trop tard pour le dire, mais que les radiations pouvaient le guérir… ça c’était cool. Il était une goule, avait il besoin de manger des humains aussi ? Question qu’il posera plus tard, il avait bien faim, mais il était plutôt attirer par l’envie d’avoir un gateau à la noix de coco.

- C’est trop cool, on fait des bonnes actions et en plus on a des récompenses !

Le fermier fini par revenir avec une carabine et des balles, pour lui ce qui était pas cool… et leur tendre 2 Stimpak à Charlie, 1 grenade à fragmentation qu’il donne à Tim, pas la meilleure idée du siècle, et 1 plastron en métal pour Bran … qui ne savait pas du tout quoi faire avec …

- Bon travail ! Je n'ai plus de rien pour vous, mais vous devriez aller voir du côté de La Fosse ou redescendre vers le sud, mais c'est plein de... gens bizarres, là-bas. Bonne route !
- Merci monsieuuuur !

Sans plus attendre, il tourna les talons et rejoins sa ferme. Charlie fut la seule à prendre le temps de le remercier, mais aussi … il aurait pu leur donner ça dès le début…. La marchande reprit sa route aussi, mais avant elle lâche un « Si vous allez à La Fosse, inscrivez-vous au prochain tournoi. Il y a une armure et des armes en jeu. » puis partit. Bran avait toujours dans la tête l’écho des paroles des deux disparus… Fosse… Fosse. Il faillit ne pas voir Tim lever les bras d’un coup, super content, et faillit ne pas l’entendre crier.

- Biiiiiiiiiiiiiiiiiim ! Regardez vos Pip-Boy ! C'est trooooop coooool !

Il le fit alors qu’il avait fait en sorte de placer son plastron sous son vêtement pour faire gilet par balle. Il regarda l’écran et sur l’écran un message. « Vous atteignez le niveau 2. Choisissez votre compétence ».

- C’est trop génial oui je suis trop contente et... oh ! Une compétence ?
- Tchou tchouuuuuuuuuuu ! Je prends ça, direct.

Après une relative interminable attente pour trouver et choisir la meilleure compétence, tout le monde en choisi une. Charlie choisit « Ricochet ». En gros, si elle attaque un ennemi ça peut faire ricochet, mais elle n’attaque pas les ennemies, elle leur fait des mamours …. Tim choisit « Locomotive ». En gros, avec l’habit adéquat, il peut faire un bélier sur les ennemis…. Lui qui ne sait pas viser, pourra t il viser un ennemi ? Bran choisi Intimidation. En gros le même pouvoir que Charlie sur les animaux, sauf que c’est sur les êtres humains… ça veut dire pas les assommer ça non ?

Bran avait continué à marcher avec les autres pendant leur choix, et quand l’idée d’où aller vient dans la discussion, il reprit juste la joie qu’il aurait d’aller se battre dans la fosse…

- Graaave ! Allons à La Fosse ! On est invinciiiiibles nous !
- Ouiiiii, allons y !

Pas vraiment, mais ça pouvait être drôle… au moins, il aurait de quoi se faire de l’expérience en combat et de détendre les nerfs de notre savant de la colère. Il espérait juste que ses deux partenaires ne comptaient pas s’inscrire dans un combat….comme un papa poule, il risquerait d’en mourir de vieillesse et de peur… Mais…. Tim avait eu des étoiles dans les yeux quand la fosse avait été le meilleur endroit apparemment … et ils pourront trouver l’armure qu’il lui faut pour sa capacité …. Cela valait le coup d’y aller. Bran se remit en route avec tout le monde. Attrapant son meilleur ami par les épaules à nouveau, il montra la montre.

- Il te manque une armure comment ? Que si je dois défoncer des gens que ça te permette d’utiliser ta capacité au moins.
- Une armure assistée ! Les meilleures armures du jeu. C'est comme... entrer dans un mecha qui fonctionne à l'énergie nucléaire. C'est pas trop diiiingue ?
- Si ! mais tu risques pas d'étouffer dedans ? Je vais te trouver ça ! Et si je le gagne pas, je te le construirais !
- Mais non, tout est prévu ! Y'a un masque qui permet de respirer, et tous les mouvements sont facilités par l'armure. Tu verras c'est troooop la classe !

Il fit une pause et le regarda très sérieux.

- Hahaha ! Ouais ! J'en doute pas ! Si quelqu'un doit y arriver, c'est mon bro, c'est clair. De toute façon, tu vas gagner.

Dit-il en haussant les épaules. Bran lui sourit. En effet, il allait gagné, il n’y avait pas moyen autrement, et les dés vengeurs du monde ne pourraient pas le faire perdre.

- Y a intérêt ! J'ai de la violence à expulser
- T'sais, au pire, je connais un endroit en ville pour ça. Parce que là... J'suis pas bien sûr que ça plaise à Charlie. Mais bon, si tu t'amuses enfin, je vais pas chipoter.
- Tu as besoin de cette armure, et Charlie ... je lui paierais un ours en peluche ça passera non ? Pour ton endroit pourquoi pas si tu viens avec moi.

Il finit par se gratter la nuque gênée… de parler de Charlie ou de cet endroit ? Aller savoir, personne ne peut le savoir (quoi que si tout le monde).

-Je sais pas, moi, j'imagine que oui. Et non, c'est mort, j'y retourne pas, la dernière fois je me suis pris un sac dans la tête, trop la honte, quoi.
- Alors une peluche, et pour ton endroit je n’irais pas sans toi, alors c'est mort.

Bran finit par lui donner un petit coup de main sur l’épaule, tout en le tenant pour qu’il court avec lui vers la fosse… Est-ce qu’il fit une roue pour prouver qu’il était archi impatient et motivé ? Oui, certainement, mais ça ça sera pour un autre rp.
   


Alastor J. Reedio
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Alastor J. Reedio

| Avatar : Thomas Doherty

Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 2 Q81c
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Early in the morning I still get a little bit nervous
Fightin' my anxiety constantly, I try to control it
Even when I know it's been forever I can feel the spin
Hurts when I remember, I never wanna feel it again

Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 2 Tiy8
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I don't wanna lose control
Nothing I can do anymore
Tryin' every day when I hold my breath
Spinnin' out in space pressing on my chest

I dOn'T wAnNa lOSe coNtRoL

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| Conte : Hazbin Hotel ♦ Black Butler
| Dans le monde des contes, je suis : : Alastor ♦ Undertaker

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________________________________________ 2021-02-17, 22:30



Le soldat Michel, premier du nom, s'engageait avec nos aventuriers opportunistes sur les pentes risquées d'un terrain dégradé, éteint, pour rejoindre le camp d'une certaine Tabitha. Tous avançaient vers l'est, alors, regroupé et à la vue de tous - si jamais - lorsqu'un faisceau vert bien perceptible dans le ciel se fit remarquer. Il s'avançait, repartait vers eux, tournoyait avant de soudainement fuir à l'ouest, intriguant un instant le démon qui avait fixé la lumière sans un mot. Que se passait-il ?

"Plusieurs options s'offrent à nous pour la nature de se phénomène. Commenta le chercheur en s'arrêtant, poussant ses lunettes sur son nez d'une petite moue. Soit une téléportation, soit une apparition d'aliens, soit un mort, soit un mappage."

Alastor hésitait à s'inquiéter, mais il restait vivement intrigué. Car si ce n'était pas d'eux qu'on parlait, alors l'autre équipe pouvait avoir des problèmes. Depuis le début, Alastor était persuadé que mourir dans un jeu ne revenait pas à mourir dans la réalité, tout au plus à y revenir, ce qui n'était pas plus mal. Ainsi, il ne s'inquiétait pas pour Charlie, même si le doute demeurait toujours, comme un boule à la gorge qui l'empêchait de poser d'autres questions.

"Ça laisse beaucoup de possibilités quand même. En rajouta Violette. Téléportation je pense pas. Personne ne semble avoir de pouvoirs ici. Si c'était un mort il y aurait sans doute une petite croix, non ?! Reste plus que l'alien et le mappage. Alastor fronça les sourcils d'incertitude. Mais qu'importe ce que c'est, ce n'est pas du tout dans la direction dans laquelle nous devons aller. Faut vraiment qu'on aille donner cette perruque. La jeune fille précisa en levant la dite perruque comme porteuse officielle.

- Oui, vaut mieux ne pas s'en écarter. Il plissa les sourcils de réflexion. L'alien est une théorie, le père de mon personnage en a rencontré et vu que ce jeu bug... Toujours pour rassurer, il voit le faisceau et ses mouvements vifs. Je pense que c'est le mappage la bonne réponse. Regardez, on dirait que quelqu'un s'amuse à appuyer partout pour voir le résultat.

- Il était hors de question d'aller dans cette direction. Nous avons une quête à accomplir et on l'a terminé, rassure-toi en !" Sourit Kowalski.

Le démon observait, oui, mais il n'arrivait pas vraiment à savoir de quoi il était question et ça l'agaçait. Ça l'agaçait de ne pas être sur son terrain de prédilection ou de ne pas pouvoir utiliser sa magie pour être plus... omniscient. Il n'aimait pas l'idée d'utiliser des gens, même si c'était une habitude mais là, tout différait. Utiliser une personne revenait à s'appuyer sur elle mais il ne fallait jamais - jamais - dépendre d'elle. Si elle tombait, le démon devait pouvoir se relever à tout moment et reprendre les rênes avec brio. Ici, si ils mourraient, Alastor allait avoir du mal à finir le jeu à lui seul. Mais au moins, il aurait les armes pour !

"Ça doit sûrement être les autres. Vu leur mentalité, ça doit les amuser ce genre de choses."

Approuvé par le reste du groupe, c'est dans cette optique là qu'ils se rassurèrent comme ils pouvaient et continuèrent leur chemin dans la tranquillité et la paix... Parce que les bêtes et créatures de niveau inférieur qu'ils croisèrent sur leur chemin furent vite anéantis par Michel et Daniel, les chevaliers servants de nos personnages. Alastor n'avait pas levé le petit doigt et observait les PNJs faire leur boulot, remarquant à quel point ils étaient attirés au combat contre l'adversaire. C'était dans leur programme. Son esprit cogitait. Si les PNJs sont attirés par l'ennemi, alors en les collectionnant en grand nombre, ils sauraient faire une barrière défensive et offensive à de plus gros combats... C'était grandement intéressant de les avoir auprès de soi, même s'il ne fallait pas oublier qu'ils restaient mortels et destructibles.

***

Le camp dont le groupe avait entendu parlé par le défunt à la perruque était beaucoup moins sophistiqué que le démon croyait, et à vrai dire, il ne savait pas pourquoi il avait espéré quelque chose d'un tel décor. On parlait ici d'une vieille décharge pleine de détritus dont l'enceinte avait été renforcée. À l'arrière, la mer luminescente délimitait les lieux et un peu sur le côté, des antennes paraboliques s'imposaient sans tomber en lambeaux. Alastor et les autres entraient dans la cour et ce premier balayait d'un regard vif les environs, marchant dans une flaque qu'il ne perçut pas dès le début. C'était une flaque de sang. Le démon s'étonna un instant, curieux. Il suivit la trace de sang et arriva à plusieurs gros sacs poubelles, ne doutant que peu de ce qu'il pouvait y avoir à l'intérieur. Il hocha la tête pour lui-même, fin sourire aux lèvres, comme en souvenir d'une autre époque.
Et enfin, quelqu'un sortit du bâtiment. Kowalski, d'un murmure, confirma l'identité à Alastor, celui qui ne s'attendait pas au physique de la dame, mais ça n'empêcha pas de passer outre et de poursuivre sa quête avec engouement.

"Tabitha !" Appela le démon d'un grand sourire, comme si ces deux-là se connaissaient de plusieurs mois.

La... femme ? Avançait d'un pas lourd en reluquant de haut en bas le beau monde qu'on lui ramenait.

"Qui c'est ! Brailla-t-elle d'une voix grave.

- C'est elle Tabitha ? Murmura Violette près de Kowalski et Alastor. Je m'attendais pas vraiment à ça. Non en fait, pas du tout à ça !"

Mais Alastor ignora les propos de la jeune fille, s'attardant plutôt à récupérer la perruque qu'elle transportait depuis le début du trajet pour la tendre au gorille (plus ou moins, non ?)

"Nous sommes des messagers. Il sourit. C'est bien ce que vous vouliez ?

-Perruque ! Ma perruque !" Elle s'empara de son bien avec agressivité que le démon ne releva pas, simplement satisfait d'avoir réussi sa quête, puis la mit sur sa tête. Vous ! Où est l'autre !

-Il est mort. Répondit d'un air bien trop peu triste comme si ce n'était qu'un détail dans le scénario. Nous avons exaucé sa dernière volonté au pied d'un arbre sur lequel il reposait.

- Nous sommes vraiment désolée pour votre ami.

-Ami ! Ha ! Sac à viande ! Le langage importait peu, on ne cherchait pas trop à décrypter. Tabitha posa une main sur sa masse, dans son dos, pour la relever à bout de bras. A tué Rhonda ! Tabitha triste ! Tabitha faim, très faim !

- Je vous avais bien dit que ce n'était pas une bonne idée."

Michel le PNJ parlait au meilleur moment, le démon robotique se tournait dans sa direction, totalement inconscient - allez savoir si c'était vrai ou non - de ce que souhaitait véritablement Tabitha à l'heure actuelle. Il haussait les épaules innocemment.

"Elle ne demande qu'à être nourrie, non ? Ce n'est pas plus qu'un... Réfléchissait-il. Animal sans profondes réflexions ? On doit pouvoir se charger de ça ! Allons au camp chercher de quoi manger et nous ravitailler en armes !"

Puis contournant le mutant, il commençait son chemin jusqu'à l'intérieur du camp. Alastor se contrefichait de la nourriture, même s'il était celle en question, mais parfois, éviter un problème était la meilleure solution à ce dernier. Il voulait les armes, n'allons pas en venir à un combat suicidaire pour les acquérir. Si ? Nooon. Si le reste du groupe était pour, alors ils feraient office d'offrandes mais le démon ne souhaitait pas se débarrasser d'eux aussi vite... Ils étaient utiles. Heureusement en tant qu'humain, ils restaient raisonnés.

"D'accord vous êtes triste, annonça Kowalski d'un pas décalé, peu certain de ce retournement de situation, vous avez faim, mais vous avez la perruque non ? Donc, on peut avoir notre récompense ? S'il vous plait ?

- Récompense, oui ! Dans le ventre de Tabitha ! Humains, succulents ! Tabitha pointa de sa masse Nick qui s'éloignait. Pièces pour Rhonda ! Ah.

-Je crois pas non. Vous devriez vous calmer !

- On sortira pas d'ici, c'est nous la nourriture. Michel se tourna vers Jack. Vous avez parlé de réparer mon Protectron. Rhonda, c'est son robot. Vous devriez proposer de la réparer c'est notre dernière chance." Puis comme un bon PNJ, il se prépara au combat si jamais cela venait à mal tourner.

Alastor poursuivait sa route, toujours intrigué de ce qu'il se passait dans son dos. Il partait pour chercher des armes, si ce n'était pour tirer dans le crâne du mutant Tabitha et de sa perruque blonde, mais arrêté dans son élan, un second mutant vint l'empêcher d'avancer plus loin. Le démon sourit par sa hauteur.

"Alastor ! Revenez ici ! Vous n'êtes pas une mauviette qui fuit !"


Une mauviette qui fuit ? Mh, non, je ne crois pas ! Songeait-il, amusé par le terme. Ricanant à la créature qui se dressait devant lui, il tourna doucement les talons pour observer la scène de l'extérieur, voir ses compagnons se faire dévorer en premier avant qu'il ne soit le prochain. Kowalski semblait complètement interloqué de se savoir considéré comme de la simple nourriture.

"Sérieusement ? Vous avez cru qu'on était comestible ? Non j'pense pas... On ne mange pas un cerveau aussi digne que le mien ! S'exclamait-il avant de se tourner vers Michel. Vous pensez ? Hum... Son regard revenait sur Tabitha. On passe un deal. Je répare votre robot, vous nous mangez pas et vous nous donnez une récompense pour tout ce qu'on a fait pour vous."

Le deal titillait forcément l'attention d'Alastor - pas qu'il n'ait pas le choix que d'écouter.

"Deal ou pas Tabitha ?

-Deal ! Réparer Rhonda !" Par un simple geste, elle ordonna à un autre mutant de ramener le corps de Rhonda, ce qui se fit assez rapidement.

Et le chercheur se mit à bloquer sa respiration en hochant la tête rapidement. Il semblait réfléchir, à croire, et commençait aussi à angoisser de tous ces regards qui le toisaient, de ces personnes qui comptaient sur lui. Quatre au total, et deux si on retirait les robots...

"Je veux pas te mettre la pression mais je crois que notre survie dépend de toi !"

Kowalski commençait à tapoter sa cuisse avec sa main dans un rythme parfaitement régulier, ce qui pour le coup pouvait en angoisser bien d'autres. Il s'avança, observa le robot puis ceux qui étaient trop prêts de lui, indiquant silencieusement par des mouvements de sourcils de reculer.
Que de suspens dans la salle.
Il réussit. Rhonda s'éveilla, se redressa et lévita auprès de Tabitha.

"Sauvée Rhonda ! Elle s'approcha du groupe pour les fixer. Longtemps. Humain ! Tabitha a cadeau pour toi ! Là-bas ! Prends !"

Là-bas, effectivement, une cabane stagnait entre deux piles de détritus. Kowalski était trop préoccupé par son exploit pour qu'on passe si vite à autre chose. Remerciant vivement la mutante, il prit par la suite un air hautain pour dire :

"C'était un peu plus compliqué que prévu, surtout quand des dizaines de paires d'yeux vous regarde, mais... heureusement que j'ai l'habitude de travailler sous pression. Il était donc très satisfait de lui. Très.

-T'es trop fort Kowalski ! Bravo !

-Vous êtes très doué, mon cher !"

Soutenu par ses partenaires de combats, il invita tout le monde à rejoindre la cabane et sa récompense. Un coffre au trésor version jeu vidéo. En effet, la cabane regroupait un Fatman - le fameux - sur un établi, deux bombes, un Molosse Super Mutant attaché dans un coin - c'est à dire un chien enragé qui grognait et rêvait de se nourrir de chair sous peu et un fusil Waser. Pour Michel le PNJ, il put trouver des munitions de minigun ainsi qu'un nouveau réacteur pour son armure.

"J'espère qu'il est bien attaché parce qu'il fait peur ! Lança Violette, déstabilisée par le chien dès son arrivée. Elle se tourna finalement vers Michel. Vous avez trouvé tout ce qu'il vous fallait ? Son regard balayait les armes qui leur étaient proposés. On a bien fait de l'aider cette... femme ?!"

En effet, la tuer n'aurait peut-être pas été la meilleure solution après réflexion. Tout ne se résolvait pas par la mort, nous n'étions pas en Enfer. Pas encore. Alastor prit le fusil, attiré simplement pour sa taille et cherchant au début à l'observer, il finit par le garder d'un hochement de tête satisfait. Concernant le Molosse, il songea :

"Vous pensez qu'il pourrait servir ?"

Violette fronça les sourcils.

"Oui. Je suis sûre qu'il rêve de nous manger !

-Tsss ce jeu est buggé avec Cooking Mama c'est pas possible...

Oh ! Attendez ! Son regard brilla. Il me semble que j'avais vu sur ce truc quelque chose d'intéressant à proposer de mon personnage. Et vivement, il jongla sur la montre que le démon n'avait pas pris le temps de regarder depuis la dernière fois. Tiens, voilà ! Dompteuse. En gros ça dit que je peux faire d'une créature de l'apocalypse un allié. Elle redressa la tête. Vu la taille et la tête de ce chien, c'est forcément une créature de l'apocalypse. Alors... Je peux tenter de le pacifier."

Ce n'était pas un chien ordinaire, ça c'était certain.

"Ah ! Bonne idée cela ma chère ! S'exclama le démon. Vous ne perdez rien à tenter !

-Juste mon bras... Car il faut que je lui pointe une arme pour que ça fonctionne. Imaginez que ça fonctionne pas et qu'il me morde ?! Restez à côté pour me couvrir ! On est jamais trop prudent.

-Si tu le perds... Je pourrais te greffer le bras de Daniel sur le tien ! Tu gagneras un laser... Toujours ça de pris." On ne savait pas s'il était sérieux ou non.

Alastor ne suivait plus très bien et son regard en disait beaucoup dans le jugement. Elle supposait, tout d'abord, qu'il faille pointer l'arme à quelques centimètres de la créature pour que la compétence opère, mettant alors en jeu inutilement sa vie, mais en plus, elle espérait qu'Alastor et son pouvoir à rebours puisse servir à la couvrir ? Il hésitait à rire ou à l'arrêter, mais la voyant partie pour l'idée, il se résigna à un tant pis s'il lui manque un bras, traduit en un :

"D... D'accooord..." Hésitant.

Violette s'exécuta, s'approchant doucement de l'animal de mots calmes... Elle pointe l'un des deux pistolets sur le chien.

"Tout doux... Et le chien s'arrêta doucement de grogner. Oh punaise ! Je... Je crois que ça a fonctionné ! La jeune fille sautilla sur place, toute contente, jusqu'à réaliser qu'elle s'excitait avec le pistolet chargé en main et racla sa gorge face au risque de son geste. Il fallait être sérieux, ce qu'elle fit pour revenir au Molosse. Bonjour toi. Tu es libre ! C'est pas génial ça ?!" Son sourire s'élargit, mais elle n'osa le toucher.

Kowalski sourit à son tour, levant un pouce de félicitations. Doucement mais sûrement, Violette se tendait vers lui, voyant les caresses que son animal de compagnie - désormais - demandait. Elle tentait le coup, quoique toujours maladroite car effrayée d'imposante masse.

"Bien... Le démon ne perdait pas le nord. La question se prend d'elle-même mais, posons-là... Où allons-nous désormais ? Devrions-nous retrouver nos amis voir s'ils sont toujours en vie ?

-Vu que nous avons réalisé notre quête, je pense qu'on peut tenter de retrouver nos camarades oui.

-Il doit y avoir des quêtes à faire. Le soucis c'est qu'on ne sait pas quelle quête sera la bonne alors autant en faire le maximum chacun de notre côté.

-Très bien. Je vais pouvoir retourner chasser mon Écorcheur, maintenant. Qu'allez-vous faire ? Je vous déconseille de continuer vers l'Est. Il jetait un œil dehors. Si on arrive à sortir d'ici. Tabitha n'a pas l'air d'une femme de paroles.

-Vous voulez de l'aide avec votre écorcheur ?"

Alastor arqua un sourcil étonné.

"Je ne dirais pas non à un tel attirail ! Si vous acceptez de risquer votre vie à mes côtés, je vous donnerai mon armure. L'Écorcheur tué, je n'en aurai plus besoin.

-Pour le Fatman, ne vous faites pas trop d'illusions. Fit d'une moue Kowalski. On l'utilisera vraiment en derniers recours... Un long chemin nous attend encore alors que vous... Sa phrase ne se termina pas, pas verbalement du moins. C'est de gros yeux qu'il s'empêcha de dire que Michel n'était qu'un PNJ au nom choisi dans la foulée.

-Allons-y !"

Et tous semblaient prêts à partir pour une nouvelle quête, celle que qu'Alastor ne semblait, cette fois-ci, pas emballé à faire. À vrai dire, le Seigneur des Enfers n'étaient pas habitué à collectionner les compétences, les armes, avant de partir en guerre. Il avait tout maintenant, c'était quitte ou double et ce qu'il aimait, c'était justement ce risque. Il aimait gagner aussi, forcément, mais pas aussi lentement. Hésitant, donc, il grimaçait tout d'abord à l'écart avant de s'avancer d'un pas, pliant et dépliant ses doigts robotiques qu'il observait un instant.

"Je ne sais pas si le suicide est mon domaine de prédilection. C'est une armure pour trois personnes qui est en jeu, et je ne pense pas en avoir nécessité.
Il haussa les épaules d'un rire sarcastique. Pourquoi viendrais-je mettre ma vie en péril ?

-Parce qu'on est une équipe. Fronça des sourcils Violette. Les gens individualistes crèvent ici. Regarde le pauvre homme avec la perruque. Tout seul et plus de ce monde. Tu veux que ça t'arrive aussi ? Tout seul on va plus vite. Ensemble on va plus loin. Point."

Presque... Presque, mais non, Alastor ne sembla pas totalement convaincu. C'était au tour de Kowalski de le fixer un instant avant de dire sur un ton neutre, explicatif :

"Moi non plus je ne suis pas un très grand adepte du suicide... Or le but n'est pas que de l'aider lui. Nous avons besoin de réaliser des quêtes. On ne sait pas laquelle sera la bonne pour rentrer... Si on peut rentrer... On ne sait même pas si c'est aussi par rapport à la quête où au nombres réalisés. Plus on en réalise et plus on va débloquer des succès."

Tout d'abord hésitant, il semblait qu'Alastor, même si cela l'agaçait, dépendait toujours de ses partenaires, eux qui connaissaient le milieu ou pouvaient toujours servir de pions et de réceptacles. Il ne pouvait pas s'éloigner d'eux pour le moment, mais ce n'était pas comme si la quête l'emballait non plus. Observant par une ouverture l'extérieur dans lequel ils étaient enfermés, il se résigna :

"Je n'ai jamais compris le procédé par étapes d'un jeu vidéo, j'aime aller directement au boss final. Sourit-il. Maiiiis, je vous laisse le point. Dans un territoire que je ne connais pas, sans pouvoirs, je préfère faire profil bas. Acquiesce-t-il. Je vous suis."

-Après, rien ne vous empêche d'essayer de faire une quête solo, mais à la vue de notre pip boy nous sommes juste au niveau 1... Et nous sommes dans un endroit où les créatures sont au moins du level 15 voire 20... Même si vous avez des bonnes compétences, ça serait dommage de vous perdre. Enfin après vous avez votre libre arbitre, mais je tenais quand même à vous informer."

Il n'y avait plus à débattre, évidemment, et même si le démon ne répondit pas il avait pris sa décision. Sans un mot de plus, simplement un regard affirmé, il suivait les autres dans cette mission risquée et dangereuse dans laquelle il ne comptait pas mettre sa vie en jeu, pas tant que Charlie serait ici. Il devait être là, au moins de loin, pour être sûr... Mais... D'un autre côté, s'il mourrait, il pourrait vérifier que le jeu vidéo ne tuait pas. Et si c'était le cas ? Alastor n'était pas prêt à faire des sacrifices tous les jours. Cette femme allait véritablement finir par le tuer. C'était du suicide. Tout comme aller tuer un Écorcheur, d'ailleurs. Heureusement, ses compétences permettaient au démon de rester à distance de ses ennemis et ça... C'est exactement dans ses cordes.


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I may not be wise
And I won't save the day
But look in my eyes
And know I'll always stay
And I won't run away


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________________________________________ 2021-02-18, 22:13




En voilà une bonne chose de faite ! C'était trop cool d'aider les gens, j'avais vraiment adoré le gentil fermier et la dame avec sa caravane et tout s'était déroulé sans accroc avec l'aide de Winnie ! Il était trop fort mon petit Winnie. En plus, on avait récupéré un peu d'équipement en récompenses et on avait même gagné un niveau, et donc une nouvelle compétence ! J'avais pris Ricochet, qui faisait qu'il y avait uen chance que les attaques des ennemis ricochent contre moi et se retournent contre eux... Je voulais pas blesser les autres, mais s'ils se blessaient eux-mêmes, on pouvait pas dire que c'était ma faute ! Si ? J'avais pas vu ce que mes deux copains avaient pris, mais j'étais sûr qu'ils avaient fait des choix trop cools ! Dans tous les cas, il était maintenant temps de retourner sur nos pas, puisque Bran et Tim voulaient absolument se rendre dans la Fosse. Je n'avais pas très bien compris ce qui s'y passait, mais si je pouvais leur faire plaisir alors allons-y ! Tant que j'avais de quoi m'amuser aussi...

Sur le chemin, il n'y eut aucun souci. Étant donné qu'on connaissait déjà le chemin, il était facile d'éviter les problèmes ou les différents ennemis qu'on aurait pu croiser. Sur la route, je vis que Bran était partciulièrement de bonne humeur, tellement qu'il sautait partout et chantait du presley. Tant mieux, j'aimais le voir comme ça. Peut-être qu'il n'aimait pas trop faire des quêtes et profiter de son libre-arbitre pour faire ce qui lui plaisait ? Je ne le comprenais pas trop mais dans tous les cas ça me faisait plaisir ! Et finalement, la Fosse se tint devant nous. Une majestueuse porte au milieu de maisons en ruines où seuls des bouts de mur pouvaient témoigner d'une ancienne vie. Sur le mur se trouvait une pancarte avec le nom du lie inscrit dessus. "La Fosse", quel nom étrange quand même ! Après cette porte se trouvait un escalier particulièrement intriguant, duquel je ne pouvais attendre de descendre, je devais donc vite partager tout cela avec mes amis.

-Waaaah, c'est trop classe ! Allez, vite on descend !

-Tu es sur de vouloir me suivre, si tu veux me préparer un bouquet de fleur pour me féliciter je veux bien aussi !

Quoi ? Non, non, je n'étais pas revenue jusqu'ici pour attendre en dehors de la Fosse et cueillir des fleurs, impossible !

-Euh... Je suis pas sûr que les fleurs d'ici soient assez jolies pour en faire un bouquet. Mais, faut pas rester là à parler, faut aller s'amuser !

-Y a que moi qui compte m'amuser ici ! Vous vous battez pas !

Je n'écoutais même pas sa réponse, étant bien trop intriguée par ce lieu pour ces futilités. Alors, sans plus attendre, je descendis les escaliers comme une folle, suivit de près par Timothy qui ricanait puis de Bran. Arrivée en bas, je pus découvrir le lieu en détail... Un théâtre ! Mais trop cool, personne ne m'avait dit qu'on allait voir une véritable pièce ! Je n'aurias jamais pensé que les gens faisaient encore du théâtre dans un monde apocalyptique. Tous les gradins entouraient la scène, elle-même protègée par une sorte de cage... Je me demandais bien pourquoi les acteurs nécesittaient autant de protection, ce n'était pourtant pas dangereux comme métier... Sur la scène se trouvait déjà deux acteurs, ce qui me rendait un peu triste parce que cela signifiait qu'on avait probablement loupé le début... Ils se dévisageaient, comme s'ils étaient prêts à se sauter dessus à tout moment, c'était plus vrai que nature !

-Tim ... on est d'accord qui s'y je me bats contre une femme l'excuse de "c'est une fille" je l'oublie ?

Il ria avant de pointer la rousse sur scène du doigt.

-C'est Cait. Si t'arrives à la défoncer, on a gagné, alors bon. Je trouve ça pas cool, mais on a pas le choix.

Je ne comprenais pas vraiment de quoi ils parlaient... La défoncer ? Comment ça ? Ils allaient faire une joute verbale ? Je ne comprenais pas bien, mais Bran avait l'air tout excité de ce que lui avait dit Tim, à tel point qu'il en avait presque les étoiles dans les yeux, et sautait d'un pied sur l'autre. Mais tout ça me donnait envie de participer aussi... pourquoi Bran avait le droit de rejoindre les acteurs et pas moi ? C'était trop pas juste !

-C'est une scène de théâtre ! Et Cait c'est l'actrice principale c'est ça ? C'est trop bien ! Moi aussi je veux rentrer, comment on fait ?

-Non. Toi tu as tout le reste, moi j'ai le combat dans l'arène ! Il regarda l'arène avec amour. Cela s'appelle partager !

-C'est...

Bran secoua la tête en me voyant être mise sur le côté par Tim, ne pouvant ainsi pas terminer ma phrase. Mais Tim s'occupa de m'expliquer alors que Bran criait haut et fort qu'il voulait s'inscrire.

-C'est pas du théâtre... c'est du catch ! Tu sais pas faire le catch, donc tu restes avec moi et on regarde.

-Du catch ? J'étais horrifiée par ce que je venais d'entendre... J'avais beau peu m'y connaître, je savais bien que c'était un sport dangereux et je ne voulais pas que l'un de nous soit en danger ! Mais personne ne va dedans, ça va pas !

-Mais pourquoi ? Le catch, c'est comme le théâtre, c'est pour de faux.

-Faudrait que tu m'attaches, et fort pour pas que j'aille me battre là !!

Je haussais les épaules. Si Tim disait la vérité alors je ne me faisais aucun soucis. Cependant... Je n'avais aucune envie de voir ce spectacle, je préférais largement le théâtre !

-Bon, si c'est pour de faux, ça va ! Vas-y, on te soutient ! lançais à bran alors qu'il partait déjà, ne m'écoutant probablement plus. Me retrouvant ainsi seule avec Tim, je me tournais vers lui. On fait quoi nous du coup ?

Il me tapota sur l'épaule gentiment, comme pour me rassurer.

-Nous, on attend qu'il défonce tout le monde parce que c'est le meilleur mon bro. Je crois qu'il y a rien d'autre à faire de toute façon...

-Mais c’est nul s’il est tout seul à s’amuser !

Je refusais de rester là à regarder Bran s'amuser tout seul. En plus j'étais loin d'avoir la même définition d'amusement que lui et n'avait aucune envie d'assister à sa représentation de l'amusement... Le catch, c'était très bien loin de moi. J'avais assez de violence dans mon monde natal, alors si je pouvais encore un peu l'éviter. Si Alastor avait été là il aurait probablement adoré et se serait jeté dans la fosse avec Bran. Quoique... vu que c'était pour de faux, ça lui aurait peut-être pas tant plus que ça. Il était bien plus sanguinaire qu'une partie de catch.

-Je suis bien d'accord ! C'est grave nul. Mais on sait pas se battre et on a pas d'argent pour parier. Donc bon... Il fronça les sourcils, comme s'il avait vu quelque chose d'étrange derrière moi. Je me tournais donc pour essayer de trouver ce qu'il voyait. Hé... Attends... Il a pas fait un truc, là ?

Il montra du doigt un homme qui... tenait deux stimpaks. Et c'est alors que je me rendis compte que les deux que m'avait donné le gentil fermier avaient disparus... Ah ça non, je n'aimais pas les voleurs ! Enfin, au moins ça allait nous occuper ! Toute excitée de faire autre chose que de voir une partie de catch, je partis à sa poursuite.

- Mes stimpaks ! Trop drôle, une course poursuite !

-Comment ça se fait trop pas ! On a grave sué pour les avoir ! Au voleur !

-Mais oui, c’était notre récompense c’est vraiment pas gentil !

Tim criait à l'attention de quiconque voudrait bien l'entendre, comme dans les films. Cependant, tout le monde semblait bien trop intéressé par le spectacle pour se soucier de nous et de notre petit problème de vol. Tant pis, on avait pas besoin d'eux de toute façon, on est trop forts pour ça ! Le voleur, en revanche, nous entendit correctement et apparemment il ne voulait pas qu'on le rattrape puiqu'il fuit vers le bas, longeant ainsi vers la cage avant de disparaître derrière de gros rideaux, probablement les coulisses. Mon petit Winnie l'aurait rattrapé en quelques sauts mais malheureusement il était trop imposant pour nous suivre et était resté coincé dans la salle. Tant pis, je devrais relever cette mission seule. Je suivis donc le voleur derrière les rideaux, moi-même suivie à la trace par Tim qui essayait de me passer devant, sans pour autant que je le laisse faire. De l'autre côté du rideau se trouvait une salle assez spacieuse, avec un mobilier très restreint et poussé contre les murs. L'on pouvait voir un accès vers une autre salle avec une porte fermée. Le voleur, lui, se tenait au milieu de la pièce ayant l'air de chercher un moyen de s'enfuir alors qu'on entrait dans la pièce. A notre vue, il se tourna et sortit une arme. Était-ce le moment où je devais être impressionée et mortifiée de peur ? Comme si je n'avais jamais vu de pistolets de ma vie... Surtout que maintenant que j'avais lu mes compétences, autre que la pacification d'animaux trop mignons, je savais que je charmais automatiquement les hommes, m'empêchant de me tirer dessus et que même s'ils osaient, il y avait une chance que leur balle ricoche et qu'ils se la prennent... J'étais invincible ! Cependant, Tim sembla oublier puisqu'il se mit devant moi... Mais non, il fallait pas faire ça, roh !

-Eh oh ! On vise pas Charlie déjà ! Puis t'en as pas le droit, d'abord ! Personne veut te tuer alors on se calme.

-Bonjour monsieur, vous pouvez me rendre les deux Stimpaks que vous m'avez volés ? Je vous les aurais bien donnés mais c'est une récompense et j'y tiens un peu... C'est le gentil fermier qui me les a donnés, donc ça fait un souvenir ! dis-je en me mettant sur le côté. Mais cela ne suffit pas, le voleur continua à viser Tim tout en reculant d'un pas...

-Approchez pas ! Je vous rendrai rien du tout ! Je les ai gagnés, ils sont à moi.

Bon, je devais agir et remettre ce voleur sur le chemin de la rédemption. Tout d'abord, je me mis à nouveau devant Tim, tout en lui chuchotant les raisons que j'avais énoncé plus haut... Il ne devait tout simplement plus se rappeler, mais j'étais celle qui pouvait le protéger. N'ayant absolument pas peur, j'avançais vers le voleur qui fut obligé de décaler son pistolet pour ne plus rien viser, puisqu'il ne le pouvait pas. C'était trop bien comme compétence ! Je sentais Tim stresser derrière moi... J'avais vraiment peur qu'il fasse une bétise, comme quand il avait dit à la police que c'était lui qui avait assomé le cambrioleur. J'avais été si inquiéte, mais finalement tout s'était bien terminé. Mais pas question de le mettre en danger à nouveau par ma faute.

-Mais non, je vous dis que c’est à moi. Je peux comprendre la confusion mais je vous jure que c’est vrai.

-Il fallait faire plus attention à vos affaires. C'est comme ça, ici.

-Juste tu le rends et t'arrêtes de nous menacer ! J'en ai marre de ce jeu pourri, voilà !

-Roooh, vous commencez à m'énerver.

Ce petit voleur faisait un peu trop sa loi à mon goût, et je n'appréciais vraiment pas cela. Je devais agir. Alors, me rappellant des cours que m'avait donné Vaggie, je mis un coup de pied dans le pistolet afin de le désarmer. Une petite technique qui me venait directement de ma meilleure amie tueuse à gage... Comme quoi, c'était utile d'avoir des amis comme cela ! Devant les visages étonnés de Tim et du voleur, je m'abaissais pour récupérer l'arme.

-Ouais, j'ai réussi ! Je me retournais ensuite pour tendre l'arme à Tim. Tu sauras mieux l'utiliser que moi.

-Trop cooooooool ! T'es vraiment trop la meilleure, sérieux ! Et toi, t'es grave moche ! finit-il en s'adressant au voleur.

Il prit l'arme que je lui tendais et vérifia immédiatemment les munitions avant de ranger l'arme. J'étais ravie qu'il soit mieux armé qu'avec un simple explosif. C'était pratique, certes, mais à usage unique... Alors qu'avec un pistolet il pourra bien mieux se défendre ! Pour ma part, j'essayais du mieux que je pouvais de prendre un air méchant en reportant mon attention sur le voleur.

-Je peux ravoir mes stimpaks maintenant ?

Il nous regarda chacun notre tour, l'air un peu perdu, comme s'il avait vraiment le choix...

-Je... euh... Bon d'accord... Tenez.

Yes ! On était vraiment trop forts avec Tim, on avait réussi à arrêter le voleur juste avec un coup de pied bien placé et notre bonne humeur contagieuse !

-Merci beaucoup ! J'espère que vous avez compris la leçon et que vous allez arrêter de voler les gens, c'est vraiment pas gentil...

-Ouais, grave ! C'est pas gentil, ça. ajouta Tim en parlant au voleur, prêt à partir, couvert de honte. Attends, attends ! A ma surprise, il le retint avant de se tourner vers moi. Voler c'est mal, sauf quand on le fait pour une bonne raison, non ? C'est peut-être une quête.

Une quête ? Voulait-il dire que le voleur avait eu pour quête de voler mes stimpaks ? C'était vraiment pas gentil, qui pouvait bien donner des quêtes pareilles !

-Une quête ? Tu veux dire que le monsieur avait comme quête de récupérer des stimpaks ?

-Mais non ! S'il volait pour quelqu'un d'autre qui est blessé et qu'il faut aider. Les stim c'est pour soigner les gens, ici. Ou c'est peut-être juste un voleur, c'est possible aussi.

-Oh oui c’est possible... J'étais un peu attristée par ce qu'il venait de dire... Je ne voulais pas que quelqu'un ne profite pas de soins parce que je ne voulais pas donner mes Stimpaks, ce n'était pas du tout pour ça que j'avais voulu les récupérer moi... C'était juste que le monsieur nous les a volés, alors que s'il les avait donné, je les aurais donné avec plaisir. Pourquoi vous avez besoin de Stimpaks ?

-J'ai besoin de ces stimpaks pour préparer... un combat. Pas ici. Loin, à l'est. Je voulais battre Cait pour gagner les armes, mais elle est trop forte...

-A l'est ? Bizarre, ça. Puis voler, juste pour se battre, c'est pas une bonne raison !

Je ne pouvais pas être plus d'accord alors j'acquiescais intésement pour le montrer.

-Oui, c’est vrai, voler n’est jamais la solution ! Comme se battre d’ailleurs... Mais si vous voulez on peut vous aider à récupérer les armes, notre ami est parti battre Cait, il devrait être de retour d’une minute à l’autre avec les récompenses !

Bran n'allait pas forcément être content que je propose encore notre aide à un parfait inconnu mais... je ne pouvais pas le laisser comme ça sans l'aider ! Impossible. J'aurais aimé repartir trouver les autres mais je ne pouvais pas laisser quelqu'un qui avait besoin de moi. Alastor comprendra.

-Ce n'est pas juste pour me battre ! Pour venger la mort de mes amis... J'ai laissé le dernier d'entre nous pour avoir cet équipement, je ne peux pas rater maintenant ! Il me regarda bizarrement après ma proposition. Vous feriez ça ? Mais pourquoi ?

Quelle question idiote ! J'aimais juste aider moi, je cherchais pas plus loin que ça...

-Grave ! Bran, il va la défoncer ! Et puis, nous, on fait pour s'amuser, ouais, c'est ça, c'est tout.

-Bah... Je sais pas, je veux juste vous aider, vous avez l’air tout triste !

-Alors que je vous ai volés... Merci.

-Puis ici, ça craint de toute façon. On a fait le tour, c'est bon.

-Vous inquiétez pas, on est pas rancuniers ! Mais vous recommencez pas hein ?

Un son de cloche se fit entendre, nous coupant dans notre conversation et faisant lever le doigt de Tim. Il avait l'air de savoir pourquoi on entendait ce bruit.

-Ah ! C'est pas la fin du combat, ça ?

-Oh oui ! Allons voir comment Bran s’en est tiré !

Nous ressortâmes donc du rideau, intrigué par l'issue du combat de catch. C'est alors qu'on vit Bran ressortir de la cage/scène tout content, l'air victorieux. Haha, j'en étais sûr qu'il gagnerait ! Cait avait l'air d'une très bonne catcheuse mais Bran était trop fort ! Un homme lui donna alors une clé, qu'il accepta. C'était ça la récompense ? Une clé ? On nous avait pas parlé d'une armure super forte ? En revanche, je remarquais seulement que Bran avait un coup à la tête qui saignait encore beaucoup. On m'avait dit que c'était pour de faux, alors pourquoi était-il blessé ? Je me rassurais en me disant que c'était simplement les risques du métier...

-Bran ! Alors, tout s’est bien passé ? Oh tu saignes... Heureusement qu’on a récupéré les stimpak !

-Wow ! Elle a osé ! T'as mal ? Tu veux un bisou magique ? dit-il en mimant un air-bisou. Ca doit être la clé de la porte, là-bas, faut qu'on y aille vite !

-Non pas besoin de ton machin c'est une blessure de guerre je suis trop content, je me suis bien battu et elle a même pas pu avoir ma défense ! Il ria de façon diabolique avant de répondre à Tim. Je veux pas de ton bisou tout pourri, et je vais bien j'ai même envie d'y retourner.

Il commença à se retourner pour exécuter ses paroles, mais Tim le rattrapa avant qu'il puisse faire quoi que ce soit. Je ne comprenais pas bien pourquoi, après tout s'il voulait continuer à faire du catch avec sa nouvelle copine, pourquoi pas !

-Attends, stop ! On doit aider celui-ci à aller tuer je sais pas quoi. Il pointa le gentil voleur. Les récompenses, c'est dans la pièce, là, derrière les rideaux. Dépêche-toi, je veux mon armure !

Bran me regarda d'un air grave... Je savais qu'il ne serait pas content que j'ai encore proposé notre aide ! Mais comment aurais-je pu faire le contraire ?

-Est ce qu'on a encore proposé notre aide ?

-Oui ! On doit aider le voleur ! lui répondis-je, toute contente de moi.

-Ai... aider le voleur ? Je préfère pas comprendre, moi j'ai une clé ça veut dire une porte, on y va et j'arrête mon cerveau.

Il mit sa main à l'endroit de sa blessure en grimaçant et Tim s'occupa de pousser Bran jusqu'au rideau cachant la pièce enfermant les récompenses. Il lui demanda d'ouvrir la porte avec la clé mais Bran donna la clé à Tim, estimant que c'était à lui que revenait cet honneur. Tim passa la clé dans la serrure, la débloquant, puis poussa la porte pour faire place à une grande pièce. Au fond se trouvait une énorme armure assistée, celle dont on nous avait parlé à la ferme. Tim, en ayant besoin pour sa compétence, n'hésita pas et actionna l'armure qui s'ouvrit alors. Il rentra à l'intérieur avant que l'armure se ferme sur lui, lui donnant l'allure d'un véritable combattant. A côté de l'armure se trouvait une batte de baseball, un canon de bateau allant avec l'armure et un pistolet mystérieux.

-Waaaah Tim, t'es trop classe avec ton armure ! Pour ma part, je m'approchais du pistolet, me demandant bien pourquoi ils semblait si différent des autres qu'on a pu voir jusqu'ici. C'est quoi ce pistolet ?

-On a vraiment le droit de tout prendre juste pour mon combat ? Et j'avoue Tim ça te va bien !

-T'as vuuuuuuuuu, c'est trop bien ! Ton arme, là, c'est le Cryolator, ça gèle les ennemis, c'est trop la classe ! Il pointa ensuite la batte. Hé ! Bran, faut que tu prennes ça, je tassuuuure que tu vas aimer. C'est mieux que la tienne. Bah ! Ils ont donné la clé, tant pis pour eux.

Le Cryolator ? Intéressant ! En plus geler les ennemis c'était pratique pour les empêcher de m'attaquer sans pour autant les blesser ! Je décidais donc de garder l'arme avec moi, étant donné que les autres étaient déjà bien équipés, je pouvais bien prendre ça ?

-Tu as raison prenons tout de même ce qui est utile ! Et puis s'ils nous embêtent...

Il fit un mouvement avec sa batte, comme pour la prendre en main correctement. Une fois tous équipés, il était temps de partir là où nous avait indiqué le voleur... C'était où déjà ? à l'est ? Roooh, je me rappelais plus bien... Tant pis, je vais juste suivre Tim, lui il s'y connaît !
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E. M. Kowalski
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

E. M. Kowalski

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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 2 _



________________________________________ 2021-02-20, 00:06




Kowalski avait vraiment eu un gros coup de stress en devant réparer Rhonda. Sur le moment, il avait proposé ça parce qu’il ne voyait pas d’autres solutions pour éviter de finir en steak haché. C’était déja assez absurde comme ça de penser un instant vouloir les manger. Michel lui avait suggéré de lui faire la même proposition qu’il lui avait fait à lui. Pourquoi pas. Ça pouvait marcher. Il ne doutait pas de ses qualités intellectuelles et manuelles. Il connaissait sa valeur, or il avait oublié pendant quelques secondes qu’il n’était pas tout seul, au milieu de son laboratoire, où entouré de ses collaborateurs qu’il connaissait de longues dates. Quand il sentit tous les regards braqués sur lui, une immense vague de panique le frappa, encore plus quand Violette lui rappela si gentiment que s’il ratait, ils finiraient dans l’estomac de super mutant. Non ! Il ne devait pas mourir comme ça … même si en soit ce n’était pas mieux que finir suicidé à cause d’une invasion alien. Pendant que ses mains travaillaient presque automatiquement, ayant l’habitude de tripatouiller des mécaniques complexes, son cerveau réfléchissait à un plan B. Hors de question qu’il serve de garde manger, l’humanité perdrait beaucoup à ne plus l’avoir avec ! Il avait bien compris que la belle Tabitha voulait un robot … il pourrait lui donner Daniel, mais vu les rouages que possédait Rhonda, ce n’était pas n’importe quoi. Il lui fallait quelque chose de qualité et de puissant. Il détourna son regard deux secondes de Rhonda pour surveiller l’assistance, qui continuait de le scruter, remarquant qu’Alastor n’avait pas pu sortir du camp vu qu’un super mutant lui barrait la route. Alastor … il était Nick. Un androïde avancé technologiquement … Si jamais … dans l'expectative … il pourrait toujours le hacker et le donner à Tabitha … Certes, ce n’était pas très cool et fair play parce qu’Alastor avait l’air de quelqu’un de sympathique, mais la situation l’exigeait. Déja parce qu’ils avaient une épée de Damoclès sur la tête et puis parce qu’ils étaient dans un monde post-apocalyptique où la loi de la jungle s’appliquait. Il aurait pu mettre sa main à couper qu’il aurait fait la même chose dans la situation inverse. Puis, Kowalski n’aimait pas perdre. Malgré tous les risques, ils étaient quand même dans un jeu vidéo, où une reproduction de jeu. En partant de ce principe, le petit génie s'était aussi mis dans une optique. La perte n’était pas une option, quel qu' en soit les coûts. Heureusement pour tout le monde, Kowalski arriva avec son doigté d’expert à faire revivre Rhonda, qui alla se placer à côté de sa maîtresse qui fut contente de cet exploit.

La récompense fut à la hauteur car en plus d’avoir des fatman, Violette arriva grâce à sa compétence à amadouer le chien lugubre qui avait gardé le butin. Kowalski tendit sa main pour le caresser, souriant doucement, essayant de chasser la tension nerveuse qu’il avait en lui. Il suivit le petit groupe à l’extérieur de la cabane, discutant de savoir ce qu’ils allaient faire maintenant. Oui, ils auraient pu rejoindre les autres mais ils étaient plusieurs, ça serait beaucoup plus facile de terminer toutes les quêtes, en espérant que ça soit ça qu’ils devaient faire pour sortir de là. Il était donc partant pour aider Michel avec son écorcheur, surtout qu’en prime, il pouvait gagner un minigun et une armure, ce qui n’était pas négligeable, loin de là. Néanmoins, avant de pouvoir aider ce pnj là, il fallait sortir du camp de Tabitha … Il voyait qu’elle les observait, les bras croisés sur sa poitrine, Rhonda qui voletait à ses cotés. Tabitha se pencha sur le coté, elle voulut pencher juste sa tête mais finalement ce fut tout le corps qui vint avec, fixant le chien mutant, donc son chien à elle, que Violette avait dompté et volé. Un grondement sorti de la bouche de Tabitha, on aurait pu penser que ça venait du chien mais non, et le quatuor resta quelques instants sans bouger. C’est vrai, qu’elle avait dit de prendre les armes, mais pas le chien .. .Kowalski était prêt à lui expliquer en quoi un chien mutant pourrait être une arme s’il fallait encore éviter de finir à la casserole. Après un silence qui semblait interminable, Tabitha finit par dire dans un autre grondement.

"Partir vite ! Vous !"

Personne ne demanda son reste. Kowalski leva juste la main au moment de passer l’entrée du camp, pour quand même lui dire au revoir. La politesse malgré toutes les situations, même si Tabitha aurait pu prendre cela pour un affront. Enfin bon, ils avaient réussi à sortir de là avec du matériel un peu plus sophistiqué et Kowalski ne se fit pas prier pour le faire remarquer à son équipe tandis qu’ils reprenaient la route vers l’ouest.

"Bon... une première quête d'achevée ... on s'en sort pas trop mal pour l'instant."

Il avait toujours en tête l’ennemi de Tim. Il n’oubliait pas que ce dernier voulait leurs peaux mine de rien, il savait parfaitement que ce n’était que le début. Michel, qui ignorait tout de la situation, qui pensait vivre une vie normale, ou du moins tout aussi normale qu’un ancien soldat dans un monde apocalyptique lui répondit sous le regard de Violette. Alastor s’étant un peu écarté du groupe, réfléchissant certainement à la situation périlleuse dans laquelle ils étaient.

"Je crains que nous ne soyons pas de retour avant la tombée de la nuit. Mais cet équipement devrait nous aider à nous débarrasser de l'Ecorcheur."

C’était bien ce qu’il savait, Michel n’avait toujours pas compris. Pourtant il lui avait dit, et son roulement d'œil montra son exaspération à devoir répéter toujours les mêmes choses. Personne n’écoutait jamais ou quoi ?

"J'étais sérieux par contre ... quand je vous disais que je n'utiliserai le fatman qu'en dernier recours ... Notre mission à nous est loin d'être terminé ... nous allons rencontrer des choses beaucoup plus lourdes de conséquences qu'un écorcheur."
"Si vous pensez attaquer l'Ecorcheur avec un rouleau à pâtisserie, je ne vous en empêcherai pas. Je me demande bien ce que peut être votre mission pour qu'elle soit plus dangereuse que l'un de ces bêtes..."
"Merci bien mais je ne suis pas assez dénué de neurones pour l'attaquer avec ce genre d'armes."

Kowalski ralentit un peu le pas , faisant une grimace et lui lançant un regard de jugement si fort que même Violette fit une petite moue avant d’essayer d’aller dans son sens. De plus, pour qui est ce que Michel le prenait ? N'avait-il déja pas assez montré qu’il était le plus intelligent de tous ? Clairement, il n’était pas du genre à attaquer sans avoir pensé au moindre détail d’un plan qu’il estimait convenable. Souvent il en avait plusieurs, avec toutes les options et possibilités envisageables. Kowalski ne laissait jamais rien passer. Ce n’était pas pour rien, si Cain lui faisait superviser certaines missions à risque.

« Je suis persuadée qu’on peut y arriver sans Fatman en tout cas »

Heureusement qu’il y en avait une qui suivait et qui avait compris ! Elle devait bien se douter qu’à la fin, ils allaient tomber sur un monstre qui serait si puissant qu’ils devraient s’y mettre tous ensemble, même Irma qui se pensait dans Animal Crossing, pour le vaincre. Il lança une œillade à Michel, assez appuyé, pour dire que Violette avait raison ! Se soutenant mutuellement, avant d’ajouter d’un air hautain qu’il prit en levant le menton.

"Notre mission ? Top secret, c'est confidentiel. Sachez juste que l'écorcheur à coté de ce qui nous attend est un vulgaire radcarfard."

Michel eut un moment de réflexion voyant bien que le ton utilisé par Kowalski n’était pas le plus enjoué du moment et qu'il ne lui disait pas tout, sa bouche ayant fait une petite grimace.

"Y arriver, oui. En combien de morceaux, ça... En tout cas, si je ne survis pas à ce dernier combat, je vous souhaite bien du courage pour votre quête. Je vais croiser les doigts pour que vous ne tombiez sur rien de trop... monstrueux."

C’était gentil de penser ça et Kowalski lui fit un petit sourire, ses lèvres s’étirant en un trait fin. Lui n’avait pas d’espoir sur ça. C’était clair qu’ils allaient morfler, mais ce n’était pas pour autant qu’il fallait partir perdant. Le reste du trajet se fit dans un silence assez lourd. L’on n’entendait que leurs respirations, le couinement de Daniel qui avançait sur ses roues et les quelques grondements de Chouquette par ci par là. Tous étaient focalisés sur ce qui allait se passer, ou perdus dans leurs réflexions. Kowalski lui, espérait vraiment se tromper sur ce qu’il pensait de la sauvegarde. Il l’avait dit à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas de sauvegarde. En tout cas, si c’était lui, qui était à l’origine d’une vengeance de ce style envers quelqu’un, c’est ce qu’il aurait fait. Mais tout dépendait de ce que Tim avait bien pu faire à la personne concernée. Du peu qu’il en connaissait, il n’avait jamais eu l’impression d’affaire à quelqu’un de méchant. Certes, il y avait quelques échanges rudes, mais Kowalski mettait ça sur la compétition des jeux. Parfois, ils n’étaient pas dans la même équipe, forcément, quelques mots étaient prononcés mais rien de bien méchant, où du moins que l’un comme l’autre ne pensait. Kowalski appréciait Tim et pas uniquement parce qu’il était l’un des meilleurs gamers qu’il connaissait -même si ça jouait beaucoup-. Des messages qu’ils s’envoyaient sur les différents tchats, il n’avait jamais eu le sentiment que Tim pouvait avoir des ennemis. Il était toujours sympa, de bonne humeur et marrant. Bon, en soit, Kowalski n’était pas le mieux placé pour déterminer ce genre de choses, lui qui avait déja du mal à saisir ça dans la vraie vie, ce que le ‘vrai’ Daniel, n’arrêtait pas de lui dire avec une pointe de cynisme, ce qui partait souvent en joutes verbales (des vrais cette fois Charlie Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 2 1574146564) que personnes n’arrivaient à stopper à part eux même.

Le soleil commençait à décliner, des bruits d’animaux de toutes sortes résonnaient sur leur parcours, sortant Kowalski plusieurs fois de ses pensées, qui en engendraient bien d’autres, faisant de nombreuses hypothèses sur les émetteurs de ces sons peu rassurants. Michel accéléra le pas, et les autres le suivirent. Kowalski avait quand même demandé à Daniel de se rapprocher de lui, on ne sait jamais et il avait bien fait. Alors qu’ils apercevaient le bunker dans le crépuscule, un immense cri, plus fort que tous les autres se fit entendre, stoppant tous les participants de la randonnée.

« J’imagine que c’est l’écorcheur ? »

Violette s’était tourné vers les trois hommes, qui n’avaient pas l’air plus rassurés qu’elle. Kowalski serra la mâchoire involontairement tout en hochant la tête.

"Oui, c'est lui, il est arrivé avant nous, c'est bien ce que je craignais. Mais allons-y."

Michel, en homme courageux -et suicidaire- s’avança sans peur, tendant l’oreille, ou plutôt le casque vers le bunker pour écouter l’écorcheur. De toute façon, ils n’avaient pas le choix, c’était la quête qu’ils devaient faire, alors autant y aller directement. N’ayant qu’une machette, Kowalski resta en retrait, non loin d’Alastor, laissant Violette s'avancer avec Chouquette aux cotés de Michel. Les derniers kilomètres furent encore plus pesant que le reste du trajet. Plusieurs fois, Kowalski ferma les yeux, réalisant les exercices de respiration qu’on lui avait appris à l’agence pour gérer le stress. Après tout, c’était comme quand il partait en mission avec ses frères, hormis que là, le monstre a arrêter était un vrai monstre, ce n’était pas une allégorie. De plus, il n’avait ni ses frères, en qui, il avait une confiance aveugle, ni ses équipiers, dont la confiance était aussi présente, grâce à des années de côtoiement. Il ne connaissait ni Violette, ni Alastor et encore moins Michel. À tout moment, l’un d’eux pouvait défaillir et partir. Cela rajouta un stress en plus à Kowalski qui sentit ses oreilles siffler.

La nuit était maintenant tombée, Michel avait allumé la lampe frontale de son armure. Kowalski n’avait pas été vraiment d’accord pour ça, mais il n’avait aucune espèce d’autorité sur ce pnj, il faisait ce qu’il voulait. Il pensait simplement qu’ils n’avaient pas besoin de ça, les rendant encore plus voyant à l'Écorcheur. Une attaque surprise était donc à exclure. Ce qui se passa car la bête se tourna immédiatement vers eux alors qu’ils n’étaient pas encore tout à fait arrivés devant le bunker. Kowalski déglutit, serrant fortement sa machette devant lui.

"Je pense que ce qui ont des armes de longues distances devraient tirer en premier. Daniel, en position."
“Protéger le sauveur et les amis du sauveurs”

Le robot se placa en première ligne, en compagnie du chien mutant, créant une première ligne. Il y avait ensuite Michel, et de chaque coté de lui, Alastor et Violette. Kowalski ferma le losange, machette bien en vu. L’écorcheur poussa un hurlement, signe qu’il n’était pas content d’avoir de la visite. Alastor leva son pistolet et tenta de faire appel à l’étranger. Bizarrement, cette fois-ci, ce dernier ne vint pas. Alastor fronça les sourcils, regardant son arme mais rien n’y fut. L’étranger était resté dans son pays. Alors Michel s’avança sans plus attendre, ouvrant les hostilités sur le monstre qui galopait à toute vitesse sur eux. Kowalski remarqua au-dessus de la tête de l’écorcheur, sa barre de vie. Génial, il était à 550PV alors qu’eux n’en avait que 200, de ce qu’il avait vu sur son pip-boy. L’attaque de Michel fit perdre 50PV, mais l’écorcheur, peu content de cette raffale de minigun balaya l’ancien soldat d’un revers de patte, l’envoyant valser contre le bunker. Le bruit fut sourd et couvert directement par les cris de l’immondice. Kowalski n’avait pas osé regarder, préférant se concentrer sur l’attaque. Il n'y avait plus qu’eux trois, ils allaient devoir être solidaires.

“Daniel ! Tire en même temps qu’Alastor et Violette !”

La barre de vie de l’écorcheur diminuait rapidement avec ce tir combiné mais l’écorcheur ne ralentit pas sa course, au contraire. Il choisit par hasard (vraiment ?), d’attaquer l’un des deux membres de la deuxième ligne et se fut Alastor qui fut pris pour cible. Kowalski remarqua qu’ils lui avaient fait 250 PV de dégâts, réduisant sa vie de moitié, mais comme pour Michel, Alastor fit un magnifique vol plané pour aller s’écraser dans un bruit de tôle contre le bunker. Kowalski hésita quelques secondes à aller voir mais il ne pouvait pas prendre le risque que l’écorcheur le suive. Il mettrait en danger deux hommes qui venaient de perdre un bon nombre de points de vie. Il remarqua qu’Alastor se relevait péniblement, pointa son pistolet contre l’écorcheur, mais rien ne se fit. L’étranger était toujours aux abonnés absents et l’agacement se vit sur son visage. L’écorcheur s’était retourné vers eux, s’apprêtant à finir ce qu’il avait commencé.

“Continue à soutenir Violette, Daniel !”

Le son de la voix de Kowalski fit retourner l'écorcheur vers eux, Chouquette se mettant elle aussi à attaquer les mollets de la bête. Ils reculèrent en même temps avec Violette car le monstre s’était remis à en position d’attaque. Trop concentré, Kowalski ne vu pas sur le moment, Michel, qui s’était relevé et qui fonçait droit sur l'Écorcheur. Il était fou ! Il n’avait pas d’armes, son minigun était resté plus loin. Kowalski regarda sa machette, mais évalua les chances de survie de Michel. Faible mais pas impossible. Néanmoins, il n’avait que cette arme là, si jamais Violette venait à trépasser, il tenterait quelque chose. Par contre, il lui restait le rouleau à pâtisserie qu’il sortit de son inventaire.

“Michel !”

Il lui lança de toutes ses forces, Michel arriva à l’attraper d’une main tandis qu’il tenait toujours de l’autre l'écorcheur pour l’éviter d’avancer. Heureusement qu’il avait son armure ! L’écorcheur se débattit, faisant baisser aussi la vie de Michel, mais ce dernier arriva à lui ôter 150 PV. Bien ! Il ne lui en restait que 100 ! Ils allaient y arriver ! Du moins il espérait car l'Écorcheur rentra dans une sorte de rage féroce. Il arriva à repousser Michel, pour mieux le tuer, le faisant tomber au sol, se retournant pour lui bondir dessus.

“Daniel ! Laser à bout portant !”

Le protectron s’était approché à même pas un mètre de l'Écorcheur pour exécuter les ordres de Kowalski, qui s’était aussi rapproché, espérant tiré Michel de là. Comme Kowalski l’avait prévu, le coup de laser fit hurler l’écorcheur dans des tonalités stridentes. La barre de vie descendait rapidement mais il n’était pas encore mort car il se retourna, se détournant au moins de Michel pour s’en prendre à Daniel. Kowalski écarquilla les yeux en voyant l’écorcheur arracher un bras à son robot en l’éjectant loin à gauche.

“NON DANIEL !”

Kowalski avait une certaine affection pour les robots et cela ne datait pas d’aujourd’hui. Outre le fait qu’il avait toujours trouvé la mécanique et l’ingénierie passionnantes, son premier ami, en dehors de ses frères, avait été un robot. Malgré toutes les moqueries qu’il avait subies, il avait toujours considéré les robots comme ses amis. Puis, le fait très certainement d’avoir donné au protecton, le nom de son collègue et non moins ami Daniel, n’avait pas arrangé la complexité de réflexion de Kowalski car la chose était là. C’était en soit parce qu’il le considérait comme son ami. Il aurait eu la même réaction si un de ses proches avait été en danger. Son cerveau se déconnecta, comme souvent quand une émotion forte prenait le dessus. C’était totalement inconscient mais il se précipita directement sur l’écorcheur, analysant là où il avait le plus de chance de faire des dégâts. Il planta sa machette avec force dans ses côtes, se baissant de justesse pour éviter un coup de griffes de dernière minute. La barre rouge au-dessus de la tête de l'Écorcheur fut entièrement vide, un 0 s’affichant à côté. Le monstre s’écroula de tout son poids juste à quelques mètres de Michel, qui avait eu le temps de sortir d’en dessous. Kowalski venait de l’achever. Il retira sa machette avec un sourire pas franchement rassurant, redonnant quand même un autre coup, cette fois au niveau du thorax de la bête, pour s’assurer qu’elle était vraiment bien morte.

« Putain, je pensais qu’on y arriverait jamais. Bravo Kow ! Bien battu ! »

Violette arriva vers lui, soupirant de soulagement. Oh oui, le combat avait été rude, mais beau ! Il tendit sa main pour lui faire un highfive, geste symbolique qu’il faisait à chaque victoire avec ses frères. Un tape m’en cinq comme disait Skylar, ce qui le faisait toujours rire.

"Ouais ! On a vraiment bien géré la chose ! Surtout de nuit ! On est bon, on est très bon même !"

Maintenant que l’émotion était passée, que la colère qu’il avait ressenti s’évaporait, il retrouvait son calme légendaire. Il était un peu essoufflé mais avait un grand sourire victorieux. Leurs pips boys illuminaient les environs et ils se précipitèrent vers Alastor qui se relevait doucement, encore sonné par la violence de sa rencontre avec l’écorcheur.

« Ça va ? Rien de cassé ? »

Violette lui tendit la main tandis que Kowalski l’observait, tournant autour de lui pour voir s’il n’avait pas de grosses blessures, ou de circuits qui sortaient, vu qu’il était quand même un androïde, ne l’oublions pas.

« On ressent la douleur ? »

Même lui n’aurait pas osé demander ça, maintenant, alors que dieu sait s’il ne possédait aucuns tacts. Alastor ne souriait pas, contrairement à d’habitude, et pour cause, c’était compréhensible. Il se dépoussiéra avant de lancer un regard noir.

« Vous le saurez bientôt, je suppose. »

Touché ! Kowalski fit sa petite moue, lèvres pincés, lançant un regard à Violette, prêt à faire un pas en arrière si les deux commençaient à se disputer. Il attendit néanmoins qu’Alastor réponde à sa deuxième question. D’ailleurs, ce dernier dut se rendre compte que son ton était trop sec, car même son regard changea pour s’adoucir.

« Je vais bien, ma chère. Il m’en faudra plus. »

Il hocha la tête avant de partir dans la seconde pour aller voir Michel, qui, en avait sacrément pris aussi. Il était sorti de son armure, maintenant que la menace était neutralisée et l’observait marcher vers lui.

"C'était un bon combat, merci de m'avoir prêté main forte. Sans vous, je n'y serais pas arrivé."
“Comme quoi … j’avais raison, je vous avais dis qu’on n'aurait pas besoin du fatman."

Il n’avait pas pu s’empêcher de le dire ! C’était plus fort que lui. Il fallait qu’il le dise qu’il l’avait dit, cette phrase était presque maladive chez lui. Souriant quand même à Michel, il fit comme avec Alastor, vérifiant qu’il n’avait pas de plaies ouvertes. Il ne pouvait voir s’il avait des hémorragies internes mais ça …

"Au moins maintenant, vous en êtes débarrassés, je sais que ces terres sont hostiles mais essayez de vous reposer un peu !"

Violette s’était rapprochée de lui, faisant face à Michel, hochant la tête à ce qu’il venait de dire. Michel tapa doucement l’épaule de Kowalski dans une étreinte amicale. Il n’était pas très à l’aise avec ça, mais préféra ne rien dire, c’était peut être bien la première et dernière fois que Michel pourrait faire ça. Pauvre petit Pnj.

"Comme promis, je vous donne mon armure et le minigun. Sans la menace de l'Ecorcheur, je peux me reposer, maintenant."

Le sourire de Kowalski s’étira grandement et il dut se contenir pour finalement ne pas l’enlacer. Parce que ça, ça valait quand même bien un grand remerciement. Il avait gagné l’armure assistée.

"Merci. Elle nous sera forte utile pour là où nous allons !"

Alors qu’il allait chercher son armure, il regarda son pip boy qui lui indiquait qu’il avait gagné un niveau et qu’il pouvait choisir une compétence. Forcément, dans la logique pure et dure du scientifique, il choisit celle de la locomotive. Il avait une armure assistée, autant potentialiser et mettre toutes les chances de son côté. Sélectionnant la capacité, il eut un petit bip pour indiquer que c’était bon et mit directement son armure. Oh que c’était classe ! Il avait vraiment envie de se faire appeler Iron Man là ! Se rendant près du corps de l’Ecorcheur, leurs récompenses étaient arrivés.

"Violette, le pistolet est pour toi. C’est le Gagneur, les balles enflamment la cible visé !"
« Oui vu que mes deux armes sont vides, mieux vaut prendre un nouveau pistolet. Je vais garder les deux vides quand même. On sait jamais si on tombe sur des munitions en route. »

Il pointa le pistolet à la jeune femme tandis qu’il attrapa le stimpak qu’il mit dans son inventaire. Violette avait ouvert les deux pistolets, ils étaient vides, forcément avec ce qu’ils avaient servi, puis elle répéta son geste avec celui que Kowalski venait de lui donner. Il devait y avoir environ une trentaine de balles dedans. Il tendit la cannette de Nuka Cola Cherry à Alastor.

"Pour vous ! Cette boisson va régénérer votre santé du nombre de PV manquant, mais vous prenez 5 radiations. Ça va, c’est léger encore. "

Alastor l’observa un instant avant de lui sourire et d’attraper la canette.

« C’est vraiment généreux de votre part ! »
“C'est rien. C'est normal.”

Ce n’était que la logique des choses. Le jeu ne distribuait rien au hasard, même s’il s’étonnait que l'algorithme qui était fait pour les piéger l’aide quand même.

“Si vous voulez rester, il y a assez de place pour tout le monde, dans le bunker. Vous pourrez poser l'armure dans son atelier de réparation."

Michel venait de lancer ça au petit groupe avant de partir directement dans son bunker, sans attendre particulièrement de réponses.

“Ouais c’est pas une mauvaise idée, n’allons pas nous rajouter de la complication en faisant la route de nuit … Puis je veux essayer de réparer Daniel !”

Le robot au bras manquant arriva doucement vers eux, levant son autre bras pour leur signifier qu’il allait plutôt bien. Chouquette aboya, où lança un cri qui se voulait être un aboiement, pas mécontente elle non plus de se reposer après ce dur combat.

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________________________________________ 2021-02-20, 22:32

Fallout : What makes you S.P.E.C.I.A.L. ?
ft. beaucoup de monde


Après ce grand combat, toute l’équipe était épuisée. Il semblait hors de question de continuer leur chemin vers l’autre groupe ou une autre quête en pleine nuit. Il avait besoin de se remettre de leurs émotions, de leurs blessures. Alastor semblait aller bien mais il avait quand même perdu 50 PV. Et Daniel avait perdu son bras. Peut-être que Kowalski voudrait le réparer. Aussi, lorsque Michel proposa de passer la nuit dans son bunker, la réponse fut évidente !

Une autre chose qui était évident aux yeux de Violette c’est qu’elle ne dormirait pas dans la même pièce que trois inconnus, masculin en plus. IM PO SSI BLE ! Alors elle ne leur laissa pas vraiment le choix. Chouquette l’aida légèrement. Violette avait pris possession de la chambre et du lit de Michel. Et sans s’en rendre compte, elle était partie dans les bras de Morphée. Ils avaient vécu tellement de chose en peu de temps – ou peut-être en beaucoup de temps, Violette n’arrivait pas à se repérer – qu’ils étaient très fatigués. Enfin, Violette en tout cas était très fatiguée. C’est pourquoi elle arriva à s’endormir très rapidement.

Une nuit qui se déroula sans encombre. Malgré le lit peu confortable et la situation, Violette avait réussi à dormir comme un petit bébé. Et étonnement, elle était de bonne humeur en se levant. La seule chose qui la froissait c’était de ne pas savoir l’heure qu’il était. Puis soudain, Violette eut l’intelligence de regarder plus en détail sa montre au poignet. Et surprise ! L’heure était bel et bien indiquée. Il était tôt mais la journée appartenait généralement aux personnes qui se levaient tôt. Alors Violette sortit du lit, renifla ses vêtements et fit un geste de dégoût. Beurk. Elle sentait mauvais. Il lui fallait de nouveaux vêtements et une bonne douche. Malheureusement, dans un jeu, est-ce que cela était possible ? Violette n’en savait rien.

Après une caresse à son nouveau chien, Violette ouvrit la porte de la chambre. Elle remarqua qu’Alastor et Kowalski étaient toujours en train de dormir. Mais elle remarqua aussi qu’il manquait quelqu’un à l’appel. Violette fronça les sourcils, pensant immédiatement au pire. Elle sortit doucement du bunker sans faire trop de bruit avec Chouquette. En sortant, Violette ne put s’empêcher d’avoir un soupir de soulagement. Michel était bien là. Il était en train de manger un truc. Il semblait attendre. Est-ce qu’il les attendait eux ? Sûrement. Alors Violette décida de montrer sa présence.

« Bonjour ! Merci de m’avoir laissé dormir sur le lit. »

Bon. Elle ne leur avait pas laissé le choix mais Michel n’avait pas rouspété alors il était normal de le remercier, d’être polie. Michel fixa Violette en lui souriant.

« Je ne vais pas mentir, je n’avais pas très envie de dormir dans la pièce que votre…même s’il semble tout à fait sympathique, disons qu’il prend beaucoup de place. Que comptez-vous faire, maintenant ? »

« …que Chouquette ? » demanda Violette en posant un regard tendre sur son chien qui faisait ses commissions. « Je pense qu’il ne ferait pas de mal à une mouche. Sauf si je lui demande ou qu’il nous sent en danger. »

Des bruits de pas se firent entendre. Violette tourna la tête vers Alastor qui s’approchait d’eux, silencieux mais avec le sourire. Il avait de quoi être content. Il semblait aller beaucoup mieux et surtout, la barre de ses PV avait été modifiée. Elle était remplie. Sans doute grâce à la nuit de repos.

« Bonjour Alastor. Vous allez mieux ? Apparemment vous êtes de nouveau au max de vos PV. Si ça pouvait être comme ça dans la vraie vie, ça serait cool. »

Alastor hocha la tête de haut en bas.

« C’est vrai que nous ne sommes que dans un jeu vidéo, ce qui nous ramène à notre véritable quête. » expliqua-t-il avant de pointer le ciel du doigt. « Sortir. »

Violette et Michel levèrent leur tête vers le ciel. Si la première avait compris à quoi Alastor faisait référence, ce n’était pas le cas du second qui baissa la tête sans aucune réponse ni réaction.

« Je ne sais pas ce qu’on va faire maintenant. Tenter de retrouver nos « amis » ou réaliser une autre quête. Il faudrait qu’on se décide en effet. Oui sortir est le but ultime. Mais comment ? »

« Si vous voulez un conseil, n’allez pas à l’est. Cet Ecorcheur était le seul du coin mais là-bas, c’est bien moins rare. Vous devriez aller voir au sud, peut-être. Je ne sais pas ce que vous entendez par « sortir », mais je vous souhaite bien du courage. »

« Qu’est-ce qu’il y a au Sud ? »

« Toutes sortes de choses. Je ne sais pas ce que vous cherchez exactement Mais les Ecorcheurs ne vont pas dans le Sud. » expliqua Michel en haussant les épaules

« Mmmmmmh je pense qu’il serait préférable de retrouver le reste de l’équipe. Après tout, n’était-ce pas Timothy qui devait être piégé initialement ? Je pense que si nous devions trouvés des indices, ce serait auprès de la victime qu’il faudrait chercher. » intervint justement Alastor après avoir hausser les épaules, ainsi que les mains, un rictus en coin.

« Je suis d’accord avec toi Alastor. Mieux vaut qu’on soit de nouveau réuni pour la suite. » ajouta-t-elle avant de se tourner vers Michel. « C’est long et compliqué à expliquer. Mais merci pour vos renseignements, vos conseils et vos armes. »

Violette adressa un franc sourire à Michel avant de poser son attention sur Alastor.

« Il faudrait réveiller Kowalski. »

Et justement, du bruit se fit entendre dans le bunker. Un bruit pas très rassurant. Comme si quelque chose était tombé ou venait de se casser. Les bruits dans le bunker alertèrent le trio qui décida d’aller voir ce qui pouvait bien se passer. Michel fut le premier à rentrer, suivi par Alastor. Et alors que Violette comptait les suivre, elle s’arrêta brusquement. En effet, Chouquette était en alerte. Violette se tourna vers lui et tendit l’oreille. Effectivement il y avait du bruit. C’était comme si quelqu’un venait de se prendre un coup. Une personne en danger ? Violette ne pouvait pas rester sans rien faire. Elle était une super-héroïne. Et même si parfois elle se perdait dans certains actes complètement révoltant, Violette n’oubliait pas ce qu’elle était.

Le pistolet nouvellement acquis en main, Violette rejoignit Chouquette. Les deux étaient sur la défensive. Le doigt sur la gâchette, prête à tirer, l’Indestructible avança très prudemment vers l’origine du bruit. Pour y parvenir, Violette dû grimper une petite colline recouverte de buisson. Arrivée en haut, Violette pu apercevoir de l’autre côté, en contre bas, deux hommes armés. Immédiatement la jeune femme se baissa pour se cacher dans les buissons. Par chance, ils ne l’avaient pas vu. Violette observa plus précisément la scène, en faisant signe à son chien de ne pas faire de bruit. Devant les deux hommes armés, il y avait une femme attaché, à genoux. Elle semblait être tombée. Les hommes la poussaient avec leurs fusils.

« BOUGE ! »

C’était révoltant. Comment apprécier les hommes lorsqu’ils agissaient ainsi ? S’en prendre à une femme, sans défense, attachée. A deux en plus ! Violette sentit les traits de son visage se serrer. Elle serra même les dents et le poing. Puis l’un des deux hommes donna un coup de crosse dans le dos de la femme. Si ce comportement les faisait rire, ce n’était absolument pas le cas de Violette. Bien décidée à intervenir, Violette pianota sur ses compétences pour voir ce qu’elle pouvait faire. Après avoir fini de regarder, Violette se tourna vers son chien mutant.

« Attaque Chouquette ! » lui ordonna-t-elle en indiquant l’homme le plus proche.

Violette, elle, se réserva l’homme qui avait blessé la femme. Violette rangea son pistolet et prit son couteau. Puis dans un combo de mouvement qu’elle ne saurait décrire et qu’elle ne savait pas qu’elle était capable, Violette arriva furtivement mais violemment sur l’homme. Elle lui planta son couteau dans un endroit stratégique : en plein dans l’abdomen. -100 point de vie. Malheureusement, cela n’acheva pas l’homme. Il trouva la force de la repousser violemment avec ses mains et surtout de lui tirer dessus.

Un cri de douleur s’échappa de la bouche de Violette. Alastor n’avait pas menti. Même dans ce jeu ils ressentaient la douleur. Et c’était clairement douloureux. Violette, au sol, mit sa main sur son bras où la balle s’était logée. Sa main devint rapidement ensanglantée. Mais elle n’avait pas le droit du tourner de l’œil. Le regard de Violette se posa furtivement sur Chouquette, qui lui, avait beaucoup plus de chance qu’elle. Il avait réussi sa mission. Il était en train de déchiqueter l’homme, bout par bout. C’est incroyablement sanguinaire et répugnant à regarder. Alors elle détourna le regard pour se concentrer sur son ennemi qui était sur le point de tirer une nouvelle fois pour achever Violette. C’était le moment où jamais de répliquer. Malgré la douleur, Violette s’élança sur sa cible, la rage au ventre. Elle était entrée dans un état second, un état d’inconscience.

L’Indestructible lui mit un coup de poing au visage, histoire de le déstabiliser avant de se baisser et de lui mettre une balayette pour le faire complètement tomber au sol. L’homme lâcha son arme et Violette en profita pour taper dedans afin de l’éloigner le plus possible. Toujours avec son bras valide, Violette remit un second coup de poing, assez rapidement pour qu’il n’ait pas le temps de reprendre totalement ses esprits. Et sans état d’âme, elle arracha violemment le couteau de l’abdomen de l’homme, lui infligeant 10 points de dégâts supplémentaire. Violette se mit en position assise, sur l’abdomen de l’homme. Et la seconde d’après, elle lui trancha la gorge, d’un geste sec mais précis.

Tout aurait pu s’arrêter là. Sauf que l’homme explosa en plusieurs morceaux, repoussant légèrement Violette. Les morceaux volèrent et certains atterrirent dans la gueule de Chouquette, ravi d’un deuxième repas. Finalement, heureusement que Violette n’avait pas pris de douche. Car là, elle était plus sale qu’en se levant ce matin. Elle avait du sang partout, des bouts de chair humaine coincés dans les cheveux et des traces partout.

Petit à petit, Violette reprit conscience. Elle sortit de son état second en constatant les dégâts qu’elle avait faits. La respiration saccadée, la douleur de nouveau présente, Violette fronça les sourcils. Encore une fois, alors qu’elle devrait s’en vouloir d’avoir réagi ainsi, d’avoir tué violement un homme, aucun regret, aucun remords ne pointaient le bout de son nez. De toute façon, elle n’eut pas réellement le temps de pense à tout cela. Elle n’était pas seule. La femme derrière elle, avait tout vu. Violette se dirigea vers elle et utilisa son couteau ensanglanté pour couper les liens autour de ses poignets.

« Vous allez bien ? »

Une fois les liens débarrassés, la femme se frotta les poignets avant de reculer un peu, effrayée.

« O….Oui…Qui êtes-vous ? »

« Quelqu’un qui ne vous veut aucun mal. Ne vous inquiétez pas. »
répondit-elle en levant les mains en l’air, en signe de paix.

Mais elle avait légèrement oubliée qu’elle avait du sang partout sur elle, des bouts de chairs dans les cheveux. Des marques de combat, qui n’évoquait pas tellement de sympathies à son égard. Violette se frotta maladroitement le visage pour tenter d’essuyer son visage.

« On dirait pas comme ça mais je ne vous veux vraiment aucun mal. » répéta Violette.

La femme se releva avant même que Violette ait pu tendre la main pour l’aider. Elle chancela légèrement et là, Violette s’avança pour l’aider.

« Merci. Je ne pensais pas que…Je croyais que c’était fini. »

« Que vous voulez ces deux hommes ? » demanda Violette en regardant furtivement les morceaux qui jonchaient le sol, avec beaucoup de dégoût avant de se concentrer sur la femme.

La femme tenta de les regarder aussi mais elle détourna les yeux rapidement.

« Ils…ils voulaient…m’emmener dans un camp d’esclaves. Je préférais encore qu’ils me tuent, là. »

« Un camp d’esclave ? Ca existe encore ? » se révolta Violette qui était bouche bée, avant de froncer les sourcils. « Heureusement ils ne pourront plus vous y emmener. Vous êtes loin de chez vous ? »

« Il y en a un, mis en place par les pillards. » expliqua-t-elle avant de regarder les alentours. « Je crois que oui, nous avons marché longtemps. Les autres sont partis avant, j’ai essayé de m’échapper, mais… »

Violette lui adressa un regard compatissant avant de regarder la colline d’où elle vient.

« Derrière cette colline, il y a des personnes avec qui je suis, et un bunker. Là-bas vous serez en sécurité. Peut-être qu’avec mes compagnons de voyage, nous pourrions faire un détour vers le camp d’esclave…pour tenter de libérer tous les malheureux. Puis qui sait, peut-être qu’ils ont des objets intéressants ces pillards ! »

Violette fit mine de réfléchir. Elle n’était pas sûre que ses acolytes acceptent d’aller dans cette direction. Mais qui ne tentait rien, n’avait jamais rien. La femme regarda la direction que Violette indiquait.

« Vous feriez ça ? Mes amis ont été emportés…si vous pouviez les libérer…Merci. Le camp est vers le sud, vous ne pourrez pas le rater. »

« Alors allons rejoindre mes camarades d’aventures. »

L’inconnue acquiesça et les deux femmes se mirent en route, remontant la colline pour rejoindre le reste du groupe. Chouquette les suivit, continuant à se lécher les babines. Après quelques minutes de marche, ils retrouvèrent les autres qui étaient sortis du bunker. Arrivés à leur hauteur, Kowalski fixa la nouvelle femme avec un air un peu chelou, sans faire attention à l’apparence et le fait que Violette se tenait le bras. Alastor semblait aussi se préoccuper plus de la nouvelle femme que de Violette.

« Qui êtes-vous ? » demandèrent les deux hommes, presque en chœur.

La femme regarda tous les hommes chacun leur tour avant de se décaler un peu vers Violette. Solidarité féminine oblige. Cela se comprenait.

« So…Solène. »

Kowalski hocha la tête avant de regarder enfin Violette d’un ton neutre mais avec un petit sourire.

« Tu as un nouveau look. Tu te mets à la mode d’ici ? »

« Hilarant. Vraiment. »
répondit Violette en plissant les yeux.

Kowalski fit le tour de Violette avant de revenir vers elle et lui prendre le bras pour voir où elle saignait. Violette grogna de douleur en regardant Kowalski.

« Doucement putain ! »

Alastor, lui, s’approcha également de Violette, montant une main à son menton avant de froncer les sourcils.

« Vous semblez en effet en bien mauvais état ! Que s’est-il passé ? »

« Hmmm. J’ai sauvé cette femme de deux gars armés. Il se pourrait qu’ils ne soient plus vraiment en état de répondre de leurs actes … »

« Il faut…il faut aller sauver les autres. » tenta de placer Solène dans cette conversation.

« Vous auriez une trousse de soin s’il vous plaît ? » demanda Kowalski à Michel, tout en prenant le soin de manipuler le bras de Violette avec plus de délicatesse.

« Merci. »

« On verra. On s’occupe déjà de notre coéquipière. » répondit le scientifique en regardant de haut en bas Solène, avant de se reconcentrer sur Violette.

« Elle parle de ses amis. Il y a un camp d’esclave au Sud d’ici, tenu par des pillards. Il faut qu’on aille les sauver. C’est du délire l’esclavagisme ! Ça a été aboli ! Je sais qu’on devrait rejoindre l’autre groupe. Mais c’est sur la route. Ca ne fera qu’un petit détour. Puis, peut-être que les pillards ont des objets intéressants, des armes ou je sais pas quoi qui pourraient nous êtes utiles pour les futurs combats à mener. » expliqua Violette tout en grimaçant de douleur à chaque fois que son bras était touchée par les doigts de Kowalski.

Kowalski se stoppa et fronça les sourcils.

« Oui c'est vrai c'est le Président Lincolm qu'il l'a fait le 1e janvier 1863 apres sa proclamation le 22 septembre précédent. Or même légalement les opinions sont restés car l'idéologie de race inférieure est restée. » déclara le scientifique avant de se taire tout en soignant Violette grâce à la trousse de soin enfin emmené par Michel ! « Je suis d'accord. Même si nous sommes dans un monde fictif, je tolère pas que des personnes s'arrogent le droit de décider de la vie d'autres personnes. »

Kowalski fronça les sourcils, l’air pas très content avant de souffler.

« Bien pensé ! Avoir des armes nous servira toujours ! Surtout que je changerai bien mon rouleau à pâtisserie contre un lance plasma ! C'est pas mal comme arme aussi »

Violette observa son bandage au bras, ravie de voir que le sang ne s’écoulait plus. Puis elle releva la tête pour observer Kowalski et lui adresser un franc sourire.

« Merci beaucoup. Du coup, on y va ? »

Kowalski fit un sourire avant d’hocher la tête.

« Il faut juste que j’aille enfiler mon armure et on sera prêt ! Daniel va beaucoup mieux ! »

Violette hocha la tête, attendant qu’il aille chercher ses affaires. Ils étaient bientôt prêts à partir…mais tous ne semblaient pas l’être puisqu’un rire se fit entendre.

☾ ANESIDORA
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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 2 _



________________________________________ 2021-02-21, 19:57



Très fier de son frère, capable de la mettre minable à Cait, Timothy souriait comme un débile, bien caché dans son casque. Et son sourire, au fond, n’était pas que pour son frangin de cœur, mais pour Charlie qui, d’un beau coup de pied retourné, avait envoyé valser l’arme du voleur. Franchement, Tim ne comprenait pas comment il avait été fichu, un jour, d’attirer ces deux personnes-là dans son entourage. Lui, à côté, il n’était qu’un gros naze pas foutu d’écrire trois mots sans faire de fautes, incapable de suivre en cours à tel point qu’il avait abandonné l’école et prêt à crever après avoir couru dix mètres. Il n’avait pas grand-chose pour lui, le grand asiatique, et il le savait bien. On lui avait plus ou moins répété une bonne partie de sa vie.

En tout cas, il était heureux de pouvoir avoir des amis si formidables, même s’il ne brillait vraiment pas à ses côtés et se demandait, parfois, quand ils décideraient d’arrêter de perdre leur temps avec lui. Son bro n’avait pas grand-monde dans son entourage, c’était la seule raison pour laquelle il traînait encore avec Timothy. Maintenant que grâce à lui, une fille aussi forte que Charlie était entrée dans sa vie, il ne doutait pas que ça finirait par changer. Et au fond, il était plutôt content pour eux. Ils s’amuseraient mieux tous les deux qu’avec lui.

Cette pensée bien en tête, il coula un regard vers Bran, qui jouait avec sa batte, tapait dans les plantes, le vent, en s’imaginant frapper quelques personnes. Il avait l’air tout content et Timothy était bien ravi de s’en rendre compte. Enfin, son frère s’était décoincé et pouvait cesser de penser. Être un génie, comme lui, ça ne devait pas être reposant tous les jours et Timmy faisait de son mieux pour qu’il cesse de se remuer trop les méninges. Il y avait une heure pour tout. Là, c’était l’heure de s’amuser.

Soudain, Bran se tourna vers Tim et se demanda s’il n’avait pas débloqué une compétence pour lire dans son esprit. Moignon était bien content de pouvoir se cacher derrière un masque de fer, mais si Bran faisait de la télépathie, c’était de la triche ! Heureusement pour lui, il ne s’agissait pas du tout de ça.

– Rappelle-moi on doit faire quoi cette fois ? J’étais trop occupé à m’amuser avec mon nouveau jouet.

À voire la batte virevolter dans l’air, Timothy hésita à avouer son pouvoir. Il ouvrit la bouche, la ferma, et finit par décider que la surprise serait bien mieux pour lui, alors il se contenta de pointer le PNJ qu’ils suivaient dans l’apocalypse.

– Lui, il a dit qu’il avait laissé quelqu’un, je crois. Il a dit que d’autres étaient morts. Et qu’on devait sauver ou venger je sais pas qui. Et qu’il fallait aller vers l’est. (Il s’arrêta, d’un coup, dans un grand bruit de machine.) Eh ! j’espère qu’on retourne pas à la ferme, parce que c’est mort ! Ça fait déjà deux allers-retours, hein. On va pas faire que ça…

– Si c’est pour venger, et donc taper, ça me va même de retourner dans l’abri ! fit Bran, très sérieux.

– On ne va pas dans une ferme, non, répondit le PNJ en les regardant chacun leur tour. Vous parlez de l’abri 418 ? Vous êtes allés à l’intérieur ?

– On en sort. D’ailleurs, c’était trop facile.

– Mais comment vous êtes entrés ? Plus personne n’y est allé depuis… (Il haussa les épaules.) Longtemps.

– On s’est réveillés dedans, devant un contrôle. Il y avait un homme aussi dedans. Un moche que j’ai assommé. C’était un vilain, n’est-ce pas ?

À ces mots, Tim échappa un rire amusé. Le souvenir de la batte qui défonçait la tête du superviseur était assez drôle, en vérité. Surtout qu’au fond, ils ne savaient toujours pas ce qu’il leur voulait, ni s’il n’était pas un peu légitime, dans sa façon de les envoyer chier. Ils avaient un peu cherché. Évidemment, Bran ne comprit pas le rire de Tim et lui lança un regard suspect, l’air de dire qu’il leur avait peut-être caché des trucs. Vrai. Mais pas concernant le superviseur.

En attendant, Moignon avait remarqué que Charlie n’était pas avec eux. Elle qui était si contente de venir en aide au PNJ s’était soudain refermée sur elle-même et Timothy ne savait pas quoi faire pour lui arracher un nouveau sourire. Maintenant qu’il avait réussi à rendre Bran heureux, voilà que Charlie tirait la tronche… Ce qui n’échappa pas à Hancock, du coup, qui lui asséna un petit coup de batte sur les fesses. Irma sursauta en revenant sur Terre.

– Oui ?

– Un homme ? Dans l’abri ?

– On s’en fouuuuuut ! Regardez devant.

– Tu étais partie loin, reste avec nous, indiqua Hancock à Irma. On a bien assommé un homme dans l’abri, le super machin là, non ?

– Euh… Oui, tu as assommé le superviseur.

– Bah ! allez-y, continuez de papoter ! fit Tim, en se retournant vers eux. C’est pas comme s’il se passait un truc.

D’un pouce, l’armure assistée indiqua ce qu’il y avait, derrière elle. Les deux autres cessèrent enfin de jacqueter pour regarder ce que Moignon avait aperçu. Ce qui leur apparut sous la forme de trois personnes, plus loin sur la route, qui approchaient. À cette vue, le PNJ se cacha un peu derrière eux, visiblement effrayé par la possibilité d’un combat.

– C’est le moment de tester ta batte, tu verras, teasa Tim en regardant Bran.

– Bonjour ! salua Charlie, en faisant coucou.

Malgré lui, Timothy échappa un sourire amusé, tandis que Bran se décalait devant Charlie, comme l’avait fait Tim dans les coulisses, au mépris total de la compétence qui l’empêchait d’être visée, et hocha la tête à l’attention de son bro, avec un grand sourire. Oh, Tim avait bien hâte de le voir essayer sa batte et s’extasier devant son super pouvoir. À quelques mètres, les inconnus s’arrêtèrent et les mirent en joue avec leurs armes.

– Perso, je dis que ça, c’est une déclaration de guerre.

– J’avoue qu’ils ont pas l’air de vouloir discuter…

– On les défonce, alors ? proposa Piper, en se préparant à leur foncer dessus.

– Tu penses, princesse ? Et oui, on défonce tout, et ensuite, on pose les questions !

Un plan qui convenait parfaitement à Timothy. Il n’attendit pas plus longtemps et s’élança en avant, en criant « Tchou tchouuuuuuuuuuu ! ». Ses pas lourds faisaient trembler le sol, autour de lui, jusqu’à ce qu’il s’écrase contre un premier ennemi qui tomba à terre, lui infligeant 100 points de dégâts. À ses côtés, Bran avait aussi couru avec sa batte et cria de toutes ses forces en tapant sur l’un des deux autres, l’air de beaucoup s’amuser. Lui aussi, il réussit à retirer 100 points de dégâts à sa cible, grâce à ses compétences d’attaque. Derrière eux, Charlie ordonna à Winnie d’attaquer le dernier ennemi. Le Yao Guai s’élança sur le pauvre homme et s’acharna sur lui à grands coups de pattes. Il réussit à lui retirer 150 points de vie, avant que l’homme ne se défende et lui tire dessus.

Ce ne fut, néanmoins, pas le seul à se venger de l’attaque. Les deux ennemis de Tim et Bran se rebiffèrent, ils ne se laissèrent pas déstabiliser et tirèrent une rafale sur les deux frères qui essuyèrent 30 points de dégâts chacun. Bran râla, à côté de Tim qui vit rouge, mais ne se plaignit pas. Il jura que si son frère ne se débarrassait pas vite fait de son ennemi, il s’en chargerait pour lui. Personne n’avait le droit de lui tirer dessus, personne. De son côté, Winnie se débarrassa de son ennemi d’un dernier coup de patte. Bran, lui, cria « La batte 2, le retour ! » et envoya deux nouveaux coups de batte à son adversaire. Si le premier lui enleva 50 points de vie, le second l’envoya valser dans les airs, comme une balle de baseball pour un home run. Tout en même temps, Timothy se baissa pour attraper le sien par le col. Il voulait… il ne savait pas trop, mais il ne voulait pas ce qui arriva : dans un mouvement trop brusque, il releva l’homme trop vite et la tête de l’humain vint percuter son casque violemment. Le résultat fut instantané : l’adversaire tomba immédiatement dans les pommes.

Bran semblait heureux de constater qu’il avait une super batte de ouf qui permettait, de temps en temps, d’envoyer son adversaire dans les airs. Il sautait sur ses jambes, trop content, en balançant sa batte.

– Moi, j’ai une batte qui t’envoie dans les airs ! (Il vit l’assommé, dans les mains de Tim et rit un coup.) On le prend avec nous ?

Tim posa son fardeau par terre, avec délicatesse.

– Eh ! Oh ! Hallo ? J’ai pas fait exprès, hein. (Il se tourna vers Bran.) Je savais que ça allait te plaire. Je sais pas où il est retombé, par contre, mais ça m’étonnerait qu’il ait survécu. Pour lui… bah… on va pas le laisser là, non ? Puis tes cordes serviront enfin à quelque chose.

Par-dessus son épaule, Timothy regarda si Charlie allait bien. Il eut un peu peur qu’une balle perdue l’ait touchée pendant le combat, auquel il s’en serait peut-être voulu d’avoir foncé comme un débile, alors qu’il avait une arme pour tirer de loin. Heureusement, elle allait bien et elle les rejoignit, pas l’air traumatisée pour un sou (si elle n’assumait pas, en tout cas, elle n’en donnait pas l’impression).

– Je pense qu’on peut le laisser désarmé ? Il a dû comprendre la leçon…

– S’il a survécu, il se fera peut-être manger par un radcafard, là, non ? rit Bran. Et ça fait deux fois que mes cordes servent, critique pas. (Il eut une tête outrée, alors qu’il vint ligoter leur otage.) On a besoin de savoir pourquoi il nous a attaqués, Charlie, mais je te promets de lui laisser ma batte pour repartir, ça te va ?

– Bon bah oui alors, prenons-le avec nous ! Un nouveau copain !

– Winnie le porte ?

– Vous avez pas voulu qu’il me porte moi et vous voulez qu’il porte un inconnu ?

– Vu sa tenue, c’est sûrement un pillard, donc copain… j’suis pas certain-certain… mais bon. Winnie, il s’est blessé un peu ! Laisse-lui le temps de se reposer. Je peux le prendre.

– Oui… pauvre Winnie, il saigne, ajouta Charlie, en repartant faire des câlins à son ours muté.

Bran soupira et observa le mec à terre, alors que Timothy, bien caché dans son armure, grimaça de la blessure qui l’avait touché au ventre.

– Sinon je peux le taper comme une balle pour le faire avancer et le récupérer au fur et à mesure, non ?

– C’est pas un jouet !

Tim râla un peu, en s’emparant de son fardeau, qu’il balança presque doucement sur son épaule. Il dut retenir un petit gémissement de douleur, au moment il souleva l’homme, alors que ça tira sur sa blessure. Heureusement, l’armure l’aidait à porter ce poids, sur son épaule et Tim était très fier de constater que, pour la première fois de sa vie, il était fort et servait à quelque chose.

Bien chargé, Charlie près de son ours, le PNJ toujours auprès d’eux, Bran et sa batte, ils repartirent en direction de l’est. Au fur et à mesure, la nuit commença à tomber, à l’horizon. Quand il fit trop sombre, Timothy alluma la lampe frontale de son armure assistée, tandis que les autres allumaient leur Pip-Boy. Ils continuèrent sur leur lancée jusqu’à découvrir une maison en ruines qui avait l’air de tenir presque debout. Elle possédait, au moins, quatre murs et la moitié de son toit, ce qui pourrait les protéger pour le reste de la nuit. Par précaution, Moignon regarda aux alentours, pour s’assurer qu’il n’y avait personne et qu’ils pouvaient être au calme.

– Ça a l’air d’être calme, on pourrait s’arrêter là pour la nuit ? L’autre devrait pas tarder à se réveiller et si on dort, on a peut-être une chance que les blessures guérissent. Parce que j’avoue que là… ça commence à faire bien mal quand même. Je crois que j’ai perdu des PVs en marchant…

50 PVs, pour être exact, mais Timothy avait attendu jusque là pour se plaindre de la douleur, alors que porter leur otage tirait affreusement sur la blessure de son abdomen. La douleur était atroce, mais il serrait les dents. Il ne voulait pas être un poids pour les deux autres. Là, il ne dirait vraiment pas non pour une petite pause.

– Mais pourquoi tu l’as pas dit plus tôt ? Vous voulez mes stimpaks pour vos blessures ? Enfin, je pense qu’on peut s’arrêter là, oui, ça fera du bien à tout le monde de se reposer.

– Pourquoi tu t’es pas plaint avant, idiot ! Je pense que l’idée de la maison est une bonne idée, en plus, on pourra panser nos blessures.

Ses amis eurent une synchronisation parfaite qui arracha un grand sourire à Timothy. Il ne voulait pas les inquiéter, mais il retrouvait bien là ceux qu’il aimait. Pour ne pas en ajouter davantage, il leva une main, paume vers le ciel, à défaut de pouvoir hausser les épaules avec l’autre sur lui.

– Bah ! c’était pas grave. On utilisera les stimpaks demain matin, si on est pas soigné dans la nuit. D’habitude, dormir, ça soigne les blessures. Venez.

– Et si tu étais mort des suites de tes blessures ?

Timothy ne répondit rien à Bran. En vérité, Hancock ne s’en sortait pas tellement mieux que lui, alors il ne voulait pas qu’il s’inquiète. Tim savait qu’il ne serait pas mort ainsi, mais sans l’assurance de pouvoir ressusciter, il ne préféra rien dire. Il n’était pas franchement d’humeur à mentir, alors que la douleur lui vrillait le cerveau. Évidemment, ça ne plut pas à Bran qui grommela, derrière lui, en le suivant à l’intérieur de la maison. Timmy n’était pas bien fier de lui-même, mais il fit mine de rien et posa son fardeau dans un coin, alors qu’il entendit un gémissement, plus loin dans l’ombre.

– Vous avez entendu ?

Alerté, Timothy se retourna et balaya la pièce, de sa lampe frontale. Le halo lumineux glissa sur les gravats, les vieux meubles détruits, et tomba sur un chien, allongé à terre. Un gros berger allemand qui semblait souffrir le martyr, le corps en sang.

– Un chien…

– Wow ! Trop cool ! Je suis sûr que c’est Canigou ! Mais il est tout blessé…

Un peu traumatisé par la vision de ce chien ensanglanté, Timothy sortit de son armure assistée, l’air triste et s’approcha de lui, avec Charlie, pour voir ses blessures de plus près.

– Cani-quoi ?

– Le pauvre, qu’est-ce qui lui est arrivé ?

– Canigou, c’est un chien du jeu. Il est trop mignoooooon ! Par contre, là… Je sais pas ce qu’il s’est passé, il a dû se faire attaquer. Canigou, il peut pas mourir normalement, ça se fait pas…

– Euh… S’il peut pas mourir, mais qu’il est en train de mourir, ne pouvons-nous pas en déduire que nous aussi, on peut clamser ?

– Mais on s’en fiche ! Il faut le sauver !

– Je m’en fiche pas trop trop de mourir, perso… soupira Bran. On l’amène à la lumière et on essaie de le soigner. Les machins de soin, ça peut marcher sur lui ?

– Je suis d’accord avec Charlie ! Canigou a pas le droit de mourir et je vois pas le rapport avec nous. Donne-lui un stimpak, Charlie !

La blonde s’exécuta. Elle sortit un stimpak de son inventaire et planta la seringue dans la cuisse du berger allemand. Le mécanisme se mit en marche de lui-même, envoyant une dose dans le sang du chien. Alors, ses blessures se refermèrent sous leurs yeux et Canigno aboya, avant de se relever pour venir lécher le visage de Charlie. Il s’ébroua vigoureusement, contourna le petit trio et se dirigea vers le pillard K.O., abandonné près du PNJ. Une fois devant lui, il couina un peu, pour indiquer que l’homme était en train de se réveiller.

À cette nouvelle, Bran tapa dans ses mains et les frotta en lâchant un « super » qui n’augurait rien de bon. Il s’approcha de l’homme ligoté pour l’aider à se redresser avec douceur… ou pas. En fait, il le releva très brusquement. Charlie, de son côté, vint câliner Canigou, toute contente et Tim leva les pouces vers elle. Il était heureux qu’elle ait sauvé le chien et lui fit savoir, par ce geste, qu’elle avait grave géré. Il n’ose pas toucher Canigou, en revanche, et préféra le laisser aux soins de Charlie, pour rejoindre Bran et le pillard.

Un pillard qui se réveilla et grogna de douleur. Une grosse bosse popait sur son front, là où il avait percuté le crâne de fer de l’armure assistée. Son regard, quant à lui, lançait des éclairs et sa condition d’otage ne semblait pas avoir calmé son envie de tuer tout le monde.

– Et toi, pourquoi tu nous as attaqués ? Parle, pendant que la princesse des gentilles est occupée à par faire attention à ce que je fais, menaça Bran avec une tête d’innocent tout mignon, tout gentil… qui ne fonctionnait pas trop avec la gueule sans nez d’Hancock.

– Pourquoi pas ? Tuer ou être tué, tu connais pas ? Tu débarques d’où, toi ? Puis, on voulait pas vous tuer, ajouta-t-il, en traînant son regard sur Irma et Piper.

– Pas nous tuer ? Ah… oups. Tant pis. Alors pourquoi nous attaquer ?

Mais si Bran ne pigeait rien au sous-entendu, Timothy avait parfaitement compris et cette information ne lui plaisait pas du tout, du tout, du tout. Il sentit une vieille colère remonter de son estomac, se coincer dans sa gorge et amener un vieil arrière-goût dans sa bouche. D’instinct, il se décala entre le pillard et Irma pour que ce débile ne puisse plus la regarder. Pour bien attirer son attention, il le pointa même du doigt.

– Vas-y, touche-la, mon gars, menaça-t-il, d’une voix pleine de haine. Eh ! mais c’est trop abusé, même dans les jeux, y’a des cons partout quoi.

– Te tuer toi, oui. Et l’armure, aussi, mais maintenant… ça aurait été dommage.

Timmy fut tellement outré qu’il ouvrit grand la bouche, fronça les sourcils sur ses yeux et ne put pas s’en empêcher… comme un vieux réflexe qui le força à se détendre d’un seul coup et… enfoncer son poing dans la tronche de l’autre. Charlie choisit ce moment précis pour approcher.

– Alors, qu’est-ce qu’il dit le monsieur ?

– Il a dit qu’il était un gros connard, ouais ! Nan mais je rêve !

Si Bran ne comprenait toujours rien, visiblement insensible aux sous-entendus et enjeux de cette conversation, Timothy bouillonnait tellement qu’il ne retenait même plus ses insultes. Habituellement, il n’en disait que très rarement, par peur de se faire frapper par sa sœur (ce qui était une excuse parfaite, avouons-le, pour dire qu’il ne voulait juste pas en dire). Là, toutes ses défenses étaient tombées et, de toute façon, Kaeloo n’avait aucun pouvoir dans les jeux-vidéos, donc il pouvait dire ce qu’il voulait.

– Ah bon ? Comment ça ? demanda Charlie, toute étonnée.

– Pas compris, il dit qu’il voulait me tuer, je peux donc le battre avec ma batte, ainsi je garde les deux ?

– Tu ferais bien d’abandonner. Avec deux filles comme ça avec toi, tu vas être vite tué. Elles seront parfaites pour rejoindre nos esclaves, rit-il, d’un rire de cinglé total.

– Deux filles comme ça ? rit aussi Bran, visiblement toujours à côté de la plaque. L’une est une grande malade qui câline les escargots, et l’autre est un homme. Je vois pas ce que tu voudrais en faire. Tim sait même pas faire la vaisselle. Non, clairement, je risque rien, on me les rendrait.

– Pardon ?

Charlie poussa gentiment Bran pour avoir le pillard en ligne de mire et s’empara de son cryolator. En un tour de gâchette, elle le gela des pieds à la tête, sous le regard ravi de Timothy. S’il y avait bien une chose qu’il détestait le plus au monde, c’était tous ces abrutis d’hommes qui se prenaient pour… il ne savait même pas pourquoi.

– Mais pourquoi tu as fait ça ? demanda Bran, les yeux ronds.

– HAHAHAHAHA ! explosa Tim. Bien fait le moche !

Piper hésita à lui envoyer un bon coup de pied bien placé, pour venger toutes les femmes que cet homme avait dû mépriser dans sa vie pourrie de PNJ, mais il eut peur de le briser en mille morceaux et n’en fit rien.

– J’aime pas les connards sexistes, lâcha Charlie, avant de reprendre son sourire joyeux et de retourner voir Canigou.

– Je les déteste aussi, et c’est bien fait pour sa gueule, ajouta Tim, en se détournant à son tour.

Bran n’avait vraiment rien compris à toute cette histoire et les jugeait à fond, ses yeux noirs.

– Donc, moi, quand j’assomme quelqu’un, on me dit que je suis chelou, mais vous, ça passe. (Il resta un moment sans bouger.) J’ai pas compris. Il voulait des esclaves et avait peur de ma batte, fallait juste que je leur donne une batte chacune et pouf, plus de soucis, baragouina-t-il.

Timothy ne répondit rien, pas sûr de bien comprendre, et passa derrière Charlie qui papoutait Canigou. Il reste un moment à côté d’elle, la main tendue vers son épaule sans oser la toucher. Il aurait voulu la rassurer, lui dire qu’il ne comprenait pas, lui non plus, que des hommes pareils puissent exister, qu’il aurait bien aimé que ce ne soit pas le cas. Mais il n’en fit rien. Il referma le poing et alla s’asseoir un peu plus loin, le regard perdu dans la nuit. Au fond, Timothy ne pouvait pas rassurer Charlie, parce qu’il était un homme, lui aussi, parce qu’il portait le crime des autres, sur ses épaules. Il se sentait presque responsable de leurs comportements de merde.

Alors bon, par respect pour Charlie, parce qu’elle était une femme et pas lui, il resta silencieux et se posa du mieux qu’il put pour dormir. Demain, il essaierait de calmer Bran quand il aurait compris que les cordes avaient gelé avec leur otage.


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