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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 [FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55

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[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 2 _



________________________________________ 2015-12-17, 02:20


Les nuits d'Arabies

« Et elle te tuerait avec quoi ? Sa jupe ? Soit pas bête. Et je t’ai dis d’arrêter d’importuner les petites gens, après ils ne te lâchent plus... Sans vouloir vous vexer, messieurs-dames. »

"Mhmmhmhhmhmhh !"


Rapidement, elle détacha la fermeture éclaire qui fermait sa bouche. Elle devait dire a Adam qu'il se trompait ! Il ne pouvait pas rester toute sa vie avec une erreur pareille...

"Moi je suis une princesse !"
déclara elle toute contente Amélia avant de se retourner vers Adam, l'air intriguée. "Mais ... ils ne sont pas petits ils sont plus grands que moi ! Et puis regarde Adam, ils ne s'accrochent pas a nous !"

Sauf que voila, l'ex roi venait de lui attraper les épaules pour la tirer en arriere. Rapidement, elle se trouva en tenue locale, son sac toujours sur son dos. Elle l'aimait son sac, elle en avait besoin en plus.

« Ah beh voilà ! Maintenant va pouvoir ce dissimuler dans la foule sans avoir les regards centrés sur nous ! Pipelette ! Tu t'éloigne pas de ton père ! Je veux pas qu'on ce face emprisonnée par ta batterie survolté ! »

Son père ? Ou était il donc ? Elle chercha autour d'elle un instant, essayant de repérer la masse monstrueusement haute et musclée de son père. Mais il n'était pas la, et même si elle ne l'avait plus vu depuis l'age de six ans, elle se souviendrait toujours de son imposante masse qui se penchait sur elle.

"Mais papa n'est pas la !"


« Je m'en fiche ! »


Oh bah dans ce cas la évidemment ... C'était beaucoup plus simple. Maxine se tourna vers un miroir pour observer sa tenue. Elle portait maintenant une djellaba rouge-orangée qui faisait ressortir son tien, alors que ses cheveux étaient enroulés dans un châle Elle tourna sur elle même, constatant avec soulagement que son sac-ours était toujours solidement accroché a son dos.

"C'est jolie merci !"
fit elle avant qu'ils ne se trouvent au milieu du marché.

Elle observa l'échange entre l'homme et le génie et comme lui lui fit signe de la main lorsqu’il s'éloigna en courant. Il avait sûrement eut une idée ou alors il voulait aller chercher la deuxième moitié du scarabée non ? Mr le Génie se décida a se lancer a sa poursuite sous le regard intrigué de Maxine qui, après avoir tiré sur les sangles de son sac, de décida a courir Elle se mit derrière Adam et poussa de toutes ses forces sur son dos en disant :

"Mais viens ce sera amusaaaaaaaaant ! On joue a Trap trap tu n'as pas compris ?"


Bah oui c’était évident pourtant ! Ils devaient l'attraper pour faire le jeu ! Il se mit enfin a avancer, alors qu'elle se ramassait sur le sol, les deux bras en avant le nez dans la poussière. Maxine se redressa, les jambes pliées sous elle, a regarder l'homme avant de se relever et de courir pour rattraper le groupe. Rapidement, elle se retrouva a courir prés des autres quand tout a coup, un homme l'interpella la faisant s’arrêter dans un crissement de babouches et entourée d'un nuage de poussière.

"Hey mademoiselle a l'ours dans le dos ! Oui oui toi petite fille viens ici, viens viens !"

Il faisait de grands signes de la main pour lui faire signe d'approcher. Maxine jeta un coup d’œil vers le groupe qui s'éloignait avant de s'approcher de l'homme en rajustant son sac sur les épaules.

"Oui monsieur ?"
fit elle en le regardant, curieuse.

L'homme était assis en tailleurs sur un tapis par terre, des paniers en osiers posés devant lui alors qu'un turban rouge enserrerait son crane. Dans ses mains, une flûte de bois joliment décorée était tenue respectueusement.

"Tu veux voir un spectacle ? Je suis sure que ça vas te plaire !"


Maxine battit des mains avec un rire. Les spectacles elle adorait ça. Voyant qu'il avait son accord, l'homme inspira, s'humidifia les lèvres et porta sa flûte a sa bouche avant d'en extraire des notes graves et envoûtantes. Devant lui, le panier se mit a doucement remuer avant que son chapeau ne se soulève, déplacé par un serpent. Rapidement, il fut rejoint par un puis deux de ses congénères avant qu'un quatrième, bien plus gros que les précédents, ne se décide a se réveiller a son tour. Les créatures ondulèrent sur le sol sous le regard subjugué de l'adolescente. Rapidement, les serpents s’agitèrent a ses pieds et elle resta immobile comme une statue, avant de les sentir grimper le long de sa jambe. Elle dut retenir un rire et essaya de rester immobile alors qu'elle avait l'impression qu'ils la chatouillaient.

Lentement, elle tendit les bras en voyant que le gros serpent lui grimpait dessus a son tour. Il était bien plus lourd que les autres et elle se concentra pour ne pas perdre l'équilibre. Le charmeur de serpent se décida a re ouvrir les yeux, trop emporté qu'il était dans sa musique, et lorsqu'il aperçut le spectacle qui s'offrait a lui, il ne pu s’empêcher d'être déconcentré et souffla une fausse notre. Immédiatement, le gros serpent s'agita et mordit Maxine au bras alors qu'un cri de douleur lui échappait

Mais l'homme repris rapidement le contrôle de la situation. Rapidement, la mélodie changea pour faire revenir les serpents dans leurs paniers. Enfin ils lâchèrent la jeune femme et retournèrent dans leurs antres alors que l'homme se levait précipitamment pour s'approcher de Maxine et examiner son bras. La plaie était profonde et l'homme s'agita vite. En quelques instants, il lui fit boire un liquide et lui fit un pansement, s'excusant platement entre chaque mots, avant de lui demander ce qu'il pouvait faire pour se faire pardonner.

"Oh mais ce n'est pas grave c'est un accident vous savez ? Ce n'est pas grave !"


L'homme insista pourtant et lui demanda de ne pas bouger en s'éloignant. L'adolescente le regarda quelques secondes avant de jeter un coup d’œil rapide a son matériel. Puis tout naturellement elle se pencha et attrapa la flûte avant de la tourner entre ses doigts. Puis elle en essuya l'embout et, positionnant ses mains, reproduisit la musique qu'elle venait d'entendre. En quelques instants, les serpents évoluaient a nouveau a l'air libre, ondulant sur le sol, faisant ce qu'elle demandait via la flûte Rapidement, elle se mit a faire des tests essayant de nouvelles figures, elle se penchait sur le coté pour qu'ils fassent de même, faisait quelques pas sur le coté pour qu'ils la suivent .... Elle s'amusait.

Enfin, le charmeur revint, tenant un petit sachet de dates et l'observa quelques instants. Maxine, "rangea" les serpents et se tourna vers lui prenant le sachet qu'il lui avait pris. Puis, alors qu'elle allait lui tendre sa flûte, l'homme fit "non " de la tête let referma les doigts de la jeune femme dessus, lui offrant. Maxine lui fit un grand sourire et un câlin avant d'ouvrir son sac pour y mettre ses cadeaux. Puis elle le remit sur son dos et repris sa course aussi rapidement que possible. Elle n'arrivait pas a trouver les autres, et tout a coup, se trouva face au monsieur qu'ils devaient attrapé !

"Hey ! Reviens !"
s'écria elle en s’élançant a sa poursuite.

Mais il ne l'écouta pas et s’enfonça dans une ruelle obscure et peu fréquentée. Évidemment qu'il ne s'arreterai pas, après tout c'était le principe du jeu non ? Le trap trap. Malheureusement pour lui, Maine avait été a bonne école. Si Zach n'excellait pas dans tous les sports, il était imbattable a la course et lui avait fait subir un entraînement spartiate pour qu'elle atteigne un niveau acceptable pour lui, et donc bien au dessus de a moyenne de sa classe.Il fallait dire qu'au lycée, a part pour abuser de sa naïveté, elle n'avait pas réellement d'autres contacts. Et puis Zach était son ami, il l'avait même dit lui même ! Elle était presque sure que si elle lui disait qu'elle avait rattrapé un voleur en pleine course, il serait content de voir ses progrès.

Tout a coup il bifurqua et entra dans une maison, au moment ou Maxine allait lui toucher le dos. Sans hésiter elle s’élança a sa suite et .. s’arrêta net en voyant qu'elle était entourée de voleurs et autres malfrats peu fréquentables. La jeune fille les observa un instant, alors que certains d'entre eux sortaient leurs armes, essayant de reprendre son souffle. Puis, avisant celui au scarabée, elle fit un pas vers lui.

"Dites, vous pouvez me le rendre s'il vous plais ?"
demanda elle avec un petit sourire angélique.

"Heiiiiiiiin ?"


Visiblement, l'homme n'avait pas l'habitude qu'on lui parle de cette manière Il s’avança alors qu'un homme attrapait Maxine par le col de la djellaba pour la soulever et lui retirer son sac sans la moindre douceur.

"Faites attention, c'est Alice qui me l'a donné vous savez ?"
déclara elle alors qu'ils la posaient sur le coté. Ils étaient en train de l'observer quand une petite voix résonna "Dites ... Je m'appelle Maxine Littlepeas ... vous voulez être mes amis ?"

Tous se pétrifièrent avant d'éclater de rire, certains hurlant a gorge déployée en se frappant les cuisses. Eux ? Des voleurs, des assassins, des bandits sans cœurs amis avec cette petite chose frêle ? Et puis quoi encore ? Ils allaient se reconvertir dans la vente de tapis ? L'homme au scarabée attrapa un sabre et s’avança vers la jeune femme, l'air prêt a la planter sur le champ.

"Est ce que j'ai l'air, gamine, d'avoir une tête a avoir des amis moi ? HEIN ?"


"Oui."


Elle n'avait pas bougée, le fixant de ses grands yeux bleus avant de lui faire un grand sourire et de se plaquer contre lui en le serrant dans ses bras. Et tout a coup, aussi surprenant que cela puisse sembler, elle se mit a chanter

If you ever find yourself stuck in the middle of the sea
I'll sail the world to find you
If you ever find yourself lost in the dark and you can't see
I'll be the light to guide you

Find out what we're made of
When we are called to help our friends in need


La princesse se détacha, alors que l'un des homme tapotait distraitement sur un tonneau lui donnant le rythme, et se mit a passer au milieu d'eux, en continuant a chanter - après tout dans Raiponce elle avait bien fait pareille non ? - Elle fut attrapée par un homme qui la fit tourner sur elle même avant qu'elle ne passe au voleur suivant.

You can count on me like 1, 2, 3
I'll be there
And I know when I need it
I can count on you like 4, 3, 2
You'll be there
'Cause that's what friends are supposed to do, oh yeah
Ooooooh, oooohhh yeah, yeah


Elle continua a chanter, sans réelement prendre conscience de ce qui se passait. La chanson était douce et en même temps vivante, et la voix de Maxine, dans le ton, était devenue envoûtante, leur promettant des choses auxquels ils ne pensaient pas avoir a faire un jour. Elle passait d'un voleur a un autre, avait un geste pour chacun, que ce soit lui donner une fleure a la place du sabre qu'il tenait ou une pression sur le bras. Rapidement, on la porta et elle attérir sur une table, alors que la plus part des hommes chantaient le refrains tous ensemble bras dessus bras dessous, avant que des cris de joie ne se fassent entendre et que Maxine ne fasse comme dans Raiponce et ne jette des pièces d'or en l'air qu'elle avait récupéré en passant au milieu d'eux. Oui parce que dans Raiponce elle jettait des choses en l'air mais elle n'avait que des pièces elle. Et puis ça brillait donc ce n'était pas grave c'était joli.

Maxine descendit de la table, un immense sourire sur les lèvres, et s'approcha du monsieur au scarabée Rapidement, elle pris un bout de sa manche et lui essuya les yeux et les traces de larmes qui avaient marqué son visage.

"Mais faut pas pleurer ! On est copains maintenant !"

L'homme fouilla dans sa poche et lui tendit le scarabée alors qu'un autre lui apportait son sac-ours qu'elle câlina avant de remettre sur son dos. S'approchant d'une estrade, elle s'installa dessus en laissant ses jambes pendre dans le vide, alors qu'ils s’agglutinaient autour d'elle.

"Vous voulez que je vous raconte une histoire ? Alors, il était une fois ..."



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[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 2 _



________________________________________ 2015-12-17, 12:09





Les nuits d'Arabie


Il fallait que l’une d’elles se vexe. Il y en avait toujours qui se vexaient quand j’ouvrais la bouche et pourtant je m’étais excusé à la fin de ma phrase comme me l’avait répété Belle. Ce n’était pas de ma faute si elles ne comprenaient pas la nuance, je n’allais pas en plus faire des courbettes ou je ne savais quoi d’autre. Je parlais déjà mieux qu’avant alors, il faudrait se contenter de ça. « On ne vous a jamais appris à ne pas juger sur les apparences ? On aurait peut-être du. » Je toisai des pieds à la tête l’outrecuidante créature qui avait osée s’en prendre à moi. J’avais été un roi puis déchu, j’avais vécu près d’une dizaine d’années enfermé dans une tour à regarder un autre vivre la vie qui aurait du être la mienne, et j’avais été transformé en monstre pour me repentir de mes actions passées… Alors, même si à l’heure actuelle je pouvais redevenir humain en journée, je restais sous le joug de la malédiction et dans l’obligation de ne jamais oublier les préceptes ainsi enseignés. C’était peut-être tant mieux d’un côté, car à l’époque de mon règne cette femme aurait eu la tête tranchée, princesse ou sœur de princesse qu’elle soit ; aujourd’hui je constatais avec étonnement qu’elle ne parvenait qu’à peine à m’énerver. Même si, fronçant les sourcils, je ne pus pas la laisser avoir l’honneur de mon silence.

« Je constate qu’on ne vous l’a pas appris non plus. »

Après tout, qui était-elle pour se croire plus maligne que le reste ? Rester calme, toujours calme sinon ça dégénérais bien trop rapidement ce genre d’histoires. Politique et diplomatie me disait-on, c’était presque dommage que certaines choses ne soient pas comprises dans le terme de « diplomatie », ça aurait fait un bien fou. Précisément quand votre hôte vous révèle que vous cherchez un objet… Qui n’a plus lieu d’être puisqu’il ne se trouve pas ici. Je lançai un regard dépité à l’énergumène, avant d’étouffer un juron de surprise agacée en voyant qu’il avait fait disparaître mon jean pour une autre TENUE (sans le manteau) ! J’avais eu de très mauvais souvenirs avec la magie aussi j’avais tendance à me méfier de celle-ci… Tirant sur la chemise de lin qui couvrait mon torse, je du au moins reconnaître que ça ressemblait davantage à ce que je portais avant. Un point pour lui.

Le point ne resta pas longtemps, levant les yeux au ciel en le voyant se faire littéralement voler la partie de scarabée qu’il possédait ! Non mais, on n’avait pas idée de faire confiance à n’importe qui dans la rue. Mais pas vraiment le temps de lui faire quelle que réflexion que ce soit, le dénommé génie était déjà en train de faire des cabrioles en haut des murs de la ville pour espérer rattraper l’importun. Immobile au milieu de la rue bondée, je sentis soudain deux mains me pousser en avant et entendit résonner la petite voix criarde de la gamine : « Mais viens ce sera amusaaaaaaaaant ! On joue a Trap trap tu n'as pas compris ? » Mais de quoi est-ce qu’elle me parlait ? Quel était ce jeu démoniaque dont elle citait le nom ? Poussé sous son élan et perdant l’équilibre dans le sable, je manquai de perdre l’équilibre et me rattrapai heureusement après quelques pas ; pas comme Maxine qui, le nez enfoncé dans le sol, époussetait sa tenue pour essayer de ressembler de nouveau à quelque chose. A ce rythme, on n’allait jamais arriver à quoi que ce soit.

Me mettant à courir avec les autres, il me fallut plusieurs minutes – et une jeune femme assise sur des pics – pour me rendre compte qu’une tête blonde manquait à l’appel… Où était passée la gamine ? La brune s’amusait avec un lanceur de feu. L’autre brune jouait sur des planches à clous. La seconde blonde se trouvait à côté de moi et le génie avait disparu sur les toits, mais aucunes traces de l’adolescente. En soit, ça faisait un sacré repos pour les oreilles il fallait le reconnaître ; oh et puis elle se débrouillerait très bien toute seule dans la ville ! Elle se sortait toujours de toutes sortes de piège et… Et je venais d’imaginer le regard courroucé de Belle à cette idée. Bon, peut-être que ce n’était pas une si bonne idée de la laisser vagabonder comme si de rien était, une telle tête en l’air oublierait sans doute de rentrer si ce n’était pas écrit dans son foutu bouquin. Qu’est-ce qu’elles avaient toutes à dévorer les livres et se repaître de toutes sortes d’histoires ? C’était la passion de la jeune femme qui m’avait fait venir à Storybrooke et j’avais bien du mal à m’y lancer aussi – j’avais oublié comment on lisait les caractères inscrits sur le papier ceci dit – préférant l’écouter dévorer une histoire que de m’en contenter seul.

« Ohé, Maxine ! »

M’exclamai-je en l’apercevant soudain en train de courir de l’autre côté de la rue à la poursuite du fameux voleur de scarabées ! Et évidemment, elle ne m’écouta pas, cela aurait été bien trop facile… M’élançant à sa poursuite, je m’apprêtai à m’engager dans une des ruelles lorsqu’un homme me coupa la route : la peau basanée, une barbe sombre recouvrant son visage et des yeux pleins de défis, il venait littéralement de me couper la route. Je le toisai rapidement, voulant passer à côté mais il tendit son bras contre le mur pour m’empêcher de passer. « Toi, l’étranger ! Tu m’as l’air d’un type qui aime se battre… Ca te dirait un duel ? » Comme ça ? En plein milieu de la rue ? Il me prenait pour quoi, un saltimbanque ? Non mais il m’avait bien regardé ? Je n’allais pas m’abaisser à côtoyer pareil gens juste pour le plaisir d’un défi tout de même !

Je tentai de le repousser mais il résista, me faisant même reculer au milieu de la rue marchande avec un sourire. « Aller, ne fais pas ta femmelette, je suis sûr que t’en a à revendre ![/i] » Des gens commençaient à s’arrêter, formant un petit cercle grondant autour de nous. « [i]Les gens aiment les spectacles ! Et j’aime les duels… On peut allier les deux pour le plaisir des yeux. » Mais c’est qu’il était rudement bavard dites donc ! D’ailleurs, d’où est-ce qu’il me traitait de femme lui ? Me redressant un peu sur moi-même, je secouai la tête en avisant un peu de la situation : il avait bien mené son manège, sa voix haute avait attiré des curieux et ceux-ci commençaient à lancer des exclamations en nous voyant marcher face à face, chacun jaugeant l’autre pour évaluer un peu du niveau adverse. L’inconnu faisait à peu près ma taille et les muscles de ses bras laissaient parfaitement entendre qu’il avait l’habitude de ce genre de choses.

Ça tombait bien, moi aussi.

Être roi ne correspondait pas juste à rester assis sur un trône ou dans la couche d’une belle demoiselle… Le maniement des armes m’avait été enseigné depuis bien longtemps, restait à voir si je n’avais rien perdu des leçons. Décidant de me prendre au jeu – puisque j’étais coincé de toute façon – tant qu’il était bref, je désignai du regard mes paumes vides. « Un adversaire, un ! Voilà un sabre pour toi, étranger ! » Il me lança l’une de ses armes et je la soupesai dans ma main. La lame était rouillée sous les dorures et sans doute émoussée, je me surpris à en constater les défauts alors même que je n’avais pas revu d’épée depuis des années. Esquissant un léger sourire, je le fis disparaître en voyant qu’il continuait de parler. N’avait-il jamais terminé de raconter sa vie, son historique ou ses anciennes aventures pleines de gloire ? Si je pouvais supporter ça à la cour pour la bienséance, là j’avais d’autres chats à fouetter… Et en l’occurrence, une gamine à rattraper avant qu’elle ne se fasse découper en morceau dans un coupe-gorge. Donc, le temps m’était compté.

Entendant les gens se mettre à crier en réclamant le combat, je décidai d’agir. Plus il ouvrait la bouche et plus j’en avais assez de devoir le supporter, maudissant intérieurement les idées grotesques de ce genre d’individus qui profitait sans doute de l’attention des badauds pour que ses partenaires ne les détroussent en douce. C’était la dure loi de la rue et je refusai de faire partie de cette mascarade ; quand on me veut, on met au moins le digne prix de ma présence. Faisant tourner l’arme dans ma main, lame vers l’arrière, je m’avançai dans sa direction pour me retrouver face à lui. Proche. Prenant le temps de camper mes pieds dans le sable pour avoir un appui stable, je jetai un regard vers le bas avant de le relever pour croiser ses yeux bruns.

« Vous avez terminé ? » Demandai-je. Il hocha la tête, sans doute impatient de commencer. « Bien. Moi aussi. »

Et sans autre forme de procès, je lui abattis avec force le pommeau de l’arme directement dans la tempe afin de le sonner. Le voyant vaciller, ma main gauche se referma en un poing direct qui parti frapper son maxillaire inférieur pour faire résonner sa boîte crânienne. Saisissant son col alors qu’il partait en arrière, je lâchai ce sabre inutile et lui injectai un direct du droit au milieu de la figure. Puis un autre. Au troisième il s’effondra, le nez laissant échapper des gerbes de sang carmin et le corps provoquant un petit nuage de poussière pourpre au contact du sol. Je libérai son col, me redressant pour le regarder essayer de garder conscience. Un coup de pied plus tard et la question ne se posait plus. Non mais, il m’avait pris pour qui exactement ? Quand on ne savait pas résister à quelques petits coups on ne lançait pas de défis à vau-l’eau ; voilà où ça menait de raconter sa vie au lieu de s’entraîner.

Bien, voilà qui était fait. Où en étais-je, déjà ? Ah oui, la ruelle et Maxine. Un coup d’œil en arrière m’indiqua que les autres jeunes femmes étaient toujours là, aussi enjambai-je le corps de mon adversaire sous les regards médusés de la foule et m’engageai-je à la poursuite du voleur et de la gamine. Je l’avais vu disparaître par là, aussi suivis-je le chemin étriqué absolument vide de toute présence, hormis un petit vieux sur une sorte de planche avec des roues. L’ignorant royalement, je tournai brièvement la tête en direction d’une alcôve où tout un tas de personnes étaient regroupés autour d’une conteuse, et repris ma recherche. Attendez, quoi ? Revenant en arrière, je m’appuyai sur le mur pour découvrir une vaste pièce remplis d’hommes à l’allure plus ou moins recommandable et là, posée au milieu d’une estrade et les jambes balançant dans le vide : Maxine.

« Mais qu’est-ce que tu…

D’un même mouvement, les individus se tournèrent vers moi, index sur leur bouche, dans un « Shhhhhh ! » magistral. Qu’est-ce que… Comment ? Mon regard éberlué passa des brigands – car ils en avaient bien l’allure – à l’adolescente tout sourire qui m’adressa un signe de la main. Elle tenait dans sa paume le fameux scarabée volé un peu plus tôt au génie ! Alors là… Est-ce que j’avais au moins le droit de demander comment est-ce qu’elle avait fait ? Non ? Comme quoi, je ne m’étais pas trompé en refusant de la poursuivre au début : elle trouvait toujours un moyen de se débrouiller. A quoi est-ce que ça servait que je salisse mes mains et ma chemise pour finalement la trouver plantée là, comme si de rien était ? Jetant un coup d’œil à la rue derrière moi, au cas où ce ne soit qu’une immense farce, je ne vis que le vide et le silence. Très bien. Tout était normal dans cette ville. Parfaitement normal…

Passé le premier instant de surprise, je n’eu d’autres choix que de prendre mon mal en patience. Levant les yeux au ciel dans un soupir quand je vis qu’elle reprenait sa narration, je lui fis rapidement comprendre par des gestes qu’il était temps qu’elle écourte son récit. Pas que ce n’était pas intéressant mais on avait d’autres chameaux à classer que de se coltiner la bande de bras cassés des bas-fonds. « ... et alors le prince et la princesse apprirent a la méchante sorcière à être gentille et ils vécurent heureux tous les trois dans un grand chateau avec leurs amis les animaux de la foret pour toujours ! » Enfin, elle obtempérait ! La voyant se faire aider pour descendre de son perchoir, j’attendis (im)patiemment qu’elle soit à ma hauteur avec les bras croisés sur mon torse. Un des voleurs – celui de la babiole en forme d’insecte – Lui fit même un bisou sur la joue pour la remercie (de quoi ?) et me mit en garde. « Elle douille, tu douilles ! » Mettant son index et son majeur devant ses yeux avant de les diriger vers moi. D’accord, il me surveillerait, mais je n’avais strictement rien compris à ce qu’il venait de me dire. Le patois local n’était pas encore bien entré dans mes nouvelles connaissances…

Quand nous pûmes ENFIN nous échapper de là, je poussai un long soupir satisfait.

« Tu devrais le ranger dans ton sac avant qu’on ne le vole à nouveau. »

Elle me baragouina quelque chose comme quoi les voleurs n’étaient pas vraiment des voleurs et qu’ils étaient ses amis désormais mais, devant mon air condescendant, elle rangea soigneusement le scarabée dans le ventre de son nounours-à-dos et le remit correctement sur ses épaules. Bon, retrouver la rue principale maintenant et… D’où venait cette musique ? Levant le nez, je ralentis le pas en entendant soudain des jacassements assez familiers depuis les dernières minutes : ceux du génie. Il était là ! Forcément, puisque le voleur était avec nous, il ne pouvait pas être à sa poursuite… ça venait des étages autour de nous. Je n’allais sûrement pas monter sur les toits pour le récupérer.

Maxine me tira la manche pour me désigner une entrée bordée de drapés rougeoyants et recouverte d’un tapis de la même teinte. Un panneau doré aux écritures indéchiffrables était apposé sur l’une des lourdes portes en bois mais impossible de savoir de quoi il s’agissait. En tout cas, la voix et la musique provenaient de l’intérieur… Un dernier échange de regard et nous nous avançâmes vers l’inconnu de la demeure. A l’intérieur, un corridor richement décoré nous invitait à monter à l’étage par un escalier en colimaçon. Préférant me méfier, je grimpai cependant le premier pour rejoindre le premier niveau et… Tomber sur une vaste pièce plaisante aux murs recouverts de tissus et autres dorures, le sol enfouis sous des tapis et des coussins aux tons chauds et même agrémenté d’un bassin de marbre où se prélassait une jeune femme en très, très petite tenue. Vers le fond de la pièce, un immense matelas en demi cercle était installé au pied d’une fenêtre. Et adossé contre les épais coussins, un génie en train de glousser et de cancaner alors que deux femmes lui servaient du raisin et lui massaient le torse nu dans des petits rires aigus.

« Y’en a qui ne perdent pas le nord... »

Ne pus-je retenir devant l’étrange spectacle des danseuses en train de se déhancher au milieu de la pièce sur une musique orientale, entendant clairement Maxine ouvrir la bouche pour dire quelque chose. Je tendis le bras, posant ma main sur sa tête blonde pour l’obliger à se retourner. Tourner le dos à la scène avant que ses yeux ne soient marqués à jamais de la vision extatique qui s’offrait à nous. L’homme installé se redressa un peu en nous voyant, levant une coupe à notre intention. « Ohhhh Bienvenuuuu dans l'empire Zoltanien ! Je vous en pris, joignez-vous à nous ! » Je le toisai, partagé entre la profonde exaspération et… Un certain respect soudain pour avoir réussi à dégotter un endroit pareil. Dans quel monde de fous est-ce qu’on était tombé, très exactement ?

Une jeune femme langoureuse s’approcha de moi, la poitrine à peine masquée d’un voile et une ceinture de pièces d’or aux hanches pour toute couverture sur le tissu ample de ses jambes. Minaudante, elle s’appuya sur mon torse et vint me susurrer un : « Je vous en prie, installer vous à coté de votre camarade, détendez vous. Je peux vous proposer des massages ou peut-être préférez vous d’autres délices orientaux ? » M’entraînant par le poignet en direction du matelas pour mettre à exécution ses propositions. Alors là, j’avais clairement l’hésitation et le doute à la fois. Qu’est-ce qu’il se passait ici ?! Je ne pus cependant réprimer le petit sourire engageant qui naquit sur mon visage, oubliant presque immédiatement mes bonnes résolutions – et laissant Maxine aux bons soins d’une autre femme qui venait de lui apporter des livres – alors que je me laissai tomber contre les coussins.

Je fixai l’homme à côté de moi en train de se repaître de raisins et de vin, croisant son regard alors qu’il gloussait encore de satisfaction. « C'est comme ca que ca marche, bro ! » Je ne savais même pas que j’avais décroché un ticket pour un bordel en réalité. En soit, pourquoi pas ? Mais quand la danseuse vint s’asseoir sur mon ventre en se déhanchant, je ne pus retenir la pointe de culpabilité venir percer mon torse : elle était aussi brune que Belle, mais elle n’avait pas son visage mutin et ses traits sérieux. J’en avais connu, des femmes ravissantes et séduisantes, mais jamais une personne aussi agaçante et attachante qu’elle… Si elle savait ça, elle allait me tuer sur place en fait. Littéralement. Mieux valait qu’elle n’en sache jamais rien, n’est-ce pas ? Mais avisant le petit espion blond et bavard à l’autre bout de la pièce, je préférai tout de même décaler la danseuse pour m’asseoir correctement contre les coussins.

Se faire plaisir, d’accord. Mais il n’y avait qu’une seule femme qui pouvait (ou pourrait) me grimper dessus de cette manière, et elle s’appelait Belle.


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________________________________________ 2015-12-17, 18:09

Vraiment Kairi n'avait pas envie de coopérer. Surtout qu'elle détestait lorsque les gens la prenait pour une idiote après lui avoir promis monts et merveilles. Et c'était exactement ce que le dénommé Zoltan venait de faire, non ? En lui proposant de faire un vœu avant de les ramener ici, dans un monde qui n'était plus du tout Storybrooke.

La rouquine alla donc se placer aux côtés de la brune un peu explosive, avant que la plus jeune des gamines blonde ne viennent vers elles, en incriminant la brune. Et aux yeux de la rousse, elle n'était pas plus méchante que le mec qui les prenait tous pour ds petites gentes...

- Je suis une princesse moi, monsieur vôtre altesse suprême.

Et paf, prends toi ça dans la tronche monsieur-je-fais-la-tronche. Elle ne prit donc pas attention aux deux petites adolescentes blondes, puisque l'une des deux semblait ne pas trop en valoir la peine et que la seconde cherchait docilement le scarabée sans bruit, avant de se tourner vers la brune à l'allure tout feu, tout flamme, en se présentant alors :

- J'aime bien votre répartie. Je m'appelle Kairi.

Bon s'était plus pour se faire au moins une alliée dans ce monde obscur qu'elle s'était présentée. Et puis comme l'autre brune avait l'air aussi docile que la petite blondinette, elle ne devait pas non plus en valoir la peine, non ? Non, parce qu'ils n'étaient pas des esclaves tout de même !

La rouquine n'eût cependant pas plus eu le temps de plus se présenter que déjà le génie - puisqu'il se disait en être un - les faisait aller au dehors. Génial, il avait retrouvé le scarabée et ils allaient pouvoir rentrer, non ?

Mais... Pourquoi il donnait son scarabée au premier inconnu lui... Un voleur en plus ? Sans plus attendre, Kairi se mit donc à courir après le voleur, alors que le petit groupe se dispersait.

- Mais... Vous êtes bêtes ou quoi ?

Elle continua alors sur sa lancée, suivant le voleur habile, avant que... Un petit garçon venait juste de se placer devant elle, la stoppant dans sa course. Il lui lança un regard suppliant, en demandant, aux bords des larmes :

- Vous n'auriez pas quelque chose à manger pour moi ? Je suis pauvre et sans famille...
- Euh... Vraiment désolée gamin mais tu vois, je suis sur une affaire urgente là ! J'ai un voleur qui m'a pris mon scarabée et je ne peux pas retourner chez moi sans ce truc ! Alors dégage le passage et va mendier ailleurs !

Le gamin glissa alors discrètement un objet dans sa poche avant de partir en geignant les pleurs. Ben voyons... Et alors que la jeune femme allait se remettre en route, elle se retrouva face à un garde. Mais, elle n'avait rien fait !

- Donnez moi ce que vous avez dans votre poche, voleuse !
- Mais... Je n'ai rien dans ma poche !
- Et ça, petite voleuse ?
- Hey mais on ne tripote pas une princesse !

Bon en tout cas, elle maudissait le gamin qui la faisait passer pour une voleuse. Sa keyblade apparut dans sa main et elle assomma le gardien avec. Ce qui eut pour effet d'attrouper les autres gardiens... Et évidemment, un contre cinq, c'était forcément perdu d'avance. Elle se retrouva alors désarmée bien vite, voyant sa keyblade disparaître, avant que le premier gardien ne dise alors :

- Mademoiselle, vous avez le droit à une visite gratuite contre le sultan !

Quoi ?!? Mais non, elle, elle avait juste voulu retrouver le voleur à l'origine ! Et la voilà qu'elle était conduite vers le Sultan... Elle tenta alors de se débattre, en vain...


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[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 2 _



________________________________________ 2015-12-17, 23:29

~ Les Nuits d'Arabie~



Marie s'activait à rechercher la moitié de scarabée. Néanmoins, une question la taraudait: Pourquoi cet homme -ce génie- avait-il besoin de cet objet? Et en quoi cela les concernait eux? Avait-il un rapport avec le vœu qu'il leur avait promis? Car oui, la jeune fille n'avait pas oublié la promesse du magicien. Une promesse et une promesse et elle aurait son vœu.
Soudain, un "Oh!" sonore retentit. Tous se tournèrent vers l'intéressé et virent le génie rajuster élégamment sa cravate:

"Allez ouste, on s'ecarte !"

La lycéenne obtempéra et observa le jeune homme, un sourcil relevé. Qu'est-ce qu'il comptait faire encore?

"Un sort pour trouver la deuxième partie du scarabée, je comprend pas pourquoi j'y es pas pensée plus tôt !"

Marie eut une brusque envie de porter sa main à son front. Ce génie était tout simplement niais et stupide. Cependant, elle se retint et croisa les bras, passablement agacée mais attendant de voir le résultat. Résultat qui ne vint pas. Lorsqu'il leur annonça que la seconde moitié ne se trouva pas ici, Marie secoua la tête d'incrédulité. Elle n'eut pas le temps de réagir que Zoltan les emmenait dans une autre endroit. Une rue bondée dans une chaleur étouffante. La jeune fille ne fut pas mécontente lorsque le génie changea leurs vêtements. La tenue locale était magnifique, digne des contes des Milles et Nuit: d'un bleu lagon faisant ressortir ses yeux clairs et sa blondeur, les voiles épousaient parfaitement ses formes mais étaient amples et lui permettaient de se déplacer librement.
Lorsque l'inconnu s'approcha de Zoltan et demanda à voir le scarabée, Marie plissa les yeux. Étrangement, son flair "anti-embrouille" avait décidé de se remettre en marche.

"Vous ne devriez pas..."

Trop tard, l'homme partit en courant tandis que leur guide souriait comme un nigaud. La bouche de la lycéenne s'ouvrit et elle était presque sûre qu'elle touchait à terre tellement sa consternation était grande. C'était impossible! Qui leur avait donné un crétin pareil?

"EHHHHHHHHHH AU VOLEUR, meugla le génie. Faut la récupérer et vite ! Allez on ce bouge, servez vous de vos jambes graisseuses !"

Et il partit en courant. Apres un moment de flottement, tous se partirent à sa suite. Marie perdit de vue Zoltan puis la jeune femme châtain à la démarche féline ainsi que la petite fille blonde un peu trop bavarde. Elle se retrouva bientôt toute seule en plein centre d'Agrabah. La jeune fille fit un tour sur elle-même, en quête de ses camarades. Elle décida de continuer tout droit et se mit en marche... Avant de faire marche arrière et de s'arrêter à un étale. Les bijoux que le marchand vendait étaient magnifiques. Elle hésita un peu puis décida d'en prendre un. Elle choisit une chaîne au-dessus de sa tête dont un petit médaillon retombait sur son front. Elle chercha de l'argent dans son petit sac (qu'elle gardait toujours auprès d'elle, accroché à travers son épaule) et fourra trois billets verts dans la main du marchand. Elle aperçut alors le voleur tourner au coin d'une rue et se remit à courir, sans prêter attention aux exclamations du marchand. S'ensuivit une course folle dans les rues de la ville. Marie n'était pas spécialement une sprinteuse mais elle avait une bonne endurance. Elle commençait à gagner du terrain quand... Elle se prit les pieds dans son bas et perdit l'équilibre. Dans sa chute, elle entraîna tout un étale de fruits et légumes frais. La jeune fille se retrouva sur les fesses, une peau de banane sur la tête. Elle cilla, reprenant ses esprits , puis se redressa en se débarrassant des morceaux tachant sa tenue. Elle se tourna auprès du marchant et s'excusa. Mais ce dernier s'emporta:

"Mes fruits! Mes légumes! Toute une cargaison! Vous avez vu ce que vous avez fait? Ah! Qu'est-ce que je vais faire?

- Je suis vraiment navrée monsieur, mais je dois partir, je pourchasse un voleur et...
- Oui! Tu es une voleuse! Tu m'as volée le profit de la journée!
- Je sais mais, je dois partir et...
- Non! Tu me dois réparation! Tu ne partiras pas avant!"


Marie eut beau supplier, s'énerver ou s'apitoyer, l'homme ne changeant pas d'avis. Elle se dépêcha donc de ranger les fruits en bon état sur le présentoir et jeta ceux qui n'avaient pas survécu au choc. Lorsque tout fut rangé, la jeune fille tenta de s'éclipser mais le marchant la retint à nouveau. Elle lui devait de l'argent. Son porte-monnaie étant vide, et sa carte de retrait ne passant pas ici accessoirement, Marie ne pouvait pas le payer. C'est ainsi qu'elle se retrouva à onduler du ventre en poussant la chansonnette devant les passants. Un spectacle de rue. Évidemment. Placée à côté de l'étale du marchant, la lycéenne était condamnée à danser et chanter afin de récupérer l'argent qu'elle devait à l'homme.
Point positif, les passants semblaient apprécier le spectacle. Le petit panier en osier se remplissait peu à peu et un attroupement se formait autour de l'ancienne chatte. Soudain, des cris parvinrent jusqu'à la place. Les spectateurs se détournèrent de la représentation de la jeune fille. Une masse se rua vers le cri et Marie les suivit, curieuse. Elle se faufila dans la foule et tenta de voir la cause du raffut. Elle découvrit alors des gardes emmenant avec eux une jeune fille à la chevelure sombre. Mais... Elle connaissait cette fille! Elle faisait partie de son petit groupe de touristes venus de Storybrook!

"Attendez!hurla l'étudiante.Attendez! Il doit y avoir une erreur! Cette fille est innocente!"

Malheureusement, sa voix se perdit parmi le brouhaha de la foule. Elle ne pût avancer plus loin, le regroupement étant trop compacte. Elle fut emportée par le flot de gens retournant sur la place, s'éloignant ainsi de sa camarade inconnue.
Refusant de retourner danser, Marie s'éclipsa et se remit à courir dans la ville. Elle devait retrouver ses compagnons pour les prévenir. Cependant, elle était dans l'incapacité de retrouver son chemin. Elle était perdue! La panique gagna alors la demoiselle. Elle était seule dans une ville inconnue, loin de chez elle. Elle voulait retrouver sa famille. Elle voulait se réveiller dans son lit et s'apercevoir que tout ce bazar n'était qu'un rêve. Un cauchemars pour être exact. Hélas, Marie ne se réveilla pas et resta dans les rues d'Agrabah.
La jeune fille inspira profondément et se calma peu à peu. Elle devait rester forte et retrouver les autres. Elle se remit à courir et tourna à droite à chaque carrefour. Finalement, au détour d'une rue, elle entendit une voix reconnaissable entre toutes: celle du génie. Elle suivit l'origine de la voix et découvrit Zoltan et le deuxième homme du groupe allongés sur des coussins, entourés de jeunes femmes sulfureuses. La petite fille blonde était là également, un peu en retrait. Un profond dégoût s'empara de Marie. Tandis qu'elle s'était débrouillée pour retrouver le voleur, avait renversé un présentoir, avait dû danser et chanter pour gagner de l'argent, eux avaient profité de la vie. La demoiselle se racla la gorge, les bras croisés sur la poitrine, les yeux lançants des éclairs.

"Je ne vous dérange pas, j'espère?"lança-t-elle froidement.

Elle secoua la tête puis reprit:

"On a un scarabée à trouver je vous rappelle! Et une fille du groupe, Kairi je crois, s'est faite embarquer par des gardes. Ils l'emmènent chez le sultan!"

Si avec ça, ils ne bougeaient toujours pas le petit doigt, Marie ne promettait pas de rester calme. Elle s'énervait assez rarement mais sa patience avait des limites.




© FieryAmaryllis pour Epicode



   


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[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 2 _



________________________________________ 2015-12-18, 15:14



Les Nuits d'Arabie


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« Tu en as assez ? Un peu de vin ? » La douce voix féminine de la danseuse me fit redresser la tête. Ah, si j'avais su je serais rester ici ! C'est tellement mieux ! Aladdin avait bien refait la déco en tout cas. Attendez, qu'es ce que je raconte, c'est moi qu'a refait Agrabah ! La danseuse me tendit une coupe de vin, que je saisie entre mes doigts pour porter le délicieux breuvage à mes lèvres. Ah, comme elle était belle la vie ! Les autres danseuses ce rapatrièrent contre mon torse, me posant toute sorte de question. Oui, je suis un génie. Oui, t'es tellement mignonne que je réaliserais ton souhait. Non, j'ai rien à d'autre à faire, je peu rester ici autant que je le souhaite ! Puis le voix changèrent de ton. Non mais le genre de ton qui plait pas beaucoup, celle d'une femme en colère !

Je posais le regard sur les visages des deux femmes allonger contre moi, en train de ce disputer mon corps. Oh comme c'était beau. Elle ce disputait pour moi. Attendez, j'ai encore jamais vue ca de ma vie. C'est geniale ! Un grin de mélancolie voilà mon regard quand je repensais à Summer. C'était elle que je convoitais au début après tout ! Mais elle était résistante. Trop résistante et pas facile. Pourquoi elle était pas facile à draguer comme ses filles là ? Ah mais oui j'oubliais. Ses filles là sont là pour ca. Le ton qui continuait de percer dans la voix des deux criardes me perçaient les oreilles. L'une clama que je la préférais parce qu'elle était exotique, et que comparer à l'autre sa robe la boudinait moins. Oh vraiment ? Un rire fou s'échappa de ma gorge, avant qu'elles ne tournent la tête vers moi, cherchant à comprendre. Oh merde. Danger à l'horizon.

▬ « Ahem. Vous êtes toutes les deux aussi ravissante l'une que l'autre ! » Les complimentais-je suivis d'un sourire charmeur. L'un ce redressa en croisant les bras, un air boudeur s'afficha sur son visage. Oh oh.

« Tu dois choisir ! » Me sermona t-elle, en fusillant la deuxième du regard. Je me fis tout petit dans mon siège, avant de voir un visage familier débarquer. C'était l'homme gros comme une montagne, avec la gamine qui parlait de trop ! Je lui fis un sourire, alors que les filles ce détendirent leur tension artérielle pour venir de nouveau s'enfouir dans mon torse. « Y’en a qui ne perdent pas le nord... » Fit-il. Le nord ? On est dans le Sud ! Pourquoi il me parle du nord ? Il fait froid, y'a de la neige, il pleut, c'est déprimant le nord ! Ah moins qu'il parlait du vrai Nord avecs les pingouins et les igloo ? Oui ? Non ? Parce que je me risquerais pas à y mettre un pied là bas. Je préférais nettement la chaleur et l'exotisme ! Normal, je suis un génie ! Il faudrait y emmener ma lampe pour me forcer à poser un pied !

▬ « Bienvenuuuu dans l'empire Zoltanien ! Je vous en pris, joignez-vous à nous ! » Avec un sourire digne des entrepreneurs de commerce, je lui fis une petite place tout en tapotant sur le coussin pour l'encourager. Aller mec, t'es trop coincée viens prendre du bon temps ! Pis je peu te prêter mes danseuses, même si elles sont un peu trop tempétueuses. Il retourna la tête de la gamine, avant que celle ci ne soit prise en charge avec des bouquins. Et bien voilà ! Il vient s'installer sur un coussin, alors que j'étudiais ses traits combler par le repos que cela lui donnait. D'accord, il avait pas l'habitude ? Remarque, j'étais pas venu ici depuis ...Bon d'accord, en fait je cherchais même plus. Un sourire naquit sur mes lèvres quand une danseuse vint onduler sur le corps de mon compagnon. « C'est comme ca que ca marche, bro ! » Ne put-je me retenir de lacher.

Non mais c'est vrai. Rien de tel qu'une femme pour illuminer vos journées ! Il fallait que je prenne des notes pour séduire la biche. Après tout y'avais qu'elle qui m'interessais ! Mais j'évitais de le dire, parce que sinon j'allais créer des jalouses ! Je ne vous dérange pas, j'espère?" Gneh ? Y'a un truc qui a parlée ! Je redressais la tête pour voir la gamine blonde. Oh, c'est géniale ! Je lui ferais bien une place, mais je crois pas que dans cette maison il faisait des hommes pour les filles. Bah c'est pas grave, au pire elle ce contentera des paires de poitrines ! On a un scarabée à trouver je vous rappelle! Et une fille du groupe, Kairi je crois, s'est faite embarquer par des gardes. Ils l'emmènent chez le sultan!"

▬ « Et voilà, y'a toujours des idiots pour gâcher la fête ! » Ronchonnais-je en me relevant. J'effectuais un bon sur mes pied en frappant dans mes main. « Bon ! Merci les filles, vous avez été géniale ! » Ajoutais-je, avant de tourner face à l'une des danseuses. «  Oui, t'es plus belle que Samara ! » je fis en suite face à cette dernière, qui me regardais d'un air estomaquée. «  Non, ca te boudine pas, mais en revanche tu devrais faire quelque chose pour cette voix criarde qui me fracasse les oreilles ! » Et paf ! Ma tête ce tourna d'un coup sec, le mur venant dans mon champs de vision alors que je sentais clairement ma joue prendre feu. Je portais une mains dessus, pour ma la frotter comme pour faire partir le mal.

▬ « Aieuh ! Je vais porter plainte au bureau des génies ! » Me plaignit-je. Avant qu'une deuxième droite ne vienne heurter ma joue, je saisie la blonde bavarde et la mit devant moi pour m'en servir comme bouclier. « Eh, on frappe pas les enfants ! » Dis-je avec cynisme. Il me semble que la blonde avait parler, je m'occupais de prendre la fermeture et de lui fermer la bouche. « c'est pas interessant j'ai dis ! » Sur ce, je pris la mains des deux blonde en jetant un coups d'oeil appuyer la montagne pour lui dire que c'était l'heure de filer ! Je courais jusqu'à la sortie avec mes compères, sentant des vases passer dans mon champs de vision et venir me frôler l'oreille pour s'exploser dans le mur avant de tomber en morceau. Samara était pas contente. Les pieds dehors je lachais les deux mains des blondinettes.

▬ « Bon ! Ce fut plaisant. Mais nous avons d'autre chameau à fouetter ! Ou est le scarabée ? » Demandais-je. La blonde avec la fermeture sortit son sac en nounours, avant de plonger la mains dedans et de me le tendre. Un sourire joyeux au lèvre, je m'en saisie en le tenant délicatemlent, comme un bien précieux. « Tu l'a eu ? T'aurais pas pu me le dire plus tot ? » Fis-je en la dévisageant d'un œil. Il me fallait la deuxième partie du scarabée ! Ou est ce que je pourrais …

▬ « Josiane ! » M'ecriais-je en me dirigeant vers la blonde qui nous avait informer de la situation. Elle me corrigea sur son prénom. « Peu importe, un prénom n'est là que pour désigner une chose ! Ta dit quoi tout à l'heure ? » demandais-je en la tenant par les épaules. Elle semblait me demander de quoi je voulais parler. « Avant que Samara me frappe, ta dis quelque chose d'interessant ! » La rabrouais-je. Elle me rappela la brune qui ce faisait emmener au palais, en ce moment même. « C'EST CA ! » Hurlais-je dans la rue, embrassant son front avant de la lacher brutalement et de détaler comme un idiot pour revenir dans la rue centrale, là ou le palais nous dominait sous toute sa grande taille. Mais oui ! Quel idiot ! Pourquoi j'y es pas pensée plus tot ! Les autres finirent par me rejoindre, alors que je sentais une pulsion de joie illuminée mes pupille, un gros sourire entrouvrais ma bouche.

Oh, Simone était revenu ! Il fallait qu'on rentre dans ce palais. Comment rentrer dedans sans ce faire voir par les gardes … « Nous devons rentrer là dedans ! Le plus discrètement possible, et avec silence ! » Comment, comment ? Je fis les cents pas, placardant mon doigt sur la bouche de la blondinette bavarde qui semblait vouloir me dire quelque chose. Je vins à la hauteur de la brune interessante, Ametia je crois. Ou Amelia ? On s'en fou ! Je bloquais ses epaules de mes grosses mains, la regardant dans les yeux. « Comment ? COMMENT ? » demandais-je. Je me rapprochais de Simone, me préparant à faire même avant de replacer mes mains là ou elle ce trouvait avant, grimaçant. Ouai non, valais mieux pas la toucher celle là.

« Scusez moi ! Vous aurez pas quelque chose à me vendre contre mes précieux chameau ? Aller, soyez pas timide, il est beau il est chaud le chameau ! » Un homme venait de s'arrêter devant nous avec toute une ribambelle de chameau. L'un d'eux posa son gros museau vers moi, alors que je reculais la tête d'un air dégoutée. Puis sans crier gare, le chameau heurta sa tête contre la mienne, me sonnant. Un douleur s'installa dans mon crâne alors que des étoiles me brouillais la vue. « OH JE SAIS ! » déclarais-je soudainement. Mais oui ! Pourquoi, mais pourquoi ce chameau m'avait pas frapper plus tot ! Tout excitée, je me jetais à son cou et l'embrassait vivement devant tout le monde. « Merci ! » Je me dirigeais vers le gros monsieur montagne pour lui levée la mains et lui faire un high five. Je l'encourageais à frapper avec une tête de fou, avant que je comprenne que non, en fait il allait pas le faire. Ce fut la blonde bavarde qui le fit. « Ouai ! Ta tout compris ! » déclarais-je en la pointant du doigt et en lui effectuant un clin d'oeil. Tous me regardait, attendant que je leur dise mon idée. Mais j'étais tellement parfait, qu'il fallait que je laisse durer le suspens !

« Un chameau monsieur, juste un chameau ! Contre la belle brune là bas ! » Fis l'homme en pointant Simone du doigt. Je tournais la tête vers elle, avant de claquer du doigt pour la téléporter juste devant le vendeur et la prendre par les epaules afin de la pousser vers lui.

▬ « Elle est a vous ! Balancez le chameau ! » Ne cédant pas au protestation de celle ci – j'avais pas que ca à faire- je pris le chameau et lui tapotais la tête. « Bien, dorénavant tu sera Simone, deuxième du nom ! » Puis je me plaçais au milieu du groupe, m'apprêtant à retrousser mes manches, avant de me rendre compte que je n'en avais pas. Ahem, léger fail.

▬ « On va faire un peu de magie ! » Mes mains prirent une teinte bleu, avant de la projeter sur la blonde bavarde. Son cou s'allongea, avant que son nez ne fasse de même et que quatre sabot n'apparaisse, la forçant à ce mettre à quatre patte. Maxine venait de ce transformer en lama. Je pointais Amelia du doigt. «  Toi ! J'ai besoin d'un éléphant ! » Aussitôt dit, aussitôt fait ! Une trompe apparu à la place de son nez, avant que sa taille ne double de volume et qu'elle devienne forte et imposante. Je frappais des mains tout content en rigolant, avant de tourner les yeux vers ma prochaine victime. La bête. La montagne. « Toi ...il faut ...Une belle paire de jambe pour envouter le sultan ! » La magie bleu l'enveloppa, et un ravissante costume oriantale apparu à la place de sa tenue. Oui bon un mec déguisée en fille ... Ouai nan. « Non on va faire autre chose ! » Commentais-je, avant de le transformer en babouin. Eh pas mal, on dirait Abu !

▬ « Grrrr t'es sexy ! » Commentais-je. Ah j'adorais la magie ! Ca promettait. Je vis le monsieur des chameau partir en courant, avant de pointer le doigt vers lui. « HEP LA ! » Le retins-je avec ma magie bleu qui le remana vers moi, le faisant l'évité sur le sol. Je portais mes doigts à la mains, caressant mon manton. « Tu fera un splendide tigre ! » Je lui tirais la barbe avant de lui tapoter les joues avec un sourire cynique. Je le posais à terre et balançais la magie bleu, des rayures et une couleur orangée apparurent sur son corps et un rugissement s'échappa de sa gueule. Je me tournais vers la brune volcanique. « Je suis d'accord avec le monsieur, tu vaux parfaitement un chameau ! » Sur mon mot, la magie bleu venait de la transformer en chameau. « HAHAHAHAH ! Vous êtes beau ! Vous êtes magnifiques ! » Fis-je en ecartant les bras d'un air théatrale.

▬ « Eh mais, il m'en manque une ! Mon chaton ? » Demandais-je vers la blonde. « Tu me rappel un ami à moi ! » Je lui tapotais la tête, de la poudre bleu s'échappa de mes doigt, et sa taille retrecis, retrecis, avant que des plumes ne prenne place. « Le sultan adore les perroquet tu vas voir ! » Et maintenant, place au meilleur pour la fin ! Je fis un tour sur moi même avec classe, mon costume devint celui d'un prince. Je me regardais. J'étais trop beau. Dite le que je suis beau mince ! Mes doigts remuérent de nouveau, alors qu'un siège ce plaça sur le dos d'Amelia. Je me téléportait pour m’asseoir en tailleur desssus. Et bien entendu ...Oublions pas la musique ! Une musique s'eleva dans l'air, alors que je faisais apparaître mille et une splendeur dans la rue : De l'or, des danseuses en plus, des animaux, des plumes, des spectateurs ...

Il fallait de tout pour faire un spectacle !Et c'est partit ! Je jetais des coups d'oeil au gens qui s’écartait, émerveiller par temps de beauté. Des acclamations de joie ce firent dans la foule, alors que je balançais des pièces d'or au gens, leur offrant un sourire charmeur. Je fis apparaître un chapeau que je plaçais sur ma tête, effectuant un petit pas de danse tout en chantant avec beaucoup de prestance. Les autres semblaient suivre la chansons, alors que les gardes nous observait, ouvrant le palais pour nous laisser rentrer, les animaux ce balançant au rympte de la musique, les danseuses bougeant leur bassins, envoutant les passants. Je fis quelque geste du bras pour montrer mes muscles, parce que j'étais beau et j'étais le meilleur ! Puis enfin, on entrait pour de bon dans le palais, s'arrêtant devant les marches.

« Votre Altesse ? » Demanda l'un de gardes.

▬ « Je désire m'entretenir avec le Sultan ! » Déclarais-je en descendant élégamment d'Amelia. Le garde s'inclina avant de dispaître. Je me tournais vers mes esclaves, toujours sous leur nouvelle apparence. « Et on ce tiens à carreau ! » Les prévint-je en les menaçant de mon doigt.


Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 2 Sans_t21


| Conte : Le Roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Diku

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[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 2 _



________________________________________ 2015-12-18, 22:02 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia s'était relevée péniblement, s'éloignant à grands pas d'Abdoul le fakir qui fait pas rire DU TOUT. Hagarde, elle se tournait et retournait au milieu de toute cette foule à la recherche du reste de la bande. Mais dans toute cette agitation, impossible de se déplacer aisément ou encore rapidement. Inutile de dire qu'elle avait perdu le voleur de vue depuis bien longtemps... On repasserait pour l'efficacité de la lionne bondissante, donc. Comme au bon vieux temps sur la Terre des Lions, au détail près qu'aucun fakir ne venait vous embêter quand vous chassez, ce qui avait fait la différence, assurément.
Amelia aurait pu le rattraper, même en s'étant trompée de personne. Malheureusement, chanceuse qu'elle était, l'ancienne lionne avait choisi la plus mauvaise personne sur laquelle se tromper. Comme au bon vieux temps, là encore.
Un peu dépitée et inquiète, la jeune femme avançait au milieu de la foule, recherchant ses compagnons d'infortune. Après un instant, elle aperçut la femme court vêtue en train de cracher des flammes mais n'osa pas s'approcher, des fois qu'on lui demande de faire de même. Reprenant sa recherche, elle aperçut le monsieur un peu rustre en plein duel et décida, là encore, de rester à une distance raisonnable, juste au cas où.
En revanche, elle aperçut bientôt la petite blonde un peu effacée qu'elle décida de suivre, espérant qu'elle ne se fourre pas dans des ennuis.

Après quelques instants, les deux femmes étaient finalement arrivées dans un... bordel ? où le génie se prélassait allègrement, ayant tout oublié du scarabée ou de son équipe de choc. Eh bah bravo, songea la jeune femme en croisant les bras sur sa poitrine. Si j'avais su, je serais allée au SPA du coin, pas après ton voleur, eut-elle envie de persifler. Mais Amy n'en fit rien, trop occupée à écouter Maxine qui avait récupéré leur fameux scarabée !
- Alors là, bravo, commenta t-elle, impressionnée.
Les informations suivantes, en revanche, n'eurent rien de rassurant : Kairi s'était faite enlevée et amenée au palais ! Là, pas besoin de flair animal pour sentir les embrouilles ! Il leur fallait donc un plan pour s'introduire au plais en plus d'un plan pour trouver la seconde moitié de scarabée.
Fronçant les sourcils, Amelia commençait déjà à y réfléchir quand le génie, l'attrapant par les épaules, la secoua comme un prunier, espérant sans doute qu'une tripotée d'idées allaient tomber de sa tête comme par magie. Sauf que de la magie, Amelia ne savait pas en faire ! Des idées, en revanche, elle en avait souvent à la pelle, quoique celles-ci n'étaient pas toujours très rationnelles. N'écoutant que l'adage "aux grands maux les grands remèdes", elle reprit ses esprits avant de suggérer :
- On devrait se déguiser, comme dans un jeu de rôles ! Conter une histoire suffisamment magique et impressionnante pour séduire le sultan et ensuite lui expliquer ce qu'on veut. Si on se le met dans la poche, normalement ce sera facile, commenta la jeune femme, assez fière de son plan.
Ce qu'elle n'aurait pu prévoir, en revanche, ce fut la manière de mettre le plan à exécution : la magie, justement. Et pas "un peu" de magie, mais BEAUCOUP de magie, suffisamment pour changer une ancienne lionne en éléphante.
Bon, au moins je n'ai jamais été aussi grande, se consola Amelia en jouant avec sa trompe pour l'apprivoiser.
Autour d'elle, les autres changèrent bientôt d'apparence également, de sorte que la petite troupe de choc allait bientôt former un cortège digne du cirque du soleil. Et les transformations étaient vraiment réussies, quoique totalement illogique. Pourquoi avait-il changé un homme en femme quand il en avait à la pelle, des femmes ? A croire que la logique des génies n'était compréhensible que par leur espèce. Mais le fait est que le résultat était encore une fois très convaincant... si le seigneur un peu rustre ne commençait pas à beugler ou adopter une démarche de bourrin, évidemment.
Pour l'heure, ce n'était pas la question. Le génie venait de grimper sur le dos d'Amelia et la compagnie s'était mise en route, sur une musique entrainante et dansante.
Face à tout ce remue ménage, les commerçants avaient cessé de commercer, les badauds avaient cessé de négocier et tous, absolument, regarder le défilé grandiose du cortège qui prenait la route du palais. La tête relevée et la trompe battant l'air en mesure, Amelia était bien décidée à être l'éléphante la plus classe que le royaume n'ait jamais vu. De toute façon la transformation n'était que temporaire, hein ? Au fond, la jeune femme n'en savait rien, mais elle espérait - très fort - que ce serait le cas. En revanche, la tunique bleue qu'elle avait portée précédemment, elle voulait bien que celle-ci reste, en souvenir. Chacun sa logique, après tout !

Le cortège arriva finalement au palais dont les portes s'ouvrirent en grand sur un univers exotique richement décoré. Des losanges multicolores ornés les murs, scintillant lorsque les rayons du soleil venaient les caresser. Quand au sol, il était de marbre blanc. Devant eux, s'élevait un immense trône sur lequel était assis un petit bonhomme vieux et pas plus haut que trois pommes. A moins que le fait d'être devenue un éléphant ait changé la perspective d'Amelia ? Toujours est-il que, tel un enfant au matin de Noël, il sauta de son trône et couru vers ses invités, battant des mains avec frénésie.
Pour jouer le jeu, Amelia attrapa le génie délicatement du bout de sa trompe - en fait, c'était vraiment facile à maitriser si on se concentrait et plutôt pratique, un peu comme un cinquième bras désarticulé - avant de le faire glisser doucement vers le sol. Ca, ça allait en jeter, non ?
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[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 2 _



________________________________________ 2015-12-19, 20:07

Je n'ai jamais cru en l'être humain. J'ai toujours cherché à le détruire. Puis j'en suis devenue un. Cependant, cette haine est toujours présente en moi. Puis-je pour autant m'auto-détruire ?
Les nuits d'Arabies
Absynthe ♦ participants
Absynthe était quelqu'un de fière. De bien trop fière. Tellement que cela lui retomberait irrémédiablement sur le coin du nez. Mais ça, elle ne s'en rendait pas vraiment compte. Elle se contrefichait littéralement des gens qui étaient arrivés ici avec elle. Elle n'était pas là pour se faire des amis, même si la petite brune semblait la moins idiote, celle qui s'était présentée à elle comme s'appelant Kairi. Pour sa part, Absynthe s'était présentée sous son véritable prénom, mais n'avait pas continué la conversation puisque le génie faisait un beau barda. Mais bon, l'avaleur de feu était mille fois plus intéressant que cette bande d'abrutis, et plus elle pouvait être loin de la gamine chiante, mieux cela serait pour elle.

Son défi réalisé, elle se vit offrir des bracelets en or. Absolument ravie, Absynthe n'attendit même pas trois secondes avant de les enfiler. Elle se sentit alors complètement vaseuse et mal. Son regard s'obscurcit, tandis que l'avaleur de feu s'éloignait, absolument ravie du tour de passe-passe qu'il venait d'effectuer. La volcanique brune ne se rendait absolument pas compte qu'elle venait de perdre ses pouvoirs. Bon, elle fut étonnée de sentir qu'elle avait la bouche littéralement en feu et qu'elle en souffrait. Attrapant un broc d'eau, elle l'avala d'une traite pour arrêter le feu qui brûlait sa gorge. Lorsqu'elle rouvrit les yeux, elle venait d'être téléportée devant un marchand de chameau.

"Quoi ? Tu blagues là ?"

Oh non, il ne blaguait pas ... Et lorsqu'Absynthe voulut faire apparaitre une boule de feu afin de viser cet abruti de génie, impossible.

"Ne t'en fais pas ma belle, tout va bien se passer. Et ...
"Toi, ferme-la ! Ce n'est pas parce que Bozzo a cru que je lui appartenais que c'est le cas. Alors toi, le marchand, tu dégages tes mains de moi et tu me lai ...."

Attends ... Attends ... Je suis un chameau là ? J'ai ... des sabots ... J'ai des sabots ! Et des poils ! Putain, ça va me couter combien pour me faire épiler là ? Mon corps de rêve ! Je veux mon corps de rêve !

Et tout ce qui sortait de la bouche d'Absynthe, c'était un grognement. Elle n'avait pas le choix. Elle suivit tout le monde à l'intérieur du palais où se trouvait le sultan, qui regardait la parade d'un air ébahi. S'adressant à Zoltan:

"Merveilleux ! Ils vous appartiennent?"

Zoltan sourit alors et lui demande s'il veut faire un tour: éléphant ? Chameau ?

Je suis pas une jument bordel !

Trop tard, le sultan était sur son dos et l'encourageait à avancer. Absynthe n'avançait pas, et essayait même de désarçonner le sultan.
© Grey WIND.


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________________________________________ 2015-12-20, 20:05





Les nuits d'Arabie


Un… Macaque. Non mais, cet abruti n’avait pas trouvé autre chose que de me transformer en singe ? Bon, certes ça me convenait bien mieux que la tenue précédente dont il avait osé m’affubler, mais de là à croire que j’apprécierais la transformation il se mettait le doigt dans l’œil jusqu’au coude ! Déjà que j’avais bien assez à gérer avec la mienne, pas la peine d’en rajouter une couche supplémentaire. Non pas que l’idée soit si mauvaise – qui se méfiait réellement des animaux de nos jours ? – mais j’aurais au moins apprécié qu’il m’attribue un animal un peu plus noble. Aussi m’aidai-je de l’éléphant pour grimper sur la tête du lama, me nichant entre ses oreilles que j’attrapai afin de ne pas me faire marcher dessus par n’importe qui ; savait-on jamais que l’idée lui prenne de transformer toute la ville en ménagerie, je ne tenais pas à terminer écrasé par une quelconque autre créature. Un petit coup de talon pour l’encourager et la brave bête se lançait tranquillement à la suite de la petite parade improvisée. N’avait-il par parlé de discrétion, déjà, ce génie ?

En tout cas, ce palais ne manquait pas d’espace et de verdure par rapport à tout l’extérieur désertique de la ville. C’était connu, les têtes couronnées aimaient s’installer sur les oasis ou les points stratégiques afin d’asservir leur pouvoir directement avec la nature… Je constatai avec un demi sourire que c’était aussi le cas dans cette étrange ville. Les jardins exotiques laissaient échapper belles promesses et autres avenirs tout tracés quand au côté luxuriant de son entretien. Le bruit agréable des fontaines emplissait l’air en compagnie des bruits d’oiseaux alors que nous avancions sur les dalles pour rejoindre les escaliers principaux. Je devinai un peu partout des suivantes à la tenue simple et similaire, nous adressant pour certaines des regards intrigués voir des petits gloussements amusés. Je me rappelai in extremis de ma situation de singe avant de leur faire un geste, préférant garder mon identité secrète que de rappeler ma transformation si ridicule ; levant le menton je reportai mon attention sur le génie transformer en prince persan et laissai le lama se grimper les escaliers à ma place.

Est-ce qu’il s’agissait réellement du maître des lieux ? Cette boule ronde à la barbe immense et au chapeau encore plus bedonnant que son ventre proéminant ? J’en étais presque franchement déçu, à voir tant de richesses extérieure pour finalement se retrouver face à… ça. J’avais connu bien des souverains et seigneurs, devant faire avec leurs apparences souvent malheureuses ou leurs manières de faire absolument indélicates, mais à chaque fois je devais puiser dans ma réserve de politesse pour ne pas me moquer ouvertement d’eux. Il ne s’agissait pas de faire une erreur diplomatique sur un simple coup de tête, même si l’envie était plus que tentante et l’occasion bien trop parfaite pour la laisser filer. Un pincement plus tard et je me mettais à rire – ou plutôt, à couiner – en voyant le petit sultan rebondir grassement sur le dos de la chamelle lorsque le génie lui flatta la croupe pour la faire avancer. C’était bien au delà du ridicule, un coup dur pour toute image de marque quelle qu’elle soit ; j’espérai qu’elle n’avait pas l’intention de faire des manières après un tel spectacle ! Finalement, en macaque je n’étais pas si mal lottit.

« Vous voulez voir quelque chose de GRANDIOSE, votre majesté ? » Demanda le génie qui avait clairement l’air de s’amuser, au moins autant que le souverain qui n’arrêtait pas de rire à s’en fendre la figure en deux. Les gardes tout autour de la salle se lançaient des regards perplexes malgré leur immobilité, comme s’ils n’étaient pas habitués à voir leur suzerain dans un te état d’amusement depuis longtemps… Faut sortir un petit peu messieurs, vous ne croyiez quand même pas qu’on passait notre temps les fesses sur un trône sans la moindre distraction ? Plutôt mourir que de se laisser assommer d’ennuis par les séances de doléance ou ce genre de chose, un peu de rebondissements étaient les bienvenus ! « Oh oui, je veux ! » Sa voix guillerette arrachait un peu les tympans mais on pouvait reconnaître qu’il n’avait pas l’air bien méchant celui-là. Ne jamais juger un livre à sa couverture, sauf quand celle-ci ressemble à un crapaud bulle engraissé depuis trois ans, là il n’y avait pas trop de risques de se tromper.

Zoltan se frotta les mains de satisfaction avant de claquer des doigts… Nous faisant soudainement tous reprendre notre forme humaine ! Je sentis un frisson brûlant parcourir l’intégralité de mon corps – une transformation bien moins douloureuse que celle qui s’emparait de moi chaque soir – alors que mes membres retrouvaient leur taille normale et que mon visage revenait enfin à sa place. Poussant un douloureux soupir alors que mon corps rencontrait le sol, je m’écartai un peu pour permettre à Maxine de se redresser sans l’écraser. S’il pouvait prévenir la prochaine fois, histoire que la grande brune ne se retrouve pas propulsé en avant par le poids du sultan, ni que l’autre petite blonde ne chute de quelques mètres alors qu’elle voletait dans la salle du trône ; on éviterait bien des blessés ou des mécontents. Epoussetant ma chemise sans accorder un regard à la femme précédemment transformée en éléphante – puisqu’elle se vantait de tout connaître sur les autres, qu’elle se débrouille seule – je fixai le génie en train d’aider le sultan à se relever à son tour. « Bravoooo, merveilleux ! Absolument merveilleux ! » Cancanait ce dernier, sans doute persuadé que nous ne comprenions absolument rien à la situation… J’avais une furieuse envie de dire quelque chose, mais à la place je sentis la main de Maxine passer autour de mon coude. Un regard dans sa direction auquel elle répondit par un sourire simple et je poussai un grognement mécontent. Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour paraître civilisé.

« Votre altesse, accepteriez-vous que moi et mes compères… Passions une nuit dans votre palais ? » Demanda Zoltan en faisant une petite courbette respectueuse, ce qui eut le don de prêter à réflexion le souverain de cette ville. Allons bon, cet imbécile n’avait pas besoin de réfléchir dix ans pour ceci, il avait fait un tour de chameau, cela ne lui avait pas suffit ? « C’est que… Je n’héberge jamais personne dans mon palais, d’habitude. Hormis d’autres seigneurs… » Pas bête, la guêpe. « Votre majesté, nous avons effectué un très long voyage… » Plus il parlait et plus le génie prenait un ton plaintif et plein de confidence, s’adressant au souverain à sa hauteur de visage en prenant un air miséreux. Il fallait reconnaître qu’il jouait bien même si, bras croisés sur le torse, j’avais un peu de mal à croire à son petit numéro de malheureux voyageur. Avec une figure aussi éclatante, il était peu probable qu’il ai fourni le moindre effort de route hormis ceux de ses suivants… Et nous étions bien loin d’être ses esclaves porteurs. Quand est-ce qu’on passait à une négociation à une plus juste hauteur ? « … Je vous promet spectacle et mille émerveillements en guise de remerciement ! » Comme celle-ci. Observant autour de moi quand le génie nous adressa un regard, j’espérais très sincèrement qu’il n’avait pas l’intention de passer la nuit à nous faire changer de forme ; je n’avais pas que ça à faire et une autre apparence à gérer, pas question d’en rajouter d’autres couches par-dessus. Et cette fois, pas question de se laisser embarquer par la miss bavardage !

Le sultan sembla vouloir sincèrement accepter la proposition, ses yeux s’ouvrant déjà d’émerveillement, mais des gardes interrompirent soudain toute tentative d’hébergement malhonnête. Ils tenaient entre leurs mains une jeune fille qui me disait quelque chose… Peut-être une ancienne domestique ? Aucune idée. Elle pestait et persifflait entre ses bourreaux, ceux-ci l’ignorant royalement alors qu’ils la jetèrent aux pieds du souverain comme une malpropre. « Nous avons trouvé cette malfrat en train de voler au marché ! » Déclarèrent-ils humblement, laissant le soin à leur supérieur de décider de son sort. La jeune femme se redressa un peu, se rendant compte de la présence de notre petit groupe et en particulier de Zoltan, le désignant du doigt accompagné d’un lot de noms d’oiseaux désagréables. Me penchant sur le côté quand Maxine me tira la manche, elle m’expliqua discrètement qu’il s’agissait de Kairi – qui était Kairi ? – avant de refermer la petite fermeture de sa bouche.

« Vous connaissez cette jeune fille ? » Questionna le sultan, soudain sérieux, à notre hôte de service. Le génie secoua vivement la tête en levant les mains en l’air, signe d’innocence. « Jamais vue de ma vie ! » Déclara-t-il en se tournant vers nous, ouvrant ses grands yeux comme pour nous faire passer un message. Qu’est-ce qu’on devait comprendre, exactement ? Il attendait qu’on obtempère sans rien dire ou bien ? Moi en soit ça ne me dérangeait pas vraiment, je ne la connaissais pas et je n’avais pas spécialement de pitié pour les petites gens dans son genre… « Alors, jetez-là dans les cachots ! » Mais je pouvais presque voir le regard outré de Maxine à ma gauche et sentir ses petits ongles se greffer dans la peau de mon bras. Mentir était quelque chose qu’elle ne comprenait pas et je savais pertinemment qu’elle n’allait pas tarder à rouvrir la fermeture pour s’exprimer sur la question, coupant court à la tentative du génie pour nous faire dormir dans des chambres luxueuses.

« Attendez... »

Pourquoi est-ce que je parlais, moi, déjà ? Ah oui, pour éviter que les types un peu costauds qui venaient de ramasser la dénommée Kairi ne décident de faire de même avec la blondinette. Quelle merveilleuse idée que voilà de l’ouvrir, surtout lorsque je vis les grimaces et autres singeries de Zoltan pour m’intimer de ne pas continuer ; sauf qu’il était trop tard. J’avais toute l’attention du sultan pour le coup.

« Cette... Paysanne est avec nous. »

Je désignai la prisonnière d’un air nonchalant, partagé entre l’envie de la laisser franchement se débrouiller et celle d’assumer jusqu’au bout cet élan chevaleresque. Je n’avais pas pour coutume de me montrer magnanime, c’était franchement perturbant pour tout avouer. Le souverain me toisa et je lui rendis son regard – il se prenait pour qui ? – Avant qu’il ne recule en pointant du doigt le génie, un air furieux sur le visage. « Menteur ! Usurpateur ! GARDES !! GARDES, ARRETEZ-LES ! IMMEDIATEMENT ! » Attendez, quoi ? Comment ça arrêtez-les ? Non mais, arrêtez-le-lui pour vous vendre des salades à la place de laitues ! Je levai les yeux au ciel, dépité par la tournure des évènements en voyant que les gardes armés se rapprochaient de nous. Hmm, les sabres à leur taille ne m’inspiraient rien de bon, c’était évident. Bon, tant qu’ils ne… L’un d’eux, le plus proche de nous, attrapa soudain le bras de Maxine. Réagissant au quart de tour, je le saisis par le col avec force pour le soulever hors du sol et le repousser en arrière.

« Ne la touche pas. »

Prévins-je, mais pas vraiment le temps de se concentrer davantage sur lui : les autres nous sautèrent brusquement dessus pour nous attraper tour à tour. Je repoussai un nouveau malvenu, l’assommant d’un coup de point droit dans le plexus solaire avant de sentir mon bras immobilisé par un troisième homme. Puis un autre. Quand l’un des militaires souleva Maxine pour l’emporter, je poussai un grognement de colère et me baissai pour les faire basculer jusqu’au sol. J’avais horreur qu’on me retienne contre mon gré et cela n’allait pas changer juste parce qu’ils étaient armés jusqu’aux dents et entraînés ! Parvenant à me débarrasser de mes assaillants, je ne tardai pas à recevoir les premiers coups pour espérer me freiner dans ma lutte : le coup sur ma tempe eu le don de faire résonner toute ma boite crânienne, je me vengeai alors en lui assénant un coup de tête en plein dans le nez qui provoqua un craquement significatif. J’entendis quelques cris, sans doute les autres filles, mais je n’avais en tête que de m’extraire de leurs mains malvenues. On ne me retiendrait pas. On ne pouvait plus m’enfermer, il était hors de question de vivre encore cela ! Et je me débattis comme un beau diable pour le faire comprendre, obligeant les gardes à s’y mettre à plusieurs pour espérer enfin m’immobiliser.

Les coups s’abattirent, violents et sans retenues, et plus je luttais plus ils frappaient fort et resserraient leur prise. Je sentis la fraîcheur du sol claquer contre ma joue un bref instant avant que je ne me relève de plus bel, me ruant sur l’un de mes adversaires dans le but évident de lui fracasser le crâne. Des bras. Des mains. Des coups. Des grognements. Et le coupant d’un sabre qui se pressa dangereusement contre ma gorge, faisant perler quelques gouttes de liquide carmin, alors qu’on me maintenait enfin fermement et définitivement. Je soufflai, haletant et le corps en feu, lançant un regard noir au garde qui tendait le sabre dans ma direction. Il ne perdait rien pour attendre celui-là… S’il me croisait sous mon autre forme, il allait comprendre sa douleur. Vraiment. Un coup sec vrilla mes tympans quand on frappa la base de ma nuque et je du me raccrocher de toutes mes forces pour ne pas sombrer dans l’inconscience.

La dureté des dalles poussiéreuses m’accueillit comme dernier refuge alors que la porte du cachot claquait dans un tremblement de gonds usés dans mon dos. Etalé sur le sol, j’étouffai des grognements désapprobateurs en essayant de me redresser comme je le pouvais. Mon corps entier me lançait, comme une supplique de rester immobile encore suffisamment de temps pour qu’il puisse se remettre de son traitement ; et une partie de mon visage n’exprimait plus que de la douleur. Ces saletés de chiens n’avaient pas réussi à me faire perdre connaissance, mais ils étaient parvenus à me jeter dans ce qui ressemblait à une geôle. Je frissonnai en constatant l’absence de fenêtres sur les murs de pierre, massant mon menton avant de serrer mon poing douloureux et de parvenir à m’asseoir sur mon séant. J’avais la tête qui tournait, bon sang. Tout ça parce que j’avais voulu parler à la place de Maxine ! Ah ça, on ne m’y reprendrait plus. Voilà comment ça finissait quand on voulait être un tant soit peu agréable avec quelqu’un… Ou Honnête, au choix.

Reculant un peu pour espérer m’adosser à quelque chose, mes doigts rencontrèrent un objet de solide posé à même le sol. L’attrapant à tâtons dans la faible lumière, je constatai rapidement qu’il s’agissait d’un os. Humain, vu la taille ? Je le lâchai immédiatement dans un bruit de fracas qui résonna dans toute la cellule, réalisant peu à peu que tout un tas d’os était assis contre le mur : un squelette. Et d’autres à côtés, certains les mains encore rivés au mur dans des menottes éternelles qui avaient entourées leurs derniers instants. Interdit face à un spectacle aussi macabre, je ne remarquai qu’à peine la présence des autres personnes du groupe dans la petite pièce contiguë…

Enfermé. Enfermé, à nouveau, avec des restes. Enfermé sans possibilité de sortir. Enfermé comme pendant la farce de Rumplestilskin. Enfermé comme un monstre de foire qu’il fallait dissimuler aux yeux des autres. La malédiction avait décidé de me suivre jusqu'ici et ce n'était franchement pas pour me plaire...


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[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 2 _



________________________________________ 2015-12-21, 02:52


Les nuits d'Arabies

« ... et alors le prince et la princesse apprirent a la méchante sorcière à être gentille et ils vécurent heureux tous les trois dans un grand château avec leurs amis les animaux de la foret pour toujours ! »

Les brigants l'aidèrent a descendre de son perchoir et rejoignit Adam avec un grand sourire. Elle aimait bien raconter des histoires, et les voleurs avaient été très gentils en plus ! Elle fit la bise a chacun d'eux avant de partir et ils firent une grande photo de groupe qu'elle enregistra précieusement sur son téléphone avant de le remettre dans sa poche. Puis elle obéit sagement a Adam en rangeant le scarabée

"Tu sais ils ne me l'ont pas vraiment volé parce que sinon ils ne l'auraient pas rendu, et puis de toute façon ce sont mes amis maintenant. Je leur ai raconté une histoire tu sais ils étaient très gentils ! On a même chanté une chanson ensemble !"


Elle referma la fermeture éclaire de sa bouche, puis attrapa la main d'Adam et le suivit dans les rues bondées d'Agrabah quand tout a coup, il s’arrêta Intriguée, elle leva les yeux et entendit la voix du génie qui venait d'une maison a coté d'eux. Mais Adam avait l'air un peu perdu. Il voulait le revoir ? Oui sûrement, les gens voulaient revoir leurs amis en général. Elle par exemple aurait aimé revoir Zach ou Alice la. Ils se seraient bien amusés. Elle attrapa sa manche pour la tirer doucement en lui montrant une porte sur le coté. Comme ça il allait pouvoir revoir son ami. Ils grimpèrent a l'étage pour retrouvé Zoltan entouré de femmes qui s'occupaient de lui, mais rapidement, Adam posa la main sur le crane de Maxine pour la faire pivoté. Pourquoi donc ? Qu'est ce que cette tapisserie avait de particulier ? Certes les motifs orientaux étaient de toute beauté mais en quoi cela allait il l'aider ? Une femme s'approcha soudain avec des livres et la fit asseoir sur un coussin, pour tranquillement se mettre a lui tresser les cheveux fins. Évidemment, une chevelure blonde était rare dans ces pays, c'est pourquoi elle les maniait avec une certaine révérence Quand a Maxine elle se laissait faire. On ne lui avait plus donné de gestes d'une tel douceur depuis la mort de sa mère a Storybrook. Mais c'était terriblement agréable.

Tout a coup, Marie débarqua, attirant des regards de convoitise quand a sa chevelure blonde. Kairi c'était faite embarquée par des gardes ? Mais pourquoi l'auraient ils mis sur un bateau ? Ils voulaient qu'elle leur fasse la cuisine ou leur raconte des histoires ? Mais alors marie devait vouloir les prévenir, c'était gentil de sa part. Tout a coup, elle se sentie attrapée et visiblement placée en bouclier devant Zoltan. Cependant un détail l’interpella Si on frappait les enfants ! Ça arrivait, enfin les gens y arrivaient, et rien ne pouvait empêcher ça Alors pourquoi il disait le contraire ? Elle avait défait la zipette de sa bouche mais rapidement le génie la lui referma. Puis tout a coup, il les entraîna a l'extérieur, manquant plusieurs fois de faire trébucher Maxine. Levant la tête aux paroles de Zoltan, elle fronça les sourcils. Comment ça des chameaux a fouetter ? Elle n'avait aucune envie de fouetter des chameaux, ça allait leur faire mal !

"Tiens je l'ai !"
Elle fouilla un instant dans son sac avant de le lui donner, pour finir par remettre correctement son nounours a dos sur les épaules. "Mais tu ne m'avais pas demandé ..." lâcha elle un peu perdue.

« Nous devons rentrer là dedans ! Le plus discrètement possible, et avec silence ! »

Elle hocha la tête et referma sa bouche sagement.

"On devrait se déguiser, comme dans un jeu de rôles ! Conter une histoire suffisamment magique et impressionnante pour séduire le sultan et ensuite lui expliquer ce qu'on veut. Si on se le met dans la poche"


L'adolescente l'observa u instant avant de re ouvrir sa bouche, l'idée était vraiment bonne !

"Comme un spectacle ? Mais comment on peut se mettre le sultan dans la poche ? Je veux dire il sera trop grand non ? "
fit elle en montrant la poche de son vêtement. "Ou alors on le fait rapetisser. Un as une potion ou une machine qui peut le faire ? Comme dans "Chérie j'ai rétrécis les gosses" ... Ou alors on se fait une poche assez grande pour qu'il puisse rentrer dedans. Mais ce sera lourd et pas très confortable si il traîne par terre non ?"

Au fond elle aimait bien Amélia. Comme elle elle voulait raconter des histoires, c'était une bonne idée non ? Mais ce n'était pas exactement ce a quoi pensait le génie et en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, elle se trouva changée en ... Lama. Intéressant La jeune fille retourna ses sabots et son long cou pour s'observer quelques instants avant qu'un petit singe - qui s'avérait être la nouvelle forme d’Adam - ne grimpe sur la tête et ne s’installe entre ses oreilles. La jeune femme se mit a sourire intérieurement en se disant que pour une fois c'était elle qui le portait et pas l'inverse. Rapidement elle se mit en route et suivit le petit cortège qui avançait en fanfare, observant autour d'elle avec curiosité.

"Tu es un jolie perroquet !"
fit elle a Marie en langage lamaiesque.

Ils pénétrèrent dans le palais aux dimensions disproportionnées avant de se faire accueillir par le sultan, un petit bonhomme au ventre rebondit. Il avait l'air gentil et voulait voir les animaux. Elle c'était approchée pour le regarder aussi quand tout a coup un jet de magie bleu la toucha la faisant reprendre forme humaine .. ainsi qu'a Adam. Elle faillit de prendre le sol en pleine tête mais esquiva de justesse alors que le roi y gouttait Elle se mit a applaudir le génie avec le sultan, avant de sagement écouter la conversation. Il avait bien dit en silence non ?

Tout a coup, des gardes pénétrèrent dans la salle alors que Zoltan venait de demander si ils pouvaient passer la nuit chez lui. Ils présentèrent Kairi et a peine la jeune femme ouvrit elle la bouche que Maxine se plaqua mes mains sur les oreilles, pour ne le détacher que lorsqu'elle eut finit sa tirade.

« Vous connaissez cette jeune fille ? »

« Jamais vue de ma vie ! »

« Alors, jetez-là dans les cachots ! »


Heiiiin ? Instantanément elle se crispa, comment ça, mais si ils la connaissaient ! Ils l’avaient vue tout a l'heure au marché, il ne s'en souvenait plus ? Et puis il avait fait le tour de magie a Storybrook et puis il lui avait parlé et puis .. et puis .. Mais elle n'eut pas besoin de dire quoi que ce soit, bien qu'elle ait avancé la main vers sa bouche pour corriger le génie, qu'Adam intervenait.

Et la suite ... perdit tout sens pour elle. Le sultan les traita de menteurs, avant d'ordonner aux gardes de les emmener aux cachots. Quelques secondes plus tard, l'un d'eux lui attrapait le bras sans douceur, voir même avec une certaine brusquerie, pour l’entraîner, rapidement repoussé par Adam. Mais la situation dégénéra et elle se se retrouva soudain prise par un garde qui la maintenait fermement pour l’entraîner tendis que sous ses yeux horrifiés, Adam se faisait frapper.

"ARRETEZ !! Vous allez lui faire mal ! STOP !! "
hurlait elle d'une voix déchirante en se débattant sans que cella eut le moindre effet. "Stop, S'il vous plais STOOOP !!!

En quelques minutes elle fut emportée vers les cachots et jetés dans l'un d'eux, en larmes, avant d'être rejoint par les autres. Immédiatement, elle s'approcha d'Adam et s'agenouilla a coté de lui, alors que Zoltan s'installait tranquillement dans un coin, les coudes sur les genoux, et les fixait d'un air blasé.

"Bien joué les gars. On serait retourner la chercher."


"Mais pourquoi tu as dis que Kairi était pas avec nous alors que c'était pas vrai ? "
lacha elle entre deux hoquets.

"J'ai pas mentis gamine, on serait allée chercher le scarabée et on l'aurait libérée en suite !"


"Mais si tu as dit qu'elle était pas avec nous !"


"Ferme moi ça ! "
répliqua il en lui fermant la bouche a distance.

Elle se tourna vers Adam, passant une main délicate sous son menton pour lui faire relever le visage. Il avait eut mal, ils l'avaient blesses D'un geste elle essuya ses yeux avec sa manche en essayant vainement de retenir de gros sanglots.

"Ce ne sont que quelques éraflures "


"Non, ils t'ont fait mal !"
répliqua elle immédiatement, des tremolos dans la voix.

C'était la première fois qu'elle le contredisait aussi violemment, sans lui laisser la moindre chance d'essayer de lui faire croire le contraire. Elle savait ce que ça faisait, et ça faisait mal. Une personne c'était déjà assez douloureux, et quand on s'y mettait a plusieurs, c'était encore pire. On pouvait même en mourir ! Elle détacha son nounours a dos de ses épaules et fouilla dedans pour en sortir sa serviette numéroté 42 et de mit en devoir de retirer la poussière et le sang du visage de son ami, avant de la ranger. Dans les films c'était bien ce qu'ils faisaient non ?

"Je m’en remettrais, c’est rien ça."


"Non c'est pas rien !"


"Arrête de t’inquiéter pour rien."


D'un geste presque tendre il lui pinça gentiment le nez, pour la rassurer. Maxine fronça les sourcils les coins de sa bouche tirant vers le bas alors que son esprit s'agitait.

"Je m’inquiète pas pour rien. Je veux pas que tu soit bléssé, je veux pas que tu meurs."

D'un bond elle se leva et ordonna au roi de ne pas bouger parce qu'il était malade et blessé, avant de se diriger vers la porte de la prison. Elle monta les quelques marches et se mit sur la pointe des pieds pour regarder dans le petit interstice qui laissait filtrer les lumières des torches du couloir. Elle ne voulait pas rester ici, elle devait aller voir le sultan, lu expliquer. Adam n'aimait pas être enfermé, et elle savait qu'il n'avait pas envie que les autres le voient sous sa forme de bête - bien qu'elle n'ai jamais compris pourquoi - alors elle devait faire quelque chose. Elle fouilla un instant dans le Nounours-a-dos et finit par tirer une petite barre de fer, flexible mais dure, qu'elle entortilla quelques instants avant de passer le bras a travers les barreaux de la petite fenêtre et d'insérer la barre de fer dans la serrure. Elle la tortilla un instant avant d'entendre un "Clic" caractéristique. Rapidement, elle fit tomber le verrou, ouvrit la porte, sortit, referma la porte et re installa le verrou dessus avant de dire aux occupants de la salle :

"Vous en faites pas je vais aller voir le sultan pour lui expliquer ! Je reviens !"


Sur ce, elle s'éloigna en rajustant son nounours sur le dos. Elle grimpa les marches et frappa un coup a la porte des gardes pour entrer. Ces dernières étaient entrain de faire une partie de carte et lorsqu'ils l'appercurent, tous mouvements cessa dans la salle pendant qu'ils la dévisageaient avant qu'ils ne se lèvent brusquement en pointant leurs armes sur elle. De la main droite elle leur fit le signe de Spock et déclara :

"J'aimerai bien voir le sultan s'il vous plais."


Brutalement les gardes l'embarquèrent et la traînèrent devant le sultan en déclarant qu'elle avait tenté de s'échapper.

"Mais non voyons ! Je voulais juste vous parler !


"Me parler ? Pour me mentir encore ? Comment avez vous faits pour sortir de ce cachot ... et pourquoi y avaient vous laissés vos compagnons ?"

"Mais non, je ne ment pas ! En fait j'ai vue beaucoup de vidéo sur youtube, et j'arrive même a défaire le cadenas d'un vélo avec un bouchon de stylo bic donc c'était facile de recouper toutes les informations pour défaire le votre. Même si le modèle était différent. Mais il ressemblait a un des modèle que j'avais vue, en plus vieux. Vous pensez qu'ils sont frères ? "
Elle s’arrêta un instant pour reprendre son souffle. "Et puis je me suis dis que vous ne seriez pas content que je fasse sortir tout le monde, ça aurait finit en bagarre ... et je n'aime pas les bagarres vous savez ? Adam il a été blessé et puis .. et puis je ne veux pas qu'ils soit blessé et qu'il ai mal. Et puis vous savez, je suis sure que Zoltan ne voulais pas vous mentir, il a juste du oublier Kairi. Parce que vous savez on ne se conaissait pas avant aujourd’hui et puis je crois qu'il a des problèmes de mémoire parce qu'il n'arrive jamais a dire le bon nom des gens. Donc je ne crois pas qu'il voulait mentir, il a juste sûrement du oublier qu'il l'avait rencontré vous savez ? "

Le sultan la fixait, l'air suspicieux mais en même temps curieux

"Vous ne vous connaissiez pas avant ? Comment cela se fit il ?"


"Oh et bien on était a Storybrook et puis il a voulu nous faire un spectacle de magie et il nous a amené ici. Après je connaissais Adam de avant le voyage, et Absynthe, mais elle je ne l'avais jamais rencontré c'est juste un ami qui m'en a parlé. Bref et c'est pour ça qu'on se connaissait pas avant. Parce que vous savez chez nous il y a beaucoup de gens et pus je ne suis pas sure qu'on puisse connaître toutes les personnes du monde ... Même si Facebook peut en faire rencontrer plein, mais..."

"Facebook ? C'est quoi ? On peut retrouver des gens avec ?"


Il semblait vivement intéressé par le sujet et proposa a Maxine de lui expliquer de quoi il en retournant en faisant quelques pas vers les jardins. Rapidement, le sujet dériva, le sultan avide de connaissances et Maxine ravie de pouvoir lui expliquer sans être interrompue. Il lui montra le jardin, les somptueuses fontaines, sa collection de petites figurines -dont il permit a Maxine de prendre un personnage - avant de l'autoriser a faire sortir ses compagnons de cellule.

L'adolescente descendit quatre a quatre les marches pour rejoindre les cachots, dérapa sur le sol, s’arrêta devant sa porte qu'on ouvrit, prête a leur annoncer la bonne nouvelle quand ... ils n'étaient pas la. Partis, plus la moindre trace d'eux. Rien.
Elle sentit soudain un poids tomber dans son ventre alors qu'elle fixait l'endroit ou aurait du se tenir Adam. Et Amélia. Et Marie. Et les autres. Ils étaient partis, ne l'avaient pas attendu. Elle était toute seule. La princesse déglutit, inspira avant de sentir une présence dans son dos, un toussotement. Le sultan était la et la regardait d'un air désolé.

"Ils vous ont abandonnés.... Je suis désolé. Suivez moi."


Il fit demi tour et entraîna Maxine, toujours avec ce petit sourire sur les lèvres, afin de lui montrer la chambre de la princesse. Il pénétra dans celle ci et s’assit lourdement sur le canapé en soupirant, faisant signe a la princesse de faire de même.

"Je sais ce que vous vivez...Ma petite fille a disparue ... Ma petite Jasmine est partie, il y a trente ans de cela .. avec Aladdin. Ils étaient tous deux partis en voyage et ... ils ne sont jamais revenu. J'ai du être un mauvais père, je ne sais pas ce que j'ai fais de mal mais ... " Nouveau soupire. "Je ne comprends pas pourquoi elle n'est pas revenue, pourquoi elle est partie en me laissant comme ça"


Il semblait terriblement triste, mais a cet instant un serviteur apparu et lui tendit une missive, le forçant a se lever d'un bond pour quitter la pièce en s'excusant. Quand a la petite blonde, elle resta la, le regard un peu perdu, son ours en peluche sérré avec force dans ses bras alors qu'elle se retenait de pleurer. Elle ne savait pas ce qu'elle devait faire, était perdue. Elle avait besoin de son guide, maintenant. Rapidement, elle détacha son sac et fouilla dedans pour en extirper Se faire des amis pour les nuls.

Mais alors qu'elle allait chercher le chapitre correspondant a sa situation, une voix l'interpella.

"Keuf keuf ... Je suis siiiiii malheureux dans ma cage, privé de liberté a jamais, moi, incapable de m'envoler .... Je meurs ... qui viendra me libérer ? Arf keuf !"



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________________________________________ 2015-12-21, 18:12

Kairi avait beau gigoter dans tous les sens, les gardes avaient bien plus de force qu'elle en réalité. Et c'est donc ainsi qu'elle perdit de vue tout le groupe et fut conduite au palais du Sultan, loin de se douter que la petite troupe qui arrivait, tout en musique étaient en réalité ses compagnons de route. Quoique, en oyant Zoltan perché sur le haut de l'énorme éléphant...

Dans tous les cas, lorsque tous reprirent apparence humaine et que le génie finit par dire qu'il ne la connaissait pas, la princesse lui envoya un regard noir. C'était clair, une fois sortie de là, elle lui ferait sa peau et puis.... La brute épaisse venait de la traiter de paysanne ? Non mais il allait voir lui aussi si elle était une paysanne !

- Je ne suis PAS une paysanne !

Et évidemment, tout s'enchaîna. Mais le groupe n'était absolument pas paré pour la bataille et c'était peine perdue. Et c'est ainsi que tout le monde se retrouva enfermé dans des cachots. N'aimant pas du tout la présence des autres qui avaient voulu l'abandonner dans ce monde de dingue, Kairi resta donc près du mur le plus éloigné de la porte des cachots. Et elle arqua les sourcils lorsque la petite blonde sortit et les enferma de nouveau.

- Mais...
- " ELLE NOUS A LAISSER ?"

Ca c'était Zoltan qui venait de crier, tout en faisant les cents pas. La rouquine leva alors les yeux au ciel, le laissant faire avant qu'il ne s'arrête dans un "je sais" ô combien constructif. Mais lorsque le mur laissa apparaître un long couloir dans les cachots, Kairi fut la première sortie, Keyblade à la main.

- Y'a personne, venez !

Mais peut être aurait-elle dû faire plus attention car à peine avait-elle fait deux pas que des gardes surgirent de nul part, en criant. Alertée par leurs cris, Kairi fut donc la première et plus habile à frapper. Et elle observa donc l'un des gardes tomber assommé à ses pieds. Ce qui importait maintenant c'était de retrouver Maxine et de filer de cet endroit au plus vite !

Kairi : 100 %


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