« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 La Légende de la Pelle à Tarte | Dyson & Amelia

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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »

Dyson R. Parr

|  Crédits : Eilyam
|  Avatar : Tom Holland

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|  Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois

|  Conte : Les Indestructibles
|  Dans le monde des contes, je suis : Dashiell Robert "Dash" Parr

La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
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|  Autres Personnalités : Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano

|  Statut Social : Célibataire

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La Légende de la Pelle à Tarte | Dyson & Amelia - Page 2 _



________________________________________ 2021-02-26, 17:18 « Cours Dydy, cours ! »

La Légende de la Pelle à Tarte
J'étais content qu'Amelia soit aussi réceptive que moi à l'ambiance autour de nous, ne me laissant pas danser seul, pris dans l'ivresse de la fête perpétuelle que représentait ce monde. Sinon, je serais passé pour un gamin puéril alors qu'elle aurait passé le mauvais moment d'une mère désespérée et agacée. Mais elle n'était rien de ça, puisqu'elle semblait s'amuser autant que moi, même alors que c'était la deuxième fois qu'elle venait, me confirmant qu'on ne pouvait jamais se lasser de ce monde. Et heureusement, parce que dans fête perpétuelle, le mot "perpétuelle" rendrait la chose bien difficile si on s'en lassait. Mais ce peuple formidable ne se lassait jamais de la plus merveilleuse des choses : une existence où on oubliait tous les problèmes de la vie, faite seulement d'insouciance et d'allégresse.

J'aurais presque voulu adopter cette vie, s'il ne fallait pas mourir pour en arriver là. Cette partie, je n'en étais pas particulièrement fan, ou en tout cas, pas pour aujourd'hui. D'ailleurs, j'étais plutôt chanceux à ce département là, quand je faisais le résumé de ma vie et que je comptais le nombre de fois où la Faucheuse était venue me voir mais avait du trébucher sur un lego la tête la première contre le sol pour me louper autant. Tant mieux, mais légèrement dommage de savoir que je ne connaîtrais pas cette fête éternelle maintenant. Valait mieux profiter de ma vie, et de tricher un peu avec la magie d'Hadès pour en gouter un peu avant l'heure fatale en visitant les mondes des morts disponible dans le monde des contes (du moins, uniquement les plus joyeux comme celui ci, je ne voulais pas vraiment découvrir ceux qui étaient plus sombres parce que je savais qu'il y en avait, les contes n'étant pas tous aussi beaux).

Mais il ne fallait pas pour autant perdre l'objectif de vue (et pour être très honnête, j'ai bien failli oublier la raison de notre venue tellement je m'amusais ici. Je ne rigolais pas quand je disais que je pouvais me contenter très volontiers d'une existence pareil sans m'ennuyer de celle ci). Mais il fallait un peu de concentration s'il vous plait. Et nous revînmes rapidement à nos affaires étranges, sans fatigue grâce à ce corps fleuri que j'adorais toujours autant. Mais nous ne serions certainement pas lassé ou en manque de la beauté des rues, puisque la beauté de l'administration était aussi à couper le souffle. Je m'amusais du commentaire d'Amelia. Je pense que le monde entier pourrait prendre exemple. Ne serait ce que l'école que Hadès avait pris pour mairie : l'idée était bonne mais... c'était une école désaffectée ! Mon bureau était une vielle salle de classe hors service. Je ne suis plus revenu depuis que je n'y suis plus, il a gardé l'idée ? Imagine plutôt une mairie dans ces teintes là, ce serait si beau ! Fis je en marchant, un peu rêveur.

Heureusement pour nous, l'administration était aussi efficace qu'elle était belle. Et heureusement pour nous également, Amelia pressa très gentiment l'agent en lui demandant la direction que nous n'avions pas puisque malgré les apparences, nous n'étions pas vraiment du coin. J'étais cependant surpris, un air que je partagea à Amelia en la regardant avec les sourcils haussés, de la facilité des choses quand il nous offrit un trajet vers le "sinistre domaine de Xibalba" comme il ne nomma lui même, qui en plus était inhabituel selon ses dires puisque personne n'y allait volontairement. Mais pourtant, il ne posa pas davantage de question et nous permit d'y aller, juste parce que nous en avions envie, et sans rien demander en retour. Tickets en main, nous nous dirigions vers le train, alors que je confiai à la pâtissière : Les mexicains sont bien plus généreux que les américains. Pourquoi nous n'avons pas été maudit à côté de Rio de Janeiro ? Demandai je encore un peu rêveur pour le coup, imaginant des sorties bien plus agréables aux alentours d'une Storybrooke mexicaine.

Nous voilà donc assis dans un train totalement vide après avoir vu ses passagers descendre, bien heureux de passer du "sinistre domaine de Xibalba" au domaine bien moins sinistre de la Catrina (ndlr - je ne connais plus que son nom dans la mythologie mexicaine que j'adore mais j'ai oublié son nom en vf, ou en version américaine, mais en gros la Catrina c'est le personnage de Jezabel qui me manque beaucoup), puisqu'on se souvenait enfin d'eux à nouveau et qu'ils pouvaient dédier leur existence à la fête à présent. C'était assez émouvant d'ailleurs, mais du coup, quand nous prenions place dans un wagon, l'ambiance fut soudainement bien silencieuse après la musique qu'il y avait dehors, puisqu'il n'y avait plus que nous deux à l'intérieur.

Mais au moins le train était confortable, en plus d'être beau : dans les teintes jaunes, on aurait dit qu'il était creusé dans la cire d'une bougie géante, ce qui le rendait incroyablement élégant. Et puis bien sûr, je ne pouvais pas me plaindre de la seule compagnie d'Amelia que j'apprenais à connaître mais que j'adorais déjà énormément, tant elle me faisait sourire. D'ailleurs, elle me tira un autre sourire quand elle engagea une nouvelle conversation. Et bien en fait, en attendant de me refaire un nom dans le cinéma, comme dans les faux souvenirs que Regina m'a donné durant la malédiction (c'était assez cool comme fausse vie, en fait), celle ci me confie du travail au bar qu'elle tient, et en parallèle, j'essaye de monter un petit business de retrouvage de gens avec mon frère. Je m'entraîne avec toi, d'ailleurs. Retrouveur de gens a l'air d'être une belle carrière, c'est assez cool et c'est fait pour moi, j'en suis certain ! Fis je, fier et amusé, conscient que retrouveur n'était ni un mot, ni un vrai métier, mais pourtant décidé à l'adopter officiellement si je réussissais ce genre de mission.

Notre discussion cependant finit par se faire interrompre par un bruit étrange. De la musique, à nouveau, mais bien différente du domaine de la Catrina où tout le monde jouait de la guitare (entre autres instruments mais surtout de la guitare). Cette fois ci, nous entendions simplement... quelqu'un chanter, d'une voix assez funky d'ailleurs, pour dénoter avec le style musical que nous avions jusque là. Ce n'était pas désagréable, cela dit, juste surprenant mais assez marrant, et presque tout aussi entrainant, me donnant même envie de chanter avec lui. C'était bien curieux, d'ailleurs, parce que si j'avais envie, c'est que je connaissais presque la chanson. Attends... mais c'est du Michael Jackson ça ? Remarquai je à Amelia d'un ton désarçonné. Je fronçais les sourcils, ayant un petit doute. Michael Jackson était mexicain ? Et avait une voix aussi grave ? Demandai je juste pour être sûr bien qu'il me semblait bien que ce n'était pas le cas.

Je me penchais sur le côté pour essayer de voir dans les allées du train et tenter de trouver l'auteur (ou plutôt le chanteur) de ce bruit si particulier, et ne fit que davantage surpris en ne voyant pas un homme ordinaire, pas un homme en squelette fleuri du Mexique, pas Michael Jackson (ça m'aurait surpris aussi mais moins, comme je m'y attendais au moins à 2% malgré tout), mais un être particulier qui semblait tenir de la même... espèce ? catégorie ? que Xibalba mais en bien plus ravissant et amusant. D'ailleurs, sa longue barbe semblait être faite de nuages, et son corps... et bien descendait jusqu'au sol comme les coulures de cires d'une bougie, ce qui me faisait penser que peut être c'en était vraiment, tout comme le train, et que ce n'était pas juste une allure ravissante et un choix artistique de décoration.

Il se figea cependant, les sourcils haussés et une mine partagée entre la honte et le choc, en voyant Amelia et moi assis sur deux sièges en train de le regarder un peu amusés et un peu déconcertés. Dyson Walters et Amelia Peters... Vous savez que ce n'est pas le bon sens les mecs ? Attendez... Se rapprocha t il de nous un peu surpris sur le ton de la reflexion, alors que des dizaines et des dizaines de bougies tournaient autour de lui. Il finit par en attraper deux qui brillaient, dans ses deux deux mains. Vous n'êtes ni morts, ni oubliés, ni mexicains, vous. Vous vous êtes trompés de monde les gars, c'est pas ouffissime ça ? Fit il avec un grand sourire fasciné et amusé, gardant sa bouche grande ouverte dans son sourire, les yeux fixés sur nous en attendant une réaction favorable à sa question.

Bien vu, euh... commençai je alors sans savoir comment l'appeler, mais heureusement pour moi, il compléta aussitôt ma phrase en tirant une révérence assez fière. Le Chandeleur mon pote, pour te servir toi et la petite demoiselle qui sent le cupcake à la fraise. J'adore ce parfum c'est tellement stylé ! La complimenta t il en tendant le poing vers elle, espérant un check de sa part. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire. Ce personnage était définitivement bien plus agréable que Xibalba. Je garde les registres, des vivants et des morts, et aussi les portes vers les domaines, ça a l'air ennuyant comme ça mais PAS DU TOUT REGARDEZ ! S'écria t il, totalement joyeux en tendant les bras vers tout le décor du train. J'AI MON PROPRE TRAIN !

Je gardais le sourire que j'avais, qui était sincère cela dit, pour ne pas le décevoir et le laisser considérer que oui, c'était assez cool. Mais je dû cependant revenir au sujet : Et bah c'est bien vu, Chandeleur, nous ne sommes pas morts, mais nous recherchons deux personnes que nous pensons injustement oubliées dans le "sinistre domaine de Xibalba", pour reprendre les mots de l'agent qui nous a aiguillé. Il essaye un peu de nous piéger dans ces corps squelettiques mais ça, on s'en fiche un peu de notre côté pour être honnête, lui expliquai je aussi simplement que je pouvais.

Il se mit à réfléchir un instant, et nous affubla finalement d'un simple : Ok, c'est cool ! On dirait une quête à la Manolo, c'est stylé ! Allez le train, plonge dans la cascade, Manolo numéro 2 et Manolo numéro 3 cherchent à sauver quelqu'un ! Ordonna t il avec enthousiasme. Je regardais Amelia encore une fois surpris. Ils étaient très arrangeant, dans le monde des morts mexicains, pour peu qu'on ne s'appelait pas Xibalba aka Xilou la pauvre tâche qui, en effet, devait certainement signifier quelque chose du genre de gros bouffon comme beaucoup d'autres personnes que j'ai connu dans ma vie.

Le train déboucha alors sur le domaine du Chandeleur, qui était tout aussi merveilleux que celui de la Catrina : c'était une pièce circulaire si grande en hauteur que nous ne pouvions pas en voir le plafond depuis la fenêtre du train. Mais tous les murs étaient recouverts de cire et de bougies qui flottaient, allumées pour les vivants et éteintes pour les morts. Tous les cinq mètres, une cascade descendait le long du mur, s'ouvrant derrière sur un domaine différent, alors que nous en sortions d'une d'entre elle, donnant sur le domaine de la Catrina. Le train ne réfléchit pas davantage et suivit l'ordre de plonger en entrant dans la cascade la plus proche, passant le portail qui se trouvait derrière et plongeant littéralement en fusant dans les airs vers le vide, donnant à Amelia et moi une sacré d'ose d'adrénaline, alors que nous étions arrivé dans un décor totalement blanc, qui n'avait rien à voir avec l'idée que j'avais du "sinistre domaine de Xibalba".

Le Chandeleur frappa alors dans ses mains. Terminus tout le monde descend !

Le train disparut alors, et Amelia et moi nous retrouvâmes alors debout, et dans un état surprenant : nous n'étions plus des squelettes, mais dans nos corps bien en chair mais étonnamment plus musclés qu'avant, autant elle que moi. Et devant nous, un gratte ciel doré si grand qu'on en voyait pas le sommet non plus, et l'entrée affichait la belle inscription : HOTEL VALHALLA.

Le Chandeleur fut alors paniqué. Stupide train ! Il n'a pas fait attention à la cascade qu'il a choisit, on est carrément dans un autre monde là !

Je soupirais. C'était trop beau pour être vrai. Je connais le mythe du Valhalla. C'est là où les vikings morts en héros vont pour remplir l'armée d'Odin, le dieu des dieux, pour le représenter durant le Ragnarok... C'est sans doute pour ça qu'on est si musclé ici : nous sommes toujours dans un état "mort" provoqué par Xilou la pauvre tâche, mais ici, ça se manifeste dans un corps de puissant guerrier.

Le Chandeleur hurla de rire. T'es un ouf mec, y a pas de dieux ici, c'est qu'un monde des contes ! Mais pour le reste, ouais t'as raison. Les vikings morts en héros sont ici, et c'est pour ça que vous avez des muscles en acier. Stylé !

J'étais un peu embarrassé. Stylé, peut être, mais ce n'était pas notre direction... le train ne peut pas nous ramener là où on voulait aller ?

Il parut embêté cependant. C'est que... c'est plus l'heure de départ maintenant ! Mais y a moyen qu'on vous renvoie dans le train avant l'heure quand ils verront que vous n'êtes pas vraiment vikings. Entrez dans l'hôtel, allez dans le réfectoire géant. Les repas commencent par les Valkyries qui présentent les nouvelles recrues. Présentez vous dans un discours assez convainquant qui ne leur donneront pas envie de vous tuer, et ils vous renverront. A plus dans le bus ! Enfin... dans le train. Bon courage les potes !

Et sur ce, il disparut. Sérieusement ?
code par drake.
dyson & amelia
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Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

| Avatar : Alyssa Milano

Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

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La Légende de la Pelle à Tarte | Dyson & Amelia - Page 2 _



________________________________________ 2021-02-26, 20:57 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Malheureusement non, la mairie de Hadès, celle à laquelle Amelia prenait part, n'avait rien de comparable au hall d'accueil du monde des morts mexicain. D'ailleurs, la pâtissière estimait que Dyson avait anticipé la réponse au moment de poser la question (même si, avec Hadès, on n'était jamais sûr de rien). Pourtant, plutôt que d'être négative, Amelia tourna sa réponse autrement :
- Je lui glisserai un mot pour la décoration. S'inspirer d'un monde des morts quand on est soi-même le dieu des morts chez les Grecs, c'est sans doute pertinent, ajouta-t-elle avec conviction.
De toute façon, la ville entière pouvait envoyer ses suggestions à la mairie. Depuis qu'ils avaient mis en place une ligne téléphonique dédiée, les propositions et les commentaires pleuvaient. Il s'agissait d'idées en tout genre, parfois bonnes, parfois franchement mauvaises et quelques fois aussi très dangereuses. La mairie en tentait certaines, en abandonnait d'autres quand Hadès comprenait qu'elles n'étaient pas viables et tout le monde, au moins, avait voix au chapitre. En soi, la suggestion de Dyson était inoffensive et pas de mauvais goût. Ca ne coûtait rien d'en toucher un mot lors du prochain conseil municipal car c'était, malheureusement, tout ce qu'Amelia pouvait faire. Et elle ne promettait jamais plus que ce qu'elle se savait en mesure d'accomplir.
De la même façon, elle préférait, comme de nombreuses personnes sans doute, qu'on lui pose des questions auxquelles elle avait la réponse. C'était plus facile pour y répondre, justement. Car comment pouvait-elle savoir pourquoi Storybrooke était dans le Maine plutôt qu'à des latitudes plus méridionales ? Pleine de volonté, Amelia tenta tout de même une réponse, des fois que la question ne soit pas simplement rhétorique ou partie intégrante d'une rêverie éveillée :
- Je pense que Regina ne pouvait pas maîtriser cette partie de son sort. Peut-être que c'est un coup de Disney. Ils se sont réappropriés tellement de contes que la magie du sort noir a été attirée les USA. Ou alors c'était comme un lancé de dés. De toute façon, je ne sais pas comment sont les Mexicains vivants. Peut-être que la mort rend plus... chill, comme dirait mon fils. C'est chill, hein ? C'est pas chili ? douta subitement la pâtissière qui se mettait toujours énormément de pression quand elle tentait d'être cool. De toute façon même si on avait atterri au Mexique nos voisins auraient quand même été des personnages de conte, pas des Mexicains. Ca n'aurait peut-être même pas joué, remarqua Amelia qui prenait, décidément, la question beaucoup trop au sérieux.
Heureusement, elle accorda encore plus d'attention aux plans de carrière quand celui-ci les lui révéla, couvrant le silence assourdissant du train sans musique dans lequel ils voyageaient. Amelia ne pouvait qu'imaginer ce que ça pouvait bien faire d'avoir les souvenirs d'être une star car elle savait pertinemment que si quelqu'un de la famille devait finir par être célèbre, ça ne serait sûrement pas elle.
- Ca en fait des beaux projets ! commenta-t-elle, impressionnée. La malédiction m'a seulement donné des faux souvenirs dans la pâtisserie et la cuisine mais, du coup, je me débrouille vraiment pas mal grâce à eux et je continue d'apprendre pour avoir des vrais souvenirs, que je trouve quand même mieux. En fait c'est moi qui aurais dû te demander un autographe ! Tu es une star de cinéma ! Ou tu as été, mais tu le redeviendrais sans doute, tu as l'air chanceux comme garçon. Ce qui peut être très utile pour retrouver des personnes. J'espère que ça marchera pour toi. De toute façon de nos jours, les jeunes ont plusieurs carrières. T'arriveras sans doute à combiner tes passions. Et c'est très bien que Regina t'aide pour le moment. C'est marrant parce que quand elle n'a plus été maire c'est moi qui l'ait embauchée temporairement, le temps qu'elle décide de quoi faire. Et maintenant c'est elle qui le fait pour toi ! Tu le feras peut-être pour quelqu'un un jour aussi, alors, et la boucle sera bouclée ! conclut Amelia avec énormément d'enthousiasme dans la voix.
La conversation se tarit juste assez pour qu'Amelia et Dyson entendent une nouvelle chanson et réalisent peu à peu qu'il s'agissait d'un tube de Michaeal Jackson. Qui n'était pas Mexicain et avait la voix moins grave. De ça, Amelia était positivement certaine ! Ah, c'était bien mieux quand on avait la réponse aux questions, quand même !
- C'est du Michael Jackson mais a priori pas chanté par du Michael Jackson qui était Américain. Cela dit, si c'était lui ça donnerait l'occasion de faire taire le complot selon lequel il est parti vivre sur une île déserte. Parce que Mexicain ou pas, je pense qu'il est mort pour du vrai, quoi qu'en disent les fans, commenta la pâtissière avec sérieux.
Imitant Dyson, elle aussi commença à chercher le chanteur qui leur offrait ce concert privé et ne tarda pas à l'apercevoir car, en fait, il ne cherchait pas à se cacher :
- Définitivement pas Michael Jackson, commenta-t-elle même si Dyson avait lui aussi des yeux pour s'en apercevoir. Mais très bon chanteur ! Si on était à The Voice, j'aurais buzzé.
Comme pas mal de personnes de son âge, Amelia regardait beaucoup les émissions de télé, qu'il s'agisse des concours de cuisine ou de variété. Elle avait ce qu'on pourrait appeler des références de parents, qui n'étaient pas cool mais qui avaient le mérite d'exister. Bien sûr, elle tentait de rester dans le coup et de ne pas faire honte à ses enfants quand ils étaient en famille, malheureusement The Voice n'était probablement pas l'émission la plus "in" du moment. Cela dit, les Revengers ne buzzaient pas sur des boutons quand ils aimaient une chanson. Ils combattaient des méchants qui rayaient la moitié de l'humanité de la surface de la Terre en jouant avec des cailloux. Le parallèle n'aurait pas été pertinent dans cette situation.
Les remarques de leur nouvelle rencontre, elles, en revanche, étaient particulièrement pertinentes et Amelia opina à chacune d'elle. Lui, le Chandeleur, elle l'aimait déjà et lui adressa son plus beau sourire.
- Moi aussi j'adore cette odeur ! s'écria-t-elle, ravie, en checkant le poing du Chandeleur (son nom avait-il un rapport avec les crêpes ou pas du tout et était-ce impoli de poser la question ?) car, heureusement, Declan lui avait expliqué ce principe. Et votre train aussi, il est top ! Et votre voix ! J'sais pas s'il y a des concours de chant - sans doute que oui - dans votre coin, mais vous devriez tenter. Enfin, je pense. A mon avis, votre grain de voix, un bon groupe sur scène et quelques projecteurs, ça pourrait être mortel.
Cette fois, ce fut Dyson qui les remit sur les rails (notez le jeu de mots) de leur aventure et c'était tant mieux. Amelia aurait pu parler musique et train (et crêpes) avec le Chandeleur pendant très longtemps si ça n'avait tenu qu'à elle. Il était tellement avenant ! Même la cascade qu'il annonça n'effraya pas Amelia et elle laissa le train les y jeter en toute confiance. Maintenant qu'elle était lancée dans cette histoire, elle voulait connaitre la fin de l'histoire...
... qui avait décidé de connaitre quelques péripéties supplémentaires, entrainant Amelia et Dyson dans un autre monde dans lequel la frêle pâtissière était aussi forte qu'Amélie Mauresmo. La jeune femme s'observa, étonnée. Oui, en effet, ils n'étaient pas là où ils souhaitaient aller et pas dans l'état dans lequel ils souhaitaient être.
- Oui, c'est stylé, mais j'espère qu'on va pas rester ici. Je pense pas que je servirai à grand-chose dans l'armée d'Odin. Vraiment, j'ai jamais su me battre, insista Amelia.
Sans succès. Le Chandeleur disparut et les laissa avec ses instructions qui laissaient la pâtissière plus que sceptique.
- Je suppose qu'on a pas le choix alors allons au réfectoire, se résigna-t-elle, persuadée que des Vikings morts pourraient la tuer, même si elle était morte, parce qu'elle n'était, en fait, pas réellement morte.
Joignant le geste à la parole, Amelia rentra dans l'hôtel, décoré dans ce qu'elle imaginait être le pur style viking - qui se trouvait ne pas être du tout le sien. Comme elle et Dyson avaient l'air perdu, une agente Valkyrie ne tarda pas à les repérer et à les entrainer à sa suite pour la présentation des nouvelles recrues, ainsi que l'avait prévu le Chandeleur. Les recrues furent alignées par ordre alphabétique. Amelia s'appelant comme elle s'appelle, elle fut la première à être poussée sur le devant de la scène (assez violemment, en fait), devant toute l'assemblée féroce de Vikings à qui elle sourit, mal à l'aise, en agitant sa main.
- Bonjour. Je suis Amelia Peters. Une vraie lionne. Euh... Littéralement, je veux dire, même si ça se voit pas. Je sais griffer et cuisiner et pâtisser, aussi, et surtout, surtout, je sais me battre avec ça ! s'écria Amelia, soudain inspirée (probablement parce que pour le moment personne n'essayait de la tuer) en brandissant sa pelle à tartes.
Elle lui avait déjà sauvé la mise une fois, pourquoi ne pouvait-elle pas recommencer ?
Contre toute attente, d'ailleurs, l'assistance laissa échapper un "Oooooh" intéressé en voyant l'objet.
- J'ai jamais vu une arme pareille, confia un Viking à son voisin.
- Moi non plus, je sais même pas quelle partie du corps ça peut arracher, répondit ledit voisin.
- Euh... ça s'appelle une pelle à tartes, précisa Amelia. C'est utile contre les gâteaux et les Mexicains qui essayent de vous tuer. Pour donner un bon coup, on fait comme ça ! montra-t-elle dans un geste ample qui envoya un coup dans le menton d'une des Valkyries qui chancela, se tenant le bas du visage en retenant un cri de douleur. Oh pardon ! J'ai pas fait exprès ! c'était juste une démo, je promets ! s'excusa aussitôt Amelia.
Ca y est, ils vont me tuer, pensa Amelia en cherchant du regard le soutien de Dyson. Pourrait-il dire à ses enfants qu'elle les aimait ? Irait-elle dans le même paradis que son mari ou serait-elle condamnée à rester dans le mauvais monde des morts, sans lui, pour toujours ? Oh mais pourquoi faisait-elle toujours tout de travers !
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