« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître

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Sebastian Dust
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Sebastian Dust

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From Gold to Grave
Who's making the Sandman dream ?


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Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 _



________________________________________ 2020-10-30, 18:44




Ni dieu, ni maître

« le temps passe. et chaque fois qu'il y a du temps qui passe,
il y a quelque chose qui s'efface. »


Thémis les fixa à tour de rôle, prenant le temps de s’attarder sur chacun, avant de finalement poursuivre :

« Sans patience, sans courage, sans volonté, on n'arrive à rien. Ce n'est parce qu'on ne vous dit pas tout, qu'on n'est pas là pour vous. »

Elle marqua une pause. Parlait-elle des titans auprès des dieux ? Se considéraient-ils vraiment comme leurs parents ou, du moins, leurs responsables et leurs protecteurs ? Pour certains, cela semblait vrai.

« Vous n'obtiendrez pas toujours ce que vous désirez. Et vous n'arriverez pas toujours à aller jusqu'au bout de vos quêtes. Mais ce qui compte, c'est ce que vous entreprenez et les raisons qui vous poussent à aller dans ce sens, et ce, même si vos actions ne sont pas toujours comprises par votre entourage. »

C’est ce qui arrivait bien souvent, plus souvent qu’on ne le croit. Parfois, pour pouvoir protéger le plus grand nombre, il fallait faire quelque chose qui n’était pas immédiatement acceptable. Sebastian pouvait entendre ce raisonnement même s’il ne le comprenait pas toujours… La communication n’était-elle pas la clef de voûte de toute interaction ? Le fait d’ignorer ne procurait-il pas plutôt un handicap qu’une chance ? Mais… Si vous saviez, par exemple, que votre mort pouvait servir le plus grand nombre, seriez-vous rassuré à cette idée ou bien vous focaliseriez vous sur le fait de trépasser ?

Savoir, c’était pouvoir.
Mais c’était aussi détruire.

« Nos choix donnent parfois l'impression que l'on se perd. Mais on doit avoir foi en ceux qui nous sont chers. »

La confiance, un bien si rare et précieux en ce monde. Le titanide se détourna des trois invités pour se rapprocher de la table, où elle posa ses mains dessus en s’y appuyant. Il y eu un silence plus long que les autres.

« Ouranos faisait des choix que nous devions tous assumer. Hyperion garde certaines choses pour lui afin de ne pas faire assumer ses choix par d'autres. »

Son profil apparu en direction du marchand de sable, sans qu’elle ne le regarde pour autant. Puis sa voix résonna de manière soudain très proche, au sein même de son esprit.

Elle t'a fait confiance à un moment de ton existence. Il en va de ton choix...

De… Son choix ? Qui lui… Sebastian la vit reporter son attention sur la table et échangea un coup d’œil avec les deux déesses à sa gauche. Aucune ne semblait avoir entendu la dernière phrase de Thémis, aussi était-il exclusivement concerné. Il lui fallut quelques instants pour réfléchir et des secondes supplémentaires pour comprendre ce qu’elle avait voulu dire : Gaïa. La titanide Gaïa lui avait fait confiance ou, du moins, lui ferait confiance à un moment de son existence. Penser à la vieille dame lui serra le cœur mais il ne put s’empêcher d’en éprouver soudain une certaine fierté : il était hors de question de faillir face à une telle confiance ou pareille responsabilité. Il avait la confiance d’une titanide et, visiblement, d’une seconde désormais.

Pour quoi ? Mystère. Mais c’était gentil.

Elle semblait attendre quelque chose de cette table et de son contenu invisible. Ses yeux clairs parcoururent la grotte nimbée d’une légère lumière rosée, puis l’eau qui s’égouttait tranquillement alors qu’elle leur avait montré des silhouettes précédemment… Ils devaient voir quelque chose mais, visiblement, elle ne trouvait pas quoi. Ou elle ne pouvait pas leur montrer quoi. Attendait-elle de lui qu’il sache comment faire ?

Ou bien… Qu’il apprenne ?

Le gardien s’approcha de Thémis, toujours à respectueuse distance.

« Comment est-ce que ça fonctionne ? »

Tourner les pages d’un livre invisible ? User de la force comme dans les films ? Tout étiat possible à ce stade !

En toute réponse, elle lui indiqua de s’approcher et il se plaça juste à côté comme un élève discipliné ; face à la table. La titanide posa alors une main sur la sienne dans un geste très doux.

« Laisse les choses se faire. »

Lui conseilla-t-elle. Laisser les choses se faire… Et attendre ? Mais attendre quoi, exactement ? Sab lui adressa un regard intrigué, ployant légèrement la tête sur le côté à la recherche d’une réponse silencieuse. Sa main avait quelque chose de profondément doux et d’apaisant, comme une invitation au calme et à la quiétude alors qu’elle paraissait plutôt inquiète les minutes précédentes. Il inspira, profondément, et décida de fermer les yeux.

Le fourmillement familier du sable s’empara immédiatement de son esprit, le rassurant de cette présence si familière et pourtant inconsciente. Sebastian ressentait chaque partie de son corps, chaque articulation tendue, chaque muscle suspendu au fil des évènements, chaque centimètres de peau sous les couches épaisses de vêtements… Nerveux. Prêts à agir, à subir ou à retenir. Laisser les choses se faire, ça signifiait peut-être se détendre ?

Assouplir ces nœuds qui faisaient presque grincer sa colonne, dénouer les tendons et reprendre une respiration aussi lente qu’efficace. Se focaliser. Se souvenir du vide et du silence. De la tranquillité. Du bruit de l’eau le long de la paroi. Des souffles réguliers de Hera et d’Athéna. Du sable légèrement scintillant à ses oreilles, preuve de sa mobilité constante. Ses doigts desserrèrent les poings qu’il avait formé. Sa mâchoire libéra la tension. Son esprit fit le vide.

Le vide… Et le plein.
La place. L’espace.
Les papillons mauves. La roche. La table. Les pages. Leur quête. Cette quête…
Ou tout le reste. Tout. Rien. Juste rien.
Juste… Bien.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, ses pupilles constatèrent que du sable doré s’échappait de la table pour tournoyer lentement devant eux, comme s’il s’évaporait de lui pour suivre des pensées dont il n’aurait pas conscience. Des formes progressives apparurent, encore un peu floues, encore un peu incertaines, puis de plus en plus précises. Une esquisse qui devient schéma. Un essai qui devient page noircie. Un allongement. Un étirement. Et la silhouette d’un homme, grand, familier.

Celle d’Hyperion.

Autour d’eux, l’eau des parois sembla s’activer comme précédemment et se mit à voleter en direction de la forme en sable. Lorsque les gouttes rencontrèrent leur nouvel ami, elles fusionnèrent et se mêlèrent jusqu’à ne former qu’une seule entité indistincte. L’or fit place à quelques couleurs, un prisme de lumière au travers d’un liquide et tout l’arc-en-ciel se dessinait. Hyperion se colora, s’éclaira, et avec lui un décor prit peu à peu place : une étendue d’eau avec un palais au loin.

Une plage. Celle… D’Olympe ? Sab cru reconnaître l’endroit où il avait disputé une partie de beach volley en compagne d’Alexis et de Sasha. Ce qui signifiait qu’en face, c’était…

« Le palais de Poséidon… Voilà bien longtemps que je n’y suis plus allée. »

Hera eu un faible sourire. Elle appréciait apparemment ce dieu.

« Chouette, manquait plus que Plancton 1er… »

Athena, beaucoup moins. Pas du tout, même. ^^’

Aux côtés d’Hyperion, le sable et l’eau firent apparaître Dame Thémis. Il n’était plus question des quatre silhouettes précédentes mais de tout autre chose… Quelque chose qui concernait aussi bien les titans que leur enquête, apparemment, puisque c’était ce qui apparaissait.

« C’est une histoire qui s’est déjà produite ? »

Thémis hocha la tête en toute réponse à la déesse de la guerre. Ils observaient les souvenirs dans cette bibliothèque, ça paraissait logique mais mieux valait être sûr…

« On ne doit rien lui cacher. »

Sab reporta son attention sur la scène illustrée, réalisant que c’était la Thémis ensablée qui avait parlé.

« Au contraire, on doit l’y préparer. »

Son visage exprimait une certaine inquiétude malgré le froncement de ses sourcils. Elle semblait vouloir paraître forte aux côtés de Hyperion, presque ferme, mais quelque chose entachait légèrement son viasge impénétrable. A côté du gardien, la vraie Thémis n’exprima rien à voix haute mais il sentit que ça l’affectait. Cette scène n’était clairement pas anodine.

« À qui ? À qui vous ne deviez rien cacher ? »

« A notre frère. »

Une réponse, sérieusement ? C’était… Très étonnant de la part d’un titan ! Athéna avait raison de ne pas perdre le nord et d’en profiter.

« Lequel ? »

« Atlas. »

Le souvenir se poursuivi de l’autre côté de la table, Thémis s’adressant à un Hyperion un peu crispé :

« Quand le pouvoir est entré en toi. Quand tu l’as pris à Phobos. Tu as vu certaines choses. »

Le titan serra le poing, visiblement tendu lui aussi. Elle vint glisser sa main entre ses doigts pour tenter de le calmer ou… de le soutenir. Soutenir face à quoi ? Le pouvoir qu’il avait pris à Phobos, qu’est-ce que c’était ? Sebastian avait la très nette impression d’être out de ces réponses. Il lui manquait des épisodes de la série divine et ce n’était pas forcément pour l’arranger.

« Elle est sa faiblesse. »

La Thémis des souvenirs le fixa sans rien dire, comme si les rouages de son esprit tournaient à plein régime sans qu’elle ne trouve rien à compléter. Le soutenait-elle ? Comprenait-elle ? Ou voyait-elle là une information inéluctable ?

« Il n’arrive pas à se détacher d’elle. C’est ce qui fait sa force. A elle. A Diane. »

Oh, il parlait de Phobos ! Sab eu un léger rictus satisfait d’avoir enfin un peu compris mais il se retint de commenter quoi que ce soit.

« Il doit éprouver quelque chose pour elle de bien trop fort, qu’il ne comprend pas encore réellement. Ce qui fait que ça laisse un avantage à Diane contre son fils ou pour le ramener vers nous. »

Son interlocutrice ne réagit pas.

Pourquoi était-il question de Phobos, désormais, alors qu’ils étaient plutôt sur la piste de Chronos ou bien des cavaliers… Le saccage des temples semblait soudain très loin derrière eux, effacé par une réalité qui ne semblait avoir de sens que pour la titanide. Le marchand de sable espéra que les déesse étaient moins perdues que lui.

« Hyperion a vu autre chose ? »

Demanda Athéna. Comme pour lui répondre, la Thémis des souvenirs eu la même idée.

« Qu’as-tu vu d’autre ? »

Hypérion resta de longues secondes sans réaction aucune. Visiblement, chez lui aussi, ça moulinait là-haut. Faire le tri dans tous les tiroirs et dossiers que contenaient l’esprit d’un titan prenait un poil plus de temps que la normalité des gens.

« Lui aussi a des faiblesses. »

Lorsqu’il tourna la tête vers sa consœur, celle-ci retira sa main de la sienne. Ils avaient changé de sujet principal, restait à savoir s’ils parlaient d’Elliot ou… De Chronos ? Enfin, c’était la même personne mais à une époque différente.

« Je sais qu'ils comptent tous pour toi. Même si tu tentes d'être détachée d'eux afin de rester neutre. »

La titanide croisa ses bras tout contre elle, comme touchée par ses paroles. Embêtée.

« Rien est inéluctable. J'ai entièrement confiance en Elliot. Les choses ne sont plus les même aujourd'hui, pour lui. Et même si il sera confronté à d'immenses douleurs, à de très grands moments de colères, il fera les bons choix, cette fois, car il n'est pas seul. »

C’était bien de Chronos. Donc, d’Elliot. La Thémis du souvenir ne lui répondit pas, détournant son attention vers le vague de la plage. Au bout d’un moment qui parut une éternité, elle reprit la parole :

« Laquelle de ses faiblesses as-tu vue ? »

Il ne répondit rien.

« Tu les a vu tous les quatre. Ou du moins tu les as sentis. C’est lié à eux ? À l’un d’entre eux ? »

Tous les quatre… Les Quatre cavaliers de l’apocalypse. Voilà où aboutissiat le souvenir ! Voilà qui répondait à la question précédant cet interlude… Hyperion savait probablement qui était le responsable de la destruction des temples divins !

Ce pouvoir qu’il avait eu pendant un instant, volé à Phobos, c’était celui… Des cavaliers. Il les avait eus en lui. Il les avait possédés. Il avait su à ce moment-là qui ça pouvait être.

Le souvenir s’évanouit progressivement, laissant retomber doucement le sable jusqu’à ce qu’il ne disparaisse et libérant l’eau qui s’évapora de la même manière. A côté de lui, la vraie titanide sembla reprendre un peu vie et présence.

« Je pense que c'est le quatrième cavalier qui a fait tout ça, et que Hyperion sait de qui il s'agit. J'ignore juste pourquoi il le laisse agir à sa guise. A moins que... »

Elle prit un air contrarié.

« A moins qu'ils partagent la même faiblesse. »

Ils… Chronos et Phobos ? Ou bien Chronos et… Hyperion ? Serait-ce quelqu’un de suffisamment cher aux yeux du titan pour qu’il le laisse agir sans tenter de l’arrêter ou de le dénoncer ? C’était… Surréaliste. Mais pas impossible.

« Il reste cependant un souci. Si c’est vraiment le quatrième cavalier qui a fait tout cela, ce n’est pas possible que ça ait lieu aujourd’hui. »

Elle s’était tournée vers Hera et Athena en disant ça, les toisant tous les trois.

« Il n'y a pas de quatrième cavalier activé ou non à Storybrooke. Aucune aura ne correspond. Ouranos l'aurait déjà trouvé sinon. Ca doit être autre chose. »

Est-ce que c’était ça qu’il avait cherché en les sondant un peu plus tôt ? La trace ou le souvenir de l’aura d’un cavalier ? Visiblement, il avait été déçu de la réponse ou de l’absence de réponse. Mais qui était suffisamment important pour compter à la fois pour Elliot et Hyperion ? La liste n’était pas longue mais ils n’avaient pas tous les suspects. Sans compter que s’il / elle bénéficiait de cette force face à un titan… Ils n’étaient pas rendus à la solution.

« … Sauf si quelqu’un l’a cachée ? »

Proposa Sebastian après un temps.

« Ellie aurait-elle pu faire ça ? Pour une raison qui lui est propre, mais c’est une faiblesse pour Hyperion et pour Elliot... »

Ellie ? Un des cavaliers ? Elle était, après tout, le double d’Elliot… Mais ça paraissait surprenant. Etonnant. Ellie avait disparue depuis bien trop longtemps maintenant, la retrouver en cavalier sous le joug de Chronos paraissait. Invraisemblable. Pourquoi s’enfuir pour revenir lui obéir ? Ça n’avait pas de sens. Et puis, Sab refusait de l’imaginer dans ce rôle.

Les cavaliers changeaient à travers le temps et les âges, certains remplacés par d’autres jusqu’à trouver le porteur idéal… Jamie, son ami, était l’un de ces cavaliers. Il savait que Wilson en était un autre. Ces deux-là semblaient figés dans un point fixe du temps qui les destinaient comme tel. Ils avaient vu la silhouette d’une femme un peu plus tôt, la troisième. Mais le quatrième… Même les titans semblaient ignorer de qui il s’agissait. Inactif à l’heure actuelle mais peut-être pas dans les couloirs du temps ? Ou simplement n’existant pas encore à Storybrooke ?

Dame Thémis secoua la tpete de droite à gauche, comme pour dire non.

« Je ne pense pas. »

Elle semblait répondre à leurs deux questions. Héra, silencieuse depuis le début, prit à son tour la parole :

« Vous nous avez dit précédemment que vous ne pouviez pas nous donner toutes les réponses tout de suite... Qu’on obtiendrait pas toujours ce que nous désirerions et que nous n’irions pas toujours au bout des quêtes ? N’est-ce finalement pas le cas de celle-ci ? Vous nous montrez une conversation avec Hyperion, nous en apprenons peut être plus sur Phobos mais nos pistes s’arrêtent là où nous croisons la vôtre. Pour vous, c’est le quatrième cavalier mais nous avons un petit soucis d’anachronisme puisqu’il n’existe pas encore. Alors peut-être est-ce un voyageur ? Certains voyageurs sont proches d’Hyperion et de Chronos comme Ellie. Et ce premier ne veut plus rien dire, sans doute pour ne pas nous faire assumer son choix de ne rien faire comme vous le supposiez... Sauf que nous ne pouvons rien faire sans plus d’informations car sans savoir qui il est nous ne pouvons pas choisir entre l’arrêter ou le laisser faire... Nous sommes aussi vide qu’au départ en somme, ou presque... »

La maîtresse d’Olympe avait l’air un peu dépitée.

« Pourquoi avoir demandé à Sebastian de vous assister dans ce souvenir ? Cela ne vous semblait pas utile pour les autres… »

« Grace a votre ami et son lien avec le sable, le souvenir a pu prendre une autre forme. Plus claire pour ceux qui ne l’ont pas vécu. »

C’était vrai que l’illusion avait été plus réelle que de simples formes aqueuses.

« J'ignore quel chemin vous devez prendre. Je voulais juste que vous sachiez pourquoi votre route doit s'arrêter là. »

Oh… Elle voulait qu’ils mettent un terme à leur enquête ?

« Si c'est bien un cavalier qui a fait cela vous ne devez pas poursuivre vos recherches. C'est bien trop dangereux. Hyperion souhaite que vous poursuiviez, c'est pour ça qu’on vous laisse faire. Mais ça doit prendre fin. »

Comme si Thémis se rendait compte de sa brusquerie, elle précisa rapidement :

« Pour votre bien. »

Tout cela pour… Se retrouver à un point où on leur demandait de stopper toutes recherches ? La titanide craignait-elle que quelque chose de très grave n’arrive ? Le Ragnarok était pourtant déjà annoncé… Pourtant, il était rare d’entendre ce conseil. Elle n’était clairement pas d’accord avec Hyperion et Sab n’avait jamais été confronté à cela auparavant. Quelle voie suivre ?

Hera, songeuse, fini par hocher la tête. Elle n’avait pas l’air d’accord mais semblait comprendre le raisonnement.

« Vous nous expliquerez ? Si un jour vous en connaissez la raison ? Et le coupable ? Si c'est véritablement le quatrième cavalier, il y a tout à parier que nous finirons par le rencontrer... »

Un léger rire amer lui échappa.

« Mais parfois, même s'il est préférable de ne pas connaître les raisons, elles peuvent apaiser l'esprit et l'âme. Parfois l'imagination est pire que la vérité... Alors c'est une vraie demande, est-ce que vous nous direz, s'il vous plaît ? »

Comment l’avait formulé Thémis, au départ ? Vous n'obtiendrez pas toujours ce que vous désirez. Et vous n'arriverez pas toujours à aller jusqu'au bout de vos quêtes. Mais ce qui compte, c'est ce que vous entreprenez et les raisons qui vous poussent à aller dans ce sens, et ce, même si vos actions ne sont pas toujours comprises par votre entourage.

La titanide hocha la tête mais ce fut la voix de Jules qui interrompit leur réflexion.

« Je prendrai bien un thé. »

Apparemment, la session était close.


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Écoute, l’histoire s’écrit en tournant les pages. Panser les plaies, changer les pansements, le seul remède, c’est l’temps...


Eloise A. St-James
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Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 423j

Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 Divine10




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Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 _



________________________________________ 2020-11-02, 23:03

Ni Dieu, ni Maître

Athéna & Héra & Sab
••••

L'intervention de Jules tombait à point nommé. Ils venaient tous d'avoir énormément d'informations, pour une fois, et un tri s'imposait. Alors remercia le Gardien pour l'offre, mais déclina. La brune remercia Thémis pour le temps qu'elle leur avait accordé puis salua Héra et Sebastian et partit vers ses appartements. Sa tête fourmillait d'idées et elle n'avait pas envie de rentrer à la maison, où elle vivait avec Diane et Apollon, pas pour aujourd'hui en tout cas. Elle voulait faire le point et elle voulait être seule pour se faire. Bien évidemment, elle passa malgré tout chercher son chien, Leo, le laisser quelques heures à la maison, ok, mais plus, non ça n'était pas possible. Elle y était attachée à sa boule de poils...

Enfin bref. Pendant trois jours, la déesse passa un temps assez conséquent à réfléchir à toutes les informations que leur avait donné Thémis. Ils avaient à présent une bonne idée du coupable, mais aucun indice quant à son identité réelle ou aux buts recherchés. Un quatrième Cavalier... Elle qui avait cru qu'ils en seraient débarrassé puisque Phobos leur avait volé leurs pouvoirs... Mais apparement pas. Restait donc à savoir de qui il s'agissait, mais celui qui avait l'information ne comptait pas la dévoiler... Athéna était parvenue à cette conclusion en discutant avec Victoire qu'elle avait énormément croisé durant ces trois jours. Les deux déesses avaient eu la même idée : pour obtenir un savoir, autant aller se renseigner au lieu où il était concentré. La bibliothèque était donc devenue plus ou moins leur refuge durant ces quelques jours. Elles avaient fait le point : pas d'attaque, un Cavalier qui était la faiblesse de Phobos et d'Hypérion... En gros, ils étaient encore dans la merde.

Grâce à la Reine d'Olympe, elles avaient su que les forces mises en place pour la protection des temples n'étaient pas les gardes mais certains d'entre eux, Dionysos notamment. Ceci dit, elles n'étaient pas certaines qu'il s'agissait là de mesure de protection réelle... Il s'agissait plutôt de surveillance apparemment. Autant dire donc que les temples ne devaient pas être leurs priorités. Il leur fallait un moyen de protéger Olympe : ne pas prendre les gardes pour une chose aussi triviale que de la surveillance de temple, mais demander à certains d'entre eux d'y aller, c'était quelque chose de parfaitement illogique, à moins qu'on ne veuille protéger la place au maximum. Donc, un moyen d'accroitre leur potentiel défensif et offensif. Si la première idée de la brune avait été d'aller voir Héphaïstos pour qu'il leur concocte quelque chose, la guerrière s'était souvenue qu'il prenait énormément de temps. Alors certes, le résultat en valait plus que la peine, mais là, le temps leur manquerait sans aucun doute.

Donc avec Victoire, elles s'étaient demandées ce qui pourrait être mis en place. Pourquoi pas des protections par les Titans eux-même ? D'après ce qu'on lui avait raconté, et surtout si elle se souvenait bien tant il se passait de choses dans cette ville, Hypérion avait protégé les gens avec un dome non ? Alors pourquoi ne pas refaire ce genre de choses ? Un dome de protection, levé sur demande de la Souveraine ? Ou autre chose dans le style. Bref, il fallait poser la question. Mais puisque le vieux semblait plutôt garder ses secrets pour lui, les deux brunes en étaient venues à se dire qu'elles pourraient plutôt demander à Atlas. Ce titan-là, il en avait vu des choses. C'était lui qui avait protégé les Explorateurs de la fureur de Japet durant un long moment. C'était lui encore qui avait construit la prison où Chronos avait été retenu durant si longtemps... Athéna le savait bien, Diane et elle avaient vu le Titan disparaître alors qu'il faisait encore tout pour protéger le monde...

Ce n'était donc pas illogique que d'aller le voir. Cependant, pas seules. L'aventure avait débuté à trois, elle se terminerait à trois. Alors tandis que Victoire partait chercher Sebastian, Athéna attendait le reste du trio dans la salle du trône. Qu'est-ce qu'elle avait pu la haïr cette salle... Elle lui était devenue bien plus agréable au fil des règnes suivants celui du psychopathe de service. En ce début d'après-midi donc, trois jours après les attaques, le trio fut de nouveau réuni. Mais alors qu'ils allaient commencer à échanger, Norbert, le Minotaure de compagnie d'Hadès, fit son entrée.

"Euh... désolé de déranger, mais euh..." Il s'approcha discrètement, du moins autant que possible avec son corps de taureau et dit, tendant l'enveloppe qu'il avait à la main : "J'ai une lettre à remettre à madame Victoire."

Madame Victoire... Ca sonnait bizarre. Sans comprendre pourquoi, Athéna eut l'impression de se retrouver devant le livre de Flaubert, Mme Bovary, mais dont le titre aurait été remplacé par "Mme Victoire". Dérangeant. Super dérangeant même !

« Oui, Norbert ? Merci. » Répondit Victoire, quelque peu surprise de sa présence.

Besoin de fonds, tu participes ?

Une simple question. Hadès envoyait son Minotaure pour récloter des fonds... Celui-là alors... Athéna soupira, se disant qu'elle ne devrait même pas être surprise en réalité.

« Mais c'est pas vrai » Ricana la déesse en lisant le mot avant de regarder Norbert « Besoin de fonds pour quoi ? »

Norbert regarda Sebastian, Athéna puis Héra alternativement.

"Je crois qu'en ce moment les dépenses augmentent, mais pas les entrées" Dit-il avant de tourner la tête vers Sebastian, cherchant visiblement son approbation. Et Athéna se mordit la lèvre pour ne pas avoir un petit rire en voyant le Marchand de Sable acquiescé alors que visiblement, il ne savait pas de quoi parlait la créature non plus.

- Norbert ? Tu peux dire à Hades qu’on verra ça plus tard ? Demanda gentiment Athéna.

Elle n'aimait pas voir des créatures à la surface, trouvant que là n'était pas leur place. Mais elle n'avait rien contre Norbert en particulier. De plus, c'était très malpoli de s'en prendre à un messager, donc bon... Il n'allait pas prendre à la place d'Adès n'est-ce pas ?

"Euh... oui. Je comprends. Je dois déranger. Vous êtes sans doute beaucoup occupé à Olympe". Fit-il avant de regarder tout autour où personne s'activait et ajouta : "Vous faites quoi ?"

« On tente de comprendre pourquoi les temples de trois d'entre nous ont été détruit et comment régler le problème, tu nous aides ? »

Oh la taquine ! C'était pas beau de s'amuser comme ça au dépend d'une créature d'Hadès qui prenait tout au pied de la lettre... Comme de juste, Norbert sembla paniquer un peu, croyant qu'elle lui demandait véritablement son aide apparemment. Ah les simples d'esprit...

"Oh... euh désolé, mais j'ai déjà beaucoup à faire. Entre les changements dans les Enfers ces derniers jours, les soucis d'argent à la Mairie et le fait que le Seigneur Hadès cherche quoi organiser pour Noël. C'est pas facile en ce moment".

Hein ?! De quoi ! Visiblement, Victoire et elle n'avaient pas retenu la même information... Noël ? Enfers ? Les deux déesses se mirent à parler quasiment en même temps.

« Les... changements dans les Enfers ? » Fit la souveraine, crispée.

- Qu’il n’organise rien pour Noel ! Ça tourne toujours bizarrement ! S'exclama la guerrière.

Ah non hein ! Les fêtes d'Adès, merci bien ! Il se passait toujours un truc foireux. La dernière fois qu'elle était allée à une fête organisée par son frère, elle avait été captive durant un an du Cocyte. Bon avec les autres, mais c'était le principe quoi : fête d'Adès = danger, point final.

"Oui, c'est depuis que le Seigneur Atlas y a élu domicile. Mais je crois que c'est bientôt fini." Expliqua-t-il à Victoire avant de répondre à Athéna : "Mais je crois que ça lui tient à coeur de faire quelque chose pour les citoyens de la ville."

- Mais c’est ça Noel. Des attentions pour les gens. L’envie de faire bien. Ce n’est pas obligé d’agir... Tenta-t-elle de le convaincre.

"Tant qu'il n'embrasse personne ça devrait aller..." Apparut soudain en lettres de sable.

Athéna ricana à cette précision de Sebastian mais vu la façon dont Victoire la regardait, elle devait passer un peu pour folle, mais tant pis ! Elle avait l'expérience, elle, des fêtes qui tournaient mal ! En tout cas, la Souveraine était plus concentrée que la guerrière pour le coup, parce qu'elle tiqua sur un point important...

« Attends... mais pourquoi il a élu domicile dans les Enfers ? Et comment ça pas pour longtemps ?! »

"Je lui transmettrai le message. Mais j'aurai bien aimé aussi voir toutes ces décos vivantes dans toute la ville". Répondit-il à la brune avant de répondre à l'ancienne blonde : "Je ne sais pas. Mais il interdit qu'on aille le déranger. Il s'est enfermé dans les forges de Héphaistos. Et on lui apporte constamment des matériaux ou diverses choses. Et..." Le Minotaure se fit soudain hésitant et se rapprocha de Sebastian à qui il se mit à parler. Mais seulement à lui. "Il n'a pas touché aux sandwich au houmous que je lui ai déposé. Du coup, je les ai mangés." Conclut-il, gêné.

Tout ça pour des sandwichs ? Sebastian rentra dans le jeu de la créature puisqu'il fit un signe connu de tout, le doigt sur la bouche pour dire "motus et bouche cousue". Visiblement, pour lui aussi c'était triste de laisser des sandwichs au houmous sans y toucher...

- Il interdit qu’on y aille ? Jusqu’à quand il doit y aller ? Demanda Athéna pour recentrer un peu la conversation sur le sujet le plus intéressant.

"Ah ça je sais pas. Il communique très peu. C'est quelqu'un de très discret." Il ajouta à l'intention de Sebastian : "Ca doit être un grand timide."

Visiblement, Sebastian devait y comprendre quelque chose, il n'y avait qu'à voir le fait qu'il hocha la tête, sûr de son fait. Ou faisant croire qu'il était sûr de lui en tout cas.

"Je vais pas vous déranger. Je vous laisse gérer votre attaque de temple. Moi aussi je suis dans l'écologie. Enfin..."

Il s'interrompit brusquement avant de mettre son doigt sur la bouche, pour nous dire de garder le silence. Enfin, pour le dire au Marchand de Sable qui ne parlait déjà pas beaucoup de base, donc le secret était sauf... Ceci dit, ils avaient tout de même un Minotaure terroriste écologiste dans les pattes... Ce qui n'était pas le problème principal.

« Il semble avoir la même idée que toi... plus d'armes... » Dit Victoire en regardant Athéna.

Plus d'armes... Ou un moyen défensif plus puissant. Mais pour ça...

- Y a plus qu’à aller le voir pour confirmer tout ça.



••••

by Wiise

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On n'a plus qu'à se serrer les coudes !

D'après le code de Grey Wind
http://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t84648-athena-deesse-de-la-g


Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Victoire Adler

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I'll be with you from Dusk till Dawn





Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 Dujd
Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Intrigue divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants

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| Cadavres : 722



Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 _



________________________________________ 2020-11-05, 00:56 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »


Ni Dieu, ni Maître
Deux jours après la discussion avec Thémis.


Victoire avait accepté de lâcher prise et avec Athéna, elles avaient stoppé l’enquête, renvoyant Sebastian chez lui. Et pourtant, malgré tout, cette histoire la taraudait fortement. Elle s’était plongée dans les livres, dans tout le savoir qu’elle pouvait apprendre d’ici et d’ailleurs, s’était informée de ce qui avait été fait en dehors de ses propres demandes, les gardiens qu’Hyperion avaient placés notamment. Et depuis, le calme plat, un silence épais, brumeux qui donnait une vague impression que tout était désormais finit ou que le Temps était en suspens, juste avant l’attaque finale.

Et pendant ce sursis qu’on leur laissait, elle avait finalement décidé d’aller voir Diane. Sa “sœur” avait le droit de connaître leurs suppositions et les choses qu’ils avaient notamment appris sur Phobos. Plus que le droit, Hera était persuadée qu’il était surtout nécessaire qu’elle le sache, qu’elle s’y prépare. Elle était donc allée la voir chez elle et après quelques discussions plutôt sympathiques, la maîtresse de l’Olympe avait fini par trancher dans le vif :

- Je suis venue te voir car tu n'es pas sans savoir ce qu'il s'est passé il y a trois jours... Nous essayons de comprendre, sans doute tentes-tu de le faire aussi... et malheureusement l'enquête avance plus que lentement.

Elle avait glissé un regard vers le sol d’un air désolé avant de reprendre, plongeant ses yeux dans les siens :

- Néanmoins... il y a certaines choses dont j'aimerai parler avec toi... certaines ne seront peut-être pas facile à entendre non plus...
- J'ai des choses à partager sur ce sujet également. Pour le reste, il y a toujours des choses plus difficiles que d'autres à entendre, pense avoir le recul nécessaire pour faire face aux "mauvaises nouvelles".

Victoire avait été surprise. Elle était persuadée d’être uniquement venue pour lui apprendre des choses aussi douloureuses pouvaient-elles être mais voilà que Diane avait elle aussi quelques informations à communiquer...

- Des... choses ? Concernant les Temples ? Si tu peux nous aider je suis toute ouïe ... Ouranos et Thémis nous ont été d’une aide plutôt relative, nous n’arrivons pas clairement à mettre le doigt sur le sujet...
- Je suis allé à Paphos avec Hypérion, les gardes nous ont prévenus de ce qu'il se passait. J'ai pu constater les dégâts, puis nous sommes allés à Callisto, chez toi les défenses étaient bien en place et il n'y avait rien à signaler. Mais Hypérion a bien voulu répondre à certaines de mes questions, concernant l'utilité des temples. Ils devaient nous servir "d'habitation" en quelque sorte, nous étions destinés à régner chacun sur une partie de l'empire. C'est Gaïa qui s'est occupé de leur construction en passant par les Bâtisseurs. Néanmoins, sa vision des choses était assez divergente si je puis dire de celle d'Ouranos.

Ainsi donc Hypérion avait tout de même pris le temps pour l’un d’entre eux et avait même répondu à des questions. C’était le marchand de sable qui allait être déçu, lui qui semblait le porter dans son cœur... Mais le temps n’était pas aux taquineries avec Sebastian, elle semblait bien plus préoccupée par le fait que la pensée d’Athéna pouvait se confirmer : Diane pouvait être une faiblesse d’Hyperion, ils semblaient suffisamment proche pour lui confier des choses. Et donc peut-être était-elle le 4e cavalier... Elle avait dégluti, la posture rigide, bien que la dernière phrase de la blonde eût fait rire Hera, de façon plutôt acide :

- Laisse-moi deviner... il voyait cela plus comme des niches ?
- Des prisons. Quelque chose de similaire à la boucle dans laquelle vous étiez tous piégés. Gaïa, elle voulait qu'ils soient les gardiens de nos souvenirs.

Victoire voyait très bien de quoi elle parlait concernant la boucle temporelle. Elle comprenait bien moins la “crainte” d’Ouranos. Fronçant les sourcils, elle demanda :

- Pourquoi vouloir à ce point nous emprisonner ? C'est comme s'il nous voyait comme une menace, pourquoi alors avoir décidé de créer cette menace ?

Il n’y avait pas eu que ça, il y avait eu la protection de la Grande Vallée aussi... et le fait qu’ils avaient perdu tous leurs souvenirs... cela commençait à faire beaucoup pour de pauvres petits êtres sans importance...

- Au final certains sont devenus ce que Gaïa attendait d'eux... mais l'ont-ils véritablement été ? On les a plus utilisés comme des casiers de stockages que comme elle aurait voulu nous voir les utiliser...

Elle hésita avant de poursuivre :

- Je... je suis contente que tu aies vu Hyperion. Thémis nous a montré un de ses souvenirs, un souvenir qui te concerne, je pense qu'il serait préférable que tu le saches même si ça peut être difficile à entendre ou... te bouleverser...
- Les chiens ne font pas des chats, Ouranos a l'air d'être assez....maniaque du contrôle si tu vois ce que je veux dire. A ses yeux nous n'étions pas beaucoup plus que des pions ou des armes. Je suppose que c'était un moyen parmi tant d'autres de nous garder sous sa coupe.

A son tour, Diane sembla hésiter :

- Cela concerne...Une personne qui m'ait lié ?

Hera inspira grandement, s’apprêtant à lancer l’offensive. Autant y allait d’un coup, c’était toujours moins douloureux d’annoncer les choses de but en blanc que de faire durer le déplaisir.

- Oui. Il s’agit de Phobos. Lorsqu’Hyperion a combattu Phobos, il a récupéré pendant quelques instants les pouvoirs des cavaliers... il a pu voir, ressentir les « peurs » de Phobos et certains de ses sentiments. Contrairement à ce qu’on pourrait croire ou ce que nous nous sommes dit précédemment... il semblerait qu’il ait de véritables sentiments pour toi, qu’il te considère comme sa mère. Ce qui en fait une vraie faiblesse pour lui... et une force pour nous. Hyperion suppose que tu pourrais le ramener de notre côté.

Avec douceur, elle posa sa main sur la sienne, avant de se pencher un peu plus en avant, l’observant toujours dans les yeux, comme pour l’ancrer dans ce qu’elle était en train de lui raconter :

- Cela signifie aussi qu’il faut que tu fasses extrêmement attention à toi. Quand on est prêt à tout, on refuse de garder des faiblesses et parfois... la meilleure façon de se débarrasser d’une faiblesse est... d’affronter sa peur et de la tuer...

Elle le savait plus que bien. Ses enfants avaient toujours été sa plus grande faiblesse. Elles les avaient tous aimés, de loin, de la manière la plus incommensurable qu’il était possible. Elle n’avait pas eu le droit d’en garder un seul, de les voir, alors avait-elle veillée sur eux de loin. Et lorsqu’elle était revenue, décidée à reprendre de force ce qu’on lui avait prit, décidée à prendre sa vengeance avant que celle-ci ne s’apaise, elle avait songé un long moment à tous les tuer, afin d’être certaine de ne pas laisser une possibilité à ses ennemis de lui faire du mal à travers eux.

- Il y a deux ans, lorsqu'il est revenu un peu avant qu'Ouranos ne revienne je me suis absenté l'espace d'un instant. Pas physiquement, mais mentalement, j'ai en quelque sorte vu comment me considérait Phobos. Depuis, il semble essayer de me convaincre de le rejoindre. Je ne sais pas si cela vient de lui directement ou bien de Chronos. Avec ce que tu viens de me dire, cela signifie qu'il y a encore un espoir pour nous, la question c'est de savoir comment il a l'air tellement...Butté et obtus, je ne sais pas de quelle manière je dois m'y prendre avec lui, d'un côté je pourrais le ramener vers nous et de l'autre je dois m'en méfier, cette fois-ci il n'utilisera probablement pas d’intermédiaire s'il essaye de me tuer, tout comme il serait capable de jouer sur mes faiblesses à moi et elles ne sont pas compliquées à deviner.

Face à cette confidence, la déesse ressera encore plus la main de Diane dans la sienne :

- On ne le laissera pas te faire du mal, on mettra tout en œuvre. Pour t’aider, pour l’aider à nous revenir aussi à travers toi et si c’est impossible... alors nous ferons tout pour te protéger... cependant il faut qu’on s’assure d’une dernière chose...

Elle hésita une nouvelle fois.

- Le dernier cavalier. D’après Thémis il pourrait être à l’origine de tout cela. Ouranos a tenté de le trouver en Athéna, Sebastian et moi lorsque nous sommes allés le voir... la titanide trouve étrange qu’il n’ait jamais choisi de Dieu. Elle suppose aussi que le cavalier n’est pas encore activé ce qui explique que personne ne sente son aura... on sait qu’il est sans doute une faiblesse de Chronos et Hyperion, ce qui semblait expliquer la volonté du second de le protéger... on a pensé à Ellie... on a aussi pensé à toi... si Phobos veut te ramener de son côté car il croit en Chronos il le convaincra peur être de t’utiliser toi...

La blonde resta silencieuse pendant plusieurs secondes, le temps d’encaisser sans doute ce qu’elle venait de lui dire. Puis elle ajouta :

- Et vous n'avez pas pensé que ce pourrait également être Aphrodite ? J'ai déjà croisé la route de Chronos, à l'intérieur du Palais des songes, je ne sais pas s'il a tenté de me convaincre ou de faire autre chose, et de toute façon je n'étais pas seule. J'ai été inflexible sur le sujet, et je l'ai toujours été même avec Phobos. Pourquoi se décider tout d'un coup à vouloir faire de moi un hôte alors que Phobos a la mère de Chronos elle-même de son côté ?

Elle soupira.

- La frontière entre l'amour et l'obsession est très mince, et il ne faut surtout pas croire qu'entre Phobos et Aphrodite c'est elle qui tire les ficelles. Il est obsédé par elle, et apparemment de ce qu'il m'en a dit lors de notre dernier face à face il éprouve des sentiments d'ordre romantique. La personne qu'on aime est aussi une faiblesse.

Hera resta silencieuse, réfléchissant à l’éventualité qui n’était pas dénuée de sens. Elle ne savait pas. Elle ne pouvait ni argumenter en faveur ni contre ce que la déesse de la chasse venait de lui dire. C’était une possibilité parmi tant d’autres et elle se devait de toutes les prendre en compte. Après un moment de silence, elle finit par se lever et regarder Artemis d’un air gêné :

- Merci... pour ton aide... tant que nous n’en savons pas plus soit prudente surtout ... je... je dois y aller, je suis désolée...

Elle ignorait comment partir sans paraître impolie et sa “soeur” la rassura sur ce point en hochant la tête :

- Il n'y a pas de mal tu peux y aller



Trois jours après la discussion avec Thémis, aujourd’hui.


Sur les dernières paroles d’Athéna, ils s’étaient téléportés jusqu’à la grande porte qui menait aux Enfers. A partir de là, marche obligatoire. Et ils avaient marchés tous les trois, longuement, dans les Enfers. Les forges étaient presque aussi loin que le Tartare, il fallait s’armer de patience et profiter de la visite. On pouvait entendre par-ci par -là des hurlements de personnes qu’on torturait, des plaintes et des pleurs. Ils croisèrent de nombreuses créatures également qui s’affairaient et parmi elle, une avec un sac à dos et des lettres à la main, sans aucun doute le facteur du coin. Après un long moment, ils atteignirent enfin ce qu’on appelait “les Forges”, de nombreuses salles qui ressemblaient à des sortes de grottes. On pouvait voir des fours et des armes laissées à l’abandon, non achevées, de ça de là. D’autres étaient encore en construction, attendant sans aucun doute le retour de leur forgeron. Ils continuèrent à avancer, passant de salle en salle jusqu’à en trouver une, reculée qui semblait convenir à ce qu’ils attendaient : proche des fours qui s’étalaient dans un coin de la pièce, il y avait une table avec différents matériaux posés en vrac dessus. Des métaux, de restes d’anciennes armes, des prototypes aussi sans doute. Et au milieu de tout cela, un pichet de vin dans une cruche en bois et un verre en bois encore à moitié plein. Aucune trace du Titan en revanche et aucun bruit. Soupirant, Hera leva les yeux au plafond comme si elle s’adressait au ciel et appela :

- Seigneur Atlas ? Excusez-nous de vous déranger on... on aurait des questions à vous poser...

Aucune réponse ne vint à leur encontre. La déesse soupira. Prenant appui de ses paumes sur la table de bois, elle se souleva pour s’asseoir dessus, les jambes croisées. Elle prit ensuite le verre de vin dans ses mains et avisa de la quantité de liquide avant d’en boire une gorgée, bougeant l’un de ses pieds nonchalamment dans l’attente :

- Faut surtout pas se gêner !

Il était apparu en grommelant non loin de la table, portant sous le bras un sac cylindrique qui ressemblait à s’y méprendre à un sac de sport. Il le posa lourdement sur la table et celui-ci provoqua un bruit sourd, comme s’il était chargé de matériaux. Il récupéra le pichet à côté de la déesse et se mit à boire à même le pichet presque cul sec, déversant une grande partie sur liquide sur lui, au dégoût de Victoire.

- Ah bah si faut pas se gêner... Vous partagez ?

Elle s’assit à son tour sur la table.

- Je suis désolée, je peux vous le rendre si vous voulez, mais vous avez l'air d'étancher votre soif autrement...Vous... vous étiez au sport ?

Elle lui tendit son verre et le Titan le récupéra après alors poser le pichet de vin. Il s’approcha alors en silence des fours, ramassa plusieurs armes qu’il jeta au feu avant de lancer également le verre aux flammes que l’alcool attisa directement.

Dommage d’avoir gâché...
Sympa...

Marmonna-t-elle tout en se relevant de la table. Joignant ses mains au niveau de son bas ventre, elle précisa :

- Nous avons besoin de vous...

Il tourna un œil vers Athéna :

- Je ne gâche jamais rien. Le feu est attisé comme ça.

Il s’éloigna du feu pour revenir vers la table, cherchant vraisemblablement s’il y avait encore du vin sur la table :

- Je n'ai pas le temps. Je suis quelqu'un de très occupé. Vous n'avez pas lu le mot sur la porte ?
Mais il n’y avait pas de portes...

Sebastian marquait des points et Victoire fit tout son possible pour ne pas éclater de rire. Pour toute réponse, Atlas plissa les yeux dans sa direction :

- Il aurait pu en avoir une. Et dans ce cas, y'aurait eu un mot.
- Thémis nous a donné quelques informations, Hyperion se cache... On a besoin de vous poser quelques questions... En contrepartie, je peux vous aider si vous voulez. Dans la limite de mes moyens, je n’ai pas votre force.

Il hésita un instant en observant Athéna avant de regarder le sac sur la table et faire un signe de tête pour lui faire comprendre de le prendre.

- Il faut les déposer où ?
- Thémis vous a donné quelques infos. Hyperion se cache. Vous croyez qu'on passe notre temps à s'amuser ?

Il avait le ton blasé. Il se détourna du groupe pour aller récupérer des armes qu’il déposa sur la table avant de les montrer d’un nouveau signe de tête à Sebastian cette fois pour lui demander de les porter.

- Et vous pensez qu’on fait quoi nous ? Vous êtes le seul qu’on a pas vu et je sais que vous avez des habilités pour protéger des lieux ou des gens... On cherche un moyen de protéger Olympe plus efficacement.
- Olympe se porte très bien.

Il l’avait marmonné tout en continuant sa tâche, se stoppant tout de même pour voir Sebastian faire voler les armes qu’il lui avait désigné à l’aide de son sable doré, apparemment fasciné et curieux du spectacle. Puis revenant à ce qu’Athéna avait dit, il se tourna vers elle, avant de répliquer sèchement :

- Ok.

Il avait laissé tomber les armes qu’il portait à ses pieds dans un bruit fracassant.

- Et du coup ? On fait quoi ? On barricade la porte pour que personne n'entre ?

Il lui désigna du bout du nez une barre de fer au sol :

- Tu peux mettre ça sur la porte, ça la maintiendra fermé. Ou t'as mieux à proposer ?
- Pourquoi faut-il toujours que les Titans soient si compliqués ? On vous demande de l’aide et on finit avec plus de questions que de réponses ou des sarcasmes. On cherche à protéger notre foyer. J’ai les gardes mais contre un Cavalier, même les dieux ne sont pas assez puissants. Vous êtes celui qui a le plus exploré le monde, on vient vous voir pour des idées, si on en avait, elles seraient déjà mises en route. Je croyais vraiment qu’au final, on nous aiderait mais c’était manifestement une mauvaise idée de croire qu’on pourrait se reposer un peu sur nos parents pour nous aider.

Elle n’était pas énervée, juste désappointée de sa réaction. La déesse se pencha pour récupérer également les armes qu’il avait jeté au sol avant d’ajouter :

- Je vous ai promis de vous aider, je vais le faire mais ensuite je m’en vais. Où voulez-vous que je pose ça ? - Vous dites qu’Olympe se porte très bien... pourtant quelque chose a envoyé valser toutes nos protections sur trois de nos temples... depuis qu’Hyperion a pris les devants sur le sujet, cela semble aller mieux. Nous comprenons aujourd’hui que nous sommes affaiblis, que nous avons sans doute besoin de nouvelles protections, des protections autres que des guerriers puisqu’apparemment ceux choisi pour sauvegarder ce qui reste sont tous sauf des guerriers. Nous avons appris que vous avez investis les Enfers et que de votre côté en revanche vous tentez de créer d’autres armes... on veut juste comprendre... tenter de remettre des protections viables pour nous protéger...
Peut-être que vous êtes fâché pour autre chose ?

Atlas les avait regardé à tour de rôle tandis qu’il leur avait parlé. Puis il avait d’abord répondu au marchand de sable :

- Je ne suis pas fâché. Juste blasé. Olympe n'a pas besoin de protection. Elle a déjà tout ce qu'il faut. Et puis ce ne sont que des murs. De la pierre. On ne protège pas quelque chose qui n'a pas de réelle utilité. Ce dont vous avez réellement besoin, c'est de vous-même. Et je n'irais pas jusqu'à dire que vous vous y prenez mal, mais.... Vous vous y prenez mal. Quant à moi, ce dont j'ai besoin là maintenant, c'est à boire. A boire et quelque chose de neuf...
Pourquoi avez-vous besoin de boire ?

- Il est sérieux ?

Il avait plissé les yeux en regardant les yeux déesses et Hera avait eu un petit rire.

- Tout le monde n’a pas notre goût pour la boisson... Quelque chose de neuf... à boire ou quelque chose de neuf comme quelque chose qu’on mettrait sur une mariée le jour de la cérémonie ?
- C'est quoi cette histoire de cérémonie ?
- C’est une blague ! De nos jours les mariées se doivent de porter quelque chose de neuf, d’ancien et de bleu le jour de leur mariage... et comme vous me demandiez quelque chose de neuf... en attendant à défaut...

Elle fit apparaître quatre verres de vin et un nouveau pichet avant de prendre son propre verre. Atlas avait pris le sien avec une célérité fulgurante et en avait bu une première gorgée tandis qu’Athéna faisait apparaître de nouveaux vêtements pour le Titan, visiblement sali par toute la forge :

- Ou bien vous parliez que quelque chose de neuf à mettre après le travail de la forge ?

Il observa la déesse, puis les vêtements, puis la déesse en éclatant de rire, visiblement amusé. Il termina son verre d’une traîte avant de s’approcher d’Athéna :

- Pourquoi pas après tout.
- Vous allez nous aider ?

Elle avait l’air dubitative et vu la posture d’Atlas envers la sienne, Hera ne pouvait que comprendre.

- Je n'ai pas dit ça. Mais il me faut un truc de neuf, et déjà que vous êtes là.

Il se tourna vers Sab :

- Décale-toi un peu sur la gauche.

Le jeune homme s’exécuta mais le Titan insista avec un geste de la main :

- Encore un peu.

Le petit Titan hésita un instant avant de lever un pouce en l’air, avec un sourire ravi :

- Parfait !

A cet instant, Victoire se sentit chuter, sans brutalité, le Temps d’un court instant. Ils atterit sur un terrain plat et le décor qui s’offrait à eux était des plus impressionnant. La première chose qu’Hera reconnu, c’est qu’il faisait chaud, très chaud brusquement et elle n’avait aucune idée d’où ils se trouvaient. Abasourdi, elle regarda autour d’elle et remarqua qu’Atlas avait bien fait de demander à Sebastian de se décaler, sans cela, il aurait sans aucun doute fini dans la rivière de lave qui passait à côté d’eux. Le jeune homme avait d’ailleurs glissé un regard effrayé vers la coulée de lave avant de remercier le Titan d’un hochement de tête silencieux.

- Où sommes-nous ?

Atlas observait l’endroit avec un air émerveillé, qui soudain se transforma petit à petit en une certaine mélancolie qui effaça le sourire de son visage :

- Puck.
- Votre refuge quand vous avez froid ? Pour la chaleur vous avez Pick et pour la pluie c’est Pock ?

Le petit Titan l’observa en haussant un sourcil, n’ayant apparemment pas compris la blague. Il regarda alternativement Sebastian et Hera pour voir s’ils l’avaient mieux compris et Victoire se pinça les lèvres en s’intéressant à un caillou en contrebas pour éviter d’éclater de rire. Elle entendit sa “sœur” grommeler à ses côtés :

- Rooh ces Titans...
- Puck n'a pas l'air de vous faire que du bien... je me trompe ?

Ce fut à son tour d’être regardée interloquée. Il tourna son regard vers Sebastian pour voir s’il avait mkieux comprit ce qu’elle venait de dire, mais pour une fois, la déesse ne comprenait pas plus que lui...
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________________________________________ 2020-11-06, 23:45



Ni dieu, ni maître

« le temps passe. et chaque fois qu'il y a du temps qui passe,
il y a quelque chose qui s'efface. »


Lorsqu’ils s’étaient séparés, les déesses retournant à Olympe et lui à Storybrooke, Sebastian avait tenté d’entrer en contact avec Hypérion. Il restait persuadé qu’il pouvait éclaircir quelques choses mais… Il ne répondit pas à son appel. L’esprit embrumé par les nouvelles interrogations induites par Dame Thémis, le gardien tenta à nouveau le soir venu puis… Le lendemain. Encore. Ne pas perdre espoir était son mantra, après tout.

Sans grand résultat autre qu’un silence tranquille et du vent sur le banc où il s’était posé. L’écharpe rouge qu’il avait enroulée autour de son cou voletait un peu sous les bourrasques sans pour autant attirer l’œil ou le regard de celui qu’il aurait voulu pouvoir rencontrer. Face à lui, un petit troupeau de chèvres broutaient paisiblement. Tout était réuni pour une rencontre mais rien ne venait… Peut-être que Hyperion ne l’entendait pas ? Ou qu’il n’était simplement pas là ?

Un homme passa devant lui, le dépassa, s’arrêta puis revint sur ses pas. Sebastian le reconnu vite : Socrate ! Qu’est-ce qu’il faisait là ? Il se leva immédiatement quand le chat le salua et il fit de même, un geste de la main aussi simple que gratifiant.

« Il n’est pas là en ce moment. »

Déclara-t-il. Puis il tourna les talons et repris son chemin dans l’allée du parc… Pas là pour le moment ? De qui est-ce qu’il…

Oh. Oh !

Hyperion.

Malgré lui, Sab esquissa un doux sourire en songeant que le titan n’avait peut-être pas répondu à son appel mais… Qu’il venait de lui envoyer Socrate pour l’en informer. C’était vraiment très gentil de sa part ! Décidant de ne pas enquiquiner le vieil homme pour cette fois, le gardien se dirigea vers le petit distributeur de nourriture à côté du banc et en prit un sachet.

Les chèvres seraient contente d’avoir quelques friandises aujourd’hui.


* * *


Au milieu de la fournaise environnante, Sab échangea un regard avec les deux déesses qui n’avaient pas l’air d’en mener plus large que lui. Apparemment, ils faisaient une erreur de compréhension ou bien…

« J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? »

Le titan les toisa l’un après l’autre et, au lieu de leur répondre, s’engagea sur le chemin de roche sombre qui serpentait entre les coulées de lave ; apparemment ils n’en sauraient pas plus sur ce fameux « Puck ». Leurs meilleures chances de survie étant probablement de rester avec le titan, ils lui emboitèrent le pas en direction de la haute structure visible plus loin. Peut-être que tout était parfaitement logique et que cet endroit était lié à leur enquête précédente… Hera et Athena avaient pris le temps de lui relater dans les grandes lignes ce qu’elles avaient appris durant ces trois jours, mais aucune n’avait fait mention d’une forge au milieu d’une planète en fusion. A dire vrai… Personne ne savait où se trouvait Atlas avant l’intervention de Norbert.

Les grandes jambes du gardien le portèrent assez rapidement au niveau du titan et il s’obligea à ralentir le rythme pour ne pas passer pour un malpoli. Jetant un coup d’œil à celui-ci, Sebastian remarqua qu’Atlas le fixait d’un air hésitant. Une fois. Deux fois. A la troisième, il ne sembla plus tenir :

« Pourquoi tu bois pas ? »

Que… Hein ?! Il s’attendait à tellement de choses, même à avoir une tâche sur le nez, mais pas du tout à… Ça ! Ça l’avait travaillé depuis leur rencontre dans les forges des enfers à ce point pour qu’il finisse par lui poser la question ?! Sab ouvrit la bouge, l’air gêné, en fixant un point sur le côté sans trop savoir quoi lui répondre. Il ne buvait jamais d’alcool, déjà parce que ça ne lui faisait rien et ensuite parce qu’il n’en voyait pas l’utilité directe. Une bouteille ou une bière, ça se partageait.

« Parce que je n’ai pas vraiment l’occasion de boire autre chose que du thé avec mes amis. »

Et le thé, c’était très bon ! Atlas observa sa réponse, puis lui, avant d’esquisser un sourire.

« Vraiment ? »

Il passa sa main sous ses vêtements – les siens, pas ceux de Sab, galopin ! – et en sortit une gourde. Le genre de contenant à l’ancienne en cuir et en métal, sans doute assez vieille mais toujours efficace ; et la lui tendit.

« Ça va te faire du bien. »

Oh… Vraiment ? Qu’est-ce qu’il y avait là-dedans pour qu’il dise ça ? Ses yeux clairs passèrent de l’objet au titan et vice versa, avant qu’il ne finisse par prendre la gourde. Ça ne se faisait pas de refuser quelqu’un chose à un être comme lui… Même s’il n’avait pas du tout soif et la très forte suspicion que ce soit de l’alcool.

« Vous pensez que j’en ai besoin maintenant ? »

Par réflexe, il porta le goulot à son nez et huma l’odeur fruitée qui s’extrayait : du miel, la douceur onctueuse des fleurs et du sucre. Ça sentait drôlement bon ! Les atomes crochus que possédait Sab avec les bonbons s’agitèrent de satisfaction ! Quoi que ce soit, ça devait être vraiment agréable à boire.

« Il ne vaut mieux pas… Pas ici en tout cas. »

Intervint doucement Athéna, précisant ensuite :

« Les rumeurs disent que cette boisson est plus qu’enivrante... Si tu dois en boire, mieux vaut que ça soit dans un endroit sécurisé et pas au milieu d’un décor de lave. »

Sab écarquilla les yeux, se reportant à Héra pour attendre confirmation ou infirmation mais elle se contenta d’un regard curieux ; alors il se tourna vers Atlas. Il avait voulu l’enivrer au point de le rendre complètement incapable de gérer ses réactions ? Drôle de façon de se faire du bien. Mais ça ne devait pas être ça, n’est-ce pas ?

« Rabat-joie. »

Atlas toisa la déesse de la guerre et reporta son attention sur le marchand de sable. Quelque chose dans son regard sonnait comme une mise au défi de boire une gorgée du contenu. A bien y réfléchir, Sab préférait de loin refuser et ne pas tenter le diable… Mais c’était fort impoli de faire ça, non ? Le voilà coincé par sa propre politesse.

Déglutissant, il mit quelques secondes à sentir à nouveau la saveur et… Fini par porter le goulot à sa bouche pour tremper ses lèvres dans le breuvage. La saveur sucrée se glissa immédiatement à proximité de sa bouche, provoquant une réaction agréable tandis qu’il retournait la gourde à son propriétaire légitime. C’était plutôt agréable en fait, quelque chose de savoureux et d’onctueux. Une petite tentation au bord des lèvres, juste de quoi vous donner envie d’en savoir plus tout en maintenant votre prudence.

« C’est bon ! »

C’était surprenant mais… Effectivement, Atlas n’avait pas menti : ça pouvait sans doute faire du bien. Le titan récupéra son bien et avala une longue gorgée avant de la retourner sous sa tenue.

« T’imagines même pas à côté de quoi t’es passée. »

Lança-t-il à Athéna avant de continuer à avancer.

« Peut-être… Ça aurait été à Olympe que je n’aurais rien dit. Mais ici… »

Ils ne tardèrent pas à rejoindre la grande structure sombre qui se profilait à l’horizon, ressemblant étrangement au domaine de Sauron au milieu de son Mordor mais… Sans les orcs et toutes les créatures effrayantes. La lave, ça suffisait bien largement à mettre l’ambiance. Une fois au pied du bâtiment, Sebastian tira un peu sur le col de sa chemise en levant les yeux vers les hauteurs immenses, se demandant ce qui pouvait bien se cacher là-dedans. Son nœud papillon était presque de trop au milieu de cet environnement hostile et il sentait la transpiration germer sur ses tâches de rousseur.

Face à la porte stylisée en fer forgé, Atlas marqua un temps d’arrêt avant de rajouter un pas et de lever le poing pour toquer. Un coup. Deux coups.

Aucune réponse.

Genre, zéro. Rien du tout. Les premiers instants ça pouvait être intriguant. Ensuite étonnant. Puis frustrant. Et complètement décalé lorsque, peut-être las d’attendre, le titan s’écarta de la porte pour aller se poser sur un rocher juste entre elle et la coulée de lave adjacente. Ils allaient devoir patienter longtemps que le concierge n’arrive ou bien… ?

« On attend quelqu’un ? »

Savait-on jamais qu’ils n’aient pas compris ce qu’il se passait. Aucune réponse à nouveau de la part d’Atlas, qui semblait prendre un malin plaisir à esquiver leurs questions. Au jeu de l’interrogatoire il serait perdant direct… Ou gagnant, ça dépendait des points de vue. Atlas reprit sa gourde en main et bu à nouveau. Silence. Attente. On pouvait rester planté là un moment à ce rythme-là.

Quelqu’un avait une petite musique d’ascenseur à mettre ?

« Tu parles pas beaucoup. »

Lança Atlas à Victoire. Un léger sourire neutre sur le visage, la déesse semblait prendre son mal en patience avec une certaine dignité. Elle haussa les épaules, nonchalante.

« J’avais pas l’impression que le courant passait vraiment entre vous et moi alors... j’ai évité de vous importuner. »

Son sourire s’étira tandis qu’elle regardait en direction de la porte. Juste à côté de celle-ci, Athéna s’était appuyée en croisant les bras.

« Pendant qu’on attends on ne sait quoi... Pourrait-on savoir ce qu’on fait ici ? Après tout, nous étions votre chose neuve je crois... »

« Ma chose neuve ? »

Le titan avait l’air amusé par cette idée… Comme s’ils s’étaient encore fourvoyés sur un point. Décidément, même Ouranos était un peu plus facile à comprendre ! Sebastian se sentait un peu stupide de ne pas parvenir à trouver le bon réglage pour capter la même longueur d’onde que lui ; heureusement, il n’était pas le seul.

Plutôt que d’ajouter quoi que ce soit, Atlas tendit finalement sa gourde vers la maîtresse d’olympe. Contrairement à sa consœur méfiante, Victoire n’hésita qu’une seconde avant de s’en emparer d’un geste gracieux. Elle avait l’air plus que curieuse et nullement effrayée à l’idée de goûter au précieux breuvage ! Elle fixa l’intérieur du goulot et en avala une gorgée, se mettant alors à sourire d’un air amusé. Le goût sucré semblait lui plaire aussi !

« Je croyais que c’était nous... Vous avez dit « pourquoi pas ? » et on est arrivé ici... Ce n’est pas nous donc ? »

Le titan récupéra sa gourde lorsqu’elle la lui rendit et, comme à son habitude, ne répondit absolument pas à sa question. Il porta son attention sur Athéna et, après une hésitation, lui tendit le contenant en haussant un sourcil. La déesse semblait un peu agacée du petit jeu installé mais elle finit par prendre la gourde et boire à son tour.

« Le meilleur hydromel que j’ai bu… Merci. »

Atlas attendit de récupérer son bien pour se décider à ouvrir la bouche – pas pour avaler quelque chose, cette fois.

« J’ai dis pourquoi pas, parce que pourquoi pas. Y’a pas besoin d’essayer de tout comprendre. Je voulais venir ici, je suis là. Vous étiez là, alors pourquoi pas. »

… Okay. Donc, s’ils n’avaient pas été là, ça aurait été pareil ?

« On est ici pour quelque chose de neuf. C'est bien le neuf. Ca permet de découvrir de nouvelles choses. »

Sab se demanda ce que pouvait bien signifier le regard détaillé qu’il porta à la maîtresse d’olympe… Apparemment ils ne se connaissaient pas.

« Bon, aller, assez bavardé. »

Le titan sauta de son rocher et la porte s’ouvrit d’elle-même lorsqu’il s’avança dans sa direction ! Que… Mais il n’y avait pas de gardien finalement ? Il les avait… Fait poireauter pour le plaisir ? Il tenait vraiment à ce qu’ils boivent tous de son nectar mystère ! A ce propos, il ajouta en passant à proximité d’Athéna :

« Et mon Hydromel n'est pas néfaste pour ta gouverne. Tu aurais eu la même réaction que là si je t'en aurai réellement fait boire. »

Le petit sourire en coin compléta l’affirmation qu’ils n’avaient pas touché à la fameuse boisson dont on l’avait mis en garde ! Hera eu un petit rire amusé et Un soupir soulagé franchit les lèvres de Sebastian alors qu’ils pénétraient à l’intérieur de ce qui semblait être… Une immense forge à perte de vue.

Bien plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur, les yeux du gardien parcoururent les innombrables fours éteints qui se trouvaient là. Rien à voir avec les Enfers, c’était du level bien supérieur ! Des tables, des matériaux divers, des restes de vieilles armes de toute sorte un peu partout… Un mixte entre un atelier et un hangar, mais avec beaucoup plus de chaleur.

« Qu’est-ce que vous voulez ici ? »

« Qu’est-ce qu’on veut dans une forge ? »

Rétorqua Atlas, ajoutant immédiatement une fois bien au centre de la salle où ils avaient atterris.:

« Une arme, bien évidemment. »

« Vous avez fabriqué une nouvelle arme ? »

Est-ce qu’ils s’apprêtaient à affronter quelque chose qui nécessitait qu’un titan se mette au travail pour créer quelque chose de complètement inédit ? C’était… Effrayant en un sens. Inquiétant aussi. Atlas sembla hésiter à lui répondre, regardant autour de lui, puis fit soudain apparaître une hâche impressionnante dans sa main ; moitié hache, moitié marteau. L’acier brillait et le bois qui la soutenait semblait être extrêmement résistant ; lorsqu’il la releva, Sab remarqua qu’elle faisait quasiment la taille du titan. Ça, c’était une sacrée arme de destruction massive.

Il la contempla quelques secondes puis la déposa sur l’une des tables adjacentes.

« Pourquoi avoir forgé une hache ? Enfin une arme… »

« Comment ça ? »

Atlas paru surpris.

« Tu n’as jamais vu de hache de ta vie ? Tu ne sais pas à quoi ça sert ? »

Outch…

« Vous êtes taquin ou vous nous prenez vraiment pour des imbéciles ? »

Ça ne lui avait pas plu ! Ça n’aurait plu à personne. Le titan lui adressa un grand sourire en regardant les fours.

« Quelqu’un a un briquet ou une allumette ? »

Il laissa planer un doute, fixant la déese de la guerre.

« Là, c’est de l’humour. »

Aussitôt, les fours s’allumèrent spontanément. Tous, jusqu’à ce que Sab ne puisse plus distinguer le bout de la ligne qu’ils formaient. La chaleur augmenta d’un cran. Au- dessus d’eux, une rigole laissa apparaître de la lave qui se mit à s’écouler le long des parois de la forge. Ça c’était mis en marche.

Ce ne fut qu’à partir de là qu’Atlas sembla retrouver un peu le chemin entre ses cordes vocales et d’éventuelles informations.

« Mon arme est parfaite. Elle a été forgée par moi-même. Mais quand je les ai vue faire les vôtres, j'ai toujours eu envie d'avoir la même chose. En bien mieux, évidemment . »

Les leurs… Les armes divines ?

« Les armes ne font pas tout. Ca ne vous sert à rien d'en avoir en quantité. Une seule peut faire la différence. C'est comme vos temples. Vous pensez qu'en les protégeant ça changera quelque chose, mais si quelqu'un a réussi à s'introduire dan sl'un, il pourra aller dans n'importe quel autre temple. Il sait comment s'y prendre. Qui que ce soit, il est rusé, habile et il a une longueur d'avance sur vous. Si vous voulez faire la différence, c'est pas en produisant de la quantité que vous y arriverez. »

« Le problème c’est que pour l’instant on ne sait pas comment produire de la qualité. Je veux pas dire qu’on s’y prends mal, n’est-ce pas ? Mais... on s’y prend mal. »

Hera eu un petit sourire à sa référence précédente. En réponse, le titan lui indiquant du regard le lieu où ils se trouvaient.

« Fimbul. Peut-être qu’il vous manquait ça. »

« Fimbul ? »

Demanda Sab, perplexe. C’était comme ça que cet endroit s’appelait ? Ou bien est-ce qu’il leur parlait d’une personne qui finalement n’en était pas une ?

« La planète des glaces. »

… La reine des neges avait-elle troquée son habit d’hiver pour les profondeurs infernales ? Non parce qu’ils se trouvaient quand même dans un endroit particulièrement brûlant.

« Enfin, elle l’était. Mais ça… C’était avant. »

« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »

Ça avait l’air grave… Étrangement, Atlas sembla déstabilisé un instant par cette question. Il prit quelques instants pour réfléchir avant de lui fournir une autre réponse (on ne l’arrêtait plus !)

« Pourquoi pas. »

Est-ce que tout était une question de pile ou face dans sa tête ? O_o

« Fimbul était un monde de glace. Il y avait trois hivers qui s'y succédaient. Il fait parti des 7 mondes. Mais quelqu'un a légèrement puisé dans le coeur de son noyau, et elle est devenue... volcanique. »

Oh… La voilà, l’arme ultime du titan dans toute sa splendeur : la réponse qui apportait encore plus d’interrogations. Mais combien de temps allait-il accepter de leur répondre et, surtout… accepterait-il de les aider ?


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Écoute, l’histoire s’écrit en tournant les pages. Panser les plaies, changer les pansements, le seul remède, c’est l’temps...


Eloise A. St-James
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Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 _



________________________________________ 2020-11-08, 23:04

Ni Dieu, ni Maître

Athéna & Héra & Sab
••••

Atlas était... Déconcertant. Il avait l'air de vouloir les aider, les autres Titans gardaient des secrets par rapport à lui et il avait un humour pourri. Mais. Elle l'avait vu quand ils avaient voyagé jusqu'au pays des Explorateurs. Elle savait qu'il était celui qui avait le plus voyagé parmi les Titans et qu'il avait des capacités étonnantes pour la protection. Et même l'enfermement quand on savait que c'était grâce à lui que Chronos avait été enfermé durant des millénaires... Mais il avait un humour pourri. Et la déesse avait l'impression qu'il se foutait bien de leurs gueules par moment.

Malgré tout cela, lui au moins avait l'air de vouloir les aider et de façon concrète, pas en les maintenant dans l'ignorance pour qu'ils avancent sans être influencés ou en leur montrant simplement des souvenirs de scènes passées dont la clé était entre les mains du Titan le plus silencieux de tous... Ceci dit, malgré tout ceci, elle ne voyait pas en quoi la planète allait les aider à avoir un moyen de protection plus efficace. Et visiblement, elle n'était pas la seule...

« Vous dîtes que c'est peut-être Fimbul qui nous manquait... en quoi ce nouveau monde va pouvoir nous aider ? Il le peut sans doute puisqu'il semble en avoir aider d'autre avant nous, mais c'est à présent un monde déréglé également... » Questionna Héra.

"Non". Répondit-il "Ce n'est pas qu'un monde déréglé." Il regarda autour de lui les fours en fusion, l'air pensif.

Et cela frappa Athéna. Il était en harmonie avec tout son environnement. Il semblait à sa place partout. Parce qu'il était le Voyageur ? Peut-être... Elle en vint à le penser quand il passa sa main sur la table à côté de lui, comme si il pouvait sentir les vibrations de cette dernière, du monde sur lequel elle se trouvait posée.

"On lui a pris son essence, faisant d'elle un monde en colère, menaçant, frappant. Elle tente de se défaire de ça, mais ça lui est impossible". Expliqua-t-il "Ce n'est pas un monde déréglé. C'est un monde qui souffre, qui se meurt et qui essaye de résister pour ne pas disparaître." Il grimaça, carvu ce qu'il disait, alors utiliser encore ce monde allait le faire souffrir davantage. Mais pour le Titan, il ne semblait pas y avoir d'autre choix "Allez. Faisons ce qu'on a à faire ici et partons." Conclut-il en s'approchant de son arme posée sur la table et en la regardant.

- Qu’est-ce que nous sommes venus faire ici ? Demanda alors la brune, quitte à passer encore pour une idiote, elle commençait à en avoir l'habitude.

Atlas fixait toujours son arme, hésitant apparemment, tout en répondant à la guerrière : "Ils pensent qu'on doit vous laisser agir et je suis de leur avis." Expliqua-t-il, parlant sans doute de Thémis et Hypérion "Mais notre ennemi a une longueur d'avance sur nous. Sans compter que ses forces sont largement supérieurs aux nôtres." Oui, ça, c'était plus que certain... "Il est temps de rétablir l'équilibre."

- On peut vous aider ? Proposa Athéna.

Elle savait ce qu'elle proposait. Elle avait compris. Il allait améliorer son arme pour en faire quelque chose de beaucoup plus puissant. Mais comme toute arme, il y avait toujours un prix à payer. Pas en monnaie sonnante et trébuchante. Non. En responsabilité. Lorsque l'on crée une arme, et même lorsqu'on l'utilise, alors on devient responsable de toutes les personnes que cette arme sauvera. Mais aussi de toutes celles qu'elle aura tué. C'était ainsi. Et la déesse ne voulait pas que le Titan porte ce fardeau tout seul comme il semblait que cela allait être le cas. Parce qu'il faisait ça pour eux.

Athéna resta impassible quand il la fixa un instant avant de tourner la tête vers Héra et Sebastian avant de finalement la regarder de nouveau en lui répondant : "Quand on créé une arme, ce n'est pas uniquement dans le but de se protéger. Il y a toujours un prix à payer au final. Vous voulez vraiment prendre part à ça ?"

- L'arme sera pour nous. Je ne vais pas parler pour Héra et Sebastian, mais personnellement, oui, je veux prendre part à ça. C'est normal que je paie en partie le prix de la création d'une arme, c'est en grande partie à cause de moi que nous sommes venus vous voir...

Et elle serait peut-être amenée à s'en servir. Donc... Autant être responsable de tout, depuis le début. Mais elle n'allait pas embarquer Héra et Sebastian là-dedans. C'était une décision que chacun devait prendre en son âme et conscience. Elle, elle l'avait déjà fait depuis longtemps ce choix. Depuis qu'elle avait commencé à utiliser une arme... En tout cas, Héra resta silencieuse, pensant sans doute le pour et le contraire mais finit par lui faire un hochement de tête. Quant à Sebastian... Elle se doutait qu'il ne serait pas d'accord. Il était le plus pacifiste du trio, sans doute même de tous ceux de sa connaissance. Donc son intervention ne la surprit pas. Il les observa un moment toutes les deux, puis Atlas. Clairement, il n'était pas à l'aise avec tout ça. Et elle le comprenait parfaitement.

"N'y a-t-il aucun autre moyen ?" Ecrivit-il.

Cela sembla faire réfléchir un peu Héra aussi.

« Vous ne nous avez toujours pas dit à quoi cette arme servirait il me semble... »

C'était vrai. Au point où ils en étaient, Athéna était prête à prendre toute l'aide disponible et n'avait donc pas posé plus de question que cela.

"Vous savez quoi de ses Cavaliers ?" Demanda le Titan.

- Des entités liées à Chronos, faites de sable noir et il me semble en lien avec certains aspects de la Nature... Répondit Athéna, peu certaine pour la fin à dire vrai.

"Ils font parties de Chronos, voyagent à travers le temps et manipulent le sable noir. Un seul d'entre eux peur tenir tête à plusieurs dieux... Et ils étaient humains, avant de devenir Cavalier." Compléta Sebastian, qui avait l'air d'en connaître.

"Le pouvoir qu'il a acquis est un pouvoir immense. Vous n'avez pas idée à quel point il l'est. Ce n'est pas possible pour qui que ce soit de contenir ce pouvoir en lui. Ses Cavaliers ne sont pas uniquement des guerriers. Ce sont aussi des réceptacles. Ils sont bien plus liés à lui que vous l'imaginez." Expliqua-t-il avant de poursuivre : "Les premiers qu'il a créé ont été écrasés par une telle force. Il a du agir différemment, faire d'autres choix et diviser ce pouvoir. Il active ses Cavaliers à tour de rôle, à divers moments du Temps pour maintenir ce pouvoir en lui."

Donc ils auraient toujours affaire à un ou deux Cavaliers en même temps, car Chronos ne pouvait pas activer plus de pouvoir. Dans un sens, c'était rassurant... Mais ça ne réglait pas leur problème car rien qu'un seul Cavalier pouvait déjà les tuer tous...

"C'est ça qui fait sa force. Et qui fait que nous sommes dépassés quelle que soit l'époque. Son pouvoir est sans limite." Ajouta-t-il. "Quand un adversaire se trouve trop fort pour lui, il puise un peu plus d'énergie dans l'un de ses Cavaliers. Tant qu'il les aura, nous ne gagnerons pas."

Il fallait donc les tuer. Ce qui ne lui plaisait pas tant que ça parce qu'elle aimait bien Jaimie. Mais quatre vies contre des millions... Le choix était vite fait pour la guerrière.

- Comment pouvons-nous les lui enlever ?

"Il garde un lien avec eux quelle que soit l'époque, grâce à ce qu'il a créé ici."

- C'est en puisant dans le noyau de la planète qu'il a créé les Cavaliers ?! Qu'est-ce qu'il a créé ici et pouvons-nous le détruire ?

Si on pouvait en finir avec tout ça, ça aurait été magnifique ! Mais la déesse doutait que cela soit aussi simple et vu comme Atlas était hésitant, elle se doutait bien que non, rien ne serait facile.

"Les âmes." Répondit-il. "C'est en brisant l'âme d'un Cavalier qu'on peut rompre le lien."

Et détruire une âme... C'était tout arrêté. Définitivement aux yeux de la déesse. L'arme que le Titan Atlas comptait faire serait d'une puissance inimaginable. Entre de mauvaises mains... Ce serait un chaos total. En même temps, ça l'était déjà. Et Chronos pouvait déjà détruire des âmes, il l'avait déjà fait...

"On ne peut pas faire ça." Fit une voix inconnue.

Jusqu'à ce qu'Athéna ne se rende compte que pour une fois, Sebastian venait vraiment de parler. Haut et fort. C'était surprenant ! Mais le sujet était grave et manifestement assez important pour que le Gardien prenne véritablement la parole cette fois.

- Et si.... Si cette arme peut bien détruire une âme... Est-ce qu'il serait possible de revenir peu de temps après que Chronos ait créé les âmes de Cavalier ? Avant qu'il ne les fusionne avec des personnes ? Détruire les Cavaliers avant même qu'ils n'aient une existence réelle, c'est possible vous pensez ? Demanda Athéna, en une espèce de compromis pour tous, parce qu'elle comprenait la position de Sebastian.

"Quand Chronos a compris ce qu'était un point fixe dans le Temps, il s'est bien assuré qu'on ne puisse pas revenir à des moments où on pourrait le contrer." Déclara-t-il avant d'ajouter : "Le pouvoir des Cavaliers et celui de Chronos provient du Sable Noir. Il est présent en toute chose vivante. C'est un pouvoir qui nous dépasse. Qu'on a voulu ignorer pendant très longtemps. Il n'est pas possible de le briser. Il fait partit de chaque chose."

« Bon... Si je comprends bien, vous nous proposer tout de même de créer une arme qui tuera, détruira définitivement de tous les plans possible quelqu'un n'est-ce pas ? Si cette arme est retournée contre un Cavalier, celui-ci sera entièrement détruit... N'est-ce pas pire que le sort que veut nous réserver Chronos ? Je ne dis pas que je suis de son côté, je ne l'ai jamais été mais j'ignore si je suis vraiment prête à faire pire que ce qu'il propose uniquement pour continuer à m'opposer... » Intervint alors Héra, silencieuse jusqu'alors, qui doutait clairement de la marche à suivre.

"Si c'est effectivement un cavalier qui a fait ça. Tu comptes l'arrêter comment ?" Demanda Atlas.

« Je n'en ai aucune idée, je n'ai eu aucune chance la première fois pour être honnête. Mais le Cavalier tue pour empêcher que Chronos n'atteigne pas son but. Son but est de recréer un monde à son image où tout le monde revivrait, même ceux tués pour cette guerre, là nous décidons sciemment de le supprimer définitivement et rien ne nous dit que Chronos n'arrivera pas pour autant à son Ragnarök... quitte à détruire quelqu'un je préférerai avoir la certitude qu'en tuant un cavalier, nous avons une chance contre Chronos. Est-ce que ce serait vraiment le cas ? » Répondit-elle en secouant la tête de droite à gauche.

"Je l'ignore". Dit-il après une hésitation. "Si on lui retire ses Cavaliers, le pouvoir reviendra en lui. Mais il pourra prendre un autre hôte." Précisa-t-il avant d'ajouter : "Mais ça peut sauver des vies."

"N’existe t il pas un autre moyen de les ralentir sans les tuer ?" Demanda le Gardien.

"Si, bien sûr. Mais..." Il marqua une pause avant d'ajouter : "Si t'es son genre, un striptease peut le stopper quand il essayera de te tuer. J'en doute cela dit. Ils sont généralement animés d'un but précis et l'accomplissent quoi que ça leur coûte."

Un soupir échappa à la déesse. Décidément, le Titan ne savait pas rester sérieux. En même temps, elle appréciait ce trait d'humour pour détendre un peu l'atmosphère pesante qui s'était installée.

« Mais alors c'est une histoire sans fin... car si nous tuons admettons Jaimie à cet instant précis, nous ne faisons que repousser l'échéance, Jaimie sera détruit à tout jamais mais Chronos reprendra le pouvoir pour pourquoi pas... le transférer en Athéna tiens ! »

Atlas regarda Héra avant de poser son regard sur Athéna pour répondre à la Reine d'Olympe : "Déjà, ça ne pourrait pas aller en elle. C'est une fille de Titan. Et ensuite, on gagnerait du temps. C'est tout. Dans le seul but de s'en sortir sur le moment . J'ai pas réponse à tout non plus. Mais j'agis. Je me contente pas d'attendre que la liste des morts s'allonge."

Attendez ! Quoi ?! Elle avait bien entendu ?!

- Mais nous sommes tous, tous les dieux, enfants de Titans... Non ? L'interrogea-t-elle, troublée par ce qu'elle venait d'entendre.

"Oui" Répondit-il simplement, faisant soupirer la jeune femme.

- Donc les dieux ne pourront jamais devenir des Cavaliers. Pourquoi ?

"Les Nymphes" Fit-il. "On a utilisé des Nymphes pour vous enfanter. Elles sont des créations pures de la Nature. Vous avez une part d'eux en vous. C'est ça qui l'en empêche, et qui vous... protège en quelque sorte."

Eh bien ça alors ! Leur théorie sur Diane tombait donc à l'eau. Le seul qui ne correspondait pas à ces critères parmi eux, c'était Hadès, puisque fils de Thémis et de Pan, qui n'était pas une nymphe aux dernières nouvelles...

- D'accord... C'est bon à savoir. Et donc, on fait quoi à présent ? Remercia-t-elle le Titan avant de se tourner vers Héra et Sab. On ne sait pas si l'offre va durer dans le temps. On discute encore ? Proposa-t-elle, même si pour elle, il n'y avait pas de discussion possible.

Il leur fallait un moyen de se protéger. Atlas leur en donnait un. Un énorme, avec des risques de fous, certes. Mais il allait concrètement les aider. Sans ça... Athéna n'était pas certaine qu'ils tiendraient.


••••

by Wiise

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On n'a plus qu'à se serrer les coudes !

D'après le code de Grey Wind
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Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

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« Il existe 175.000
espèces de papillons... »


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« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



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________________________________________ 2020-11-09, 07:18 « Maîïîtreuuuh !!! »


❝Heaven can wait
we're only watching the skies❞
▼▲▼

J'ai vécu une histoire. Une histoire qui a traversé le Temps, traversé les époques. L'histoire d'un Amour infini. Celui d'un jeune garçon qui a bravé les obstacles, bravé le Temps, dans le seul but de retrouver son Amour perdu. Une histoire qui a débutée au Temps des haches, des épées et des boucliers fendus. Qui a voyagé à travers les Tempêtes jusqu'à ce que le monde s'effondre. Une histoire qui a vue naître une douleur nouvelle, mais aussi celui qui venu d'en haut, est devenu celui qui tout gouverne. Une histoire où l'Amour a péris. Une histoire qui a débutée par une rencontre...


Titania, il y a fort, fort longtemps...

« Qui était-elle ? » demandais-je au jeune garçon qui représentait plus un enfant égaré à mes yeux, qu'un véritable adulte.

Je sentais qu'il réfléchissait à la réponse. Ce n'était pas quelque chose d'évident à évoquer pour lui. Il souffrait à chaque fois qu'il en parlait, et en même temps ça lui rappelait pourquoi il était ici, et ce qu'il souhaitait accomplir.

« Elle était mon soleil. » prononça t'il.

La métaphore était bien trouvée pour toucher celui qui représentait les milles soleils de l'Empire.

« Je t'aiderais à la ramener, si cela est possible. » lui précisais-je.

« J'ai confiance en vous, Seigneur Hyperion. » m'avoua t'il.


Les hivers se sont succédé. La neige est tombée sur tous les coins de l'univers que nous avions créé mes frères et moi, il y avait tellement d'années de cela. Un univers où l'Empire de Titania fleurissait millénaires, après millénaires.


Fimbul, quelque temps après...

« C'est ici ! » m’annonça le jeune garçon. « En combinant un tel pouvoir avec celui de la Nature, nous arriverons à la ramener. A les ramener tous ! »

Il semblait si excité par sa découverte. C'était une idée qui avait germée au fond de lui. Une idée à laquelle il avait grandement réfléchis.

« Je ne pense pas que ce soit possible. Ca demanderait de libérer un bien trop grand pouvoir, que nous ne possédons pas. »

Je voulais croire en lui, mais il y avait toujours quelque chose pour nous empêcher d'agir. Quelque chose qui nous manquait.

« Vous êtes un Titan ! Tout vous est possible ! » répondit-il, en croyant toujours autant en moi après toutes ces années.

« Même un Titan a ses limites, Elliot. Et il se doit de les respecter. Mais je t'aiderais à trouver une autre solution. Nous finirons par accomplir ton souhait. »


Aux confins de notre univers, les Bâtisseurs, bâtissaient. Les Explorateurs, exploraient. Le monde continuait de tourner. Mais quelque chose commençait à naître dans cet Empire. Quelque chose qui allait changer notre vision des choses à tout jamais.


Mon Palais,
dans les temps qui suivirent...


« Qu'est devenu le jeune garçon qui est venu à moi il y a plusieurs siècles de cela ? » demandais-je à Elliot qui se tenait vêtu de noir, face à moi, fixant le sol.

« Il s'en est allé. » m'avoua t'il.

Je sentais à sa voix que l'espoir l'avait quitté. Il me parlait avec une certaine difficulté. Comme si chaque mot pesait lourd dans son coeur.

« Vous lui avez fait une promesse que vous avez été incapable de tenir. » ajouta t'il, souffrant toujours autant.

« Ouranos ne cherche qu'un nouveau guerrier. Il ne t'apportera pas d'avantage. Japet ne se fait plus respecter, ni par les siens, ni par les peuples avoisinants. De nombreux mondes se rebelles contre l'autorité de Titania. »

« C'est pour cela qu'il m'envoie là bas. Afin de rétablir l'équilibre. »

Une arme à la main, pensais-je...

« La destruction n'est pas la solution. Si les peuples se rebellent c'est qu'il y a des problèmes à résoudre pour qu'ils vivent mieux. Il y a d'autres façon de régler cela. »

« Thémis n'est pas là pour le moment. » me coupa t'il.

Il n'employait plus le titre de Dame devant le nom, comme devaient le faire chaque être peuplant notre univers. Il ne respectait plus la Titanide de la Justice comme il se devait de la respecter. Ca me brisait le coeur de le voir changer de la sorte. De ne plus croire en elle. De ne plus croire en nous.

« Elle est sans doute trop occupée avec ces Pirates plutôt qu'avec les tâche que le Titan Roi lui a confié. » dit-il avec mépris.

Je n'entendais plus le jeune garçon parler, mais Ouranos à travers lui. Il en avait fait son soldat.

« Ne marche pas dans cette voie, Elliot. »

« Surt. » me coupa t'il.

Je grimaçais.

« Comme le Géant de Feu dévastateur ? C'est ainsi que tu veux qu'on te voit ? Ouranos l'utilisait à l’époque pour faire régner l'ordre sur les peuples qui ne lui obéissaient pas. Tu souhaites être considéré comme un monstre ? » lui demandais-je afin de le faire réagir.

« Un jour vous croirez en moi. » me coupa t'il une nouvelle fois.

« Mais je crois en toi, Elliot. Je n'ai jamais cessé de croire en toi. » avouais-je en approchant ma main de lui.

Mais il eu un mouvement de recul.

« Si vous croyez réellement en moi, dites moi comment vous y êtes entré ! »

Son ton était bien plus autoritaire qu'avant. Je ne le reconnaissais plus. Les années avaient raison de lui.

« Ce qui se trouve là bas, n'est pas pour toi. »

Il me regarda droit dans les yeux. Tentait t'il de sonder mon esprit ? Il n'en était pas capable. Pourquoi s'acharnait-il à vouloir aller dans une direction qu'il ne devait pas emprunter ? Elle était bien trop dangereuse. Aussi bien pour lui, que pour nous.

« De quoi avez vous peur ? Que je devienne aussi pathétique que vous à me priver d'un pouvoir qui pourrait m'aider à retrouver ce que j'ai perdu ? »

Je ne pouvais pas détacher mon regard de lui, et il devait avoir sentis mon aura grandir sur lui. Je ne voulais pas m'emporter. Mais il me mettait hors de moi !

« Pathétique, tu l'es déjà suffisamment, Elliot. » lui dis-je en lui ordonnant de quitter mon palais sur le champs !

Je n'aurais pas du m'emporter... je n'aurais pas du lui faire douter ce que j'éprouvais pour lui...


A l'autre bout de l'univers, les montagnes tremblent, si bien que les arbres se déracinent et s'écroulent. La mer orageuse déborde et emporte les plages autour d'elle. Ce ne sont pas les soleil qui se lèvent sur l'Empire ce matin, mais les Ténèbres.


Le Palais Impérial de Titania,
par la suite...


« Il a libéré ce nuage ! C'est à lui de régler ça ! » s'emporta Japet.

Les Sentinelles présentent dans la salle du trône n'osaient pas contredire le Titan. Si elles avaient pu laisser faire quelqu'un d'autre, aussi courageuses qu'elles l'étaient, elles l'auraient fait. Mais elles se doutaient que dans les minutes qui viendraient, ce serait elles qu'on enverraient combattre une force qui les surpassait déjà.

« C'est toi que j'envoi. » le coupa Ouranos. « Surt est déjà occupé à d'autres tâches. Résous le problème, maintenant. » ordonna t'il.


Le Domaine de Mnémosyne,
quelque jours plus tard...


« Pourquoi ? » lui demandais-je, ne comprenant pas pourquoi elle avait agis de la sorte.

« Soit pas stupide, Hyperion. Tu sais que Japet ne réussira jamais à ramener l'ordre dans l'Empire ! » précisa la Titanide en posant ses herbes à thé sur sa table. « Ce nuage, il détruit nos mondes. Si on le laisse se propager, il viendra jusqu'à nous ! Il faut qu'on y mettre un terme ! »

J'étais d'accord avec elle. Je voulais moi aussi mettre un terme à tout ça. Tournant la tête, je vis quelqu'un dans l’embrasure de la porte. Un petit garçon blond. Il ne fallu que quelques instants pour qu'une petite fille, blonde elle aussi, le rejoigne. Ils m'observaient tous les deux, se demandant sans doute de quoi on parlait. Elle les gardait ici... ?

« Il nous faut quelqu'un de plus à la hauteur que cet imbécile ! » s'emporta t'elle en faisant référence à Japet.

Elle remarqua enfin la présence des deux enfants. Mnémosyne m'adressa un regard, inquiète sans doute de ce que je penserais de tout ça. Ils n'étaient pas censé être là, mais là où se trouvaient les autres enfants, à l'écart de la capitale. Ici, elle cachait sans doute leur aura, pour cette raison qu'on ne les avait pas vue plus tôt. Mais ce n'était pas prudent de les garder ici, avec elle.

« Nous avons beaucoup à perdre, aujourd'hui, Hyperion. Tu ne peux pas comprendre. »

Elle pensait quoi ? Que je ne leur portait pas d'importance ? On pouvait aisément survivre à n'importe quelle forme de menace. Ce n'était pas ce nuage qui nous ferait tomber. Mais eux... elle avait fait cela pour eux ? Ca me blessait qu'elle me rappelle que je n'avais pas voulu suivre cette voie et que par conséquent, selon elle, je ne me souciais pas de leur sort.

« On se doit de préserver l'Empire. » se contenta t'elle de répondre afin de mettre un terme à cette discussion, et m'inciter à quitter son domaine.


Il était entré. Entré dans ce lieu jadis interdit. Il en avait trouvé l'accès grâce à la Titanide qui m'avait vue y entrer la première fois. Elle lui avait sans doute expliqué comment faire. Pour préserver ceux qu'elle aime, elle avait peut-être sacrifié tous les autres.


Fimbul, à la Naissance de Chronos...

« Je sais précisément ce que je dois faire. » prononça Elliot.

Il n'avait fallu que quelques instants. Avec l'immense force qu'il avait libéré, et ce qu'il possédait en lui, je savais qu'il en serait capable. Mais à quel prix ?

Petit à petit, les lacs glacés de Fimbul étaient devenus des lacs de fusion. De la lave s'écoulait sur chacun d'entre eux. Les montagnes enneigées s'était brisées en leur coeur. Ce dernier s'était enflammé. Le monde jadis si blanc était devenu d'un noir des plus sombres. L'hiver avait laissé place aux ténèbres. J'aurai voulu l'arrêter, lui dire qu'il commettait une erreur, mais je n'arrivais pas à détacher mon regard de cette chose qui était en train de se former face à nous.

Je le voyais bouger les mains. Puisait dans toutes les ressources de ce monde. Un monde qui était là avant nous. Qui faisait partit des sept mondes qui n'avaient pas bougés à travers les âges. Un monde qui pour la première fois, aujourd'hui, changeait. Un monde qui se transformait, qui perdait toute sa beauté, et en même temps qui permettait de créer cette chose.

Elle gigotait, instable. Et finalement, elle prit forme au coeur des mains du guerrier. Je revoyais dans ces yeux quelque chose que je n'avais plus vue depuis si longtemps. Un sentiment tellement fort. Un espoir naître et l'imprégner totalement. J'en avais le souffle coupé. Le jeune garçon en qui j'avais cru, était de retour. Et il contemplait avec moi cette chose bleue qui gigotait dans ses mains. Il avait les larmes aux yeux, et je crois que pour la première fois, je partageais cela avec lui.

« Tu... » laissais-je échapper. « Je te demande pardon, Elliot. Pardon d'avoir cessé de croire en toi. »

Il n'avait agis sous les ordres de Ouranos que pour apprendre d'avantage. Et même si cela avait causé de nombreux sacrifices, le résultat en valait la peine. Il tenait entre ses mains l'espoir de notre monde, de toute chose qui vivait dans l'univers.

« Je l'ai lié à chaque être vivant. » dit-il.

Les jours qui passèrent, le monde en oublia petit à petit le nuage et les ravages qu'il provoquait aux abords de notre Empire. Ils se concentrèrent sur ce que Elliot venait de créer. Je me rappelais de ce moment, où une de mes sentinelles présentent l'avait appelé Surt, et qu'il avait prononcé d'une voix confiante, et apaisante, ce prénom qu'il portait quand je l'avais rencontré : « Elliot. ». Surt, le guerrier était mort. Le jeune garçon plein d'espoir était de retour.

Mais par la suite, il se passa quelque chose. Il avait multiplié ses créations. Il les avait liés à tout l'univers. Cependant, quand il tenta de le lier à quelque chose d'autre. A quelqu'un de bien plus précieux que toutes les autres êtres vivants à qui il avait lié ces feux follets qu'il avait appelé « âmes », la chose s'emballa. Le feu follet dans ses mains s'enflamma. Et la planète toute entière vibra. Il y avait quelque chose auquel il n'avait pas songé. Le Temps était instable, dangereux, et le Sable Noir une force incontrôlable.

Certains événements de notre passé, présent et qui auront lieu dans notre futur, devront se produire, quoi qu'il se passe. Quoi qu'on change. Car c'était ainsi que la Nature imposait sa façon de voir les choses. Sa loi. Et le feu follet passa du bleu au rouge, s'agitant dans tous les sens.

J'avais tenté au mieux d'aider le jeune garçon. Un immense pouvoir s'était déversé de lui, sous forme de Sable Noir. Il s'était lié à la planète toute entière. Il avait fait entrer ce monde dans une fusion sans précédent. La chaleur devenait insoutenable. J'avais essayé de préserver le feu follet, comme il l'avait tenté, mais son pouvoir, celui d'Elliot, me subermegeait, et je m'étais retrouvé à terre, incapable d'agir. Et de là, je l'avais vue. Il avait essayé de toutes les manières possible, réveillant un pouvoir en sommeil en lui. Quelque chose de bien plus puissant que je n'avais jamais pu voir jusqu'à ce jour. Ce n'était plus le Sable Noir qui dictait ses pas, mais lui qui lui imposait sa volonté. Et même avec ça, il ne réussissait pas à sauver le feu qui se noyait dans ses mains.

Elliot compris qu'il ne pourrait pas réparer le feu follet. Qu'il ne pourrait pas la ramener elle. Pas de cette manière. Pas uniquement en la rendant immortelle, aujourd'hui. Car elle avait cessé de vivre dans le futur. Et que c'était la raison qui l'avait poussé à être ici, aujourd'hui. A créer cette chose, ces choses. Il venait de se rendre compte de l'importance du Temps, de sa force, sa cohérence, de ses moindres détails. Il venait de découvrir l'importance d'un événement. D'une action qui devait rester figé à une époque pour que toutes les autres continuent d'exister. Le Temps avait décidé d'un commencement. Un point fixe dans toute son étendue. Si il était là aujourd'hui, c'était uniquement parce que dans le futur, celle qu'il aimait s'était éteinte. Tout devait s'enchainer correctement pour que ce jour existe. Il venait de donner naissance au Temps, ce jour là. Il le savait. Il était pris au piège...


Je ne pu stopper sa colère, sa rage, qu'il déversa sur la seule créature vivante de ce lieu. Celui qu'il tenait pour responsable. Je ne pu l'empêcher de redevenir celui qu'il avait réussi à effacer, Surt, le guerrier légendaire, le bras armée d'Ouranos. Je ne pu l'empêcher de sombrer une nouvelle fois...


S'en suivirent des époques sombres,
gouvernés par le chagrin...
Des phrases prononcés
à travers le Temps
me revinrent...


« Ouranos est fini. »

« Titania doit retrouver sa grandeur ! »


Des phrases prononcés par d'autres personnes, comme mon frère.

« Il nous a débarrassé du nuage. Il a protégé l'Empire. Il le fera perdurer pour l'éternité. Il sera un Titan Roi parfait. »


Le monde avait changé. Qui en était réellement responsable ? Un Amour perdu ? Un Titan qui lui a montré la voix ? Une Titanide qui lui a permis de se lier avec un pouvoir endormi depuis longtemps ? Un Titan Roi qui a fait de lui son bras droit destructeur ? Qui est responsable du passé brisé, du présent incertain et du ténébreux futur qui s'ouvre à nous ?


To be continued...

CODAGE PAR AMATIS


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Save The Planet


Dans la Nature, rien n'est parfait et tout est parfait. Les Arbres peuvent être déformés, pliés de façon bizarre, et ils sont toujours beaux.

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Victoire Adler
« T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »

Victoire Adler

Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 Heradam04

I'll be with you from Dusk till Dawn





Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 Dujd
Edition Août-Septembre 2020

| Conte : Intrigue divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Hera, déesse du mariage, des femmes et des enfants

Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 5ys2

| Cadavres : 722



Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 _



________________________________________ 2020-11-10, 18:54 « T'es qu'une putain d'armoire, Commode ! »


Ni Dieu, ni Maître
Victoire savait que ce jour viendrait. Elle n’avait pourtant pas pensé qu’il viendrait aussi vite. Celui des longues réflexions, des dures décisions. Athéna semblait sûre d’elle, il leur fallait cette arme. Sebastian aussi était sûr de lui. Cette arme causerait tellement de dommage si elle existait qu’il ne faudrait même pas l’envisager. Et au milieu, il y avait elle. Elle avait longuement regardé Zeus durant ses années de pouvoir. Cette force incroyable qu’il avait, son pouvoir de décision, terrible et terrifiant. Son mari n’avait pas fait que de bonnes choses, il en avait même sans aucun doute fait bien plus de terrible que de bonnes mais il avait toujours pris ses décisions en son âme et conscience, parce que c’était son rôle et qu’il l’avait accepté ainsi. Elle s’était souvent demandé comme il faisait à ne jamais douter de lui, de ses choix et elle se souvenait à présent que ça n’avait pas toujours été vrai. Il avait choisi de la prendre à ses côtés, comme un soutien. Et Arès avait fait de même avec Athéna. Puis Apollon avec Diane. Et à présent c’était à elle. Elle avait Hermès mais il n’était pas là présentement et il allait falloir trancher. Elle se souvenait en cet instant de ce petit garçon de la Grande Vallée avait qui personne ne voulait jouer, qui arrachait furieusement les herbes autour de lui. Ce garçon qui l’avait attiré malgré elle, qu’elle avait voulu intégrer au groupe. “Tu te souviens, toi aussi ?” lui avait-il demandé. Et Bien sûr, elle ne se souvenait de rien. Zeus avait toujours été beaucoup trop lucide pour eux tous, pour son propre bien. Est-ce que sa lucidité l’aurait aidé en cet instant ? Peut-être pas. On l’aurait pris pour un fou, un monstre et c’est ce qu’il était. Et en cet instant, il y avait le risque de basculer du même côté de l’histoire...

- D'accord... C'est bon à savoir. Et donc, on fait quoi à présent ? On ne sait pas si l'offre va durer dans le temps. On discute encore ?

Je crois que le seigneur Atlas a déjà pris la décision de forger cette arme. Non ?

Victoire avait lu la phrase du marchand de sable d’un air impassible. Bien sûr qu’il avait pris sa décision, tout comme les deux autres et elle pourtant se sentait perdue, au moment où elle n’avait pas le droit de l’être. Ses yeux avaient glissé en direction de l’arme. C’était une course contre la Montre. Un jeu sans aucun doute aux dés pipés si on y jouait avec le créateur du Temps. Mais ils n’avaient plus que ça. Gagner du Temps. Le seul espoir contre Chronos. Un espoir dérisoire, ironique. Il lui faudrait du Temps pour trouver un autre Cavalier, un Temps que l’autre camps pourraient mettre à profit pour sauver des vies et éviter le Ragnarök si tant est que cela fût encore possible. L’était-ce réellement ? S’il parvenait à terminer son œuvre, tout recommencerait après tout, mieux valait peut-être le laisser faire plutôt que de briser définitivement un être qui ne reviendrait jamais, ni ici, ni dans aucun Ragnarök. Mais Chronos promettait aussi un monde à son image, réécrit selon sa version, un monde délirant où l’objectivité se fondrait sur sa subjectivité. Était-ce réellement un risque qu’elle voulait prendre ? Était-ce réellement une bonne idée de laisser à un homme au cœur brisé l’occasion de réécrire le monde à son image ? Elle doutait, elle l’ignorait et elle n’avait pas envie d’avoir confiance. Elle le savait, elle avait pour rôle de protéger ce qu’elle avait quoi qu’il lui en coûtait et préférait protéger ce qu’elle connaissait au profit de ce qu’elle pouvait avoir... ou perdre car là où certains gagnaient, il y avait forcément des perdants. Humidifiant ses lèvres dans sa réflexion, elle avait pris une grande inspiration :

- De mon côté la décision est prise aussi... si nous n'avons qu'une seule chance d'au moins gagner du Temps et peut-être cette guerre, il faut la saisir ou alors nous aurions dut laisser tomber cette enquête dès le départ et attendre la mort. Si nous sommes ici, c'est que nous avons déjà un peu choisi je pense...

Au moment où elle avait prononcé ces mots, elle avait senti Sebastian se crisper à ses côtés. Là où elle aurait pu rétablir l’équilibre, elle l’avait brisé en s’alliant aux deux autres. Atlas avait tourné un regard vers le jeune homme, lui faisant comprendre que s’il voulait partir, il le pouvait.

Je trouve que c’est une idée insensée. Aussi efficace puisse-t-elle être, cette arme ne changera rien à ce qui va se produire. Vous serez juste... du même niveau que celui que vous craignez.

- Tu n’as jamais fait face à un Cavalier...

Athéna l’avait dit avec douceur, tentant sans aucun doute de lui faire comprendre son point de vue. De son côté, Hera avait porté la main à son ventre, se souvenant du coup de Jaimie comme une douleur fantôme. En une seconde, elle n’avait plus été là, une délivrance. Et pourtant, elle était également revenue, car LUI n’avait pas brisé son âme. Le marchand de sable voyait juste cette arme comme une destruction des plus terribles des différents être de cette Terre et Hera le comprenait, c’est ce qui l’avait fait douter. Mais il pensait aussi apparemment qui rien ne pouvait changer ce qui se produirait sous peu, comme si leur sort était inévitable, ce que la déesse refusait de croire. Elle ne choisissait pas cette décision par pur sadisme, elle la choisissait par espoir. Espoir d’éviter la mort de nombre de personnes, qui ne reviendraient peut-être jamais si Chronos loupait son œuvre ou qui reviendraient sous une forme voulue par lui et non pas celle que la Nature avait voulu. Qu’est-ce qui était pire alors ? Elle n’avait pas la réponse. Elle l’ignorait. Elle avait juste fait un choix, dans cet océan de brume, tout comme lui.

- ...Sans quoi, tu comprendrais peut-être un peu plus le besoin de se protéger...

Et tu n’as jamais vu une âme en face de toi. Sans quoi, tu comprendrais le besoin de les protéger...

Il avait l’air abattu. Victoire se contentait de les regarder l’un et l’autre, en silence, prenant chacun de leurs arguments, aussi justes les uns que les autres mais les faisant diverger considérablement. Hera n’avait pas vu les âmes non plus... elle n’avait senti que la mort du Cavalier. Avec douceur, elle questionna, tout en levant les yeux vers le jeune homme :

- Alors selon toi nous devons vivre le Ragnarök, attendre la fin simplement ?

Sebastian sembla réfléchir un certain moment, son sable doré flottant dans les airs sans aucune forme précise. Au bout d’un moment cependant, il finir par écrire :

Si un moyen existait de contrer le Ragnarok, ne croyez-vous pas qu’il vous aurait été donné il y a bien longtemps ?

Pas obligatoirement. Pas aux yeux de la déesse. Après tout, il était évident aux yeux des derniers jours que chacun savait préserver ses propres secrets aux yeux des autres. Chacun jouait sa partie, dans son propre intérêt. Thémis leur avait montré qu’Hypérion ne disait pas tout, précisant qu’il ne voulait pas transmettre la responsabilité de ses actes sur autrui. Mais en agissant ainsi, il empêchait aussi toute personne qui voulait s’inscrire dans un sens ou dans un autre dans cette quête, aillant la force ou non de se battre. La puissance ne faisait partout, certains enfants s’étaient montrés bien plus puissants que des adultes dans certains moments de l’histoire tout simplement parce qu’ils avaient eu l’espoir. Ils savaient qu’Hypérion avait suivi Elliot, cru en lui, sans doute plus que d’autres Titans. Il était peut-être le seul à avoir tous les tenants et les aboutissants de ce Ragnarok, l’ayant peut-être étudié avec Chronos sans avoir sa puissance pour le révéler. Et s’il était de son côté, alors il était normal qu’ils n’avaient jamais eu la solution pour le contrer. Si l’Histoire lui avait donné un troisième Titan là aux débuts des construction et qui s’était tourné contre lui, peut-être aujourd’hui auraient-ils les failles de son œuvre entre leurs mains. Ils avaient peut-être perdu un Temps considérable en n’ayant pas cette personne mais cela ne signifiait pas pour autant que tout était jouer. Après tout, même aujourd’hui au 21e siècle, les humains découvraient encore des choses qui leur semblaient impossible quelques secondes auparavant. Pourquoi en était-il forcément autrement dans ce cas ? Mais elle n’avait rien dit, laissant le marchand de sable continué à s’expliquer. Il les avait regardés tous les trois, alternativement avant de reprendre :

La vie, et l’âme, est ce qui existe de plus précieux. Si pour gagner du temps, il faut les détruire, je ne vois pas en quoi le résultat sera différent de celui qui nous attend. Je ne dis pas de ne pas agir, mais je refuse d’en venir à de tels moyens. Ce que l’on fait dans sa vie, résonne pour l’éternité... je ne vivrai, ni ne mourrai, en sachant que j’ai détruit des âmes.



Désolé.

Et il l’était. Cela s’exprimait clairement sur son visage. Victoire avait dégluti, l’observant toujours profondément, comme si elle tentait de sonder ce qu’il y avait au plus profond de lui. S’il était si persuadé du côté inévitable du Ragnarok, s’il pensait qu’il valait mieux attendre l’Heure Finale sans ne rien faire, alors pourquoi s’était-il investit jusqu’à présent ? La question avait fini par lui filer entre les lèvres, avec douceur et une curiosité sincère. Elle n’avait jamais vu ce cas de figure, un être qui semblait résolu à attendre la fin, persuadé que la solution n’existait pas et qui n’attendait pas pour autant qu’elle vienne à lui.

- Alors... que fais-tu là ?

Atlas ne disait plus rien. Il avait semblé touché par le discours de Sebastian mais avait attendu la réponse à la question de la déesse, observant le jeune homme longuement. Pourtant, avant que celui-ci ne puisse répondre, il avait fini par prendre la parole :

- J'ai connu quelqu'un qui avait la même façon de penser que toi.

Après un silence, il ajouta :

- Je n'ai jamais compris pourquoi Gaia ne l'a pas stoppée quand elle en a eu l'occasion.

Il y eu un nouveau silence. Victoire avait tourné la tête vers lui. Gaia était une véritable institution, elle avait eu sa propre façon de se frayer un chemin parmi tout cela et le fait qu’il y voyait une similitude avec la façon de penser du marchand de sable était intéressante :

- Agir, c'est prendre le risque d'être responsable de bien pire que lui. J'en suis conscient et on l'est tous.

Il regarda l’une des déesses, puis l’autre avant de reporter son attention sur Sebastian :

- Mais c'est aussi la possibilité de pouvoir changer les choses.

Il s’était avancé un peu plus en direction du jeune homme avant de reprendre :

- Je sais ce que tu ressens. Ce que ça fait d'être tiraillé entre deux décisions. Je sais que tu ne souhaites que protéger les gens que tu aimes, à qui tu tiens. Mais tu n'as que deux options, mon garçon. Agir ou Périr.

Une pause.

- Chronos a choisi la première. Et si on le laisse faire, il ne nous restera que la seconde option.

Avec lenteur, il posa sa main sur le bras du marchand de sable, ne pouvant pas atteindre son épaule :

- Tu fais ce qui te semble juste et personne ici te le reprocheras.

Il lui montra alors un endroit un peu plus loin, au dehors de la Forge, où il pouvait attendre. Avec douceur, Hera hocha la tête avec un faible sourire, comme pour confirmer qu’elle ne lui reprocherai effectivement jamais, chacun avait le droit à son choix et à sa route. Atlas semblait perdu, pas spécialement véritablement convaincu de ce qu’il faisait. Il n’était pas une force puissante et terrible comme aurait pu l’être Ouranos. Il ne choisissait pas cette solution de gaîté de cœur et c’est aussi sans doute pour cela que Victoire l’acceptait d’autant plus. Il n’était ni leader, ni sanguinaire, il avait juste l’impression qu’il avait trouvé une solution et n’en ayant pas trouvé d’autre en chemin, ignorant le Temps que Chronos leur laissait, il avait décidé d’agir, en son âme et conscience. Sebastian l’observa un instant avant de préciser :

J'agis. Je ne prends simplement pas la même route que vous. Il existe un autre moyen que celui-là, j'en suis... persuadé.

Victoire avait levé un sourcil de curiosité. C’était nouveau, une autre façon de voir les choses que précédemment. Là où il penser que gagner du Temps uniquement ne servait à rien et que l’inévitable était devant eux, il semblait maintenant semblé qu’une solution était tout de même possible. C’est ce qu’elle semblait en comprendre en tout cas et cette vision lui plaisait déjà plus. Elle aussi aurait voulu une solution plus douce et elle espérait la trouver. Demander une arme, ce n’était pas exiger qu’on s’en serve. Elle pouvait toujours tomber entre de mauvaises mains et c’était le plus grands des dangers depuis la Nuit des Temps. Mais tant qu’elle restait dans les mains d’Atlas, il y avait des chances de pouvoir gagner d’autant plus de Temps. Avoir de quoi se préparer à une éventuelle attaque et réfléchir en attendant à une solution plus douce, moins destructrice. Et sur ce chemin, elle savait qu’elle y trouverait Sebastian. Il y avait désormais l’espoir de pouvoir trouver autre chose et si tel était le cas, alors la solution la plus monstrueuse pouvait être une solution qu’ils pourraient envisager d’abandonner, de détruire même le temps venu, avant qu’elle ne détruise à son tour. Ce n’était pas parce qu’ils prenaient des chemins différents qu’il fallait forcément imaginer qu’il n’y avait pas de croisement sur la route...

Nos choix donnent parfois l'impression que l'on se perd. Mais on doit avoir foi en ceux qui nous sont chers.

Il avait cité Dame Thémis et un faible sourire avait flotté sur ses lèvres. C’était directement destiné à Atlas. Il avait fait mine de s’en aller avant de s’arrêter et de se tourner une nouvelle fois vers le Titan :

Si vous aviez pu, l'espace d'un instant, avoir le pouvoir des cavaliers en vous... Des quatre cavaliers, puisque vous êtes un titan, avec la possibilité de les mettre hors d'état de nuire. Vous les auriez rendus à Chronos où vous les auriez détruits en sachant ce qui arrive ?

- Je ne sais pas ce que j'aurais fait, ni si j'aurais eu le temps de prendre une décision. On ne détruit pas un tel pouvoir, et on ne peut pas en user comme bon nous semble. C'est un pouvoir puissant et destructeur, et ce, même pour un Titan. Surtout si...

Il se stoppa brusquement. Une fois de plus, Victoire tourna un regard vers lui, fronçant les sourcils d’inquiétude. Il semblait se remémorer quelque chose. Au bout d’un moment, ses yeux brillèrent d’un étrange éclat, comme s’il avait compris quelque chose et il sembla alors plus perdu qu’avant. C’était ça leur problème depuis le début, voilà pourquoi ils perdaient du Temps tous autant qu’ils étaient. Chacun faisait avec son morceau de puzzle sans jamais parvenir à entrevoir la fin du dessin et comme tous les autres, au lieu de leur en parler, il avait enfui cela en lui pour reprendre d’un ton amer :

- Avoir foi en ceux qui nous sont chers...

La phrase ne semblait avoir brusquement plus aucun sens pour lui, comme si ce qui venait de comprendre faisait découler automatiquement du rejet sur ce qu’avait dit Thémis, puis Sebastian. Thémis était la mère d’Hadès, qui était le père d’Elliot qui était Chronos. Est-ce que sa phrase signifiait tout simplement qu’elle voulait croire en Chronos ? En ceux qui étaient de sa lignée ? Atlas en était-il arrivé à la même conclusion ? Si oui, lui qui avait jusqu’alors formé un trio avec Hypérion et Thémis devait sans doute s’en sentir plus rejeté. Il avait peut-être crus qu’ils se battent tous dans le même camp, il comprenait à présent que cela n’était pas le cas. Tout ceci n’était bien sûr que des suppositions. Elle n’avait pas osé les formuler à voix haute et le petit Titan ne lui en avait pas laissé l’opportunité. Se tournant vers elle et Athéna, il avait précisé :

- J'ignore si c'est la bonne solution, mais on doit avoir foi en nos convictions. Et uniquement en elles.

La chaleur augmenta alors brusquement, suffisamment brusquement pour que la déesse puisse sentir l’écart de température. Atlas posa ses deux mains sur la table, près de la hache et du marteau. Le sol s’était alors mit à trembler légèrement, comme si la planète tout entière s’était activée. Cela dura quelques secondes puis il tourna alors la tête vers Hera, de profil, ne pouvant pas vraiment la voir, appelant juste à son soutien, comme s’il avait besoin de cette dernière Force pour effectuer ce qui était en adéquation avec leur conviction mais qui les effrayaient quand même. Après un court moment d’hésitation, Victoire avança d’un pas et vint poser avec douceur sa main sur l’épaule du Titan, lui offrant tout son soutien.

D’un air tout aussi désolé, Sebastian fini par sortir, les laissant œuvrer sans pour autant s’y additionner. Hera se massa les poignets, se préparant à la tâche tandis qu’Athéna demanda d’un air résolu :

- Comment on vous aide ?

Et le travail commença... ardu, complexe. Pendant plus d’une heure, les deux déesses assistèrent le Titan dans la Forge de son arme, unique, puissante et destructrice. La seule solution qui leur semblait pour l’instant être une alternative à Chronos.
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________________________________________ 2020-11-12, 22:48




Ni dieu, ni maître

« Le temps passe. Et chaque fois qu'il y a du temps qui passe,
il y a quelque chose qui s'efface. »

HIDE & SEEK

Plusieurs heures plus tard, Atlas, Héra et Athéna s’extirpèrent de la forge.

Ils l’avaient fait. Ils avaient… Forgés une arme capable de décimer une âme et Sebastian ne les en avait pas empêché. D’un certain côté, il comprenait leur point de vue et cette volonté infaillible de vouloir tout de même un filet de sécurité face à l’adversité, de pouvoir attaquer et surprendre leur ennemi avant que ce dernier ne pense l’avoir emporté sur toute la ligne. Mais était-ce une raison pour créer quelque chose d’aussi horrible qu’un moyen de détruire entièrement les âmes ? Un instant, à l’extérieur, le gardien s’était demandé si c’était la raison qui poussait Chronos à protéger la première âme d’une manière aussi efficace que quatre titans… Est-ce qu’il savait, pour cette hache ? Est-ce que quelque part dans le futur, Chronos avait craint cette avancée de la part d’Atlas et des dieux ? Avaient-ils réellement la moindre chance de l’affaiblir ou n’avaient-ils fait cela que pour gagner un maigre temps qu’on leur reprendrait une fois en face ?

On ne volait pas de temps au temps.
On se contentait d’espérer l’arrêter un jour…

En les voyant revenir, Sebastian se leva du rocher où il s’était assis. En face de lui, un échiquier en sable disparu doucement, abandonnant la partie qu’il était en train de jouer contre son ami éternellement doré. Les pièces voletèrent un instant et s’échappèrent dans le vide. Ce n’était que partie remise !

« Qui gagnait ? »

Demanda Héra avec un petit sourire, que Sab lui rendit.

« Égalité. Il se défend bien ! »

Il soupçonnait le sable de s’être entraîné pendant son absence mais, mystère, il ne pourrait pas le lui demander.

« Parfait… C’est toujours bien d’avoir un adversaire à sa taille pour progresser ! »

Il hocha la tête. C’était gentil de vouloir détendre un peu l’atmosphère, même s’ils avaient l’air un peu fatigués. La fabrication de la hacha avait dû leur demander de sacrés efforts et une intense concentration… Il n’avait pas voulu les laisser ici ; déjà parce qu’il n’aurait pas su comment rentrer et ensuite parce qu’il n’était pas question de faillir à la confiance qu’ils lui avaient accordé. Ce n’était pas parce qu’on n’était pas d’accord qu’on ne pouvait pas continuer à agir ensemble.

« Et maintenant ? »

Demanda Athena au titan, qui avait l’air songeur depuis qu’ils étaient apparus à l’extérieur. Ce dernier ne lui répondit pas d’ailleurs, fixant un point dans le vide comme s’il était perdu dans ses pensées. Néanmoins, au bout de quelques secondes, il revint à lui et s’approcha du marchand de sable.

« On est tous un peu dépassés par les évènements actuels. »

Commença-t-il, sans animosité.

« Quand Titania était à son apogée, on s'assurait que la paix régnait sur l'ensemble de notre Empire. Les Sentinelles y veillaient, ou en dernier recours, on s'y rendait nous-même. J'ai beaucoup voyagé à cette époque, j'ai découvert de très nombreux mondes, de très nombreuses coutumes. Et là où il y avait la vie, il y avait aussi le néant. C'est dans la nature de chaque être de détenir en lui ce besoin de créer, de vivre, mais aussi de détruire. La vie, même la plus dure, est le bien le plus précieux, le plus magnifique et le plus miraculeux de la création. Je ne souhaite pas détruire. Je me contente de vivre, mais aussi de créer. Créer dans le but de protéger, c'est une chose que nous nous devons de faire. A l'époque, nous connaissions nos ennemis, mais on pouvait surtout lutter contre eux. Aujourd'hui, si tout continue comme c'est le cas actuellement, on finira un genou à terre face à eux. »

Et ce n’était pas ce qui devait arriver… Même si, quelque soit la situation, il y avait toujours un gagnant et un perdant. Le consensus était idyllique, presque illusoire, mais était-ce un si grand mal que de croire qu’il était encore possible ? Sab n’était pas suffisamment un enfant pour penser que tout allait s’arranger, mis plus tout à fait un adulte qui ne considérait que deux solutions. Il y aviat toujours une autre voie. Une autre porte de sortie. Un autre moyen…

C’était juste très compliqué de l’appliquer. Il y avait toujours du mal fait quelque part, avec ou sans notre volonté. Atlas rajouta :

« Je te fais la promesse que j'utiliserai cette arme uniquement si nécessaire. Mais l'avoir à nos côtés est un atout non négligeable. On se devait de la créer. »

Sab fut touché qu’il lui fasse cette promesse, ne comprenant pas complètement pourquoi un titan prenait la peine de faire attention à lui mais… C’était tout à son honneur. Atlas avait peut-être un humour particulier mais il ne manquait pas d’honneur ou d’attention. La vie avait de la valeur pour lui, Sebastian n’aurait jamais remis cela en doute.

« C’est de vous avoir, à nos côtés,
qui est non négligeable.
»

De l’avoir lui, comme les autres titans, du côté des dieux. Hyperion, Thémis, Atlas… Même Ouranos avait accepté de leur fournir quelques réponses à sa manière. Ils étaient là pour les dieux. Pas seulement en tant qu’observateurs mais aussi des acteurs, des participants face à Chronos qui se dressait comme une menace commune. C’était inestimable.

Sab n’était peut-être pas une divinité, comme Alexis par exemple, mais il espérait que sa maigre participation les aidait aussi à sa manière.

« Il n’a pas tort… »

Confirma Athena, en hochant la tête. (Fermeture de la parenthèse douceur, promis.)

« Peut-être qu’il serait bon de prévenir tous les autres à propos de cette nouvelle arme ? Un point global… Entre les dieux et les titans. »

Proposa Sab en fixant Héra. C’était elle, la maîtresse d’Olympe, désormais. Il n’aurait pas aimé occuper la place qui était la sienne désormais… Être la responsable de toute l’olympe et de ce qui en découlait n’était pas tâche facile. Les décisions prenaient son visage, quelle qu’elles soient, et elle se devait d’assumer le choix qu’elles venaient de prendre avec Atlas. Rien ne disait que les autres dieux auraient été d’accord.

La déesse bougea la tête de haut en bas d’un air épuisé.

« Ce temps viendra bien assez tôt, oui… »

« On les réunira demain. »

Athéna avait l’air plus ferme que sa consœur. Cette dernière tourna son visage dans sa direction en haussant un sourcil. Apparemment, elles n’étaient pas du même avis… La déesse de la guerre leva les yeux au ciel.

« Si la monarchie devient une tyrannie… »

Un petit rire échappa des lèvres de Héra.

« Où vois-tu de la tyrannie ? Je suis juste un peu surprise de ton empressement, je ne suis pas certaine que je serai prête demain. Rien ne presse, je préfère encore prendre quelques jours de plus et avoir les mots juste que de me précipiter. Ce que nous avons fait n’est pas anodin et comme nous l’avons vu avec Sebastian, tout le monde ne sera pas d’accord avec nous... Je cherche juste à éviter une scission entre nous... C’est ce qui pourrait nous arriver de pire dans ces temps d’affaiblissement. Et pour cela, j’ai juste besoin d’un peu de temps, tu comprends ? »

Une pause s’imposait.

« Je comprends très bien. As-tu pris en compte que demain, ou dans trois jours, il peut se passer n’importe quoi qui t’empêchera de leur apprendre… »

C’était un peu le serpent qui se mordait la queue. Prévenir était la chose la plus judicieuse à faire, mais la maîtresse d’Olympe n’avait pas tort sur un point : ils avaient eu beaucoup d’information, dont une capitale, mieux valait savoir comment l’aborder avec tous les autres. Sebastian ignorait les allers et venues des divins mais il était certain qu’ils ne seraient pas tous présents en même temps dans la seconde… Réunir tout le monde demandait du temps, un temps précieux pour se préparer à ce qui allait être annoncé.

« Il ne s’est rien passé ces trois derniers jour et si quelque chose doit nous arriver qui m’empêchera de leur révéler alors... La révélation sera sans doute le cadet de nos soucis. »

Elle se tourna vers Atlas, réalisant alors qu’il était toujours songeur et visiblement perdu dans ses pensées. Leurs réflexions ne l’intéressaient-elles plus ? Ou bien était-il en train de puiser dans ses forces pour se remettre de son travail de… Titan ?

« Seigneur Atlas ? Tout va bien ? »

« Un autre temple vient d’être attaqué. »

La nouvelle fit l’effet d’une chape de plomb s’écroulant sur leurs épaules. Un autre temple ? Après trois jours sans aucun signe… Voilà que ça recommençait ?! Ils attendirent, suspendus aux lèvres d’Atlas qui semblait reparti dans ses pensées. Nul doute que quelque chose se passait là-dedans, comme une communication silencieuse ou une oreille discrète de sa part. Quelqu’un était vraisemblablement en train de lui parler. Ou quelques uns.

« Lequel ? »

« Athènes. »

Il marqua une pause.

« Ça n’est pas passé inaperçu cette fois. »

Athènes était dans le monde réel Au milieu des humains et de ceux qui ignoraient l’existence des dieux, de la magie ou de Storybrooke même. Mince… Sab se mordit l’intérieur de la joue. Quelque chose clochait. Quelque chose sonnait grave. Quelque chose… Allait les précipiter dans une nouvelle strate de leur enquête. Et pas forcément en bien.

Si Héra pensait pouvoir profiter d’un peu de répit, ce n’était pas gagné. Il compatissait sincèrement.

« C’est pas là-bas qu’il y a le temple de Dionysos ? »

Athéna fixa Héra qui hocha la tête, imitée par Atlas. Le titan était troublé et, peu à peu, le décor tout autour d’eux changea. Flimbul et ses coulées de lave disparurent pour laisser la place à l’intérieur d’un temple, saccagé mais beaucoup moins que les deux qu’ils avaient visités précédemment : les statues semblaient ébranlées mais il n’y avait pas les mêmes traces qu’ailleurs. Sur leur gauche, des grandes portes en bois façonnées étaient closent à l’entrée du temple. Le monde réel se trouvait juste de l’autre côté, où beaucoup de bruit semblait indiquer qu’il y avait du monde. Des touristes, des forces de l’ordre, des curieux… Ce genre de chose lorsqu’on se trouve sur un domaine public.

Dès qu’ils apparurent, trois gardes olympiens présents se tournèrent dans leur direction. Ils eurent l’air soulagés de les voir, un titan et deux déesses – pas n’importe lesquelles – était probablement plus que bienvenue ici.

« Dame Thémis se charge de ce qui se passe dehors. Ils parlent d’un attentat ou quelque chose comme ça pour détourner l’attention des gens. »

Les informa l’un des gardes.

« Rapport des dégâts. »

Exigea la déesse de la guerre. Ce à quoi héra ajouta :

« Avez-vous pu voir quelque chose cette fois-ci ? »

Sebastian observa l’environnement, inquiet. Sur leur droite apparu soudain François, sortant d’une pièce voisine, qui les regarda sans vraiment les voir. Ses yeux étaient focalisés sur les dégâts… Il avait les traits tirés. Depuis combien de temps était-il là ?

« Bordel… »

Il avait l’air… Dévasté. Ce qui n’améliora pas la sensation de malaise qui étreignaot la gorge de Sab. Devant eux, les gardes secouèrent la tête d’un air désolé… Ils n’avaient pas l’air de savoir ce qu’il s’était passé. Du tout.

« Il va vraiment falloir tout reprendre… Qui vous a prévenu ? »

« Dame Thémis nous a fait venir. »

Atlas bougea enfin, s’approchant de Dionysos à quelques pas d’eux. Il posa une main sur son bras, comme s’il cherchait à le ramener un peu dans cette réalité.

« Où est Hyperion ? »

François baissa les yeux vers lui puis secoua la tête, comme s’il ne connaissait pas la réponse.

« Il était là. Puis, il est parti. Il… Bordel ! Comme ça a pu arriver ? »

Son ton saignait du cœur lourd qu’il devait porter dans sa poitrine. Sab se mordit la lèvre inférieure, une nausée le prenant presque de le voir dans un état si désolant… Dire qu’il l’avait connu souriant et malicieux, ça n’avait plus rien à voir.

Que c’était-il passé ? Que se passait-il ?!

« Vous avez vu quelque chose ? »

Tenta-t-il, doucement.

« Le quatrième… Pourquoi celui-ci ? Hyperion avait envoyé quelqu’un ici ? »

Un gardien. Un observateur. Quelqu’un… Ils avaient appris que le titan avait posté des gens devant les temples. Socrate pour l’un mais… Qui étaient les autres ? Et où était-il, ce gardien ?!

François ne leur répondit pas. Sous le choc.

Atlas se pencha légèrement pour regarder le passage d’où était venu le dieu. À nouveau le décor changea, ondulant tout autour d’eux pour les téléporter dans un autre temple… Au même endroit où était précédemment une porte se tenait le bas d’un escalier. Ils étaient… Dessous ? Sous le temple d’Athènes ? Dans un autre temple ? Mais… Celui de qui ?

Les dégâts étaient beaucoup plus nombreux ici. Loin devant eux, des fauteuils semblables à des trônes étaient littéralement détruits, brisés en deux comme de vulgaires jouets en papier. Les murs semblaient à peine parvenir à retenir la structure et des fissures s’épanchaient du sol au plafond. L’ambiance était lugubre. Destructrice.

Les yeux clairs de Sab papillonnèrent, incapable de se débarrasser du malaise qui devenait nauséeux, jusqu’à remarquer un attroupement de six gardes olympiens.

Ils se tenaient en cercle autour d’un drap blanc posé parterre.
Un drap recouvrant un corps.

Le marchand de sable retint son souffle. Atlas et Athéna fixèrent la scène, Héra s’avança lentement en direction de la macabre découverte et se pencha vers elle. Avec précaution, elle souleva le drap et tous purent apercevoir un visage sans vie parcouru de traces noires.

Un visage figé pour l’éternité.
Marqué, pour l’éternité.

Celui d’Eulalie.

« Merde... »

Sebastian sentit son cœur et sa gorge se serrer. Eulalie… Pas Eulalie. Pas…

« Pourquoi Eulalie était… Pourquoi elle était là ? Elle devait… c’était elle qui surveillait cet endroit ? »

Etait-ce l’amazone qu’Hyperion avait choisi d’envoyer ici ? Pourquoi ? Quel était ce temple ? Les trônes, l’emplacement secret… Est-ce que c’était celui d’Elliot ? De Surt et… de Chronos, du coup ? Pourquoi l’envoyer à l’endroit même où leur ennemi risquait de frapper ? Avait-il cru qu’elle y serait plus en sécurité ?

Comment… ? Comment est-ce que ça avait pu… Arriver ?

Thémis apparu à leurs côtés, coulant un regard en direction du corps. Elle l’avait déjà vu mais son expression trahissait son émotion difficilement contenue. Atlas se tourna vers elle, attristé.

« Je croyais que le Sable Noir ne pouvait pas l’atteindre. »

Faible espoir. Faible illusion qu’elle ne craignait rien…

« Il n’y a pas eu de lutte. »

Cette réponse n’aidait en rien. Ne rassurait en rien. Elle avait eu affaire à un ennemi si puissant qu’elle n’avait même pas pu se défendre… Il ne l’avait pas complètement détruite, sinon son corps ne serait probablement plus là. Il s’était contenté de la… D’achever sa vie. Comme ça.

Comme un souffle sur la flamme d’une bougie.

Hera remit le drap en place avec respect et douceur, le bordant presque un peu comme pour lui accorder un peu de soutien dans son repos. Ses yeux déboussolés prirent une teinte ferme quand elle se releva, haussant son menton d’une manière digne. Elle était touchée. Extrêmement, comme eux tous. Mais sa place était à la tête d’Olympe et elle se devait de rester lucide. Le plus possible.

« Vous étiez l’une des premières sur les lieux… Avez-vous pu trouver de nouvelles informations ? »

Un silence accueillit sa demande. Elle ajouta :

« Elle a des traces noires sur le visage… Le sable l’a forcément touché, non ? »

Thémis ne répondit pas. Ça paraissait si évident et si discutable à la fois… Si le sable noir était à l’origine de la mort d’Eulalie, alors ils avaient une preuve de plus de ce qu’ils savaient : le quatrième cavalier était bel et bien là. Mais comment savoir ? Comment…

Le murmure titilla l’oreille de Sab, qui réalisa qu’il n’y prêtait pas attention depuis qu’ils étaient entrés dans la pièce. Le roulis tranquille, comme des vagues, qui allait et venait dans une mesure si basse et douce qu’il se faisait discret. Il baissa les yeux vers le sol, observant la poussière et les grains de sable presque invisibles qui se trouvaient là.

Eulalie n’était plus là pour leur dire qui était le coupable. Mais le temple, si. Peut-être qu’ils pourraient en savoir plus ? Peut-être que ce don que lui avait octroyé Chronos pouvait à nouveau servir à quelque chose ? Peut-être qu’ils verraient, eux aussi, ce qu’il s’était passé ?

Tellement de questions. Toujours pas de réponses.
Savoir, c’était pouvoir… Mais à quel prix ?

Échangeant un regard avec Héra, puis Athéna, il fixa légèrement les deux titans qui le regardaient en retour avant de soupirer et de se baisser vers le sol. Son corps tout entier semblait tendu, son esprit ne parvenant pas à extirper l’image du visage marqué de l’amazone et ses poumons peinant à retrouver une respiration normale. Il ne l’avait peut-être pas beaucoup connue mais sa disparition l’attristait atrocement… Peut-être qu’elle serait le moyen de protéger tous les autres ? Peut-être que sa disparition permettrait d’en sauver d’autres ? Il voulait croire à ça.

C’était tout ce à quoi il pouvait se raccrocher pour le moment.

Le sable doré enveloppa ses poignets et se glissa dans sa paume, vieil ami rassurant l’inquiétude qui entravait ses pensées. Il le vit se faufiler en volutes légers sur le sol devant eux, évitant les gardes pour rejoindre le corps d’Eulalie caché par le drap. La réponse était peut-être là. Son cœur battait vite, inquiet. Y arriverait-il ? Pourrait-il ?

Ses paupières clignèrent, remarquant que Dame Thémis s’était approché de lui. Elle ne dit rien mais il comprit ce qu’elle voulait lui transmettre, aussi hocha-t-il la tête. De l’aide était toujours la bienvenue, surtout en ces temps difficiles. Alors elle posa la main sur son bras et ferma les yeux, faisant couler son pouvoir autour de l’oneroi.

Il n’était pas seul.
Ils n’étaient plus seul, aucun d’entre eux ne l’était plus.

Dieux, titans, créatures, personne ne serait laissé de côté. Et le sable ne comptait pas l’abandonner non plus… Il glissa le long de ses bras, l’invitant à réitérer ce qu’il avait fait quelques jours plus tôt : toucher le sol. Étaler sa paume et le laisser entrer en contact direct avec son esprit. Aller à la rencontre du passé. De l’histoire. Des songes. De la mémoire. Les grains résonnèrent à ses oreilles jusqu’à vibrer le long de son échine. Roulèrent. Glissèrent. Il se sentit happé, plongé dans le vide silencieux de pensées qui désertent son crâne. Faire le vide pour mieux remplir. Laisser la place à son inconscient doré et à cette étrange complice qui s’était faufilée avec lui. A cet ami invisible. A ces rêves des rêves qui contrerait peut-être le cauchemar.

La porte était là. Il n’hésita qu’une seconde, inspira et l’ouvrit avec Thémis.

Le sable qui s’éleva du sol semblait plus clair, plus consistant aussi, marqué par le pouvoir de la titanide qui s’alliait au sien. Ce ne fut pas une nuée brumeuse qui apparue cette fois mais des formes, étincelantes, détaillées. D’une couleur semblable à l’argile mêlée au sable doré. Il fut aisé de reconnaître la silhouette d’Eulalie, debout face au groupe, et derrière elle les trônes entiers et intacts. Elle semblait regarder autour d’elle, encore en vie.

Une sensation étrange parcouru le marchand de sable, comme l’impression d’une chose très puissante juste à côté de lui. Tournant légèrement les yeux vers Thémis, il remarqua son visage troublé derrière ses paupières closes ; cela ne venait pas d’elle ? Elle avait l’air de le ressentir aussi. Qu’est-ce que c’était ?

L’amazone de sable s’arrêta brusquement et se retourna, comme si elle sentait aussi cette chose. Une forme apparue alors ou, plutôt, un flou qui ne semblait pas décidé à se rassembler d’une manière logique. Sebastian fronça les sourcils, sentant ses doigts s’enfoncer dans le sol fendu alors qu’il essaya de la faire apparaître. Peine perdue. Était-ce leur adversaire ? Ne voulait-il pas être découvert ? Pourtant il était juste là, si près, si…

Les trônes se brisèrent soudainement et le visage de grains rosés d’Eulalie trahit l’incompréhension. La chose, ou la personne, qu’elle venait de voir semblait la surprendre par sa puissance. Ils n’eurent qu’un instant pour le remarquer car celui d’après, le corps de l’amazone tomba en poussière.

Le sable doré s’effondra à son tour, balayé par cet inconnu qui ne voulait pas être découvert. Le souvenir s’écroula tout autour de l’amazone, accompagnant son dernier souffle dans une fatalité criante d’impuissance. Elle avait été tuée sur le coup, incapable de se défendre ou même de dire quelque chose, incapable de comprendre ou de prévenir qui que ce soit.

Privée de son argile et assassinée comme une mortelle.
Aussi violemment et brutalement qu’on puisse le faire.
Balayée. Effacée.

L’intérieur du temple saccagé retomba dans une obscurité tamisée, le sable doré disparaissant dans les méandres de l’invisible. A bout de souffle, Sab trébucha sur son genou et tomba sur le derrière, un goût de sécheresse dans la bouche… Il n’avait pas réussi. Ils n’avaient pas vu qui était venu. Ils…

Il porta sa main sur celle de Thémis et la serra avec force pour la remercier de son aide. Elle avait sans aucun doute permis de voir bien plus que ce qu’il aurait pu faire. Et peut-être saurait-elle identifier la présence qu’ils avaient ressentis ?

Ils n’avaient pas plus de réponses. Mais ils savaient qu’Eulalie n’avait pas souffert et c’était une bien maigre consolation.



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Écoute, l’histoire s’écrit en tournant les pages. Panser les plaies, changer les pansements, le seul remède, c’est l’temps...


Anatole Cassini
« Maîïîtreuuuh !!! »

Anatole Cassini

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Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 Jvi6

« Il existe 175.000
espèces de papillons... »


Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 Hi6b

« Le papillon ne compte pas
les mois, mais les moments.
Ce qui lui confère suffisamment
de Temps pour vivre, ressentir, aimer. »



| Conte : ➹ Intrigue Divine
| Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Le Titan Hyperion, un papillon étoilé.

Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 Nono12

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Intrigue Divine & Titanesque #43 : Ni Dieu, ni Maître - Page 2 _



________________________________________ 2020-11-14, 10:29 « Maîïîtreuuuh !!! »


❝Heaven can wait
we're only watching the skies❞
▼▲▼

J'ai vécu une histoire. Une histoire qui a traversé le Temps, traversé les époques. L'histoire d'un Amour infini. Celui d'un jeune garçon qui a bravé les obstacles, bravé le Temps, dans le seul but de retrouver son Amour perdu. Une histoire qui a débutée au Temps des haches, des épées et des boucliers fendus. Qui a voyagé à travers les Tempêtes jusqu'à ce que le monde s'effondre. Une histoire qui a vue naître une douleur nouvelle, mais aussi celui qui venu d'en haut, est devenu celui qui tout gouverne. Une histoire où l'Amour a péris. Une histoire qui a bravé les interdits...


Mon Palais à Titania, précédemment...

« Comment dois-je t’appeler, aujourd'hui ? Tu as porté tellement de nom... » débutais-je.

Ce n'était pas fréquent qu'il passe les portes de mon palais. A dire vrai, il ne les avait plus franchis depuis tellement d'années...

« Je sais. » débuta t'il. « Je sais où se trouve ce que Ouranos a cherché en vain pendant tellement de Temps. » m'avoua t'il, tandis que je ne laissais transparaître aucune émotion. « Je sais que c'est vous qui les cachez. Et que c'est la raison pour laquelle vous ne quittez plus votre Palais, Titan. »

Je restais une nouvelle fois de marbre. Je n'étais pas sûr qu'il savait réellement ce qu'il prétendait savoir, vue qu'il ne pouvait pas l'avoir appris. Les seules personnes au courant en dehors de moi, il ne pouvait pas les faire parler. A dire vrai, la seule émotion que j'aurais pu faire transparaître à cet instant précis, c'est de la tristesse. Son regard... sa façon de me parler... de m’appeler simplement par mon rang... il n'avait plus rien de ce jeune garçon que j'avais connu.

« Je sais ce que vous prévoyez de faire. Et je sais que vous n'en avez pas encore trouvé le courage. » me dit-il en levant la tête dans ma direction et me fixant droit dans les yeux.

Il avait tellement changé. Il s'était laissé vieillir. Elliot avait totalement disparu.

« Les Enfants dieux. » poursuivit-il. « Vous ne pouvez pas les tuer. Vous les aimez trop pour ça. Ils sont votre faiblesse, Hyperion. » me confia t'il.

Cette fois ci l'évocation de mon nom me fit encore plus mal, que si il m'avait traité comme quelques instants auparavant.

« Vous ne trahirez ni Gaia, ni Thémis. Le moment venu, vous aiderez même les Enfants Dieux à quitter la Grande Vallée. »


Pour la première fois, une émotion apparue sur mon visage. Et il la remarqua aussitôt. De la peur... il savait où ils étaient. Il ne mentait pas.

« Vous les aiderez à fuir quand je révélerais à Ouranos l'emplacement exact de ce lieu, et qu'il prendra la décision d'y aller en personne pour mettre un terme à tout ça. »

Je ne savais pas quoi lui répondre. Il semblait vouloir les protéger lui aussi, mais je ne comprenais pas pourquoi.

« Si vous m'aviez permis d'entrer par vous même dans les Bois Oubliés, je vous aurais appris à maîtriser ce pouvoir. » me confia t'il.

Si c'était à refaire, je ne changerais qu'une seule et unique chose. Je m'assurerais qu'il ne pourrait jamais trouver l'entrée du Bois des Oubliés. Et ce, par n'importe quel moyen. Ca l'avait changé. Ca l'avait détruit.

« Lequel ? » demandais-je.

Je ne parlais pas de pouvoir. Je parlais de tout autre chose. Quelque chose que ses yeux évoquaient, mais que j'avais toujours refusé de voir.

Le passé, le présent et le futur. Tout était lié. Mais à quel point ? L'idée m'avait effleuré l'esprit. Il était très distant de chaque Enfant dieu. Et pourtant, il semblait leur apporter une très grande importance, alors qu'il était censé ignorer tout d'eux. Aujourd'hui, tout était plus clair. Ils avaient leur utilité à ses yeux, et peut-être même qu'ils en avaient une bien plus grande que quiconque aurait pu entrevoir à notre époque. Alors la question que je me posais aujourd'hui, c'était lequel ? Lequel d'entre eux avait une plus grande importance pour lui ? Lequel était sa faiblesse ? Et jusqu'à quel point... ?

« Voyons Hyperion... » débuta t'il avec satisfaction. « Vous connaissez déjà la réponse. Vous aviez lu en elle le jour où vous l'avez porté dans vos bras pour la toute première fois. »

Aphrodite... son visage apparu dans mon esprit. Ce premier bébé qui était né d'une Titanide. Je me souviendrais toujours de ce moment.

« Vous avez compris ce jour là qu'elle changerait le monde, et pas uniquement votre façon de voir les choses. Vous avez vue la même chose en moi. Avec le même regard. Elle est ma mère. » m'avoua t'il.

J'avais toujours considéré Elliot comme mon propre fils. Quelqu'un que je devais préserver. Un jeune garçon en quête de découverte, de connaissances, et avec un coeur pur. Il représentait l'espoir à mes yeux et aux yeux de beaucoup d'autres.

« Ils vivront une vie paisible, ordinaire, jusqu'à l'heure de ma naissance. Le monde ne sera pas très différent pour eux que la première fois. Car oui, il y a eu une première fois. Le Temps a toujours eu un passé, un présent et un futur. Et je peux entrevoir les trois Temps. » précisa t'il. « Le Temps ne change pas beaucoup. Il poursuit sa route quelle que soit le moment où vous vous trouvez. Il faut juste saisir le bon instant pour que tout se modifie en un claquement de doigts. »

L'espoir était de retour dans ses yeux. Mais je ne le voyais plus jaillir de la même manière. Il n'y avait plus ce sentiment que je lisais en lui, en plus de l'espoir qu'il l'avait toujours habité. Il n'était plus ce jeune homme que j'avais connu. Il n'avait plus rien d'Elliot...

« On m'a parlé de guerriers... » lui dévoilais-je. « Quelle utilité vue ce que tu es devenu ? »

Il m'observa quelques instants. Ca lui importait peu que je sache.

« Parce que nos ennemis sont à nos portes, à toutes les époques. Et parce que ce pouvoir est bien trop grand pour être contenu dans un seul être. Même quand il s'agit de moi. Mais vous le savez déjà, n'est ce pas ? »

Je ne répondis pas. Il savait ce qui s'était passé. Il ne l'ignorait pas. Et le Temps n'effaçait pas les erreurs qu'on avait commises. Ou alors il ne parlait pas de ça, mais de toute autre chose que j'ignorais encore. Le Temps n'avait aucune limite pour lui. Il pouvait voir toutes les époques. On a déjà perdu...

« Nous sommes pareil, vous et moi. Nous avons tous les deux beaucoup à perdre, mais aussi à bâtir. » avoua t'il. « Vous m'avez dit un jour de vous faire confiance. Que vous m'aiderez dans ma tâche. Le moment est venu de me prouver que je peux avoir confiance en vous. » acheva t'il en me tendant sa main.


Je n'avais pas entrevue la fin de cette manière. A dire vrai, qui aurait pu prédire une fin à un Empire aussi vaste et fleurissant ? La Nature avait créé des choses tellement merveilleuses, et si on ne faisait rien, elle finirait par disparaître à son tour. Tous les mondes se consumerait par le feu. Les flammes engendrées par ce jeune garçon que j'avais connu, et ce... monstre qu'il était devenu, monteront jusqu'aux cieux. Et l'univers tout entier disparaîtra.


Titania, précédemment...

« Je crois qu'elle ne veut pas le stopper. Mais que si elle le voulait, elle le pourrait. »

Je ne répondais pas à la jeune femme. Une idée avait pris forme dans mon esprit, et je redoutais de devoir la mettre en pratique. Car je ne pourrais pas contrôler ce qu'elle impliquerait.

« Elle est revenue de l'Arbre Monde avec trois graines de hautes vertus. » ajouta Ellie. « Et je pense qu'il n'ose pas l'attaquer. Il a peur de ce qu'elle a vue. Il sait ce que ces graines signifient. On doit la laisser agir, et être là quand elle aura besoin de nous. Quel que soit son plan. »

Elle semblait tellement sûre d'elle. Je n'osais plus la regarder dans les yeux. Je voyais tellement le jeune garçon se reflétait dans son regard, ainsi que les sentiments qui l'avaient animés. Est ce qu'en la guidant elle, je reproduisais une seconde fois la même erreur ?

« Il y a autre chose. Je les ai entendu parler. Il était avec eux. Et il parlait d'un être élevé. Il posséderait en lui une nouvelle forme de puissance. Quelque chose de bien plus fort que tout ce qu'on a connu. Et sans doute capable de rivaliser avec sa force à lui. »

Elle semblait émerveillée par cette découverte. Sans doute que ça pourrait faire pencher la balance de notre côté, pour une fois. Mais peut-être aussi qu'elle se trompait.

« Tu m'écoutes, Hyperion ? » me demanda t'elle.

Je me contentais de lever les yeux dans sa direction. Elle en profita pour reprendre.

« J'ignore de qui il est question. Mais il le cherche. Il veut en faire un de ses cavaliers pour s'assurer son allégeance et que ce pouvoir ne puisse plus être dirigé contre lui. »

Je l'écoutais. Mais je me concentrais. Je devais lui avouer mes intentions. Avoir son avis sur la question. Je me devais de me fier à elle. De me fier à quelqu'un. Je devais lui dire que j'ai pris la décision de partir.

« Je crois que Gaia sait de qui il s'agit. » me confia t'elle. « Mais elle tait son nom. Peut-être que toi tu arriveras à la faire parler. Bien que non... attends... ce n'est peut-être pas une bonne idée. »

Ces derniers temps, Ellie s'était totalement émancipée. Elle avait bien plus confiance en elle. Et là où avant elle réfléchissait dans son coin, elle me faisait beaucoup plus souvent partager ses questionnement, mais aussi ses raisonnements.

« Tant qu'elle est la seule à connaître le nom, il ne peut pas y avoir de fuites. Et il ne peut pas atteindre Gaia. Le secret est protégé avec elle. Mais... » se stoppa t'elle quelques instants, en cherchant du regard à captiver le miens. « ...quelque chose a changé en elle. Je peux le sentir. Elle est différente. C'est comme si son Aura diminuait petit à petit. »

Elle hésita un petit instant. Elle me confia quelque chose dont elle voulait parler avec moi depuis longtemps, mais qu'elle n'avait pas osé évoquer jusqu'à aujourd'hui.

« Que va t'il se passer pour elle ? » me demanda t'elle.

« Elle va devoir s'élever. » répondis-je en quittant mes pensées. « Et nous quitter... »

Ellie marqua une pause.

« Tu sais ce que cela signifie exactement ? »

Je marquais une pause à mon tour. J'avais déjà entendu par le passé cette histoire, mais je n'en avais jamais été témoin de mes propres yeux. Je me demandais même si quelqu'un aujourd'hui, en avait été témoin. En tout cas Gaia m'en avait parlé. Et elle semblait savoir de quoi il était question. Je ne savais juste pas comment elle l'avait appris.

« La Nature met au monde tout être. Même si c'est par l'intermédiaire d'êtres déjà vivants. Elle est liée à chacun d'entre nous, et nous sommes liés à elle. »

Ellie sembla m'interroger du regard sur un point qui lui tenait à coeur. Je comprenais où elle voulait en venir.

« Les âmes que nous a confié Elliot n'interfèrent pas en ce lien qu'on a avec elle. Ce sont deux choses différentes. »

Elle sembla rassurer. Elle savait quelle place elle tenait dans tout ça. Je me demandais comment elle arrivait à tenir. Elle disposait d'une telle force en elle. Mais bien différente de celle d'Elliot.

« Les Célestes, nos créateurs, Nature et Chaos, ne peuvent pas agir dans notre monde. Comme on ne peut pas agir dans le leur. Ils ne peuvent être que spectateur, car ils n'arrivent pas à percevoir notre monde comme ils le devraient, vue qu'ils l'ont créés. Et si on tente de s'approcher du leur, on fini par s'y lier au point de devoir en faire partit pour ne pas disparaître. Mais à notre tour, on ne peut plus faire machine arrière. » lui expliquais-je. « Gaia doit les rejoindre avant qu'il ne soit trop tard pour elle. Elle doit s'élever à leur niveau et... nous quitter. » achevais-je.

Ellie ne laissa pas s'écouler de temps entre ma réponse et sa question. Ce lui sortit ainsi, comme si elle y avait déjà réfléchis par le passé.

« Chronos le peut lui aussi ? Il peut s'élever ? »

Elle n'appelait déjà plus Elliot par son nom. Elle voyait Elliot et Chronos comme deux êtres totalement différents. Je n'arrivais pas encore à faire la distinction entre les deux.

« Il devrait renoncer à tout ce qu'il a ici. Mais ça irait contre ses plans, et il perdrait définitivement tout ce qu'il tente de faire renaître. »

Elle marqua cette fois ci une pause.

« Tu penses qu'il peut réussir à détruire cet équilibre ? »

Sans hésiter, je hochais la tête. C'était même la raison de ce que je voulais lui avouer, ce soir.

« D'après Gaia, il aurait lui même créé cette force capable de le détruire, en entrant dans le Bois des Oubliés. Il ne l'a pas fait consciemment, mais un équilibre s'est créé entre ce qu'il a acquis et ce qu'il a laissé là en entrant dans ces Bois. »

Je pensais la même chose qu'elles deux. Pour toute chose créé, un opposé l'était également. Les Elohim étaient bien le nôtre.

« Là où il est mauvais, cette personne est pure ? » me demanda t'elle.

« Il n'y a pas de bons ou de mauvais. » la corrigeais-je. « Elliot a sa façon de voir les choses. Et nous, on a la nôtre. Pour lui c'est nous les mauvais. »

« Tu crois toujours en lui, n'est ce pas ? Même après tout ce qu'il a fait ? » enchaina t'elle.

Je n'avais pas su quoi répondre sur le coup. Et pourtant, je savais que la réponse était évidente.

« Je croirais toujours en lui. » avouais-je et m'avouais-je.

Ce que je ressentais pour lui était une très forte faiblesse que je n'arrivais pas à vaincre.

« Vous n'êtes pas si différent, lui et toi. »

Je me souvenais de ces mots. Elliot les avait prononcés lui-même à mon encontre quelques années auparavant.

« Tu te vois en lui. Tu l'as aidé à devenir ce qu'il est devenu. Mais il n'a pas fait ce que tu imaginais qu'il ferait. Il n'a pas amélioré les choses, il les a rendu plus compliqués. Et il détruit tout ce que tu aimes. » m'avoua t'elle. « Là où il aurait pu apporter la paix, il y a apporté la guerre. Et... j'ai honte d'être une partie de lui. »

« Et lui seul peut mettre un terme à tout ça. » la coupais-je à mon tour.

« Mais si il trouve le guerrier, il aura un avantage supplémentaire ! Et peut être que cette fois ci, on ne pourra plus rien changer au funeste destin qu'il nous réserve. »

Ce qu'elle venait de dire me fit sourire. C'était étrange cette réaction, mais la façon dont elle parlait, si dramatiquement, ça ne lui ressemblait pas d'ordinaire. Cela dit, elle y mettait toujours les formes. Et je voyais en dehors de ses paroles, dans son regard, à quel point elle voulait accentuer le côté funeste de la chose pour me faire réagir et aller dans son sens.

« Il nous restera toujours l'espoir. » lui affirmais-je. « C'est quelque chose qu'il ne pourra jamais nous retirer. C'est un pouvoir bien plus grand et puissant que tous les autres. »

Peut-être que c'était de cette force qu'était remplis le guerrier qu'elle cherchait.

« Je lis de l'espoir dans ton regard, Ellie. Et tu lis de l'espoir dans le miens. Alors tout n'est pas perdu, n'est ce pas ? »

Elle m'observa quelques instants, avant de détourner son regard de moi.

« Ce n'est pas ce que je lis dans le tiens, Hyperion. » me dit-elle en tentant de ne pas montrer le petit sourire qu'elle arborait.

Elle aimait ce qu'elle lisait en moi. En tout cas, je ne pouvais pas lui dire là maintenant, pas comme cela, que mon souhait était de partir. De voyager à mon tour. D'aller à l'encontre de quelque chose d'inconnu. Un lieu où je serais sans doute bien plus utile qu'ici. Et où je pourrais agir non pas sur ce qu'était devenu Elliot, mais sur ce qu'il était dans le passé. Chronos me l'avait dit lui même. Notre destin est dans notre passé, notre présent et notre futur. Ce n'était pas en restant ici, à cette époque, dans le passé, que je pourrais aider le jeune garçon en quoi que ce soit. Il fallait que j'aille à lui.

Peut-être que Ellie avait lu ça en moi. En tout cas, elle s'était approchée avant de partir pour déposer un doux baiser sur ma joue. Un Titan pouvait rougir ? Ce n'était pas la première fois après tout.

« L'espoir s'atténue parfois. Mais pas ce que je lis dans ton regard. Pourtant, il le devrait, car c'est quelque chose qui nous dépasse tous les deux. Un sentiment bien trop puissant. »

Je me contentais de sourire. J'avais bon espoir...

CODAGE PAR AMATIS


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Save The Planet


Dans la Nature, rien n'est parfait et tout est parfait. Les Arbres peuvent être déformés, pliés de façon bizarre, et ils sont toujours beaux.

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Eloise A. St-James
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________________________________________ 2020-11-14, 23:28

Ni Dieu, ni Maître

Athéna & Héra & Sab
••••

Merde... Ca semblait tellement peu et pourtant elle y pensait à tellement de force... En même temps, crier ou se mettre en colère n'aurait malheureusement pas ramener la petite Amazone. Pourtant, cela ne l'empêchait pas de bouillir intérieurement. Voilà. Voilà pourquoi il fallait une arme. Pour que les leurs ne soient plus touchés de cette façon. Voilà pourquoi garder des informations pour soi ne servaient strictement à rien. Athéna n'avait pas été aussi proche d'Eulalie que certains, mais elles avaient plusieurs fois échangés durant des entraînements et la brune la respectait énormément. Elle était souvent attendrie aussi par certaines réactions de la rouquine qui avait parfois l'innocence et la naïveté d'un enfant. La perdre était un coup dur, vraiment.

La déesse resta les bras croisés en regardant les circonstances de la mort de la jeune femme. Quelqu'un avait réussi à retirer l'argile avec laquelle elle avait été créée. Un pouvoir bien rare si elle se fiait au peu d'informations qu'elle avait quant à la création de l'Amazone. A ses yeux, cela ne servait même à rien de s'en prendre à elle. Surtout pour ce temple, celui de Surt, où il n'y avait que les trônes des déesses magiques, devenus inutiles depuis bien longtemps. Donc pourquoi l'attaquer ? Où était l'intérêt ? Et pourquoi tuer la sentinelle ? Tout cela n'avait aucun sens et la guerrière ne voulait pas en trouver un. Elle voulait juste que tout ceci s'arrête. Qu'ils arrêtent de perdre des gens auxquels ils tenaient. Quand ça n'était pas les Titans ou les Cavaliers, ils se détruisaient les uns les autres, comme Dolos tuant Arès... Bref, tout ça devenait profondément pénible.

La brune était tentée de rentrer. En fait, elle n'avait plus qu'une seule envie, s'occuper d'Eulalie et rentrer avant de tenir une réunion le lendemain pour mettre tout le monde au courant de ce qu'ils avaient découvert, de ce qu'elles avaient fait avec Héra. Peut-être que parmi eux, certains penseraient à des choses, auraient des idées auxquelles elles n'avaient pas pensé. Et dans le même temps, elle savait aussi très bien que malgré toute l'envie qu'on en avait, on ne pouvait pas reporter certaines discussions. Surtout pas quand pour une fois, ils avaient un potentiel témoin des événements... Alors doucement, sans mot dire, Athéna rejoignit François et posa doucement sa main sur son épaule.

- François... On a besoin de toi. Est-ce que tu pourrais répondre à quelques questions ? Demanda-t-elle doucement, ne voulant pas le brusquer non plus.

Le dieu hocha la tête, toujours très déboussolé. Puis il regarda autour de lui, cherchant un endroit calme. Mais cette salle n'était pas un lieu dans lequel on avait envie de se confier sur des événements douloureux. Alors cela ne l'étonna pas d'entendre un "là haut" dans sa tête. La déesse hocha la tête et prévint Victoire de la suivre avant de mettre sa main sur l'épaule de Sebastian et de se téléporter. Ils arrivèrent dans un quartier un peu éloigné de toute cette agitation, sans pour autant être trop loin de son temple non plus. Au centre de la place se trouvait une fontaine. François prit place sur le rebord, les trois autres l'imitant.

- Ça va aller, tu es sûr ? S'assura-t-elle malgré tout et le voyant hocher la tête, elle enchaîna : Tu peux nous dire ce que tu as vu ? Tu avais vu Eulalie avant tout à l’heure ?

"J'étais allé chercher un Kebab." Raconta-t-il, sans qu'aucun membre du trio ne l'interrompe : "Je connais un endroit très bon où ils en font en France. J'ai fait l'aller retour. J'en amène parfois à Anna aussi." Athéna le voyait diverger un peu de ce qu'elle voulait savoir mais voyant que parler de choses aussi peu importantes lui faisait du bien, elle le laissa continuer sans mot dire : "On allait le manger ensemble. Ici. Là."

Donc, c'était pendant le laps de temps où il s'était absenté qu'il était arrivé malheur. Et dans un sens... Heureusement ? Au moins lui était en vie. Qui sait ce qu'il se serait passé si le Cavalier, si c'était bien lui, avait agi alors que le dieu était présent ? Un mort, c'était déjà de trop...

- Il faudra que tu me donnes l’adresse... Commenta-t-elle doucement, essayant de le soulager un peu sans perdre pour autant son objectif : la quête de renseignements. Comment tu sais qu’Eulalie était là ?

"J'étais avec elle." Répondit-il à Athéna. "On a passé la journée ensemble. Je pensais que ça lui ferait du bien d'avoir de la compagnie." Il marqua une pause, puis ajouta : "Elle est là depuis que les autres attaques ont eu lieu. Les gardes font des aller et venu, mais elle, elle est restée là."

C'était bien François ça... Il aimait tenir compagnie aux gens et manifestement, il avait jugé que l'Amazone n'avait pas à être seule lors de l'acquittement de sa tâche.

- Hyperion a envoyé des gens vers les temples, mais on ne savait pas qui exactement... Expliqua-t-elle Qu’est-ce qu’il s’est passé une fois revenu de ta virée en France ?

D'ailleurs, il serait de bon ton de rapatrier tout le monde si ça n'était pas déjà fait. Les temples ne servaient à rien, ils en avaient eu la confirmation par Diane, alors les protéger n'était absolument pas nécessaire.

"Je me suis absenté que cinq minutes. Ou dix peut-être. J'aurai pu faire apparaître la nourriture, mais je voulais aller sur place. Je préfère toujours aller sur place." Et manifestement, vouloir des choses faites par un artisan - parce que oui c'était ce qu'étaient tous les restaurateurs à la base - il s'en sentait coupable. Alors la déesse mit sa main sur l'épaule du dieu, en guise de soutien. "Quand je suis revenu, je ne sais pas ce qui s'est passé. Je me suis retrouvé devant le Temple au lieu de l'intérieur. Et... Thémis est arrivée à ce moment là. Et Hyperion. Puis les gardes. C'est allé très vite."

Ca, c'était étrange. Donc... En plus de savoir manier l'argile, le coupable avait réussi à mettre une barrière repoussant le dieu. Pourquoi ? C'était un point à creuser. Pourquoi n'avait-il pas voulu qu'un dieu entre, alors qu'il était manifestement de tailler à le mettre hors d'état de nuire ? Toujours des questions...

- Le fait maison, c’est tellement mieux que de faire apparaître les choses. Tu n’as pas à te sentir coupable pour ça. Essaya-t-elle de soulager sa culpabilité. Thémis et Hyperion se sont dit quelque chose ? Tu as entendu ou vu quelque chose ?

Comment les deux Titans avaient-ils appris aussi vite pour l'attaque du temple ? Par Hypérion en tant que créateur d'Eulalie ? Athéna n'avait aucune idée des liens entre créature et Créateur, n'ayant jamais elle-même eu de créature. Mais si elle se souvenait bien de ce qu'elle savait de Diane et de ses chasseresses, c'était le cas. Le Titan l'avait-il appris ainsi ? Pourquoi prévenir Thémis et pas Atlas ? À trois, c'était mieux non ?

François eut une hésitation avant de répondre, comme s'il essayait de se remémorer la scène. Alors la brune attendit en silence, le laissant reprendre la parole quand il se sentirait prêt, ce qui ne tarda pas tant que ça : "Je ne sais plus ce qu'il y a eu en premier. Mais on est arrivé en bas. Il n'a rien dit..." Parlant apparement d'Hypérion. "Il a juste regardé. Je me souviens que Thémis s'est approchée de lui. Pas tout de suite, mais après un petit moment. C'est là qu'il est parti. Et elle m'a dit de rester ici en attendant qu'Atlas arrive." Raconta-t-il avant de se passer une main sur le front "Y'a eu des gardes. Je suis resté en bas. Et je vous ai sentis arriver en haut. Je suis monté à ce moment là. Mais je pouvais pas la laisser comme ça par terre."

- Attend... Deux Titans ont vu... Et ils n’ont pas eu la décence de... Putain ! On vit vraiment pas dans le même monde ! S'insurgea la brune.

MERDE MERDE MERDE ! Voilà ! Deux Titans... Deux putains de monstres de pouvoir. Et aucun n'avait eu la bonne idée de montrer un peu de respect à Eulalie ? À la limite, elle pouvait comprendre pour Hypérion qui était sans doute perturbé par la mort de la rousse. Mais Thémis ? C'était quoi ces conneries ? Heureusement pour elle, ou pour eux elle ne savait pas trop en fait, les Titans n'étaient pas avec eux. Sinon, elle aurait été sans doute très irrespectueuse. Elle ne put s'empêcher de penser que si cela avait été Atlas sur les lieux, il aurait recouvert le corps, en respect... Bien que tentée de continuer à pester, Athéna vit Sebastian lever la main, lui montrant par là qu'il valait mieux qu'elle s'apaise, ce qu'elle tenta tant bien que mal.

"Merci, pour votre témoignage." Ecrivit finalement Sebastian en hochant la têt, l’air triste et fatigué.

François hocha la tête avant de manifestement se rendre compte qu'il se laissait un peu aller, revenant pleinement à la réalité des choses, surmontant un peu le choc. Et si devant ses soeurs, ça pouvait passer, devant le Marchand de Sable, le dieu des vignes, il n'osait plus autant se confier.

"J'aurai du le sentir..." Dit-il après son hésitation.

Puis il regarda dans le vide, faisant doucement soupirer la brune. Il n'avait pas à se sentir responsable. Le seul responsable, c'était le meurtrier.

« C'est à dire ? » Demanda Héra d'une voix douce en tournant la tête vers le brun.

Elle n'avait rien dit jusque-là, comme Sebastian, laissant la guerrière prendre les choses en main, ce qui avait un peu étonnée celle-ci, vu qu'elle n'était pas la plus à même de réconforter qui que ce soit.

"L'aura." Dit-il, comme une évidence. Il réfléchit plus avant à ce qu'il venait de songer, et le leur confia : "Elle était là. J'en suis persuadé." Il marqua une nouvelle pause et ajouta en regardant Hera : "C'est comme si elle faisait partit du décor. Qu'elle était tellement imposante qu'on ne peut pas la sentir." Cela semblait l'effrayer mais dans le même temps, il hocha la tête comme si tout ça était évident pour lui. "Quelle que soit cette chose qui l'a attaqué, elle était là depuis le début. Et j'aurais du m'en rendre compte." François regarda ensuite Sebastian puis Athéna, et ajouta : "C'était quelqu'un de bien." Acheva-t-il de parler.

Et c'était vrai.

« Oui. Quelqu'un de très bien même. » Réagit Héra, un peu séchement. Mais comme pour beaucoup d'entre eux, la déesse était très touchée par les événements, sans pour autant vouloir craquer. Sans doute était-elle restée silencieuse jusque-là pour parvenir à garder le contrôle de ses émotions... « Le rôle d'Eulalie était de mettre fin à Surt... Son argile devait permettre de rivaliser avec le sable noir et pourtant... cette chose a détruit entièrement l'argile de son corps... » Dit-elel à haute voix, semblant réfléchir, mettre ses idées au clair. « Thémis contrôle cet argile, Hypérion aussi puisqu'il a donné vie à Eulalie... la personne qui a su faire cela doit forcément avoir des pouvoirs supérieurs... Et si le sable noir peut être battu par l'argile, on peut supposer qu'il ne peut pas le retirer du corps de quelqu'un... Mais si tel est le cas... Pourquoi avait-elle toutes ces traces sur le visage... » Manifestement Héra n'attendait pas de réponse et c'était très bien parce qu'Athéna avait les mêmes questions et comme elle, aucune réponse à apporter... « Quoi que ce soit, il attendait... Sachant pertinemment ce qu'il allait faire... Tu n'auras rien pu faire pour l'en protéger François, c'était juste une question de Temps... De Temps... »

Oui, c'était peut-être Chronos. Athéna avait l'impression qu'Héra le soupçonnait et elle ne pouvait qu'être d'accord avec elle. Malheureusement, elle ne voyait pas le sens de tout ceci. Cela lui semblait complètement fou de s'en prendre à la rousse comme ça. Il avait attendu qu'elle soit seule, la cible ne semblait même pas être les sièges, alors pourquoi redoutait-il autant l'Amazone ?

"On doit se montrer plus vigilent. Et trouver un moyen de mettre fin à tout ça." Dit François, avant d'ajouter : "Ca doit prendre fin..."

La guerrière était plus que d'accord. Et le fait de savoir que l'un des Titans avait une arme qui pouvait les aider en ce sens, c'était réconfortant là tout de suite maintenant...

- On cherche... On a découvert plusieurs choses dont Hera et moi vous parleront un peu plus tard. Expliqua-t-elle rapidement à son frère.

"Oui." Dit-il en hochant la tête. "Il faut qu'on fasse quelque chose."

Et soudain, ils ressentirent une aura énorme. Elle était puissante, à telle point que cela en devenait étouffant. Même les mortels semblaient sentir qu'il y avait quelque chose dans l'air. Athéna avait l'impression que quelque chose était en train de la toucher, de la compresser même. Et c'était là, tout autour d'eux. Elle ne put s'en empêcher. Pas en voyant les passants qui restaient là, bouche ouverte attendant que les choses n'éclatent...

- Merde... Siffla Athéna. Allez vous mettre à l’abri ! Cria-t-elle aux mortels.

Qui bien sûr ne firent que la regarder comme si elle était folle alors qu'Héra la regardait avec un air paniqué, comme si elle se demandait si la brune n'avait pas perdu la tête. Peut-être était-ce le cas. Mais ces idiots sentaient qu'un truc mauvais venait planer au-dessus d'eux mais aucun ne réagissait. Ils se contentaient de les fixer. La brune les fusilla du regard, peu ravie de voir qu'ils étaient stupides à ce point-là.

« On doit retourner là-bas, mais pas devant eux... »

- Franchement... Il va se passer un truc, ils le sentent mais ils restent là... Pesta la brune tout en continuant de fusiller les humains du regard.

Quand les deux autres dieux se levèrent et commencèrent à courir, Sebastian puis Athéna leur emboita le pas, direction le temple : une Titanide était là-bas et se serait leur meilleur allié...
Une fois seuls au décours de leur course, les dieux se téléportèrent à l'intérieur du temple, Athéna s'occupant de transporter également Sebastian avec elle, ne laissant personne en arrière.

Ils arrivèrent au moment même où Atlas partait. Non... Cela fit un coup au coeur à la déesse, qui espérait malgré tout qu'il ne s'agissait là que d'une simple coïncidence. Thémis et lui avaient peut-être discutés et il était parti au moment où eux apparaissaient ? Le fruit du hasard ? En tout cas elle espérait qu'il s'agissait bien de cela. Quant à la Titanide, en les voyant, elle se contenta de les regarder. Mais eux purent tous voir qu'elle était inquiète. Par l'aura ? Par autre chose ? Ca... Ils n'en savaient rien.


••••

by Wiise

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On n'a plus qu'à se serrer les coudes !

D'après le code de Grey Wind
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