« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55

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[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 5 _



________________________________________ 2016-01-04, 23:44


Les nuits d'Arabies

Les gens étaient tous fous. Enfin non, c'était la salle qui les rendait fous. Enfin pas fous mais tristes, très très tristes. Et se faire des amis pour les nuls était claire sur le sujet : on devait consoler ses amis quand ils étaient tristes. Par ce que c'était ce que faisaient les amis entre eux. Le groupe avait commencé a traverser la pièce et elle c'était dirigée vers Zoltan qui avait l'air sacrément remué, avant de tirer sur son T-Shirt pour attirer son attention. Elle avait pris son visage entre ses mains pour qu'il la regarde bien dans les yeux pour finalement dire :

"Tu sais tu n'es pas un objet. C'est parce que tu as beaucoup de magie c'est pour ça qu'il y a la lampe, mais tu sais, il y a toujours des tas de gens qui peuvent te libérer, moi si j'avais la lampe je te libérerai tu sais. Je n'ai pas besoin de veux, mais bon. Mais il ne faut pas que tu sois triste, je suis sure que tu trouvera quelqu'un pour te libérer. Parce que c'est ce que font les héros, ils gardent espoir tout le temps, surtout quand c'est difficile. Alors tu dois aussi garder espoir parce que c'est grâce a ça que ton veux marchera. "


Elle avait levé la main pour lui caresser doucement la tête, bien attentive a chacun de ses gestes. Voila, ça c'était un gentil génie. et en plus il avait les cheveux doux. Elle lui fit un de ces sourires dont elle avait le secret et l’entraîna a sa suite pour rejoindre les autres dans la salle suivante ou Absynthe c'était avancée. Honnêtement, elle n'avait pas compris la moitié de ce qu'il c'était passé, la scène était bien plus compliquée que ce qu'elle avait vue avec le génie. Pourtant la brune pleurait et quand les gens pleuraient il fallait être gentil avec eux. Ça c'était sa maman qui le lui avait appris. Maxine attrapa le nounours a dos et fouilla dedans pour en tirer un mouchoir qu'elle secoua pour en chasser le sable qui c'était infiltré dans le nounours, avant de le lui tendre.

"Tiens, il faut pas pleurer tu sais, parce que maman disait que ça rendait le visage pas joli et qu'il fallait tout le temps sourire. Et puis tu sais dans les films les mamans et les enfants finissent toujours par se réconcilier et se retrouver donc ne t'en fais pas, ça va s'arranger."

L'épreuve de Kairi fut beaucoup plus rapide et la jeune femme s'en tira avec les honneurs, alors que Maxine l'encourageait dans son coin. Elle aurait bien aimé lui tendre de la pommade pour sa joue mais elle n'en avait pas. Et plus non plus de chocolat. Zut. Et puis elle avait une Keyblade, donc elle venait d’un jeu vidéo, et puis une Keyblade c'était trop cool. On pouvait faire plein de choses avec !

"Tu sais, tu as été très courageuse et puis tu as très vite compris que c'était une illusion, c'était bien ! Tu utilise les Keyblade depuis longtemps ? Est ce qu'elles marchent comme dans les jeux ? Tu fais de la magie alors ? Tu peux faire autre chose ? Et puis ..."


Elle sentit qu'on la tirait par la main pour l’entraîner et le groupe assit en suite a l'épreuve d'Amélia. La tête penchée sur le coté, les bras croisés devant elle, la princesse cherchait a comprendre. Oh, donc avant Amélia était un lion et en plus une princesse aussi ! Mais son histoire avec son mari, et puis ses enfants ... bizarre. Lorsqu'elle revint vers eux, elle semblait sous le choc. D'autorité, Maxine se planta devant elle et lui tendit son nounours a dos pour qu'elle lui fasse un câlin.

"Tu sais, moi j'aimerai bien t'avoir comme maman." lâcha elle avec un sourire. "Je suis sure que tu serai une gentille maman ! Et puis si tu veux je goutterai un gâteau et je te dirai si ils sont trop sucrés ! Parce que j'aime bien les gâteaux. Mais a orphelinat ils disent qu'ils ne veulent plus trop que je fasse la cuisine parce que quand je fais des recettes, ils n'aiment pas trop. Mais pourtant je pourrai découvrir une recette ! C'est comme ça qu'ils faisaient au début non ? Mais est ce qu'on leur a dit d’arrêter parce que c'était trop mauvais ou alors ils ont continués quand même ? Et puis est ce qu'ils faisaient pleins de test ou ils prenaient des ingrédients qu'ils aimaient bien ? Mais alors dans ce cas, est ce qu'on doit pas goûter aux nouvelles choses au cas ou elles sont pas bonnes ? Ma maman et mon autre maman elles disaient qu'il fallait toujours goûter et manger ce qu'il y avait dans l'assiette même si on aimait pas, parce qu'il y avait des gens qui n'avaient rien a manger. Ou alors que nous on avait rien d'autre. Mais pourquoi pour certaines personnes il y a des choses qu'on aime et d'autres qu'on aime pas ? ..."

Elle allait continuer son monologue de questions quand tout a coup. Une voix l'interpella, la faisant se retourner. Elle s'approcha et posa une main sur l'un des barreau de la grille pour l'observer, attentive. Des yeux bleus qui voyaient tout, captaient et analysaient la situation. Lorsque les bateaux disparurent elle pris son élan, couru et se jeta sur Adam en passant ses bras autour de son cou pour le serrer fort contre elle en fourrant son nez dans son cou. Elle le serrait de toutes ses forces comme si elle voulait forcer les morceaux de son cœur a rester coller ensemble.

"Moi je t'aime très très très fort ! Et puis si elle ne veut pas se marier avec toi, eh bah on se mariera ensemble !"


Non mais ! Et puis c'était bien d'être un monstre il avait les poils tout doux ! Ils faisaient de super oreillers. La salle s'ouvrit pour en dévoiler une nouvelle et elle glissa des bras d'Adam pour se retrouver sur ses jambes. Comme les précédentes, la salle était vide, avec seulement un socle au milieu. Maxine l'observa une seconde avant de retirer son sac de son dos et de serrer le nounours a dos contre elle avant de le confier a Amélia. Puis elle se tourna vers le groupe, leur fit un sourie courageux et s’avança. C'était son tour a présent non ?

Les autres disparurent, remplacés par un mur de brique, tendis que face a elle, une silhouette se dessinait, et sur le coté, une petite couverture a fleurs qu'elle connaissait bien.

"Zaaaach !!!"
Elle se jeta en avant et se plaqua contre lui. "Tu sais je me suis fais des tas d'amis ici ! Il y a eut .."

"Ferme la."


Elle referma la bouche instantanément, l'observant avec une certaine appréhension. Qu'est ce qu'il avait ? Pourquoi sa voix semblait elle difficile a maîtrisée, cassante, dure ? Pourquoi ses poings étaient ils serrés comme ça ? Pourquoi son regard brillait il d'un éclat de colère et de haine qui lui nouèrent le ventre ? Pourquoi cette respiration saccadée comme si il peinait a se maîtriser ?

"J'ai fait une bêtise ?"
demanda elle doucement en le lâchant et en reculant d'un pas, les mains accrochées l'une a l'autre devant elle.

"Bon sang tu me saoul c'est pas possible ! Tu peux pas la boucler cinq minute ? Tu crois quoi que les gens t'écoutent ?"


"Non je sais que non ..."


"Mais alors pourquoi tu parles ? Franchement ... Et puis tu crois qu'en suivant les règles de ton stupide livre ça va changer quelque chose ? Que tu arrivera a te faire des amis ?


"Mais ... mais toi ... et puis Alice ... et les wonderlandiens ... et .."


"Maxine, est ce que tu penses vraiment qu'on est amis ?"


"Oui, bien su..."


"NON !"


Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il la poussait violemment l'envoyait s'écraser sur le sol. La lèvre fendue, elle les des yeux remplis incompréhension vers Zach. Pourquoi avait il fait ça ? C'était comme avec papa ? Elle avait fait quelque chose de mal ? elle ne voulait pas qu'il soit comme ça avec elle, même si elle avait fait une bêtise elle se rattraperai, elle ferait tout comme il faudrait, elle serait sage et ... il s'éloignait, venait de délibérément lui tourner dos, de l'abandonner. Elle n'avait pas le droit de le retenir. N'est ce pas ? Il était libre de ses choix non ? Pourtant elle n'avait pas pu s'en empêcher. Elle c'était relevée, et le fixait, paniquée.

"Attends ! Reste s'il te plais, je serai sage, promis ! Je t'aiderai a travailler, je ne poserai plus de question, je ..."


Son souffle c'était accéléré, ses yeux agrandis par la peur. Elle s’avança, le rejoignit, attrapa sa manche pour le retenir, l’empêcher de l'abandonner. Il se tourna, la fixa avec un tel dégoût qu'elle eut envie de pleurer. Mais non, les larmes c'était pour les choses plus dure, plus difficile ... Comme la lame qui venait de transpercer le torse du jeune homme et giclait sur elle., l’arrosait de liquide carmin. Lame qu'elle tenait elle. D'un geste brusque elle la lâcha, recula, tremblante, alors que des hommes apparaissaient dans le dos de Zach pour l'attraper, jetant des regards goguenards a Maxine. Ils le tirèrent dans leur groupe, formant un cercle compact autour de lui dont ne s'échappaient que quelques gémissements. Sans hésiter, elle avait essayer de les pousser de les empêcher de lui faire du mal, de tout faire pour le libéré mais l'un d'eux se retourna et se mit a la frapper, a la rouer de coups alors qu'elle était au sol, a ramper pour s'approcher de l'image irréelle de son ami. Des hurlements qui se changèrent rapidement en gémissements hachés sous les yeux horrifiés de l'adolescente qui apercevait tout de la ou elle était.

Un long, très très long moment plus tard, ils disparurent, ne laissant que deux corps brisé sur le sol. Faiblement, elle se redressa et s'approcha, les yeux embués de larmes. la respiration saccadée, insuffisante.

"Je ... je ..."


Elle ne put même pas articuler un mot. Ne parvenait plus a respirer. Mais elle devait tenir, pour lui, parce qu'il ... Non. Il ne remuait plus, avait ce regard vide de l'Ame détruite. Le même regard que sa mère avait eut quand les paysans l'avaient agressés.

"C'est ... ta ... faute."


Et il expira, la laissant seule. Elle ne hurla pas, se contentant de fixer l'endroit ou il avait disparu avec horreur. La violence, la barbarie revenaient de la frapper en plein coeur. Elle leva les yeux, chercha quelque chose a quoi se raccrocher. La couverture. Lentement, elle s'approcha, l'attrapa et la posa sur sa tête alors que sa respiration devenait plus difficile, incontrôlée, violente, emplissant ses poumons sans que l’oxygéné ne passe. Elle avait les yeux horrifiés, la tête qui lui tournait, les membres qui tremblaient, l'angoisse insupportable qui matraquaient son cœur et les images qui défilaient dans sa tête sans qu'elle puisse s'en empêcher.



Max : 70%


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[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 5 _



________________________________________ 2016-01-05, 15:49



Les Nuits d'Arabie


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Je me relevais chancelant, avalant du mieux que je pouvais cette sale épreuve, maudissant cette caverne. J'avais beau avoir été enfermer dans ma lampe, piéger dans cette endroit, je n'avais jamais pu sortir jusqu'à ce qu'Al me libère. Je ne croyais pas cette caverne. Parce qu'Aladdin m'avait promis, et si il m'avait promit alors je le croyais. Je suivais les autres, la tête encore toute chamboulée. On m'avait encore jamais traiter de la sorte, et je devais dire que cela m'avait imposée des doutes et franchements perturbée. Et si on me libérait jamais ? Je sentis quelque chose m'agripper le tee-shirt, baissant mes yeux pour regarder la petite tête blonde qui plaqua ses mains sur mon visage. Je fixais alors ces grands yeux bleus, en penchant délicatement la tête. "Tu sais tu n'es pas un objet. C'est parce que tu as beaucoup de magie c'est pour ça qu'il y a la lampe, mais tu sais, il y a toujours des tas de gens qui peuvent te libérer, moi si j'avais la lampe je te libérerai tu sais. Je n'ai pas besoin de veux, mais bon. Mais il ne faut pas que tu sois triste, je suis sure que tu trouvera quelqu'un pour te libérer. Parce que c'est ce que font les héros, ils gardent espoir tout le temps, surtout quand c'est difficile. Alors tu dois aussi garder espoir parce que c'est grâce a ça que ton veux marchera. " Je sentis mon cœur ce reconstituer, alors que l'ombre d'un sourire passa sur mes lèvres. Cette gamines était, je devais l'avouer, adorable. Elle avait raison, il y avait tellement de gens sur cette planète, qu'il serait facile de trouver un larbin pour le libérer ! D'un geste de la mains, la poudre bleu s'échappa pour venir entourer les lèvres de la gamine et faire disparaître la fermeture.

▬ « Finalement, c'est vrai que quand on t'ecoute un peu mieux c'est interessant. » Fis-je d'un clin d'oeil, avant de tourner la tête vers Simone qui ce dirigeait dans la seconde pièce. Je levais la mains pour l'intercepter, lui dire que c'était pas une bonne choses de faire ca, avant de me rappeler que je m'en fichais. Je la laissais donc passer dans la pièce avec un gros sourire,. D'un nouveau geste, fit apparaître les pops corns dans mes mains, et dans les mains des autres. «  Préparez vous, c'est comme au cinema ! » Déclarais-je d'un ton mesquin, avant que la salle ne prenne enfin les allures de la dragonne pou révélé une immense pièce de château. Ah bon ? Ah d'accord. Je posais mes yeux sur l'adolescente qui ce mit à descendre Simone comme une boite de conserve. Je fis les gros yeux en ne perdant pas une goutte du spectacle, avant une gorgés de pop corn à toute allure. Je fixais mon pot vide d'un air triste. Oh non, c'était vide ! Je balançais le pot derrière moi, posant mes mains sur mes barreaux alors que des chevaliers apparurent pour frapper Simone. Oh, comment c'était trop interessant ! Alors comme ca elle avait une fille . ? Bon d'accord, je devais avouer que j'étais pas un monstre et que ce spectacle me retournais l'estomac plus qu'autre chose. Y'a un truc en moi qui s'agitait. Attendez je l'ai sur le bout de la langue ...Pitié ? De la pitié ? Sérieux ? Wouah. Je suis plus que surpris attendez faut que je m'en remettre. Ah ca va mieux. Je m'approchais de Simone qui n'avait pas l'air d'aller bien, elle était perturber jusqu'à la moelle épinière. Maxine lui apporta un mouchoirs, alors que je m'approchais d'elle. D'un petit geste des doigts, la fumée bleu vint entourer ces poignets, faisant disparaître les bracelets.

▬ « Me fait pas regretter de te les avoirs retirer. Un génie peu les défaires, mais un génies peu aussi les remettres. On est d'accord ? » Ehn oui, elle avait beau être perturber, je m'étais sentit emprunt de gentillesse pour lui retirer les bracelets. J'espérais ne pas regretter de vouloir faire quelque chose de bien pour une fois. Je me relevais, alors que ce fut autour d'Huguette qui traversa la salle. « Ohhh ca va commencer vite vite ! » Je sautais en détalant comme un lapin avant de me précipiter vers les barreaux et de passer la tête, comme un gosses de cinq ans. Il y avait un baton sur son socle à elle. Pourquoi es ce qu'ils ce défendaient tous avec des batons ? C'est pas utile un baton, on peu vraiment rien faire avec ! Un homme ce présenta à elle et ce mit à la ruer de coup. Ouie, un spectacle pas terrible à voir. Je reculais la tête avec un visage emprunt de dégouts. «  Ouai bon, il est pas vraiment jolie celui là, je passe. » je mis les mains dans mes poches, attendant simplement que ca passe. Puis les grilles s'ouvrirent, nous donnant enfin l’accessibilité vers Huguette qui semblait encore plus détruite que ca collègue Simone. Je fis quelque pas en sa direction. Bon. Je suis gentil, encore une fois. D'un petit geste de la mains, je fis apparaître une clé dans le creu de la paume d'Huguette. Elle semblait surprise, mais reconnaître cette clé.

▬ « Ca devrait t'aider à retrouver ton Sora. Je peu pas réaliser tes vœux, tu n'es pas ma maîtresse. Mais je peu te donner ca. » Ohhh mon bon génie, t'es trop gentil ! Non franchement, cette lumière dans ses yeux me faisait peur. Ca voulait dire quoi ce brun de remerciement ? Me sentant mal à l'aise, je m'écartais pour me dirigers vers la pièce dans laquelle Amelia entrait. Je lui ébouriffais les cheveux affectueusement pour l'encourager. « Aller mon assistante ! Botte leur les fesses ! » Criais-je alors que les barreaux nous barrait à nouveau le chemin. C'était bizarre, y'avais une lionne devant elle qui lui parlait. Pourquoi elle lui parlait ? Je savais pas que ca parlait ses bêtes là. Je suis mentalement perturber, trente seconde. Ouhhh comme c'était pas beau ce qu'elle lui disait ! J'y croyais pas une seconde que mon assistante était une bonne à rien ! Sinon elle serait pas mon assistante, pigé ? Une fois les barreaux ouvert – j'étais toujours devancée par Maxine, tesssss- je m'approchais pour m'arrêter devant elle. Un petit tour de magie par ci, et un collier en or apparu autour de son cou. C'était un pendentif dans lequel était enfermée une photo de sa petite famille. « T'en fais pas, les lions ca parle pas d'ordinaire, donc elle dit obligatoirement que des bétises ! » Un sourire en coin. Puis une nouvelle pièce avec Adam cette fois ci. Je m'asseyais contre la paroi rocheuse, étudiant le spectacle qui bizaremment me touchait un peu plus que les autres. Je comprenais. Moi aussi j'avais été enfermée dans une lampe. Moi aussi on ce servait que de moi pour des vœux. Il était prisonnier de la fleur tout comme j'étais prisonnier de la lampe. Un brin de tendresse traversa mes pupilles alors que j'observais le spectacle. Une fois finit, je suivis la gamine qui ce jeta dans ses bras.

▬ « Nous sommes tout les deux prisonnier d'une chose. Je comprend, moi aussi j'ai été enfermée pendant dix millénaires dans cette caverne. » Je me sentais obligé de lui parler, de lui raconter que je compatissais. Je savais pas ce que je pouvais faire pour l'aider. Avant qu'une idée n'effleure mon esprit. La magie s'échappa de nouveau, libérant une petite potion entre ses doigts. Je relevais la tête vers lui, alors qu'il semblait ne pas comprendre le geste. «  Une goutte, juste une goutte et trois pétales repousseront, allongeant ton temps de malédiction, te laissant encore un peu de temps pour ... » Je me suis mise à m'empourprer dans le mot '' amour''. Ce fut la gamine qui acheva mes paroles à ma place, lui disant que cela lui laissera du temps pour convaincre Belle de l'aimer. J'haussais les epaules en approuvant, avant de voir la dernière pièces s'ouvrir. Je tournais la tête vers la gamine. C'était déjà pas facile d'affronter ces peurs, mais alors étant gosses ...Les barreaux revinrent une nouvelle fois, alors qu'elle s'embarquait dans la pièce. Je pensais pas qu'une petite gamine pareil pouvait avoir une peur aussi poignante. J'avais l'impression d'avoir fait partit du spectacle et j'avais sentit mon cœur ce decouper en deux en même temps que la petite. J'avais été très attentif. Voyant les barreaux s'ouvrir, je me précipitais à son encontre pour m'accroupir et lui tenir la tête avec un air doux.

▬ « C'est finit, les méchants sont partit ! C'est rien, c'est juste une peur tu sais, ca n'arrivera jamais ! » Voyant qu'elle avait du mal à me croire, je me suis mis à réfléchir à toute vitesse. Une idée me traversa l'esprit, et dans sa mains je fis apparaître une petites choses. Une peluche, en fait. Elle semblai surprise de la voir entre ses mains et posa ces grands yeux sur moi. « Tiens, je sais pas si ca te consolera, mais c'est toujours mieux d'avoir une peluche à caliner quand on est triste, même si tu as déjà ton ours. » mais pourquoiiii j'étais gentil ? Il ce passe quoi dans ma tête là ? J'aperçus alors la porte s'ouvrir sur une nouvelle pièce. Mon cerveau ce deconnecta de toute le monde, pour foncer vers elle en courant. « WOW UNE NOUVELLE PORTE ! » Elle était remplit de trésors, mais il n'y avait pas d'autre porte et sur les murs il y avait des petits motifs de rubis, de joyaux, mais aussi le tigre, ainsi que ...Wow, une espèce d'extraterrestre rose ...Mais c'était Angela ! Pourquoi elle était gravé dans le mur celle là ? Je me tournais vers les autres. Ils avaient tous une sale tête dic donc.

▬ « Je crois que le pire est passée derrière nous. Enfin, je crois ! » Suggérais-je. Bah quoi ? On est jamais sur de rien mais apparemment rassurer les autres marchait. Je me retournais vers le motif d'Angela en extraterrestre. Je crois que la caverne savait pourquoi j'étais venu et elle s'amusait avec moi cette ...que des mots gentils. J'appuyais dessus, et le dessin s'enfonça dans le murs avant que des mots ne viennent apparaître sur le mur. Je plissais les yeux, la police était pas facile à lire. « Je suis un flacon, et on m'utilise. Sur la peau je brille, de ma couleur je vous ebloui. » Lisais-je. C'est quoi ca ? Je fronçais les sourcils. « Ahhhhhhhh je hais les enigmes ! » Hurlais-je, alors que ma voix raisonnait dans la pièces. « Je suis là pour chercher quelque chose afin qu'Aloysius redevienne un homme, pas pour jouer au devinette ! » Je me tut aussitôt. Je leur avais jamais dit ce qu'on faisait là. Ils savaient pas pourquoi on était venu ici. Maintenant, ils savaient.

▬ « Faite ce que vous voulez, je vais me debrouiller tout seuls comme un grand moi ! » Je leur tirais la langue, avant de me tourner vers le mur. «  Potion magique ! »Hurlais-je à la grotte. Un son rententit comme quoi je m'étais trompée, comme dans un jeux télévisée. « Eau de Javel ! » Biiiip. « Peinture ! » Biiiip. « Paillette ? » Biiip. «  Oh d'accord, alors tu veux te jouer avec moi caverne ? Très bien, j'ai toute la nuit, toute la journée, toute la vie devant moi ! » Fis-je en faisant des grands gestes énervée. « Tatouage ! » Biiip. « Stylo ! » Biiip. « Feutre ! » Biiiip.


Zoltan : 70%



Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

| Avatar : Alyssa Milano

Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 5 Sans_t21


| Conte : Le Roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Diku

| Cadavres : 3376



[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 5 _



________________________________________ 2016-01-05, 19:04 « La vie c'est pas de la tarte ! »

La caverne testait tout le monde. Chacun avait droit à son petit film d'horreur personnalisé. Gourmande qu'elle était, Amelia aurait volontiers dégusté les pop corns que le génie avait fait apparaitre si les scénarios ne s'étaient pas avérés tous plus horribles les uns que les autres. La jeune femme ressortait d'ailleurs particulièrement éprouvée par ce cauchemar éveillé mais ne pipa mot, se doutant bien qu'elle n'était pas la seule. Elle se consola alors en songeant que la caverne avait perdu et que ces épreuves semblaient avoir renforcer la cohésion du groupe et son besoin pressant de se montrer solidaires.
C'était naturellement la gentillesse de Maxine qui remportait haut la main la palme de la solidarité, suivie de près par... Zoltan, si surprenant que cela puisse paraître. Il l'appelait son assistante - allez savoir pourquoi - et lui avait affectueusement ébouriffée les cheveux avant qu'elle ne passe à la casserole. La jeune femme en était restée coïte et ne savait toujours pas quoi lui dire. Pour une fois, les mots lui manquaient, que ce soit pour exprimer sa peine de le voir prisonnier ou pour trouver une parole réconfortante pour les autres.
Amelia était en effet restée spectatrice de tout, et peut-être même de sa propre. Depuis, elle se répétait, encore et encore, que les mots griffant de son autre elle étaient faux, tant et si bien qu'elle ne broncha pas immédiatement lorsque Maxine lui fourra son nounours à dos entre les mains qu'elle serra pourtant immédiatement.
- Moi aussi j'aimerais bien t'avoir comme fille, murmura t-elle en serrant le nounours plus fort, constatant que cette peluche avait un pouvoir apaisant assez surprenant.
En revanche, elle ne prêta aucune attention à son long discours sur les pâtisseries, se répétant encore et encore qu'une personne, autre que ses enfants, n'auraient pas eu honte de l'avoir pour mère. Aurait-on pu dire plus jolie chose à Amelia ? D'ordinaire, elle s’enorgueillait allègrement de ce que les gens pensaient de ses pâtisseries mais, au final, que quelqu'un puisse ne voir aucun inconvénient à l'avoir dans sa famille était mille fois plus gratifiant.
- Je te ferai des gâteaux, ajouta t-elle dans un murmure en rendant le nounours, se souvent que Maxine avait prononcé ce mot.
Puis Zoltan s'était approché d'elle, réussissait l'exploit de lui arracher un sourire avant de faire apparaitre un médaillon à son cou. L'ouvrant, Amelia y aperçut ceux qu'elle aimait le plus au monde. Mais pour éviter de se transformer en fontaine géante, elle referma aussitôt le bijou, se contentant de le serrer de toutes ses forces pour y puiser de la force.
Décidément, ce génie était vraiment pleins de surprises... Mais la caverne aussi et il fallait s'en méfier. D'autres pièces et d'autre peurs les attendaient. Tout le monde n'avait pas encore affronté son démon.

A bien y réfléchir, il n'y avait pas que le génie qui était surprenant. Absynthe c'était montré moins creuse et dépourvue de sentiments qu'on aurait pu le penser. Maxine avait exposé sa fragilité et sa peur de l'abandon aux yeux de tous. La malédiction que subissait Adam avait éclaté au grand jour... Maintenant qu'ils en avaient fini de toutes ces ignobles salles, Amelia se surprenait à vouloir câliner tout le monde et leur faire des gâteaux. Pourtant, elle garda pour elle son idée de câlin groupé, se doutant bien que tout le monde n'aurait pas envie d'exposer des fêlures d'avantage. Ah, l'égo...
- Tu as été très courageuse, glissa t-elle à Maxine quand la troupe se remit en marche. Et avec le cadeau de Zoltan, tu vas devenir encore plus redoutable que tu ne l'étais ! La classe !
Puis elle croisa - sans l'avoir chercher - le regard d'Adam et lui adressa un sourire un peu triste, presque gêné. Amelia s'en voulait toujours de s'être emportée contre un homme qui lui avait sauvé la mise deux fois et qui, en plus, ne menait vraiment pas une vie facile. Ca a surement de quoi vous rendre un peu méfiant envers les inconnus, non ? Amelia préféra ne pas demander et s'intéresser de plus près à la gravure que Zoltan venait de découvrir dans la pièce suivante. A en croire son expression, il connaissait la personne représentée et s'en trouvait surpris. Cela signifiait donc qu'elle n'était pas originaire de ce monde mais qu'il la connaissait de Storybrooke... et potentiellement qu'elle n'avait rien à faire là.
Il s'agissait donc d'une curiosité de plus dans cette étrange aventure. Amelia ne perdit donc rien de ce que faisait le génie, qui enfonça bientôt la représentation pour laisser apparaitre... Des mots. Ou plutôt deux phrases sujettes à interprétation.
- Oh c'est une énigme ! comprit la jeune femme au moment même où Zoltan criait qu'il détestait ça.
Moi c'est juste que c'est pas mon fort, manqua t-elle d'ajouter alors que le génie s'énervait.
Plissant les yeux, Amelia relut plusieurs fois la phrase : « Je suis un flacon, et on m'utilise. Sur la peau je brille, de ma couleur je vous ébloui. » Puis, l'ayant bien en tête, elle recula quelque peu et se la répéta, encore et encore, à la recherche de la solution.
- Savon ? Parfum ? Crème solaire ? Teinture L'Oréal ? Tube de maquillage ? égrena Amelia en désespérant de plus en plus. Shampoing ? ... Non, c'est pour les cheveux...
Désespérant, Amelia voulut se prendre la tête entre les mains quand elle aperçut son pouce...
- VERNIS A ONGLES ! s'écria t-elle en sautant sur place.
Aussitôt, une porte avec un reflet rose s'ouvrit tandis que Zoltan se faceplamer.
- Bien entendu, pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ? Tsss, quel stupide voeu !
Bien que ce soit Amelia et ses ongles peints en pourpre qui aient trouvé la solution, le génie s'octroya le droit de passer le premier dans la nouvelle salle. Et, en soi, ce n'était pas plus mal, des fois qu'il s'y passe encore un truc... Mais de là à l'envoyer au casse-pipe ?
Amelia s'en voulut bientôt de ne pas l'avoir suivi quand il cria de toutes ses forces des mots inintelligibles et des sons angoissants. Mais comme il était décidément unique en son genre, il repassa bientôt la tête dans l'embrasure de la porte et dit :
- VENEZ VOIR CA ! C'EST TOUT ROSE ! IMMONDE ! TROP FILLE !
Amelia soupira de soulagement et lui emboîta le pas. Effectivement, c'était vraiment très rose. Trop rose. Criard. Pour un peu il aurait fallu des lunettes de soleil.

Amelia : 60 %

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Sisters in trouble
 
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[FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 5 _



________________________________________ 2016-01-06, 16:09

Je n'ai jamais cru en l'être humain. J'ai toujours cherché à le détruire. Puis j'en suis devenue un. Cependant, cette haine est toujours présente en moi. Puis-je pour autant m'auto-détruire ?
Les nuits d'Arabies
Absynthe ♦ participants
Mes pouvoirs ! J'ai retrouvé mes pouvoirs ! Enfin je crois. Ca a fonctionné ! Enfin, je ne sais pas comment et je ne sais pas pourquoi. Enfin si ... Aurait-il pitié de moi ? Aurait-il pitié parce que, pour la première fois depuis des décennies, des larmes avaient coulé de mes yeux ? Bon sang, Absynthe, reprends-toi ! Tu ne peux pas rester dans cet état ! Aurore ne sait rien ... D'ailleurs, tu ne sais même pas qui elle est à Story Brooke, alors cesse, s'il te plait, de te mettre dans des états pareils ! Quelle image donnes-tu de la vilaine Maléfique ? Et la gamine qui vient me voir avec un mouchoir et qui me rassure !

"Je ne pleure pas Gamine. Laisse-moi tranquille. Et n'oublie pas que tu m'as insulté au tout début de cette aventure, alors si tu penses qu'un mouchoir peut me faire oublier que tu n'es qu'une sale gamine, certes futée, mais mal élevée, tu te mets le doigt dans l'œil."

Voilà, c'est mieux non ? J'ai été même un peu trop gentille. J'adresse néanmoins un hochement de tête à Zoltan, le remerciant pour ces fichus bracelets. Les autres continuèrent de passer les portes et chacun à leur tour, ils se retrouvaient face à leur pire peur. Je ne m'approchais pas d'eux. Rien à faire ? Oui, il y avait de ça ... Puis aussi du fait que je n'arrivais pas à m'enlever l'image d'Aurore de mes pensées. Si le roi ne me l'avait pas enlevée ... Serais-je devenue une femme toute autre ? Très certainement ... Mais j'aimais ce que j'étais ... Puis je détestais les enfants, ça c'était un fait !

Suivant le petit groupe, nous nous retrouvâmes face à une énigme. Le genre de choses qui n'est pas vraiment dans mes cordes. Voyez-vous, s'il avait fallu envoyer une boule de feu, ok ... mais là ... non, je laissais Zoltan répondre tout et n'importe quoi, ainsi qu'Amelia. Lorsque soudain, la porte s'ouvrit enfin, avec un reflet ... rose ? Oh non, pitié, pas la couleur que je hais le plus ?

Entrant dans la salle, une soudaine envie de vomir me prit. TOUT était rose, mais absolument TOUT ! Malgré mon dégoût, j'observe un peu et je vois, au loin, une sorte de petite montagne, avec, au sommet, un pistolet.

"Et les nanas ! Enfin, le mec aussi ! Y'A UN PISTOLET !!! C'EST POUR MOI !"

Et je vois Zoltan courir vers ce fichu pistolet.

"N'y touche pas ! Sérieux ... Il va encore nous arriver des noises, je le sens ... C'est quoi ça ? Un joyau ? Oh ... Non ! Personne ne touche à ce joyau, ça craint ! Et ce rose, pitié ... Personne n'a des lunettes de soleil ?"*

Pour la peine, j'allume une boule de feu et je plonge mon regard dedans. Voilà, je suis attirée par le feu et non par cette horrible couleur.

© Grey WIND.


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________________________________________ 2016-01-07, 09:45





Les nuits d'Arabie


J’avais attendu. J’avais attendu qu’ils passent tous à côté d’elle avant d’entrer dans la salle suivante, Zoltan et Amelia lui accordant un tendre petit mot voire une caresse pour essayer de la rassurer ; alors que je serrais cette rose entre mes mains. Je savais qu’elle n’était pas réelle, elle ne pouvait pas être la. La vraie se trouvait tout en haut de la tour ouest, bien à l’abri sous sa cage de verre, en train de flétrir et de perdre ses derniers pétales. J’observai la potion que venait de me donner le génie… Je n’aimais pas la magie. Je ne l’aimais plus vraiment depuis les derniers évènements de ma vie. Je voulais y croire mais je n’y parvenais pas, comment est-ce que quelqu’un comme Zoltan pouvait être plus puissant que la sorcière alors que même Rumplestilskin ou la Fée Bleue n’y étaient pas parvenus ? Je n’étais pas un spécialiste des grades et des niveaux, mais cela était un peu trop gros pour qu’il soit à la hauteur. Je rangeai donc tout de même la fiole dans ma poche, espérant presque qu’elle ne se brise d’ici la fin de notre aventure pour ne plus avoir à hésiter.

Mon crâne bourdonnait depuis plusieurs minutes. J’avais mis cela sur le compte de mon altercation avec Belle mais, même après la scène, cela continuait. Et je comprenais peu à peu à quoi cela correspondait… Observant le cadran de ma montre, je grognai intérieurement en me rendant compte que la nuit n’allait pas tarder à apparaître à Storybrooke. Et avec elle tout ce que cela induisait. Luttant pour refouler au fond de moi le monstre tapit qui n’attendait que son heure, je remarquai qu’ils avaient tous avancés pour passer à côté. C’est bien beau de dire des paroles rassurantes, c’est bien gentil de s’inquiéter pour les autres, mais si c’est pour finir par la laisser délibérément seule alors ça ne sert à rien. Je posai les yeux sur Maxine, le visage caché sous sa couverture, et déglutit avec difficultés. Elle n’avait pas hésité à me sauter dans les bras quelques minutes plus tôt, mais moi je ne savais absolument pas quoi lui dire. Consoler les péronnelles n’était pas de mon fait d’ordinaire, j’éconduisais ou je vexais mais rarement je prenais le temps de trouver les bons mots. Je laissais cette tâche à des gens plus doués que moi dans les rapports humains, j’avais encore du chemin à parcourir.

Poussant un soupir pour briser le silence gêné, je me massai la nuque avant de finalement poser mes mains sur ses épaules. Sa bouche rétractée. Ses yeux en larmes. Son visage crispé… Je n’aimais pas voir les filles pleurer, c’était à la fois désagréable et étrangement triste. Je pris le temps de l’attirer contre moi, l’entourant de mes bras comme elle l’avait fait. Maxine aimait beaucoup les câlins, comme elle les appelait. Moi je ne supportais pas ça mais pour le coup, je ne voyais rien d’autre à vraiment faire. Je repoussai d’une main la couverture de sa tête pour caresser ses cheveux blonds, laissant son front contre mon épaule et sentant ses mains s’agripper à mes bras.

« Fais comme moi. Inspire. Expire… Doucement. Fait comme moi… »

Répétai-je dans un chuchotement, attendant qu’elle parvienne enfin à calquer sa respiration sur la mienne. Doucement. Calmement. Ça n’effaçait pas la douleur mais ça évitait de l’accentuer. De perdre le contrôle de son corps ou ce genre de choses. Moi, j’avais dû apprendre seul à faire ça : à me calmer lors des premières transformations particulièrement éprouvantes. A atténuer les sensations désagréables en fermant les yeux et ne pensant à rien. Rien du tout. Ça rendait la souffrance étrangement plus supportable… Ou bien était-ce parce que je m’étais résigné ? En tout cas, quand Maxine sembla un peu plus calme, je m’écartai de sa proximité et lui tapotait doucement sur le haut du crâne. Allez gamine, tu vaux mieux que ça quand même. L’invitant à avancer à la suite des autres et à passer par la porte apparue grâce à elle.

Ce n’était qu’un mauvais moment à passer. C’était toujours ça. C’était ce que je me disais quand la douleur me prit à la gorge et m’empêcha de respirer correctement. Pas encore, pas maintenant… J’entendis un cri survolté de Zoltan à propos d’une pièce entièrement rose, lointain, bien trop loin pour que je puisse réellement le comprendre. J’étais encore dans celle où Maxine avait vécu l’un des pires événements de ses songes et je ne parvenais pas à faire un pas de plus. Portant ma main sur mes yeux, je savais que ça n’allait pas tarder. Cet instant où tout bascule, où tout change et où le passé se mêle au présent pour me rappeler le poids fatal de mes actes. La punition d’une vie. La malédiction qui durait depuis des dizaines d’années et qui arriverait bientôt à son apogée : la Bête. Ignorant la petite blonde, je reculai de plusieurs pas avant de me prostrer contre l’une des parois de la caverne, mon crâne me lançant de toutes part et mon corps commençant à se déchirer. Ne pas crier. Comme pour la blessure, ne rien dire. Si on ne dit rien, ça passe plus vite. Si seulement…

Je sentis mes doigts griffer la pierre lisse, retenant de justesse le rugissement qui ne demandait qu’à s’échapper de ma gorge pour résonner. Des craquements d’os. Des bruits de déchirures. Mon corps qui se métamorphosa petit à petit en quelque chose d’immonde et d’atroce : des crocs, des cornes, des pattes puissantes, des griffes acérées, des poils sur tout le corps, une masse plus imposante. Un monstre. Littéralement, une bête monstrueuse vêtue d’un pantalon à peine déchiré. J’étais haletant quand ce fut fini, refusant de rouvrir les yeux sur ce que j’allais voir… J’aurais presque aimé que le sortilège ne fonctionne pas ici, j’aurais eu l’espoir que le génie pouvait y changer quelque chose. Mais non. Rien n’avait bougé, tout était irrémédiablement à faire et à subir. C’était comme ça et pas autrement, même si bientôt je n’aurais plus le poids de telles transformations quotidienne : bientôt la rose se flétrirait, Belle retrouvera sa liberté et je n’aurais plus qu’à rester enfermé dans mon propre château. Jamais elle ne pourrait aimer une créature telle que moi, quoi que je fasse ou quoi qu’il m’en coûte.

Je sentis un craquement sous l’une de mes pattes, me faisant sursauter : la fiole. Je venais de la briser en marchant dessus, comme on réduirait tous ses espoirs à néant… Je fixai le liquide bleuté qui sembla s’évaporer à l’air ambiant, partagé entre le soulagement et l’amertume d’avoir laissé passer, peut-être, une chance de gagner un peu de temps. C’était tout ce qui me manquait : du temps. Mes oreilles s’agitèrent alors que je constatai des dégâts, finissant par me redresser de toute ma hauteur dans cette pièce devenue soudain bien basse et petite. Je passai ma langue sur mes crocs et observai mes mains. Des pattes énormes et difformes. En relevant les yeux, je croisai le regard de Maxine qui était revenue à l’entrée de la pièce. Elle m’avait déjà vu sous cette forme mais je m’étonnais encore aujourd’hui qu’elle ne soit ni en train d’hurler, ni de partir en courant… Cette gamine était vraiment paradoxale dans sa logique.

De nouveaux cris, la voix de la grande femme brune. Je ne savais pas ce qu’il se passait par là-bas mais ça avait l’air haut en couleur ! J’hésitai, me disant que je pouvais tout aussi bien rester ici en fin de compte… Qu’est-ce que ça changerait ? Ils allaient hurler. Ils allaient avoir peur. Et j’allais devoir faire comme je faisais toujours : me cacher. Les humains étaient dangereusement cruels et vindicatifs quand il s’agissait d’affronter quelque chose qu’ils ne maîtrisaient pas. Je m’apprêtai à m’asseoir lorsque blondinette tendit la main dans ma direction, me laissant perplexe quelques instants. La suivre ?... La suivre. Je fini par obtempérer en m’approchant prudemment, le temps de me réhabituer à ce corps massif. Glissant l’une de mes griffes dans sa petite main et me voyant alors contraint de lui emboîter le pas quand elle la referma.

A sa hauteur dans la nouvelle pièce, je m’apprêtai à continuer notre route mais elle s’arrêta. A nouveau ce regard. Cet air incertain. Mais aussi cette étrange lueur au fond du regard. Comme les enfants… Comme les gamins intenables.

« Une seule fois. »

Déclarai-je alors, levant mon index sous son nez pour bien lui faire comprendre que je ne plaisantai pas. Mais la situation était particulière, soyez en sûr. Sinon je n’aurais jamais autorisé Maxine à s’agripper à mes poils – me faisant grimacer et retenir un juron peu catholique – et à me grimper sur le dos pour s’y enfouir. Elle me tirait les côtes en plus ! Je passai un bras sous ses jambes pour l’empêcher de chuter et, capitulant sur mon sort, je me décidai à apparaître dans la nouvelle pièce… Entièrement et purement rose. Qu’est-ce que c’était encore que cet univers-là ?! Et voilà qu’une boule de feu apparaissait dans les mains de la brune.

Bon, qu’est-ce qu’il s’était passé en cinq minutes, exactement ?…


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________________________________________ 2016-01-07, 13:46

Tout était arrivé un peu trop vite pour la porteuse de la Keyblade et elle soupira alors, souriant à Maxine qui la félicitait, avant d'aller passer son test à son tour, sous les yeux des autres. Et Kairi ne pût s'empêcher d'être triste pour la petite blondinette après son test. Elle avait dû beaucoup souffrir par le passé. Mais la rouquine n'eût pas le temps de rassurer la plus jeune que déjà, Zoltan s'engouffrait dans une autre pièce, suivit d'Absinthe qui poussa un cri.

Immédiatement et en constatant qu'Adam s'occupait magnifiquement bien de Maxine - même s'il était devenue une immense créature étrange - Kairi alla donc au secours de la brune et... Fut éblouie par le rose de la pièce ! Mon dieu !

Elle observa alors Zoltan qui grimpa une sorte de montagnes d'objets et le suivit alors, prête à intervenir en cas de boulettes de sa part. Parce que lui voulait attraper le pistolet... Bien... Mais...

- Mais si c'était un piège ?

Mais il était trop tard, puisqu'il s'était déjà emparé du pistolet et commençait à descendre. Sauf qu'il avait oublié deux pilules trônant sur le socle. Kairi s'en saisit donc, les mettant à l'abri dans l'une de ses poches, redescendant alors, en commençant :

- Il y avait des...
- Ah d'accord donc j'ai risquer ma p...Notre peau pour un pistolet ?

Ouais, visiblement, il n'avait pas tellement envie de l'écouter. Elle haussa donc les épaules et le laissa à ses occupations, avant de voir une porte, de l'autre côté de la salle. Puisque tout le monde semblait occupé à autre chose, elle franchit donc les pas qui le séparait de la porte et rentra à l'intérieur de la nouvelle pièce. Et c'était gigantesque.

Parce que l'intérieur était rempli d'or. Kairi n'avait d'ailleurs jamais vu autant d'or. Elle allait donc plonger dans l'or, prête à piquer des pièces, avant d'entendre un grognement, puis une voix :

- Qui ose me réveiller ?

Oh ? Il y avait un dieu des pièces ? Peut être qu'il pouvait la rendre riche ? Elle écarquilla alors les yeux, ébahie, avant de répondre :

- Je suis Kairi. Mes "amis" et moi, on a été transportés dans ce monde ci par inadvertance.
- Comme c'est intéressant... Combien êtes vous ?
- Nous sommes sept mais en quoi ...
- Parfait, je vous invite à dîner alors !
- Oh chouette !
- Mais le dîner ce sera vous !

A ces paroles, un grondement de terre se fit sentir et Kairi tomba alors tête la première dans l'or, en attrapant une poignée au passage, avant de se relever rapidement, de déraper sur la montagne d'or et de faire demi tout en courant et en hurlant, après avoir aperçut la silhouette d'un immense dragon non loin d'elle :

- FUYEZ PAUVRES FOUS ! UN DRAGON EST A NOS TROUSSES ET VEUT NOUS BOUFFER !

Sans plus attendre, elle attrapa les deux brunes - Amélia et Absinthe, chacune par une main avant de les tirer hors de la salle. Maxine et Adam étaient en sécurité et Zoltan... Peu importait pour lui, non ?

Kairi : 55 % de vie [FE] Les Nuits d'Arabies - Evenements #55 - Page 5 4114364782


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________________________________________ 2016-01-08, 06:23


Les nuits d'Arabies

« C'est finit, les méchants sont partit ! C'est rien, c'est juste une peur tu sais, ça n'arrivera jamais ! »

Il ne comprenait pas. Ce n'était pas "juste" un peur. C'était bien plus que ça, bien plus réel. Un souvenir, des images vues en réalité alors qu'elle était cachée au dessus de l’armoire, alors que sa famille se faisait tuer, sa mère violer, ses amis démembrés. Dire que ça n'arriverai jamais était une erreur de sa part. C'était arrivé une fois déjà, il n'y avait pas besoin de plus pour que les événements se reproduisent. Maxine était bien trop terre a terre pour avoir peur de choses qu'elles ne connaissait pas, trop curieuse, a la recherche de vérité, de sens. Les choses avaient un enchaînement logique dans son esprit, chaque chose trouvait sa place, même si ce n'était pas dans la catégorie "normale" ou les gens les classaient. Mais vivre une expérience comme celle la laissait invariablement des traces. Comme le fait de vivre das un dénis constant en refusant de voir la cruauté chez les autres, parce que trop choquée par le comportement animal auquel elle avait assisté. Comment aurait elle pu le dire a Zoltan ? Comment lui expliquer que tout cela n'était pas le fruit de son imagination mais la réalité, la barbarie humaine telle qu'elle était dans toute sa rage. Impossible, surtout quand votre esprit est bloqué par l'horreur, quand votre corps ne vous obéis plus, à la merci d'une panique sans fin, incontrôlable, a laquelle on ne pouvait pas échapper. Une de ses paniques qui pouvaient tuer.

Le génie fit apparaître une peluche devant elle, alors que ses mains étaient crispées, jointures blanchies sur la couverture. La respiration rauque, sifflante, montant dans les aiguës alors qu'elle ne comprenait pas. Les mots ne parvenaient plus a son cerveau, elle les entendait mais n'en percevait que difficilement le sens. Les muscle qui se tendaient, a la recherche d'une échappatoire qu'ils ne pouvaient atteindre.

- Tu as été très courageuse. Et avec le cadeau de Zoltan, tu vas devenir encore plus redoutable que tu ne l'étais ! La classe !

Courageuse ? Non, elle n'était pas courageuse. tout ce qu'elle voulait c'était se cacher. Pourquoi elle avait dit ça ? Elle avait l'impression que tout le monde lui posait des questions sans cesse, sans qu'elle en comprenne le sens. Et ça l’angoissait. Un gémissement lui échappa alors que sa respiration s’accélérait encore et encore. Remplir ses poumons au point ou c'en était douloureux, sans que ça serve a rien. Elle n'y arriverait pas. Ses doigts se crispèrent comme des griffes sur la couverture alors qu'elle les sentait se rétracter sur son crane. elle devait se calmer, elle le devait mais comment ? Avec sa vision qui se troublait et la douleur qui frappait sa tête comme un marteau ...

Nouveau contact, deux grosses mains sur ses épaules. Qui ? Adam, qui d'un geste l'attira a elle. Difficilement elle déplia les bras pour finalement s'accrocher comme a une bouée. Il était stable, solide. Un mat auquel s'accrocher dans les tempêtes les plus violentes.Se concentrer sur sa voix, obéir comme un automate, ne pas réfléchir. Juste obéir, se concentrer sur son torse qui se soulevait près d'elle, le son de sa respiration qu'elle finit par discerner a travers la sienne. Le calme qui finit par revenir, ne laissant du passage de la crise qu'un mal de crane intense et une sensation de fatigue écrasante. Elle avait hocher la tête, doucement, difficilement en lâchant un petit "merci" un peu perdu. Tapotement de tête. Et doucement mais fermement, une pression sur le dos pour lui dire de passer a autre chose. Autre part.

Sauf que les bruits qui résonnaient derrière elle l’empêchèrent rapidement d'avancer. Elle fit demis tour, pour aller le chercher. Adam était perdu quand il se changeait. Pas dans son corps, dans le sens ou il savait ou il était, mais dans sa tête, parce qu'il ne ressaisissait plus normalement. Comme si le fait de se changer en bête faisait que son "lui" humain ne savait plus ou aller, quoi faire. Alors il faisait comme ce qu'on lui avait appris : que si elle se perdait elle devait rester sa place et attendre les autres. Mais le Adam humain ne se perdait jamais lui, alors que quand il se changeait il avait toujours l'air un peu perdu, triste aussi. Pourtant il restait le même non ? Elle c'était arrêté au bord de la porte pour le regarder avant de tendre la main. Voila, si elle n'était pas revenue, il serait resté la. Elle n'avait pas envie de parler mais il semblait avoir compris le message et finit par se lever pour la rejoindre, jusqu’à ce qu'elle n’attrape un doigt. Quand il était comme ça c'était vraiment très impressionnant. Mais malgré tout elle aimait bien le contact de ses poils, c'était doux. Et puis il était grand aussi, ce devait être amusant de voir le monde a sa taille.

Un regard. Elle n'eut même pas besoin de demander - elle lui demandait a chaque fois de toute façon, au final il devait avoir l'habitude non ? - avant qu'il lui donne l'autorisation de grimper sur son dos. Étouffant un bâillement - après tout ce n'était pas polis - elle s’installa confortablement et fourra sa tête dans le dos de l bête. C'était tout chaud, elle entendait sa respiration profonde, rassurante. Puis ils aperçurent le reste du groupe, et rapidement tout le monde se posa dans un coin pour se reposer alors que le génie faisait apparaître des victuailles. De son coté, Adam profita de l'occupation générale pour filer dans un coin de la pièce ou il s'installa, avant de faire glisser Maxine le long de son dos. Celle ci bailla, Tira sa serviette et l'étendit sur le dos du roi - ce qui était aussi efficace qu'essayer de couvrir un 4x4 avec un mouchoir de poche - avant de s'approcher pour se glisser entre se pattes, serrant Nounours et le nouveau doudou -un lapin aux longues pattes dans une salopette bleu - contre elle.

"Dis ? Tu connais l'histoire de Bluette et Ronchon ? "

"Qu’est-ce encore que cette ânerie ?"

D'un geste elle ouvrit le dos de Nounours et en tira sa tablette sur laquelle elle pianota un instant avant de la mettre sous les yeux d'Adam. Qui ne fit même pas mine de regarder, alors qu'en plus il y avait des images colorées !

"Mais elle est très jolie cette histoire !" Il laissa passé un silence avant de lâcher , râleur : " Je n’aime pas les histoires. Elle ouvrit de grands yeux choqués. Comment ça il n'aimait pas les histoires ? Mais tout le monde aimait les histoires ! Et puis il écoutait toujours quand elle en racontait une ! "Mais ... mais elle est vraiment vraiment vraiment bien !" Non il ne pouvait pas ne pas aimer Bluette et Ronchon ! "Et alors ? Qu’est-ce que tu veux que ça me fasse ?" "Bah je voulais juste que tu la connaisse parce que tu me fais un peu penser a Ronchon en fait" répondit elle en s’installant bien comme il fallait. " Je ne suis pas ronchon." Le marmonnement était a peine audible pourtant il lui arracha un sourire. "Tu n'est pas lui mais tu lui ressemble je trouve ! parce que il grogne tout le temps mais en fait il et très gentil " Nouveau marmonnement de la part de la bête. "C’est un imbécile, cet ours." Ah non ! On ne disait pas ca de Ronchon ! Il était super comme nounours ! Un peu grognon c'était vrai, mais en même temps Bluette ne faisait que le réveiller brusquement. "Non il est très gentil au fond ! Moi je l'aime beaucoup !" . "Être gentil ne l’empêche pas d’être idiot. S’il est gentil, pourquoi est-ce qu’il grogne ?" "Bah parce qu'il est ronchon et que Bluette l’empêche de dormir, mais il ne sais pas que a chaque fois elle fait ca pour chasser le chasseur !" "Quel chasseur ?" "Celui qui veut faire du mal a Ronchon !" "Pourquoi ? C’est qu’un ours." "Mais c'est le travail des chasseurs je crois. " "Ils sont encore plus bête, pourquoi faire du mal à un ours qui est gentil ?" "Tu veux que je te la raconte ? " "Explique moi, là, je ne comprend pas et ça m’énerve.".

Maxine 1 - Adam 0.

Elle se cala confortablement pour qu'il puisse voir les images sur le livre numérique en même temps qu'elle tournait les pages et se mit en devoir de lui raconter l'histoire. Avant de s'endormir comme une masse. Ce fut tout juste si elle réussit a dire "fin" avant de rejoindre le pays des rêves. Après tout a l’orphelinat l'extinction des feux avait du être donnée depuis longtemps, et qu'elle avait repris un rythme de sommeil a peu près normal depuis que Zach lui avait interdit de continuer ses recherches la nuit. Ce ne fut que quelques heures plus tard qu'elle se réveilla, seule et - détail important - avec ses deux doudous. Comme quoi aucun d'eux n'étaient partis faire une balade pendant son sommeil. C'était gentil de leur part, et pour la peine elle leur fit un câlin avant de se lever et de s'avancer vers Zoltan pour lui demander si il pouvait lui prêter des vêtements d'homme.

"Oui parce que tu comprends, il a déchiré les siens. C'était pas sa faute hein, mais je n'en ai pas sur moi tu vois ? Ce serait bien de lui donner une chemise et un pantalon s'il te plais, mais sans corset, parce que il aime bien défaire les corsets mais il ne sais pas les mettre et moi non plus on a essayer la dernière fois et je me suis coincée et il a du venir me l'enlever et tout ! D'ailleurs on a abîmer la robe mais après je voulais la recoudre mais il a dit que c'était pas la peine pourtant j'étais sure que j'aurai trouvé des vidéos sur internet pour m'expliquer comment faire mais il a pas voulu. Et puis en suite"

Comme quoi le sommeil résolvait pas mal de problèmes. Trois secondes plus tard elle faisait demis tour en sautillant avec des vêtements propre alors que Zoltan marmonnait dans sa barbe comme quoi il allait lui remettre sa zipette a bouche. Maxine déposa les vêtements bien pliés a l'endroit ou elle avait dormis, laissa un doudou pour veiller dessus jusqu'au retour d'Adam et revint ers le centre de la pièce ou elle salua les autres.

"Vous avez bien dormis ? Moi oui, même si j'ai fait un petit cauchemar je crois mais c'est pas grave. En fait c'est a cause de hier. Vous y avez repensé ? Moi Nounours m'a protégé avec Jojo Lapin, mais je crois que je vais devoir le laver en rentrant, il est tout plein de poussière et de sable maintenant. En soi c'est pas grave mais ça le rends un peu moins doux. Mais c'est un nounours super quand même hein ! Et puis il est toujours très sage, même si je n'ai pas le droit de l'amener a l'école."


Et Kairi n'était pas la.. Ou est ce qu'elle était passée ? Elle était sure que ses histoires de lessives l’intéresseraient pourtant ! Tout a coup, le sol se mit a trembler et un grondement sourd résonna. Kairi déboula dans la salle en courant et en hurlant, alors qu'une rivière de lave commençait a se former avec les pièces d'or. Brusquement, un bruit fracassant emplis l'air et des pierres volèrent en éclat de toute part laissant apercevoir le cou long et écailleux d'un dragon. Un immense dragon venait de traverser le mur, envoyant des pierres voler partout dans la salle, alors que les montagnes de pièces glissaient pour finir par tomber dans la rivière de lave, entraînant tout sur son passage dans un bruit de tonner. Pour un peu on aurait cru a la fin du monde. Les bras en l'air soutenant son Nounours a dos - il allait se noyer ou pire, se faire emporter ! - Maxine sentit soudain un paquet d'or frapper ses jambes et lui faire perdre l'équilibre, l’entraînant vers le gouffre. Rapidement, elle passa les lanières du sac sur ses épaules et s'accrocha des deux bras a la première chose solide venue, alors que le tas d'or lui passait dessus. Lorsqu'elle pu enfin relever la tête, elle relâcha la statue de primate qui l'avait sauvée tout en crachant de petites pièces d'or qui étaient entrées dans sa bouche. Rapidement elle s'éloigna et s'approcha d'un mur, en évitant de justesse un jet de flammes du dragon qui roussit les poils de son nounours, avant de s’arrêter brutalement, un dixième de seconde avant de voir un énorme bloc de pierre s'écraser la ou elle aurait du se trouver. Tapant le poing dans sa main mise a plat, elle pris une grande inspiration comme si elle avait une révélation.

"Jojo Lapin !"


Bon, avec un peu de chance, Adam l'avait sauvé. Oui il allait le faire, il défendait les faibles et les opprimés, même les peluches. c'était un chevalier après tout. Tournant les yeux vers le dragon, elle l'observa quelques instants avant de jeter un coup d’œil vers les autres. Mh le feu ça brûlait, il valait mieux s'éloigner.

"Dites ? Vous savez comment battre un dragon ?"





Max : 70%


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________________________________________ 2016-01-08, 15:49



Les Nuits d'Arabie


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Alors que je m'arrachais le gosier en hurlant des mots, ma brave assistante vint me porter secours. Je sentais ma gorge prendre feu tellement j'avais hurler les premiers mots qui me passait par la tête. Je sentais l'abandon s'abbatre sur mes epaules alors que je m'ecroulais contre le murs, en jouant avec le sable. Bah oui, forcément quand on peu rien toucher, même le sable devient attractif ! J'entendais Amelia hurler des mots, avant qu'une porte ne s'ouvre. Attendez, quoi ? C'est quoi ce délire ? Je me figeais sur place en posant sur un elle regard interloquée. Comment ? Ebahis, je me remémorais le mot en tête. Vernis à ongle. Je laissais une plainte m'échapper en posant une mains sur mon front. J'étais déçu de moi même ! Elle m'avait demandée un vernis à ongle en premier vœux, pourquoi j'ai pas su faire le lien ? C'était tellement stupide comme vœux ! On pouvait avoir tout ce dont on rêvait et ...Un vernis à ongle ? Non je m'en remettais jamais, je m'en remettrais jamais vous comprenez ? Je me soulevais du sol pour m'approcher d'Amelia et lui tapoter la tête avec un sourire. Vous voyez qu'une assistante c'est utile ! Il faut juste une personne intelligente dans ce groupe de faignant, rien de plus !

▬ «  Bien entendu, pourquoi j'y ai pas pensé plus tôt ? Tsss, quel stupide voeu ! » Marmonnais-je pour moi même avant de lever les yeux au ciel. Je m'engageais dans la salle, voyant que personne n'osait mettre un pied. Tsseuh, bien entendu c'est ce cher Zoltan qui prend tout dans la tronche si quelque chose arrive ? Okay j'ai saisie ! Mais alors que j'entrais, ma vue fut aveuglée par une lumière criante, révulsant. Je laissais un cris d'horreur s'échapper de mes lèvres alors que mes mains tremblais devant mon visage. Comment pouvait-on avoir une couleur pareil dans une tel salle ? C'était immonde à regarder, un vrai supplice pour les yeux ! Et pourquoi y'a de la barbe à papa ? Non sincèrement je comprend pas, c'est pas possible qu'on puisse aimer une couleur de barbie pareil. Un second cris etouffer s'échappa de ma gorge quand je rencontrais une statut en forme d'extraterrestre rose. Mais … Pas de question Zoltan, pas de question ! Je décidais de revenir sur mes pas en passant la tête dans l'encolure de la porte. Les regards étaient braqués sur moi. Je me sentis soudainement mal à l'aise, avant que ma voix criarde ne reprenne le dessus.

▬ « VENEZ VOIR CA ! C'EST TOUT ROSE ! IMMONDE ! TROP FILLE ! » Fis-je en battant des bras dans tout les sens, avalant difficilement ma salive. Beuh. Pourquoi c'était pas bleu ? Le bleu c'est beau. C'est mieux et sa fait pas mal au yeux ! J'entrais de nouveau dans la pièce, avisant les grandes marche qui conduisait sur un socle. J'arrivais pas trop à voir de loin, du coup je fis apparaître des jumelles pour fixer le drôle de pistolet qui levitais sur le socle. Un pistolet ? Sérieusement ? Voyant mon assistante, je lui calais le pistolet entre les mains. « Gotcha ! » M'ecriais-je, avant de fixer les autres. « Et les nanas ! Enfin, le mec aussi ! Y'A UN PISTOLET !!! C'EST POUR MOI ! »

On touche pas, c'est ma porte de sortie ! C'est la réponse à ma présence, à mes ennuies ! Je courrais jusqu'au marche, entendant dans mon dos Simone qui ne souhaitait pas que je face des nouvelles bêtises. « C'est notre ticket de sortie ! » La rabrouais-je, avant d'aperçevoir Kairi me rejoindre en bas des marches.Je lui tapotais la tête d'un air fière, elle prenait enfin un risque ! Pour une fois ! Je laissais un ricanement m'échapper, avant de me lancer à toute vitesses dans les escaliers tel un enfant ce précipitant vers son jouet. Je sentais la fatigue me tirer les muscles face à l'effort, alors que de grands souffles sacadder s'échappait de ma gorge.

▬ « Rahhhhh » Je tombais dans l'escalier, allonger avec une mains devant moi essayant d'attraper la prochaine marche. «  Il aurait pas pu mettre un ascenceur ? » Ralais-je en redressant la tête, avisant les derniers marches. Je poussais sur mes pieds en me trainant jusqu'au dernière marche, agrippant du mieux que je pouvais avec mes mains, rempant dans les escaliers tel une larve désséché. Crevant ! C'était pire qu'un marathon sérieux ! J'arrivais enfin jusqu'au pistolet, en me remettant sur pied. Un rire ploya dans ma gorge alors que je pris le revolver d'un coup de mains. Je fixais la chose, en l'etudiant d'un œil observateur. Ah d'accord. Pour ca. Juste pour ca.  Il y avait des...

▬ « Ah d'accord donc j'ai risquer ma p...Notre peau pour un pistolet ? »
M'etranglais-je, presque désespérée. Et pourquoi un pistolet ? Elle va tuer qui avec cette engin ? Je me retournais pour fixer les autres en bas, avant de pousser un cris plutôt aigus. La honte. Il y avait un truc en bas sur lequel Maxine était accroché. «  Maxine ! Descend de cette peluche ! » Je m'arrêtais soudainement. Oh, je venais de dire son prénom ! Oh , je suis choquée. «  Eh ! J'ai retenu ! C'est Maxine ! C'est Maaaaaaxiiiine ! » Je sautais sur mes pieds comme un gamin de cinq ans, heureux d'avoir retenu ce prénom. Je savais que c'était pas trop difficile ! Je fis apparaître un carnet entre mes mains, notant son prénom pour pas L'oublier. On sait jamais ! Puis, je le fis disparaître à nouveau en constatant que Maxine avait pas bouger de la peluche poilu. J'avais encore raté mon sort, sa peluche était devenu une bêbête géante ! Je fixais les marches avec un air de dégout, ayant pas envie de les redescendre. Et oui, c'est que je pensais à ma santé ! D'un claquement de doigt, je revenais prêt d'eux sur la terre ferme. Je fixais les autres qui semblait fatiguée. Eh mais debout ! Y'a pas le temps de pioncé ! Faut repartir ! Oups pardon, je cris ca dans mes pensés au lieu de le dire tout haut. Notamment, je remarquais qu'il manquait quelqu'un.

▬ « Elle est ou la montagne blonde ? » demandais-je en faisant référence à Adam. Quelqu'un me glissa dans le tuyaux de l'oreille que c'était la bête dans laquel Maxine semblait s'extasier. Je devint livide, ecarquillant les yeux. « Ah.un caniche. Pourquoi pas ? Jolie. Très jolie poil ... » J'entendais mon esprit crier et mes jambes vouloir partir en courant. Mais non ! Je serais fort, foi de génie fois de magie ! Je vis la blonde venir vers moi, alors que je redressais un sourcil tout en m'amusant à avoir la classe avec le pistolet. Hop, petit maniement entre les doigts, c'est parfait ! "Oui parce que tu comprends, il a déchiré les siens. C'était pas sa faute hein, mais je n'en ai pas sur moi tu vois ? Ce serait bien de lui donner une chemise et un pantalon s'il te plais, mais sans corset, parce que il aime bien défaire les corsets mais il ne sais pas les mettre et moi non plus on a essayer la dernière fois et je me suis coincée et il a du venir me l'enlever et tout ! D'ailleurs on a abîmer la robe mais après je voulais la recoudre mais il a dit que c'était pas la peine pourtant j'étais sure que j'aurai trouvé des vidéos sur internet pour m'expliquer comment faire mais il a pas voulu. Et puis en suite"  Gneh ? Pourquoi es ce qu'elle m'embrouillait encore l'esprit pour des habits ? Je sentais ma patience ce perdre dans l'espace de la grotte rose, avant de soupirer et de lui donner ce quel souhaitait.

▬ « gneh gneh, Je vais lui remette la zipette à cette gamine ... »
Lachais-je de mauvaise fois, avant de voir Simone grimacer sous la couleur du lieu. «  Mais arrête de faire ca, tu vas te tordre le visage ! » Commentais-je en lui faisant apparaître des lunettes sur le nez d'un mouvement de la mains. Je fis disparaître le pistolet, le mettant dans l'une de mes poches magiques avant de taper dans les mains. « Bien, puisque que vous êtes tous des gros flemmard, autant flemmarder jusqu'au bout ! » Et hop, un véritable petit chef d'oeuvre apparu devant nous, dressant une table avec des hors d œuvres et toutes petites choses délicieuse à manger. Ce sera une heure, pas plus. Si ils refuse de coopérer je les transforme en tortue. Comme ca je les récupère tous et on file ! Je m'installais par terre, en fixant le pièce avec dégout. La caverne avait du prendre la particularité d' Angela. Le rose. Manquerait plus qu'un vernie géant tiens ! Je commençais à m'ennuyer alors que certain dormais, et d'autre s'occupais. Oui bon c'est bon, assez finis de dormir on y va ! Je me redressais avec un air agacer, alors qu'enfin, mademoiselle la bavarde émergeais. Pas trop tot !

▬ « Eh, attendez une seconde. Elle est ou Huguette ? Qu'elle diablerie est t-elle partit faire ? Je vous préviens si on meurt tous, je viens vous hanter !
» Hurlais-je, avant de me rendre compte qu'on ne pouvait pas hanter un mort. C'est pas grave, je trouverais un moyen de les ramener vivant pour les hanté ! FUYEZ PAUVRES FOUS ! UN DRAGON EST A NOS TROUSSES ET VEUT NOUS BOUFFER ! je me tournais vers la voix qui c'était écriée d'Huguette. «  A pas trop tot, t'étais passée ou ? » Eh, quel impolitesse de ne pas me répondre et d'enlever mes téléspectateur ! Puis un dragon, sérieux ? « Qu'es ce que j'ai dis sur le fait de parler que quand c'est intéressant seulement ? Dragon ? Y'a pas de dragon ici qu'es ce que tu ... » Un hurlement s'échappa du mur, alors que je me tournais vers celui ci, devenant livide. Je sentais ma lèvre trembler, imaginant le pire des scenarios.

▬ « Pitié la montagne, dit moi que ca vient de ton ventre ... » Fis-je à Adam, avant que son regard blasée ou bien assassin ne ce pose sur moi. D'accord, compris. Le mur fuit soudainement transpercer par une enorme silhouette qui rugit, dévoilant un énorme lezard à l'oeil de feu. «  On panique pas ! On garde son calme, on garde son cal.... » L'eau venait de ce transformer en lave, explosant des rocs brulant dans notre direction. Je me tournais instinctivement vers Huguette. «  TA TOUCHER QUELQUE CHOSE !! » L'accusais-je. Le dragon deversa une vague de flamme, je me baissais soudainement à terre, avant de relever la tête ou l'une de mes mèches prit feu. « Okay. Là on panique. » Je tapais ma tête pour éteindre la mèche, brulant mes doigts au passage, avant qu'une voix ne surgisse du gros gosier du lezard.

« Je suis le feu. Je suis la mort... »
Rugit-il dévoilant des crocs grosse comme ma grand mère. Attendez, je me souvenais pas avoir eu une grand mère …

▬ « Hobbit ! Haha, pas très imaginatif le dragon ... » Fis-je en levant un doigt vers son gigantesque museau. "Dites ? Vous savez comment battre un dragon ? «  Ah beh facile ! » Je claquais des mains en la faisant apparaître devant moi. «  ON FUIT !!! » Je la pris par la taille en la soulevant du sol, avant de prendre les jambes à cou pour m'engager dans la pièce par laquelle on était passée. Le dragon rugit, laissant dévoiler de nouvelle flamme qui passèrent à quelque centimètre de nous. Il traversa les murs en les éclatants, propulsant des rocher dans notre direction. Je tenais toujours la gamine, murmurant dans ma barbe. «  Pourquoi on a pas les tapis ? » Maugréais-je, alors qu'on s'engageait devant un énorme pont, alors qu'en dessous c'était le vide total. Je posais Maxine à terre, alors qu'un rugissement fit trembler les murs.

Derrière nous, la lave s'aventura avec rapidité, alors que certaine parois s'effondrais. « Faut qu'on sorte de là ! » Criais-je, avisant le pont de marbre. « Bon. Je suis le génie. J'y vais en premier, juste au cas ou un gros lezard passerait pour vous gober tous ... » Attendez, je rêve ou je les protégeais en offrant ma carcasse gratuite pour passer le premier ? Ouh, c'était bizarre ca. Tellement humain. Je fis un pas en avançant lentement, regardant de gauche à droite avec méfiance, avant de voir qu'un silence c'était installer. Je n'entendais plus que les chocs de mon cœur à travers ma poitrine. « Okay. Venez chacun votre tour ! » Toujours au milieu du pont, je leur fis signe de me suivre, continuant de marcher dans ce silence de mort, qui accentuais la peur de tout le monde.


Zoltan : 70%



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________________________________________ 2016-01-08, 23:23

Je n'ai jamais cru en l'être humain. J'ai toujours cherché à le détruire. Puis j'en suis devenue un. Cependant, cette haine est toujours présente en moi. Puis-je pour autant m'auto-détruire ?
Les nuits d'Arabies
Absynthe ♦ participants
Mes pouvoirs et des nouvelles lunettes de soleil ? Bon sang, il est sympa avec moi en ce moment Bozzo ! Serais-je montée dans son estime ou est-ce ma petite remarque sur mon physique parfait qui lui a fait tourner la tête ? Pouvant enfin éteindre ma boule de feu car le rose était clairement atténué par l'opacité des lunettes, je ne captais pas de suite que se profiler une nouvelle ... comment dire pour être poli ? Ben non, merde reste le mot le plus poli que je trouve à ce moment-là, lorsque je sens Kairi m'attraper le bras. Elle a de la chance que ce soit elle, car je n'imagine même pas ma réaction si c'était la gamine qui m'avait pris la main. Attends, elle a dit quoi là ?

"Un dragon ?"

Oui oui, c'est bien une lueur d'envie et de bonheur que vous voyez dans mes yeux. Cela fait des années que je n'ai pas vu un vrai dragon ! Ah, si seulement je pouvais faire comme lui et m'envoler à ses côtés. Mais tout ce qui me reste des dragons, c'est mes écailles et ma pyrokinésie. Ouais ... Pas de quoi faire pâlir un dragon. Je me laisse donc entrainer par Kairi, et lorsque je ne peux plus retenir ma curiosité, je m'arrête un instant, et son regard croise le mien.

"Oh oh ... Il n'est pas commode ... Je pense qu'il n'est pas ravi de nous voir et j'ai beau avoir quelques antécédents avec les dragons, je n'ai hélas plus de pouvoir. Attention Kairi."

Prévenant Kairi de l'attaque et la protégeant, laissant ma peau se couvrir d'écailles tandis que je me mets par dessus elle, je n'ai clairement pas le temps de faire de même avec Amélia, d'autant plus que je me contrefiche de ce qu'il lui arrive. Elle se prend donc un coup de pattes. Courant vers une porte ouverte, nous passons une première porte, mais le dragon court toujours après nous.

Absynthe 70%
Amélia -10%
© Grey WIND.


Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

Amelia Peters

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Propriétaire de La Pelle à Tartes : La vie, c'est pas du gâteau mais la pâtisserie, si !

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| Conte : Le Roi Lion
| Dans le monde des contes, je suis : : Diku

| Cadavres : 3376



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________________________________________ 2016-01-09, 17:50 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Cette salle était vraiment rose. Trop rose, en fait. Une véritable agression pour la rétine si bien qu'Amelia regrettait de ne pas avoir de lunettes de soleil sous la main.
Occupée à examiner cette nouvelle pièce, la jeune femme n'entendit que vaguement les commentaires de Zoltan, du moins jusqu'à ce que celui-ci ne fasse une découverte et ne crie pour alerter les autres. Apparemment, le génie ne faisait jamais dans la demie mesure. Autre point intéressant, il semblait considérer, pour une raison qui lui échappait, que l'ancienne lionne était son assistance et c'est donc tout naturellement qu'il lui fourra une paires de jumelles entre les mains avant de s'élancer dans un escalier.
- Euh... Non merci ? répliqua Amelia en fixant les jumelles, l'air sceptique.
Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de ça ? songea t-elle en passant la lanière autour de son cou afin de ne pas perdre les jumelles. Au moins il ne m'a pas donné le pistolet, songea t-elle un peu plus tard, soulagée.
Déjà qu'Amelia était un danger public quand elle avait les mains vides, mieux valait éviter de tenter le diable en lui fournissant de quoi faire de plus amples dégâts.

Zoltan avait finalement déclaré, non sans susciter une approbation générale, qu'il était temps de se reposer. Il est vrai que la journée avait été particulièrement éprouvante et qu'en plus, ils n'étaient toujours pas rentrés chez eux. Autrement dit, personne n'était au bout de ses peines, loin de là.
Bien contente de pouvoir se reposer, la jeune femme trouva un coin tranquille, un peu à l'écart des autres et posa sa tête sur son sac à main avant de s'assoupir. D'un œil vitreux, elle aperçut, de loin, Maxine blottit contre une peluche géante à qui elle racontait une histoire. C'était touchant, quoi qu'on puisse en dire. Adam - puisque la peluche géante était en fait Adam sans qu'Amelia ne sache réellement pourquoi il avait changé d'apparence, d'autant que ce n'était pas vraiment ses oignons - devait en être le premier conscient, en dépit de ses ronchonneries intempestives. Au fond, il adorait sûrement les histoires de Maxine.
C'est sur cette pensée qu'Amelia avait fermé les yeux pour plonger dans un sommeil froid et sans rêve.

La jeune femme se réveilla après un moment, sans trop savoir si c'était encore la nuit ou déjà le jour. Tout ce qu'elle pouvait dire c'était que le sol n'était assurément pas confortable et que sa position lui avait endolori chaque muscle. L'ancienne lionne ne tarda donc pas à se lever pour s'étirer et faire quelques pas.
Maxine était toujours auprès d'Adam. Absynthe était dans son coin, la mine renfrognée. Zoltan était fidèle à lui même. Marie somnolait vaguement. Et Kairi...
Tiens, elle est pas là, nota Amelia. Elle est pas là, mais elle est où si elle est pas là ? La jeune fille avait-elle imprudemment décidé de visiter les lieux ? Ca, en tout cas, c'était bien la dernière idée qui serait passée par la tête d'Amy ! Cette caverne était déjà dangereuse quand on l'explorait à plusieurs, alors seule...
Inquiète, Amelia commença à fureter, l'air de rien, tâchant de ne pas attirer l'attention des autres quand soudain Kairi débarqua pile sous son nez, courant comme si sa vie en dépendant - ce qui était vraisemblablement le cas.
- UN DRAGON ! avait-elle crié avant d'attraper la main d'Amelia au passage et de l'entrainer à sa suite, ainsi qu'Absynthe.
Effectivement, elle courrait donc pour sauver sa peau et à présent aussi celle des autres.
Un peu désorientée au départ, Amelia ne tarda pas à prendre pleinement conscience de la situation tandis qu'une chaleur suffocante se répandait dans la pièce. Espérant que Maxine et Adam étaient derrière eux, la jeune femme tâcha d'accélérer autant que possible, ne prenant le temps de vérifier s'ils étaient effectivement derrière et regrettant amèrement de ne plus être un fauve. Ou une souris, pour disparaitre dans une aspérité du sol, songea t-elle en manquant de trébucher tandis qu'ils franchissaient un pont de pierre en suivant les directives du génie.
Dans tout ce remue ménage, il était difficile pour Amelia de prêter attention aux dires des uns des autres. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'il fallait sortir d'ici et qu'elle tenait la main de Kairi dans la sienne, donc potentiellement sa vie également, d'autant que le dragon en colère se rapprochait dangereusement.
Apparemment, il était doté de la parole. Amelia croyait en effet l'avoir entendu s'exprimer, à moins que ce ne soit le produit de son imagination. Ses griffes, en revanche, elle put bientôt assurer à quiconque aurait eu envie de le lui demander qu'elles étaient bien réelles et suffisamment aiguisées pour transpercer la chair, de son épaule, en l'occurrence.
Forçant sur le moindre muscle de ses jambes, la jeune femme entraîna Kairi aussi rapidement que possible.
Elles franchirent bientôt le pont pour atterrir dans une nouvelle salle, puis encore une autre. C'est à peine si Amelia les voyait défiler tant sa vision était troublée par la peur et la chaleur des flammes.
La caverne était en train de tomber en ruines et la fureur du dragon ne faisait qu'aggraver la situation. Jusqu'à présent, Amelia avait pu éviter les chutes de pierre, si aléatoires furent-elles. Mais les pierres étaient de plus en plus nombreuses et l'une vint bientôt cogner le coin d'une de ses tempes, sonnant légèrement l'ancienne lionne.
Malgré elle, la jeune femme dut ralentir pour ne pas risquer d'entrainer Kairi dans sa chute sans pour autant l'abandonner. En effet, la jeune femme avait la naïveté de croire qu'il valait mieux être accompagné dans ce genre de situation. Mais ces pensées, si charitables qu'elles soient, n'empêchaient en rien le dragon de gagner du terrain, allongeant sans cesse son immense langue qui s'enroula bientôt autour de la cheville d'Amelia.
Aussitôt, cette dernière lâcha la main de Kairi, se sentant attirée puis traînée sur le sol vers un destin funeste et enflammé.

Amelia : 50 %

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Sisters in trouble
 
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