« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
UN JEU ! J’ETAIS ENFERMEE DANS UN PUTAIN DE JEU. Comment j’en étais arrivée là déjà ? Ah oui. Parce que j’avais appuyé sur une touche de ce maudit clavier. Mais pourquoi je m’étais obstinée aussi ?! Bon du coup, je n’étais plus moi mais au moins, j’étais pas devenue un mec. Imaginez le truc…oh non, ce serait vraiment glauque et j’aimerais pas des masses la situation même si on sait que souvent, la plupart des homosapiens du sexe masculin n’en a pas énormément dans le pantalon. Enfin bref, donc après tout ça, on retrouve d’autres personnes qui semblent être dans le même problème que nous. Coincée dans le corps de quelqu’un d’autre, enfin dans un jeu vidéo quoi…
Levant le regard vers A.S.T.R.I.D enfin Julia Roberts, enfin bref, vous avez compris, elle semble hyper enjouée de nous faire la démo du jeu.
« Le plus important à savoir c’est que votre nombre de vies est affiché à l’intérieur de votre poignet gauche. Vous pouvez le consulter à tout moment, sauf si vous avez les mains dans le dos et attachées, parce que c’est de la logique primaire. Il est représenté par des petits coeurs roses trop mignons même si un vrai coeur humain ressemble plutôt à ceci. » énonce t’elle avant de faire apparaître un écran invisible faisant apparaître le schéma annoté d’un coeur humain en bas duquel est écrit « cliquez ici pour en apprendre plus sur le coeur humain ».
Mais qu’est-ce-qu’on s’en fout sérieusement ?! Tout le monde sait comment est fait un coeur humain. Mais bon, apparemment c’est un jeu éducatif et même si j’ai envie de dire que ça me saoule, que j’en ai rien à foutre, ça sort tellement gentiment de ma bouche que ça en devient presque gênant. Un léger sourire perle sur mes lèvres.
« Oh mais c’est vraiment intéressant ! C’est super éducatif tout ça et ça permet de se remémorer ce qu’il faut savoir. »
Oh merde, voilà que je suis vraiment au summum de la gentillesse. Par Merlin, Morgane te voilà bien bas.
« Bel état d’esprit, Tante Cassie ! »
Et qu’elle en rajoute une couche la Julia Roberts. Je pose le regard sur mon poignet et remarque les trois coeurs. Bon au moins, c’est déjà ça. Croisant les bras, je continue d’écouter les informations transmise par la réplique non officielle de Julia Roberts d’ailleurs ça me fait penser qu’il faut que je me re-regarde Erin Brokovitch.
« Le cerveau est un autre organe tout aussi important pour s’assurer de rester en vie ! N’hésitez pas à appuyer sur votre tempe gauche à chaque fois que vous aurez besoin de consulter vos forces et vos faiblesses, elles vous seront très utiles dans cette aventure. »
J’appuie rapidement sur ma tempe gauche, histoire de voir ce qui apparaît mais j’allais rapidement comprendre que niveau combat et tous les trucs intéressants, je demeurais très très très inutile. Rapidement à la hauteur de mes yeux apparait un écran invisible avec de nombreuses informations.
« Tante Cassie Dite « La Reine des Pandaccinos » 1m65 Forces : Cuisine / Pâtisserie - Dessin sur mousse de café - Poésie - Origamis - Karaoké
Non mais sérieusement ! Je pousse un profond soupir intérieur avant de reprendre la parole.
« Mais c’est quoi ces faiblesses sérieusement ? » lançais-je avant qu’un petit sourire naisse sur mon visage « bon si jamais y’a besoin de combattre un ennemi, vous inquiétez pas, je pourrais taper dans la poésie. »
Et c’est qu’en plus, ça sort avec gentillesse mais dans ma tête, c’est IRONIQUE ! Croisant les bras sous la poitrine, je reprends rapidement la parole.
« On doit faire quoi pour terminer le jeu du coup ? » « Pour terminer le jeu, Tante Cassie, il faut déjà le commencer ! » lance t’elle avec enthousiasme.
Intérieurement, je commençais à avoir envie de fuir en courant mais je répondais simplement en souriant. Putain mais c’est chiant d’être gentille comme ça. Caressant mon « tatouage » sur le poignet, je lève le regard vers Julia Roberts avant de reprendre la parole.
« Si on perds nos trois vies, on meurt pour de vrai ? » demandais-je soudainement curieuse « Il est impossible de mourir pour du vrai dans un monde qui existe pour du faux. » bon bah au moins, c’est déjà ça « C’est bien ce qui me semblait. » « Puis-je continuer sur le mode démo, tante Cassie ? » « Bien sûr. »
Respirant longuement, je soupire.
« A tout moment du jeu, si les circonstances s’y prêtent, vous pouvez changer de tenue en tournant très vite sur vous même. Par exemple pour habiller en civil » elle claque des doigts et Fred/Gaston se met à tourner avant de se retrouver hors de son costume de Fredzilla « ou revêtir votre tenue de héros » et il se met à nouveau à tourner avant de se retrouver vêtue de sa tenue de Fredzilla « de plongée » et le voilà à présent qui se retrouve en combinaison de plongée qui ressemble clairement à un costume de Spiderman « de couverture » et voilà qu’il prend la même forme que « fredzilla » mais se retrouve être un buisson sur pattes « ou de gala » et le voilà qui se retrouve vêtu d’un smoking.
Donc on pouvais s’amuser nous même à les emmerder à leur faire changer de tenue comme ça…c’est assez sympa finalement ce jeu.
« Tournez une fois pour revêtir votre tenue de civil, deux fois pour votre tenue de héros, trois fois pour votre tenue aquatique, quatre fois pour votre tenue de couverture et cinq fois pour votre tenue de gala. Ne tournez jamais six fois de suite. » « Pourquoi ? » « Spoiler ! » « Eh bah on verra alors ! »
Mais pourquoi tu dis de jamais tourner six fois et qu’après tu veux pas dire pourquoi ?!
« Pour consulter la liste de votre équipement, il vous suffit d’appuyer sur votre flanc droit. »
Je m’exécute avant de voir apparaître un nouvel écran invisible.
« Armes : Couteaux de cuisine Spray au poivre »
Un léger sourire perle sur mes lèvres.
« Ah bah j’aime bien ça. »
Même si au fond, c’était clairement « putain mais ça me fait chier ça bordel de dieu ! »
« Pour utiliser une de vos armes, si celle-ci n’est pas directement attachée à votre costume, mettez votre main dans votre poche en demandant l’arme en question. » « Ça va être sympa tout ça ! » « Voilà, vous êtes prêts pour l’aventure ! Ça me fait plaisir de voir les six Nouveaux Héros réunis pour combattre le crime ! » « Six ? »
Et voilà qu’elle répète la phrase d’avant. Bon apparemment, elle a pas l’air programmée pour répondre. Tant pis, on va faire sans. Je me tourne vers les autres.
« Bon je crois qu’il manque quelqu’un. » « Bonne chance ! Si vous avez besoin de mon aide au cours de la partie, appelez-moi »
Et voilà qu’elle disparaît avant qu’un chemin ne s’ouvre devant nous dans le décor de la forêt. Apparemment, fallait aller par là. Tout cela semblait être le premier niveau. Nous commençons à marcher, tout semble assez calme. Au bout d’un moment, trois chemins apparaissent. Sur le premier chemin se trouvent de nombreuses grenouilles jaunes, sur le second une belette qui s’amuse dans les hautes herbes et sur le troisième chemin se trouve de nombreuses choses rampantes. M’humectant les lèvres, je reprends rapidement la parole.
« Ces grenouilles sont des phyllobates terribilis. Elles sont très toxiques. Elles habitent en Colombie, font parties de la catégorie des grenouilles venimeuses. Au demeurant, c’est la première du classement ! C’est l’animal le plus venimeux du monde. Tout comme le poisson-globe, il ne faut pas se fier à son apparence. Elle a l’air mignonne et inoffensive, mais gare à vous. Si elle se sent en danger, sa peau se met à sécréter de batrachotoxine, s’attaquant au système nerveux, aux muscles et au coeur. Il suffit de quelques minutes pour succomber à son poison. Une seule petite grenouille peut causer le décès de 10 hommes adultes en bonne santé. Les tribus indigènes de Colombie se servent de cette toxine pour fabriquer des fléchettes mortelles, en frottant simplement la pointe sur le dos d’une grenouille, sans lui faire mal. Le poison demeure actif pendant environ 2 ans. »
Donc on allait pas aller par là. Astrid apparaît de nulle part.
« Bien joué, Tante Cassie ! Plus que deux chemins possibles, vous pouvez le faire, je crois en vous ! »
Et voilà qu’elle disparaît.
« Houla, pas par là non plus. C'est un ratel. Il est considéré comme l’animal le plus féroce du monde. Il attaque tout ce qui bouge : félins, crocodiles, humains… rien ne l’effraie, alors c'est sans doute pas une bande de joyeux lurons comme nous qui lui fera peur. Vous voyez ses griffes tranchantes et solides ? Elles lui permettent de creuser le sol, mais aussi de lacérer les chairs des proies qu’il veut manger. Le venin de serpent ne l’atteint pas et sa peau très épaisse est insensible à presque tous les crocs et projectiles. On dirait qu’il est quasiment invincible contrairement à moi ! Sa technique principale de chasse se résume à arracher les parties génitales de ses victimes, puis attendre qu’elles se vident de leur sang. Grosse ambiance ! »
M’humectant les lèvres, je reprends rapidement la parole.
« Ce chemin là est le plus sûr, ce ne sont que des orvets, et ça n’a jamais mangé personne. »
Nous empruntons donc le troisième chemin et continuons d’avancer.
Gaston lâcha un petit rire. Dans son écran, il avait, après avoir appuyé sur un bouton rouge, à priori cramé quelqu’un. Bizarre ce jeu, il ne comprenait pas encore le principe. En tout cas c’était super immersif, il avait vraiment l’impression d’être plongé dans l’univers. Il appuya sur le bouton vert…waouh, encore plus immersif ! Euh…trop immersif ?? Il y avait les odeurs, les sons…il se toucha le visage, les cheveux, son bonnet…son bonnet ??? Il le retira de sa tête, et le jeta par terre. Celui-ci se remit directement. Mais ?? Il réitéra, plusieurs fois d’affilé, et ragea. Il finit par abandonner au bout de 5 ou 6 tentatives, et décida de passer ses nerfs sur quelqu’un d’autre. Il se dirigea vers le gars avec ses dreads, qui était, disons, assez grand, et qui s’appelait à priori Aisha. Etrange, il connaissait Aisha, c’était une fille. Pas un grand balèze.
Ils se dirigèrent ensuite vers un autre groupe, avec une certaine Julia Roberts ou Astrid, il n’avait pas cerné son prénom, qui parlait de manière étrangement sympathique. Apparemment, Gaston comprit qu’ils étaient dans un jeu. Vraiment, vraiment très immersif ! Bizarrement, ça ne le dérangeait pas plus que ça…il était curieux de voir où cela allait le mener. Et après les aventures de Magic League et d’Universal, disons qu’il n’était plus trop surpris par ce qui sortait de l’ordinaire. Il était en congés, à priori dans un jeu vidéo qui avait un sérieux bug, mais qui promettait de l’aventure. Il avait du temps, il était relax, et s’il avait bien compris, il ne risquait pas de réellement mourir. Il fut surpris même de ne pas d’énerver quand Julia / Astrid le fit tourner sur lui-même plusieurs fois d’affilée…il apprécia. De toute manière, il était suffisamment fort pour rester en vie, pour l’instant ce jeu n’avait pas l’air bien compliqué…
Enfin...quand il appuya sur sa tempe et que ses forces et faiblesses s’affichèrent, il déchanta.
Fred dit Fredzilla 1m82 Pas de force musculaire Sentimentalisme élevé
Forces : Energie Tri sélectif Comics Science-fiction Chansons improvisées Jeux vidéos Vitesse Espagnol Tourner sur soi-même Danse
Faiblesses : Araignées Nourriture saine Réflexion
Fredzilla…étrange, mais pourquoi pas. Par contre….Pas de force ? Pas de force ???? Mais c est naze !!!. Il s’énerva pendant cinq minutes, avant de continuer à lire la liste. Pour les faiblesses, bizarrement il était assez d’accord…Pour les forces il ne saisissait pas tout, ni leur utilité. Tourner sur soi-même, il saisissait mieux pourquoi il avait apprécié la démonstration de costumes. Danse…héhé pas étonnant et il se mit à déhancher des fesses, tout en regardant cette fois-ci son équipement.
Feu et écran de fumée Costume ignifugé Sautes Adhérence Griffes Amplificateur de son Camouflage Vision de nuit
Finalement, face à cette liste, le souci de la force était (presque) oublié. Son personnage avait finalement un équipement assez badass. Et le feu…ça ne pouvait que lui rappeler Firestorm…avec un pincement au cœur.
Il écouta avec peu d’attention le discours de Cassie…il la regardait plutôt elle. Plutôt mignonne, la tantine…Il suivit le groupe avec confiance sur le chemin choisi. En avançant, les petits serpents s’écartaient. De toute façon il n’avait pas peur, s’il le fallait, il allait les cramer. Mouhaha. Une chose le surprit toutefois, il ne put s’empêcher de commenter la scène en chantonnant. Nos 6 amis moins 1 aventuriers s’aventurent dans la forêt…ils s’aventurent, vers des aventures, que va-t-il leur arriver… ? Tintintin ! Uuuurgg…il s’autoénerva. Pour se calmer intérieurement, il aperçut Cassie, qui marchait seule. C’était le moment de tenter une approche. Il se rapprocha, puis entama la conversation d’un ton dragueur. Alors Cassie...Cette aventure...sympa ? Il se trouve naze, n'arrive pas à bien formuler ce qu'il veut dire, mais finit par la regarder avec un sourire idiot. Elle le regarde, et répond avec un sourire oui très sympa. Gaston reprend un peu de bagout Vous inquiétez pas si vous avez un souci, vous pouvez comptez sur moi pour vous protéger dit-il avec un clin d’œil. Je pense que je vais réussir à me débrouiller mais merci. répond-elle avec une gentillesse…une gentillesse étrange. Il ne baisse pas les bras pour autant, laisse la conversation à ce point, mais garde un œil sur Cassie.
Ils arrivèrent à la lisière de la forêt. Le décor changea. Ils se trouvaient maintenant face à une ville, immense, futuriste. Il aperçoit un métro aérien, de hauts buildings…Classe. Et plus près d’eux, proche de la forêt, se trouve un grand bâtiment, sur lequel il peut lire « San Fransokyo Institute of Technology »
Une belle ville s'offre à nos aventuriers. Où vont-ils aller ? UUuuurg. Gaston se tourne vers tout le monde. Pas de réponse Euh...où vont-ils aller ? Après tout, il n'avait pas de but à leur mission, pas de point où aller...Machine ? Julia / Astrid ? Hého, c'est quoi le but du jeu en fait ? Bonjour Fred, il est l'heure pour tes amis et toi d'aller faire un tour au SFIT ! Ça va être tellement amusant ! Vous allez y découvrir plein de choses ! Fred, t'as entendu ? Dit-il en se tournant vers le groupe. Puis il se souvint. Ah oui, Fred c'est moi. Et bien allons tous découvrir ça alors, allons-y ! Ok…autant l’équipement de ce personnage est badass…Mais bon dieu cette façon de parler et son enthousiasme…ça va être fatigant !! Il manque sérieusement de testostérone...
Le groupe se dirige donc vers le SFIT. Avant d’entrer dans le bâtiment, ils aperçoivent des mini-robots. Gaston s’approche Ouhhh....qu'ils sont mignons Non "Fred". Non il ne sont pas mignons ! un peu de virilité ! A ce moment-là, une dame sort du bâtiment, l’air strict, cheveux courts et noirs. Au dessus de sa tête flotte un panneau indiquant « Professeur Grace Granville Professeur de thermodynamique » Elle lui répond, d’un ton blasé. -"Bonjour Monsieur Frederickson. Ces robots ne sont pas là pour être "mignons" dit-elle en mimant les guillemets. "Ce sont des gardes du potes que le professeur Alistair Krei nous a prêtés pour que l'institut les expérimente." Il remarque à cette annonce que Cassie est en pamoison. Apparemment cet Alistair Krei lui fait de l’effet…Mmmm, Gaston va l’avoir à l’œil. Il réagit à l’annonce de la femme. Des gardes du potes ?
"Ce sont des robots de sécurité qui, comme le dit Alistair Krei " - Cassie se sentit de nouveau toute émue. Super. "en plus de vous protéger c'est un ami sur lequel vous pouvez compter". Elle fit une pause dans son monologue blasé. Puis reprit. "Il a aussi dit que son slogan était provisoire." Hum…ok… Gaston répond sur le même ton blasé. Des robots de sécurité ? Ces minis trucs ? Soit. Il ne cherche pas à en savoir plus, il aimerait comprendre plutôt où le jeu les mène. "Heureusement pour nous, ces petites mochetés peuvent être rendues invisible grâce à un tissu d'affichage flexible qui peut prendre n'importe quelle apparence." Elle sortit de sa poche une télécommande, et les robots prirent alors toute l’apparence du gars lézard du labo. Gaston fut surpris. Mais, ils ressemblent vachement au gars lézard de tout à l'heure au labo ! Impressionnant ! Il regarde autour de lui, et finit par comprendre au vu du regard des autres et du bonnet...Euh...c'est la tête de mon perso c'est ça ? Super... La dame appuie de nouveau sur sa télécommande, et les robots disparaissent tous. Gaston émet un sifflement d’admiration. Cassie fit alors une remarque : comment faire confiance à ce qui nous entoure si les Robots peuvent prendre l’apparence de n’importe quoi ? Pour toutes les questions, je vous laisse voir avec Alistair Krei.
Nouveau frémissement de Cassie. Granville tourna les talons pour retourner dans le bâtiment, et Cassie s’écria : Je veux voir Alistair ! Gaston réagit au quart de tout : Je veux aller avec Cassie ! Julia / Astrid apparut alors : Et si vous y allez tous ensemble ? Plus on est de fous, plus on rit ! Mouais… Allons-y alors !
Ils entrent tous dans le bâtiment, rhabillés par Astrid en tenue de civil. Gaston s'observe dans sa tenue, et comprend pourquoi le manque de force...il est dans un corps de gringalet. Il lève les yeux au ciel dans un soupir Dans le bâtiment, ils font face à un plan, indiquant une liste scientifique : "département chimie, mécanique, robotique, médecine, ingénierie...". Gaston reste à observer le plan , puis se rend compte que tout le monde se dirige vers le robotique. Il suit le mouvement. En arrivant au département robotique, un homme les attend. Allistair ! Gaston grince des dents. C'est donc lui le fameux Allistair...Un panneau flotte au dessus de sa tête indiquant "Alistair Krei - PDG de Krei Tech Industries". Il l'observe en retrait, méfiant. Qu'est-ce qu'elle lui trouve Cassie franchement ? avec sa tête de castor et son vieux brushing...yeurk. Allistair semble flatté de la remarque de Cassie. Il se dirige alors vers le jeune garçon aux cheveux noir, et lui tend un mini robot. Il y a un problème avec les gardes fous de mes robots, vous allez m'aider à arranger ça ! Et il donne des ordres en plus ! Pourquoi ils l'aideraient d'abord ? C'est décidé, Gaston ne l'aime pas...
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Crédits : Wild Heart
Eros Vaughan
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Queen Jennifer Lαwrence.
Comment çα, y'α plus de cαfé ?
Mαchine de m*rde !
| Conte : Rαyα. | Dans le monde des contes, je suis : : Sisu.
La voilà donc coincée dans le corps d’un adolescent plus petit que la moyenne mais qui semblait être un véritable petit génie. Lors des explications d’A.S.T.R.I.D., Rosie avait appuyé sur sa tempe pour récupérer les données de sa nouvelle identité :
Hiro Hamada, dit l’homme qui murmurait à l’oreille des robots.
Physique : - 1m52 - Très peu de force physique, endurance moyenne - Niveau de jalousie élevé
Faiblesses : - Cacahuètes - Syndrome de la page blanche - Insectes - Boue - Romance - Combat
Comment un petit prodige qui pratiquait les arts martiaux… Pouvait avoir les combats comme faiblesse ? Il savait pas aligner son poing et son pied ou comment ça se passait ? Bon, ça devait venir de sa faible force physique mais tout de même, pas très logique. Comme quoi, on pouvait avoir un QI de 200 mais pas savoir mettre un pied devant l’autre ; l’art et la manière des petits génies. Pas de bol, il n’était pas tombé sur la joueuse la plus intelligente du secteur, mais Eros avait suffisamment d’estime pour elle-même pour se qualifier de petite futée. La police ne l’appelait pas « La Fouine » pour rien.
En tout cas, cette faiblesse expliquait en partie pourquoi il n’y avait plus que deux cœurs sur son poignet au lieu des trois attendus… Ça et la capacité volcanique du type dans le déguisement de dinosaure qui avait l’air de maîtriser aussi bien son costume qu’une poule qui avait trouvé un couteau.
Un frôlement sur sa hanche laissa apparaître les dernières informations nécessaires : ses armes ! Enfin, si son « personnage » avait l’âge requis pour en porter… ?
- Armure magnétique - Montre dernier cri - Chaussures avec propulseur intégré. - Baymax.
Baymax… Baymax, comme le robot qu’ils avaient vu dehors avec Simon et…
SIMON !!!!!
Oh bordel, son fils était tout seul dans un laboratoire et elle, elle… Elle se trouvait dans un jeu !! Pas possible ! Il allait se retrouver seul et abandonné, Eros allait être catégorisée de mère indigne et on allait le lui retirer pour le confier aux services sociaux et… Et RESPIRE, Rosie ! Elle l’avait laissé dans une activité avec une dame, il n’était pas seul. Mais si la nuit tombait ? S’il se rendait compte de son absence ? S’il la cherchait sans la trouver ? Est-ce qu’il allait penser qu’elle l’abandonnait ?!
Oh non, pas ça…
Il fallait qu’ils rentrent, au plus vite. Alors quand la miss Cassie demanda à commencer le jeu, Rosie ne se fit pas prier pour valider l’idée : elle devait revenir dans leur monde et retrouver son Simon avant qu’il ne tilte qu’elle avait disparue. Question de vie ou de mort maternelle.
Très vite, ils parvinrent jusqu’à un immeuble géant – où ASTRID les rhabilla en tenues civiles… Autant dire que l’image que lui renvoya son physique était très différent de ce à quoi elle était habituée. Bizarrement, Eros ressemblait au type qui leur avait fait la démonstration près du camion de pompier. Est-ce qu’ils étaient dans son monde ? Ou, du moins, une copie de son monde ? Dans ce cas, elle connaissait déjà trop de choses sur lui… Utiles, certes, mais qu’elle n’avait pas demandé.
Oh, et puis après tout, ça serait toujours utile.
Sans doute plus que le robot qui se retrouva dans ses mains comme une évidence, laissant passer un petit flottement. Qu’est-ce qu’il lui voulait celui-là ? Allistair Krei, c’était bien ça ? Elle voulait bien avoir les forces de son personnage mais elle était actuellement incapable de réparer quoi que ce soit d’autre qu’une roue de voiture…
Mi-suspicieuse, mi-interloquée, Rosie répéta :
« Les gardes fous de vos robots… »
Qu’est-ce que c’était que ce charabia ? Allistair eu l’air un peu gêné.
« Oui, ils ont quelques très, très, légers bugs. Mais je suis sûr que c’est trois fois rien. »
« Si c’est trois fois rien, pourquoi vous vous en occupez-pas vous-même ? »
Il avait visiblement créé ceux qui attendaient en bas, quelle était la différence avec le machin qu’il lui avait refilé ? C’était pas un peu de l’exploitation de mineur qu’il faisait là ? Le gamin avait à peine l’air d’être majeur… Et il répondait oui à toutes ses demandes d’habitude ? Navré mon gars mais ça n’allait pas se passer comme ça ! Rosie avait la sale manie de trouver les ennuis plus rapidement qu’un golden retriever retrouve sa balle de tennis.
Mais l’autre ne se laissa pas démonter, bien que son malaise soit de plus en plus visible.
« Parce que j’ai pas le temps et de toute façon si vous le faites pas j’irais dire à tout le monde que vous êtes les nouveaux héros et tous les méchants de la ville vont vouloir vous tomber dessus. »
Respire, mon gars, respire. Le grand type appelé Aïsha eu un air particulièrement horrifié à cette réplique d’ailleurs, il devrait apprendre à respirer aussi… Qu’est-ce qu’ils avaient tous à pas vouloir qu’on découvre nos identités ? Ils étaient dans un jeu, pas dans la vraie vie. Enfin, dans le doute :
« Et… Ça serait grave ? »
« Pour vous oui. Pour moi, absolument pas. »
Eh bah, il se mettait bien celui-là. Cent balle et un mars aussi, pour monsieur ?
« Donc, si je comprend bien, vous me demandez de réparer quelque chose que vous sauriez faire et que vous auriez pu fait à la place de cette conversation... et tout ce que vous proposez en échange, c'est du chantage ? »
Y’avait des baffes qui se perdaient, sérieux.
« Vous devez pas être PDG depuis longtemps, vous… »
Ou il n’allait pas le rester. Avec cette mentalité, on se faisait vite avoir à son propre jeu.
« Oui, c’est ça… »
L’autre pomme ne prit même pas la peine de développer et tourna les talons, les abandonnant en compagnie du robot que tenait toujours Rosie… Su-peeeeeer. Quelqu’un avait-il une idée de génie pour la suite de la procédure ? Non parce qu’opérer un doudou, elle savait faire et très bien même ! Mais réparer un robot…
Hiro, l’homme qui murmurait à l’oreille des robots, un peu d’aide ne serait pas malvenue !
Comme un signe envoyé par le ciel, deux portes coulissèrent non loin du petit groupe pour dévoiler une espèce de laboratoire hyper technologique aux teintes de néons bleutés. On aurait dit à la blonde qu’ils étaient dans un film de science-fiction qu’elle y aurait cru pour le coup : ce truc avait l’air dément… -iellement fait pour les gens intelligents ! Nul doute qu’y amener le robot était une bonne idée et, comme la seule autre option était de repartir d’où ils venaient, Eros décida de s’y engouffrer sans autre forme de procès.
Tout avait l’air tellement high-tech à l’intérieur… Elle déposa le petit robot sur ce que ressemblait à une table d’examen, son regard clair parcourant les différents éléments des étagères sans parvenir à tous les identifier. C’était donc ça que ressentaient les collégiens la première fois qu’ils mettaient les pieds dans une salle de SVT ? Ça l’avait pas marquée. Maintenant, oui. Ou comment se sentir particulièrement stupide face à cet étalage de génie et de solutions complexes comprises des seuls chercheurs habilités à entrer ici.
Rosie posa ses deux paumes sur la table, inspirant profondément. Qu’est-ce qu’elle était censé faire de ça ? Mais avant que la moindre pensée ne pointe le bout de son neurone, elle entendit le bruit caractéristique d’un sachet en kraft qu’on manipule… Un coup d’œil vers la gauche lui indiqua que le type anciennement déguisé en dinosaure – Gaston – venait de se saisir d’un sac abandonné un peu plus loin et d’en extraire un hamburger. Puis un second. Et des dosettes de ketchup.
Qui oubliait son déjeuner dans ce genre d’endroit ?!
Elle revint à son sujet principal : le petit robot.
« Et maintenant… On fait quoi ? Si je verse du ketchup dessus, il va s’ouvrir tout seul ? »
Si seulement la jeune femme possédait un diplôme en génie robotique…
Mais, attendez. En fait, elle en avait un. Enfin, son personnage était un génie en robotique !
Des pensées aussi complexes qu’étrangères surgirent soudain dans sa tête alors qu’elle cherchait des yeux une espèce de petit tournevis posé sur un plan de travail. Alors qu’elle s’en emparait, Eros savait très exactement où le mettre pour ouvrir le robot et quoi chercher à l’intérieur !
« Ah mais… En fait, je sais ! »
C’était d’une évidence si simple qu’elle se demanda comment elle avait put ne pas le comprendre immédiatement… Quelle idiote ! c’était facile pourtant : elle retourna le robot et passa sa main le long de son dos pour chercher la petite cache dissimulée. Un « poc » résonna quand elle mit la fit apparaître sous une plaque métallique et sans autre forme de procès, elle la dévissa pour révéler circuits et autres câbles qui faisaient le squelette du robot.
C’était comme si ses pupilles lui affichaient directement les informations. Rosie pouvait dire où se trouvait chaque élément ui composait son sujet d’examen, à quoi servait chaque câblage et comment fonctionnait la source d’énergie renouvelable qui se trouvait à l’intérieur… Restait à comprendre ce qui clochait. A première vue, tout avait l’air en ordre. Mais Krei avait énoncé un « petit » problème à résoudre… Où était-il ? Y’avait-il un moyen de scanner ce truc pour le savoir ? Où un bouton pour accéder à la résolution finale ?
Son subconcient – baptisé Hiro – la guida en direction de la montre qu’elle portait au poignet. Qu’est-ce qu’elle avait de spécial cette montre, à part qu’elle avait l’air ultra moderne ? Rosie posa sa main dessus, la fixant d’un peu plus près : un bouton se trouvait sur le côté du cadran. Machinalement, elle appuya : l’heure s’afficha. Une seconde fois et une liste se mit à défiler sur le petit carré lumineux, comme un carnet d’appels. Troisième essai, le logo bien connu d’une loupe pour indiquer une espèce de moteur de recherche.
Dites donc, c’était mieux qu’un ordinateur ce machin !
Le quatrième appui fut différent : il y eu un petit instant de chargement jusqu’à ce que les mots « Prêt à scanner » n’apparaissent. Scanner ? Elle avait demandé un scanner et il se trouvait qu’elle en avait un autour du poignet ?! Si elle souhaitait gagner à la loterie, de l’argent sortirait de sa chaussure ?!
La blonde appuya sur l’écran et une icône de chargement défila tandis qu’un petit bruit léger résonnait, comme celui émit par le robot blanc de l’entrée… Elle aperçut un rayon rouge et réalisa que la montre venait de la scanner, elle ! Comme pour preuve, son nom – de personnage – apparu sur l’écran avec de quoi faire défiler la suite des informations. Merci mais elle avait déjà accès à ce menu-là par la tempe, pas besoin de la montre pour ça ! La penchant un peu différemment, Rosie décida de l’orienter en direction du robot. Reposant sur l’avant, il exposait son dos ouvert comme une évidence.
Même petit bruit. Même chargement. Même rayon rouge.
L’inscription « Programme d’évaluation des dangers » s’afficha alors, ainsi que son emplacement et des informations supplémentaires. Pour faire court : le programme créé par Allistair Krei était assez pourri. Il puait du bec même.
« Pas étonnant que ça ne fonctionne pas ! »
Genre… Évidence quoi. Rosie, t’es à deux doigts d’avoir le Nobel de robotique ! À ce rythme, demain elle se transformait en astronaute et devenait la première femme à construire une fusée directement depuis l’espace… Elle entendait déjà les applaudissements de ses paires !
Oui, bon, redescend un peu quoi. T’es juste en train de réparer un robot grace à l’intelligence de quelqu’un d’autre, on se calme. Reprenant un peu de sérieux, Rosie délogea la carte mère de son emplacement et se mit au travail, grâce à la montre, pour résoudre le soucis qui donnait tant de peine à Allistair… Ce n’était pas un truc très compliqué – pour Hiro – mais à se demander pourquoi le PDG avait voulu que ce soit elle qui s’en charge plutôt que de le faire lui-même. Il devait avoir oublié comment faire quelque chose d’aussi basique sans doute…
Quand on prenait les gens de haut, on finissait par se faire marcher dessus lorsqu’on tombait du pied d’estale.
Quelques minutes supplémentaires furent nécessaires pour complété la tâche requise, puis Eros se redressa fièrement.
« Fini ! »
Elle replaça la carte mère à sa place et s’apprêtait à refermer l’accès à l’intérieur du robot… Lorsqu’une giclée rouge digne d’un ketchup de qualité fast-food lui passa devant le nez et vint atterrir PILE dans l’ouverture ! Un regard à sa gauche lui fit voir Gaston en train de mordre allègrement dans un des hamburger, une tâche de ketchup sur sa main pour trahir la provenance de l’attaque.
Il y eut un bruit de grésillement et, la seconde d’après, le robot disparu des mains de Rosie !
Ah bah voilà, il l’avait cassé, bravo l’artiste !
Elle ouvrit la bouche pour lui faire une réflexion mais en lieu et place, un laser surgit brusquement dans l’espace entre eux et laissa une petite trace sur le sol. Elle recula d’un pas, constatant qu’un nouveau apparaissait à proximité des autres. Puis un autre. Et un autre…
Et si ça les touchait ? Pire… Si ça les tuait ?
« Euh… On ferait mieux de sortir de là avant de finir coupé en deux ! »
Non pas qu’elle craignait la mort dans un jeu vidéo mais… Il ne lui restait que deux vies, pas question d’en sacrifier une à cause d’un hamburger !
♥°•.¸ Once ☆ Upon ★ a ☆ Time ¸.•*´♥´*•.¸°•.¸ Disney ☆ R ♥ P ☆ G ♥
I’d be floating long
before we left the airlock
He’d take my hand, never leaving my side as we cartwheeled weightless among the stars.
Honey Lemon
« Science is magic that works. »
| Avatar : Emily Bett Rickards
| Conte : Big Hero 6 | Dans le monde des contes, je suis : : Honey Lemon
Honey avançait plus rapidement que le groupe que vous suivez la plupart du temps dans cette aventure. Mais c'est normal puisqu'elle avait travaillé à la conception de ce jeu pendant des mois. De fait, elle n'avait pas une seule fois fait appel à Astrid et surtout elle n'aurait jamais eu l'idée de l'appeler Julia Roberts même si, effectivement, elle en avait l'apparence pour les besoins du jeu. Dans la vraie vie A.S.T.R.I.D. n'avait pas de corps. C'était simplement un programme - très élaboré - hébergé sur deux immenses serveurs qui pouvait interagir avec de nombreux objets et appareils possédés par sa créatrice (qui n'avait pas jugé utile d'implanter cette intelligence artificielle dans un robot). Celle-ci lui avait donné suffisamment d'autonomie pour que le programme puisse décider d'apprendre par lui-même, tout comme elle avait essayé (avec plus ou moins de réussite) de lui apprendre ce qu'était l'humour, si cher aux humains. C'était grâce à son autonomie, importante mais relative, qu'A.S.T.R.I.D. avait découvert l'existence de Julia Roberts dont la bouche immense (et le sourire tout aussi large qui l'accompagnait souvent) ainsi que la grâce (relative dans certains de ses films) et le rire franc de l'actrice avaient, contre toute attente suffisamment plu à l'intelligence artificielle pour qu'elle dise à plusieurs reprises que, si elle avait dû être une humaine, elle aurait voulu être Julia Roberts. Mais ça, bien sûr, c'était impossible. La seule chose que Honey pouvait faire c'était lui en donner l'apparence dans son jeu vidéo, ce qu'elle avait fait, créant une copie assez fidèle de son A.S.T.R.I.D. pour lui donner un rôle assez fidèle lui aussi à ce qu'elle tenait dans le monde réel même si l'acronyme ne voulait plus dire la même chose. La vraie A.S.T.R.I.D., celle qui était responsable de l'envoi de nos six héros plus ou moins nouveaux dans ce type de rôle, n'interagissait pas avec eux dans le jeu. Pour en revenir à Honey, elle avançait dans les niveaux sans se douter que d'autres personnes progressaient également dans le jeu. Elle savait qu'il était plus facile à jouer en équipe (car c'était le but du jeu) mais se pensait toujours en phase de test. Jusqu'à présent, en dehors de son aspiration dans l'aventure, elle n'avait repéré aucun bug, ce qui lui laissait présager que les gens allaient vraiment s'amuser ET apprendre des TAS de choses. Que demander de plus ? Pour Honey, sans doute d'être moins facilement rattrapée par son naturel, qui se retrouvait exacerbé par le fait qu'elle avait choisi son propre avatar. La jolie blonde n'était pas, par moment, loin d'être une caricature d'elle-même. Contrairement aux joueurs dont elle ignorait la présence, elle n'avait pas la possibilité de se confronté à l'altérité pour en tirer un bénéfice dans sa vraie vie, celle qu'elle retrouverait après la partie. Elle était elle-même, avec seulement ses défauts et qualités d'origine, sans ceux rajoutés par le jeu aux personnes bien différentes qui avaient obtenu le rôle de ses amis. C'est sans doute pour cette raison que les choses tournèrent aussi mal pour Honey. Comme le prévoyait l'intrigue, elle tomba dans le piège dans lequel les Nouveaux Héros devaient tomber (ndlr : piège sur lequel je ne donnerai pas davantage de détails pour ne pas vous spoiler ce bonheur suprême). Jusqu'ici, rien d'embêtant. Non, ce qui était BEAUCOUP plus embêtant, c'était qu'elle y soit tombée APRES avoir remarqué qu'il lui manquait une partie importante de son costume - celle qui pouvait lui permettre d'inventer un moyen de s'échapper. Mais voilà, c'était arrivé. Elle avait oublié son laboratoire portatif quelque part dans le jeu et elle n'avait pas inventé de code de triche pour récupérer les objets égarés. Ca n'aurait pas été sport d'en inventer un. Le but d'un jeu, c'était justement de se confronter à des difficultés et d'essayer de les surmonter. Alors Honey n'avait inventé aucun code de triche. Elle avait simplement donné trois vies aux personnages parce que c'était toujours comme ça dans les jeux vidéos, même si, de son point de vue, il s'agissait d'une aberration. Dans la vraie vie, après tout, on n'avait jamais droit qu'à un seul essai. C'était ce qui rendait le voyage aussi précieux, quoique parfois dangereux. Mais Fred (le vrai Fred, bien qu'il soit parfois aussi intelligent que notre Gaston) lui avait fait remarquer qu'avec une seule vie son jeu, qui n'était pas "pour du vrai" selon ses mots, serait bien trop difficile et d'autant moins amusant. Honey avait donc finalement cédé. Mais, en contrepartie, dans la version "vécue" du jeu vidéo, à chaque fois qu'ils mouraient les personnages ressentaient leur mort afin de leur rappeler la fragilité et la préciosité de la vraie vie. Honey pouvait donc dès à présent confirmer que mourir, ça faisait mal.
Ce n’était donc rien d’autre que le reste de l’équipe qui faisait bouger ces buissons… Rien d’autre qu’un jeune adolescent, un être … étrange, et un géant de deux mètres.... Enfin c’était ce que ce dirait la plupart des gens qui n’avaient pas la phobie des hommes en tout genre, en gros tout le monde, sauf notre Kisa qui ne se cachait que d’avantage derrière une Morrigan qui malgré qu’elle soit une étrangère, soit la seule personne de sexe féminin ici présente, enfin, il y avait ASTRID mais ce n’était pas vraiment une personne à proprement parlé… Cette Tante Cassie restait donc la seule personne qui n’effrayait pas notre tigresse, du moins par défaut… Elle était la seule qui inspirait le plus confiance aux yeux de notre étudiante. La scène était donc la suivante, une Kisa dans le corps d’une Gogo Tomago qui se cachait derrière une Morrigan dans le corps d’une Tante Cassie..
Quoi qu’il en était, notre jeune fille s’écarta un peu de son pilier du moment le temps de réaliser la démo de ce fameux jeu. Sur son poignet, il y avait bien 3 cœurs qui d’après les explications correspondaient donc aux vies de Kisa. En continuant de suivre les instructions de l’Intelligence Artificielle, La blondinette fit apparaitre devant elle ses caractéristiques.
Gogo Tomago dit La Tornade 1m62 Force moyenne Intelligence moyenne
Faiblesses : Mignon Leprechauns Parler en public Boxe et lutte
Kisa fut agréablement surprise de voir qu’elle avait bien plus de points communs avec la femme peu agréable qui avait manqué de lui couper la tête que la jeune fille ne l’aurait imaginé. Ancienne membre de l’équipe d’athlétisme dans diverses épreuves de courses, Kisa se sentait un peu mieux dans ce corps apparemment adepte de vitesse en tout genre. Cependant… Sa faiblesse envers les choses mignonnes était assez perturbante quand on sait à quel point c’était le péché mignon de Kisa sans faire de jeu de mots… Mais encore une fois, la faiblesse de parler en public en était également une pour notre étudiante, qui pouvait se montrer quelque peu solitaire et introvertie en vu de sa grande timidité.
La tigresse déplaça alors ses mains au niveau de son bassin pour y découvrir des armes qui lui fit lever un sourcil d’incompréhension la plus totale.
Armes : Disque mag lev Disques filaires Disques hover Moto
Les seuls disques que Kisa connaissait, c’était pour écouter de la musique ou regarder un film… Dans les premières secondes, elle se demandait bien comment ce genre de chose pouvait devenir une arme… La tigresse regarda Astrid, bloquant autant sur ces fameux disques que sur le dernier élément de la liste.
- Euh.... c’est quoi ces armes ? Et une moto.... une vraie moto ? « Tout à fait, GoGo Tomago ! Répondit Astrid. Une moto aussi vraie que toute cette aventure ! Quant à ton équipement, tu auras le plaisir de le découvrir plus tard ! Bon jeu !
Clairement Kisa commençait à se dire qu’a chaque minute qui défilait, sa compréhension de ce jeu diminuait. Qui plus est, avoir un deux roues d’une centaine de kilo dans un inventaire c’était une chose, mais un autre problème se posa dans l’esprit de notre petite qui n’avait même pas le permis de conduire…
- Euh…. Mais je sais pas conduire moi ! " Mais si voyons ! Ne sois pas si modeste, GoGo ! Astrid.
Clairement, la Gogo de l’instant n’était pas du tout convaincue par ce point, mais bon, avec un peu de chance, la question ne se poserait pas de cette « partie ». Et puis surtout, quelque chose d’autre attira l’attention de notre jeune fille, remplissant tout son esprit d’ailleurs… Le nom de Hiro… Le regard de Kisa se posa sur ce garçon brun… Ils ne se ressemblaient pas du tout et pourtant, les souvenirs de la tigresse ne pouvaient s’empêcher de revenir. Une mine quelque peu attristée, la jeune fille ne se rendit même pas compte que le petit groupe avait quitté la forêt. Qui plus est, les deux autres présences masculines ne perturbaient même plus notre petite, bien trop concentré sur ce manque immense qui refaisait surface de manière assez violente.
Arrivant dans ce qui ressemblait à une ville, Kisa secoua sa tête pour reprendre quelque peu ses esprits, réalisant ainsi de nouveau la présence des deux être toujours aussi effrayants que quelques minutes auparavant. La tigresse était ainsi très silencieuse, ne quittant que peu Morrigan tel un chiot collé à sa mère… Certes, elle lui laissait un espace vital, mais juste assez pour être sûr de ne pas trop l’embêter, mais également de ne pas trop s’approcher des deux autres ou de ce Hiro… Kisa n’arrivait pas à se mettre en tête qu’il s’agissait comme elle de personne, surement très différentes dans la vie de tous les jours en comparaison à leur apparence dans ce jeu… La jeune fille n’y arrivait clairement pas…
Mais alors que la tigresse observait en silence et discrètement la suite des évènements, quelque chose lui chuchotait à l’oreille que ça n’allait pas se passait si facilement que ça… Et en effet ! Alors que le Hiro tentait de réparer un robot, le dinosaure sur patte non sans que Kisa ne comprenne vraiment pourquoi ou comment, envoya du Ketchup en plein sur la machine en réparation. Cette dernière sembla ne pas apprécier du tout et disparu, faisait à la place apparaitre des lasers pas vraiment rassurants… « Euh… On ferait mieux de sortir de là avant de finir coupé en deux ! » Dit Hiro.
Par réflexe, ou peur, allez savoir… Kisa non sans paniquer, tourna sur elle-même pour vêtir sa tenue de « combat ». Après avoir fait un petit bond en arrière, à proximité du responsable de la situation, Kisa eut un éclair de génie en voyant la sauce rouge…. Et si elle arrivait à montrer la position du robot, peut être qu’ils pourraient l’arrêter et empêcher de finir en rondelle de saucisson ?
La tigresse attrapa « l’arme » et visa un peu au hasard dans l’espoir de teinter cet menace invisible… Manque de chance, un laser fit sursauter notre jeune fille qui manqua sa cible et trouva une autre du nom de Wasabi à la place… Se retrouvant avec des « bactéries » sur le bras, le géant s’agita brutalement, semblant totalement paniqué par ces « bactéries ». Il lui fallut quelques instants de gémissements et débat avant que le grand monsieur ne réalise le ridicule de ses actes, frotter activement son bras tâché, et essayer de se contenir.
- Désolé..
Mais Kisa l’était encore plus, et se sentant coupable d’avoir mis son compagnon dans cet état, la jeune fille se concentra d’avantage, et son tir fit mouche lors de cette seconde tentative. Étant maintenant marqué par une appétissante tâche rougeâtre, il fallait maintenant trouver un moyen de détruire cette menace. Kisa regarda les disques à ses pieds, et la scène où la jeune femme avait manqué de la décapiter lui revint alors en tête… Et si c’était pareil… Peut être que ça serait assez puissant pour couper cette machine en deux… Après tout, cela ne lui coutait rien d’essayer… Du moins… En évitant de viser un compagnon au lieu de l’ennemi cette fois, car ce serait bien plus problématique.
Kisa se concentra alors, attrapa l’un des disques, et le lança en direction de la tâche rougeâtre qui se déplaçait. Alors qu’un bruit se fit entendre, le robot réapparu, coupé en deux par l’arme de Kisa qui soupira, totalement rassurée que son plan est fonctionné, mais surtout qu’elle avait réussi à viser sa cible et non une personne… Mais, le visage la jeune fille blanchit d’un seul coup en réalisant ce qu’elle venait de faire… Elle se tourna vers les autres et malgré son intention d’être sincèrement désolé, une voix blasée sortit de la bouche de la tigresse.
- Je suis désolé.... On devait le réparer mais.... Je l’ai un peu.... cassé....
Kisa s’approcha alors du Wasabi sur la pointe des pieds, toujours pas vraiment rassurée devant cette masse imposante, mais il lui fallait tout de même s’excuser de l’avoir fait paniquer autant avec ce mauvais « visage » précédent.
- Vraiment désolé… Je ne l’ai pas fait exprès du tout… « En même temps, nous ne sommes pas vraiment qualifiés pour ce travail comme l’a dit Rosie... Ne t’en fais pas, on va trouver une autre solution. » Répondit Wasabi avec un gentil sourire se voulant rassurant.
Kisa acquiesça, malgré sa voix totalement blasée, au fond elle se sentait toujours un peu coupable… Mais une question qui lui vint alors en tête changea l’expression de son visage. La jeune fille réfléchissait un peu, et semblait avoir un point d’interrogation au-dessus de la tête La tigresse regarda alors le cadavre robotisé tout en posant la question qui lui trottait dans la tête.
- Euh... Est ce que c’est normal qu’il nous est attaqué le méchant robot d’ailleurs ?....
Ce fut Wasabi, proche de la jeune fille qui répondit à la remarque de cette dernière.
"À moins que leur objectif soit d'exterminer les acheteurs, euh... Non, je ne pense pas. Y a clairement quelque chose qui cloche chez eux. Il faudrait prévenir le... Comment déjà ? Alistair ? Il est celui qui les a mis au point après tout."
Alors que le nom d’Alistair sortit, un soupir amoureux se fit entendre de la bouche de Morrigan. Cette nouvelle réaction non contrôlée fit sourire intérieurement notre romantique Kisa qui trouvait ça adorable à souhait en silence. Mais tout en revenant à la remarque précédente de Wasabi, la tigresse regarda un peu partout avant de ce tourna vers l’imposant garçon.
- D’accord Monsieur mais.... Il est où ?
Oui, clairement, Kisa avait énormément du mal à réaliser que l’apparence que ses compagnons avaient dans le jeu n’était pas du tout celle qu’ils avaient dans la vie de tout les jours… Et songer qu’ils pouvaient être du sexe opposé était encore moins possible pour notre petite qui traiter donc la belle Aïsha de Monsieur sans se rendre compte à quel point cela pouvait peut-être être quelque peu… Perturbant voir… Vexant… Malheureusement Kisa n’y voyait vraiment pas du tout le mal…
Après un certain silence, Wasabi sembla avoir une révélation et proposa ainsi une idée pour régler ce petit problème.
"On peut demander à la Julia Roberts ? ASTRID ?"
Cette dernière apparu ainsi devant le petit groupe, semblant attendre ce qu’on lui voulait à cet instant précis toujours avec son très charmant sourire rassurant. Une fois la demande formulée, l’IA tendit un plan à notre groupe que Kisa attrapa délicatement… La jeune fille prit alors une mine quelque peu déconfite avant de tendre le plan en question à Wasabi, tout en gardant une distance de sécurité à la Kisa.
- Je suis désolé.... je ne sais pas lire un plan....
Malgré la voix des plus blasée, faisant relativement penser à un adolescent rebelle devant ses parents, Kisa se sentit quelque peu idiote, mais ne voulant pas ralentir ou pénaliser le groupe, elle préféra être franche.
Wasabi attrapa donc le plan en question. C’était la représentation de la ville avec une indication du point où le groupe se trouvait mais surtout d’un point marqué du nom de Krei Tech Industries se trouvant littéralement à l’autre bout de la ville. Aïsha pointa alors du doigt cette fameuse position et posa la question fatidique à ASTRID.
"Il serait ici ?" « Le meilleur moyen pour le savoir c'est d'y aller ! » Répondit ASTRID avec un grand sourire avant de disparaitre comme elle était venue. "Bon et bien tentons le coup ! Je suppose que ça fait partie du jeu." Soupira Wasabi résigné.
Kisa réfléchit alors quelques secondes, et sortit tout naturellement comme si elle pensait à voix haute.
- Il a réussi à aller aussi loin en si peu de temps ? Rapide le monsieur.... "On le sera aussi ! J'ai... J'ai une voiture je crois, dans mes armes..." Répondit Wasabi.
Aussitôt, un panneau apparut devant ce dernier, affichant la liste de son inventaire. Il semblait en effet y avoir une voiture que le petit groupe pourrait utiliser pour se rendre à cette fameuse industrie à l’autre bout de la ville. Kisa acquiesça avant de lui répondre toujours de cette même voix qui se voulait désolé, des plus blasée de la vie.
- C’est gentil Monsieur, j’ai une moto si j’ai bien compris mais.... Kisa regarda alors tout le monde… On ne passera pas tous je crois... "J'aurais préféré une moto je t'avoue, mais non effectivement ça risque d'être compliqué." Répondit Wasabi tout en se frottant sa grosse nuque musclée avec la main.
Après avoir acquiesça, Kisa suivi le reste du groupe à l’extérieur. Des clefs de voitures apparut de nulle part dans la main de Wasabi ainsi que le véhicule qui allait avec apparent de la même manière… Pas de doute, ils étaient bien dans un jeu-vidéo, bien que pour garer son véhicule c’était nettement plus pratique que dans la réalité. Tout le monde monta à bord…
Autant Kisa n’était pas du genre à râler en voiture, autant même là le désespoir commençait à lui prendre à la gorge. Wasabi avait son poitrail contre le volant, le nez proche du pare-brise comme-ci il n’était pas assez prêt pour examiner la route. Déjà que sur une route surement limitée à 50 le garçon devait être à 25… Wasabi ralentissait à chaque présence de feu de signalisation peu importe sa couleur…. Et il ne ralentissait pas quelques secondes avant… Non ! Dés que le feu était visible la voiture semblait passer de 25 à 10 Kmh…. La jambe de Kisa qui se trouvait sur le siège passager commença à trembler d’agacement. La jeune fille sentait que déjà qu’elle-même commençait à s’agacer de la situation, son « personnage » l’était encore bien plus, sa patience semblant même arriver à ses limites… Et cela n’allait pas s’arranger… Une grand-mère qui marchait sur le trottoir encore bien loin du passage piéton entra dans le champ de vision de Papi-Wasabi qui ralentissait jusqu’à s’arrêter alors que la personne âgée n’était même pas encore aux abords de la route…. L’agacement de Kisa s’amplifia. Wasabi s’arrêtait à chaque intersection, même quand il était prioritaire, la voiture se stoppait pour laisser passer plusieurs véhicules avant de reprendre sa route lente…. Très lente… Trop lente… Au moindre bruit, au moindre mouvement extérieur, la voiture se stoppait… Kisa n’avait pas de preuve, mais elle imaginait qu’ils n’avaient même pas parcouru un dixième du chemin depuis ces très longues minutes de trajet. Profitant d’un énième feu vert auquel s’arrêta Wasabi, Autant le personnage de Gogo que Kisa elle-même perdirent patience. Cette dernière toussa, mit la main sur le volant et regarda d’un air des plus blasé Papi-Wasabi.
- Désolé... J’ai pas le permis mais j’ai le sentiment qu’il vaudrait mieux que je conduise si on veut arriver un jour... "Prends ma place, tu as raison, on va jamais y arriver sinon..." Répondit Wasabi en s’effondrant à moitié sur le volant, semblant tout aussi blasé que Kisa.
Cette dernière prit la place conductrice. Et après un « désolé » pas si désolé que ça, la blondinette appuya fortement sur le champignon. Le jour et la nuit… Très clairement. Kisa, agréablement surprise maitrisait le véhicule comme une véritable pilote ! Autant la grande vitesse que les virages, tout était parfaitement maitrisé. Cela ne rendait pas malade du tout les passagers tellement c’était maitrisé d’une main de maitre. Sans vraiment qu’elle ne s’en rende compte, Kisa afficha un sourire amusé. Clairement elle s’éclatait à l’heur actuel ! Et l’envie de tester ses « capacité » sur cette fameuse moto lui traversa plusieurs fois l’esprit… Le gout pour la vitesse était clairement en train de faire un transfert entre le personnage et la joueuse…
Une fois arrivé à destination, Kisa réalisa un arrêt digne de véritables films d’action avant que le petit groupe descende enfin du véhicule après cette agréable balade sportive. La tigresse affichait un sourire ravi, en oubliant presque ses précédentes peurs, s’étant bien trop amusée pour être inquiète.
Krei Tech Industries, une espèce d’immense building avec son nom écrit en gros tout en haut. On disait souvent que les hommes construisaient des choses immenses pour compenser quelque chose… Il devait avoir un sacré complexe, cet Allistair. Sur cette pensée amusée, Rosie emboita le pas au reste du groupe pour se rendre à l’intérieur et tenter de retrouver le PDG parmi les étages. Ils n’eurent pas besoin d’aller bien loin : Allistai Krei se trouvait là, juste devant eux ! Et comme la chance n’arrive jamais seule, il y avait même un second Allistair Krei et…
Attendez, deux ?!!
« Okay, là on a un problème. »
Double problème. Depuis quand il avait un frère jumeau celui-là ? Aux dernières nouvelles, il n’en avait pas. Quelqu’un lui fournit la réponse encore plus rapidement que sa déduction et elle se mordit la lèvre. Merde, comment différencier le vrai du faux ? Rosie était attentive aux détails mais là ils étaient de vraies copies conformes, même la mèche de cheveux était identique !
Un coup d’œil à son poignet lui donna la réponse : le scanner intégré ! Ce n’était pas un mal d’utiliser plusieurs fois la même arme dans un jeu, non ? C’est à ça que ça servait dans ses souvenirs.
« Attendez bougez-pas, je regarde si on a le vrai quelque part… »
La jeune femme orienta la montre vers celui de gauche et le petit chargement ne tarda pas à lui fournir les informations qu’elle attendait :
Allistair Krei, 44 ans, PDG de Krei Tech Industries.
Ok donc lui c’était le vrai ! Mais l’autre ? Si le scanner lui sortait le même texte, elle allait se fâcher ! Profitant de leur incroyable immobilité, elle scanna le second personnage et cette fois, les indications furent très différentes :
« Le vrai est à gauche ! Mais à droite c’est un type appelé Mel Meyere, quelqu’un connaît ? »
Question bête mais savait-on jamais, ils étaient visiblement tous frappés par les capacités de leurs personnages, y’en avait peut-être un qui saurait répondre. Non ? Personne ? Vraiment ?
« A.S.T.R.I.D. ? »
La Julia Roberts numérique fit son apparition avec un sourire.
« Mel Meyer est l'inventeur du tissu d'affichage flexible utilisé pour rendre les gardes du potes invisibles. Il a 44 ans et vit actuellement à San Fransokyo... »
Elle allait leur faire toute la biographie ?
« Ok, ok, merci Wikastrid ! Mais pourquoi il a l’apparence d’Allistair ? »
« Probablement parce qu'il utilise sa technologie, le tissu d'affichage flexible - en cagoule par exemple. Voulez-vous en savoir plus sur les cagoules ? »
« Non merci, c’est gentil… »
Ce machin était très premier degré, il allait falloir faire attention à la tournure des questions la prochaine fois. Mais au moins, Eros avait une partie des réponses : c’était un scientifique à qui Krei avait volé une technologie. Ça n’expliquait pas le délire de se faire passer pour lui mais ça pouvait expliquer sa présence ici ; d’ailleurs, maintenant qu’il était démasqué…
« Vous voulez pas redevenir vous-même, maintenant qu’on connait votre identité M. Meyer ? »
Comme par magie, le personnage sembla s’activer brusquement et pris un air outré.
« Certainement pas ! J'ai prévu de voler sa technologie à Alistair parce qu'il me l'a volée en premier ! »
Bonjour, nous sommes dans une cours de maternelle et Bobby a volé le camion de Steven… Tous tarés dans ce coin.
Mais avant qu’ils n’aient le temps de poser davantage de questions, Meyer fila à toute allure vers les étages et disparu de leur vue ! Mais genre, comme ça ?! Il pouvait pas le faire avant au lieu de se laisser scanner et tout ?! C’était quoi le nom de ces personnages déjà… Des PNJ ? Rosie avait toujours trouvé que ce concept de ne pas les faire réagir avant une interaction, dans les jeux vidéo, faisait un peu perdre son charme à la partie. Au moins ça la rassurait d’une chose : ils étaient bel et bien hors du monde réel.
Allistair Krei, toujours impassible, semblait lui aussi subir ce petit bug scénaristique. Ce fut tentant de le laisser planté là sans rien faire mais Eros se résolue à faire continuer le script ; après tout, elle voulait retourner au laboratoire retrouver son fils.
« Et vous comptez le laisser faire ? »
« Non ! »
Réagit mister Krei, soudain plein de vie et d’engouement.
« Allons-y, je sais où il va ! »
Rosie se retint de répliquer un « Bah, dans les étages, c’est pas dur à deviner ! » et le suivi dans l’ascenseur où ils purent tous (étonnement) rentrer ! Ceux-ci se mirent à défiler à toute allure une fois que Krei eu appuyé sur un bouton et en à peine quelques secondes de latence, les portes s’ouvrirent sur un nouveau laboratoire… Où un grand type aux cheveux mi-long était en train de fouiller dans des dossiers ! Plus rien à voir avec le PDG, là, on le reconnaissait vraiment comme un rat de laboratoire.
« Oh ! Pris sur le fait ! »
Sa voix avait un sacré accent surjoué. On ne naissait pas tous acteur, malheureusement. Meyer mit la main sur un robot posé sur une étagère, ignorant délibérément la multitude d’autres visiblement « en veille » le long des murs.
« Tant pis, voyons voir si vous pouvez lutter contre CA ! »
Et sans attendre, il déclencha les capteurs d’incendie qui se mirent à tout arroser dans la pièce ! Ça n’aurait pas été très grave en soit, juste de quoi être bien mouillé, si Allistair n’avait pas sorti la magnifique phrase :
« Oh non, il connaissait le défaut de mes robots ! »
Attendez, parce qu’ils ne craignaient pas que le ketchup ? Mais c’était quoi ces robots ?! Tous ceux « endormis » près des murs s’activèrent soudainement, se redressèrent et… Se ruèrent sur eux sans autre forme de procès. Ils n’eurent même pas le temps de faire quoi que ce soit pour se défendre, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire les valves furent à sec et le magnifique groupe de nouveaux héros + monsieur Krei se retrouvèrent ligotés !
Les robots reprirent ensuite tranquillement leur position de départ et le silence retomba comme un soufflé mal géré. Dans tout ce remue-ménage, Mel Meyer était parvenu à s’enfuir.
C’était. Quoi. Ce. Bordel.
Attachée sur une chaise d’ordinateur, Rosie poussa un soupir désabusé.
« Et vous osez dire que vos robots sont efficaces… »
S’il lui demandait encore une seule fois de les réparer, Hiro Hamada ou pas Hiro Hamada dans le crâne, elle allait lui les faire bouffer. Elle passa son regard sur les autres membres du groupe, tous aussi coincés qu’elle par des liens solides.
« Maintenant… On fait quoi ? On attend la fin de la partie ? »
Formidable. Tout bonnement for-mi-dable. C’était comme se retrouver bloqué face à un boss sans parvenir à comprendre comment vous aviez raté le niveau ; sans avancer vous ne pouviez pas continuer l’histoire, mais aucune idée du moyen efficace pour s’échapper de cette situation. Ils étaient pas dans la merde, tiens.
Rosie laissa tomber son front contre le bureau, cognant légèrement et laissant alors échapper un « Aïeuh. » à peine sincère. Peut-être qu’à force de taper dessus, son cerveau allait s’activer et leur pondre une solution toute trouvée ? C’était beau de rêver.
Elle se redressa en sursaut lorsqu’elle sentit pourtant quelque chose se mettre à gonfler dans la poche de son pantalon ! Euh, pardon mais c’était… Non pas dans cet endroit, ça venait vraiment de sa poche ! Il y eu un sifflement de tissu un peu écrasé puis un « pop » et apparu alors devant eux le grand robot blanc présent près du camion de pompier ! Qu’est-ce qu’il foutait dans sa poche ??? Ce dernier leva la main, la fixant de ses deux billes noires un peu étranges.
« Bonjour, je suis Baymax. Sur une échelle de un à dix, comment est votre douleur ? »
Mais… Mais c’est qu’il tombait magnifiquement bien celui-là ! Passée la première seconde de surprise, puis de stupeur, un large sourire naquit sur son visage.
« Oooooh Baymax, sit u savais comme tu tombes bien ! Tu veux pas nous détacher ? »
S’il savait soigner des blessures, il devait bien pouvoir faire un truc pareil ! Espérons. Espérons très fort. Le grand rondoudou blanc observa la pièce autour de lui et un petit rayon rouge passa devant son regard… Avant qu’il ne se dirige vers un tiroir et n’en extrait une paire de ciseaux.
« Les ciseaux peuvent être coupants. Il faut faire attention quand on les manipule et en prévoir à bouts arrondis pour les enfants. Mais les ciseaux sont aussi très efficaces pour couper des cordes. »
Promis, si Simon lui demandait d’en avoir un, elle dirait oui sans hésiter ! Parce qu’il parvint sans soucis à couper les liens qui la retenait et elle put se redresser en massant un peu ses épaules et ses poignets. Liberté !
« Merci ! Très efficace. »
Il fit de même avec les cinq autres personnes, leur rendant toute capacité de mouvement. Puis il retourna poser le ciseau à l’endroit où il l’avait pris ; quelle discipline, s’en était presque à pleurer de respect. Un génie ce robot. Le meilleur qu’elle ait jamais vu.
Mais trêve d’idolâtrerie, il leur restait un problème de taille !
« Et maintenant... Comment on peut attraper un type déjà parti avec de l'avance et des plans ? Parce qu'à l'étage où on est, à moins de descendre directement par les murs extérieurs pour arriver en bas avant lui... »
L’ascenseur était peut-être rapide mais, justement, le voleur-volé avait de l’avance.
« Le guidage est l’ensemble des opérations qui permettent aux gardes du pote de remplir leur mission, du point de vue approche vers l’objectif ou but choisi, malgré l’intervention de perturbations comme les turbulences de l’air, le bruit des détecteurs ou le mouvement de la cible… »
Euh… Kamoulox ? O_o
Eros cligna plusieurs fois des yeux sans parvenir à comprendre le moindre mot que venait de sortir Baymax. Il savait peut-être pas qu’elle n’était pas réellement L’Homme qui murmure à l’oreille des robots, surtout qu’elle se trouvait être une femme.
« ... J'ai rien compris à ce que tu viens de dire. »
Autant être honnête. Baymax ne se laissa pas impressionner ni offusquer, il leva son gros bras pour désigner un ordinateur près duquel Rosie avait été ligotée.
« [i Je viens de dire que les robots peuvent suivre une cible de façon plus efficace que les humains. Cet ordinateur peut vous permettre de donner une cible aux gardes du pote. Cette cible pourrait être Mel Meyer.[/i] »
« Merci, là c’est quand même plus clair ! »
Elle n’était pas la dernière des débiles mais quand même… Se penchant en direction de l’ordinateur, elle répéta les recommandations du robot :
« Donner une cible aux gardes du pote… »
Comment on faisait une chose pareille ?
Facile !
L’idée vint spontanément, comme guidée par quelqu’un d’autre, et Rosie su quel programme lancer. Aussitôt une espèce de mini-jeu apparu à l’écran, reprenant les images de toutes les personnes qu’ils avaient croisés jusque-là : les autres nouveaux héros, mais aussi Allistair Krei, une blonde à lunette et… Mel Meyer. Mordant sa langue entre ses dents, la jeune femme vit les images se mettre à bouger dans tous les sens. Okay, il ne fallait pas se rater. Si elle sélectionnait par erreur quelqu’un d’autre, ils allaient être dans la mouise.
Patience. Observer. Comprendre le cycle de mouvement et la vitesse de changement… Des données qui lui passaient d’ordinaire au-dessus de la tête mais qui semblaient si évidentes en cet instant. Concentration. Encore. Et BAM, elle cliqua un coup bref et parvint à toucher l’image du voleur-volé du premier coup !
Permission d’une petite danse de la joie ? Non ? Même pas un peu ? Roooh…
Aussitôt les robots – précédemment ennemis – s’activèrent à nouveau. Mais au lieu de chercher à les attacher de nouveau, ils se dirigèrent tous dans la même direction : vers les étages inférieurs. Apparemment le visage de Meyer s’était affiché dans toutes leurs petites têtes chercheuses et les voilà filant comme des chiens de chasse à la recherche de leur proie ! Pratique, si ça leur évitait d’avoir à le chercher eux-même…
D’un commun accord, ils décidèrent de les suivre.
« La chasse à l’homme du future, énorme ! »
Si seulement Eros avait cette tehcnologie au quotidien, peut-être qu’elle retrouverait ce foutu coupable… Ou même tout simplement Jem, son ex-beau-frère… Mais ce n’était pas l’heure de penser à ça, ils avaient un scientifique un brin taré à rattraper !
Juste avant de quitter le labo, elle se tourna vers Baymax.
« Comment tu retournes à ta forme initiale ? »
« Il vous suffit de me dire "Je suis satisfait de mes soins". »
« Ok. Je suis satisfaite de mes soins. »
Le robot se mit alors à rapetir pour ne plus ressembler qu’à la base rouge qu’elle avait vu précédemment dans la journée. Elle l’attrapa sans attendre et la fourra dans sa poche, c’était toujours utile un robot soigneur ! Puis elle rejoignit les autres héros et après quelques minutes à poursuivre les gardes du potes… Ils coincèrent Mel Meyer dans un couloir de Krei Industries.
Ah ah, fait comme un rat !
Ce dernier leur lança un regard noir mais Allistair n’en fut pas effrayé, au contraire il se redressa de toute sa stature et sembla soudain retrouver une dignité pédante.
« Jetez moi ça en prison ! Bravo et merci les Nouveaux Héros, vous nous avez tous sauvés ! »
Tous sauvés, carrément ? Eh beh, on prenait vite le melon dans ce jeu ! Rosie eu un petit rictus amusé. Peut-être qu’ils venaient de passer un nouveau niveau ? Mais comme aucun titre ou logo ne se mit à flotter au-dessus de leur tête, la jeune femme ne sut pas qu’ils venaient effectivement de terminer le niveau 2.
Mais à ça, l’ordinateur omis bien de le leur préciser.
Cinématique du jeu vidéo que les personnages vont voir dans le post suivant. AKA on fait au mieux pour enchainer de façon cohérente.
La feuille de papier qui venait de se coller au visage d'Aisha / Wasabi s'avéra être le début d'une histoire, plus particulièrement d'une fanfiction. Que faisait-elle dans un jeu vidéo ? Nous héros n'allaient sans doute pas tarder à l'apprendre. En attendant, leur univers s'effaçait temporairement pour les plonger dans une histoire dans l'histoire. Honey avait visionné Inception, ce genre d'imbrication ne lui faisait pas peur quand elle construisait un univers. Maintenant que le décor avait changé, une voix féminine, inconnue à tous nos protagoniste, commençait à raconter, en voix off, ce qu'ils pouvaient voir devant leurs yeux.
La nuit était paisible dans la ville de San Fransokyo. Tout était calme dans les rues mis à part le terrible brasier qui dévorait le laboratoire de biométrie de San Fransokyo. Heureusement les Nouveaux Héros étaient prêts à sauver la situation. Ils étaient tous là : Coupe-coupe, Miss Vitesse, la Flamme Sauteuse, la Géante, le Panda Rouge, la Faire Valoir
A ces mots apparurent tour à tour une version cartoonesque de Wasabi, GoGo Tomago, Fred dans son costume de Fredzilla, Honey Lemon (un personnage que les nouveaux Nouveaux Héros n'avaient, jusqu'à présent, pas croisé, mais que Morrigan et Gaston connaissaient dans la vraie vie, Baymax dans un costume qui semblait le rendre apte au combat puis Cassie. Chacun apparut sur un thème sonore sur la voix off semblait chantonner elle-même. Et celle-ci redoubla de passion en annonçant son héros préféré :
... et bien sûr leur intrépide meneur... Capitaine Choupi !
Contrairement aux autres, la version catoonesque de Hiro apparut entourée des cœurs que la narratrice avait soudainement dans la voix. Très vite cependant, elle reprit le récit en faisant elle-même toute l'histoire :
- Oh non, ma superbe petite amie est à l'intérieur ! On doit la sauver ! Suivez moi ! s'écria Hiro. Le petit groupe de héros fit son entrée au complet sur le devant de la scène, tous alignés comme s'ils prenaient la pose pour figurer au générique d'un dessin animé. Après quelques plans des prouesses dont ils étaient capables, ils entrèrent dans le bâtiment en proie aux terribles flammes bien trop hautes pour être crédibles mais suffisamment impressionnantes pour rendre l'histoire dramatique.
En entrant dans le bâtiment, Capitaine Choupi ne ressentit pas la morsure des flammes mais celle du désir de sauver l'amour de sa vie, continuait la narration tandis que Hiro, à ce nom, sortait de la poche avant de son costume, une photo d'une adolescente brune à l'air austère.
A l'image, Wasabi tentait à présenter de découper la porte du bureau à l'aide de ses lames plasma, en vain : - Aiiiie, c'est du graphène, mon point faible ! - Je peux rentrer par ici, en roulant sur le mur ! proposa GoGo en se mettant à l'œuvre sans attendre de permission. Les disques à ses pieds, qui pouvaient lui servir de projectile ou de rollers, lui permirent de rouler à la verticale sur le mur même si, dans un souci de dramatisation des événements, elle ne parvint pas à pénétrer dans le bureau désespérément clos de Karmi.
Les Nouveaux Héros voyaient leur fin arriver, commenta une nouvelle fois la voix off pour souligner l'urgence de la situation.
- On ne baisse pas les bras ! les exhorta la Géante d'une voix particulièrement aigue et joviale, faite, elle aussi, par la narratrice. - Et on fait quoi alors ? demanda la Faire Valoir d'une voix plus angoissée. - T-as pas un peu soif, Coupe coupe ? demanda la Géante en indiquant les canalisations apparentes du bâtiment. - Je te reçois 5/5 la Géante ! lui répondit-il de la voix la plus virile que la narratrice était en mesure de faire. - Attention ça va coupe couper ! s'écria le héros comme s'il s'agissait de son cri de guerre avant d'effectivement découper le tuyau de la canalisation d'un geste précis. - Les choses vont devenir muy caliente par ici ! commenta Fred avant de chauffer l'eau qui s'écoulait à présent de la canalisation. - Balle de glace, la Géante ! lança GoGo. - Etre grand, ça s'apprend pas ! commenta l'intéressée, elle aussi comme s'il s'agissait de son jingle, en utilisant ses chaussures à talons très très hauts pour créer de la glace. Tout cela combiné permit d'arrêter le feu, suite à quoi Hiro s'avança, d'un air révérencieux vers la porte close que Coupe Coupe n'avait pas pu ouvrir. - C'est la porte du bureau super important de ma magnifique copine, dit-il, épris d'amour. - Ecartez-vous, je vais passer en mode hypervitesse, annonça le Panda Roux d'une voix presque mécanique et très tranquille avant que son costume ne subisse une transformation radicale et effectuée en musique, comme on pouvait parfois le voir dans les animés japonais. Ce mode permit enfin de faire céder la porte qui séparait l'amoureux transi de l'objet de son désir. D'ailleurs, la narration reprit rapidement :
Dans son bureau super important se trouvait le seul et unique amour de Capitaine Choupi : Karmiiiiii.
Tandis qu'à l'image une jeune fille brune faisait volte face comme si elle faisait une pub pour les shampoings qui rendent les cheveux lisses et brillants, des cœurs apparurent dans les yeux de Hiro. Il s'avança, hypnotisé, pour attraper les mains de sa dulcinée tandis que la cinématique englobait le petit couple trop choupi dans un grand cœur rose. La narration ne tarda pas à conclure ce chapitre plus ou moins équipe par :
Et c'est ainsi qu'ils tirèrent la magnifique petite amie de Capitaine Choupi d'un mortel brasier.
Manifestement, la cinématique ne permettait (heureusement) que de visionner le premier chapitre d'une fanfiction très sentimentale et assez éloignée de la réalité. Après tout, ne venaient-ils pas d'être témoin de capacités et d'habilités que, d'après le jeu, ils ne possédaient pas ? A moins qu'ils ne les possèdent quand même ?
SUPERHEROES DO NOT HAVE TO WEAR COSTUMSPRESS START
A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is.
❆
I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.
Wasabi dit Le Magnétique 1m93 Musculature supérieure à la moyenne
Forces : - Couture - Repassage - Train - Tai chi / yoga - Laser - Intelligence - Force - Endurance - Précision
Faiblesses : - Pollen - Germes - Vertige - Stress
J'avais grimacé avant de passer pour me concentrer sur les armes :
Armes : - Lames plasma - Bouclier plasma - Voiture avec un mode sousmarin - Kit de nettoyage
Je retrouvais dans chaque catégorie des caractéristiques qui pour moi n'avaient rien à faire là, enfin c'était un avis comme un autre. À quel moment un kit de nettoyage était une arme ? La couture une force ? Décidément, j'étais tombée sur un étrange personnage... Et je comprenais à peu près d'où me venait cette angoisse sortie de nulle part que les données qualifiaient de "faiblesse". Pour le coup, j'étais d'accord avec elles. Et je me préparais à subir ça pour encore toute la durée du jeu.
***
Bien vite - plus vite que je ne l'aurais imaginé - notre première mission était accomplie. Tout s'était déroulé très vite mais en équipe, avec des compétences variées, quelques bugs et un scénario au point, nous avons pu arrêter un second - faux - Allistair qui visait à détruire le premier. Ce dernier nous en avait félicité, les Nouveaux Héros avaient réussi, et maintenant... Ils retournaient à la rue. Non, plus précisément, ils sortaient du bâtiment Krei Tech Industries, revenus en tenue de civils, comme un simple groupe d'amis qui en vérité ne se connaissaient pas. Il n'y avait pas besoin de parler précisément, j'attendais surtout que la prochaine mission nous tombe du ciel sans que cela n'arrive.
"Et maintenant ?"
Rien ne se passait, les joueurs étaient comme livrés à eux-mêmes sur le moment alors que j'étais déjà prête à mettre en application mes capacités et à gagner ce jeu. J'avais aussi bien compris qu'en cas de blocage du côté des héros, il était possible de contacter ASTRID pour lui demander des informations supplémentaires qu'on pourrait qualifier d'indices, d'aides ou de guide à la mission. Sans attendre, je me pliai à l'appeler pour avancer.
"La suite se trouve sur ce boulevard." Avait répondu l'IA.
Oui mais où exactement ? De mes 2m de haut, j'observais, main portée à mon menton et l'autre sur ma hanche, les environs, à la recherche d'un PNJ excessif qui saurait nous témoigner une détresse. Mais rien ne vint, tout restait relativement calme. Suite à quelques secondes d'observations vaines, nous commencions notre marche dans une direction qui longeait - alors - le boulevard en question. Wasabi (moi) regardait les alentours, à l'affût, tantôt admiratif de la technologie immersive dans laquelle il était plongé, tantôt lassé qu'il n'y ait rien. Lorsque je jouais aux jeux vidéos, en général, c'était des jeux de combats, je n'explorais que rarement. Mais au bout d'un temps plus court qu'attendu, nous finissions par comprendre que certains magasins étaient beaucoup plus mis en avant que d'autres - détaillés, complétés, plus saturés en couleurs. On ressentait cette profondeur qui nous invitait à entrer. Deux boutiques ressortait du lot : un magasin de comics et un fast food appelé le Noodle Burger. Pour ma part, je n'avais pas spécialement faim mais l'idée de manger me tentait plus que celui de lire des bandes-dessinés. J'étais tout aussi curieuse de savoir ce que ça faisait de manger des pixels en étant soi-même des pixels. Au vu de la constitution des personnages que nous incarnions, on comprit très vite que certains avaient plus de besoins que d'autres et que pour la plupart... Ils avaient faim.
"Je n'ai pas spécialement faim pour ma part, mais si vous voulez, on peut se rendre au fast food et manger quelque chose ?
- Oui ! Interpella Tante Cassie. J'ai faim, ça fait une heure."
L'intonation n'avait pas été méchante, surtout désireuse - puisqu'elle souhaitait manger - et je le comprenais. Pour ne pas la connaître dans la vraie vie, je la trouvais gentille et avenante, j'opinais.
"Bon et bien allons-y."
Je me dirigeai vers la porte du fast food et l'ouvris pour que nous tous nous y pénétrions. Le courant d'air, en passant, fit s'envoler une masse de feuilles tombant dans notre direction. L'une d'elles, s'accrocha à mon visage, je grimaçai avec agitations (et détestai cela) avant de retirer le morceau de papier qui m'aveuglait. L'image qui y était représentée, bien vite, m'emporta. J'avais l'impression que l'illustration s'élargissait, nous englobait jusqu'à ne plus cerner l'espace dans lequel nous étions. Mais, il est vrai que cet espace lui-même n'était pas réel, nous étions dans un jeu qui faisait ce qu'il voulait de nous tant que nous suivions sa trame. Ainsi, souhaitant nous montrer quelque chose, il le fit par ses propres moyens. Je ne savais pas si le reste de la bande voyait la même chose que moi, mais prise dans la cinématique, je découvris un monde très similaire à celui dans lequel nous étions plongés. J'avais l'impression d'être spectatrice d'un scénario dans lequel je ne pouvais interagir mais duquel je pouvais tout de même apprendre beaucoup. Là-bas, on retrouvait les Nouveaux Héros que nous représentions mais... Ils portaient des noms différents et surtout, ils avaient des capacités que je n'étais pas sûre d'avoir de mon côté.
Suite à une mission endiablée - et très peu réaliste - du groupe de héros et de la petite-amie imaginée en danger, j'étais renvoyée dans le fast food sans vraiment réaliser comment - le papier redevint du papier, tout reprenait vie autour de nous. Et, perturbée, je me tournai vers le reste du groupe en espérant ne pas avoir été seule à être témoin de ce qui venait de se passer. Je veux dire, concrètement, je ne voyais pas pourquoi on m'aurait montré ça qu'à moi.
"V-... Vous avez vu comme moi n'est-ce pas ?
- Oui, je confirme." Rassurait Morrigan.
Les observant tous un à un, je comprenais qui manquait dans la bande, comparant leurs visages à ceux que nous avions vu dans la cinématique qui semblait purement fanfictive. C'était la jeune femme blonde.
"Qui était la jeune femme blonde que nous avons vu apparaître ? C'est la seule qui n'est pas avec nous, n'est-ce pas ? La Géante, comme ils l'ont appelé ?
- Je crois que c'est Honey.
- Honey ?"
Je ne connaissais aucune Honey, donc en théorie, la première réponse qui m'était venue s'avérait négative, mais après quelques secondes de réflexions, je réalisais que ce nom pas commun me disait quelque chose. Honey, oui on lui en avait parlé au laboratoire. C'était également le nom inscrit dans le bureau dans lequel j'avais découvert le fauteuil roulant vide avant de moi-même... Me faire emportée.
"Honey... Honey... Lemon ? Vous la connaissez ?
- Oui. C’est une amie à moi et vu qu’elle n’était pas dans son bureau, ça ne m’étonnerais pas que ce soit belle et bien elle qu’on a vu.
- Tu veux dire qu'elle est dans le jeu vidéo en ce moment, et... Qu'elle jouerait ? Sans le reste de l'équipe ?
- Je…je crois oui. Répondit, embêtée, la jeune femme. Il faut qu’on la retrouve."
Pourrait-elle avoir des problèmes ? Je ne la connaissais pas, ainsi ne puis-je rien savoir sur son compte. Je devinais seulement les problèmes physiques qu'elle pouvait rencontrer dans la réalité mais ceux-ci ne devaient pas s'appliquer ici. C'était un jeu. Je soupirai, ne souhaitant pas me permettre de mener la danse pour le moment.
"Si ça se trouve, c'est elle qui est à l'origine de tout ça. Je me tournai vers les tables du fast food. On mange quand même ? Certains avaient faim, je crois.
Maintenant que j'avais le temps de sonder les alentours, je me rendais compte de la particularité de ce fast food : nous n'étions pas servis par des serveurs mais par des robots. Étrange système, que je ne jugeai pas pour le moment. J'avançai vers une table, celle qui semblait disponible, et m'assied de mon côté. De celui de Morrigan, visiblement, elle trouva un sac à main avec un cœur inscrit dessus. S'en emparant, elle appela ASTRID pour demander ce que c'était. Visiblement, l'accessoire l'inspirait. L'IA répondit immédiatement :
"Cet objet est là parce que vous devez retrouver le chainon manquant."
La joueuse était bien meilleure que moi pour cerner ce genre de détails comme les indices d'une quête à mener. Je ne m'étais pas autant posée de questions. Fixant plus en détails le sac, elle trouva des initiales et alors, expliqua :
"HL. Je pense pas que ce soit pour faire de la pub à un nouveau sandwich donc je pense que ça appartient à Honey. Honey Lemon. Ça concorde."
Je fronçai les sourcils.
"Vraiment ? Elle serait passée par là ou quelque chose comme ça ? Vous pensez qu'elle est encore là ?"
Et alors que nous nous installions sans n'avoir encore pris connaissance du menu, un robot s'approcha de nous pour nous scanner un à un. De là, il fit apparaître sur la table, face à nous, notre repas, et repartit comme il était arrivé. Il avait sondé nos envies, j'en frémis de surprise. À y voir ce qu'il se trouvait sur la table, Cassie (alias Morrigan) avait effectivement très faim, Hiro pas plus que ça tout comme Gogo, et Fred semblait vouloir avaler un building à la vue de son plateau. Pour ma part, comme je l'avais dit, je n'étais pas sur un immense appétit mais restait satisfaite de goûter ce qu'on nous proposait. Je n'avais pas été déçu à ma première bouchée - ce qui rendait le procédé du scanner d'autant plus effrayant.
"C'est donc ça de manger un burger dans un jeu vidéo ? Pensais-je à haute voix.
Manger dans un jeu vidéo, c’est quand meme assez particulier. Mais quand j’ai vu le plateau arriver devant moi et être sacrément remplie, un grand sourire a perlé sur mes lèvres avant que je ne dévore tout ce qu’il contenait en peu de temps. J’étais clairement un vrai ventre sur patte. Terminant de manger, je me lève avant de me diriger jusqu’au bar pour faire face aux robots serveurs.
« Est-ce-qu’Honey Lemon est venue ici ? » « Affirmatif. » « Bon c’est déjà ça…vous sauriez me dire où elle est partie ? » « Oui elle est partie par cette porte. » énonce le robot avant de me montrer la porte de sortie du doigt.
Haha, le sacré robot. C’est fou ce qu’il est drôle. Une fille entre à la suite en tapant sur son téléphone.
« Il faut que je publie le chapitre 2 de ma fanfiction ! »
Fanfiction…portable…Karmi ! Ła fille de la cinématique ! Je ne tarde pas à l’arrêter.
« Salut. » « Salut. » « Karmi c’est ça ? » « Oui je suis Karmi, étudiante en robotique au San Fransokyo Institute of Technology. » « D’accord. Moi c’est Mo…Cassie. Dis-moi, est ce que tu n’aurais pas vu Honey Lemon ? » « Honey Lemon est une étudiante au San Fransokyo Institute of Technology. Elle se spécialise en chimie et en astrophysique. Nous n’avons pas cours ensemble. » « Merci des informations…tu ne l’aurais pas croisé récemment ? » « Non, désolée. Mais j’ai croisé la Géante tout à l’heure, est-ce-que tu veux voir notre selfie ? » énonce t’elle soudainement beaucoup plus enthousiaste « oui pourquoi pas. »
Elle me montre une photo d’elle avec une grande femme qui porte un casque avec des cheveux longs blonds et une tenue rose. Honey. Karmi ne semble pas savoir que c’est elle. Un léger sourire né sur mon visage.
« Merci Karmi. » « Y’a pas de quoi, tante Cassie. »
Elle continue le chemin que j’ai interrompu en l’interceptant quelques temps plus tôt avant de s’asseoir à une table pour taper son histoire. La télévision au mur du fast-food s’allume pour montrer les breaking news.
« Flash Spécial. La célèbre reine du cambriolage, Momakase s’est échappée. » le visage de la criminelle apparaît avant de voir la cellule vide « sans transition, nous apprenons que des entrepreneurs souhaitent détruire Akuma Island. »
L’écran s’éteint. Je reste quelques instants à fixer la télévision éteinte. Je tourne les talons et retourne à la table avant de poser mon regard sur tout le monde puis sur Gogo.
« J’ai vu Karmi, elle a vu Honey. » énonçais-je alors.
Le regard rempli de questionnements de Go-Go/Kisa me fait sourire.
« On ne devrait pas aller la retrouver ? » « Le problème, c’est qu’on ne sait pas où elle est. Mais au moins, on s’est qu’elle est ici, dans le jeu. »
Kisa ne tarde pas à reprendre la parole après plusieurs minutes de réflexion.
« On est dans un jeu…logiquement si j’ai bien compris on est des super-héros. Si Honey est dans les parages, elle a forcément du voir ce flash…vous pensez pas qu’elle voudrait jouer à la super héroïne et aller à la chasse à la méchante voleuse ? »
Elle rajoute tout en baissant la tête un peu hésitante.
« Enfin…Je crois…Si je dis pas de bêtises… » « Je crois que c’est excellent comme déduction Miss. On devrait suivre cette piste et partir nous aussi à la poursuite de la cambrioleuse et peut être qu’on trouvera Honey en chemin ! »
Un léger sourire perle sur mes lèvres alors que je tourne le regard vers Hijo.
« Hiro dis moi, est-ce-que tu peux scanner la ville ? »
Le petit me fait un signe de la tête avant de s’en charger. L’appareil indique qu’elle est au marché nocturne. Kisa lève la main doucement et hésitante.
« Je…peux rapidement y aller faire un tour…enfin…pas toute seule…s’il vous plait. » « Je veux bien t’accompagner. »
Elle me souris et acquiesce fortement. La moto apparaît dès que Gogo utilise les clés une fois à l’extérieur du noodle burger. Une fois sur la moto, on ne tarde pas à arriver jusqu’au marché nocturne. Le spray au poivre dans ma main, je m’accroche à Go-Go avant d’utiliser le spray sur la voleuse mais je me loupe et GoGo se met à éternuer. Elle fonce tout droit dans le décor. Je suis éjectée quelques secondes avant dans une benne à ordures pleines qui par chance amortit ma chute.
« Oh punaise. »
Kisa arrête la moto alors que la voleuse est toujours en train de s’enfuir. Je suis vraiment un boulet pour le coup bordel.
« Merde merde merde merde… »
Je tourne le regard vers elle.
« Attend…un filet ça choppe les poissons, ça peut peut être aussi attraper les voleuses non ? En espérant blesser personne cette fois… »
Elle lance un disque qui s’ouvre en deux en plein vol et qui libère un filet sur la voleuse. Il tombe sur elle mais elle ne reste pas prisonnière très longtemps vu qu’elle avait un couteau très épuisé en main. Elle coupe le filet et se fais la malle alors que j’ai enfin les deux pieds par terre.
« Echec de la mission. Tant pis, retournons auprès des autres. » soupirais-je avant qu’on ne reparte au Noodle Burger.
La première mission s’était déroulée sans accroche. A peine le temps de se rendre compte qu’ils étaient en mission…A peine attachés, ils avaient été détachés par le super robot blanc, puis avaient été félicités par Alistair...Mouais Gaston se serait passé de ça. Mais la contrariété avait vite été effacée quand Wasabi avait eu l’idée lumineuse d’aller manger. La fameuse cinématique l’avait surpris, il s’était un instant cru au cinéma, passant de la surprise de voir un nouveau surnom : la flamme sauteuse, stylé ; le rire au vu du surnom d’Hiro, puis le suspense pendant l’action et enfin les émotions devant la scène finale. Cette cinématique était appréciable, et avait apporté en plus une chouette nouvelle : Honey était à priori quelque part dans ce jeu, c’était sympa de voir une tête connue.
Il en était à son deuxième burger quand l’annonce sur Momakase apparut sur la télé. Quand Gaston vit ensuite Hiro scanner la ville pour tenter de retrouver cette voleuse, il eut alors un éclair de génie. Oui, de génie, des fois, ça arrivait. Il se dirigea alors vers Hiro, alors que Go-Go et Tante Cassie étaient partis. Hé petit, tu pourrais refaire le scanner, mais pour essayer de repérer Honey ? Il accepta, et lança le scanner…mais pas de résultat. Petite déception. Tant pis, s’ils continuaient le jeu et s’ils devaient être 6, ils finiraient par se retrouver, Gaston avait assez confiance.
La petite brune et Tante Cassie revinrent de leur escapade, la mine un peu déconfite. Le groupe les interrogèrent sur ce qu’il était arrivé, est-ce qu’elles avaient vu Honey… ? Y’a rien à dire…c’était…particulièrement vexant et inutile. Ohhh..Gaston se dirigea vers Cassie pour aller lui faire un câlin de réconfort, mais pas le temps, la télé s’alluma de nouveau. La tête de Momakase la voleuse apparut. « Capitaine Choupi si tu veux revoir ta petite amie vivante, je t'attends avant 21h à Akuma Island avec tous tes petits copains. » Ils aperçurent alors la petite copine en question, prisonnière. Akuma Island. A l’entente de ce nom, Gaston eut un souvenir qui survint. Enfin un souvenir de son personnage, Fred. Il le partagea avec le groupe On est déjà allés là-bas…Enfin, ce groupe de Héros, les Nouveaux Héros, est déjà allé sur Akuma Land machin truc, sur cette île avec un laboratoire privé, et ils ont eut leur première grosse défaite… Le labo, c’est celui d’Alistair Krei ! Gaston essaya d’ignorer la réaction de Cassie à ce nom… Puis il regarda dans le vide, croquant dans son troisième burger. Quelques instants…avant d’avoir un autre éclair de génie suite à l’annonce de cette Momakase. Hummm…en tout cas mon instinct me dit qu’il faudrait aller faire un tour sur cet Akuma Land truc ! Le groupe acquiesça. Gaston s’adressa alors à Wasabi. Hé, on a qu a prendre ta voiture pour y aller ! Vu comme Wasabi conduisait en plus, il pourrait faire une petite siestouille tranquillement, tous ces éclairs de génie l’avait épuisé. «Mais c’est sur une île - comment tu veux que nous atteign- Wasabi eut un bug, et regarda ces armes . Ok, je retire. C’est totalement possible, bien vu. Gaston souri fièrement, en finissant son dernier burger. Allez, en route alors ! Ils s’approchèrent de la voiture, Gaston s’installa à l’arrière, prêt à se lancer dans la sieste. Go-Go regarda la voiture, puis Wasabi, et dit : Je.... Je pense qu’il faudrait que je prenne le volant dès le départ cette fois.... Désolée... Vous ne conduisez pas mal du tout au contraire, mais si ça peut nous faire gagner un peu de temps... Non, non, non ! fit Wasabi en agitant les mains. Tu as raison, j’allais te le proposer ! Wasabi conduit vraiment... très lentement. Zut, la sieste allait être un peu plus compliquée que prévu. La conduite de Go-go était….assez sportive. Ils étaient un peu baladés à l’arrière dans les virages, et alors qu’il pensait réussir à s’endormir, ils s’étaient envolés sur un dos d’âne et sa tête avait heurté le plafond. Ouch. Ils arrivèrent après un petit temps face à l’eau…et Gaston vit que Go-go ne s’arrêtait pas. Il eut un instant de frayeur, avant de voir Wasabi toucher un bouton « mode sous-marin » sur le tableau de bord. Ils se retrouvèrent sous l’eau, sans aucune fuite, et ils pouvaient continuer à avancer normalement…ah ba top ! La conduite était alors plus douce, Gaston réussit à faire sa petite siestouille.
Il se réveilla quand la voiture arrêta de bouger. Il s’étira et bailla, puis sortit de la voiture. Sympa la déco… L'endroit était désert….désert, et immense. Bon alors...par où on commence a chercher ? Ca parait suuuuuper grand comme endroit, on n a pas fini ! Il se retourna vers le groupe Allez go on s y met, on va pas rester la trois plombes, cet endroit me file la chair de poule Il se mit derrière le grand balèze Wasabi, et le poussa dans le dos pour qu’il avance. Celui-ci lui jeta un regard blasé. Oui je vois ça, ce n’est pas sur toi qu’on comptera pour nous défendre hein. il roula des yeux. Séparons-nous pour plus d’efficacité ! dit-il en pointant du doigt l’horizon. Je vais par la. Gaston s’écria vers le groupe Oui c’est ça séparons nous pour plus… Séparons-nous ?? il trottina rapidement pour avancer derrière Wasabi, autant rester avec le grand balèze qu’avec un gamin et des femmes.
Wasabi et la Flamme Sauteuse avancent, tels de grands aventuriers sans peur et sans reproche, à la recherche d’une fille en détresse ! Mademoiselle pas de stress ! Il sautilla à côté de Wasabi, et lui tendit la main pour un high five Hip hip hip, hourra ! Pas de réaction, à par un soupir et un roulement de yeux. Tant pis, Gaston leva l’autre main pour taper dans la sienne.
Ils avancèrent dans les couloirs gris, déserts, et se retrouvèrent soudainement sur une impasse. Rah dommage…bon on va trouver un autre chemin ! Il fit demi-tour. Nos héros sont tombés sur un mur mais ne se découragent pas ! Tous les chemins mènent à Rome ! Hein Wasabi ! Wasabi ? Pas de réponse, pas même un soupir. Il se retourna, Wasabi n’était pas là. Il revint sur ses pas, et trouva le grand balèze accroupi, en train de découper le mur avec des lames vertes flamboyantes accrochés à ses bras. Waouh ! grande classe dis donc ! je le savais, j’ai bien choisi mon équipe ! D’un air satisfait, il s’appuya contre le mur, en attendant que Wasabi termine…il attendit…attendit…Et bien, qu’il était minutieux ! Gaston commençait à s’ennuyer, il commença à sautiller en rond pour tester son costume Yiouuuuuh ! yioooooouh ! Yiiiii…aïeuuuh ! Il avait sauté trop fort, il s’était cogné la tête.
Tout en se frottant le crâne, il vit que Wasabi avait – ENFIN – terminé. C’est sûr, le trou dans le mur était net. Ils pénètrent dans ce qui ressemblait à une sorte de labo informatique, avec tout plein d’écrans, sur lesquels la tête de Momakase ricanait d’un air diabolique en boucle. Gaston fit des grimaces aux écrans Mouhahahah…moi aussi je sais faire ! tu crois qu’une petite bonne femme comme toi nous fiat peur ? Rira bien qui rira… Le dernier ? sans pouvoir finir sa phrase, le sol s’ouvrit sous leur pied…Oh oh
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UN JEU ! J’ETAIS ENFERMEE DANS UN PUTAIN DE JEU. Comment j’en étais arrivée là déjà ? Ah oui. Parce que j’avais appuyé sur une touche de ce maudit clavier. Mais pourquoi je m’étais obstinée aussi ?! Bon du coup, je n’étais plus moi mais au moins, j’étais pas devenue un mec. Imaginez le truc…oh non, ce serait vraiment glauque et j’aimerais pas des masses la situation même si on sait que souvent, la plupart des homosapiens du sexe masculin n’en a pas énormément dans le pantalon. Enfin bref, donc après tout ça, on retrouve d’autres personnes qui semblent être dans le même problème que nous. Coincée dans le corps de quelqu’un d’autre, enfin dans un jeu vidéo quoi…
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Ce n’était donc rien d’autre que le reste de l’équipe qui faisait bouger ces buissons… Rien d’autre qu’un jeune adolescent, un être … étrange, et un géant de deux mètres.... Enfin c’était ce que ce dirait la plupart des gens qui n’avaient pas la phobie des hommes en tout genre, en gros tout le monde, sauf notre Kisa qui ne se cachait que d’avantage derrière une Morrigan qui malgré qu’elle soit une étrangère, soit la seule personne de sexe féminin ici présente, enfin, il y avait ASTRID mais ce n’était pas vraiment une personne à proprement parlé… Cette Tante Cassie restait donc la seule personne qui n’effrayait pas notre tigresse, du moins par défaut… Elle était la seule qui inspirait le plus confiance aux yeux de notre étudiante. La scène était donc la suivante, une Kisa dans le corps d’une Gogo Tomago qui se cachait derrière une Morrigan dans le corps d’une Tante Cassie..
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