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 Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.?

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E. M. Kowalski
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

E. M. Kowalski

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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 4 _



________________________________________ 2021-03-05, 00:08





Le combat contre les pillards avec Violette n’avait pas été de tout repos. Il n’avait perdu que 30PV parce qu’il avait vraiment joué finement mais il avait bien senti les courbatures et la fatigue de l’exercice périlleux. Même s’il avait l’armure assistée, qui l’avait bien aidé, la douleur était là. Il avait pu se reposer un peu, pendant qu’ils avaient fouillé le camp et pendant que tout le monde s’était réuni. Cette histoire de vengeance … lui rappelait un peu celle de Dave. Il n’avait jamais vraiment compris pourquoi la pieuvre avait décidé de faire autant de mal aux autres pingouins alors que soit disant, c’était eux, qui était la cause de sa souffrance. Bon déja là, ce n’était pas vraiment la vérité. Il ne devait s’en prendre qu’à lui même s’il n’était pas mignon. C’était la nature en soit. Les pingouins étaient mignons. Les pieuvres avaient d’autres qualités. Tout le monde possédait des qualités et des défauts, ça ne servait à rien de blâmer les autres. Surtout qu’il avait bien compris, que Dave ne serait satisfait qu’une fois que la fratrie aurait souffert. Même à Storybrook. Après près de 7 ans de silence, il était tombé nez à nez avec lui. Où plutôt avec l’une de ses créations. Il avait même été pendant quelques semaines, sujet à une expérimentation de ce savant fou. S’il s’en fichait, étant curieux en vérité de ce qui se passait, examinant toujours les notes qu’il avait retranscrit, il s’en voulait d’avoir mêler Ishanee là dedans. Quoi qu’il en soit, Kowalski s’était insurgé sur ce que l’ennemi de Tim avait dit. C’était bien mal le connaître que de penser qu’il pourrait propager des rumeurs. Forcément, il s’était emballé, comme souvent quand les choses lui tenaient vraiment à coeur, et il avait juré à Tim qu’il l’aiderait à rétablir son honneur.

Ce problème plus ou moins réglé, un autre survint avec le mystère des deux Pompidou. Il y en avait un qui était un androïde, donc un espion. Kowalski était de l’avis de l’éliminer mais il n’avait rien dit. Il avait juste donné son opinion sur comment distinguer l’un de l’autre. Bran avait raison. Faire une entaille pour voir le sang couler était la meilleure des solutions mais directement les grenouilles de bénitier crièrent à la torture. C’était … lassant. Finalement, Tim avait préféré fuir avec l’un des Pompidou, mais visiblement il savait ce qu’il faisait. Ou pas. Quand ils arrivèrent à nouveau au bunker de Michel -ce qui agaça Kowalski vu qu’il lui avait quand même dit adieu- , Tim était salement blessé. Il leur expliqua que celui qui était derrière tout ça était le Superviseur. Kowalski sentit une colère sourde battre au niveau de ses tempes. Sérieusement ? Celui qui était censé les aider, à qui, il faisait confiance ? C’était l’avatar de l’ennemi de Tim ? Tss, Bran aurait du le frapper plus fort ! Bon, au moins, ils savaient où est ce qu’ils devaient aller pour l’affronter. Solène leur donna des stimpacks et Kowalski remarqua que son pip boy clignota. Oh, il avait le droit de choisir une compétence. Etait-ce parce qu’il était en colère ? Mais son choix se porta automatiquement sur Rage de Nerd. Une fois la compétence validée, il se reconcentra sur son groupe, agrippant les mains qu’on lui tendait pour pouvoir que tout le monde se téléporte en même temps cette fois. Hors de question que de refaire le chemin jusqu’à l’abri. Certes, il aurait été bien qu’ils montent encore de niveau mais ils n’avaient pas le temps et le moral des troupes n’était pas au plus haut.

Une fois arrivé devant l’abri, Kowalski poussa un soupir. Si seulement ils l’avaient su … mais au fond de lui, il savait très bien qu’ils n’auraient pas pu le vaincre comme ça, juste en arrivant. Ils n’avaient ni les compétences, ni les armes nécessaires. Rentrant dans l’abri, ils passèrent par là ou leur groupe était sorti. La pièce n’avait pas bougé. Les armoires qu’il avait fait tomber pour tuer les radcafars étaient toujours là. Au fur et à mesure qu’ils s’avançaient le couloir devint plus étroit et des portes apparurent au fond. Pour trois binômes. Il était affecté avec Bran. Ils rentrèrent en même temps dans leurs pièces désignées. La leur faisait exploser tous les records de radiation. Même le compteur Geiger que leur pip boy avait ne fonctionnait plus tant le taux était élevé. La pièce, assez vaste, comportait un énorme plan de travail de cuistot, avec plus loin des placards et des plaques de cuisson. Plus loin, contre le mur, un grand établi de bricoleurs avec une dizaine de Pip Boy accrochés. Kowalski, nul en cuisine, s’approcha bien évidemment en premier de l’établi. Dessus, la fameuse pancarte. “Faites votre job ou mourrez."

"Hum ... je suis réparateur de pip boy ... et toi cuisinier ... je vois ce que j'ai à faire mais toi ..."

Il regarda Bra puis les plaques de cuissons avant de revenir sur la goule.

“Mon travail ? ... genre ... je dois cuisiner ?”

Bran s’était rapproché du plan de travail et avait pris en main les feuilles qui s’y trouvaient. Des fiches de recettes, où il manquait à chaque fois un ingrédient. Kowalski, qui s’était rapproché de lui, en prit une qu’il lui tendit pour l’observer plus attentivement, faisant des allers retours avec l’établi.

"Hum oui. Il faut que tu cuisines ces recettes et une fois réalisé que j'associe chaque Pip boy réparé à un plat, vu qu'eux aussi sont prénommés."

Bran lança un regard proche du désespoir quand il entendit Kowalski expliquer leur nouvelle mission.

“Serieux ? J ai plus rien a assommer ? “
“Pour l’instant nous n'en savons rien, mais ce n’est pas dit qu’à la fin de cette épreuve, un ennemi n’apparaisse pas … ça me paraît bien trop simple pour une étape avant le boss final.”
“Dit Koko tu sais que j aime pas les jeux videos ....”

Kowalski était parti du plan de travail de Bran pour aller au sien, se focalisant sur les pip boy. Il émit juste un petit hum hum à la réflexion de Bran.

“Ok Koko j ai pas été assez clair les jeux videos j y joue pas... je suis censé faire quoi ?”

Levant les yeux au ciel alors qu’il avait décroché un pip boy, il se retourna vers Bran qui avait les feuilles dans les mains. Il le faisait exprès, ce n’était pas possible … il venait juste de lui dire. Il allait répéter -encore et encore- quand leurs pips boys émirent un bruit simultanément.

“Oh j ai gagné des Pv!”

Jetant un coup d'œil, il eut un petit sourire, parlant doctement tel un vieux sage.

"Oui, c'est parce que nous sommes des goules ou apparentés. Les radiations sont bonnes pour nous."

Même s’il avati l’allure d’un scientifique, il avait la compétence d’être une goule, et ça c’était plutôt cool. Or son enchantement ne dura que quelques secondes car Bran était toujours perdu.

"Donc pour le moment c'est assez simple. Tu dois cuisiner. Il y a des recettes, les ingrédients sont là et tu n'as qu'à suivre ce qu’il y a écrit.”

C’était simple. Si Bran avait la compétence de cuisinier, c’était sans doute parce qu’il était doué là-dedans. En vrai il disait que c’était simple, mais lui même ne mangeait que des plats surgelés ou ceux que ses frères lui cuisinaient. Regardant son inventaire, il cliqua sur la chaire de radcafard tout en la posant sur la table.

"J'avais pris ça tout au début. C'est de la chaire de radcafard, je m'étais dis que tu pourrais la cuisiner vu tes talents. C'est peut être le moment !
“Mes talents ? Et il manque donc un ingrédient dessus tu dois les trouver j' imagine."

Lui faisant un sourire, il alla se préoccuper de son travail, se fermant au reste du monde pour optimiser ses facultés, n’écoutant plus Bran qui s’était mis à rachouiller en hawaïen. Minutieusement, il répara le premier pip boy, soudant des fils entre eux pour que l’écran s’allume. Il clignota puis, devint clair, avec un message écrit.

“J'ai trouvé une patate
Pip Boy appartenant à Robert.”


“Bran.”

Se tournant sur le siège, il montra le pip boy au cuistot.

"Regarde celui là est à Robert, et il y a marqué patate. Donc l'ingrédient manquant de la recette de Robert est la pomme de terre."

Bran prit l’information en compte, trouvant la pomme de terre pour finir la recette alors que lui-même regardait les différents pip boy.

"Bran, je pense que pour aller plus vite, il faut que nous nous coordonnions. Dis moi le prénom de la recette que tu fais comme ça je réparerai en même temps le pip boy concerné !"

Kowalski, qui attendit que Bran finisse la recette pour passer à une autre ne put s’empêcher de commenter.

" Tu savais que la pomme de terre est un tubercule comestible produit par l’espèce Solanum tuberosum, appartenant à la famille des solanacées originaire de la cordillère des Andes. Le terme désigne également la plante elle-même ! Nous en trouvons partout après l'apocalypse car c'est une plante qui réussit dans la plupart des sols, surtout qu'elle préfère les sols légers légèrement acides."

Bien entendu, Bran n’écouta pas vraiment des masses son explication, allant plutôt droit au but.

“Les patates c' est bon en frites.”
“Oui j'aime beaucoup les frites accompagnées d'un pavé de colin ou de saumon !"
“Burger avec les frites ou poutine pas possible autrement.”

Le poisson que cuisinait Rico était délicieux. Beaucoup mieux que le pavé surgelé qu’il faisait décongeler au micro-onde. Même s’il ne disait pas non à la viande, surtout à un burger, il préférait largement le poisson.

“Napoline. Nom de merde. Tu en as une ?”

En vérité, Kowalski avait déja commencé à réparer un pip boy tout en discutant avec Bran. Il était dans la phase de travail et non de pause, c’était normal donc, qu’il réalise la tâche qu’on lui avait assigné.

'Et bien, nous avons une bonne synchronisation vu que c'est celui que je répare !"

Une dizaine de minutes après, le pip boy fit comme le premier, il s’alluma pour laisser apparaître un message.

“J'aime pas les fruits, je vais plutôt le donner à mon radcafard.”

Lisant le message à haute voix, il rajouta un peu blasé.

"Napoline, qui en plus ne sait pas apprécier la bonne nourriture, préférant la gâcher en la donnant à son radcafard... veut donc des fruits."
“Elle veut ou elle veut pas ? Et elle est une Charlie bis a avoir un cafard aussi”
"Ce n'est pas spécifié quel fruit donc fait avec ce que tu as."

Ils n'allaient pas non plus ce compliquer encore plus la tâche pour des capricieux.

"Déja on lui prépare, elle verra quand elle l'aura."

Regardant Bran cuisiner pendant quelques minutes, il secoua la tête, un peu dépité.

"Ce que je ne comprends pas. Un radcafard n'est vraiment pas compétent ... un yao guai je veux bien mais ça ..."

“un quoi ?”
"Yao guai. L'ours qu'elle a dompté. C'est le nom de sa race."

Bran émit un bruit, qui voulait sans doute dire qu’il acquiessait tandis que Kowalski s’occupa de reprogrammer un troisième Pip Boy.

“Donald le canard attend son repas.”

Rigolant pour lui tout seul, il le répara ensuite en silence avant de faire comme avec les deux autres, lisant le message inscrit.

“Pas moyen de mettre la main sur un œuf, par ici…”

Bran éclata de rire, tout en disant, involontaire ou pas …

“On a pas un pingouin pour qu il nous ponds un oeuf ?”

Immédiatement, Kowalski prit un air outré, totalement choqué, sa bouche faisant un o, posant même le pip boy qu’il avait dans les mains.

"Pardon ? Je ne le suis peut être plus, mais jamais je ne donnerais un œuf de pingouin à manger. Surtout que nous, les empereurs, ne pondont qu'un seul et unique œuf durant leur vie. C'est scandaleux ! Quant aux autres espèces, c'est deux au maximum. De plus, ce n'est pas leurs vocations. Ce n'est pas pour rien si l'espèce des poules pondeuses existe. Non mais j'y crois pas."

Un véritable scandale. Bran était pire que Dave !

"Nous comparer à des poules, c'est une honte ! Le Manchot empereur vit et se reproduit dans un environnement plus froid que n'importe quelle autre espèce d'oiseau. La température de l'air peut atteindre −40 °C, avec un vent soufflant jusqu'à 144 km/h. Nous sommes aussi soumis à des pressions 40 fois plus importantes que celles qui règnent à la surface, ce qui causerait pour la plupart des autres organismes terrestres un barotraumatisme, qui peut même conduire à la mort. Nos os sont particulièrement solides, ce qui limite les risques de traumatisme physique. Et nous restons encore un mystère pour les scientifiques car nous arrivons à éviter les troubles de décompression liés au diazote. Alors non ! Nous ne sommes pas des poules ou des autruches ! Nous sommes une espèce protégée parce que nous sommes juste géniaux ! "

Bran, qui s’amusait certainement de cette situation, ne se rendant pas compte à quel point il avait touché Kowalski, continua dans sa lancée.

“Donc les pingouins font aussi des oeufs, bien ce que je dis. Et il suffirait de clôné les cellules d'un oeuf pour en faire plus, plus de pinguins, plus d'oeuf, c'est pareil partout. Fais pas un jaunisse.... mais tu as déjà pondu un oeuf ?”

Kowalski souffla par ses narines, serrant les poings, sa voix aussi froide que la banquise dont il venait.

"Non. Ça ne se mange pas. C'est tout. On ne gâche pas un matériel génétique aussi exceptionnel que ça."

Il lui lança un regard noir avant de pousser un soupir, presque déçu d’une certaine manière.

"Non. Je suis un mâle. C'est la femelle qui pond l'œuf mais c'est le mâle qui s'en occupe après. Il peut aussi y avoir deux mâles qui s'occupent d'un seul même œuf. Sinon, nous sommes partis de la banquise avec mes frères quand nous étions enfants. Nous y sommes retourné quand notre horloge biologique à décrété qu'il était temps que nous commencions à avoir des rapports sexuels avec nos congénères, car les pingouins connaissent le sexe récréatif comme les singes aussi. Mais Skipper a décidé que nous avions mieux à faire, que notre devoir était de servir notre patrie et nous sommes repartis en quête d’aventures."
“Moi je sais même pas ce que je ferais ou si je peux. Peut être que je vais pondre un oeuf aussi, faudrait que je demande à Jumba ça serait cool”

Même s’il était toujours fâché, il regarda Bran avec curiosité.

"Ah oui ? Tu ne sais pas si tu es ovipare ou vivipare ? Je peux peut-être te le dire. Tu viens de quelle espèce ?"
“C'est tout de même dommage de pouvoir faire un oeuf et pas le faire. Une espèce ? Je suis une expérience faite par Jumba, un alien ... donc je suis une expérience alienne. J'ai 626 cousins qui sont un peu comme moi.... mais je suis le plus classe.”

Forcément, Kowalski oublia quasiment instantanément toute la discussion qui venait de se passer, pour s’approcher de Bran, les yeux remplis d’étoiles, attrapant son bras avec enthousiasme.

"Oh par Einstein c'est pas vrai !"

Il se mit à l’observer de manière très dérangeante et ce fut à Bran de ne pas être bien.

"Un alien ! Un gentil ? Quoi que même si tu es un méchant tu ne le diras pas. Non parce que dans mon futur que j'ai vu à Noël, ce sont les aliens qui causaient la mort de ma famille, et la réduction en esclavage de toute la population. Pour régler ça j'ai du utiliser des bombes nucléaires. Choix radical que mon frère n’a toujours pas compris mais je m’en fiche, j’ai agit selon mon éthique.”

Il eut un grand frisson, fermant les yeux quelques instants, des images désagréables défilant dans son esprit. Non ! Ce n’était pas le moment. Il secoua la tête, comme pour les faire partir avant de se reconcentrer sur Bran. C’était mille fois plus intéressant de découvrir ce que Bran était plutôt que de penser à la fin du monde.

"Tu ... des expérience ! Est ce que tu as un livret qui raconte tout ? C'est tellement remarquable ! Tu sais que tu peux faire avancer la science ? Tu as des pouvoirs particuliers ? Tu as des faiblesses ? On t'as déja fait passer des tests ? Et en tant qu'humain, tu as conservé ta forme originelle ? Tu sais comment la malédiction à agit sur toi ?"

Comme à chaque fois que Kowalski était happé par quelque chose, il s’emballait. Son cerveau se mettait à réfléchir à grande vitesse, le rapprochant presque des robots qu’il savait hacker.

“Ta bombe nucléaire, elle ne me fera rien .... Je peux les attraper dans mes griffes normalement, pour ce qui est de ma gentillesse, on va dire que je suis au milieu pour le moment.... ou plus ... un peu plus.

Bran recula de quelques pas, pas vraiment en confiance avec le nouveau visage de savant fou que Kowalski dévoilait.

“On a essayé. On m'a attrapé et l'autre enfoiré a fait des tests, s'il a trouvé quelque chose, je l'ignore. Je peux guérir, mais les corps étrangers restent à l'intérieur, je vois dans la nuit, je peux courir vite, j'ai une super force.”

Kowalski eut une moue déçue. Il sut qu’à cause de ça, Bran n’accepterait jamais de passer différents tests. C’était si triste !

"Oh. Je comprends donc ta réticence quand j'ai parlé de tests. Moi je n'en fais que quand la personne est consentante. Je lui explique tous les protocoles en bonne et due forme et si jamais on arrête quand on veut. Sauf pour les terroristes. Cain me laisse le champ libre." Il va avoir un petit sourire avant de reprendre méga excité. "C'est super trop cool ! Mais il faudra vraiment trouver les carnets ou les vocaux du scientifique qui t'as crée. Ça ferait avancer la science d'un pas de géant ! Et comme ça en plus, on aurait même plus besoin de toi pour avoir d'autres informations méga intéressantes."

Bon, il passa sous silence les tests qu’il avait fait réaliser à Akihiro à son insu. Comme à un bon nombre de ses collègues et amis.

“Jumba ne partage pas ses informations. Et moi non plus.”
"Quelle honte ! Un scientifique digne de ce nom partage ses informations bien entendu ! Pas les carnets les plus secrets mais il faut faire des articles, des congrès pour que la science avance. Moi même avec mes travaux j'espère d'ici deux, trois ans, obtenir le prix Nobel en physique, la plus haute distinction." Il est assez hautain avant de se radoucir. "C'est important. Notre planète a toujours fonctionné en fonction du progrès. L'invention de la roue, de l'électricité, des transports, d'internet. C'est dans la logique du monde. Surtout que nous on sait, que nous ne sommes pas seuls dans l'univers. Il faut doter les humains d'armes capables de les défendre en plus de les faire évoluer intellectuellement."

Bran l’observa et un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres de goule.

“Pardon, je souris. Jumba n'oeuvre pas pour le bien. Ni pour les humains.”

Ah. Oui. Effectivement … Donc dans la catégorie que Kowalski voulait combattre de toutes ses forces depuis qu’il était revenu encore plus secoué et traumatisé de l'événement de Noël. Il fronça les sourcils, une multitude de scénarios se mettant en branle dans son esprit, selon les réponses que Bran allait donner à sa question décisive.

"Et toi ?"
“Moi quoi ?”
"Tu oeuvres pour le bien ? Pour les humains ? Ou tu suis ton créateur ?'"

Bran se mit à réfléchir, et Kowalski se tendit légèrement. Une tension était assez palpable entre les deux.

“Moi je m'en fou. J'œuvre pour la conquête de l'espace. Et tant que Tim et mes soeurs seront en vie, je ne vois pas pourquoi je serais contre les humains.”

Bien. Bran avait fait la bonne réponse. Sinon il n’aurait pas hésité à tester sur lui si le jeu avait une sauvegarde. Le silence se fit et Kowalski poussa un lourd soupir avant d’esquisser un sourire sympathique.

"Je comprends. La fratrie c'est l'essentiel."

Rassuré, mais toujours intéressé, il finit par se remettre à la réparation d’un autre Pip Boy alors que la tension dans l’air s'évaporeait, les nuages de la guerre s’éloignant au loin.

“Et niveau conquête spatial, tu as déja des plans ?"
“Margarthéa là, c'est du pipi de chat. Il faut aller plus loin. Et j'ai juste créer un nouveau modèle de fusée pour le moment, mais je continue les recherches”

Kowalski se mit à rire.

"Ah oui ... c'est particulier cet endroit ... j'y suis allé avec mon grand frère et ... c'est ..."

Le sourire gêné qu’il avait terminé sa phrase pour lui. Il y était allé avec Skylar et ça avait été clairement les 10h les plus gênantes de sa vie alors que pourtant, il en avait eu des moments malaisants. Heureusement, le fait que Bran lui parle de la conquête spatiale l’emmena sur un autre terrain.

"Nooon c'est pas vrai ? Figure toi que dans mon monde, quand je n'étais qu'un pingouin, j'avais construit un modèle de fusée pour aller jusqu'à la lune. Bon il s'est avéré que nous n'avions pas assez de carburants, ni de puissances mais ... je travailles depuis quelques années, à côté, sur mon temps personnel, sur un nouveau modèle de fusée ! Si tu veux ... si on sort d'ici, je pourrais te montrer mes recherches sur l'espace !"

Bran le regarda, curieux à son tour.

“Si tu as envie de m'en parler, alors ça sera avec plaisir. Je travaille dans un centre de recherche.”
"Ooooh tu es chercheur toi aussi ? Tu travailles dans quel domaine ? L'aéronautique je dirais ?"
“Exactement !”

Les deux plus ou moins goules se firent un énorme sourire, Kowalski étant toujours heureux de rencontrer un confrère avec qui discuter de sciences.

"Mais c'est trop génial ! J'adore l'aéronautique, j'ai une passion prononcée pour les avions. Bon pour les trains aussi mais j'adore les avions. D'ailleurs ma meilleure amie est un ancien avion ! Storybrook est super intéressant pour ça !"

Il était si excité, qu’il s’était levé de sa chaise, laissant tomber le pip boy qu’il réparait pour se rapprocher de Bran, parlant avec les mains.

" Et oui je veux vraiment qu'on discute tous les deux ! J’aime tout particulièrement discuter et nouer des liens sociaux avec mes collègues scientifiques. Moi j'ai une thèse en physique quantique et en mathématique. La première porte sur le contrôle optimal de la dynamique dissipative de systèmes quantiques et la deuxième sur les calculs asymptotiques de la propagation d'ondes en physique et applications, notamment en vue d'une application sur la téléportation. Je vais voir si je peux demander à mon patron une autorisation spéciale pour que tu viennes dans mon laboratoire. Sinon, j'en ai un petit dans mon appartement. C'est beaucoup plus sommaire que celui de l'agence mais j'y fais pas mal de choses aussi."

Bran avait rattrapé la montre qu’il avait laissé choir avec son pied, un sourire aussi grand que son interlocuteur.

“On en reparle en sortant de ce bordel d'accord ... D'abord, j'ai la fin d'un homme à programmer.”
“Oui oui c'est vrai ! Pardon, je m'emballe souvent quand on commence à parler de sciences ... après tout, c'est l'un des seuls domaines ou je me sens vraiment moi même."
“Je comprends, je m'emballe aussi quand j'ai une batte …”

Il se mit à se gratter la nuque, un peu gêné avant de pencher la tête sur le coté.

"Tim c'est comme ton frère c'est ça ? "
“Tim c'est mon frère. On a juste pas les mêmes gênes. Lui c'est un super auteur !”
“Je vois. Mes frères n'ont plus sont pas mes frères de sang mais c'est tout comme. On s'est élevé mutuellement et ... et si quelqu'un viendrait à leur faire du mal. Je serais capable de tuer cette personne sans aucun remord, en l'a faisant souffrir autant qu'elle aura fait souffrir mes frères."

Le sourire qui se dessina sur les lèvres du scientifique n’était guère mieux que celui de la goule au chapeau de pirate, qui comprenait exactement ce qu’il voulait dire, ayant déja les mêmes idées que lui.

Bran ayant fini la dernière recette, les deux hommes rangèrent bien les choses comme il faut. Kowalski repassa derrière Bran pour remettre les plateaux droits, et tourner deux fois les pip boys. Quelques secondes après, la carte d’accès tomba sur le plan de travail. Or ce n’était pas la seule. Kowalski allait s’en emparer quand il se retourna vivement en sursautant à l’entente du bruit strident. Un laserotron était apparu en même temps que la carte. Kowalski écarquilla les yeux, courant vers son armure qu’il avait enlevé pour s’imprégner plus rapidement des radiations qui avait fait remonter sa vie à 190 et celle de Bran à 170. Tout en enfilant l’armure, il lança à l’intention de Bran.”

"Les pancartes étaient fausses. C'est plutôt faites votre métier et mourrez ..."
“Pas mourrez, cognez !!”

Bran se tenait prêt avec sa batte. Une fois l’armure enfilée, Kowalski se jetta immédiatement sur le laserotron, qui avait 400 de PV pour essayer de le hacker mais il échoua. Coléreux de ne pas avoir réussi, il avait failli ne pas esquiver le coup. Heureusement que Daniel et le pillard que l’on nommera ici Fatal pour les besoins de la description, se jetèrent chacun d’un côté de l’immense robot, lui retirant 70 PV et permettant à Kowalski de se reculer pour se placer à coté de Bran. Une fois les compagnons poussés, Bran s’élança à l’assaut, hurlant avec sa batte en l’air. Il retira 60 PV. Kowalski s’était préparé, sortant son minigun et attendant que Bran se décale pour éviter de lui tirer dessus. La barre au-dessus de la tête de l’ennemi descendit encore de 50 points en moins. Bien, il fallait qu’ils gardent ce rythme. Le laserotron se pencha un peu en avant et une lumière se mit à briller sur sa tête. Il se préparer à attaquer en balayant la pièce.

“Saute !”

Il hurla à Bran, se retournant pour ne pas se le prendre de face. Avec l’armure il était bien trop lourd pour faire un saut pouvant éviter le laser. Il poussa un cri rauque de douleur quand le laser le percuta, lui faisant perdre 60 points de vie. Il grinça des dents avant de remarquer que sa vie remontait immédiatement de 10PV grâce aux radiations. Voila pourquoi il disait que la fission nucléaire c’était cool.

“Daniel ! Attaque par derrière.”

Le robot domestique obéit à son maître. Fatal était devant, Daniel derrière, le laserotron ne pouvait prendre qu’un ennemi. À eux deux, les alliés firent baisser sa barre de 60 PV. Il ne lui restait plus qu’un peu moins que la moitié de sa vie. Bran attaqua à nouveau en premier, lui sautant dessus pour lui asséner des grands coups de battes, lui faisait chuter sa vie de 60 points. Kowalski, concentré et passablement énervé de ne pas avoir réussi à le hacker, se mit à courir prenant de l’élan pour le percuter avec son armure. 15 points en moins. Mais ce n’était pas tout. Des deux mains, il leva le minigun, tirant à bout portant au niveau de l’oeil laser du robot, lui retirant 60 points de vie. Se reculant un peu, ne voulant pas se prendre le laser de si prêt, il se stoppa en voyant que l’oeil clignota de plus en plus vite.

“Attention Bran ! Il va s’autodétruire !”

À peine eut il crié ça, qu’un bruit strident se fit de nouveau entendre, lui faisant mettre les mains sur son casque tant le son était fort puis un boum violent se fit. La déflagration fut si forte que les deux hommes furent projetés de l’autre côté de la salle, tels des fétus de paille. Se relevant difficilement, Kowalski regarda son pip boy. Il ne lui restait plus que 70 points de vie. Il était un peu encore sonné mais il put remarquer encore que Bran, qui s’était aussi remis sur pied, fonçait sur la porte d’entrée.

"Bran attend ! Je sais que tu es impatient mais il faut qu'on récupérer des PV ! Il serait insencé d'utiliser des stimpacks pour nous soigner alors que les radiations le font. Tim et les autres en auront plus besoin que nous ... Et ... nous ne pouvons pas affronter le boss dans notre état."

Il ne savait pas combien Bran avait perdu mais il ne devait pas être loin de lui. Petit à petit, doucement, les points de vie remontèrent. Kowalski, toujours assis, enleva son casque. Le silence était pesant et il décida pour une fois de rompre, ne cessant de repasser dans sa tête les discussions qu’il y avait eu avec le groupe et les messages que l’ennemi avait envoyés.

"Je sais qu'Alastor t'as déja posé la question ... mais t'aurais pas une idée de qui pourrait être derrière tout ça ? Tim t'as pas parlé de quelqu'un avec qui, il s'était pris la tête ?"

Bran fit comme s’il tapait une cible invisible dans l’air avec sa batte, agacé par cette histoire.

“J'en sais rien, si je le savais cette histoire serait déjà réglée."

Oui … c’était sûr, vu comme ça. Appuyé contre le mur, Kowalski prit du temps à observer le visage de Bran. Où du moins, le visage de son avatar.

"Désolé. Je me doute que ça ne doit pas être facile pour toi. Akihiro m'a toujours dit que quand les gens n'étaient pas très bien, et qu'on disait des paroles brutes qui peuvent vexer, il faut s'excuser parce que ça permet d'être en empathie avec la personne."
“Ne t'en fais pas je serais pas vexé pour si peu. Je comprends mieux que ce qu'on pense. Je suis comme Tim je me fais passer pour plus con que je ne le suis. Et l'autre il pense que ça va me surprendre
"Ooh je vois ! La technique de la sous estimation ! Parfois ça m'arrive aussi. Les gens qui ne nous connaissent pas vraiment ne savent pas que nous sommes capables de grandes choses. Encore plus quand il s'agit de nos proches."

D'accord, cela expliquait beaucoup de chose. C'était sur que s'il était chercheur, dans l'aéraunautique, Bran était loin d'être un idiot. Quand à Tim c'était pareil. Pour être aussi doué dans les jeux vidéos, il fallait un minimum d'intelligences et de connexions neuronales.

“Tim est capable de tout !”
"Espérons qu'il fera le bon choix quand il affrontera son ennemi' coucou Charlie et je pactise avec l'ennemi

Kowalski hocha la tête, levant le pouce. Il regarda son pip boy. Il avait presque entièrement récupéré sa vie, vu qu’il était totalement irradié. C’était vraiment très pratique. Se levant, il alla caresser la tête de Daniel, qui émit un drôle de bruit, peut-être content d’avoir des félicitations avant de lancer un regard au pauvre pillard.

“Bien joué toi aussi !"

Il lui fit un petit sourire avant d’aller récupérer le pass sur la table. Dès que ses 200 points étaient marqués, vérifiant que Bran avait aussi sa vie pleine, il ouvrit la porte pour sortir de là. Le règlement de compte allait enfin pouvoir commencer.


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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 4 _



________________________________________ 2021-03-06, 01:14



Timothy avait pensé que c’était une idée de génie de partir tout seul comme un grand, en appuyant sur la carte et croisant les doigts pour que la téléportation fonctionne. Il n’aurait pas eu l’air con, l’écureuil, l’index pointé sur la feuille, à attendre comme un débile que rien ne se passe. Heureusement, ça avait fonctionné et Tim s’était retrouvé devant l’Abri, avec Pompidou numéro 1 ou numéro 2, à se demander s’il pourrait, vraiment, réussir à se débarrasser de son ennemi, récupérer son Pip-Boy, le pirater et accéder à la console pour sortir d’ici. Au moins, ses amis et les deux autres qu’il ne connaissaient pas encore n’auraient pas à supporter ce monde une seconde de plus. Ils oublieraient, peut-être, au passage, de lui en vouloir pour toute cette histoire.

Au fond, ça aurait pu marcher.
Ça n’avait, évidemment, pas fonctionné du tout.

Pompidou s’était fait écraser comme une crêpe, Tim avait appris à voler et il avait été forcé de se soigner en retrouvant un groupe de cinq personnes prêtes à l’étranger. Six, si on comptait ce pillard un peu chelou qui n’arrêtait pas de suivre son frère absolument partout. Cinq, si on enlevait Charlie, qu’il imaginait mal lui faire du mal. En tout cas, il n’avait clairement pas envie d’imaginer ses petites mains de fille se tendre vers son cou. Un petit bisou sur la joue lui avait suffi à être traumatisé pour le reste de l’année, ça suffisait largement.

Pendant son petit voyage dans l’Abri, Timothy avait pu discuter avec feu Pompidou premier du nom et comprendre assez de choses pour trouver comment sortir d’ici. Accéder à la console, depuis l’intérieur du jeu, c’était franchement de la triche. En vérité, Tim en était même venu à se demander si l’autre abruti n’était pas, lui aussi, coincé ici avec eux, et s’il n’essayait pas, du coup, de faire n’importe quoi pour s’amuser un peu. Comme mettre un Yao Guai sur la route de Charlie, une perruque dans les mains de Violette, un rouleau à pâtisserie pour combattre un Écorcheur. Tout ceci n’avait franchement aucun sens.

À bien y réfléchir, plus Timmy réfléchissait à ce qui était vraiment fait contre lui, dans ce jeu, moins il avait envie d’en parler aux autres. Quelque chose lui disait que le méchant, comme le gros pas doué qu’il était, essayait simplement de mettre sur sa route des choses qu’il n’aimait pas : une salle de classe, un test, de la lecture, un chien qui souffre et va mourir, un camp d’esclaves, un clone qu’ils ont voulu ouvrir pour savoir s’il est vrai ou non… Ce jeu accumulait tellement de mauvais points que Tim, lui-même, commençait à en avoir marre. Puis il fallait bien dire que tous les autres s’ennuyaient ferme… même Charlie ne s’amusait plus et Bran passait plus de temps à s’énerver qu’autre chose.

La bonne nouvelle, c’était qu’il avait pu, un peu, arranger les choses avec Violette, même s’ils étaient mal partis. L’esprit concentré sur le duo Charlie/Alastor qui entrait dans sa salle, alors que même un débile comme Timothy avait bien compris que les yeux rouges de Charlie ne venaient pas du ciel, il avait osé échapper le nom de son avatar. Si ça ne tenait qu’à lui, pour tout dire, il aurait appelé tout le monde par son petit nom, parce que ça l’amusait bien, cette histoire. Mais Violette lui avait fait remarquer que ce n’était pas son prénom et elle avait bien eu raison. Leur collaboration, en tout cas, fut une réussite et il put même se permettre un peu d’humour ou de demi-secrets dévoilés. Faire la lessive, ça ne l’amusait pas des masses, mais résoudre des énigmes avec un pote, oui. Alors il s’était amusé.

Et voilà que, maintenant, ils sortaient victorieux de cette histoire ! Blessé, certes, mais victorieux et c’était tout ce qui comptait, pour lui. Timothy félicita donc Canigou comme il le méritait pour lui avoir ramené la carte d’accès et revint dans le couloir qu’ils avaient quitté quelques minutes plus tôt. Ou était-ce quelques heures ? En vérité, dans ce monde, Tim avait perdu la notion du temps. Il le sentait plus ou moins couler, au gré des humeurs de tout le monde, et ne savait plus s’il devait y penser ou l’oublier. Son esprit simple, d’homme simple, ne voulait pas se prendre la tête sur les pourquoi et les comment. Il savait bien, Tim, que lorsqu’il se concentrait trop sur quelque chose, comme sa console, il en oubliait de jouer les idiots. Personne n’était prêt à l’entendre résoudre des problèmes de science-fiction à voix haute. Lui le premier.

– GG !!! On est trop forts ! s’écria-t-il, en levant la main pour récolter des highfive. Il va rien comprendre l'autre débile. Bon, avant d'ouvrir, faudrait qu'on parle tactique.

La main de Kowalski vint immédiatement frapper la sienne, comme si le pingouin n’attendait que ça depuis le début du jeu, en vérité. Tim vit bien, aussi, que Bran s’apprêtait à en faire de même, même si Tim lui aurait réservé son poing gauche, comme les bro qu’ils étaient, mais la goule s’arrêta juste avant, visiblement perturbé par un détail.

– Parler ? Pardon ?

– On est vraiment les meilleurs, j’en reviens pas ! ajouta Charlie en sautant de joie.

– Parler stratégie. Même si, en soit, on ne sait pas vraiment ce qui nous attend. (Kowalski lorgna la porte et revint au groupe.) Dans un premier temps, il faut soigner les blessés. Comme je disais à Bran, il y a quelques minutes : hors de question que l’on attaque en premier avec des PV en moins.

Timothy se retint de demander ce qui le rendait si certain qu’il serait le premier à attaquer. À bien y réfléchir, plus tôt, quand Tim était entré dans l’Abri sans y être invité, il n’avait pas franchement eu le temps d’agir. Le boss s’était contenté de lever un pied, d’écraser Pompidou et de lui envoyer, à lui, une beigne énorme en pleine poire. On ne lui avait pas franchement demandé s’il voulait d’abord lui envoyer un boulet de canon dans le bide.

– Justement, déjà, je pense que le mieux, c’est que tout le monde nous donne, à Violette et moi, les stimpaks et les radaways que vous avez ramassés ! Parce qu’elle et moi, on peut les utiliser pour rendre tout la vie, donc on fera les healers.

Ce qui ne lui faisait pas plus plaisir que ça, pour tout avouer. Timothy avait choisi sa compétence en comprenant parfaitement que personne n’en voudrait, mais qu’elle serait essentielle à leur survie. Sauf que ça faisait, encore, de lui, le débile qui devait attendre derrière que les adultes s’amusent devant. Et ça le gonflait sévère. Même dans un jeu-vidéo, il continuait d’être un naze. Mais tant pis. Pour le bien de ses amis, il le ferait.

D’ailleurs, Bran s’amusait à acquiescer du chef, comme une figurine posée sur un pare-choc, tandis que Kowalski hocha la tête, lui, pour donner une véritable approbation et se mettre en marche : il offrit deux stim à Violette et un à Tim. Un Tim qui tourna vers son bro, conscient qu’il restait immobile, comme un con, alors que tout le monde avait vu Solène distribuer les seringues.

– Donne-moi ton stimpak, bro. Sauf si tu préfères que je te tripote partout ? Allez, viens là, bébé, haha !

Les mains tendues devant lui comme un pervers, alors que ses doigts s’ouvraient et se refermaient sur sa paume, Timothy approcha lentement de Bran qui ne semblait pas vouloir s’en offusquer. Au contraire, il resta parfaitement immobile et attendit que Moignon ne fasse ce qu’il avait envie. Ce qu’il fit. Il tendit la main, s’empara du bras de Bran, tira dessus pour se pencher sur sa montre et en quelques tours de main, il appuya sur le stimpnak, dans son inventaire, pour le voir apparaître dans la paume de Bran. Hors de question que Moignon ne le tripote pour de vrai. Il se contenta de s’emparer de la seringue sans rien ajouter de plus.

De son côté, Charlie regardait Alastor avec assistance, les yeux pleins de petites étoiles pour le supplier d’accéder à sa demande.

– Allez, Al, c’est pour le bien du groupe !

– Je crains ne pas comprendre, grimaça-t-il, l’air, effectivement, de n’avoir rien compris. Je n’ai rien à donner en particulier.

Il haussa les épaules, amusé, et Timothy choisit ce moment pour décider que Alastor ne pouvait pas franchement faire partie de ses amis. Déjà, tout le monde savait que Solène avait donné une seringue à Alastor, puis il continuait de le mettre mal à l’aise, de cette façon qu’il avait de croire que le monde devait sûrement rouler à ses pieds. Tim ne l’aimait pas, point. Et c’était assez rare pour qu’il préfère garder ses distances.

Kowalski, lui, jugea totalement Alastor, sans cacher, l’air de lui demander s’il était bien sérieux ou si toute cette histoire n’était qu’une grosse blague. Tim fut bien content de constater que son ami de jeux avait plus de poids que lui dans la balance, rien que d’un regard appuyé. Lui, il ne préférait rien dire du tout, alors que Bran haussa les épaules à son tour.

– Tu as un machin dans ton machin, et il faut le donner pour une raison.

Ce qui n’aidait pas du tout, mais eut au moins le mérite de faire sourire Timothy, dans son casque.

– Mais Al, donne ton stimpak à Violette, si tu veux être soigné correctement !

– Ouais, voilà, tout ça.

– Bah, c’est toi qui vois. Garde-le et soigne qu’une petite partie de ta vie ou donne-le et sois soigné de toute ta vie d’un coup. C’est pas mon problème.

Il ne voulait pas être méchant ou quoi, ce qui n’était franchement pas son genre, même pour ceux qu’il n’appréciait pas des masses, mais Timothy ne voyait pas l’intérêt de se prendre la tête pour trois ans sur cette histoire. Si Alastor voulait jouer l’idiot égoïste qui préférait se soigner un tout petit peu pour être sûr de bien le faire de sa propre main… il n’avait qu’à essayer et voir s’il ne le regretterait pas, face au boss final. Néanmoins, sans qu’il ne put dire exactement grâce à qui, le concerné échappa un sourire et donna, enfin, son stimpak à Violette.

– Alastor. Tu as fait le bon choix. On peut plus être individualiste face à ce qui risque de nous attendre. Si tu veux sortir vivant, fais-nous confiance. On va pas l’utiliser à mauvais escient !

Tout ça pour un stimpak.

– Bien ! Maintenant… on a que 4 stimpaks chacun… ça craint. Je vais soigner Charlie qui en a bien besoin… Ça va ?

Même s’il n’avait rien dit jusque là, puisque son inquiétude était toujours poussée sur le côté comme s’il n’avait pas le droit d’en avoir pour les autres quand tout le monde stressait de le voir traverser la route, Timothy n’avait pas oublié les nouvelles blessures de son amie. Sa barre de vie ne cessait de le narguer et l’écureuil bouillonnait, à l’intérieur, à constater, un peu bêtement puisqu’il ne connaissait pas les détails, qu’Alastor s’en sortait mieux qu’elle. Alors que lui, Tim, il avait fait son possible pour prendre un max de dégâts à la place de Violette. Non pas pour des conneries de sexisme, mais seulement parce qu’il était, sans le moindre doute, franchement moins utile qu’elle. Et pour lui, Alastor qui lui tapait tant sur le système, était, lui aussi, moins utile que Charlie. Et prout.

– Nous c’est bon, nous nous sommes régénérés grâce aux radiations avec Bran ! annonça Kowalski en hochant la tête.

– J’aime bien les radiations, faudrait breveté l’idée, approuva Bran, les pouces levés, grand sourire aux lèvres.

Timothy n’était pas sûr d’être d’accord avec eux, mais resta silencieux, à les regarder si copains, désormais. Entre un génie comme Kowalski et un génie comme Bran… il comprenait vite qu’il n’avait plus sa place dans l’histoire et qu’il ferait bien de ne pas trop les déranger.

– Je pense que Violette devrait se soigner aussi. Mais il nous en restera que 3, donc vaut mieux les garder.

– Non, non, moi ça va, les autres en premier !

– Non. Soigne-toi, exigea Kowalski, d’un ton ferme.

– Pour une fois, tu vas juste faire ce que je dis, OK ? De toute façon, j’ai pas besoin de ton avis.

Timothy ne voulait pas être méchant avec son amie. Il était le genre nounours, lui. Ses seules méchancetés étaient, généralement, pour faire remarquer les choses qui n’allaient pas. Comme un bon gros boudin pour indiquer qu’il était blessé. Là, face aux cent PV de Charlie, il ne comprenait pas et ne voulait pas comprendre pourquoi elle s’entêtait à résister. La blonde avait fait beaucoup pour lui, il ne comptait pas la laisser crever devant ses yeux sans réagir. Alors, s’il le fallait, il lui planterait la seringue dans le bras sans lui demander son avis, oui. Même s’il s’en voudrait, oui. Mais il finirait bien par trouver un moyen de se faire pardonner. Et à la voir soupirer puis se laisser faire, Tim sut qu’il faudrait, vraiment, qu’il trouve quelque chose pour se faire pardonner. Et ce n’était pas le petit « Désolé » qu’il glissa en la soignant qui allait tout arranger. Il trouverait mieux.

– Je pense que ça devrait aller pour moi. Vous inquiétez pas !

Et voilà que Violette s’y mettait… Soigner ceux qui avaient le moins de PV, c’était pourtant logique, non ? Et ils n’avaient plus qu’un stimpak à sacrifier.

– Quand je disais que les pillards nous les auraient rendues…

Tim ne répondit rien à son frère, conscient que ce n’était peut-être pas le moment de faire remarquer que personne ne pouvait soûler un PNJ, pas même trois filles comme elles. Et oui, il se comptait dedans sans même cligne des yeux.

– Violette. Soigne-toi, maintenant. Ça serait bête que tu apprennes s’il y a une sauvegarde maintenant après un one shot sur boss…

– Ça m’étonnerait qu’il me one shot quand même. J’ai plutôt bien géré contre le Roi des Fangeux, hein, Tim ?!

Ce qui était bien vrai et Tim le fit savoir d’un pouce en l’air, mais il n’en restait pas moins vrai qu’elle n’avait pas encore vu la gueule du boss. One shot, c’était ce qu’il avait fait de Pompidou, ou presque.

– Pour le boss, il vaut mieux que tu te soignes maintenant, je t’assure, insista-t-il, inquiet.

– OK. Je vous fais confiance vous deux. Mais ça nous fait déjà perdre un stimpak alors que le combat n’a même pas commencé !

Vrai, mais Timothy n’était même pas certain qu’ils aient le temps de les utiliser, dans le feu de l’action. Une pensée qu’il garda pour lui, alors qu’il regardait Alastor-l’égoïste boire un Nuka Cola cherry, dans son coin, et récupérer ce qui lui manquait de vie. Au moins, tout le monde était au maximum de ses PV, maintenant. Ou presque tout le monde, mais Timmy se garda bien de le dire.

– Le niveau n’aura rien à voir avec celui du Roi des Fangeux, sourit Kowalski en regardant Violette se soigner.

– Je suis bien d’accord avec ça, ouais ! Bon, on peut y aller alors ! (Il se tourna vers la porte et leva sa carte d’accès à hauteur de l’épaule de son armure.) Qui veut ouvrir ?

– Mooooooi ! se proposa Charlie, en suppliant Alastor, du regard, de lui donner la sienne.

Peut-être un peu jaloux, oui, parce qu’il se demandait, au fond, si Alastor ne faisait pas partie de ces fameux amis que Charlie avait préférés à lui, à une certaine époque, Timothy lui donna la sienne sans la moindre hésitation. Ce qui ne sembla pas échapper à l’autre, qui le jugea du regard sans rien dire. Il pouvait le juger, ça ne dérangeait pas Tim. Il avait l’habitude, l’écureuil, d’être jugé sans qu’on ose lui dire tout le mal qu’on pensait de lui. Ou en le lui disant bien en face, aussi, oui. Ça arrivait. Au moins, Alastor finit par donner sa carte à Charlie et elle put se diriger vers la porte pour l’ouvrir, avec l’aide de Kowalski qui détenait le dernier pass.

Quand les trois cartes furent insérées dans la porte, les battants émirent un gros clac, puis un plus petit, et s’écartèrent lentement sur une grande pièce dont ils ne voyaient pas le fond. En vrai, ils n’en distinguaient que peu de choses, ce qui n’empêcha pas Charlie de hurler :

– VOUS ÊTES LÀ MONSIEUR LE SUPERVISEUR ?

– Mais non, ça peut pas être si simple. Mais il est pas loin, je suis sûr. Avançons.

Évidemment, il n’en fallut guère plus à son amie pour se jeter au devant du danger. Elle courut immédiatement dans la pièce inconnue, sans même se retourner. Habitué à son caractère, depuis le temps qu’il la connaissait et l’appréciait, aussi, pour cette audace ou insouciance, Timothy ne fit aucune remarque et se contenta de faire signe à Bran pour lui indiquer qu’il comptait bien la suivre. S’ils devaient compter un deuxième insouciant, dans leur groupe, c’était bien lui !

Si Bran soupira, il ne se plaignit pas et suivit Timothy dans la nouvelle pièce. Néanmoins, les trois autres compagnons, dans le couleur, n’eurent pas le temps de les suivre que la porte se referma brusquement derrière eux. Il crut entendre un « Bonne chance » à travers la porte, mais ne fut pas certain de ne pas être devenu fou. Tim se retourna lentement, intrigué, et sursauta, alors que son cœur loupait des battements, à l’instant où il aperçut une ombre malsaine, juste devant la porte qui venait de se verrouiller. Il lui fallut plusieurs secondes pour comprendre qu’il s’agissait du nouvel animal de compagnie de son frérot et pas un ennemi venu les manger.

– Bon bah… en avant ?

De toute façon, ils ne pouvaient pas revenir en arrière, donc autant continuer. Ce n’était franchement pas à Timothy qu’on allait demander de paniquer.


Bran Uaike
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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 4 _



________________________________________ 2021-03-07, 00:39



Comment pourrait-il exprimer en un seul mot ses pensées actuelles ? La poisse. La malchance. Le karma ? Non pas le karma. Il était un être si gentil, il n’avait pas de quoi avoir un tel karma. Si Leroy vivait bien malgré le passé de connard qu’il se traine … il n’y avait pas de raisons pour que son propre karma soit aussi fort.

Alors comment expliquer qu’il devait à nouveau se taper Charlie dans l’aventure ? Non parce que cette fille, c’était plus une couche qu’elle tenait depuis le début, c’était le paquet de Pampers complet. Elle continuait avec son idiotie apparente à saluer les méchants, les monstres, les mauvais … Bran savait qu’il ne pouvait pas dire à Tim ce qu’il pense de son amie, mais …. Elle était un peu limitée non ? Peut être… juste trop innocente … Beaucoup trop … Si elle saluait encore un méchant, il allait la jeter …

Bran prit le temps de regarder la pièce doucement. Il y avait plusieurs armoires et d’autres meubles de rangements posaient contre les murs. Le centre était vide … Aussi vide qu’un vide suspect … Le suspect dans le vide … C’était un contexte tout de même. Bran observa la pièce doucement. Il avait une grosse impression de déjà vu …. Une pièce à fouiller, Tim et Charlie …. Il finit par soupirer.

- On fouille avant d'avancer, comme au début de l'aventure ?
- T'as raison, c'est mieux... Si c'est le même boss que j'ai vu tout à l'heure, on ferait bien de tout fouiller à fond.
- Et de faire des petites bombes aussi non ?
- Mais ouiiiii ! T'as raison ! On fait pleiiiins de petites bombes et on se les partage !

Bran avait apparemment trouvé une bonne idée. Pour une fois. Il savait juste que Tim avait la capacité de faire des bombes avec peu … Et il avait envie de faire tout péter ! C’était la meilleure idée qu’il avait trouvé en tout cas. Tim couru fouiller les meubles, avec Canigou sur les talons. Bran était déjà en train de fouiller un autre endroit … avec son pillard sur les talons. Il l’observa et resta à une distance de sécurité… dans ses yeux on pouvait lire un petit « dégage »… parce qu’avoir un toutou lui ça lui faisait pas trop plaisir pour dire la vérité.

Bran ne le connaissait. Et ça ne lui plaisait pas du tout de l’avoir dans les pattes. De plus, il savait que Tim avait une faculté incroyable pour se sous estimer et penser que son frère allait préféré quelqu’un d’autre à lui … Ce qui était absolument pas possible … Mais Tim avait ce genre de petite tristesse.

- Je le connais pas, tu sais

Son frère avait il entendu ? S’il avait entendu en tout cas il n’en avait rien dit. Charlie ét ait en train de fouiller aussi, toute excitée. Tim rigolant en fouillant. Il ne savait pas pourquoi Tim rigolait, mais juste en riant, ça le faisait sourire. Il répondit enfin à sa phrase.

- Bah ! Évidemment ! C'est juste un PNJ, comme Winnie ou Daniel. Il te suit parce que c'est... ton ami, hahaha !

Il explosa de rire. Un rire qui ne lui plaisait pas. Ce mec n’était pas son ami. Il ne le connaissait pas et il n’avait tout simplement pas envie d’être son ami. C’était pas difficile à comprendre n’est ce pas ? Il ne voulait pas d’ami, il en avait déjà assez.

- Je ne veux pas d'ami ...
- Ah. Sympa, ça. T'auras qu'à rentrer tout seul chez toi comme un grand, alors.

Mais bien sur, son frère, il fallait qu’il le prenne mal alors qu’il ne disait pas du tout quelque chose contre lui… Il avait envie de le mordre, et claquant ses dents en continuant de fouiller.

- Tu n’es pas mon ami toi, tu es mon frère ne fait pas celui qui ne sait pas.
- Mon frère c'est Canigou maintenant, tu fais trop pas le poids. Va fouiller par là-bas, là c'est moi. Charliiiie, t'as trouvé un truc ?

Il claquant encore des dents pour le montrer à Tim. Il savait bien que Tim n’était pas sérieux, mais il se mettrait à manger du chien si jamais Tim voulait le remplacer. Aucune pitié pour les remplaçants, ils paieraient tous pour cette trahison. Mais Tim ne le fera pas, il le savait.

Bran ne répondit rien et fit en sorte de fouiller un peu plus. Il trouva un « Nuka » apparemment ça pouvait donner +50PV. C’était donc quelque chose de cool non ? Il posa un regard sur Charlie qui sembla trouver exactement la même chose… Ce n’était même pas original, et tellement banal. Bran trouva aussi un bécher. Charlie trouva un bidon. Tim trouva un ventilateur, certainement cassé, et un balai qui ne semblait pas en meilleur état.

Un deuxième dé a bien été envoyé dans la matrice du jeu pour trouver d’autres choses, mais le dé a décidé que d’avoir le moins possible était toujours une bonne idée. Ils ne trouvèrent rien de plus dans leur fouille. Bran prit ses trouvailles dans les mains et donna tout simplement le tout à Tim.

- Cadeau je sais pas quoi en faire

Claire, Net et Précis. Il n’avait pas besoin de toutes ses choses… il ne savait même pas leur utilité … sauf pour le coca cola qu’il avait trouvé mais Tim saurait mieux l’utiliser que lui.

- Garde le Nuka, tu pourras te soigner si jamais t'as besoin. Donne le reste, je vais faire des bombes.
- J’ai trouvé un Nuka et un super bidon !

Bran garda le Nuka et le plaça quelque part dans ses poches. Il avait des poches de jeux vidéos non ? Certainement alors il le posa comme ça, sans autre forme de procès, et laissa le temps faire le reste.

- N'hésite pas à me dire si tu en as besoin, c'est là
- Pareil, tu peux garder le Nuka pour toi, mais je veux bien ton bidon.
- Non tu prends tout je veux que tu puisses te soigner ! Moi je suis trop forte j’en ai pas besoin.

Dit Charlie en donnant le tout à Tim et ne lui laissant pas le choix. Elle avait peut être un peu mieux compris ce qu’elle avait trouvé, peut être. Elle était têtue, et rendait de l’amitié à son meilleur ami…il avait bien envie de dire qu’elle gagnait un peu de point d’estime.

- Ah ouais, parce que moi je suis trop nulle, bien, bien. Vous êtes sympas aujourd'hui. Bon, bah, donne.

Tim avait envie de se faire taper apparemment …. Il prit d’ailleurs les affaires de Charlie et s’éloigna pour créer des bombes… C’est ça éloigne toi … Charlie essaya de se défendre en disant à Tim :

- J’ai pas dit ça Tim !
- Mais il a comprit ça.

Bran était un peu habitué des humeurs de son frère. Et la plupart du temps il trouvait cela … normal… même s’il n’aimait pas que Tim pense qu’il pense quelque chose de faux. Là, par exemple Tim pensait que Bran pensait qu’il était trop nul, mais non. Il ne pouvait pas le penser. Il lui en reparlerait plus tard.

- C'était sous-entendu, c'est piiiire. Mais on s'en fiche, c'est pas grave. Attendez que je me concentre.

Bran fit un petit pat pat à la tête de Charlie. Oui, exactement le même qu’il avait fait pour le chien … mais là c’était pour lui dire de ne pas s’en faire. Tim était alors faire ses explosifs. Il réussi à en faire un. Tim avait déjà une grenade et il leva haut son nouvel explosif.

- Tadam !! Trop fort, c'est tout. Puis je te le donne Bran, parce que j'en ai déjà un.
- Oh ouiiiii! Je veux tout faire peter !

Parce que ça manquait toujours un peu d’explosion … Il avait envie que ça fasse badaboum ! Et ça, ce que son meilleur ami venait de lui offrir, c’était la meilleure idée du monde. Il était temps d’aller mourir !

D’un goup, un gros bruit se fit entendre dans la pièce. Et quelque chose tomba… Le sol se mit à trembler sous l’impact. Au milieu de la pièce, à son centre qui était bien trop vide vous vous souvenez ?, il y avait un énorme Béhémoth. Les instructions disaient « magnifique Béhémoth »… mais comment pouvait on voir un espèce de monstre de 4 mètres, armé d'une borne à incendie et le visage vraiment pas sympa comme quelque chose de magnifique ? Non… ça, ce n’était pas possible.

Bran lâcha un rire de malade quand il le vit. Enfin de l’action, il allait pouvoir se défouler. Au dessus de la tête du monstre il y avait une barre de vie de 1 000 PV ! Bran était presque sur que lui n’avait que 200 PV. Ça allait chier ! Tim prit la parole.

- Vous voyez, c'est CA qui a écrasé Pompidou.
- Ah.... ouais ... On cogne ?

Si Pompidou avait eu mal ? Cela ne l’étonnerait pas. Bran montrait sa batte. Il savait que ça allait cogner. Il fallait que ça cogne. Et il était trop fier de pouvoir faire un vrai combat ! Tout le monde avait 200 PV…. Sauf l’emplâtré qui n’avait dit à personne d’être blessé et n’en avait que 125… Il y avait aussi un pillard, encore oublié, Winnie & Canigou.

La première pensée de Bran fut … et si on lui donnait un coup dans les ouilles ? Mais ça ne semblait pas être une bonne idée…. Il avait pourtant la zone juste sous le visage… ça aurait été une idée. Mais une idée qui était sûr ne passerait pas. Charlie finit par parler en premier. Le monstre ne les avait pas encore vu.

- Comment on combat cette chose ?
- Pas en lui donnant un coup dans les parties en tout cas…

Qui était pourtant la meilleure idée de la Terre. Tim continua à parler doucement.

- L'éviter au max et le mitrailler, pas le choix. Son point faible c'est... la main ? C'est nul, vous allez avoir du mal à viser. Mais je propose, d'abord, de lui faire exploser la tête.

Il sortit une grenade. Alors que Charlie énonça sa réserve. Bien sur qu’elle avait une réserve. Bran trouvait cela logique qu’elle en émette à force de la connaître. Tim donnait en attendant la grenade à Bran pour une double explosion de la mort.

- Si on a vraiment pas le choix oui faisons ça... vas y tire !
- T'es prêt ? On balance ça en même temps ?
- On balance !

Les deux (Bran et Tim) finirent par jeter les explosifs. Les deux touchèrent la main, parce qu’ils étaient trop des forts. Cela faisait donc moins 240 PV pour le gros monstre ! Cela commencer bien n’est ce pas ? Il fallait toujours laisser Bran tirer les dés de la chance. Le Béhémoth tomba à 760 PV donc.

Se fut à ce moment là que le gros monstre décida de remarquer le petit groupe. Il poussa des râles gutturaux en se tournant vers eux. Il avança d’un pas, qui fit trembler le sol. Il devait avoir du mal pour se déplacer lui. Tim se mit à crier.

- HAHAHAHA ! On est trop forts sérieux, j'ai visé pile à côté pour que ça marche !

Et on avait le droit d'attaquer pour de vrai tous ensemble maintenant ? Bran ne se fit pas prier alors. Il fallait cogner et se battre et il savait faire ! Tim, lui, il prit son canon de bordée, leva le canon et tirer un boulet.

- Winnie attaque le gros méchant !

Charlie sortit son canon gelé, ou un fusil à savoir ce que c’était. Bran avait envie de sauter sur les murs pour le cogner au visage ! Fin bon … il savait que ça ne se faisait pas forcément non plus…. Il décida qu’il essayera de le taper … Comme normal … il allait vraiment devoir trouver un moyen de mettre un peu de piquant dans ses coups… Faire des shoot ça allait deux minutes…

Tim tira avec un boulet de canon, Charlie tira avec son cryolator … Winnie attaqua, comme Canigou… et le pillard se mit en place pour lui tirer dessus. Le boulet toucha le monstre à peine à l’épaule. Le cryolateur le toucha à la poitrine, la batte le toucha à la jambe. Winnie le griffa une fois au ventre. Le pillard visa à côté (parce qu’il était qu’un boulet, Bran ne comprenait pas pourquoi il le gardait). Canigou recula, peut être avait il eu peur ? En tout, ce n’était pas moins de 200 PV en moins en tout et pour tout ! Maintenant le méchant était à 560 PV.

Le Béhémoth donna un coup qui repousse tous les compagnons et les empêche d'attaquer au prochain tour…. Heureusement pour eux, ils avaient deux coups à faire … et donc maintenant plus qu’un … mais personne n’allait chipoter la dessus. Bran était prêt à faire son ninja. Il rêvait de pouvoir s’en amuser. Il sauta sur la bouche d’incendie et grimpa sur le bras pour atteindre la tête du monstre.

Sur la bouche d’incendie, le Béhémoth s’empara de lui de son autre main. Il serra très fort avant de le lâcher… Bran se prit 50 PV en moins… Il ne lui en restait plus que 150 PV. Ce n’était pas cool. Il laissa un chapelet de juron alors qu’il retomba lourdement sur le sol. Il allait l’éclater. C’était sur maintenant. Pendant qu’il se faisait écrabouiller, Tim tira avec son canon, les compagnons ne pouvaient pas attaquer, comme « figer ». Merde l’utilité relative des gens. Charlie utilisa son fusil à glaçon aussi. Les coups réussirent à l’atteindre et faire moins 190 PV encore. Tim se mit à crier à Bran

- Bois ton Nuka ! Pas le choix !
- J'ai perdu que 50 tu en es à combien toi?
- C'est pas le sujet, toi t'es en première ligne ! Si tu te manges un coup t'es mort ! Bois ! Fais-moi pas chier, bordel !

Tim ne disait jamais de gros mot. C’était donc la raison pour laquelle Bran pourrait faire un effort …. Charlie trouva la solution aussi simplement que naturellement.

- Bois aussi celui que je t’ai donné Tim, plus vite que ça !

Bran laissa à nouveau échapper des gros mots alors qu’il bu ce qu’il fallait. Tim bu aussi le sien. C’était du donnant-donnant. C’était bien mieux ainsi. Bran avait bu le plus vite possible pour retourner au combat. Il avait à nouveau tous ses points de vie … Ce qui était bien ! Ils attaquèrent une nouvelle fois. Toutes les attaques donnèrent moins 290 points de vie pour le monstre. Et toc dans sa gueule. Il ne lui restait plus que 80 points ! Ils avaient bientôt réussi, ils sont trop forts.

Le machin moche donne un coup vertical avec son arme ! Et d’un coup Bran se fit toucher. Pourquoi lui ? Il venait de se prendre -125 PV comme ça au calme … Et il jura à nouveau.

- Tim, va vite le soigner ! Et toi le méchant, pas touche à mes amis !

Dit Charlie. Tim ne se le fit pas dire deux fois. Il lâcha aussi des gros mots. Que des impolis. Tim vient directement soigner son frère. Bran n’avait pas envie qu’on lui casse les noix tout de suite. Dégage disait ses yeux.

- ça va il m'en reste encore occupé vous du moche.

Il fallait d’abord tuer le monstre avant de s’occuper de lui. Surtout avec le reste de vie qui lui restait. Il était peut être un brin traumatisé par Pokemon … ou à la dernière attaque, tu as le dresseur qui donne une Potion Max pour avoir son personnage sans dégât… Alors … On se bouge, merci. Tim ne l’écouta pas. Logique. Charlie attaqua en attendant … Tiens elle avait peut être plus de cerveau que ça ! Le Béhémoth fut achevé par la blonde ! Bran était trop triste ! Il voulait continuer à cogner aussi !

- Pas cool ! je voulais le cogner encore moi !
- Fallait pas te prendre un coup alors hihi! On est trop forts de toute façon !
- me ... me prendre un coup ? Je ne vois pas ou tu as vu ça !

Il se releva d’un coup et fit comme s’il allait très bien. Ce qui n’était pas faux. Tim l’avait soigné et ses PV étaient à nouveau à fond.

-Trop fooooooort ! C'est qui les meilleurs ?! C'est nouuus ! Topez-la les potos !

Tim était content. L’asiatique en femme tendit le poing pour faire des checks à chacun. Bran donna un coup dans le premier poing suivit de Charlie qui le fait avec le second. Antonin dit que ce n’est pas très covid. Mais on n’a pas ce virus dans le rpg. Et la suite, ça se passera plus tard.

   


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•••
Early in the morning I still get a little bit nervous
Fightin' my anxiety constantly, I try to control it
Even when I know it's been forever I can feel the spin
Hurts when I remember, I never wanna feel it again

Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 4 Tiy8
•••
I don't wanna lose control
Nothing I can do anymore
Tryin' every day when I hold my breath
Spinnin' out in space pressing on my chest

I dOn'T wAnNa lOSe coNtRoL

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________________________________________ 2021-03-07, 22:53



La seule chose qui agaçait Alastor de plus en plus, c'était le principe du jeu vidéo qu'il n'avait jamais pratiqué auparavant - comment ça, ça se voit ? - Le démon détestait la technologie et ceux qui le connaissaient le savait très bien. Les écrans, le virtuel, tout ce qui procède à l'imitation de la réalité (comme la Mimesis, quelqu'un a fait histoire de l'art ?) l'énervait. Avant, c'était mieux. Cependant, jusqu'ici, Alastor avait gardé un certain calme du fait du ridicule de la situation. Il restait persuadé que mourir revenait simplement à perdre la partie et à retourner à la réalité. C'est d'ailleurs pour quoi se battre et accomplir des quêtes ne l'intéressaient pas vraiment, si ce n'était à récolter les indices qui mèneraient à l'ennemi principal. Ce qui avait fait le plus rire le démon jusqu'ici, c'était surtout le message privé envoyé par l'Anonyme sur sa montre. Ça, ça avait été drôle ! Le sentiment de rancœur allié à ces tentatives vaines de retourner l'équipe contre son leader alors que ce dernier s'amusait à voix enjouée de l'aventure qu'on lui offrait avec des personnes qu'il appréciait - plus ou moins -. N'y avait-il pas plus désespérant à l'heure actuelle ? Si X avait souhaité mener la danse contre Timothy, aurait-il encore fallu qu'il soit celui pour qui ils auraient pris sympathie, mais c'est auprès du garçon qu'ils se sont retrouvés. Et son magnétisme naturel a fait la plus grande partie du boulot. Il n'avait pas fallu longtemps pour que le reste de la bande lui fasse confiance. Il ne donnait pas l'impression d'être une menace.

Mais ça y est, le début de la fin arrivait. L'identité du coupable allait être dévoilé et la bataille pouvait commencer. Sans aucun doute que le groupe gagnait, déjà par leur nombre mais aussi par leurs compétences variées et complémentaires, ils sauraient récupérer cette commande qui permet de manipuler les codes du jeu. Le démon ne savait pas encore quels seraient les enjeux du combat mais à vrai dire, il ne s'en inquiétait pas vraiment le concernant. Le terme jeu vidéo n'était-il pas assez clair ? C'était un jeu et en plus de ça, une copie d'un monde et donc, une copie d'eux-mêmes. Peut-être qu'il se trompait, peut-être qu'ils allaient tous mourir et bonjour les Enfers ~ Il n'en savait rien, mais encore une fois, ça ne l'avait pas inquiété. Ça l'inquiétera lorsqu'on lui confirmera que non seulement il meurt, mais qu'en plus, l'opportunité de vivre avec Charlie sur Terre n'adviendra jamais. Pour le moment, ne le réalisant pas, il était peut-être trop serein. Serein et agacé qu'on le sépare de la démone lorsque les portes se réouvrirent... Sans que le trio n'y soit. Où étaient-ils ? Le Boss les prenait déjà à part ? La division pour mieux régner ? Il grimaça légèrement, fronçant les sourcils à chercher ce que pourrait signifier cette disparition. Accompagné à nouveau du chercheur et de la jeune fille, il passa à son tour la large porte qui donnait sur une salle sombre dont on ne distinguait la fin. La porte se referma alors vivement derrière eux, laissant au groupe de quoi profiter du décor très sobre : des meubles sur les côtés mais rien pour entraver le centre. C'était à peine distinguable, mais de ce qu'avait retenu le démon depuis son entrée dans le jeu, c'est que lorsqu'une pièce s'ouvrait à eux, la première chose à faire était de fouiller. Ainsi, il s'accapara à la tâche, suivie de près par Violette qu'il pouvait percevoir du coin de l'œil, elle et son Pip-boy qu'elle activa pour éclairer les fouilles.

"Vous trouvez quelque chose les gars ?"

Alastor avait tout juste commencé à chercher et pour le moment, rien de très glorieux, c'est pourquoi il n'en dit rien, d'ailleurs. Il était persuadé, commençant à connaître Kowalski, que ce serait ce dernier qui répondrait, comme il le faisait toujours. Il ne perdait jamais de temps à donner son avis sur un sujet, à se démarquer. Par le leader qu'il représentait, il aurait été normal qu'il serve de modèle à l'équipe et renvoie la balle. Ce ne fut étonnement pas le cas, et une ou deux secondes passèrent silencieusement.

"Les gars ?"

Le démon fronça les sourcils, soulevant une question à laquelle il n'avait même pas songé plus tôt. Et s'il en manquait un ?

"C'est bien calme. Il détourna la tête avec curiosité, avant de constater par lui-même que du côté de l'entrée, il n'y avait personne. Où se trouve Kowalski ?

- Merde ! Lança Violette en se retournant à son tour. Il est pas là !"

Captain Obvious. C'était donc le silence glacé qui s'offrait au jeune duo lorsque leur partenaire n'était pas là pour le combler. Bien. Alastor retourna, neutre, aux meubles qu'il continuait à ouvrir, un à un.

"Il est resté à l’extérieur. J’ose espérer que la porte se rouvrira pour lui comme elle l’a fait pour nous.

- Je l'espère aussi..."

Il n'y avait pas de raison que ça se passe autrement. Il semblait se répéter le même schéma que pour eux : une partie du groupe pénètre dans la pièce, la porte se ferme, puis lorsqu'elle se réouvre plus personne ne s'y trouve et le reste peut y rentrer. Dommage pour le chercheur, il semble qu'il fasse une partie du chemin seul. Dans un sens, ce n'était pas bête de procéder ainsi : Kowalski était de loin celui qui en connaissait le plus non seulement sur l'informatique, les jeux vidéos mais en matière d'approches et de stratégies également. L'éloigner de la bande, n'était, finalement, pas tant une mauvaise idée que ça. Pouvaient-ils faire autrement que de suivre ce que l'ennemi décidait d'eux ? Pour le moment, non. Violette et Alastor, deux minutes plus tard, réussirent à sortir de leurs fouilles deux stimpacks et deux grenades. L'un des stimpaks étant entre les mains du démon, il réfléchit un instant avant d'arquer un sourcil presque las de ce qu'il s'était passé dans le couloir. Il soupira d'un vague sourire :

"Si je comprends bien, il m’est plus avantageux de vous donner cela, n’est-ce pas ?

- Oui. Répondit Violette en hochant la tête de haut en bas. Avec ma nouvelle compétence, je peux vous soigner complètement avec les stimpack !"

D'un simple acquiescement, le démon tendit l'objet.

"Je compte donc sur vous."

Si le jeu vidéo n'en était bien qu'un, alors cette vie - virtuelle - qu'il donnait à Violette n'était qu'une garantie de plus. Aucun risque n'était pris... Et la quête ne faisait que commencer. Derrière le jeune homme, un écran s'activa sur la porte qu'ils avaient passé et derrière laquelle Kowalski était toujours. Alastor se retourna, attiré par la lumière mais aussi par le bruit qu'il émit. Un texte s'y afficha :

Ésope reste ici et se repose.
Engage le jeu, que je le gagne.
Et la marine va, papa, venir à Malte.
Noël a trop par rapport à Léon.

4 phrases. 1 chose en commun.

Entrez le mot de passe.


Un clavier s'afficha juste en-dessous et le silence revint sous l'attention que portèrent le duo.

"Ok. On est face à une énigme. Souvent c’est de la logique ces truc là ... avec nos deux cerveaux on devrait y arriver non ?! Même si le cerveau de notre équipe est clairement derrière cette porte !

- Je suis sûr que nous pouvons arriver au bout de cette énigme sans Kowalski. Il observait l'énigme tout en secouant vivement la main pour rassurer sa partenaire. Sans vouloir le vexer ! Se corrigea-t-il. La logique n’est qu’un ordre d’idées qu’on relie entre elles. La logique c’est un point A à un point B...

Violetta hocha la tête et Alastor monta son doigt à son menton. Ensemble, désormais, ils commencèrent à relire les phrases. Le démon retrouvait des syllabes semblables, il commença à retrouver les voyelles, les consonnes. Violetta compta les lettres une à une. Le démon se demandait s'il ne fallait pas ignorer l'énoncé et tout simplement écrire "motdepasse", comme l'instruction le demandait et que le mot faisait 10 lettres, soit le nombre de lettres demandées à être insérées. Préférant s'abstenir d'une énigme aussi simple, il n'en dit rien.

"La réponse doit se trouver dans la construction de la phrase. Elles n’ont aucun lien fictionnel ou chronologique ensemble.

- Dommage. Réagit la jeune fille à sa propre piste qui tombait à l'eau. Les deux premières phrases fonctionnaient bien. Elles ont vingt trois mots chacune ! Elle tira une moue. Mais pas les deux dernières.

- Ah vraiment ? Observa à son tour Alastor en penchant légèrement la tête sur le côté. Les constructions des phrases sont tournées avec une complexité déconcertante... Elles tendent à quelque chose. Ce n’est pas pour rien...

- Oui, ces phrases ne veulent rien dire. Pour moi ils faut regarder les lettres dans ces phrases.


- Les premières lettres réunies ne veulent rien dire. Reprit Alastor en suivant une autre piste sur laquelle il bloquait. Les dernière non plus... Par contre. Elles sont les mêmes..."

Et ainsi, Violette rejoignit les deux bouts :

"Oh ! S'exclama-t-elle. Est ce qu’on pourrait tenter de lire la phrase de l’autre sens ?!"

En pointa son doigt sur les mots qu'elle fit suivre doucement en partant de la fin jusqu'au début, les deux réalisèrent, alors, que chacune des phrases pouvaient se lire non seulement à l'endroit, mais aussi à l'envers. Alastor écarquilla doucement les yeux, un sourire aux lèvres.

"En effet, ma chère !

-Ça fonctionne pour la première phrase déjà !
Violetta redressa un regard vers Alastor, cherchant le terme dont ils avaient besoin. Tu sais quand un mot se lit dans les deux sens. Comme Kayak.

Alastor se souvint d'un mot pour représenter cet aspect, il l'avait en tête alors qu'en même temps que sa coéquipière il lança :

"Palindrome !"

Il sourit à Violette et acquiesça vivement. La jeune fille se chargea de commencer à écrire le mot tandis qu'il l'a regardé faire à ses côtés.

"Y ou l à Palindrome ?!


- C'est un i, darling !

- Merci !"

Le mot de passe fut validé et la porte s'ouvrit, comme par magie. Derrière, Kowalski attendait comme un élément mis de côté pendant une bonne vingtaine de minutes. Alastor l'accueillit d'un grand sourire.

"Tout va bien ?"

Il semblait puisqu'il hocha la tête en levant un pouce en l'air avant de passer le chemin que le duo lui dégageait.

"Contente de savoir que tu vas bien !"

La porte se referma, le demi-groupe était au complet à nouveau. Et dans la pièce, une table s'était ajoutée au milieu de la pièce. Allez savoir si Kowalski se souvenait qu'elle n'avait pas été là, du peu qu'il en avait vu, mais Alastor et Violette en était persuadés. Posé sur la meuble, 9 billes. Une balance à plateau. En s'approchant, un papier indiquait :

9 billes, 1 seule est la bonne. Légèrement plus lourde que les autres. Vous n'avez le droit qu'à deux pesées pour la trouver. Sinon... la mort.


Rien que cela, souriait silencieusement le démon. Encore de la logique, mais en plus de cela, du calcul et un peu de physique. Alastor n'en dit rien - absolument rien. Il observait aux côtés des deux autres la scène qui s'offrait à eux avant de légèrement décaler son regard sur Kowalski. Il était revenu. Combien de temps cela lui prendrait-il pour agir ? Il devait savoir. Il devait forcément savoir avant le démon et la jeune femme, il n'allait pas attendre que les QI inférieurs réfléchissent, non. Il allait agir. Il le fit d'ailleurs, silencieusement. Kowalski divisa le groupe de 9 billes en trois groupes de 3. Il plaça un groupe sur l'un des plateaux, l'autre sur le second et patienta. La balance pencha sur sa gauche. Ainsi, la bille légèrement plus lourde, devait se trouver de ce côté-là. Il retira les trois billes du plateau de droite et les isola avec le troisième groupe. Il attrapa deux billes du plateau de gauche, en déposa une sur le plateau de droite et garda la dernière entre ses mains. La balance s'équilibra alors parfaitement. Les deux billes qui avaient été pesées, étant du même poids, ne pouvaient être la bille recherchée. Ce qui signifiait que l'intrus se trouvait dans les mains de Kowalski.

Bien joué ! Le démon était satisfait d'avoir laissé le chercheur faire, le temps leur étant compté. Mais qu'allait-il se passer maintenant qu'ils avaient réussi cette étape ? À peine l'énigme résolue, le reste des billes, le plateau également, se mirent à trembler, faisant reculer de méfiance le trio. Aucun ne savait vraiment si c'était bon signe...

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I may not be wise
And I won't save the day
But look in my eyes
And know I'll always stay
And I won't run away


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________________________________________ 2021-03-08, 21:41




J'avais mis le coup final au boss... Je ne voulais pas le tuer mais... En voyant Bran essuyer un coup extrêmement violent et voir sa barre de vie baisser de façon phénoménale, je devais agir. Tim, en tant qu'infirmier, était parti le soigner et il ne restait que moi pour se débarasser de l'ennemi. Il ne lui restait que très peu de points de vie, et un coup de mon fusil de glace avait suffi. Je me sentais mal, je ne pouvais pas mentir... Mais c'était la seule chose à faire et cette chose... cette chose n'était pas humaine. Je n'aurais pas pu lui permettre de trouver le chemin de la rédemption. Je ne regrettais pas mon geste, puisqu'il nous avait permis de nous sortir de cette situation mais je ne pouvais m'empêcher à penser ce qui se serait passé si je ne l'avais pas fais... Mais je ne devais pas penser à ça, je devais penser à la situation actuelle et le bonehur d'avoir réussi à combattre le boss et d'en triompher. Nous célébrâmes avec Bran et Tim, une fois ce premier soigné mais tout n'était pas fini. On ne savait toujours pas comment sortir d'ici. Et je ne savais pas ce qui était advenu des trois autres... J'espérais qu'ils allaient vraiment bien. Je ne voulais pas perdre qui que ce soit, et encore moins Alastor. Il comptait trop pour moi. C'est alors que je vis quelque chose de particulièrement intéressant, que je montrais tout de suite du doigt à mes compagnons.

-Oh regardez ici, il y a une trappe ! C'est peut-être pour rejoindre monsieur le superviseur !

Je vis alors trois figurines jonchant le sol. La première était une figurine d'un homme armé d'une batte de baseball, que Bran attrapa tout de suite. La seconde représentait Winnie... C'était parfait pour moi, je devais l'avoir. Je la pris en jetant un grand sourire à Tim qui n'avait plus le choix. S'il la voulait il pouvait prendre la troisième figurine représentant Canigou, le chien qui nous accompagnait depuis déjà quelques temps et que j'avais sauvé. Chaque figurine représentait un élément phare de notre aventure, c'était trop mignon ! Cela m'étonnerait que ce soit une attention du méchant superviseur mais alors comment pouvaient-elles être là ? Tant pis, c'était un problème pour plus tard.

-Hmm... De toute façon, on peut que essayer ! En voyant que l'intérieur de la trappe était plongé dans le noir il essaya d'allumer les yeux de son armure, sans succès. Et sans lumière apparemment, super ! Heureusement qu'on a Charlie avec nous.

Je lui fis un grand sourire, lui rassurant sur le fait que j'étais prête à les guider. Il leur suffisait de rester derrière moi et tout se passerait bien. Sans perdre plus de temps j'ouvrais la trappe sous mes pieds pour enfin m'y enfoncer.

-Mais oui je vais vous guider, ça va être trop cool ! Venez !

Je sentis Bran attraper mon bras, probablement plus effrayée qu'il ne le montrait. Celui qui fonçait vers le danger pour le plaisir de frapper des ennemis semblait bien moins menaçant d'un coup. Tim s'accrocha, quant à lui, à Bran et nous formions ainsi un petit train prêt à affronter tous les dangers qui arriveraient devant nous. Nous avançions alors que j'étais en charge de vérifier que rien ne menaçait de nous tuer dans ce passage étrange. J'espérais que le bout du tunnel me permettrait de trouver soit le supervisieur, soit Alastor pour qui je m'inquiétais bien plus que je ne devrais. C'était plus fort que moi. Enfin, nous descendâmes les escaliers dans le noir avant que je tombe sur une bien plus grande salle. La salle était composée de dalles et de trous profonds, au fond desquels même il était impossible de voir, et ce malgré ma nyctalopie. Il fallait qu'on aille de l'autre côté de la salle sans tomber dans les trous car je n'osais pas imaginer ce qui arrivait si cela se passait... Et comme étant la seule à y voir quelque chose, je devais guider mes deux compères ainsi que nos trois compagnons. La porte du fond était fermée mais j'aperçus trois interrupteurs et comprit rapidement ce qu'il fallait faire.

-Stop ! Devant nous il y a une salle avec plein de trous... Je ne veux pas essayer de voir ce qui arrivera si on tombe alors... Je vais nous guider vers la sortie. Mais je vois aussi des sortes d’interrupteurs qu’il faut probablement activer pour ouvrir la porte du fond... Je vais vous guider un par un vers un interrupteur et ceux-ci activés je vous guiderai vers la sortie, ça vous va ?

-C'est pas comme si on avait trop le choix... C'est quoi cette histoire quand même, c'est n'importe quoi... Je te fais confiance Charlie, c'est pas le problème, ça c'est sûr. J'espère juste pas faire de bêtises dans le noir, je veux pas tomber !

-Cela me va. Je te fais confiance.

-Parfait alors... Bran tu veux bien y aller en premier ?

Il acquiesça et commença à marcher en suivant à la lettre mes indications. Je ne pouvais pas me tromper. Une fois qu'il était arrivé à l'interrupteur je me tournais vers Timothy, c'était son tour.

-Vous êtes sûrs qu'il y a besoin de moi ? Vous êtes trop forts, vous pouvez y arriver, non ?

-Mais non, tout va bien se passer je te promets !

-Tim ! Il fait noir alors tu peux pas me voir mais tu es fort aussi !

-Bon... On va essayer. La dernière fois, j'avais le droit à un chat pour me rassurer, on va dire que ça ira avec un chien. Allons-y Canigou !

-T'inquiètes pas, on est pas loin on s'entend toujours !

Je donnais alors ses instructions à Timothy qui accepta finalement de m'écouter. Je réussis à le guider jusqu'à son interrupteur sans soucis puit ensuite je partis chercher le mien. Une fois arrivée devant je vis un mot avec une console où il fallait entrer deux lettres... C'était probablement pour que l'intterupteur fonctionne.

-Vous aussi vous avez une charade ? Je crois que j'ai le début... C'est : "Mon deuxième termine mon premier, puisqu'en général mon premier n'est qu'un début."

-Oui... Mais je suis nuuuul en charades ! Le mien c'est : "Sans mon troisième Paris serait pris.
Mon quatrième ne peut pas être rattrapé." Sérieux... Et sur l'écran je peux entrer que deux lettres. Et toi, Bran ?


- Moi j'ai "Mon cinquième tient le quartier. Mon sixième peut être dans l'eau". Rien compris et pareil deux places ça doit etre que des lettres. expliqua t-il avant de jurer.

Je l'entendis répéter plusieurs fois l'alphabet à voix haute, compliquant un peu ma tâche de ressembler chaque partie de la charade afin de la résoudre. Je croyais bien que c'était à moi que cette tâche incombait puisque Tim venait de dire qu'il était nul et Bran... récitait l'alphabet. Où était Kowalski quand on avait besoin de lui ?

"Mon deuxième termine mon premier,
Puisqu'en général mon premier n'est qu'un début.
Sans mon troisième Paris serait pris.
Mon quatrième ne peut pas être rattrapé.
Mon cinquième tient le quartier.
Mon sixième peut être dans l'eau"


-Si ça peut être dans l'eau, ça peut pas être toi, hahaha ! Une lettre, dans l'eau... Hmm... E, A ou U ?

-Je pense que comme Général commence par un G, la première lettre doit être G... Pour le deuxième, la dernière lettre de premier est R donc je dirais ça aussi. Je marquais une pause pour écouter les pensées à voix haute de Tim. Il allait dans la bonne direction. Je dirais le E pour l'eau.

-Wow ! Trop forte ! Voyons... Paris... pris... Il manque le A !

-Tu vois, t'es pas si nul que ça en énigmes !

-Je dirais pareil pour l'eau. Donc GR pour Charlie. A et Mystère pour Tim et moi j'ai Mystère et E....

Là ça se corsait... Je ne comprenais pas vraiment où l'auteur de l'énigme voulait en venir avec ces deux phrases. Mais cela n'empêcha pas mes deux compagnons de faire des suppositions. Bran partait dans tous les sens, pensant que on ne pouvait pas attraper un jet d'eau donc qu'une lettre recherchée était le J... Je trouvais ça étrange et ne comprenait pas quel mot pouvait-on trouver au final avec un J à cet endroit. Tim s'emprit de l'arrêter pour éviter qu'il n'écrive n'importe quoi sur l'écran.

-Attends, attends, propose pas n'importe quoi ! Opulent... ça veut dire... gros ?

-C'est pas n importe quoi. C'est des jeux de mots pourris Meme le P pourrait y aller. Vue le cerveau de notre kidnappeur.

-Je pense que le deuxième de Tim est une référence au tennis dans lequel le ace ne peut pas être rattrapé donc... un S !

J'entendis Bran siffler, impressioné par mon train de pensée. Je devais avouer que j'étais assez fière de l'avoir trouvée celle-là.

-ça marche ! J'essaie ! Il entre la lettre A puis la B dans la console et valida.C'est tout bon, l'intterupteur s'est ouvert !

Je suivis alors son exemple, entrant les lettres G et R avant de valider. A mon tour, mon intterupteur s'ouvrit. Nous étions si près du but, il suffisait juste de trouver la dernière phrase de Bran.

-Moi aussi ça fonctionne ! Il nous manque une lettre. A quoi peut faire référence un quartier ?

-Un quartier d'orange ?

-Un quartier de viande ! Rah, trop la dalle !

Je pouffais de rire. C'était vrai qu'on avait rien mangé depuis notre arrivée ici... Mais je repris rapidement mon sérieux, ayant été frappé par un éclair de génie.

- Oui c’est ça ! Un quartier de viande que tient le boucher avec sa esse... Donc un second S !

Bran s'empressa d'écrire les deux dernières lettres qui ouvrirent l'intterupteur. J'avais vu juste !

-C'est bon pour moi !

-Parfait plus qu’à se rendre jusqu’à la sortie ! Suivez bien mes indications.

Et c'est ce que je fis : je leur donnais des indications à chacun, sans de dépêcher malgré que le temps filait. Je préférais laisser une chance au superviseur de s'échapper plutôt que de perdre un de mes amis au passage. Chacun de nous put se rendre sans encombre jusqu'à la porte finale et je rentrais le code à six lettres devant la porte qui s'ouvrit enfin. Je courus, toute excitée à l'idée de changer de pièce, dans un couloir menant à une nouvelle salle, celle-ci illuminée. Les deux devaient être bien plus rassurés maintenant. La salle présentait des centaines de casiers, créant un labyrinthe géant qu'on allait devoir traverser pour sortir de cet endroit. Mais à l'entrée de la salle se trouvait aussi un ordinateur... Voilà qui était parfait, on devait pouvoir accéder à ses fichiers !

-Il faut qu’on sorte d’ici... Tu penses pouvoir hacker l’ordinateur Bran ? Il peut contenir des infos utiles.

-Oh oui du piratage ! Niark Niark. répondit-il en chauffant ses mains l'une contre l'autre avant de partir dans un rire sadique en s'approchant de l'ordinateur.

Je me mis derrière lui pour regarder ce qu'il faisait par dessus son épaule. Pas que je n'avais pas confiance ou quoi que ce soit mais j'étais simplement curieuse. Une fois entrée dans les fichiers de l'ordinateur il tomba sur une liste d'objets, chacun associés avec un casier. On pouvait prendre plein de choses ici, c'était génial ! Tim eut alors une idée.

-A mon avis, ça ressemble à... une banque ? L'autre a peut-être mis des trucs importants dedans... Tu veux bien regarder ce que tu trouves à "Code" ou "Console" ?

Bran tipaota sur l'ordinateur à la vitesse de l'éclair et trouva finalement quelque chose qui correspondait aux attentes de Tim.

- J'ai trouvé un casier. Le 626 ! Oh ça c'est marrant !

-Cool ! J'irai le chercher alors, mais d'abord, faudrait qu'on trouve... un truc pour que l'autre soit un peu plus... euh... docile ? Ca m'étonnerait qu'il se laisse voler son Pip-Boy. Une idée ?

-Et si on essayait avec "tranquilisant" ?

-Ça peut marcher oui, bonne idée !

Bran se remit à son clavier et fit donc la recherche demandée.

-J'en ai trouvé un avec une seringue, le 682862AF#3 ..... C'était plus simple le 626 mais tant que j'ai le plan ça va.

-Bon bah ! Y'a plus qu'à.

Il s'enfonça alors dans le labyrinthe de casiers. Bran, de son côté, donnait des instructions à Tim pour qu'il se repère à chaque croisement, puisque le plan était sur l'ordinateur et qu'il n'y avait pas d'imprimante en vue. Après de longues minutes à écouter les deux se donner des instructions, Timothy revint les mains pleines.

-Ça y est, t’as trouvé ?

-Ca, mes amis, c'est quand on est un idiot de première. Il a fait une copie du code pour entrer dans la console et il l'a cachée là. Il y avait même une feuille pour expliquer comment l'utiliser, ça parlait d'une clé, de cette carte et d'un code à faire avec les touches du Pip-Boy. Apparemment, il a pas une bonne mémoire. Mais moi, j'ai tout retenu, évidemment.

-C’est parfait, on va pouvoir le battre et sortir d’ici !

-Trop fort, on va pouvoir sortir ! Il t'a dit qui il est ?

-Il a pas besoin de me le dire puisque je le sais déjà. Tiens, appuie-là, c'est pour ouvrir la porte.

Quoi ? Mais pourquoi ne nous avait-il rien dit ? Je croyais qu'on était une équipe... J'étais un peu déçue qu'il veuille nous cacher des choses mais préféra ne rien dire.

-C'est qui alors ?

-Je le connais pas vraiment vraiment, hein ! C'est plus comme... un client ?

-Un client ? De quoi tu parles ?

-Il va falloir mieux expliquer je suis pas sûre de comprendre...

-Vous croyez que c'est le moment ! C'est un gars qui m'a envoyé ses jeux, une ou deux fois, voilà. Il n'y a franchement rien de plus ! Je ne sais même pas si je l'ai déjà rencontré, je me souviens pas.

-Ok je vais le tuer !

Pourquoi fallait-il toujours qu'il veuille tuer tout le monde ? C'était une solution à nos problèmes que je préférais ne pas utiliser... Mais Tim semblait cacher quelque chose avec ses explications. Il donnait des informations à goutte d'eau au fur à mesure qu'on lui tirait les vers du nez. Mais je ne comptais pas abandonner là.

-C’est bizarre qu’il t’en veuille autant si vous vous connaissez pas tant que ça...

-Un con est un con donc suffit qu'il ait les couilles à l'envers...

-Je l'ai peut-être... peut-être hein ? Un peu, mais vraiment qu'un peu, critiqué et il s'est énervé. Faut franchement être pas net pour monter un truc pareil juste à cause de ça quand même.

-Je me disais bien que tu disais pas tout ! Bon c’est pas grave, avançons.

-C'était pour faire durer le suspense, haha ! Allons-y !

Je savais qu'il y avait encore quelque chose derrière cette histoire, certaines parties de celle-ci restaient sombres. Mais autant que je continue cette discussion en seul à seul avec lui sans perdre plus de temps : il fallait avancer. Bran, qui avait déjà ouvert la porte, prit les devants et Tim suivit. Je passais derrière profitant que Bran soit un peu devant pour prendre Tim à part. Celui-ci enleva son casque.

-Tim... Tu sais que tu peux tout me dire hein ? T'es sûr que t'as seulement critiqué notre ennemi ? Je te crois mais... ça me parait incompréhensible qu'il ait organisé tout cela juste pour quelques critiques.

-Bien sûr que je peux tout te dire, je sais bien. C'est bien pour ça que je vous le dis, les autres comprendraient pas. Tu me crois mais t'as un petit doute quand même, hein ? Haha ! Pas grave, j'comprends. Disons que je suis peut-être allé un peu loin ? Mais il m'a grave soûlé et il m'a demandé un avis... J'aurais dû mentir ?

-Tu sais, je déteste mentir. Mais parfois, c'est la meilleure chose à faire. Quand tu ne veux pas blesser quelqu'un, parfois, c'est ce qu'il faut faire. C'est important d'être honnête bien sûr mais... il y a des façons différentes de l'être. Qu'est-ce que tu lui a dis exactement ?

-Ah ouais ? Et quand cette personne saura que tu lui as menti, il va se passer quoi ? On me reproche tout le temps de mentir pour pas que les autres s'inquiètent, et maintenant faut faire l'inverse ! Puis on parle pas d'un ami là, mais d'un gars qui a fait un jeu qui ne méritait pas de sortir. Je ne sais plus... j'ai dû lui dire que c'était vraiment nul, que ça n'avait aucun sens, qu'il fallait arrêter d'être un gros dégueulasse ? J'ai peut-être été un peu méchant, OK, mais il m'avait énervé.

J'étais un peu étonné par tous les mots que Tim avaient dit au superviseur... Ce n'était pas lui, ce n'était pas la personne que je connaissais, l'ami qui comptait tant pour moi. Je ne le connaissais pas si méchant, surtout sans raison. Je n'avais pas encore toutes les informations, ce qui commençait à m'agacer. Tout cela serait bien plus simple si Tim arrêtait de tourner au pot.

-Tu dis que ce n'est pas un ami alors pourquoi aurait-il su la vérité ? Parce que là ce n'est pas qu'une simple critique... C'était de la méchanceté pure. Je comprends que tu n’ai pas aimé le jeu qu'il a créée mais il n'y avait pas besoin de lui dire tout cela... Il a dû se sentir vraiment attaqué par tes paroles, bien que cela n'excuse pas son comportement.

-Je sais bien que ça se fait pas ! Bien sûr que je l'ai regretté, hein. Tu sais bien que je suis pas comme ça mais là... T'as pas vu le jeu aussi... c'était... arg, rien que d'y penser j'ai envie de laver les yeux, les mains et les oreilles, tiens ! Et c'était pas la première fois, déjà le premier je lui ai dit gentiment que c'était mort. Il a qu'à se trouver un autre testeur s'il est pas content.

-Ah, tu étais son testeur, je comprends mieux ! Voilà pourquoi tu as critiqué son jeu... En même temps s'il t'a recruté comme testeur c'était bien pour entendre ton avis donc je ne vois pas pourquoi il s'est autant énervé... Il doit être extrêmement susceptible.

-Ah ! Bah, tu vois, on pense pareil. En plus, après, il s'est permis de me dire que j'y connaissais rien, que mes BDs c'était de la merde, que je devais arrêter de me prendre pour le meilleur ou je sais pas quoi. Alors que son jeu, c'était que des filles à p-... Bref, c'était nul.

-Il a dit quoi ? J'accélérais le pas, visiblement énervé par les mots du faux superviseur. Ah, ça non ! J'accepte la susceptibilité et de mettre ma vie en danger, mais on n'insulte pas mon ami, il va m'entendre !

-Haha ! Mais nooon, t'inquiète ! Va pas trop près de lui, d'accord ?

-Pourquoi pas ?

-P-parce que... euh... parce que je te le demande ? Tu veux pas faire ça pour moi ? Les gars comme lui, faut pas les approcher, tu perds ton temps et ils te méritent pas, t'as vu.

Je m'arrêtais soudainement afin de me tourner vers Tim, les sourcils froncés et les bras croisés. Tim devait arrêter de me mentir, même si je lui avais dis plus tôt que parfois c'était bon de mentir. Mais quand on mentait, on devait s'assurer que ça ne se voit pas. Tim, en revanche... il n'avait aucun don dans le mensonge.

-On t'a déjà dit que tu savais pas mentir ? Je veux bien te faire confiance aveuglément mais je préférerais savoir la raison...

Tim me tapota l'épaule gentiment en ricanant.

-Haha ! On me le dit tout le temps, même ! Il se détourna, les joues rouges comme une tomate. C'est un homme, quoi. Il faut pas trop chercher... Bon... c'est un gros pervers quoi, si tu préfères.

Je soupirais. Je n'étais même pas étonné par cette révélation. Si c'était lui qui était à l'origine de tout ce qui était dans ce jeu, cela voulait dire que c'était lui qui avait créé ces personnages de bandits pervers, probablement à son image, et tout cet esclavagisme... Il n'était pas une bonne personne, loin de là.

-Le contraire m'aurait étonné... Mais c'est très bien, ça me motive encore plus à le donner une bonne leçon et crois moi sa main n'aura pas le temps de se balader.

-Oh bah il y a plutôt intérêt. Je veux bien être gentil, mais il y a des limites à pas dépasser.

J'acquiesçais avant de reprendre ma marche. Il n'y avait plus de temps à perdre, je devais en découdre à cet homme. Il ne méritait pas la rédemption.

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________________________________________ 2021-03-09, 23:47

Fallout : What makes you S.P.E.C.I.A.L. ?
ft. beaucoup de monde


Deux énigmes résolus et tout semblait partir en cacahuètes ! Qu’est-ce qui faisait dire ça ? Tout simplement le petit « pscht » avec un peu de fumée qui sorti des billes.

« Oula. Ca sent mauvais ! Enfin façon de parler hein. »

C’était pas du tout comme la salle précédente avec Timothy. Là-bàs, c’était réellement l’odeur qui était mauvaise. Là…c’était la tension et ce petit bruit qui ne laissait présager rien de bon. Kowalski leva les yeux au ciel, l’air blasé d’avoir fait tout cela pour rien. Pour rien ? Malheureusement non. Un gros bruit venant du plafond se fit entendre. Et la seconde d’après, un gros crac. Et enfin la seconde suivante, le plafond tomba sur la table avec une monstrueuse et énorme bestiole. Violette n’arrivait pas à déterminer ce que c’était mais elle semblait avoir des similitudes avec l’autre bestiole que Violette avait tuée plus tôt avec Timothy. Violette se recula de plusieurs pas.

« Non mais c’est dingue ! Il y a plus de gros monstre dans l’Abri qui est censé protéger les survivants que sur les Terres Désolée ! » fit remarquer Violette, paniquée.

« Normal. On approche du boss suprême. » souligna Kowalski qui venait de sortir son fatman d’une voix assez cassante.

Violette n’avait pas vraiment envie de relever ce ton qu’elle n’appréciait pas. Il fallait qu’elle se concentre sur l’énorme monstre qui affichait pas moins de 1000 PV ! C’était énorme ! Violette sortit son Gagneur mais se sentit légèrement inférieure que ses camarades et encore plus que Kowalski avec son fatman et son armure.

Les tirs fusèrent du côté de Alastor et Violette, impactant le ventre de la créature. Ils retirèrent 80 PV chacun. Daniel et Chouquette attaquèrent les pattes, l’un en tirant, l’autre en mordant. Ils retirèrent aussi 50 PV.

« Poussez-vous !! L’insecticide maximal va être lancé ! »

Violette n’attendit pas avant de s’exécuter. Il en fut de même pour Alastor. Et l’instant d’après, Kowalski lança l’un de ses fatmans. L’explosion fut tellement importante que tout le monde fut propulsé plus loin, les empêchant d’attaquer à la suite. Néanmoins, le plus important était de mettre KO la créature et grâce à l’action de Kowalski, il avait fait plus de la moitié du chemin. Son fatman avait engendré 350 points de dégat ne laissant à la Reine des Fageux plus que 440 PV.

Cependant, ce fatman était bourré de radiation. Et si Chouquette était friand de cela, ce n’était absolument pas le cas du trio. Ils venaient d’être irradiés. Le fait d’avoir été soufflé et irradié permit à la créature de s’approcher de Kowalski, Alastor et Violette d’un pas lourd. Aie, ça sentait mauvais !

Mais pas tant que ça au final ! Puisque la bestiole s’attaqua à Daniel, le repoussant très violemment. Et ça permit au reste de l’équipe de se remettre tant bien que mal sur leurs deux jambes et d’attaquer une nouvelle fois. Kowalski changea d’arme, préférant sans doute garder son dernier fatman pour l’ultime boss. Et finalement, toute l’équipe changea d’arme. Alastor décida de passer à la grenade et Violette au corps à corps. Vu comme ça, c’était légèrement du suicide ce changement d’arme de Violette. Néanmoins, elle se rappela qu’elle était dans un jeu, et que même si elle tombait à 0 PV, elle ne mourait sans doute pas dans la vraie vie. De plus, malgré l’explosion, ils n’avaient perdu aucun PV. C’est pourquoi elle prit le risque d’utiliser une de ses compétences et d’aller au plus près de la créature.

En tirant avec son Minigun, Kowalski retira 70 PV. Violette, après un combo furtif et une attaque au couteau bien placé à l’arrière du monstre lui enleva 90 PV. Une fois Violette revenu vers les garçons, Alastor lança sa grenade aux pieds de la Reine des Fangeux ce qui lui retira 70 PV. C’était 230 PV qui venaient de s’envoler pour le plus grand plaisir de l’équipe. Même si la créature était tenace, ils commençaient à en voir le bout. Alors l’équipe tenta une nouvelle attaque sauf que cette fois-ci, la Reine se mit en boule, faisant ricocher en partie les attaques sur sa carapace. Cette stratégie de défense fut payante pour elle puisqu’elle ne perdit que 50 PV.

Et après sa position de défense la Reine prit une position d’attaque. Violette pensait qu’elle allait s’attaquer directement à l’un des trois. Mais non, elle fut encore plus « intelligente » afin de toucher le trio dans sa globalité. Pour cela, elle donna un grand coup dans le plafond qui s’effondra sur l’équipe. C’était vraiment dommage que Violette n’avait plus ses pouvoirs ici car il était évident qu’elle aurait utilisé un bouclier pour éviter de se prendre autant de béton sur la tête. Le plafond les couchèrent tous, leur infligeant 90 points de dégât. Mais c’était souvent dans les moments critiques, où l’on perdait en vitalité qu’on cherchait au plus profond de soi pour utiliser les dernières ressources.

C’était exactement ce qui se passa pour le trio. Dans un dernier élan de rage, d’envie d’en finir avec cette créature, ils tirèrent en direction de la Reine. Kowalski lui fonça avec son armure pour la bousculer et lui taper dessus avec sa machette. Chouquette et Daniel prirent de nouveau part au combat et finalement, le monstre poussa un dernier cri terrifiant avant de s’écrouler lourdement au sol.

« Putain ! On l’a eu ! »

Fatiguée physiquement, épuisée mentalement, Violette se laissa tomber les fesses sur le sol avant de se complètement s’allonger par terre, dans la crasse et le sang. L’Indestructible ne remarqua donc pas de suite les figurines qui se trouvaient à côté du corps sans vie de la Reine. Il y avait une figurine de l’armure assisté dans laquelle s’était baladé Kowalski pendant une grande partie du jeu, une figurine de Chouquette et enfin une figurine d’un monsieur très étrange.

Toujours allongée au sol, Violette observa d’abord sa montre puis se redressa légèrement pour observer les PV de ses camarades. Ils avaient tous les trois 110 PV.

« Je pense que c’est le bon moment pour se soigner, non ? »

Kowalski fut le premier à réagir, d’abord en hochant la tête puis en se rapprochant de Violette. Immédiatement la jeune femme sortit un Stimpak et l’administra à Kowalski. Mais Alastor lui, ne fit aucun pas vers Violette, à sa grande surprise ! Appréciait-il ses nombreuses plaies ? Violette fronça les sourcils, perplexe.

« Vous ne voulez pas que je vous soigne Alastor ? »

« La question se pose ? » demanda-t-il en arquant un sourcil avec un léger rire.

☾ ANESIDORA
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E. M. Kowalski
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________________________________________ 2021-03-10, 23:43





Ils avaient réussi avec Bran à obtenir le fameux pass. C’était normal que ce soit eux qui l'insèrent dans la fente. Il n’allait pas donner le pass à Charlie, elle avait le sien ! C’était quoi ça ! N’écoutant rien ni personne, il garda le sien jusqu’au moment où il fallait activer la porte. Forcément, dans une suite logique, Charlie qui avait inséré les pass des autres, se mit à courir comme une folledingue dès que la porte s’ouvrit. Tim essaya de la rattraper, se mettant à la poursuivre. Kowalski, qui s’était reculé, car prudence est mère de sûreté, remarqua le regard totalement désespéré de Bran. Il lui souhaita bonne chance en le voyant se mettre aussi à courir pour rattraper les deux enfants. Dès qu’il fut parti, la porte se referma, laissant le groupe originel entre eux. Ce n’était pas plus mal au fond, ils avaient fait une bonne partie du chemin ensemble, Kowalski connaissait les statistiques de Violette et Alastor. Il savait qu’ils n’hésiteraient pas à combattre jusqu’au bout. C’était une bonne chose. Or, ce qui changea, c’est qu’au moment où ils se mirent à avancer dans le couloir pour accéder à une autre pièce, la porte se referma juste devant lui, et s’il n’avait pas reculé d’un bond, il aurait été scalpé de quelques cheveux de devant. Il se retrouva seul, sans plus d’explication. Claustrophobe, il sentit la panique commencer à l’envahir en voyant qu’il était dans cet endroit, totalement fermé, entourés de portes.

Non ! Ce n’était pas le moment de céder à la panique. Il fit d’abord quelques exercices de respiration que lui avait appris Akihiro et Ishanee. Mettant de coté son sentiment d’angoisse qui pointait le bout de son nez, il essaya de réfléchir calmement à la situation. Il n’y avait que des portes. Il devait donc trafiquer l’ouverture pour retrouver ses camarades. Rien de plus simple. Que nenni ! La première qu’il essaya, devant lui, n’avait tout simplement pas de mécanisme apparent. Bien. Il allait en ouvrir une deuxième et rattraper le chemin. Il s’y précipita, ouvrant le boîtier à l’aide de son tournevis. En un battement d'œil, la porte s’ouvrit, lui faisant pousser un soupir de soulagement. Sans hésiter, il prit le grand couloir, tourna à droite, puis continua tout droit avant de tomber sur une porte. Fermé. Forcément … il répéta son opération, ouvrant la porte. Deux couloirs lui firent fasse. Ah. Bien. C’était un labyrinthe qu’on lui proposait. Fermant les yeux, il se concentra, essayant de faire appel à sa grande mémoire. Il prit celui de droite. Marchant doucement, il tomba sur un angle, qui avait une porte. Têtu, il n’allait pas en démordre. Il fit ce cinéma encore trois fois avant de retomber dans la première salle. Passablement énervé, sa pied tapa le rythme de trois croches sur le sol. Quel était le but de ça ? Pourquoi avait il était séparé ? Est ce que l’ennemi voulait le faire sortir de ses gonds ? Ce qui en soit n’était pas la meilleure des idées … Heureusement, alors qu’il essayait de se calmer, la porte sans mécanisme s’ouvrit, laissant apparaître Alastor et Violette.

Ils n’eurent pas vraiment le temps de discuter de ce qui s’était passé car ce n’était pas le moment. Derrière eux se trouvait une table avec des billes. Une énigme à résoudre, qui ferait certainement apparaître un boss, dans le même style qu’ils avaient eu. Travaillez et mourrez. Un bon slogan de dystopie. Très rapidement, Kowalski comprit ce qu’il fallait faire et n’attendit pas ses camarades pour toucher aux billes. Quelques minutes après, il se recula, s’attendant à un truc de spectaculaire à l’entente du bruit mais se fut plutôt des pétards mouillés. Néanmoins, sa déception fut de courte durée car le boss apparut par le plafond. Original. Il eut un frisson de dégoût en voyant cette Reine des Fangeux, qui arborait fièrement ses 1000 points de vie. Ils allaient devoir agir vite s’ils ne voulaient pas finir haché menu.

Le combat fut épique, et Kowalski avait commencé fort en lançant son fatman. Depuis le temps qu’il attendait ça. C’était beau, et il enregistra comme une caméra que ce soit l’arme qu’il avait utilisé ou le combat entier. Ils finirent vainqueurs, non sans y avoir laissé des plumes au passage. Kowalski était véritablement épuisé, malgré les radiations de sa bombe qui lui redonnait quelques points de vie au passage. C’est pour cela que quand Violette sorti les stimpacks, il ne se fit pas prier pour se faire soigner. Requinqué, il aperçut alors des statuettes vers le corps mort du fangeux. Il prit la sienne, et la regarda avec un petit sourire. C’était la réplique exacte de Daniel, avec son nom marqué dessus. Si l’attention était adorable, Kowalski n’arrivait pas à la comprendre. L’ennemi était méchant. Pourquoi leur offrir ça ? Peut être que c’était un piège ? Peut être que ces statuts allaient exploser, où alors elles étaient des traceurs qui allaient permettre à l’ennemi de les suivre même à Storybrook. Dans tous les cas, Kowalski l’a pris, pensant qu’il pourrait faire une analyse dessus -et embêter le vrai Daniel avec, ça va de soi. Une fois le trio soigné, Kowalski, casque sous le bras, sorti le premier par cette fichue porte pour revenir dans la salle principale. Ils empruntèrent le couloir principal et, juste en face, l’autre trio. Derrière eux, une énorme porte à double battant. Kowalski aurait parié n’importe quoi que derrière se trouvait le boss final ! Le cerveau derrière tout ça !

“Content de tous vous voir en vie”
"Oui, ce n'est pas facile. On a eu la reine des fangeux ! Et vous ?"

Kowalski répondit au sourire de Bran de la même manière, tout en se demandant quel ennemi ils avaient affronté. Charlie, toujours avec sa bonne humeur, essaya de répondre tant bien que mal à la question, aidé heureusement de Tim.

“Rebonjouuuur ! Nous on a eu... euh c’était quoi ? »
"Un Béhémoth ! C'était pas du gâteau non plus…”

Kowalski fit une moue impressionnée. Il n’avait pas eu le monstre le plus sympa. Néanmoins, il s’attendait clairement à pire !

"Bon, maintenant je suppose que l'on va devoir affronter le boss final vu que l'on a réduit en poussières ses sbires."
“Mais siiii, c’était trop facile ! On a aussi trouvé un tranquillisant pour arrêter le méchant superviseur !”
"Ah oui ?"
“Facile ? C'était parce que je me suis pris tous les coups ....”

Bizarrement, il avait plutôt tendance à croire Bran que Charlie. Il avait l’impression d’entendre Stoyan dire que la dernière mission avait été trop facile alors que Rico n’avait pas arrêté d’être devant lui comme un bouclier.

"Ah ! Et on a trouvé les codes pour pirater son Pip-Boy, aussi ! Par contre, il était question d'une clé..."

Tim le regarda intensément mais il n’avait pas de clé … Il se mit à réfléchir. Ce n’était peut-être pas une clé à proprement parler.

"Une clé ... ça peut être une clé informatique vu que l'on va essayer de pirater la console ! Mais déja les codes pour son pip boy c'est un bon début !"
"C'était marqué "Mets bien la clé dans le trou du Pip-Boy, insère la disquette avec le code, et fait les manip avec les boutons" donc je suis pas sûr que ce soit informatique. Mais on n'a rien trouvé, nous. Et vous ?"
“Ah.”

Non, il était persuadé de ne pas avoir trouvé de clefs, et ses deux camarades faisaient la même tête. Tim ajouta, haussant les épaules.

"Au pire, c'est pas grave, on improvisera sur le coup ! Il faut déjà le neutraliser et l'empêcher d'utiliser sa montre, après, on pourra faire ce qu'on veut le temps de trouver comment la pirater."
"Oui. Déja arrêtons le ! Nous avons plusieurs mots à lui dire à ce malfrat !"

Le regard de Kowalski se fit beaucoup plus dur ! Oui ! Finies les conneries. Ils allaient enfin régler les comptes. D’un commun accord, ils poussèrent la porte à double battants et ils rentrèrent quasiment tous en même temps. La pièce était immense, quasiment totalement vide. Il n’y avait juste qu’un bureau, tout au fond, avec une chaise, où le superviseur était assis, pianotant sur son Pip Boy. Charlie ouvrit directement les hostilités.

« Ah vous voilà enfin vous ! C’est pas très gentil de nous avoir enfermés ici ! »

Kowalski ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel, tout en ayant quand même un petit sourire. C’était du Stoyan craché, mais ce n’était pas le moment de se laisser bercer par la nostalgie. Son visage, blafard, avait une expression qui n’était pas la meilleure, qui n’augurait pas de bons signes. Sortant son fatman, prêt à tout éventualité, il énonça sa sentence.

"La décence serait de nous donner des explications pour cette mascarade ! "

Le superviseur éclata de rire, levant la tête vers le groupe.

"J'ai tous les droits, dans ce jeu, vous avez pas compris, encore ? C'est pas très gentil de nous avoir enfermés ici…

Il prit une voix aiguë, se mettant à imiter, non, à singer ce que Charlie venait de dire, parlant même avec les mains, exagérant totalement, juste dans l’unique but de blessé. Puis, il leva son gros index pour le poser sur son pip boy.

“Tiens, c'est avec quoi que tu me menaces ? Un balai, ça te va mieux."

Le Fatamn que Kowalski tenait fermement se transforma en un balai. Le scientifique écarquilla les yeux, se repassant ce que le superviseur venait de dire. Pardon ? Pardon ? D’où un balai lui allait mieux ? Une colère sourde se mit à battre dans ses tempes. Non mais sérieusement ! Le gars les kidnappait, les plongeait dans un monde apocalyptique où ils durent survivre. Il dénigrait Tim, Charlie, et maintenant lui ? Il allait se le faire … et le superviseur avait clairement mit la mauvaise personne en colère. Kowalski était ce genre de scientifique, marchant comme un funambule sur la limite du bien et du mal sans vraiment le savoir. Serrant le balai contre lui, qu’il hésita à lancer à la tête du superviseur comme un javelot, il essaya plutôt de se concentrer pour établir une stratégie pendant que les autres déversaient aussi leur haine envers lui.

"Raaaah ! Mais quel deb-... J'en peux plus de lui !! Il faut trouver un moyen de lui enlever son Pip-Boy, sinon on pourra rien faire !"
“Tu veux tater de ma batte ?”

Kowalski souffla par les narines, continuant d’observer son environnement, tout en répondant. Il n’allait pas lui laisser la jouissance du petit pouvoir qu’il avait.

"Bien entendu, j'aurais été étonné que vous nous répondiez, la décence ne fait pas partie de votre vocabulaire. Pour ça, il aurait fallu que vous soyez éduqué correctement en connaissant surtout la définition de ce mot."

Le superviseur ne comprit pas ce qu’il venait de lui dire, en tout cas du point de vue de Kowalski. Il fit encore ses grands gestes de comédia del arte, pointant son doigt vers Bran, allongeant sa liste de personnes qu’il insultait.

"Tiens, va faire le café plutôt.”

La belle batte de Bran se transforma en vieille cafetière toute rouillée. Le superviseur se leva, pointant du doigt Alastor et Violette.

“Vous croyez allez où ? Vous êtes coincés ici et vous ne pouvez rien faire contre moi ! Hahahaha"

La pièce vide se remplit instantanément de tapis roulants. Il essayait de leur mettre des bâtons -ou des plats- dans leurs roues, mais c’était bien mal les connaître !

"Non mais sérieux... Il a quel age dans sa tête !"
“L’âge d’apprendre qui sont les vrais patrons ici.”

Il ne parlait pas que pour parler, mais aussi pour gagner du temps. Il avait trouvé la faille ! Remettant son casque pendant que le superviseur continuait à parler, il appela Tim grâce à son armure.

“Prenons le en tenaille. Regarde sur les cotés, les tapis roulants ont une vitesse moins rapide que ceux du milieu. Toi à droite et moi à gauche, dès que je baisse le balai.”

Tim hocha la tête, signe qu’il avait reçu son message. Il compta mentalement jusqu’à trois et baissa son balai, qu’il laissa d’ailleurs tomber. Immédiatement Tim se mit à courir comme prévu et Kowalski le suivit de près, se séparant de l’autre coté. Le Superviseur, un peu surpris par l’attaque, se mit à pianoter très vite sur son écran, faisant disparaître l’armure de Tim. Comme Kowalski s’était douté, le superviseur ne pouvait déjà pas les toucher. Il n’avait de contrôle que sur l’environnement du jeu. De plus, il ne se concentrait que sur une personne. Parfait pour une diversion en duo. Le Superviseur sauta sur le bureau dans un geste théâtral tout en hurlant.

"Un pas de plus et je le tue ! T'étais là pour ça, de toute façon, alors..."

Encore une fois, il avait raison ! Au moins il espérait que maintenant Charlie aurait compris que ce jeu n’avait qu’un but, faire souffrir Tim le plus possible en l’achevant à la fin. Effectivement, il entendit la jeune femme crier, pas du tout contente. Kowalski profita de cette diversion pour passer derrière le Superviseur, concentré maintenant sur Charlie.

« Mais vous êtes vraiment trop méchant ! »

Il remarqua que Charlie se mit à courir de toutes ses forces. Conjointement, Kowalski, silencieux comme le ninja qu’il était, se mit entièrement derrière le Superviseur et attrapa ses deux poignets pour lui coincer les bras totalement à l’envers. Il fit contre poids pour qu’il ne parte pas en arrière quand le coup de poing de Charlie s’écrasa sur sa joue grâce. Or, la chose que Kowalski n’avait pas vu , concentré sur son attaque, c’était que Tim avait disparu. Le Superviseur rigola - à ses risques et périls- désignant l’endroit du menton.

"Trop tard."

Non ! Non ! Ne lui dites pas qu’il était arrivé trop tard. Kowalski cligna plusieurs fois des paupières, pensant rêver mais non … Tim n’était plus là … Il avait été désintégré. À ce moment-là, une tempête émotionnelle se déchaina dans l’esprit du jeune homme. Ce n’était pas le moment de faire une crise ! Il ne pouvait pas faire comme quand il avait vu la mort d’Alexander et le kidnapping de Cain. Il ne pouvait pas tout détruire parce que son cerveau se déconnectait totalement, ne voulant pas ressentir ce qu’il ressentait, cet orage émotionnel qui le frappait. Il essaya de se contrôler, bougeant sa tête comme une sorte d’animal à sang froid. Il resserra sa prise sur les deux bras de l’homme, commençant à les pousser inversement à son corps. Il n’était pas le seul à essayer de se contrôler. Il put voir que Bran s’avançait, la cafetière tremblait dans ses mains avant qu’il ne se mette à hurler.

"IL EST OU ? "

La seule chose que le superviseur put répondre se fut un rire qui se voulait sadique. Il osait ??? Il osait les provoquer alors qu’il venait de tuer Tim sous leurs yeux ? La rage de Kowalski ne fit qu’augmenter, petit à petit, prêt à libérer la fureur dévastatrice.

« Répondez. »

Même la douce Charlie était au bord du clash. Le menaçant totalement. Kowalski remarqua un mouvement sur la gauche. C’était Alastor, qui, visiblement, avait l’air de prendre du bon temps. Il grimpa sur les tapis, prenant de l’élan pour passer sur les cotés qui allait moins vite. Kowalski, qui appuyait doucement mais sûrement sur les bras de l’homme, balança d’une voix d’outre tombe.

"Le pip boy ! Que quelqu'un choppe son pip boy ! Vite ! J'ai malheureusement pas 4 bras !"

Finalement se fut Bran qui arracha le pip boy, alors que Kowalski avait tendu le bras du Superviseur à 90 degrès, le faisant hurler.

"Arrêtez ! Lâchez-moi !"

Comme une mécanique bien huilé, dangeureuse et macabre, Kowalski se concentra sur le bruit des os du Superviseur se craquant. Il continuait, méticuleusement, à augmenter l’angle de ses bras. Un par un. D’abord le gauche. Petit à petit il le faisait monter. Connaissant l’anatomie, il pouvait même voir les ligaments se tendre à l’extrême, les nerfs se pincer, provoquant des douleurs jusque dans la colone vertébrale et les os frotter entre eux.

"Noooon ! Rendez-moi ça ! Vous savez pas l'utiliser de toute façon et je vous dirai rien….”
“Mauvaise réponse !”
“OU IL EST !!!!”

Ce n’était pas ce que Bran voulait entendre. Il se concentrait aussi sur la respiration du jeune homme. Saccadé. Prête à exploser aussi. Il savait comment il réagirait s’il verrait Skylar se faire évaporer devant lui. Il trouvait Bran exemplaire dans son calme. Alors que Tim n’était que son ami, il était sur le point de vriller. La respiration de Bran accéléra et Kowalski appuya encore plus. C’était trop tard pour le bras gauche. L’articulation sauta et le Superviseur se mit à hurler à la mort. Tant mieux ! Eux aussi avait souffert par sa faute. Alastor avait mangé un mur par l’écorcheur. Violette avait pris un coup de couteau par un pillard. Le lasertron lui avait explosé à la gueule. Alors un bras c’était peu cher payé. Oui peu cher payé, il en avait un deuxième.

"Je ...sais pas où il est ! ...Quelque part, dans l'Abri…. Il est pas mort pour de vrai, alors calmez-vous….”

Voila, comme quoi… De base, Kowalski ne pratiquait pas cette violence là. Il l’a laissait volontier à Skylar ou Cain. Il savait ce qui se passait dans les gardes à vue. Lui était plus sournois. Sous couvert de la science, il réalisait des atrocités. Parfois il ne s’en rendait pas compte, d’autres fois si. Mais c’était pour la science, il avait une excuse. Et là ? Là il en avait une aussi. Oeil pour oeil, dent pour dent. C’était le crédo des pingouins. C’était le crédo de l’agence. Comme quoi, Skylar avait beau dénigrer à chaque fois Cain et l’agence du Vent du Nord, mais c’était pareil.

« Où exactement ? Vous contrôlez tout ce qui se passe ici, vous le savez forcément. »

Charlie avait tapé sur le bureau, contrôlant aussi la rage qu’elle avait en elle. Kowalski qui appuyé maintenant sur l’autre bras, lança un regard dans la pièce. Violette avait les bras croisés, observant silencieusement la scène. Alastor avait son regard braqué sur Charlie, comme s’il attendait qu’elle perdre le contrôle. Et Bran, dont les tremblements avaient augmenté, faisait appel à tout son self contrôle aussi.

“Oui bah ...je….je contrôle tout, sauf ça….”

Kowalski crut entendre Bran grondait, un dernier avertissement mais le Superviseur hurla à nouveau quand le scientifique lui cassa la deuxième épaule. Même s’il avait une grande patience, ce n’était que quand son intérêt était en jeu. Là non. Après les bras, il s’attaquerait à d’autres endroits stratégiques mais il parlerait. Tim n’était peut être pas mort mais il était prisonnier et vu le ventre mou que ce superviseur semblait être, il ne tarderait pas à tout dire après être passé dans les mains de Kowalski.

"Non mais j'hallucine ! Il m'a renvoyé dans la salle de classe ce con !”

C’était Tim ! Sa voix se fit entendre de plus en plus fort. Tout le monde se tourna vers la porte d’entrée.

“Attendez-moi, j'arrive.”

Le jeune homme, ou plutôt l’avatar de la jeune femme brune arriva en courant, et ne se souvenant plus de tapis se prit les pieds dedans. Kowalski le fixa, poussa un soupir soulagé, comme quasiment toutes les personnes présentes.

« Tim ! J’avais si peur... »
"Tim ! Ça va tu n'as rien ?"

Ce n’était pas pour autant que Kowalski allait lâcher le superviseur.

"Haha ! Moi aussi, trop l'enfer, l'école, quoi. Non, j'ai rien, et j'ai même gardé la cassette magique !"

Il secoua la cassette avant de regarder Bran avec un grand sourire.

"Vous avez son Pip-Boy ? Trop classe !"

Alastor, dont le regard était passé de Charlie à Tim avant de repasser sur le Superviseur, se mit à lui parler.

« Vous pouvez maintenant nous expliquer à quoi rime toute cette mise en scène ? »

Comme pour confirmer ses dires, Kowalski appuya sur les épaules cassés, croisant le regard d’Alastor qui était juste devant lui.

« Votre public est tout ouïe. »

Le Superviseur émit une sorte de gémissement mais ne voulait toujours pas parler. Alastor s’appprocha pour appuyer sur l’autre épaule. Tim s’approcha alors, une grosse seringue à la main. Ah oui, il lui avait parlé de ça. Un tranquillisant.

“Tiens dodo !”

Tim tapa la tête du superviseur comme s’il parlait à un chien avant de lui dire.

“Fais pas cette tête, c’est pas la première fois que je meurs, t’inquiète, j’ai l’habitude !”.

Bran vint se mettre à coté de lui. Kowalski écouta sa respiration. Elle était moins rapide que quelques minutes après, se calant sur son rythme, mais il voyait bien que la colère était toujours présente. Il en avait les signes. Le tranquillisant commençait à faire effet, le Superviseur bougeait beaucoup moins.

"C'est à cause de lui ! Ce débile qui se croit meilleur que tout le monde ! Vous... vous êtes que les dommages collatéraux. C'était lui que je visais. Qu'il souffre un coup."

Donc le gars continuait d’en voulait à Tim. De dire publiquement qu’il souffre encore, alors qu’il était dans les mains de l’un des amis de Tim. Pendant un instant, Kowalski pensa que le tranquillisant avait touché son cerveau.

"Haha ! La question la plus important c'est : c'est quoi la clé ? On s'en fout du reste."

Alastor se tourna vers Tim, lui lançant un regard de jugement, comme les autres.

« Vous ne voulez pas savoir qui se cache derrière le superviseur ? Timothy ? »
“ Je veux savoir aussi !”

Clairement, il était hors de question qu’il parte de là sans avoir des explications. Sa voix froide resonna dans la pièce, à l’encontre du superviseur.

"La vérité doit éclater; Qu'est ce qui vous a poussé à faire cet acte là ! Répondez ou même avec le tranquillisant je vous casse une autre articulation."
“Bah moi je sais déjà…”

La voix fluette de Charlie cassa la litanie des demandes de vérités. Kowalski lui lança un regard suspicieux. Tim avait donc parlé à Charlie. Bien. Okay. Mais là ils n’étaient plus à ça près. Ils avaient le coupable dans les mains, c’était tout ce qui comptait.

“Peut être, mais je veux entendre la vérité de sa bouche. Ses actes. Sa défense. À moins que tu ne veuilles être son avocate."
« Kowalski a raison. C’est à lui de s’expliquer ! »

Violette lança un regard noir au Superviseur et à Charlie. Elle aussi voulait que la vérité soit dit de la bouche du coupable.

"Je lui ai envoyé mes jeux et il les a tous renvoyés en disant que c'était de la merde ! Et pas que ça ! Il m'a dit que j'étais nul, que j'avais des problèmes, que je devais me faire soigner ! Et il a été encore plus méchant que ça. Il a même dit que j'étais un pervers, alors que je suis sûr que c'est lui, le gros pervers ! C'est bien pour ça que je l'ai coincé dans ce corps-là."

Violette écarquilla les yeux de surprise, tournant lentement la tête vers Tim.

« C’est vrai ce qu’il raconte ?! »
"Mais bien sûr que non ! Enfin... pas tout... Oui, j'ai critiqué, mais vous auriez vu ses jeux, sérieux. Et la première fois j'ai été gentil, je l'ai dit calmement qu'il fallait arrêter d'être bête et de faire n'importe quoi. La deuxième fois, c'est bon quoi, c'est pas vous qui devez supporter tout ça du début à la fin. Quelle horreur ! J'en fais même des cauchemars, oui, oui."

Kowalski analysait la situation. Récapitulant ce qu’il venait de dire alors que Tim s’expliquait. Non. C’était une blague. Ce n’était pas possible.

"Quoi ? Vous déconnez ? Tout ça ... pour ça ? Parce que vous n'acceptez pas la critique ? "

Il s'attendait à une révélation fracassante ! Tim avait tué la soeur du gars. Il avait couché avec. Il avait fait du blanchiment d’argent. Il avait couvert Bran. Une multitude de scénarios graves passaient dans son esprit qui aurait nécessité une vengeance de ce niveau là.

"Mais vous êtes pathétique."

Kowalski était totalement dégouté. Voir même choqué ! Bran regarda le Superviseur, apportant son soutien à Tim, tout comme Charlie.

“Si Tim a dit que tes jeux sont moisis, alors ils le sont.”
« Il va falloir apprendre à accepter monsieur le gros pervers au lieu de créer des jeux de filles à poil ! »

Violette, elle, très agacée, répliqua fermement à l’encontre de Tim.

“Ouais enfin en attends, parce que tu n’as pas mis les formes, moi je me retrouve en dommage collatéral dans ce jeu vidéo alors que j’ai d’autres choses à faire. Au pire, tu aurais pu ne jamais lui répondre, prétexter que tu n’avais jamais reçu ses jeux ou je sais quoi moi.”

Bran ne supporta pas que Violette mette sur le même pied d’égalité Tim, et le Superviseur, lui lançant un regard jugeant assez violent.

“Tu as cru qu'il l'a voulu ? Tu es pas la seule dommage collatérale mais pas ça sur le dos de Tim. Y a que moi qui est ce droit.”

Kowalski, toujours sur le cul, n’écouta pas vraiment la dispute de Violette et Bran. Il lacha -enfin- le Superviseur pour venir se mettre devant lui. Enlevant son casque, il le regarda avec une telle méprise qu’il ne put que se recroqueviller sur lui-même.

"Pardon mais Tim est un très bon critique de jeux vidéos. Il connaît les rouages, les scénarios, ce qui plait ou ne plait pas. Même si un avis reste subjectif, il y a des points clefs à respecter. Si vous n'êtes pas capable d'entendre la critique pour vous améliorer, vous êtes juste un ignare narcissique. Au fond, ce piège que vous nous avez tendu est le reflet de votre personnalité. Pitoyable, méprisable et surtout médiocre."

Il parlait lentement, pour que les mots aient le même effet qu’une lame de couteau qu’il enfonçait dans son corps. Tim essayait toujours de se défendre.

"J'ai dit que j'ai été sympa la première fois, ça va, quoi. J'aurais dû lui mentir ou lui faire croire qu'il a une chance que ça sorte un jour ? En plus, tout le monde sait que je déteste ces jeux-là. Moi non plus, je suis pas content que vous soyez tous embarqués là-dedans, mais j'ai franchement rien fait de mal."

Kowalski leva le bras vers lui comme pour l’inciter à se taire.

"Non. Mentir n'aurait provoqué rien de bon et qui sait, peut être que cet être aurait fait un piège encore plus dangereux."

Alastor, les mains derrière les dos, mit son grain de sel.

« La justice faite par l’homme est bancale, mais elle ne concerne que l’accusé et le plaignant. Ce qui m’irrite, moi... »

Il se tourna vers le Superviseur, un sourire mauvais sur le visage.

« C’est que vous ayez amené des tiers dans une histoire qui ne les concernait même pas. »

Alastor posa à nouveau la main sur son épaule et la serra fortement, pour le faire hurler.

« Je me contrefiche de votre sort comme du sien »

Tim, pas très à l’aise, eut une sorte de petit rire gêné.

"Non mais en fait... je suis quasiment sûr qu'on n'est pas 6 à être coincés dedans...A tous les coups, il est coincé aussi."

Le Superviseur, comprenant son agonie, la seule chose d’ailleurs qu’il put comprendre, continua de s’enfoncer.

"Je... Vous... Rah ! C'est pas comme ça que ça devait se passer ! Pourquoi c'est pas lui, que vous détestez !"

Alastor l’attrapa le bras flasque et lui fit une prise de catch, qui fit reculer Kowalski, un peu perplexe. Soit, s’il avait envie de se faire plaisir ! Qu’il y aille. Le Superviseur était maintenant à terre, allongé, totalement démuni face aux victimes qui se retournait contre lui. Alastor lui chuchota comment ils pouvaient rentrer mais le superviseur ne dit rien, trop focalisé sur sa dernière phrase, ne comprenant pas pourquoi Tim s’en sortait si bien.

“Parce que Tim c'est mon frère gros naze je ne le détesterais jamais.”

Bran lui fit un joli doigt d’honneur, tandis qu’Alastor qui se balançait, les mains derrière le dos ajouta.

« Vous vous y êtes très mal pris, il faut dire »

Tim éclata de rire, mais Kowalski fronça les sourcils, ne saisissant pas ce rire.

"Parce que les débiles comme moi, ça fait pitié, on les déteste pas, hahahaha ! Bon, ce pip boy, parce que j'en ai marre."

Charlie regarda de haut le Superviseur avant de regarder Tim avec un joli sourire.

« Tu fais pas pitié Tim ! Moi je t’aime comme tu es et au moins... t’es pas un gros pervers. »

Kowalski regardait depuis quelques minutes le superviseur, les bras croisés, avec son regard hautain. Sa voix claqua comme un fouet par la violence des mots.

"Moi qui croyiez que vous aviez un minimum de jugeote pour avoir construit ce processus ... vous ne pouvez pas tomber plus bas dans mon estime. "

Il secoua la tête avant de lui cracher dessus tant cet homme le dégoutait.

"Pour vous répondre avec des mots simples, de votre niveau intellectuel. Tout simplement parce que Tim est mon ami. Même si j'ai douté de lui quand il m'a dit qu'il avait menti, je n'ai jamais cru au tombereau de grossièreté que vous avez lancé. Il faut être totalement stupide, ce qui est votre cas donc en soit pour penser une seule seconde que votre ruse allait marcher sur des gens qui connaissaient Tim. Même des inconnus. Les charges sont contre vous. L’on ne met pas la vie des gens en danger pour des critiques. On gère sa vengeance en one to one. On n'implique pas des tiers, comme l'a dit Alastor, dans une histoire qui ne les concerne pas. C'est logique que pour un motif aussi médiocre que ça, les griefs soient contre vous. Vraiment. J'ai pitié de vous. Ça doit être si difficile d'être con à ce point là."

Le regard du scientifique croisa celui du Superviseur et il continua de l’écraser, comme il avait fait avec ses bras.

"Je pensais vous ramener dans mon laboratoire pour essayer de vous soutirer des informations sur votre invention, qui, je l’avoue, est intéressante mais je ne m'abaisserai pas une minute de plus à vous parler. Je sens déja la betise se propager à votre contact. Je finirai ma diatribe par ce cher Alexandre Dumas et laissez votre insignifiante cervelle essayer de réfléchir à ses propres. J'aime mieux les méchants que les imbéciles, parce qu'ils se reposent.”

Kowalski releva la tête, faisant un mouvement de menton suffisant. Le superviseur eut un autre gémissement, une forme de sanglot même.

"...On … On ...On peut pas sortir... J'ai... euh... perdu la clé..."

Ok, il était bien pire que ce qu’il pensait. Bran se facepalma directement alors qu’il entendait Violette soupirer violemment.

“ Que boulet…”
"La personnification de l'inutilité"

Ne put s’empêcher de dire Kowalski, qui commençait à réfléchir à un plan. Tim, pip boy en main, rentra la disquette, tapa le code et regarda la serrure.

"Charlie, c'est pas toi qui avais un coupe-papier ?"
« Euh... si ! Tiens. »

Charlie sortie de son inventaire le fameux coupe papier qu’elle tendit immédiatement à Tim, qui la remercia avant de commencer à trifouiller l’engin avec.

"YOUHOUUU ! Trop délire j'ai réussi à faire fonctionner son machin. T'as franchement pas cherché loin quand même... Bref, maintenant, faut que je trouve comment on sort de là."
"Essaie d'accéder directement à la console !"
"Je fais ça, attendez... Heureusement que c'est dans ce monde et pas dans l'autre, haha... Bim ! Trouvé ! Il n'y a plus qu'à."

La suite au prochain épisode ...


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I may not be wise
And I won't save the day
But look in my eyes
And know I'll always stay
And I won't run away


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| Conte : Hazbin Hotel
| Dans le monde des contes, je suis : : Charlie !

| Cadavres : 999



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________________________________________ 2021-03-11, 23:23



Le superviseur était hors d'état de nuire. Tout allait enfin rentrer dans l'ordre. Tim utilisa mon coupe papier pour déverrouiller le pipboy du méchant superviseur et ainsi trouver le moyen de nous faire sortir d'ici. Au bout de quelques minutes il s'exclama qu'il avait trouvé. Une porte apparût alors dans le mur, donnant sur une pénombre complète. Il suffisait de la traverser pour qu'on revienne chez nous. Je m'approchais alors, ne pensant plus qu'à Vaggie à ce moment là... Elle devait tellement s’inquiéter, je ne pouvais pas la faire attendre plus longtemps...

-Au revoir jeu vidéo trop cool ! J'entendis alors Winnie rugir de tristesse derrière moi. Oh non... Le pauvre. Je devais lui faire mes adieux. Je savais que je retrouverais tous mes amis de l'autre côté mais lui... Rien que de l'imaginer me faisait de la peine. Haaaan, Winnie !

Je me retournais donc, à quelques centimètres du portail pour retourner aux côtés de Winnie et lui faire un gros câlin. C'est alors que Bran parla, regardant le superviseur.

-On fait de quoi de lui ? On le laisse la ? Il se fera manger par des radcafards....

-Oui ça serait une bonne prison. Si vous voulez je peux me charger de son pip boy. J'ai quelques recherches a faire dessus. ajouta Kowalski.

-Il ne mérite tout de même pas un tel sort ! On devrait le prendre avec nous et le livrer aux autorités.

-Il n ira pas en prison. Je pense pas. Et oui pour les rapports. Merci.

-Non mais ça va, il a compris, on va pas le laisser là...

Pourquoi fallait-il que le débat continue ? On parlait tout de même d'un être humain ! Il était hors de question qu'on le laisse ici, de plus sans son pip-boy ! Il n'y survivrait pas. Je ne pouvais pas laisser une personne, aussi pourrie qu'elle soit, à la mort, c'était contraire à mes valeurs. J'essayais donc de rassurer ceux qui étaient contre le laisser là du mieux que je pouvais.

-Je connais la procureure, je peux tout faire pour qu'il soit là où il le mérite.

-Et toi tu preferes quoi ? Rester ici avec Winnie qui veut ta mort ou venir avec nous qui ne t aimont pas ? demanda Bran au superviseur, qui ne répondit rien. si meme lui s'en fout.

-De toute façon, passer la porte ça va sûrement nous renvoyer où on était. Vous pourrez rien contre lui.

-Pour cela qu'il faut qu'il reste ici. Une fois à Storybrook on va perdre sa trace !

-Je peux le retrouver, j'ai son adresse.

Voilà qui était parfait ! Il serait donc aisé de le retrouver et chacun aurait ce qu'il voulait.

-Si on a son adresse, on peut l'amener à Storybrooke alors non ?

-C'est ce que je pense aussi, ça ne sert à rien de le laisser pourrir ici. Dans cet état en plus...

Tim avait, une fois de plus, raison. Il succomberait à ses blessures si on le laissait dans un tel étât sans rien faire. Kowalski en avait trop fait en le torturant mais... je ne l'en avais pas empêché, puisque c'était pour retrouver Tim. J'étais donc tout autant en tort dans la souffrance de cet homme.

-On va le ramener alors.

Sur ses mots Bran attrapa le superviseur et le mit sur son dos, comme un gros sac à patates. Voilà qui fermait le débat.

-Parfait, on peut rentrer ça y est ?

-Ouais c'est tout bon, allez-y, je vérifie que tout marche bien.

Je regardais tout le monde discuter avec les autres, profiter de leurs derniers instants dans le jeu, ou tout simplement passer le portail. Tim lui resta, aux côtés de Bran qui ne le quittait jamais. Celui-ci portait toujours le superviseur sur son dos, ce qui faisait une drôle d'image de famille. Après avoir hésité je me décidais finalement à les rejoindre. Ils m'avaient accompagnés pendant la plus grande partie de notre temps ici, et je me devais de les remercier. C'était une aventure amusante que j'avais été contente de vivre, malgré tout ce qui s'y était déroulé.

-Merci à tous les deux, c'était génial de partager ce moment avec vous et je suis très heureuse de t'avoir rencontrée Bran, j'espère qu'on se reverra vite !

Bran resta d'abord silencieux, ayant l'air particulièrement gêné par mes paroles... Qu'est-ce que j'avais dis qu'il ne fallait pas encore ? J'étais déjà prête à m'excuser mais Bran finit par répondre.

-Merci de nous avoir aider. Tu sais où habite Tim.

-Ouais, c'était trop cool ! Vous avez tout déchiré ! Grave, tu sais où j'habite et la porte est toujours ouverte.

-Pas toujours. Il faut la fermer quand tu sors. Pour les voleurs.

Je ris doucement au sérieux de Bran. Cette discussion sonnait comme des adieux alors que je savais que j'allais les revoir très vite. Mais la page de cette aventure arrivait à sa fin et cela me rendait particulièrement mélancolique. Sans leur donner le choix, je les attirai vers moi pour leur faire un gros câlin du meilleur des trios.

-Merci, vous êtes trop chou. Je suis content de vous compter parmi mes amis. leur dis-je tout en terminant le câlin en reculant.

-Je suis content aussi ! Trop content même. Mais faut pas oublier Timmy hein ?

-Non, plus jamais, promis ! Je t’aime trop pour t’oublier !

-Bah eh ! Dis pas "plus" je sais que tu m'avais pas oublié, t'inquièèèète. Et ça n'arrivera pas, parce qu'on est les meilleurs.

Bran soupira.

-Elle t'oubliera pas. Elle a promis.

-Oui on est les meilleurs ! Et si jamais tu veux encore m’envoyer dans un jeu pas de soucis c’était trop drôle !

-Moi non mer..... puis fais ce que tu veux.

-Haha ! Pas de soucis, compte sur moi. Et t'oublies pas de venir me montrer tes Pokémon, hein.

-Compte sur moi, je viens dans la semaine te montrer ma super équipe ! Bon,je devrais y aller mes amis doivent s’inquiéter...

-Parfait ! On se retrouve vite !

-A la prochaine.

Je leur fis un dernier geste de la main avant de me retourner. Je dis rapidement au revoir à Violette puis à Kowalski, n'ayant pas spécialement grand chose à leur partager. Je les aimais bien, malgré nos différences, et je serais heureuse de les revoir si l'occasion se présentait mais nous n'avions pas tant partagés qu'avec les autres. Enfin, je me tournais vers Alastor. Je ne savais pas ce que je devais dire... Je ne voulais pas le brusquer, le forcer à faire un choix, ou quoi que ce soit. S'il ne voulait pas de moi, je comprendrai mais j'avais vu à quel point son rejet m'avait touché, je ne pouvais plus m'infliger ça. En revanche, je devais m'assurer qu'il ne s'enfuirait pas comme la dernière fois. Je tenais trop à lui pour cela. C'est donc avec un petit sourire que je m'avançais jusqu'à lui.

-On se retrouve à la coloc, hein ?

Il acquiesça avec un léger sourire.

-J’y serais bientôt.

Je lui lançais un sourire soulagé. C'était tout ce que je demandais. Puis, sans attendre, je lançais un dernier regard triste à Winnie, et serrant bien fort la statue qui me rappellerait toujours son souvenir, je traversais le portail.

***


Quand j'ouvris à nouveau les yeux, j'étais à un endroit que je connaissais mieux que personne. Mon salon. Le salon de la colocation. Tim avait raison : nous revenions bien à l'endroit où nous avions disparu. Je ne savais pas combien de temps s'était déroulé dans le monde réel mais Vaggie avait disparut... Cependant, je sentis une autre présence sur le canapé. Angel était là, en train de boire tranquillement son thé sur le canapé en caressant le crâne de Fat Nuggets, son cochon de compagnie. Ils étaient trop mignons ! Il sursauta alors en me voyant, renversant ainsi son thé sur son pantalon.

-Putain de merde Charlie ! Qu'est ce que tu fais ici ?! Vaggie s'inquiète pour toi, tu t'es volatilisé !

J'attrapais un linge de main et m'approcha de lui afin d'essuyer le thé qui était tombé sur son pantalon avant de le prendre dans mes bras. J'étais tellement contente de le voir et d'être revenu à Storybrooke sans aucune séquelles. Avoir récupéré mon corps était aussi particulièrement agréable...

-Oh coucou Angel ! Tu me croiras jamais mais j'ai été téléporté dans un jeu vidéo ! J'ai plein de trucs à te raconter ! Je suis parti longtemps ?

-Plus de 24h ! Comment tu peux revenir comme une fleur ! Il fronça les sourcils, alors que j'étais trop choqué pour répondre. 24h ? Je n'osais même pas imaginer l'état de Vaggie... Fat Nuggets vient se frotter à mes jambes alors que je le caressais doucement. Un jeu vidéo ? C'est quoi cette histoire à dormir debout encore ?

-J'y peux rien, on vient seulement de trouver comment sortir ! J'aurais aimé pouvoir vous prévenir mais c'était pas possible... Je lui lançais un regard désolé... Je ne voulais pas que qui que ce soit s'inquiète ! C'est un peu compliqué mais en fait il y avait un homme super méchant qui voulait se venger d'un de mes amis et du coup il l'a enfermé dans un jeu avec cinq autres personnes... Il y avait même Al ! Vous aviez pas vu qu'il avait disparu ?

-Quoi lui aussi avait disparu ? Il haussa les sourcils, me donnant ainsi ma réponse. Le pauvre quand même... -Vaggie m'a ordonnée de pas sortir de la maison du coup j'en ai profité pour me refaire une beauté. Enfin maintenant que tu es là la loca va me laissé tranquille !

-Oh elle est trop gentille de s'inquiéter pour moi ! Surtout après la discussion qu'on a eu avant ma disparition... Elle t'en a parlé ? En tout cas t'as bien fais d'en profiter pour te refaire une beauté, tu es encore plus beau que d'habitude !

Angel me fixa un moment perplexe. J'avais encore dit une bétise, j'en étais sûre ! Je voulais simplement lui faire un gentil compliment... était-ce maladroit ? Je ne comprenais pas.

-Merci pour le compliment ? Il haussa de nouveau un sourcil. Non elle ne m'a rien dit mais si ça concerne Alastor, je penses savoir ce qui se passe entre vous.

Je le regardais avec étonnemment... Tout le monde avait donc percé mes sentiments et ceux d'Alastor à jour avant que même moi je ne m'en rende compte. Avoir été aveugle pendant si longtemps à propos de quelque chose que tout le monde voyait était vraiment décevant. Décevant de moi-même. Je n'imaginais pas toute la peine qu'avait enduré Alastor parce que je n'étais pas capable de voir en face mes sentiments. Et j'osais pleurer parce qu'il n'était pas prêt quand je le désirais ? Alors qu'il avait attendu pendant des années ? Je devrais avoir honte.

-Quoi ? Mais tout le monde le savait avant moi ou quoi ? Enfin, ce qu'il se passait. Je lui ai avoué mes sentiments pour lui dans le jeu vidéo et... il était moins enthousiaste que je ne l'imaginais. lui racontais-je en baissant la tête, toute triste de me rappeller ce moment.

-Cet homme est vraiment pas croyable. Il t'a recalé ? On parle du mec qui t'avait bouffé les lèvres l'année dernière ?

-Oui, il m'a recalé... Il a tout fait pour me repousser. Ce n'est pas sa faute, je pense qu'il croit seulement qu'il ne peut pas être aimé. Il pense que mes sentiments ne sont pas réels.

-Il a raison, c'est débile d'aimer un homme pareil. On parle de Alastor, The RRRRRADIO DEMON ! Son imitation d'Alastor était... indescriptible. -Tu devrais tourner la page. Vaggie était mieux. Un peu Tsundere sur les bords mais mieux.

Je riais doucement avant de répondre par la négative en tournant la tête de gauche à droite. Je ne pouvais pas le laisser dire ça.

-Arrête, dis pas ça ! Les deux sont très biens et je les aime beaucoup. En plus les sentiments ça se contrôle pas !

-Je sais que ça fait pas plaisir à entendre. Mais Al c'est pas le genre de mec avec qui tu sors. Enfin il te repoussé toujours je suppose ?

-Je l'ai compris à mes dépends oui... Je ne voulais pas le brusquer et le temps a joué contre nous donc nous n'avons pas pu en rediscuter mais oui pour le moment il me repousse encore. Il devrait revenir bientôt, tu penses que je devrais lui dire quelque chose ?

-Je pense que tu devrais le laisser réfléchir !

J'acquiesçais doucement en réfléchissant. Angel avait raison, et cela rassura mon choix de ne pas brusquer avant de sortir du jeu. Il avait besoin de son espace et de temps, ce que je pouvais parfaitement lui donner. J'allais remercier Angel pour ses conseils avisés quand j'entendis la poignée de la porte d'entrée s'enclencher. Je me retournais, pensant que c'était Alastor qui arrivait enfin, mais ce fut Vaggie qui débarqua dans le salon. Elle m'aperçut directement et me fonça dessus avant de m'attraper les bras pour me tenir fermement, m'empêchant ainsi d'aller où que ce soit. Elle ne voulait décidément pas me perdre une seconde fois. Je vis que Angel avait disparue du salon, tout comme son cochon. Il connaissait la colère de Vaggie et voulait probablement s'en préserver, je n'en pouvais pas lui en vouloir.

-Mais où étais tu passée ? J'étais morte d'inquiétude !

-Oh tu tombes bien j'allais t'envoyer un message pour te dire que j'étais de retour ! En fait, j'étais bloqué dans un jeu vidéo, c'était super amusant ! Bon j'ai failli mourir plusieurs fois mais... on a quand même bien rigolé !

-TU AS FAILLI MOURIR ? MAIS COMMENT ? POURQUOI ? COMMENT ES TU ALLÉ DANS CE JEU VIDEO ? QUI T'AS EMMENÉ ? C'EST ALASTOR C'EST CA ? IL A FAIT CA A CAUSE DE NOTRE CONVERSATION ?

-Mais calme toi, tout va bien ! Je suis en vie, et en pleine forme ! Bon, il y avait bien Alastor mais je t'assure que ce n'était qu'une coïncidence ! En fait j'ai été emporté parce qu'un monsieur bizarre voulait se venger d'un de mes amis et a donc décidé de l'enfermer avec cinq autres personnes dans un jeu vidéo.

-Quoi ? Quel ami ? De quoi tu parles ? Mais c'est totalement incensé !

Vaggie était énervée, stressée et... ne comprenait rien de ce que je lui racontais. Je devais bien avouer que toute cette histoire pouvait paraître surprenante, même quand on l'avait vécue nous même, alors je comprenais sa réaction.

-Tim, un ami du lycée, je pense pas que tu connaisses. Mais tout va bien maintenant, je suis là et je ne vais nulle part, promis.

-Pourquoi as tu toujours le chic de t'entourer de gens qui t'apportent des problèmes ?

C'était une bonne question ça... Mais j'aimais tout le monde j'y pouvais rien ! En plus c'était pas la faute de Tim si j'avais été enfermé là-dedans... Enfin, si, indirectement, mais il fallait s'en prendre au gros pervers, pas à mon ami !

-Tim ne m'apporte pas des problèmes ! C'est un super ami et il a toujours été là pour moi. Je marquais une pause, ayant l'air préocuppée. Je ne savais pas si je devais lui parler de ce qu'il s'était passé avec Alastor. Après tout, j'avais vu comment elle avait réagi avant d'être téléporté dans le jeu. Mais... je ne pouvais pas lui mentir, c'était ma meilleure amie. Je pris une grande inspiration et fonça. Par contre, tu sais la discussion qu'on a eu avant que je disparaisse ? Eh bien... j'ai tout dis à Alastor. Tout ce que je ressens.

Elle me regarda avec de grands yeux. J'attendais à ce qu'elle déchaine sa colère sur moi, véritablement. Cependant elle détourna simplement le regard.

-C'est ta vie. Je ne peux pas toujours la diriger.

Elle tourna alors les talons et rejoint ainsi sa chambre dans laquelle elle s'enferma. Je voulus d'abord la rattraper mais finit par la laisser. Elle avait besoin de temps, comme Alastor, et je devais lui donner. C'était une pilule dure à avaler, surtout pour elle. Après tout, elle était aussi mon ex... Je ne pensais pas qu'elle avait encore des sentiments pour moi, du moins je ne lui souhaitais pas mais... sa réaction me fit douter. Je regardais la porte de sa chambre avec tristesse, me retrouvant maintenant seule dans le salon. Je finis par détourner le regard sur le bout de papier qui trônait sur la table de la salle à manger : celui que Vaggie avait trouvé, celui dans lequel je dévoilais mes sentiments pour la première fois. Je pensais d'abord à le jeter mais ce n'était pas la bonne solution. Je ne voulais pas jeter mes sentiments, peu importe ce qu'ils m'apporteraient dans le futur. Je devais les accepter et vivre avec.

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Bran Uaike
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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 4 _



________________________________________ 2021-03-12, 18:28



Bran n’avait que faire des affaires des autres … il ne fallait pas se mêler des affaires des autres … il avait déjà un corps sur les bras, ou plus littéralement sur le dos … il allait pas en plus se mêler de choses qui ne le regarde pas du tout … Si ? Pourtant, il savait qu’il devait œuvrer pour le « bien commun » … pour qu’on lui prenne moins la tête ensuite … Alors avant qu’il ne puisse réfléchir à sauter dans le trou sans plus de cérémonie, il était déjà en train de s’approcher d’Al pour lui tapoter l’épaule.

- Je peux te parler ?

Oh… Entre lui et Violette, il ne pouvait pas définir lequel lui avait semblé le plus antipathique … Mais, à contrario de Violette qui ne semblait ne pas avoir de réelle connexion dans ce jeu, Alastor était étroitement lié à Charlie … Charlie qui malgré tout ce qu’il pouvait penser sur elle … avait tué le monstre et les avaient bien aidé. Donc … S’il pouvait faire quelque chose pour elle. Alastor se préparait à partir mais il se retourna vers Bran, le sourire aux lèvres.

- Bien sur.

Bran aurait préféré que non. Le « bien sur » de Alastor liait le fait qu’il devait maintenant aller jusqu’au bout de sa BA de l’année… oui au moins de l’année. Il ne faisait pas ça pour tout le monde … il ne ferait jamais ça pour tout le monde…. Bran fit un signe de tête à Al pour qu’il se téléporte plus loin, pour parler entre eux. Tim pouvait écouter. Les autres non. Il trimballait son poids (le superviseur) sur son dos comme s’il ne sentait pas la fatigue, puis il se mit devant Al pour lâcher de but en blanc.

- Je te connais pas. Tu ne me connais pas. Et j’ignore si on sera amené à se revoir un jour… Mais il faut que je te parle d’une chose importante.

Bah oui, tourner autour du pot c’était bien non ? Non, c’était chiant. Mais Bran s’était gardé le temps de voir s’il avait vraiment envie de se prendre à nouveau la tête avec cette histoire ou pas. Alastor cligna des yeux à plusieurs reprises, il pencha légèrement la tête sur le côté. Alastor invitait Bran à poursuivre.

- Charlie...

Il laissa quelques secondes à l’homme de partir en courant de cette discussion gênante qui allait suivre. Ce n’était pas un père qui expliquer la sexualité à son enfant, mais Bran n’en mené pas plus large que ça, il fallait bien l’avouer. Il soupira.

- Tu aimes cette fille et elle t’aime. Ne la repousse pas. Je ne sais pas si elle en survivrait.

Alastor fronça les sourcils un instant avant de les hausser –toujours les sourcils- et il sembla comprendre ce que voulait dire Bran d’important. Y avait pas trente six discussions à avoir de toute façon entre les deux non ?

- Aaah ! C’est toi qui lui a conseillé de m’avouer ses sentiments, n’est ce pas ? De dire aux personnes qu’on aimait... Ce qu’on ressentait avant qu’il ne soit trop tard ?
- Exactement. Et ça pue que tu lui as répondu d’aller se faire foutre. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Tu ne penses pas le mériter? Tu vas bientôt mourir ? Je n’en sais rien mais Charlie mérite que tu lui montre que tu l’aimes.
- Tu t’inquiètes pour elle.

Alastor fixe un instant Bran pour le jauger certainement… non… Il ne s’inquiétait pas pour elle. Pas du tout… elle était pas du tout le genre à se mettre devant le danger avec son monde de bisounours et son filtre à bisou …. Et il fallait bien que quelqu’un s’inquiète pour elle non ? Puis il haussa les épaules, ainsi que les bras, et haussant le ton amusé.

- Je comprends ! Qui ne s’inquiète pas de son sort entre mes mains ! Après tout, je suis la menace qui a tenté de la nuire elle et ses projets. Je suis aussi le démon qui terrifiait les Enfers et détruisait les projets de ses parents.

Alastor rit. Bran ne comprenait pas son humour, lui il ne rigolait pas. Et puis, il avait l’impression que l’homme aimait bien se la péter tellement fort alors qu’il était comme tout le monde à SB…. Un ancien quelque chose à qui il manquait certainement des pouvoirs et qui pourrait se faire éjecter par un pet de Dieu Storybrokien que personne ne connaissait …. Alors … son rire n’atteint pas Bran.

- Personne n’imaginait ce retournement de situation. Moi le premier.

Il n’avait pas vu la gentille fille tombait amoureuse du Bad boy ? Même lui, qui n’avait regardé que les films d’amour avec sa sœur à une époque révolue aurait pu le dire que c’était la fin logique de leur relation… mais il ne le dit pas. Parce qu’avouer avoir regarder assez de film d’amour pour en faire une analyse serait trop honteux.

- Évidemment que je ne la mérite pas, darling. Je n’ai pas refusé ses avances, je l’ai ramené à la réalité... Comme elle l’avait fait pour moi il y a quelques mois... Ce n’est que l’ordre des choses. Je ne m’attends pas à ce que vous compreniez cependant.

Il était con, en faite ? C’était ce que d’un coup Bran réalisa. Le mec il était où le mec le plus idiot de la terre, ou le plus pas logique. Bon… après il savait ne pas le connaître, ni lui, ni sa vie … mais tout de même il était impressionné par une telle réponse.

- Je n’ai pas dit ça. Ce n’est pas Charlie dans tes mains qui m’inquiète. C’est toi dans le déni. Et le déni ne fait jamais de bien à personne. Les mensonges et les omissions non plus. Tu peux être tout ce que tu dis, et ne pas être ça pour elle. Tu es bien plus pour elle. Je ne peux pas t’obliger à essayer … mais tu le regretteras comme jamais si tu la « ramène » à la réalité et qu’elle y reste.

Non mais … Le mec … Bran avait l’impression de le voir comme certaines personnes qu’il avait rencontrées … Il était toujours collé à ce qu’il avait fait dans les contes et dans les faux souvenirs. Sauf qu’ils n’étaient plus ni l’un ni l’autre depuis que les souvenirs étaient revenus. Ils étaient un mixte, un nouveau eux, et Bran jouait avec cela, et il ne comprenait pas comment certaines personnes ne pouvaient pas tout simplement accepter l’évidence. Al gardant le silence pendant un long moment de réflexion…. Trop long. Son regard était fixe dans le vide … Comme s’il imaginait l’idée … Bran était prêt à lui claquer ses doigts devant ses yeux.

- Je regrette.

Ah bah. On avance tiens. Alastor releva les yeux vers Bran…. L’alien renvoyait déjà un visage qui voulait clairement dire « non tu crois que tu regrettes ? Non, oh que nouvelle je m’y attendais pas … » bien sur de manière bien sarcastique.

- Que la vie m’est rattrapée.

Ah … bah il a fallu qu’il parle encore. La vie rattrape tout le monde. Al fit un rictus … et il reprit dans son déni de connerie qui allait faire péter un cable à ce cher Bran…

- Mais ne vous en faites pas ! Je ne ferais pas les mêmes erreurs ! C’est à ça que sert l’existence non ? à apprendre !

Bran il va sourire…. Alors qu’Alastor raillait… Non mais… Un pas en avant et 2 en arrière … Il fallait peut être qu’il se met en marche arrière pour réussir à atteindre le sommet alors ? Il ne savait pas vraiment comment remettre cette idée pour aider Charlie, mais il pouvait y réfléchir.

- Si l’existence sert à apprendre alors apprenez a aimer. Et si tu as besoin d’information sur le romantisme je vous enverrai une de mes cousines. Promettez-moi juste de pas la tuer ?

Bran vit de la surprise dans ses yeux. Il ne comprit pas pourquoi jusqu’à ce que l’homme se met à éclater de rire et reprenne encore. Il serra son bras autour de la nuque de Bran amicalement… Bran qui avait toujours un homme sur son dos … Etrange situation…

- AH ! Quelle idée ! Même si Charlie rejoindrait sa maison, ce n’est pas dans mes projets ! J’aurais affaire à bien trop de plaintes de son entourage. Si ennuyant ~ Non, non. Je ne tuerais pas Charlie, ne vous en faites pas ! Il y a encore tant de choses à faire à Storybrooke. Tant d’autres vies à prendre... Alala... Qui aurait cru que cette aventure prenne ce tournant.

Il rit encore et s’écarta de Bran …. Bran qui passa totalement outre ce qu’il était en train de dire sur le fait que la ville possédait assez de personne a tuer … oui en effet… mais il parlait pas de tuer Charlie en faite … Peut etre que le fait qu’il avait pensé à cela directement devait résulté d’un peur qu’il avait, sans vouloir se l’avouer …Mais Bran n’en dit rien la dessus. Il préféra souligner son erreur dans sa délicatesse habituelle … Il aimait bien montrer à des gens qui se la pètent qu’ils ont rien compris. Et qu’ils se sont trompés.

- Je sais bien que Charlie est en sécurité. Je parlais de ma cousine qui aura des choses à t’apprendre. Arrête de faire le caïd et juste soi le petit ami de Charlie serais ce quelque chose que tu ne peux pas faire ?

Il n’avait pas dit au dessus que rien n’était impossible pour lui ? Ou quelque chose de péteux comme ça ? Alors il fallait bien lui avouer que ce n’était peut être pas la vérité. Alastor arqua un sourcil amusé alors qu’il remet ses mains derrière son dos.

- Il n’y a rien que je ne peux pas faire, très cher. Mais mettez-vous en tête que cette relation, qu’importe où elle se rend, ne concerne pas seulement Charlie et moi. C’est beaucoup plus... On ne peut pas tous être heureux simplement en le décidant. Jusqu’alors... Je n’ai aucune raison de tuer votre cousine ! Vous n’avez donc pas plus à craindre pour elle !

Il était un peu lunatique. Il souriait, s’assombrissait, il était un peu comme un yo-yo émotionnel. Bran le regardait simplement alors qu’il eu un sourire franc. Il venait de lui-même se faire avoir par ses paroles … Et il ne le remarquait même pas. Il préféra revenir sur le sujet de sa cousine, parce que pour le style de la phrase et la chute, c’était mieux.

- Attends qu’elle t’explique comment choisir des fleurs à une femme selon les 55585366 facteurs qu’il faut prendre en compte pour choisir un bouquet selon ma cousine. Pour le reste … S’il n’y a rien que tu ne peux faire, alors pourquoi ne pas la rendre heureuse ?

Et là, il parlait bien sur de Charlie. Pas de sa cousine. Parce qu’il assumait être le meilleur et ne pouvait pas faire quelque chose d’aussi simple que de rendre heureuse la madame petit poney que Bran venait à peine de connaitre, et de cerner. Ce n’était pourtant pas dur. Charlie, Bran n’en doutait pas, on lui offrait un caillou que ça lui ferait plaisir juste pour le geste … alors c’était vraiment pas compliqué de la rendre heureuse.

- But Darling... C’est déjà ce que je fais.

Répondit il sur de lui alors que Bran avait déjà haussé un sourcil… puis il reprit pour lâcher un :

- En général...

Bran était à deux doigts d’exploser de rire devant cette stupidité. Non …. Mais il le dit lui-même. Il assume être le meilleur puis il avoue qu’il est nul… Il fallait vraiment l’amener voir un psy … Et pas un cannibale ou une bisounours …Non un vrai psy qui lui donnerait deux claques… le psychopathe n’était peut être pas une mauvaise idée tout compte fait.

- Je vous laisse m’envoyer votre conseillère. Si vous la pensez si douée... Vous-même devez vous être un excellent cobaye pour elle, pour que vous trouviez la femme de vos rêves ? Ou homme peut être ?

Ok. Il éclata de rire. Mais au moins, ça ne sera plus à cause d’Alastor, mais plus de l’idée qu’il venait de lui jeter comme une évidence.

- Moi ? Ça c’est une bonne blague ! J’adore ! Je te l’enverrais et tu sais quoi tu vas réussir pour Charlie ! Motives toi !

Al avait clairement la tête de quelqu’un qui ne comprenait pas l’humour de Bran. Chacun son tour hein… mais il arqua un sourcil et ne dit rien. Bran décida que la discussion était donc close. Il remonta son corps sur le dos et se décala pour partir voir ailleurs s’il y était. Al le rappela.

- Bran.

Oh. Bran ne savait même pas qu’il connaissait son prénom, mais c’était cool à savoir. Lui avait retenu son prénom mais surtout par habitude. Al ne le regardait pas dans les yeux, il se décala aussi et en tournant les talons lui lâcha un :

- Merci.

Bran sourit alors que la fierté d’Alastor lui faisait faire comme s’il n’avait rien dit … mais il avait entendu. Et il méritait ce remerciement, il était bien moins con qu’on le crois… et il avait au moins fait ça pour aider tout le monde…. Non… Pas tout le monde. Il restait quelqu’un a aider pour éviter qu’il ne souffre encore. Il grommela dans sa barbe. Après tout, il n’était plus à ça prêt.

Bran s’approcha de Koko. Il releva le corps encore sur son dos et sourit à l’ancien manchot qui n’a jamais pondu un œuf.

- Ne t’en fais pas pour lui, je m’en occupe.

Kowalski le regarda un peu suspcieux, hé oh ! c’était pas lui qui l’avait torturer sans ménagement, il allait pas le tuer –lui-, Koko soupira.

- Oui. Je te fais confiance.

Bah tiens. Il manquerait plus qu’il lui avoue qu’il n’a aucune confiance en lui … Il ne serait même pas comment réagir face à une telle vérité. Koko se mit à sourire.

- De toute façon, ça m'étonnerait que mon boss laisse passer un évènement comme ça ... il est fort probable que je m'occupe de faire des recherches sur cet individu.

Ouille… C’était justement ce que ne voulais pas Bran. Laisser un mec qui semble si faible, psychologiquement en tout cas pour ne pas supporter la critique, face à des gens prêts à lui péter les bras ce n’était pas la bonne idée. Lui détruire sa vie non plus…

- Peut être est ce qu’il faut faire… mais peut être faudrait il laisser pisser ? On ne sait même pas si on peut mourir ici. Et vue ce que vous lui avait fait, peut être que qu’on est quitte est mieux ?

Koko se mit à hausser les épaules… Bran sentait qu’on allait le contre dire, et il n’aimait pas qu’on le contre dise pour dire la vérité…ça avait le don de l’agacer un peu prodigieusement.

- Il n'a eu qu'un quart de ce qu'il mérite.

Et là, il trouvait cela triste que cette chère Charlie ne soit pas là pour appuyer ce que Bran disait. Torturer quelqu’un parce qu’il nous avait envoyé dans un jeu pour s’amuser… Jeu où on ne savait toujours pas si on pouvait mourir… C’était peut être un peu trop … disproportionné … Oui, Tim était disparu à ce moment là et il avait donc rien fait pour l’aider … mais là Tim était vivant et il n’y avait pas de raison de le détruire. Il lança un regard vers son ami pour voir s’il écoutait la conversation. Koko se grattait le menton.

- Il vaut mieux qu'il soit ficher, cela en va de la sécurité des citoyens.

Puis après un silence.

- Puis comme je disais, je suis étonné qu'un crétin comme ça ait pu développer une technologie aussi poussé, surtout si le jeu qu'il avait fourni à Tim était médiocre. Il y a peut être plus grand derrière lui ... tu vois ce que je veux dire ?
- Tu veux dire … comme une conspiration ? Ou un méchant qui l’aurait aidé ? Je vois … mais je pense juste à ne pas lui briser sa vie. Être fiché peut foutre en l’air une vie et même si c’est un con je ne pense pas qu’il mérite.

Ni que Tim accepte cela. Même si Tim était très cash sur ses avis, Bran savait qu’il n’était pas méchant, et que si l’homme venait à s’améliorer, il lui dirait aussi …. Et qu’il ne serait pas content que cet ennemi voie sa vie foutu en l’air.

- Oui...

OK… Oui, c’était une bonne réponse … Bran observa Koko passait son regard sur l’homme sur son dos et ensuite à nouveau sur lui.

- Nous travaillons sur la sécurité de Storybrook et plus globalement du monde. Ce qu'il a fait n'est pas sans conséquences. Etre fiché ne va pas dire qu'on va lui mettre des caméras ou des micros chez lui. C'est juste une protection, où cas où il récidiverait ou ... dans un autre cas, si cette technologie est utilisée dans un autre évènement.

Il croisa les bras puis dit en baissant la tête avec un air un peu hautain… Pas une bonne idée si on veut rester dans les bonnes grâces de Bran.

- En tant que co-directeur du département de surveillance et directeur du département d'ingénierie de l'Agence du Vent du Nord, je ne peux laisser passer outre ce qui s'est passé.

Bran soupira….Il était malin, il n’était pas le dernier au combat ou pour faire les choses … mais alors avoir des responsabilités à la noix de coco… non merci.

- Tu dois bien te prendre la tête avec un statut pareil. Je rappelle juste qu’il a fait que nous envoyer dans un jeu. Je connais des gens bien plus dangereux que ton agence ignore même l’existence. Essaie de voir cette histoire du bon côté en tout cas. Tu as un nouveau partenaire de recherche.

Il pensait par exemple à Sparky. Son cousin électrique … qui peut électrocuter quelqu’un, ou alors juste plonger une ville dans le noir … faire péter des disjoncteurs ou autre. Son cousin n’était pas dangereux mais il pourrait l’être.

- Oh non c'est très gratifiant de travailler dans ces domaines là !

Bran avait la tête de « si tu le dis » alors que Koko avait un grand sourire…. Il reprit son sérieux pour reprendre sur la dangerosité des gens.

- Justement. Imagine cette technologie entre de mauvaises mains ! Il reste tant de questions à élucider.

Il le regarda chelou …. Bran savait bien les questions qui devaient tenir dans sa tête.

- Hum hum ... je suppose que tu ne diras rien.

Il le fixa encore un moment intensément, cheloument, avant d’hausser les épaules et de sourire. En effet, il n’allait pas mettre Sparky sur le devant de la scène… puis, comme il l’avait pensé au dessus … Il y avait des dieux qui en petant pouvait soulever un village alors niveau dangerosité, c’était plus eux qu’il fallait surveiller …

- Ah oui ! C'est vraiment bien ! Je suis content ! Je pense que l'on va pouvoir faire de grandes choses ensemble !

Sur le fait d’un nouveau partenaire, ça semblait bien plus le botter que le reste.

- Bah ça me prendrait la tête perso.... je ne dirais rien de plus. S’ils étaient vraiment mauvais, je les arrêterais. Même mon clone n’est pas assez con pour essayer d’attaquer l’humanité. Et pourtant il est con. De grandes choses et tu finiras peut être par savoir tous mes secrets.

Il lui fit un clin d’œil, même s’il n’y croyait pas vraiment. Koko rit à la fin de sa phrase. En vrai, ça se voyait qu’il avait trois millions de questions à lui poser, mais il devait comprendre que Bran ne lui répondrait pas. Bran avait fait les deux BA de sa journée… de sa semaine ? Non de l’année, c’était bien aussi. Il pouvait attendre que Tim parte pour le suivre. Les autres s’il restait là, c’était plus son problème.

   


E. M. Kowalski
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E. M. Kowalski

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Saison 8 - Événement #3 - Fallout: What makes you S.P.E.C.I.A.L.? - Page 4 _



________________________________________ 2021-03-13, 22:26





Tout était fini. Tout avait été dévoilé. Tim était en train de trifouiller dans le pip boy du Superviseur pour téléporter tout le monde à Storybrook. Kowalski aurait dû être content mais il n’y arrivait pas. Il avait une forte amertume. Tout ça pour ça. Non. Ce n’était pas possible. Il se refusait à croire que c’était la seule et unique raison. L’on ne mettait pas la vie en danger de 6 personnes uniquement parce que l’on n’acceptait pas la critique. C’était insensé. Lui-même, qui, fallait l’avouer, n’aimait pas ça, n’aurait jamais réagi de cette façon-là. Pourtant, tout le monde savait qu’il était imprévisible de part son TSA. Le pire qu’il est put faire, sans vraiment l’avouer était de bouder, de s’enfermer dans son appartement et de ne parler à plus personne pendant au moins 24h. Il y avait des façons plus civilisées quand même pour réagir à la critique.

Tim arriva à prendre le contrôle sur le Pip Boy, lui expliquant qu’ils allaient tous être renvoyés à l’endroit où ils avaient été téléporté, ce qui voulait dire qu’il allait apparaître comme une fleur au sein des locaux de l’Agence. Charlie fut la première à vouloir partir, se mettant à courir vers le portail, mais les cris du yao guai l’a rappela à l’ordre. Pour quelqu’un qui était gentil, ce n’était pas très friendly de partir comme ça, sans dire aurevoir à Winnie.Se trouvant à coté de Violette, il se tourna naturellement vers elle, lui accordant un petit sourire alors que la jeune femme regardé le portail, un énorme sourire aux lèvres, bien contente de pouvoir partir de cet endroit.

“Hé bien, ravie de vous avoir rencontré Violette. Je peux dire que notre duo a bien fonctionné, il a eu une bonne alchimie sur le terrain des combats.”
« C’est réciproque ! Je suis totalement d’accord avec vous. Je dois avoir un bon feeling avec les scientifiques ! Et comme Honey vous êtes très bon sur le terrain ! Merci d’avoir été mon coéquipier à de nombreuses reprises ! »

Kowalski baissa la tête, humblement, la remerciant à son tour avant d’avoir un petit rire. Heureusement qu’elle était d’accord avec lui, il avait raison, c’était tout. Mais il continua de sourire avant de lui répondre, interessé de savoir s’il allait rencontrer une autre scientifique ! Décidément !

“Ah oui ? Vous travaillez aussi dans le domaine scientifique ?”
« Ah non pas du tout ! Mais j’ai pas mal de connaissances bossant dans ce domaine, et des amis proches. Non moi je bosse à la Mairie. »
“À la Mairie …”

La déception. Une de plus. La Mairie … Kowalski la fixa pendant quelques secondes, voulant cacher son regard suspicieux. Avec ce qui s’était passé à Noël, il n'apportait plus du tout aucuns crédits à cette administration. Au début du premier mandat, il s’était dit pourquoi pas. Hadès avait l’air d’avoir des idées originales et assez révolutionnaires. Le Emmanuel Macron de Storybrook … mais après deux mandats, c’était la douche froide. Certes, quelques idées étaient encore bonne à prendre mais pour le reste. Violette du quand même remarquer le regard noir du jeune homme car elle lui répondit avec un sourire pincée.

“Vous faites partie de quel service ?”
« Je suis un des adjointes de Mr Le Maire. J’étais sa secrétaire à son précédent mandat. Et maintenant je m’occupe de tout ce qui est communication. » Elle va passer une main derrière la tête gênée. « C’est vrai qu’avec les derniers événements, niveau réputation c’est pas terrible. Mais je travaille juste sur un projet qui devrait fédérer les habitants de Storybrooke et qui sera fun. C’est d’ailleurs pour cela que je n’étais pas très contente d’avoir été envoyée ici. Je dois bosser sur mon projet... »

Le regard de Kowalski se fit encore plus dur, totalement jugeant pendant quelques instants avant de pousser un grand soupir. Après tout, Violette n’était qu’une adjointe. Elle n’était pas totalement responsable de cette débandade.

“Oh oui, niveau communication, vous devez avoir un travail important pour rétablir une image de stabilité et retrouver la confiance des habitants.”

Il l’écouta parler après de son projet fun. Le laser game aurait dû être fun ! Il s’était terminé dans un bain de sang et une thérapie en plus de son suivi hebdomadaire. Super pour le fun.

“Je comprends. Le travail passe avant tout. Je n’ai pas pris de plaisir à ce jeu alors que normalement j’en suis fan car j’avais une réunion importante … et que Daniel va me reprocher de l’avoir raté si jamais le temps que nous avons passé ici est supérieur à 2h.”
« Oui ce n’est pas quelque chose de facile. Mais je fais mon maximum pour rétablir ce lien de confiance. J’espère que l’évènement que j’ai en tête et qui est en train de doucement se préparer, le pourra ! »

Violette eut un petit rire, détendant l’atmosphère lourde qui s’était installée entre eux.

« Je ne suis pas très fan des jeux vidéos. A part peut être Zelda ! Mais oui, la vie réelle avant tout ! J’espère que nous n’avons pas passé plus de 2H réellement dans ce jeu ! Ça va être la surprise quand on va enfin retourner à Storybrooke ! »
“C’est un bon moyen pour se détendre et évacuer la pression.”

Et de la pression, il en avait quasiment quotidiennement. Il y avait les jeux vidéos, et les maquettes. Il adorait les maquettes de trains et d’avions qu’il collectionnait avec préciosité mais il allait bien se garder de lui dire. Il ne la connaissait pas assez pour lui dévoiler ses hobbies.

“Oui. Je n’aime pas ce genre de surprises. Enfin, je n’aime pas trop les surprises en général…. Et bien, bon courage à vous pour votre travail Violette. Qui sait, si j’ai le temps je passerais peut être à votre évènement.”
« Merci beaucoup ! J’espère vous y voir !! »

C’était peu probable mais pourquoi pas. Sa curiosité légendaire le pousserait certainement à y aller faire un tour, et parce qu’ils avaient quand même partagé des combats assez épique. Ce n’était pas rien.

« Bon courage à vous aussi pour votre travail ! »

Il la remercia d’un hochement de tête, lui levant un pouce encourageant avant de se tourner vers le reste du groupe qui discutait. Son regard se posa sur le Superviseur, toujours groggy du tranquillisant. Bran finit par lui adresser la parole. C’était vrai qu’il fixait l’homme responsable de tout ça avec une forte intensité, et son regard avait croisé celui de la goule pirate. Confiance. C’était un grand mot. Il avait été obligé de faire confiance à ses partenaires parce qu’il fallait travailler en équipe mais l’on ne pouvait pas dire qu’il avait une confiance à 100%. Oh non. Si elle dépassait déja les 40% c’était pas mal. Il ne pouvait pas faire autrement de toute façon et même si Bran lui disait qu’il s’en chargeait, il restait méfiant. Il restait sur ses positions, sur ses convictions. Cet homme n’était qu’une marionnette. Kowalski était persuadé que ce n’était même pas lui qui avait inventé ce système de transfuge de la réalité au virtuel. Il était bien trop con pour réaliser une chose pareille. Non. Il y avait bien plus grand derrière. Il devait découvrir qui tirer les ficelles. Comme il venait de le dire à Bran, une technologie comme ça, entre de mauvaises mains, pourrait faire de gros dégâts. Il fallait garder un oeil sur cet homme psychologiquement faible. S’il n’acceptait pas les critiques et qu’il réagissait comme ça, Kowalski était sûr qu’il pouvait se faire manipuler par n’importe qui du moment qu’on le prenait dans le bon sens. Bien entendu qu’il le ficherait. Comme il lui expliqua, ce n’était pas parce qu’il était fiché qu’il allait lui apporter une surveillance constante. Effectivement, il y avait des gens bien plus dangereux que l’Agence s’occupait de traquer et Kowalski avait plus en tête la mission de retrouver Dave que de s’occuper H24 d’un nerd complètement débile. Mais c’est vrai, que l’un des points positifs de cette aventure, était qu’il avait rencontré un autre collègue scientifique, et rien que pour ça, il était prêt à revoir son jugement sur ce qui s’était passé. Kowalski aimait rencontrer d’autres personnes qui aimaient la science. C’était toujours enrichissant de discuter avec eux, et d’apprendre de nouvelles choses. Rigolant à sa phrase, il se dodelina un peu avant de poser son regard sur Tim. Il était à côté de Bran, et Kowalski se voyait mal partir sans lui toucher un mot. Après tout, c’était par sa faute, d’une certaine manière, qu’ils étaient ici, même s’il ne lui en tenait absolument pas rigueur. Se décalant quelque peu, il posa sa main sur son épaule, dans un sourire qui se voulait compatissant.

“Ça va aller Tim ?”

Tim releva les yeux du pip boy, un peut surpris par cette question.

Bah ! Oui ! Pourquoi ça irait pas ? Tout le monde sait que Timmy va toujours bien. Et toi ?"

Kowalski lui lança un regard méfiant. Akihiro lui avait expliqué que parfois on disait que l’on allait bien alors que c’était faux. Il n’avait pas compris pourquoi les gens ne disaient pas de suite qu’ils n’étaient pas bien mais apparament ça se faisait. Aki lui avait dit que quand on le faisait, on avait tendance à surjouer. Tim ne parlait pas delui à la troisième personne d’ordinaire, et là si. Kowalski analysa ça comme de la comédie. Il fronça alors les sourcils.

“Non sérieusement Tim ! Est ce que ça va ? Parce que c’est difficile ce qui vient de se passer …”

Tim se frotta la nuque, assez gêné par l’insistance de Kowalski.

"Difficile ? C'est-à-dire ? Je suis pas sûr de tout suivre, là. Moi, dans toute cette histoire, je me suis amusé du début à la fin, c'est tous les autres qui en ont eu marre."
“Et bien difficile parce que si le Superviseur a eu raison sur une chose c’est que l’on est ici à cause de toi. Après ses raisons sont totalement futiles et c’est juste scandaleux ce qu’il a fait. J’en déduis qu’il est difficile de porter ce poids là sur tes épaules.”

Il y avait visiblement un problème de communication entre les deux. Vu que Kowalski appréciait Tim, il essaya alors de lui expliquer son point de vue.

“Cet homme nous as, au sens littéral du terme, kidnappé, dans 1, le but de nous torturer pour nous tuer devant tes yeux, 2, te faire porter cette responsabilité auprès de nos proches, 3, te tuer ensuite. S’il avait réussi, tu imagines ce qui se serait passé. Ta famille aurait dû avoir à supporter le deuil de ta perte mais aussi 6 autres familles et amis dont les foudres se seraient abattues sur elle. C’est pour ça que je te demande si ça va. Psychologiquement, les retombées sont difficiles.”

Il lui parle doucement en étant bien clair avec une certaine forme de pédagogie.

“Je pense que je me serais mieux amusé si je n’avais pas été pris alors que j’étais à mon travail. Je ne veux pas parler à la place des autres mais c’est pareil. Il y a un temps pour tout. Un temps pour travailler et un temps pour jouer. Même si en l’occurrence là, ce n’était pas le but premier, de jouer, mais de survivre.”
"Boarf, c'est toujours de ma faute de toute façon, à force on s'habitue. Et je pense pas qu'il voulait vraiment me tuer, t'en fais pas. C'est sûr que ça a dû être compliqué pour toi... Désolé, vieux, je savais pas du tout, sinon c'est sûr que je n'aurais pas lancé le jeu."

Kowalski secoua la tête. Il n’appréciait pas que son ami dise que c’était toujours de sa faute. Non, tout n’était pas de sa faute. La disparition de certaines espèces n'était pas de sa faute ! Le réchauffement climatique n’était pas de sa faute ! Le fait qu’il soit tombé sur un ignard n’était pas de sa faute.

“Non. Tu ne devrais pas t’habituer à dire ça. Ce n’était pas de ta faute si cet énergumène n’a pas su entendre l’avis d’un professionnel.”

Il poussa un soupir, se grattant le front, pas bien à l’idée d’avoir pu rater une journée de travail ou même plus, sans raison valable.

“Ouais … ça aurait été après le travail, j’aurais joué avec toi avec plaisir mais là … je sais pas trop comment ça va se passer. De toute façon, tu n’es qu’à 5% responsable. Mon chef ne t’en voudra pas à toi mais plutôt à lui. Puis je te défendrais ! Tu es mon ami et tu t’es autant fait piéger que nous.”
"Merci, mon gars. T'es mon ami aussi donc si t'as besoin un jour, tu hésites pas. Et si tu veux passer jouer, la porte est toujours ouverte. Sauf pour les voleurs."

Kowalski lui tendit la main pour qu’il lui fasse un highfive, que Tim répondit avec engouement, des étoiles dans les yeux.

“Avec plaisir ! Oui tu as raison ! Il faut toujours fermer sa porte. Si l’on peut mettre un verrou en plus d’une IA c’est encore mieux.”
“Mais t'as grave raison ! Il faudrait que je retrouve Gladys ça serait trop cooool !"

Il hocha la tête à ses propos avant de dire doctement.

“Cependant avant de jouer, c’est l’heure d’aller travailler ! Quand même !”

Tim lui fit un sourire tellement grand qu’il put compter toutes ses dents.

"C'est pour ça que mon travail, c'est le meilleur, pas besoin d'arrêter de jouer, même dessiner c'est trop fun."

Oui, il était temps de rentrer. Après u Kowalski se demanda comment ça s'était passé. Depuis quand était-il parti ? Est ce que son corps avait gît au milieu du couloir ? Il pouvait déja entendre les ricanements de Daniel, la colère d’Eva et les inquiétudes du reste de ses collègues et de ses frères. Quoi que, ce n’était même pas dit que Skylar s’en soit aperçu, vu qu’il avait d’autres choses en tête en ce moment. Il espérait simplement que Caïn n’ait pas déclenché une alerte qui mettrait toute l’Agence en émoi. Certes, il savait qu’il était un élément important, et qu’il avait accès à des dizaines de milliers d’informations compromettantes que n’importe quel dangereux terroriste aimerait avoir, mais ce n’était pas le cas. Mais cette incertitude sur le temps l’obligeait à revoir en permanence ses calculs et ses probabilités. Qui sait ce que les caméras de surveillance avaient filmé, ce que Cain avait pu voir. Au fond, même s’il n’avait pas envie qu’il s’inquiète outre mesure, il avait une sorte de sensation plaisante de penser qu’il pourrait s’inquiéter. Il se souvenait du cinéma, -de la colère- dans laquelle il était rentré quand ils s’étaient vu à l'hôpital, qu’il avait la jambe dans le plâtre à cause de son séjour avec Ishanee. Alors que Cain n’était pas mieux ! Alité et blessé à cause de sa mission qui avait mal fini ! Kowalski s’était aussi fait du souci. Pire, il était inquiet de le voir dans cet état là, si bien qu’il n’avait pas pu lui parler avant trois semaines. C’était Charlie qui l’avait poussé à aller le voir dans sa chambre d'hôpital. Et au final pour quoi ? Pour se faire engueuler qu’il était irresponsable ! Tss, lui aussi l’avait été, et il ne s’était pas gêné pour le lui dire, la boule d’angoisse au creux de sa poitrine ayant fini par éclater.

Alastor passa à côté de lui, et il pencha la tête sur le côté. Il avait apprécié l’homme. Ils avaient énormément discuté pendant leur marche dans le désert, et il avait l’impression d’une compréhension mutuelle. Certes, cette sensation était un peu floue encore, ayant souvent du mal à repérer ça, mais il se disait qu’ils pourraient apprendre à plus se connaître. Alastor l’intriguait en vérité. Il savait qu’il avait été un tueur en série, et même si c’était Daniel qui était passionné par le comportement humain, il ne pouvait s’empêcher de vouloir comprendre les motivations de ce genre d’actions. Néanmoins, ce n’est pas pour ça qu’il l’abordait. Oh non ! Il avait aussi remarqué qu’il y avait quelque chose entre Charlie et lui. Tout le monde semblait savoir quoi mais Kowalski ne voyait pas vraiment, même s’il avait une sorte de déja vu dans l’ambiance générale. Curieux, trop même, il préféra aller demander au principal intéressé.

“Alastor ! Est ce que je peux vous poser une question qui selon les conventions sociales peut s’avérer être considérée comme indiscrète ?”
« Euuuuuuh... Oui ? »
“J’ai remarqué qu’il y avait … une forme de tension entre Charlie et vous mais je n’arrive pas vraiment à en saisir la nature.”

Il eut un petit rire d’autodérision. C’était l’un des principal symptôme de son autisme. Même rééduqué, parfois, il avait du mal à capter ce qui liait les un et les autres. Si avant il en était chagriné, maintenant il passait outre.

"Je ne suis pas très doué avec les émotions et les ressenti ... "

Il va rire avant de poser une main sur l’épaule de Kowalski pour le rassurer.

« Ne vous en faites pas, moi-même ne suis-je pas véritablement à la page en ce domaine ! La tension que vous percevez n’est rien d’autre que... la conclusion d’actes manqués passés. » il retire sa main et semble un peu plus pensif. « Je crois que c’est de ma faute, cette fois-ci. Mais que voulez-vous - Lorsque nous ne connaissons pas la nature de nos sentiments, il nous est difficile de leur répondre en temps et en heure. »

Les paroles d’Alastor le plongèrent dans une réflexion intense, dans le chemin encore plus tortueux de la pensée en arborescence.

“La conclusion d’actes manqués ? La non réalisation de ces actes c’est ça que vous voulez dire ? C’est parce que vous n’avez pas fait un acte X que l’acte Y ne s’est pas réalisé et que du coup cela aboutit à la situation d’aujourd’hui ? Ou alors c’est parce que vous avez fait un acte X prime qui a découlé sur un acte Y prime, que le résultat est comme ça ?”

Il remarqua qu’Alastor prit un moment pour lui répondre, essayant sans doute de trouver les bons mots.

« Comment vous expliquer cela avec votre langage... Lorsque vous résolvez une équation à multiplication, addition et parenthèses avec d’un côté X et d’un autre Y. Une multiplication est prioritaire, mais il faut tout d’abord faire disparaître les parenthèses. Si l’inconnu X ne retire pas les parenthèses avant de se charger du reste de l’opération, elle est vouée à l’échec. L’inconnu X, alors, ne retrouvera jamais Y à qui il doit égaler. Ils ne seront jamais sur la même longueur d’ondes... Voyez-vous où je veux en venir ? »
“Bien sur, je vois … mais …”

Kowalski se gratta le menton. Oui, ça lui parlait plus, beaucoup plus même, tellement que sur le moment, il en perdit le pourquoi du comment.

“C’est une résolution d’équations à deux inconnues. Pour la résoudre, on écrit dans l'une des deux équations, une inconnue en fonction de l'autre, et on remplace l'expression obtenue dans l'autre équation. On obtient ainsi une équation à une inconnue qui est facile à résoudre. En trouvant d’abord Y, l’on arrive forcément à trouver X.”

Même s’ils parlaient un langage qu’ils connaissaient, Kowalski ne voyait toujours pas où il voulait en venir. Il était arrivé à se rencentrer sur sa question primordiale qui le taraudait.

“Mais vous, est ce que vous avez trouvez le Y ? Ou du moins le X ?”

Alastor fut assez perdu, clignant des paupières, les yeux ronds comme un hibou, se demandant pourquoi il s’était lancé à faire des maths avec un mathématicien.

« Très cher. »

Il s’éclaircit la voix, avant de se pointer et de pointer le portail.

« Je suis X. Elle est Y. Il m’était impossible de la trouver si je ne résolvais pas tout d’abord ma propre partie de l’équation. Il m’était impossible de l’atteindre elle si je niais les parenthèses, les barrières qui me retenait si vous préférez... par la suite, c’était à elle de faire sa partie pour que je... sois égale à elle. » il est songeur. « Nous avons tous nos démons à appréhender. Il ne faut jamais ignorer... une partie de son équation. C’est traître. »
“Oh.”

Kowalski fit un silence. C’était plus simple que ce qu’il avait pensé. C’était bien son idée de base. Il y avait un problème entre Alastor et Charlie mais c’était justement ce problème qu’il voulait savoir, pour mieux le décortiquer, l’analyser et qui sait, peut être en tirer des conclusions bénéfiques.

“Si j’essaie de simplifier cette équation. Vous aviez un problème avec elle de l’ordre psychologique. Vous avez du faire une introspection pour que ce fameux problème vous saute aux yeux. Sauf qu’en vérité, Charlie a le même problème que vous.”

Il a la main sur son menton, il hoche un peu la tête, en réfléchissant intensément.

“Mais quel est ce problème commun ?”

Alastor pencha la tête sur le côté. Kowalski n’arriva pas trop à déterminer les mimiques de son visage. Est ce qu’il se moquait de son incompréhension ? Est ce qu’il pensait qu’il était stupide parce que c’était visiblement évident pour tout le monde sauf pour lui ?

« Le fait que nous ayons nié nos sentiments respectifs pendant des années ? »
“Vos sentiments …”

Kowalski regarda Alastor, où plutôt l’avatar qu’il avait de Nick. Son cerveau surchauffé avant qu’il ne percute. C’était bien la chose auquelle il n’avait pas pensé mais qui effectivement était évidente. Il y aurait eu Aki avec lui, il aurait rigolé en se frappant le front de voir qu’il n’était pas mauvais uniquement pour comprendre ceux des autres...Le puzzle se mit en place et il assembla tout ce qu’Alastor avait essayé de lui dire. Voila pourquoi il avait un sentiment de déja vu !

“Ooooooooh... des sentiments amoureux ! C’est ça non ?”

Il eut un grand sourire sur son visage, comme s’il avait résolu une équation impossible où même les autres chercheurs s’étaient cassés les dents dessus, avant de reprendre une mine plus sérieuse voir grave.

“Je … je crois que je suis dans la même situation que vous.”

Alastor eut un rire, se sentit bizarrement moins seul. Lui aussi d’un côté, était assez rassuré de voir qu’il n’était pas une anomalie. Des années qu’il changeait de comportements comme de chemises quand il se trouvait en compagnie de Cain, donc régulièrement.

" Il vaut mieux tard que jamais, darling ! J’espère qu’il n’est pas trop tard, néanmoins. Le problème de ce genre de situation dont nous traitons, c’est qu’elle n’est jamais stable... Vous n’avez résolu qu’une partie de l’équation, mon cher. Et comment résoudre celle dont les chiffres ne demeurent jamais fixes?"

À force, il avait fini par comprendre. Si au départ il n’avait pensé que ce n’était qu’une attirance purement sexuelle, biologique même, il s'en était rendu compte grâce à la plupart de ses amis, toujours les mêmes Akihiro en proue, Eva qui le connaissait par coeur et même cet abruti de Daniel, mais ça c’était une autre histoire, que ce n’était pas ça. Qu’il y avait plus. Beaucoup plus. Mais l’incertitude restait. Il baissa la tête, un peu honteux même.

“Je ne sais pas. On me dit de me lancer mais … ça risque de tout bouleverser. Je n’aime pas vraiment le changement. J’aime faire mon petit bout de chemin, tranquillement, sans qu’on ne vienne tout déranger, y mettre du désordre. Le problème … si je viens à le dire, il y a 90% de chances pour que je bouleverse tout. Que ça soit mon équilibre, mais aussi l’équilibre de tout un groupe de personnes.”

Alastor été foncièrement étonné. Il n'aurait jamais pensé trouver quelqu'un qui pourrait autant le comprendre sur le sujet. Kowalski et lui avaient des histoires différentes mais tellement similaires. À cet instant, une sorte de connexion invisible venait de se créer entre le scientifique et le démon. Un lien dans la difficulté qu'ils éprouvaient pour mettre des mots sur le plus gros challenge qu'ils avaient. Les sentiments.

"Laissez-moi vous citer ce que j'avais pu entendre à Storybrooke et qui marque un virage que vous ne saurez éviter : L'amour nous détruit. Il hante nos rêves, ronge nos jours. L'amour, a tué plus de personnes que n'importe quelle maladie. Dès l'instant où vous réalisez que quelque chose change, le mécanisme est enclenché et vous ne pouvez revenir en arrière. Je parle d'expériences, très cher." il pose sa main sur sa poitrine. "J'ai nié des sentiments que je ne pensais pas amoureux car dans ma vie précédente, j'étais aromantique. Je n'ai jamais ressenti ce que je ressens aujourd'hui. J'ai tenté d'ignorer mais une force dont, je crois, nous ne connaîtrons jamais la source, nous attire à ces pensées dévastatrices. Plus vous vous éloignez et plus ça se rapproche de vous, et plus ça vous hante."

Le visage d’Alastor devint plus sombre, comme s’il parlait de sa propre expérience.

"Vous pouvez vous mentir, vous mutiler, vous punir ou fuir, ça vous rattrape toujours. Guérir de l'amour n'est pas aisé car comme ce piège idéal qui nous écrase, nous ne souhaitons pas en sortir. Je n'ai jamais osé oublier Charlie, je m'y refusais. Je souhaitais juste que tout redevienne comme avant..." Il sourit. "Ne le souhaitez pas, darling, ça n'arrivera jamais. Cherchez plutôt à ce que ce nouvel équilibre convienne à ce qui vous entoure : et encore plus à vous-même."

Kowalski eut la même réaction qu’Alastor quelques minutes auparavant. Il avait l’impression que personne ne l’avait jamais mieux compris en cet instant précis. Quand il avait compris, il n’en avait pas voulu. Il l’avait rejeté de toutes ses forces parce que ce n’était pas bien. Skylar le lui avait répété. Il avait même sous-entendu que c’était une honte de ressentir un truc comme ça pour “lui”. Forcément, Kowalski, qui idolâtrait son frère, lui avait donné raison. Il ne pouvait pas ressentir un truc comme ça. Il avait donc tout simplement décidé de ne plus ressentir ça. Si ça avait marché pendant quelques semaines, ça lui était vite revenu dessus comme un boomerang. Il avait repris ses scarifications, du à son mal être avant de se plonger dans le travail comme un forcené pour oublier. Il était juste désagréable. Horrible. Avec tout le monde. Alors même que Cain n’était pas là. Il voulait que tout redevienne comme avant mais ce n’était pas possible. Akihiro lui avait dit qu’il s’était peut être rendu compte de ses sentiments maintenant mais que ça faisait bien plus longtemps qu’il les avait. Des années en arrière même.

“Je … C’est … incroyable avec quelle justesse vous avez tapé."

Il en était si étonné. Il était toujours surpris quand des neurotypiques arrivaient à sortir avec exactitude ce qu’il ressentait. Que Daniel le fasse, soit, il était comme lui, mais les autres …

“Vous … vous pensez que je devrais le dire à la personne concernée ?”
« Et bien, ce que je peux vous dire... C’est qu’il y a un an de cela, je l’ai fait. Et elle m’a repoussé. Aujourd’hui, c’est elle qui s’est déclarée... Tandis que j’essayais de me conformer à ce que nous restions amis. Voyez-vous ? »

Il sourit.

« La tension provient de l’irrégularité de nos déclarations. J’ai déclenché une réflexion chez elle au moment où je me suis prononcé mais par la suite, voyant qu’elle n’était pas réceptive, j’ai cherché à la protéger de moi-même. Il est difficile de savoir... Quel est la bonne chose à faire... Ce n’est plus un calcul... C’est un pari. Alors je vous retourne la question : pensez-vous que vous devriez le faire ? Si ce n’est pour, au moins, déclencher un mécanisme peut être inexistant de son côté ? »
“Je vois …il paraît que c’est aussi le cas pour moi et pour Cain. Daniel n’arrête pas de me le répéter mais je n’avais juste pas envie de lui donner raison.”

Il secoua la tête, agacé, levant les yeux au ciel tout en soupirant. Ce n’était pas concret ce processus, et ça commençait à l'angoisser.

“Je n’aime pas les paris. Ce n’est pas pour rien si je ne joue pas aux jeux purement de hasard. Je suis un as dans les jeux de cartes car tout repose sur la probabilité, ce qui n’est pas le cas des jeux de dés.”

Il adorait faire des paris sur ses cartes, et sur les cartes des autres joueurs. Son cerveau marchait toujours à milles à l’heure. À une époque, c’était comme ça qu’ils avaient réussi à survivre. Skylar l’amenait avec lui dans les casinos, et le laissait traîner dans les tables des joueurs de cartes. Il revenait 8 fois sur 10 avec le pactole avant de prendre la fuite parce que Kowalski n’était pas majeur. Il croisa les bras sur sa poitrine, faisant une petite moue.

“Je n’en sais rien. Je … je ne veux pas tout gâcher, annihiler tout le travail que j’ai fourni simplement pour une histoire amoureuse. Je n’aime pas cette incertitude.”
“Je comprends - vous n’imaginez pas à quel point. Mais dites-vous seulement que votre position a changé, désormais. Lors d’un combat… si la position de l’adversaire vient à changer... Ou que les enjeux diffèrent... Toute la stratégie s’effondre. Il faut s’adapter à une nouvelle. »

Kowalski sembla réfléchir profondément. Alastor avait raison après tout. Il devait s’adapter. Il s’était toujours adapté alors pourquoi pas maintenant ? On ne lui avait jamais parlé de cette manière là qui le mit dans une situation telle qu’il dut pousser sa réflexion plus loin.

“Effectivement vous avez raison. Rester dans un statu quo n’est pas bon non plus …”

Il poussa un soupir. Il n’avait rien fait parce qu’il avait peur de ce qui pourrait advenir mais après tout, il avait une bonne excuse maintenant.

“Je vous remercie Alastor pour la discussion enrichissante que nous venons d’avoir.”

Alastor attrapa la main que Kowalski lui tendait, réalisant une poignée de mains chaleureuses alors que l'homme se mit à rire.

« Je suis ravi si j’ai pu vous aider ou vous guider en quoique ce soit ! Je ne pensais pas que quelqu’un pouvait être dans une situation aussi similaire que la mienne ! »

Son rire fut communicatif et le jeune homme fit la même chose.

“Il faut croire que certains schémas ne sont pas uniques. Si cela vous dit, si vous avez le temps un de ces jours, on pourra en discuter un peu plus autour d’un thé.”
« Je préfère le café, mais ce n’est qu’un détail ! Tenez-moi au courant de l’avancé de votre situation. Moi-même ai-je encore quelques... affaires à régler. Qui sait ce que l’avenir nous prépare - Même si nous sommes plutôt de ce qui en prennent les rênes. Dans tous les cas... Je vous souhaite bon courage, quoique vous décidiez de faire. »
“Merci. Vous aussi. J’espère que votre situation avec Charlie s’arrangera dans le bon sens.”

Après avoir encouragé Alastor, dont il se sentait très proche et pas uniquement parce qu’il ressemblait à un androïde, il fit un geste de la main aux personnes restantes, pour passer à son tour le portail. Une lumière noire se fit entendre et quand il ouvrit les yeux, il était exactement là où il était parti. Le seul détail qui aurait dû être là et qui lui fit une montée d’angoisse était sa tasse. Il avait une tasse à la main, qu’il savait détruire vu qu’elle était tombée au sol. Cela voulait dire que quelqu’un l’avait enlevé, et que ça faisait donc bien plus que 2h qu’il était parti. Se relevant des sirènes stridents se firent entendre. Il reconnut le son, c’était celles contre les intrusions. Forcément vu qu’il venait de poper comme ça, de nul part. Il eut un petit sourire fier, au moins cela voulait dire que le système qu’il avait installé marché du feu de dieu ! S’époussetant, il sursauta quand il entendit le cri de surprise de Charlie. Il se baissa d’abord pour attraper la figurine du protectron avant de se tourner pour faire face à Eva, Charlie et Cain, armes à la main.

“Nous sommes quel jour s’il vous plait ?”
'Putain Kowalski! Tu étais où ?! Tu as disparu hier et pouf ! Plus rien !'

Le grand Charlie fonça directement sur lui, après avoir laché son arme au sol pour l’étreindre, le soulevant du sol. Il connaissait la propension de Charlie a être inquiet, mais il ne s’était pas préparé à ça. Il essaya de se débattre pour qu’il le pose au sol mais il laissa vite tomber tandis que le grand gaillard le serra comme une poupée de chiffon. Il entendit Eva pousser un soupir de soulagement, rangeant son arme en même temps que Cain, qui le fixait. Hier. Il était parti 24h. Ce qu’il redoutait. Même si ça aurait pu être pire au fond.

“L’histoire est assez longue. Pour vous la résumer. J’ai été un dommage collatéral d’une vengeance qu’un abruti congénital à voulu réaliser sur mon ami Tim. J’ai donc été envoyé avec 5 autres personnes de Storybrook dans un monde post apocalyptique où nous avons du survivre théoriquement pendant des jours en affrontant des monstres que vous ne pourriez imaginer.”
“Noooooon c’est pas vrai !”

Charlie, toujours vivant l’instant présent à 100% l’écoutait avec passion, même pressé d’en savoir plus. Eva, toujours aussi froide, le scrutait de ses yeux de chouette, les bras croisés. Cain décida de s’approcher, le fixant quelques instants avant de dire.

“Tu vas bien ?”

Il s’inspecta rapidement avant de lui répondre. Pur principe de précaution.

“En général je crois que oui. Visiblement les dégâts et les radiations que nous avons pris dans ce monde virtuel y sont restés. Je demanderais au Docteur Mallory de me faire une prise de sang et quelques analyses. On ne sait jamais.”

Il se tourna vers Charlie, lui agitant la statuette qu’il avait obtenu sous le nez, sachant qu’il allait aimer ça.

“Je te présente Daniel. C’est le robot Protectron que j’ai hacké et qui a été l’un de mes compagnons de route. J’ai bien aimé le fait qu’il m’appelle Mon Sauveur et qu’il se sacrifie pour moi à chaque fois. Je devrais essayer de le reconstruire ici !”

Cain eut un sourire en coin, soulagé de voir qu’il allait plutôt bien avant d’hausser un sourcil, étonné.

“Daniel ?”
“Ooooh comme Daniel, notre Daniel ?”

Eva s’attira un regard qui se voulait noir de Charlie quand elle prononça le mot de radiation.

“Oui, comme le nôtre. Il fallait bien quelqu’un pour faire les tâches ingrates et notre protectron devait être nommé. Il est logique que je lui ai donné son nom.”

Il éclata de rire, donnant la figurine à Charlie qui voulait l’observer de plus près.

“Ce monde a connu une apocalypse nucléaire. Heureusement je n’étais pas vraiment humain car j’avais la faculté de me régénérer grâce aux radiations ! J’ai toujours dis que c’était une source inestimable !”
“Hum .. hum … je vais prévenir Daniel que tu es de retour. Il n’arrête pas depuis que tu as raté la réunion de ricaner.”

Eva soupira avant de tourner les talons, emportant aussi Charlie pour le bras, n’ayant eu juste que le temps de rendre la figurine, laissant seuls Cain et Kowalski.

'... Tu vas bien ? Vraiment bien je veux dire. Pas de... Problème? Chose que je devrais savoir?'

Les paroles d’Alastor repassèrent dans son esprit. Si ce n’était pas trop tard. Trop tard dans quel sens ? Mince il avait oublié de lui demander ! Néanmoins, ses autres mots avaient fait mouche, le travaillant absolument.

“Que tu devrais savoir …”

Est ce que c’était une bonne idée ? Est ce qu’il devait bouger le fragile équilibre qu’il avait réussi à établir. Après tout, cet équilibre n’était il pas menacé avec ce qui s’était passé à Noël ? Il savait que Cain avait appelé Akhiro en Décembre, après ce qui s’était passé, qu'il ait débarqué en pyjama complètement affolé par ce qu'il venait de vivre. Il n'avait pas voulu lui dire, parce que son lui du futur avait dit que ce n'était pas le moment ... Et si maintenant ça l'était… Prenant une grande inspiration, il le regarda droit dans les yeux, totalement rigide.

“Cain. Est ce que tu aimerais qu’on sorte ensemble ? La semaine prochaine ? Un soir ?

Caïn perdu son air détendu pendant une fraction de seconde avant de répéter la phrase à nouveau, comme s'il avait mal compris. Kowalski en apnée, hocha la tête. La question était elle mal posée ? Il aurait du être plus clair ! Mais il avait repensé à ce qu'Akihiro lui avait dit. Ne pas brusquer les gens. C'était un défaut sur lequel ils travaillent ensemble depuis des années. Il ne pouvait pas lui dire directement je t'aime. Non. Pas comme ça. Pas maintenant.

'Oui, si tu veux. Tu as un soir de libre ?'

Mauvais dans la détermination des signaux non verbaux. Kowalski prit le oui de Cain, comme une bonne réponse. Il ne remarqua pas que sur le moment, le norvégien s’était totalement tendu, prenant une sorte d’air hautain, ses traits se durcissant. Il ne saisit pas non plus, qu’ils n’étaient pas sur la même longueur d’onde, Cain pensant simplement qu’il acceptait enfin, comme tous les autres, de participer aux fameux team building de Daniel, qui n’arrêtait pas de dire qu’ils fallaient ‘sortir’ entre collègues pour renforcer l’esprit d’équipe. Non, pour lui Cain avait compris là où il voulait en venir alors son propre visage prit une teinte assez rouge malgré le grand sourire qu’il arborait.

“De tête je dirais Mardi. 20h ça te conviendrait ?”
'Oui. Mardi, 20h. Tu as un endroit en tête ?'
“Il y a le restaurant de Rémi, le Ratatouille. Sinon Aki m’a parlé de “La bonne bouffe”, visiblement c’est un restaurant tenu par un ami de Ludwig. Je n’ai pas de préférence.”
"Oh, tu voudrais dîner ?'

Il entendit l’air surpris de Cain et ne comprit pas vraiment. À quoi s'attendait-il alors ? Peut être que c’était trop pour un premier rendez vous ? Pourtant c’était la norme ! Eva lui avait même reproché ça justement, quand ils étaient sortis ensemble au tout début de la levée de la malédiction.

'Je n'ai jamais mangé dans ces restaurants. J'avoue ne pas savoir lequel choisir.'

Kowalski était resté sur la première question. Est ce qu’il acceptait par politesse ? Oh non c’était ça ! Il avait accepté pour ne pas le vexer parce que comme Daniel avait dit un jour “il les prenait avec des pincettes.” Se sentait idiot, gêné, il tapota sa cuisse de sa main gauche alors que son autre main continuer de faire un mouvement de balancier, l'angoisse devant de plus en plus grande au mesure où les secondes passaient.

“Je … non mais en fait laisse tomber … franchement c’est pas la peine si t’as pas envie …C’était con de ma part …”

Il leva les yeux au ciel, repliant ses deux lèvres entre elles dans une grande moue avant de secouer la tête.

“Haha à quoi je pensais … c’est euh … hum … le transfert ! Ça … je sais pas à quoi je pensais … je vais y aller ! Skylar euh … doit s’inquiéter !”
“Quoi ?'

Mon dieu, il avait l’impression de s’enfoncer et un sentiment de panique commença à l’envahir. Cain allait le trouver purement ridicule. Il était déjà surpris qu’il change d’avis comme de chemise …

'Pourquoi est-ce que tu penses que je n'en aurais pas envie ? J'ai accepté ta demande, qu'est-ce qu'il y a ? Il s' est passé quelque chose, là où tu étais ?”

Quand Cain s’approcha, Kowalski fit un pas en arrière, comme s’il avait la sensation de se sentir piégé. Non, c’était une mauvaise idée, il n’aurait pas du écouter Alastor finalement et il aurait du rester dans sa zone de confort ! Ce n’était pas pour rien si ça s’appelait zone de confort …

'Kowalski qu'est-ce qu'il y a ? Parle moi. En plus, honnêtement, ça me ferait plaisir de sortir un peu, tu sais que je mène une vie quasi monacale, ça désespère Eggsy.'

Cain eut un petit rire, essayant sans doute de détendre l’atmosphère que Kowalski avait lui même enveminé. Se mordant toujours la lèvre, il balança ses bras tout en faisant un signe négatif de la tête.

“Non non je crois pas que ça soit une bonne idée que je te dises ça maintenant ... je ... dois mieux réfléchir....”

Il ferma les yeux, tout en levant la tête vers la gauche avant de pousser un énorme soupir, essayant de se concentrer sur le bip régulier de l’alarme de la porte du labo qui se trouvait à sa droite. Agir sur des coups de tête n'était pas vraiment dans sa nature. Il prenait souvent le temps de peser le pour et le contre, de mettre en place toute une stratégie qu'il estimait sur. Pour qu'il le fasse, il devait être dans une situation assez extrême. L'aventure qu'il venait de passer l'avait prouvé.

“Ecoute. Si tu viens parce que tu en as envie c’est bien, mais s’il te plait … juste … ne te force pas.”

Il ouvrit les yeux, plantant son regard dans la sien, laissant quelques secondes passer avant de tourner les talons et de partir tout en ajoutant, dos à lui.

“J’ai du boulot. Je dois rattraper la journée d’hier. Je te ferais un rapport sur ce qui est arrivé. Tu l’auras certainement en début de soirée. Bonne journée Cain.”

Kowalski ne lui laissa aucune chance de parler, de dire quoi que ce soit. Il avait besoin de faire le point. D'être au calme et dans un environnement rassurant. Ainsi il ne put voir la tête totalement ahuri de Cain, sous le choc, ne comprenant pas vraiment ce qui venait de se passer.

Affaire à suivre !


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