« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 [Fe] The Day of the Dead - Événement #45

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*Pitch Black
Calliope Lloyd-Webber
Diane Moon
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Calliope Lloyd-Webber
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Calliope Lloyd-Webber

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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 4 _



________________________________________ 2015-10-13, 00:54



L'étrange rencontre de Mr Ex

Shut Up and Dance with me!

J'avais relevé la tête d'un coup quand j'avais entendu la chanson se lancer. Un immense sourire illumina mon visage, et je levais le bras vers le... ciel. E, hurlant tandis que les chars descendaient à tout vitesse. Je ne pouvais pas m'empêcher de chanter en même temps, et de me trémousser au rythme de la musique. C'est ma chanson préférée. Notre chanson. L'hymne du Jezallio. La bande son de notre première rencontre qui s'était finie chez le shériff. Comment oublier une telle nuit !

- Waouh !

J'avais poussé une exclamation quand la ville avait repris des couleurs et que les zombies grisatres étaient devenus tout à coup colorés et joyeux. Je regardais avec de grands yeux émerveillés les confettis qui envahissaient l'air. C'était trop beau ! Je me mis à secouer mes cheveux façon « danse en boîte de nuit » et je chantais à m'en arracher la voix. Tout le monde adorait ça ! C'était géant !

Tout comme le château qui venait d'apparaître. C'était pas mon genre. Il avait la classe, certes, mais il avait pas l'air très moderne. Moi le jour où j'aurais un château, j'installerais une piste de danse au sous-sol et une salle de cinéma privée dans le grenier.

- Pinaiiiise, tu vivais là Jez ? Notre appartement doit vraiment te sembler tout petit !

Là il devait y avoir pleins de salles, et facilement une trentaine de chambres. Si les morts dorment, bien sûr. Je ne sais pas du tout. Mais j'espère que oui. Ça serait triste de se priver d'un des plaisirs simples de la vie. Franchement, qui n'aime pas ce mettre en pyjama et s'enrouler dans une couette en se collant à son colocataire ?

- Encore ? Mais on vient de danser comme des malades ! Ils devraient pas être guéris ?

Je geignais en grimaçant, les épaules affaissées. Il y avait tout un tas de zombies gris qui arrivaient vers nous. Si on lançait encore la musique, peut être que ça marcherait?Alors qu'un mort triste se rapprochait de moi, je l'arrêtais en lui collant la main à quelques centimètres du visage dans une pose théâtrale.

- Stop ! Arrête la déprime, et moove your body, allez ! "Oh don't you dare look back. Just keep your eyes on me." I said, "You're holding back, " She said, "Shut up and dance with me!" This woman is my destiny. She said, "Ooh-ooh-hoo, Shut up and dance with me."

Je me mis à danser, en tournant sur moi même et essayant le célèbre pas de danse de Michael Jackson dont j'oublie toujours le nom. À la fin de mon mini show, j'écartais les bras tout sourire, en criant un « yeah ! ». Mais non. Ça ne marchait pas. Je fis demi tour et me mis à courir vers le char.

- Tous dans le château ! Allez ! Eh mais c'est qui cette passagère clandestine ?

Je haussais un sourcil surpris en voyant la blonde qui était arrivée d'un coup. C'était qui celle là ? On était obligé de la garder ? On a déjà une blonde dans le groupe, et elle est casée. J'aime pas les blondes. Pour les mecs en général, elles sont plus femmes fatales que les brunes. N'importe quoi.

Une fois entrés, les zombies gris ne nous suivirent pas. C'était déjà pas mal. Par contre la déco... J'écarquillais les yeux, en ne sachant pas trop ce que je devais en penser. Tout était très... gris. Noir. Oh et il y avait une touche de rouge et de vert aussi. C'était lugubre à souhait. Limite j'entendais les gens torturés dans la cave entrain de gémir. Il faisait assez froid pour que je le sente même en étant porte.

- Euh... Jez...

J'avais tourné la tête vers elle, mais en voyant son expression, j'avais préféré faire comme si elle n'avait rien dit. Clairement, elle aimait pas les goûts de son ex. Et c'était compréhensible. Qui oserait mélanger du gris et du vert, sérieusement ?

Arrivés dans une grande salle, je descendis du char, suivie des autres. Les couleurs étaient les même que dans les espèces de couloirs, mais il y avait une immense table, avec un fauteuil au bout. On parie combien que Xibalba est assis dessus, à entendre pour se retourner ? Je l'imaginais déjà bien avec une horrible tête toute rabougrie version squelette. Un mélange entre Jack Skellington et Quasimodo. Quoi qu'un mélange ça pourrait donner quelque chose d'intéressant...

- SURPRIIIIIISE !

Le fauteuil se retourna, comme prédit. Sauf qu'il y eu des feus d'artifices et des colonnes de feu tout autour, accompagné d'une musique qui me faisait énormément penser au thème principal de Star Wars. Je tournais la tête en fermant les yeux pour ne pas être aveuglée. Il était à fond dans son show !

Je me risquais à ouvrir un œil quand j'eus l'impression que les flashs lumineux avaient été stoppés. Quand je vis à quoi ressemblait le fameux ex de Jez, j'ouvris carrément tout grand les deux yeux. Je dû me retenir pour ne pas lâcher un sifflement admiratif et féliciter ma meilleure amie. Non mais parce qu'enfaîte ce mec était un canon ! Moi qui l'imaginait moche... c'était quoi ce sourire trop craquant là ? Et puis que ce qu'il devait bien aller avec Jez ! À eux deux, ils avaient dû former un couple trop canon !

- T'es sûre que t'en veux plus ?

Je m'étais légèrement penchée vers Jez pour murmurer. D'accord ça avait l'air d'être un tordu. D'accord il ramenait des gens louches à la vie. Mais quand même. Sérieux. Quand même. Je vis mon amie sourire d'une manière pas tout à fait rassurante, et l'épée à la main, s'approcher de Xibalba. Pour lui donner le bisous de la paix ?

- Chéri, je suis rentrée!

Oh non, elle est rentrée.




Callio: 95% de non-vie [Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 4 2724229657


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Anonymous



[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 4 _



________________________________________ 2015-10-13, 21:13

The day of the dead× ft. PLEINS DE MONDE & REIRA
J'ouvre les yeux, c'est étrange le sol, il est pas palpable. C'est étrange. Et c'est quoi cet endroit. Je, je garde mon calme, et mon premier réflexe, idiot j'en conviens c'est appeler mon frère.
❝ Megumi, tu... ❞
Je me taisais, réalisant que j'étais au final suspendu dans le vide. Je regardais la jeune femme qui était dans la même situation que moi. C'était la femme qui nous avait libéré l'autre hystérique, monsieur Jones et moi. Je réalisais alors une chose, j'étais morte. Les choses se déroulèrent si rapidement par la suite les révélations, les accusations, les promesses et toute les autres engagement que les Yankee prenaient tous à la légèrent. Moi je voulais bien aider, comprendre ce que nous faisions là. Après tout je n'avais pas vraiment le choix faut dire. Mais je ne pouvais m'empêcher de remarquer une chose, je ne voyais mon futur employeur nul part.
J'étais du genre à peu parler, surtout avec des inconnus mais je me permis de demander d'une voix claire.
❝ Quelqu'un aurait il vu mon employeur, Monsieur Jones? C'est pas compliqué de le reconnaître, il a un crochet à la place de la main gauche.❞
Je n'étais pas à l'aise, ils étaient tous plus vieux que moi, je me sentais tellement peu à ma place. Mais je demandais quand même, on ne avais jamais si ça pouvait être utile pour l'aventure que nous allions traverser.
❝ Je ne sais pas si ça peut être d'une aide quelconque, mais je perçoit l'aura des gens et manipule les ondes... Même si j'aime pas trops ça, mais si ça peut être utile dites le moi... ❞
Je me taisais alors, restant en retrait...
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Anonymous



[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 4 _



________________________________________ 2015-10-14, 02:15



The day of
the Dead

Belle journée pour une fin !
.




Quel soulagement ! Mais si ! Je me sentais tellement mieux d'avoir retrouvé les Sanchez ! Ça remettait du baume aux cœurs ! Je regardais Roré entamer une nouvelle chanson, que la grand-mère se dépêcha aussitôt d'arrêter en lui fourrant une pelote de laine dans la bouche. Un rire s'échappa de mes lèvres, alors que Diane alla parler à Carmen. La mère Sanchez préparait des churros ! Oh trop bien ! J'avais faim en plus, des churros se sont excellents ! Mais bon, je ne devais pas oublier que j'étais là pour arrêter les plans machiavéliques de mon mari. Oui mari, parce qu'accessoirement, on était toujours mariés. Chose qui m'embêta énormément, je comptais bien m'être fin à ses noces ! Noces funèbres… hé hé comme celle de Tim burton ! Je regardais la maison Sanchez avec des gros yeux brillants, me balançant sur les pieds de gauche à droite avec les mains crispées tellement j'étais surexcité. Elle en jette leur baraque ! Je n'avais jamais été voir, parce que la plupart du temps, ils venaient toujours dans mon château. Les meubles même étaient décorés, mais je ne comprenais toujours pas pourquoi ils ne vivaient pas dans un taureau. Bah, c'est vrai quoi, c'est des toreros non ? Oui ? Non ? Oui. Mais la guitare, c'était cool quand même ! Quoique je les soupçonne d'avoir déménagé entre-temps. Je me dirigeais vers la cuisine, alors que Carmen fourrait les churros au four. Amelia semblait contente de cuisiner avec elle.

▬ « Carmen ! Qu'est-ce qui s'est passée depuis que je suis partie ? » l'interpellai-je en me postant devant elle. Elle baissa les yeux sur la médaille qui ornait ma veste. Oh ça, ce n'est rien. Juste une stupide caillasse puissante et qui bloque mes pauvres petits pouvoirs. Et mon hyper activité, on y pense dit ? Je n'ai pas couru depuis un moment, genre vraiment courir, vous voyez. Mes jambes me démangèrent. Ma façon habituelle de me déplacer me manquait. Même si faire le tour du monde en trente secondes était facile pour moi. Carmen jeta un petit coup d'oeil au four, me faisant attendre pour qu'elle règle un détail. Roré se glissa à côté de moi, avec sa grande épée qu'il tint vers le haut d'un air fier. Je le fixais sans comprendre en haussant les sourcils. C'est quoi son délire ? Pourquoi il fait la posture de Napoléon en guerre ? Je penchais la tête, alors que son silence le faisait légèrement prendre pour un fou. Puis ces lèvres s'entrouvrirent et c'est une mélodie de castafiore qui s'échappa de sa gorge. Oh ! Roré a fait une nouvelle compilation ! Acheté son CD, vous allez adorer ! Ah, mais y a pas de CD ici, j'y pense. Même pas de magasin en fait. On revivait dans un siècle très époque, en fait.

▬ « WOAUH Roré ta nouvelle version elle déchire ! » Commentais-je en sautillant et en applaudissant des mains avec un sourire enfantin. Mais sérieux, il ferait un tabac à Storybrooke ! C'est dommage qu'il était mort quoi. Carmen ce tourna vers moi avec son sourire doux de mère maternel.

« Merci, je m'entraine dur ! » Répondit Roré. Il ce fit pousser violemment d'un coup sec par Carmelo qui posa ces grosses paluches sur le four.

« CHURROS !! » Hurla Carmelo en plaquant ses mains sur le four. Carmen donna une tape, ce qui fit reculer le gros torrero.

« Allez, va avec les autres ! Ne t'approche pas de mes churros ! » Le rouspéta-t-elle. Puis elle se tourna vers moi en s'excusant, alors que je regardais la scène d'un regard amusée. « Quand vous avez disparu, Xibalba est venue vous chercher ici. Mais il ne vous a pas trouvé, alors il est parti dans le monde des vivants. Quand il est revenu, c'était avec mon fils. Au départ, il était fou de rage de pas vous trouver. Puis petit à petit, il revenait ici comme bon lui semblait. jusqu'à ce qu'il laisse ses oubliés rejoindre les Âmes Chéries et qu'il prenne place dans votre château en clamant que votre royaume lui appartenait. Quant aux habitants, ils se faisaient tous contaminer par les oublier, sauf nous qui nous nous sommes réfugiés ici. À force de rendre tout le monde triste et de fouler le sol, ils ont rendu les Âmes Chéries tristes et désolantes. » Mon cœur, ce sera de terreur à ses paroles. Comment vous zappez le moral en moins de deux minutes : un petit ami qui installe bagage chez vous. Je fixais le visage grave de Carmen, profondément tenu en joute à cause de ce récit. Le Ding! Du four me fit sursauter, affolant mon rympthe cardiaque. La mère Sanchez se dirigea vers son espèce de four d'époque pour sortir la nourriture qui sentait délicieusement bon. L'odeur me rentra dans les narines, me faisant saliver.

▬ « Le sale voleur ! Le fourbe ! Le tricheur ! Le ruste ! Le… » Je serrais fortement mes poings pour ne pas frapper quelque chose. J'étais en colère, et je comptais bien lui briser les castagnettes. « Il va voir de quoi je me chauffe ! Pouvoir ou pas pouvoir ! » M'écriai-je, folle de rage. Je pris un grand bol d'air pour tenter de me calmer. Carmen posa sa main sur mon poignet avec un sourire doux, avant de me tendre un Churros. Bon. Oui bon, m'amadouer avec des churros aussi… Oh aller juste un ! Je pris le Churros entre mes mains et croquais dedans. Une explosion de saveur en pleine bouche, j'ai cru que j'allais me déconnecter de la réalité tellement c'était trop bon. Non mais sérieux, on devrait tous avec une maman Churros chez nous ! Je vais en commander une fournée et me ramener à Storybrooke avec. Mieux ! J'allais en faire une récolte, comme les écureuils en hiver ! Churros ! Non mais les churros, c'est tellement bon aussi ! Je n'en avais pas mangé depuis... Que j'avais disparu. Que j'étais partie d'ici. Ce goût me rappelait énormément de souvenir. Je continuais de mâcher, alors que je fus prise de choc devant un spectacle... Non mais attendez elle est sérieuse ? Callio était vraiment en train de draguer le père Sanchez devant CARMEN ? Je baissais le Churros pour la fixer, en secouant la tête pour lui intimer que c'était une mauvaise idée. Mais non ! On ne drague pas monsieur Sanchez ! Pourquoi dès qu'y a un mâle, il fallait qu'elle se jette dessus ? En fait, elle pouvait se jeter sur n'importe qui, mais pas monsieur Sanchez quand même. Oh et pis, elle s'enfonçait en parlant de dentiste et de potin… Je plaquais littéralement ma tête sur la table, m'arrachant un cri de douleur au choc.

▬ « Bon. Je crois qu'ils sont partis ! » Déclarais-je en me levant pour aller jeter un coup d'oeil à la fenêtre. « Ah ouai, les zombies sont parti, en avant toute ! » Dis-je en levant le bras en l'air pour rapatrier tout le monde. Il faisait clairement flipper Pitch avec sa faux. Je fixais Callio qui semblait évité Carmen. Je fronçais les sourcils et m'approchais d'elle. « Mais ce n'est pas grave si ta draguer Monsieur Sanchez, je ne pense pas qu'elle t'en voudra ! » Déclarais-je avec un sourire. Ah, attendez, je crois que ce n'était pas ça la cause de sa tête-de-mort… Tête de mort, vous voyez la blague ? Oui bon d'accord, je me tais. « Quoi ce n'est pas ça ? Bon euh, tiens ! » Dis-je en lui fourrant un Churros dans la bouche et lui en tapotant la tête ? « Mange, c'est bon pour la santé et les humeurs maussades ! » Puis je sautais droit vers Diane et Maria qui était en grande discussion, exécutant des bonds surexcités sur le sol. « Aller, va botter les fesses de Xibalba ! » Déclarais-je le ton déterminé. Ce n'est pas tout ça, mais moi, j'avais quand même hâte de divorcer et de retrouver mes pouvoirs ! Maria me lança un regard noir qui me fit froid dans le dos. Je m'arrêtais soudainement, blessée et peinée, avant qu'elle ne rejoigne les autres en m'évitant royalement. Mais quoi à la fin ? Qu'est qu'il se passe ? J'arrivais pas à comprendre ce comportement envers moi. À ce que je me souvienne, on était restés en bon terme, elle est moi… Et puis c'était pour son bien si je l'avais arrêté dans son intention d'aller chercher Manolo. Je me tournais vers Diane, désemparée.

▬ « Qu'est-ce que j'ai faits ? » Lâchais-je d'un ton boudeur, les bras écarter. Je me remémorais les dégâts que j'avais ou causer. Mais je me mêlais jamais des affaires des humains moi, je ne comprenais pas pourquoi elle m'en voulait ! Ça me titillait l'esprit et jouait énormément sur ma conscience. J'aimais par quand on m'en voulait, je me sentais nul. Lâchant un profond soupir, je rejoignit les autres. ❝ Je ne sais pas si ça peut être d'une aide quelconque, mais je perçoit l'aura des gens et manipule les ondes... Même si j'aime pas trops ça, mais si ça peut être utile dites le moi... ❞ Déclara Reira. Et mais c'est trop cool son pouvoirs ! « Ca déchire ! Enfin, si la médaille ne te les bloques pas ...» fis-je en me frottant le menton. Puis je me dirigeais vers la porte d'entrer et l'ouvris doucement pour jeter un œil dehors. La rue était vide. Je me lançais droit sur le pavé, attendant que les autres me rejoignent. Je jetais des coups frénétiques, ne me sentant pas rassurer. Mon cerveau se faisait un best of des films d'horreur. J'avançais lentement, regardant de droite à gauche et pressent le pas. Un cri de zombie me figea directement sur place. « Oh non... » Lâchais d'une voix blasée. Et c'est là que je suis censée me retourner et voir l'ennemie juste derrière moi ? Je m'exécutais. Ils arrivaient tous en masse. Mais genre vraiment, tout un troupeau ! Comme les lions ! Ah non, les lions, c'est un clan, je crois… J'ordonnais à tout le monde courir, chopant quelques oranges aux passages. Je me retournais et en lançais une sur l'un d'eux. Il tomba à la renverse, et fit office de boule de bowling auprès de ceux qui s'empiégeaient sur lui. « HAHA tête d'orange tu t'l'épluche et tu t'la mange ! » Lui hurlais-je en riant et en sautant sur mes pieds pour aller plus vite.

On arrivait sur un drôle de pont qui était assez haut, en bas se dressaient de nombreux immeubles et de maisons de toute forme. J'aperçus sur la route les grands chars qui servaient pendant la parade. Les chars ! Une idée germait dans mon esprit. « CHACUN PREND UN CHAR ! » Ma voix leur hurla les paroles alors que se dressait sur la route un char pour chaque personne. Ils avaient tous une forme plus ou moins originale. Celui vers lequel je me dirigeais était très haut, avec des escaliers qu'il fallait grimper. Il avait la forme d'un crâne avec les couleurs des Âmes chéries. Je sautais sur la marche de l'escalier et les montais, sentant mon cœur me lâcher et mes poumons devenir en feu. J'arrivais plus trop à faire un pas convenable. Habituellement avec ma super vitesse, j'avais de l'endurance… Arrivé en haut, je me laissais tomber sur le sol à bout de souffle, des étoiles dans les yeux. Bordel… J'aurais fait mon sport du matin avec ces oubliés ! Je me relevais pour jeter un coup d'oeil aux autres chars. En fait, ils étaient tous reliés, on pouvait aller embêter le voisin quand on voulait ! Je regardais le tableau de commandes, qui possédait beaucoup de boutons. Voyons voir… j'appuyer sur le rouge qui fit démarrer tous les chars. Je conduis un char ! Je conduis un char, je conduis un char ! Eh eh ! Je conduis un char. Je sautais sur mes pieds en poussant des hurlements surexcités. « Maman est de retour ! » Déclarais-je le ton rempli de joie. Les chars, c'étaient allumer dans de délicieuses couleurs chaudes. Des confettis s'échappèrent de chacun d'eux pour venir éclabousser les immeubles. Les couleurs pétillantes faisaient assez tache en fait… Oh oh ! Je peux mettre de la musique ! Si si attendez… Je tapotais sur les touches, et appuyais sur le grand bouton rouge. La musique sortit de l'engin pour ce répandre à travers les Âmes Chéries.

▬ « CALLLIOOOOO C'EST POUR TOIIII ! » Notre chanson ! J'adorais cette chanson, elle était énorme ! Elle décrivait parfaitement ma façon de penser. Et puis c'était notre musique avec Callio ! C'était celle sur laquelle on c'était déchainée avec les fous de l'asile psychiatrique, celle sur laquelle j'avais connu ma meilleure amie. C'était notre musique. L'hymne national du Jezallio. Je me suis mis à danser, ondulant mon corps, tournant sur moi-même et effectuant du Charleston avec mes pieds. Les gens nous regardaient passer, et leur visage se transformèrent... « Regardez ! Ils retrouvent leur joie ! » M'Écriai-je, choquée. En effet, un grand sourire naissait sur les lèvres des hommes, des femmes, des enfants. Plusieurs exclamations de joie furent poussées, et les gens se mirent à danser et à chanter sous la pluie de confettis. Les immeubles ternes reprirent leur couleur et leur teinte d'autrefois. Tout redevenait comme avant... Ce qui leur avait fallu, c'était juste moi et des gens pour leur rappeler que la vie valait la peine d'être vécue. Une larme roula le long de ma joue, soudainement ému. Oui. Jez se mettait à pleurer à chaudes larmes tellement elle était heureuse. « Mon royaume ! Il revient ! Faut continuer de danser et de balancer des confettis, ça le réanime ! » Aussitôt, je sortis le sombrero que je plaçais sur ma tête, pris les maracas et les agitais sur le rympthe de Shut Up and Danse with me, folle de joie. Cette fois-ci, tout le monde était beau et bien réveillé. Les hommes grisés, tristes, perdirent leur couleur pour reprendre un masque blanc avec des couleurs dessus et sourire, chanter, danser. Les habitants suivaient les chars en effectuant des chorégraphies, alors que d'autres montaient et dansaient avec nous carrément. C'était géant ! C'était trop beau… Aleeeerte mayday nouvelle crises de larmes en vue ! Pleine d'émotion, je fixais d'un œil fier ce qui m'appartenait. Je me sentais mieux. Il était de nouveau là. La musique fit tournoyer les habitants du royaume. Je les suivais dans leur pas de danses, effectuant même un duo avec un mexicain.

Je pense que ceux qui me connaissait comprenais maintenant pourquoi j'étais joyeuse tout le temps, hyper active et que j'aimais danser. Il fallait voir mon royaume pour que ca ce voit comme le nez au milieu du visage. C'était la manière d'être dans mon monde. Enfin, les chars s'arrêtèrent devant mon château. Je m'arrêtais, figé. Choquée. Je ne l'avais pas revue depuis très longtemps. Ca me faisait tout drôle. J'eprouvais soudainement une certaine terreur. Et si on arrivait pas à ejecter Xibalba ? Le char c'était arrêter devant le château que je regardais, n'osant pas descendre. On était plus qu'a quelque pas de Xibalba. Chéri, je demande le divorce.

Jez : 95%


Diane Moon
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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 4 Dmia

“I love you to the moon and back”


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| Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)

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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 4 _



________________________________________ 2015-10-14, 16:54

The Day Of The Dead
Let us help you


Je m'étais simplement, contenté de sourire à sa remarque. Oui, c'était quelque chose, de merveilleux, que de constamment, sentir la présence de l'autre, dans son esprit, de savoir que peu importe ce que nous traversions, l'autre était là pour nous soutenir. Mais, comme pour tout, c'était à double tranchant. Et chaque rupture, n'en était que plus brutale. Il, fallait bien comprendre, qu'avant la guerre, avant tout ça. Je, n'avais, jamais eu l'habitude, d'être séparée d'Apollon. Pas de cette manière la du moins. Tout, comme je ne pouvais qu'approuver, ce qu'elle disait, lorsque l'on perdait une personne à laquelle l'on tenait. Mes cinq filles avaient péris par ma faute, et récemment, c'était Hippolyte que j'avais perdu. Et chaque instant, c'était une bataille interne, afin de ne pas sombrer, de pas laisser mon cœur se faire petit à petit ronger par la haine et la violence.

Quelque part, je me sentais proche d'elle, comme je m'étais sentis proche d'Alexis, lors de notre première rencontre, ou comme je m'étais sentis proche de Pitch. C'était...Etrange. Moi, celle qui avait toujours refusé de s'attacher à qui que ce soit. Voilà, qu'à présent, je m'improvisais, psychologue, pour les personnes à l'âme torturée. J'en connais un, qui se serait largement, moqué de moi, s'il avait été là.

Je, ne voulais, pas la brusquer, j'avais déjà expérimenté, ce que ça faisait, lorsque l'on s'introduisait dans notre esprit. Sauf, que moi, la personne, ne me l'avait pas demandé avant, et s'était très vite, retirée avant qu'il ne le consume totalement. Les dieux avaient un esprit plus « fort » dirons nous, que les mortels. C'était pourquoi, les rares fois où je le faisais. J'y mettais le plus de douceur possible. Une présence étrangère, était déjà bien suffisante comme gène, pas la peine en plus d'y aller avec force. Et, je pu voir, tous ses souvenirs. De son enfance, de petite fille turbulente, à ses années en Espagne, m'arrachant au passage un sourire, elle avait su à merveille concilié, ce côté turbulent de sa personnalité, pour se forger son caractère. Et puis, je revoyais son retour, les fameux Manolo, et Joaquin, se disputant ses faveurs, alors que son cœur ne battait pour le premier. Toute sa vie, ou presque défilait, devant mes yeux. Et, je ne pouvais, que comprendre, l'ampleur, de sa souffrance, ainsi que son désir, d'aller libérer au plus vite, l'homme qu'elle aimait.

Je finit, tout aussi doucement, par me retirer de son esprit, avant de lui transmettre une vague d'apaisement. J'avais la gorge nouée, en rapport avec tout ce que j'avais vu, alors faisant mon possible, pour me maîtriser, doucement, je posais une main sur son épaule et prit une grande inspiration :

- Je comprends, parfaitement, l'état dans lequel, vous êtes. Et pour vous répondre, oui, c'est merveilleux, d'avoir sans arrêt la présence de quelqu'un dans son esprit. Mais, pour autant, lorsque le lien, se brise, c'est une douleur indescriptible. Cela, ressemble à un coup de poignard, mais ça n'en est pas un. C'est comme....Comme si l'on m'arrachait un bout de mon âme. Voilà, pourquoi, si l'un mourrait, l'autre serait détruit.

Et, c'était justement, ce qui venait de ce passer rajoutais-je amèrement, en pensée

- Vous, savez, je n'ai pas connus mon père, en revanche, j'ai été mère. Nous les dieux avons...Cette capacité dirons nous à pouvoir crée la vie. Nous pouvons crée des créatures, hélas elles sont dépourvus d'âme. J'en ai crée, il y a longtemps. Cinq chasseresses, mes cinq filles. Chacune a eu droit à une personnalité différente. Mais...Elles sont décédés. Je les aient perdus, en même temps, que j'ai perdu mon frère. Aujourd'hui, je suis sur le point, de finir un deuil long de presque vingt trois ans. Je pense, très certainement, quand le moment, sera venu, que je me sentirais prête. Que, je créerais à nouveau. Néanmoins, peu importe ce que cela sera, ce ne sera plus une chasseresse. C'était la dernière volonté de Silena, ma lieutenante. Mais à nouveau, peu importe, ce que cette créature, sera, elle aura toute mon affection.

Je, ne mentionnais pas Hippolyte, car la plaie était encore trop à vif, pour cela. Il, m'avait fallut, vingt et un ans, pour enfin parler de mes chasseresses, alors Hippolyte, qui avait partagé, notre quotidien, et avec qui j'étais extrêmement liée, je ne pourrais, pas le faire de si tôt.

- L'impression de mise à nue est normal
dis-je, ce sont des choses très personnels, que vous m'avez autorisé à regarder. Quant à ce qui est de Xibalba, je pense avoir, pas mal d'élément en ma possession, pour arriver à plus ou moins cerner sa personnalité. Je vous remercie Maria, et si je puis me permettre. Vous êtes quelqu'un d'extrêmement, courageux.

Je terminais, ma phrase en lui souriant, avant que Carmen, n'arrive, pour lui proposer ou plutôt lui ordonner, de manger un churros, ne la trouvant pas assez épaisse :

« Aller, on va botter les fesses de Xibalba ! »


Je me tournais, en souriant, vers Jezabel, qui venait de faire irruption, avant de voir, Maria, lui jeter un regard noir, et tourner les talons. Ce que cette dernière n’eus pas trop l'air d'apprécier d'ailleurs :

- Laisse lui, un peu de temps lui, si on arrive déjà à botter le derrière de ton ex, et récupérer son mari, elle sera déjà un peu plus encline, à te pardonner. Tu sais, elle a beaucoup souffert.

L'adolescente, s'approcha de nous, à son tour, nous parlant de son pouvoir. J'étais, d'accord avec Jezabel. Si la médaille, ne s'amusait pas à le bloquer, son don pourrait nous être utile. Le problème, restait la médaille. J'ignorais, pour combien de temps, j'avais récupéré mon empathie, ni même quel autre, pouvoir, se retrouvait du coup, en stand by, pour me permettre de l'utiliser elle.

Nous partîmes, après avoir, remercié les Sanchez pour leur hospitalité, et notre sauvetage. Apparemment, il ne semblait plus y avoir d'oublié, dans le coin. Ce qui, en soit, était une bonne chose. Sauf, qu'il fallut que j'ai parlé trop vite. De vrais pots de colles. Pire, que les petits sauvages de ce « Chacal ». Cela, ne dura pas longtemps, puisque Jezabel, eu la bonne idée, de lancer des oranges sur l'un deux, qui déséquilibré, emporta les autres avec lui :

- Je crois, que c'est dans ces moments là que l'on dit « strike » commentais-je avec un léger sourire aux lèvres

La bonne humeur, de celle que l'on appelait ici La Muerte, était affreusement contagieuse. Je secouais la tête de droite à gauche, amusée, avant de reprendre, la route en compagnie des autres, prenant toute fois le temps de regarder son royaume. Nul doute, qu'il devait être magnifique, sans toute cette tristesse :

« CHACUN PREND UN CHAR ! »


Pardon ? Je jetais un coup d'oeil aux alentours, avant d’apercevoir, des...chars. Oh, je vois. Eh bien, si c'était ce qu'il fallait faire alors, qui étais-je pour contester ? Aussi me dirigeais-je, tranquillement, vers l'un des chars, avant de m'y installer. Et maintenant ? Qu'est qu'il ce passait ?

De la musique se fit soudainement, entendre, pas besoin d'être devin, pour savoir qui l'avait lancé, c'était Jezabel. Bon, si elle retrouvait, un peu de sa bonne humeur, c'était que les choses s’arrangeaient. Enfin du moins je l'espérais. Parce que quelque chose, me disait, que ce qui nous attendait par la suite, serait pire, que ce « Chacal » et son armé, ainsi que les oubliés réunis. Poussant, un léger soupire, je laissais mon regard tomber, sur les deux bracelets à breloque, sur mon poignet droit, celui en argent, d'Apollon et le ruban vert pomme, offert par Aphrodite, lors de notre expédition à Londres. Je, n'avais pas le cœur, à faire la fête à l'heure actuelle. Je voulais, plutôt, continuer à espérer, que l'on pourrait trouver un moyen de rentrer à Storybrooke, en palliant à ce petit problème de...Mortalité. Tout, comme j'espérais, que l'on trouve un moyen, de se débarrasser une bonne fois pour toute de cette médaille. Peut-être ma régénération, s'enclencherait-elle ?

Je me mordis la lèvre. Comment, pouvais-je penser, un seule instant à être égoïste à l'heure actuelle ? Ce, n'était pas seulement moi qui était concerné. C'était tout le monde.

Néanmoins, les habitants du Royaume de Jez, retrouvaient, leur joie, et ça c'était une bonne chose. Ce, qui me permit, également, de chasser mes pensées noirs. On, avait une mission à accomplir, on devait bouter l'immonde squatteur, hors de ce pays, sauver le mari de Maria et pour le reste...On improvisera

Les chars s'immobilisèrent devant deux grandes portes. L'entrée de son palais, j'imagine. Je voyais, la légère hésitation, dans le regard de Jezabel, avant qu'elle ne descende de son char, afin de prendre la tête, du groupe, et d'ouvrir les deux battants, pour pénétré à l'intérieur de l'édifice. C'était...Beau. Quoi que démesuré, mais ça n'avait sans doute rien à voir avec les Enfers d'Hadès. Si, j'avais eu le temps, j'aurais sans doute prit une photo. Mais un coup d'oeil aux alentours, m'indiqua que ce n'était clairement pas le moment :

- C'est pas vrai ! Protestais-je agacée en voyant un nouveau groupe d'oublié faire son apparition. Il en arrive de partout, ils se multiplient plus vite que des lapins !

Ne pouvions nous, donc pas avoir un tout petit instant de répit ?



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Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »

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________________________________________ 2015-10-14, 21:00 « La vie c'est pas de la tarte ! »

Carmen avait été adorable et bien contente d'enseigner son savoir à son élève d'un jour. Amelia avait presque regretté de ne pas avoir de quoi noter tous les gestes de la mexicaine, juste au cas où. Elle devrait donc compter uniquement sur sa mémoire photographique. En soi ce n'était pas si difficile et pour compléter son enseignement elle pourrait toujours acheter un livre de spécialités mexicaines. Enfin, si tant est qu'ils parvenaient à revenir à Storybrooke, ce qui n'était pas nécessairement acquis. Et c'était bien dommage, car cette leçon inattendue de pâtisserie mexicaines donnait des idées à Amelia : pourquoi ne pas faire une semaine consacrée à des spécialités une fois par mois ? Et chaque mois, changer de pays ! Amelia voyait déjà comment redécorer sa boutique pour l'occasion et ce qu'elle pourrait bien faire en plus des churros... Mais pourquoi diable fallait-il qu'elle soit morte pour avoir ces idées du tonnerre ?
L'ancienne lionne chassa immédiatement ces vilaines pensées de son esprit tandis que Carmen récupérait les churros tous chauds. Les deux femmes rejoignirent alors le reste du groupe et chacun - plus ou moins - se servit en churros. Amelia en choisit un de taille moyenne qu'elle savoura lentement afin d'en étudier précisément la consistance et de parfaire les notes mentales qu'elle avait déjà prises pour sa recette.
Tout en mastiquant, elle écoutait les autres, dont la toute jeune fille qui faisait partie de l'aventure et passait le plus clair de son temps à se faire discrète. Apparemment, elle aussi avait un pouvoir, et pas des moindres. Amelia était fascinée. Puis, un peu mélancolique, elle se demanda ce qu'elle foutait là, au final, pusiqu'elle n'avait ni pouvoirs, ni capacités phénoménales, ni rien. Bon, elle savait cuisiner, et bien, d'ailleurs. Mais était-ce bien utile face à des âmes en colère ? Pas réellement.Quant à la seule fois où elle avait eu la possibilité d'avoir des pouvoirs hors du commun, le choc avait été si violent qu'elle en était morte. Peu glorieux, non ? Finalement, elle n'était peut-être pas faite pour être quelqu'un d'autre qu'elle même, l'ancienne lionne maladroite et loufoque.
Ce n'était probablement pas si mal. N'est pas April, la lionne forte et droite, qui veut. Au moins Amy avait-elle la chance d'être sa petite soeur et de toujours l'avoir eue comme modèle. Peut-être même qu'un jour elle saurait s'en montrer digne.
En attendant, la jeune femme s'était assez apitoyée sur son sort pour la journée ! La Muerte avait un royaume à sauver et il ne se sauverait pas tout seul. Elle avait raison, il fallait repartir, se mettre au boulot, ce qui était possible après cette accalmie pendant laquelle ils avaient pu reprendre des forces.
Amelia salua donc leurs hôtes puis reprit un churros sous l'oeil bienveillant de Carmen et suivit les autres.
Très vite, les malheurs recommencèrent. Ils n'avaient pas fait deux pas en dehors de la maison que les oubliés étaient à nouveau là, toujours plus nombreux et déterminés.
Cette fois cependant, ce fut La Muerte qui inventa une arme car elle les visa à l'aide d'oranges qui se trouvaient sur un étal au bord de la route. Maligne, songea Amelia en souriant sans ralentir son allure. Waouh, ça commençait à en faire, des kilomètres ! Amy ne faisait pas souvent autant de sport et ses cuisses allaient probablement le sentir passer si jamais elle revenait dans le monde des vivants. Ca lui rappelait presque la savane, quand elle partait chasser et devait courser sa proie. Sauf que cette fois, c'était elle, la proie. Curieux renversement de situation. Au moins c'était bon pour les cuisses ! se dit-elle en accélérant.
Le petit groupe ne tarda pas à atteindre un pont auprès duquel trônait une dizaine de chars. Ni une ni deux, la Muerte leur ordonna d'en prendre un, ce qu'Amelia fit, optant pour celui le plus près d'elle. Le char était très beau, comme le reste du royaume. Mais une fois assise, Amelia constata qu'il y avait bien trop de boutons pour qu'elle comprenne comment le faire démarrer.
Relevant la tête pour chercher de l'aide, elle allait interpeller la reine des lieux quand son char se mit en route, suivi par les autres. OK. En soi c'était arrangeant, la commande à distance. Amy n'allait pas s'en plaindre, songeant même à profiter du paysage, sa pelle à tarte bien en main cependant, des fois que.
Mais ni elle ni les autres n'eurent besoin d'armes, seulement de... musique ! Et pourquoi pas ? songea l'ancienne lionne, prise d'une soudaine envie de se trémousser en tapant des mains. Shut up and dance with me, disaient les paroles. Ferme la et danse avec moi. Une plutôt bonne idée, surtout qu'elle semblait plaire aux oubliés qui dansaient également et reprenaient de la couleur - littéralement, pour le coup. Une vraie séance de musicothérapie ! Si seulement April avait su ça quand elle en avait eu besoin... Heureusement, elle s'en était sortie sans. Sa petite soeur pouvait donc taper allégrement des mains pour inciter les Oubliés à faire de même et à revenir vers la lumière.
Et tandis qu'Amelia dansait assise sur son char, elle perdit toute notion du temps, jusqu'à ce que les chars ne s'arrêtent devant un château. Amy en eut le souffle coupé, elle qui n'avait jamais vu de château de sa vie. Bien sûr, il ne possédait pas le coté conte de fées qu'elle s'était figurée en lisant Cendrillon, mais le château n'était pas moins classe. Le seul problème, au fond, c'était qu'une armée d'Oubliés en bloquait le passage. Oops. La pelle à tarte n'allait surement pas aider beaucoup à les faire fuir et Amelia n'avait plus de banane sous la main. Dommage. Ni d'orange, d'ailleurs. Re-dommage.
Par chance, l'ancienne lionne était une femme pleine de ressources, notamment dans les situations désespérées (ou désespérantes). Quand tout le monde pensait assez logiquement, elle pensait différemment, et échafaudait un plan hors normes. En l'occurrence, elle avait une idée pour passer. Une idée un peu extrême et probablement suicidaire mais comme de toute façon elle était déjà morte, Amy n'eut pas peur de tenter.
Appuyant sur l'accélérateur, Amelia fonça tête baissée, pour envoyer son char à toute allure sur les Oubliés et la porte dans l'espoir de la défoncer.
- Yaaaahaaaaaaaaaaaaa ! Attention devant, s'écria t-elle.
Les Oubliés furent pris de cours et certains furent touchés. Le char, pour sa part, fini sa course contre la porte qu'il enfonça un peu. Le choc propulsa Amelia sur le tableau de bord, ou pour se retenir, elle attrapa une manette.
I'm a Barbie girl, in a Barbie world, crièrent alors les hauts parleurs de son char.
Et merde. Il fallait évidemment que ce soit cette chanson.
Life in plastic, it's fantastic, continua de brailler Aqua pendant que, prise de panique, Amelia bidouillait le tableau de bord. Sans succès.
L'ancienne lionne soupira.
You can brush my hair, undress me everywhere.
Tâchant de ne pas tenir compte d'Aqua, Amelia fit marche arrière et retenta d'enfoncer la porte encore plus et de faire encore plus de dégâts aux Oubliés.
Cette fois, elle y mit plus d'énergie, tant et si bien que le char s'encastra dans la pierre, en rendant tout mouvement impossible.
Imagination, life is your creation, conclut Aqua comme pour saluer la prouesse d'Amelia, qui, à bout d'énergie, s'était effondrée sur son siège pour reprendre son souffle, sans toucher de bouton cette fois.

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________________________________________ 2015-10-14, 21:45




C'est quoi ce délire ?!



Plusieurs semaine que je m'isolais, j'avais envie de voir personne, je me sentais comme un lion en cage, et plus le temps passait et plus cette impression me devenait insupportable. Tout le monde vivait bien cette situation, tous s'y accommodaient et vivaient comme des humains, à force ça me rendait dingue, j'avais envie de les secouer et de leur rugir au visage ce qu'ils étaient vraiment. Même Tojo avait un boulot. Ou sinon c'était moi qui avait vraiment un gros problème. Dans une histoire que Belle m'avait lu -lorsqu'elle m'avait apprit à lire et écrire pour que je puisse m'y retrouver dans la ville, les noms de rues n'ayant pas plus de sens que les symboles de Rafiki sur les baobab lors d'un de ses délires, une histoire sur un petit canard qui se sentait pas bien dans sa famille. Ça devait être également mon cas, après tout, je ne faisais pas partie de la même tribu que les autres à l'origine, j'étais depuis toujours différente d'eux.

Mais en même temps ils me manquaient, alors je fis un effort en décidant d'aller faire le tour des lions où je savais qu'ils habitaient, sans savoir par qui commencer, j'étais mal à l'aise à l'idée de me sentir si … en dehors de leur monde. Et voilà qu'à force de rêvasser, alors que j'étais près d'un bâtiment tout moche, blanc comme un os bien nettoyé de la chair qui l'entourait, quelque chose se passa, d'un coup j'avais changer d'endroit. Oh non pas encore. Je haïssais encore plus cette ville détestable. J'étais désormais dans un endroit étrange, plein de couleur, et où des humains sans poils de couleurs beaucoup plus foncés que ceux de Storybrook et tous avec une crinière noire parlaient une langue étrange. Un type qui dormait contre le mur d'une maison à côté de laquelle j'avais atterri jeta un regard sur moi, me dit quelque chose que j'avais pas compris, puis m'avait tendu une bouteille avant de retourner dormir. Ses gens étaient pas normaux.

« Et bien c'est ma journée ... »

Surtout pas ceux qui arrivaient vers moi. Toute une bande de petit mec moche, non j'avais déjà vu des humains pas gâté par mère nature, mais là ils c'étaient tous prit une malédiction bien pire que nous à Storybrooke question corps de singe sans poils. Ils foncèrent sur moi et le temps que je me jette sur eux en leur balançant la bouteille que j'avais pas eut le temps de boire, je me retrouvais de nouveau dans un autre endroit. J'avais dû faire beaucoup chier mes ancêtres pour subir autant de chose déplaisante, ou sinon je pensais pas suffisamment à ma mère morte lors d'une chasse, ou à mon père disparut sans que je sache s'il était vivant ou mort. En parlant de mort, j'avais face à moi un taureau squelette pour remplacer la bande de type moins gracieux qu'un gnous malade. Finalement j'avais peut-être plus de chance que je ne le pensais, s'il ne s'était pas mit à bouger. Là c'était bizarre, normalement un animal mort ne bouge plus. Et en plus il avait l'air pas commode.

Ni une ni deux, je m'étais jeter sur la bête, j'allais pas me laisser faire par de la nourriture morte quand même. Sauf que sans chair sur laquelle s'accrocher c'était beaucoup plus difficile que prévu. Et sans que je comprenne pourquoi, j'avais fini coincé à l'intérieur de ses côtes. Je me sentais déjà en prison dans mon nouveau corps, voilà qu'en plus je l'étais dans une cage thoracique d'un animal que d'ordinaire j'avais tuer et ramener pour le manger avec le reste de la famille. énervé par la situation, j'avais donner de grand coup me débattant encore et encore jusqu'à ce que les os cèdent les un après les autres, faisant un jolie tas. Moi au dessus. Pas agréable, j'avais connu des rochers bien plus doux. En souvenir je pris un os pour le ronger, c'était pas tous les os qu'on pouvait manger une partie d'un animal mort et vivant en même temps, mais voilà que les types étaient de retour …

Un peu différent mais toujours là. Je mis l'os dans ma bouche et pris soin de leur balancer le tas à côté de moi, mais ça n'avait hélas pas l'air de leur faire quoique se soit. N'ayant pas envie de les affronter et d'atterrir dans un nouvel endroit, j'étais partit à la recherche de quelque chose capable de m'expliquer d'abord où j'étais et comment éliminer d'un coup ses mâles inutiles. À force de courir j'avais fini par tombé sur une sorte de fête, au lieu d'un foule, dans un espace vide où soudain d'énormes bâtiments étrange set aux couleurs digne d'un oiseau passait. Même les bâtiments étaient vivant ici … Autant visiter à l'intérieur, c'était mieux qu'avec tous ses gens qui … Je venais de réaliser, étaient des squelettes avec de la peinture sur le visage. Mais à l'intérieur une odeur attira toute mon attention, un lion, non une lionne et pas n'importe laquelle, je me dirigeais vers l'odeur, poussant les planches qui se soulevaient.

« Diku c'est … Wah c'est quoi cette tête ?! »

Déjà qu'elle s'accommodait trop à la vie d'humaine, voilà qu'elle suivait un nouveau trip bien loin du comportement de lionne d'antan ...

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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 4 _



________________________________________ 2015-10-15, 20:13



L'étrange rencontre de Mr Ex

Shut Up and Dance with me!

J'avais relevé la tête d'un coup quand j'avais entendu la chanson se lancer. Un immense sourire illumina mon visage, et je levais le bras vers le... ciel. E, hurlant tandis que les chars descendaient à tout vitesse. Je ne pouvais pas m'empêcher de chanter en même temps, et de me trémousser au rythme de la musique. C'est ma chanson préférée. Notre chanson. L'hymne du Jezallio. La bande son de notre première rencontre qui s'était finie chez le shériff. Comment oublier une telle nuit !

- Waouh !

J'avais poussé une exclamation quand la ville avait repris des couleurs et que les zombies grisatres étaient devenus tout à coup colorés et joyeux. Je regardais avec de grands yeux émerveillés les confettis qui envahissaient l'air. C'était trop beau ! Je me mis à secouer mes cheveux façon « danse en boîte de nuit » et je chantais à m'en arracher la voix. Tout le monde adorait ça ! C'était géant !

Tout comme le château qui venait d'apparaître. C'était pas mon genre. Il avait la classe, certes, mais il avait pas l'air très moderne. Moi le jour où j'aurais un château, j'installerais une piste de danse au sous-sol et une salle de cinéma privée dans le grenier.

- Pinaiiiise, tu vivais là Jez ? Notre appartement doit vraiment te sembler tout petit !

Là il devait y avoir pleins de salles, et facilement une trentaine de chambres. Si les morts dorment, bien sûr. Je ne sais pas du tout. Mais j'espère que oui. Ça serait triste de se priver d'un des plaisirs simples de la vie. Franchement, qui n'aime pas ce mettre en pyjama et s'enrouler dans une couette en se collant à son colocataire ?

- Encore ? Mais on vient de danser comme des malades ! Ils devraient pas être guéris ?

Je geignais en grimaçant, les épaules affaissées. Il y avait tout un tas de zombies gris qui arrivaient vers nous. Si on lançait encore la musique, peut être que ça marcherait?Alors qu'un mort triste se rapprochait de moi, je l'arrêtais en lui collant la main à quelques centimètres du visage dans une pose théâtrale.

- Stop ! Arrête la déprime, et moove your body, allez ! "Oh don't you dare look back. Just keep your eyes on me." I said, "You're holding back, " She said, "Shut up and dance with me!" This woman is my destiny. She said, "Ooh-ooh-hoo, Shut up and dance with me."

Je me mis à danser, en tournant sur moi même et essayant le célèbre pas de danse de Michael Jackson dont j'oublie toujours le nom. À la fin de mon mini show, j'écartais les bras tout sourire, en criant un « yeah ! ». Mais non. Ça ne marchait pas. Je fis demi tour et me mis à courir vers le char.

- Tous dans le château ! Allez ! Eh mais c'est qui cette passagère clandestine ?

Je haussais un sourcil surpris en voyant la blonde qui était arrivée d'un coup. C'était qui celle là ? On était obligé de la garder ? On a déjà une blonde dans le groupe, et elle est casée. J'aime pas les blondes. Pour les mecs en général, elles sont plus femmes fatales que les brunes. N'importe quoi.

Une fois entrés, les zombies gris ne nous suivirent pas. C'était déjà pas mal. Par contre la déco... J'écarquillais les yeux, en ne sachant pas trop ce que je devais en penser. Tout était très... gris. Noir. Oh et il y avait une touche de rouge et de vert aussi. C'était lugubre à souhait. Limite j'entendais les gens torturés dans la cave entrain de gémir. Il faisait assez froid pour que je le sente même en étant porte.

- Euh... Jez...

J'avais tourné la tête vers elle, mais en voyant son expression, j'avais préféré faire comme si elle n'avait rien dit. Clairement, elle aimait pas les goûts de son ex. Et c'était compréhensible. Qui oserait mélanger du gris et du vert, sérieusement ?

Arrivés dans une grande salle, je descendis du char, suivie des autres. Les couleurs étaient les même que dans les espèces de couloirs, mais il y avait une immense table, avec un fauteuil au bout. On parie combien que Xibalba est assis dessus, à entendre pour se retourner ? Je l'imaginais déjà bien avec une horrible tête toute rabougrie version squelette. Un mélange entre Jack Skellington et Quasimodo. Quoi qu'un mélange ça pourrait donner quelque chose d'intéressant...

- SURPRIIIIIISE !

Le fauteuil se retourna, comme prédit. Sauf qu'il y eu des feus d'artifices et des colonnes de feu tout autour, accompagné d'une musique qui me faisait énormément penser au thème principal de Star Wars. Je tournais la tête en fermant les yeux pour ne pas être aveuglée. Il était à fond dans son show !

Je me risquais à ouvrir un œil quand j'eus l'impression que les flashs lumineux avaient été stoppés. Quand je vis à quoi ressemblait le fameux ex de Jez, j'ouvris carrément tout grand les deux yeux. Je dû me retenir pour ne pas lâcher un sifflement admiratif et féliciter ma meilleure amie. Non mais parce qu'enfaîte ce mec était un canon ! Moi qui l'imaginait moche... c'était quoi ce sourire trop craquant là ? Et puis que ce qu'il devait bien aller avec Jez ! À eux deux, ils avaient dû former un couple trop canon !

- T'es sûre que t'en veux plus ?

Je m'étais légèrement penchée vers Jez pour murmurer. D'accord ça avait l'air d'être un tordu. D'accord il ramenait des gens louches à la vie. Mais quand même. Sérieux. Quand même. Je vis mon amie sourire d'une manière pas tout à fait rassurante, et l'épée à la main, s'approcher de Xibalba. Pour lui donner le bisous de la paix ?

- Chéri, je suis rentrée!

Oh non, elle est rentrée.




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________________________________________ 2015-10-16, 01:20



Bon retour... Mi amor

- SURPRIIIIIISE !

Je m'étais retourné d'un coup, les bras levés et le sourire aux lèvres tandis que les effets se lançaient. C'est que je les avais longtemps attendus ! Je pensais qu'ils seraient bien plus rapides, j'étais assis depuis plusieurs heures déjà. J'avais eu le temps de voir pour peaufiner les détails concernant les feux d'artifices. Ça donnait des têtes de morts vertes, de quoi en mettre plein la vue à mes nouveaux... invités. Tout devait être parfait pour le retour de ma femme.

Femme qui n'avait pas l'air tout à fait contente de me revoir. Je n'étais pas dupe face à son sourire. Quand son visage était aussi crispé, ça voulait dire qu'elle était sur le point de s'énerver si fort que mes oreilles ne s'en remettrais pas avant plusieurs siècles. Mon ouï a beaucoup baissé depuis le début de mon existence. Il faut dire qu'on se dispute particulièrement souvent. C'est ce qui fait tout le piment de notre relation. Qui n'aime pas les femmes avec du caractère ? C'est comme manger un piment extra-fort, le défi n'en est que plus excitant.

- Ma chérie ! Je sais que tu es dans tout tes états de me revoir, mais tu n'es pas obligée de déformer ma chemise ! Je l'ai repassé ce matin pour l'occasion.

Je portais en de rares occasions des chemises. D'un côté, il était encore plus rare que je change de physique pour un corps aussi... jeune et musclé. Je pouvais me permettre quelques folies vestimentaires. J'avais eu quelques échos, porter une chemise était apparemment très à la mode.
J'attrapais la main de ma douce et d'une pression lui fis relâcher sa prise. Elle leva son arme en poussant une sorte de cri plus proche du grognement, et je m'écartais à la dernière seconde. Ou plutôt me mis à courir à toute vitesse, laissant derrière moi un trait noir qui s'estompa rapidement. Je me retrouvais derrière la blonde, celle qui s'appelle Diane. Je posais mes mains sur ses épaules, et je jetai un coup d’œil à ma Muerte. Ouh je connaissais ce regard ! Si elle m'attrapait... je pourrais dire adieu à mes attributs.

- Mi amor, pourquoi être si en colère ? Tu devrais plutôt être heureuse de voir ton mari adoré !

Je pris mon air le plus... adorable. Ça consistait à la regarder en faisant une moue, ma lèvre inférieure avancée, et mes yeux agrandis. Les chatons font ça. Et tout le monde considère qu'ils sont adorables. J'ai déjà vu que ma Muerte aimait les chatons, quand elle allait dans le monde des Vivants. Pourquoi n'apprécierait-elle pas cet air sur moi ?

Diane bougea tout à coup, et je m'écartais à tout vitesse. Les femmes de nos jours étaient particulièrement violentes. Elles ont la baffe si facile... Est-ce que moi, je frapperais une femme ? Non, jamais. Alors que elles, elles n'hésitent pas à nous détruire la joue. Et après, elles ont envie qu'on les traite comme des personnes gentilles et douces.

Je su immédiatement ce qui m'attendait quand ma femme s'approcha de moi. Sa posture, son regard, sa démarche... je la connaissais mieux qu'elle ne l'imaginait. Quand sa main frappa avec puissance ma joue droite, j'entendis mon cou craquer sèchement quand ma tête se tourna sur le côté. La violence était telle que ma joue me brûlait. Je devais avoir une sacrée marque rouge. Je posais une main sur ma peau endolorie, et fixais sans rien dire ou ne rien faire ma flamboyante Muerte faire ce qu'elle savait le mieux faire. C'est-à-dire s'énerver. 7

- En colère ? Tu M'A pris MON royaume ! Tu m'a privé de MES pouvoirs, tu ME ramène comme bon TE semble ici, et tu ose me demander POURQUOI JE SUIS EN COLERE ?

Je vis ses yeux tout à coup s'illuminer d'une flamme. Oh oh. Elle était vraiment très en colère. Je ne pu m'empêcher de sourire, tandis que je massais ma joue endolorie. Que c'était plaisant d'entendre résonner sa douce voix. Les murs avaient perdus l'habitude de trembler.

- Je trouve que tu es un peu trop dans l'excès, ma chérie. Même si cette petite claque m'a remis les idées en place. Si je t'ai ramené, c'est parce que ta place est à mes côtés, mi amor. Je ne voyais pas pourquoi tu devrais t'amuser seule dans cet autre endroit, sans moi. Je me suis dis que, étant ma douce et flamboyante épouse, tu serais mieux avec moi dans ton royaume.

Je fis un pas vers elle pour me rapprocher et mon sourire se fit plus doux, tandis que mon regard plongeait dans le sien. Elle était incroyable quand elle s'énervait.

- Et puis tu m'as manqué, Amor.

Je me penchais sur elle...et déposais à toute vitesse un baiser sur ses lèvres pincées, avant de courir vers la table. Je m'asseyais sur le bord et posais les mains dessus, en étendant mes jambes, tout sourire.

- Par contre tu n'étais pas obligée d'emmener avec toi tout tes petits animaux de compagnie...

Je posais un regard moqueur sur Pitch, dont la posture montrait combien il semblait prêt à se battre contre moi. Je me précipitais vers lui, impossible à décerner sur le moment tellement j'allais vite. Il aurait fallu être attentif au chemin de fumée noire derrière moi. Je m'arrêtais devant ce fameux Pitch et pinçais sa joue, avant de repartir dans un éclat de rire.

- Tu es une petite terreur toi, n'est-ce pas ? Je suis mort de peur ! Bouhouhou ! Je suis sûr que tu adorerais me découper en petits morceaux avec ta faux...

Je réapparu devant lui, et cette fois ébouriffais ses cheveux pour ensuite me poster juste à côté de Maria. Je me mis à lui tourner autour à toute vitesse, et m'arrêtais pour lui caresser la joue, avant de retourner encore une fois à la table. C'était tellement amusant de les voir, le regard perdu. Ils me cherchaient partout, tous plus impuissants les uns que les autres. J'avais envie d’applaudir. Mais je ne me rabaisserais pas à ce point là. Peut être plus tard.

- Maria, Maria, Maria... Pourquoi donc ça ne m'étonne pas que tu sois là ? C'est bien dommage d'ailleurs. Tu devrais profiter de la vie, sortir, séduire ! Je t'assure, tu es magnifique ! Être veuve te va si bien au teint !

Mon sourire s'accentua quand elle poussa un hurlement et se jeta sur moi, la machette levée. Je m'écartais de nouveau, et je la vis s'écrouler au sol. Pauvre petite chose... Elle releva vers moi son regard embué de larmes et de rages, et je vis ses dents serrées.

- Ou est t-il ? Où tu l'a mit ?

Elle se releva, tremblante de colère et de férocité, s'aidant de la machette pour se redresser. Elle était bien plus forte qu'elle ne l'aurait dû. Maria... quand apprendras-tu donc à te soumettre ?

- Tu resteras toujours seul Xibalba, ta seule vraie compagne et la solitude.

Je tournais d'un coup la tête vers elle, et mon regard se transforma. Je savais ce que les autres voyaient. Des crânes rouges à la place de mes pupilles. Elle m'avait énervée. Qu'elle était agaçante ! Petite garce.

- Peut être que je resterais toujours seul, mais je ne serais pas le seul dans ce cas. Toi aussi, Maria. Parce que tu crois vraiment que tu retrouveras un jour ton précieux Manolo ? Je l'ai déjà tué deux fois. Ton amour ne pourra pas toujours triompher.

Je pris une grande inspiration, et je me forçais à me calmer. Puis un sourire mauvais étira mes lèvres, et je tendis la main vers elle.

- Maintenant, je veux que tu me rendes ma machette. Tout de suite.

Cette arme était la mienne. Elle était forcée de me rejoindre si je le demandais. Mais rien. Elle ne s'envola pas des mains de Maria pour venir se poser dans la mienne. Mes sourcils se froncèrent. Que ce que... Elle ne venait pas. Non. Pourquoi ? Quel maléfice était-ce ?

Je secouais la tête, et me tournais vers ma femme. Pour ensuite regarder toutes ces personnes. Je serrais le poing. J'avais envie de tous les détruire. Leur faire du mal. Leur retirer tout ce qu'ils aimaient. Ils pensaient pouvoir me battre, n'est-ce pas ? Se moquer de moi, comme avant... comme...

- Non. Je suis Xibalba. Je suis la mort suprême. La Muerte sera mienne.

Je fonçais vers Diane, et lui rentrait de toutes mes forces dedans, l'envoyant s'écraser contre le mur. Elle s'effondra au sol, telle une poupée désarticulée. Je vis du mouvement sur ma gauche et je me décalais de plusieurs mètres en moins d'une seconde. Puis je claquais des doigts, et un long serpent violet s'enroula autour du cou frêle d'Amélia.

- Que personne tout le monde reste calme. Sinon, je m'arrange pour que certains d'entre vous disent « bye bye » à leur âme.

Je leur adressais un grand sourire. Que le spectacle commence ! Ce soir, ça sera « Xibalba Show », que tout le monde s'installe confortablement, ça va faire mal.



La Muerte l'agaçait. Il en avait assez de l'avoir sur le dos. Elle le traitait comme un incapable, le rabaissait. Qu'avait-elle donc de plus que lui ? Rien, rien du tout. Ils auraient dû être égaux. Mais non. Cette garce lui faisait faire les besognes les plus ingrates. Personne ne se souvenait de son nom. Il n'y en avait que pour la Muerte. Il ne voulait pas disparaître. Il devait faire quelque chose.

Il devait se débarrasser de la Muerte.


Le monde des mortels. Un endroit qu'il n'aimait pas particulièrement. Mais au moins, il n'avait pas la Muerte sur son dos. Il s'était changé en vieil homme, pour passer inaperçu. Ces mortels étaient une distraction tout à fait potable. Il ne les enviait, loin de là. Ils étaient tous stupides, grotesques, pathétiques, hideux...

Sauf elle.

Quand il la vit, il ressentit quelque chose qu'il n'avait ressentit avant. Elle était là. Belle comme ça n'aurait pas dû être permis. Belle à en mourir. Il l'avait observé, caché. Il se sentait si étrange alors qu'il se perdait dans son regard pétillant. Il su que c'était elle. Celle avec qui il voulait connaître l'éternité. Celle qu'il voulait à ses côtés.

Celle dont il voulait faire sa nouvelle Muerte.

Elle était à cheval, quand un jour il rendit la bête folle. La jeune femme tomba, et sa nuque fut brisée sur le coup. Le corps des mortels était si fragile... Il s'occupa de son âme dans le royaume des morts, et il prit soin d'elle. Ils allaient passer l'éternité ensemble, après tout.

Ils allaient s'aimer pour toujours.

Elle devint la nouvelle Muerte. Qu'était donc devenu l'ancienne ? Un mystère dont on entendis plus parler. Qui en avait quelque chose à faire, après tout ? La nouvelle était bien plus gentille, bien plus joyeuse. Elle apporta un univers merveilleux avec elle. Et Xibalba avait trouvé sa femme. Il l'aimait. Oh oui, il l'aimait. Beaucoup trop, même. C'était passionnel. Mortel. Xibalba et la Muerte. Peu importe les disputes, cette histoire était faîte pour durer.

Si seulement il n'y avait pas eu ce pari. Si seulement il n'avait pas tout perdu.





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[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 4 _



________________________________________ 2015-10-16, 21:50


The day of
the Dead
Lights will guide you home And ignite your bones And I will try to fix you
.



Je n'avais encore jamais parler avec quelqu'un d'etranger. D'habitude je me tapissais dans mon coin, évitant soigneusement les filles de la haute sociétés qui me jalousais chaque jour. Mais plus rien n'avait d'importance. Je donnerais ma vie pour lui. Et j'irais jusqu'au bout. Je n'avais pas eu l'habitude me confier à qui que se soit. Et encore moins quelqu'un que je ne connaissais pas. Mais celle ci me semblait différente. Elle ce souciait du malheur du monde. De ceux qui souffrait. Elle avait ce comportement qui montrait qu'elle aussi, elle était passée par de rude épreuves difficiles à évoquer. J'appréciais le fait qu'elle ce soucis pour moi, qu'elle tente de comprendre. Et en echange, elle n'hésitait pas non plus à partager quelque briffes de souvenirs. C'était quelque chose. C'était pas quelque chose qu'on écoutait et qui ressortait par l'autre oreille. Non, c'était quelque chose qu'on écoutait avec attention, qu'on comprenait. Elle n'était pas obliger de me dire. Elle pouvait garder avec elle ses souvenirs et ses souffrances. Mais elle avait décidé de me le faire partager. J'appréciais beaucoup.Cela me rappelais que le monde n'était pas encore tout à fait noir, et que de bonne personne existait encore. Des tâches blanches encadrés par des points noirs. Rare, mais des perles qui peuvent encore être sauvée. Moi j'étais la tâche noir. Parce que je n'avais pas l'esprit en paix, j'hésitais pas à tuer pour me défendre. A partir du moment ou j'ai oser oter la vie de quelqu'un, la Maria que j'étais avais disparu. Même si c'était une personne qui ne désirais que peine et souffrance, sa restait un être avant tout, juste au service de la mauvaise personne. Il n'a pas choisit de mourir, de ce sacrifier pour son maître. Il subit. Comme bon nombre d'entre nous. Les faibles et les forts. Ca a toujours marchés comme ça. Ceux qui vous ecrase de leur bottes, qui vous donne des ordres ou ils montraient un acte de force physique en échange. Manipulation, peur, tout était utiliser pour inspirer de la frayeur. C'était les mêmes éléments clés, à chaque fois.

Je redressais le regard vers Diane quand elle posa sa mains sur mon épaule. - Je comprends, parfaitement, l'état dans lequel, vous êtes. Et pour vous répondre, oui, c'est merveilleux, d'avoir sans arrêt la présence de quelqu'un dans son esprit. Mais, pour autant, lorsque le lien, se brise, c'est une douleur indescriptible. Cela, ressemble à un coup de poignard, mais ça n'en est pas un. C'est comme....Comme si l'on m'arrachait un bout de mon âme. Voilà, pourquoi, si l'un mourrait, l'autre serait détruit. J'ecoutais attentivement ses paroles, captivée par la description du lien. J'offris un petit sourire qui étirais mes lèvres, pensive. Je ressentais la même chose à un point different. Manolo n'était pas dans ma tête. Mais je me retrouvais dans ses paroles, m'identifiant à elle comme une affiche placardés. Je fixais mon churros qui réchauffais mes mains. Je n'avais pas d'appétit, je l'avais perdu depuis longtemps, maintenant. Je le regardais sans envie, sachant parfaitement que Carmen était une très bonne cuisinière. Je savais que ce Churros devait être un délice pour les papilles. Je le posais à coté de moi, rattraper par les paroles de la déesses.  Vous, savez, je n'ai pas connus mon père, en revanche, j'ai été mère. Nous les dieux avons...Cette capacité dirons nous à pouvoir crée la vie. Nous pouvons crée des créatures, hélas elles sont dépourvus d'âme. J'en ai crée, il y a longtemps. Cinq chasseresses, mes cinq filles. Chacune a eu droit à une personnalité différente. Mais...Elles sont décédés. Je les aient perdus, en même temps, que j'ai perdu mon frère. Aujourd'hui, je suis sur le point, de finir un deuil long de presque vingt trois ans. Je pense, très certainement, quand le moment, sera venu, que je me sentirais prête. Que, je créerais à nouveau. Néanmoins, peu importe ce que cela sera, ce ne sera plus une chasseresse. C'était la dernière volonté de Silena, ma lieutenante. Mais à nouveau, peu importe, ce que cette créature, sera, elle aura toute mon affection.  Je ressentis une immense peine pour elle. Comme si l'on me tranchais le cœur à coup de lame. C'était horrible, ce sentiment de perte. De savoir que tu aimais une personne plus que tout au monde, et que tu ne reverrais plus jamais ce visage rayonnant.

▬ « Nul ne peu atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. » Déclarais-je, fixant Diane en lançant un doux sourire. Je citais un poète que j'avais pris plaisir à lire en Espagne. Je posais une mains sur celle de la déesse, cherchant mes mots. « Je suis sur qu'elle serait fière de vous. La douleur peu faire mal. Mais si tu l'utilise comme il faut, elle devient ton arme. » Elle avait beau peser sur moi chaque jour, elle avait beau me ronger jusqu'à la moindre fibre, elle était ma force. Elle était ce que je suis devenu. C'est elle qui m'a relever. C'est elle qui a fait de moi une personne déterminée. Je refermerais ce trou béant qui orne ma poitrine comme un poison. Et si je n'y arrive pas, j'aurais essayer. « Vous êtes une personne incroyable Diane. L'amour que vous éprouvez pour vos êtes cher est remarquable. Ne laissez jamais personne vous prendre ça. » Fis-je, les yeux brilliant d'admiration. Même si cela peu paraître niais, l'amour était un élément clé de la réussite. C'est ce qui faisait une force, tout comme la douleur. Mélanger amour et force, et cela vous transforme en quelqu'un d'exception. A savoir si ce sera utiliser en bien, ou en mal. - L'impression de mise à nue est normale, ce sont des choses très personnels, que vous m'avez autorisé à regarder. Quant à ce qui est de Xibalba, je pense avoir, pas mal d'élément en ma possession, pour arriver à plus ou moins cerner sa personnalité. Je vous remercie Maria, et si je puis me permettre. Vous êtes quelqu'un d'extrêmement, courageux.  Je la fixais gênée, détournant le regard. Sentant mes joues s'empourprer.

▬ « Merci, ce sont des compliments qui sonne délicieusement à mes oreilles. Ca faisait longtemps, même. » Avant la mort de mon père, avant l'enlèvement de Manolo. Avant que tout ne dérape et ne soit de nouveau plonger dans le Chaos. L'arrivé de La Muerte me fit retrouver un visage de glace. Bouclier imparable et intransportable que voilà. « Aller, on va botter les fesses de Xibalba ! » Ca bonne humeur en ses temps noirs me percutais comme une lame tranchant de plein fouet. Comment faisait t-elle, pour rester aussi ...joyeuse, alors que son château était assiégé, son royaume presque transformer en oubliés ? On dit souvent que les personnes qui sont les plus joyeuses sont celles qui on souffert le plus. De toute évidence, je lisais dans ses yeux que ce n'était qu'une caparace pour dissimuler ses vrais ressentis. Certaine personne ce préservais en restant de glace, isoler, d'autre ce transformais en boule de nerf joyeuse et remplis d'humour. On avait ici les deux exemples. Elle. Moi. Cependant, je ne souhaitais pas rester les bras croisés, et en lui décochant un regard noirs je me levais pour aller rejoindre les autres. Enfin, La Muerte Alias Jezabel nous rejoins avec Diane, entrouvrant la porte pour scruter les environs. Je retirais ma machette de mon fourreau, suivant Jezabel sur ses talons d'un pas prudent. Je fixais chaque recoind, le silence lourd était insoutenable, pesant, pas rassurant. Nous avions juste réussis à faire quelque pas, même pas. Je me retournais en même temps que les autres, pour découvrir avec frayeur la grosse armée juste derrière nous. J'eu l'impression de me prendre un coup de jus face à tous ce monde. C'était rien que pour nous ? J'en suis flatté.

Je me suis mise à accélérer la cadence, suivant les autres en remettant ma machette dans son fourreau. Elle pesait énormément parfois dans mon poignet et pour courir ce n'était pas tout le temps facile. Je m'y était faite, à cette machette. J'aimais beaucoup la manier, et elle me redonnait à chaque moment de chagrin le détermination nécessaire pour me battre. Elle était à moi, maintenant. Je ne l'abandonnerais jamais. Et je n'avais jamais laissée qui que se soit la toucher. Je fus interrompue dans le file de mes pensés par une orange qui traversa l'air pour venir ce loger dans le ventre d'un oubliée. Il tomba à la renverse sous le poid du fruit, culbutant ceux qui courrait derrière lui. Effet de domino. Il y en avait déjà en moins, ce qui allégeais déjà la course. Je compris pas la phrase de Jezabel, essayant de faire le lien entre une tête et une orange. Je compris pas non plus le mot strike. Qu'es ce qu'un strike ? Ils semblaient avoir un vocabulaire différent du mien par moment. Comme ci c'était tout à fait normal. Je comprenais pas grand chose, et je m'efforçais de comprendre. Mais je n'y arrivais pas. Quelque ce soit le monde duquel ils venaient tous, ca n'avait sans doute rien avoir avec le notre. Si ca ce trouve, ils venaient du futur. Mes poumons s'échauffait petite à petit, avant de ce transformer en véritable brasier. J'arrivais à peine à respirer et je me sentais presque défaillir à chaque pas. Jusqu'a ce que la voix de Jezabel ne perce la course inquiètante. « CHACUN PREND UN CHAR ! »  Etant l'une des dernières, je remarquais qu'après ces mots de grands batiments d'une curieuse forme et remplit de couleurs. Je jetais un coup d'oeil derrière moi, remarquant qu'un oubliée s'approchais un peu trop. Je sortis ma machette pour permettre au autres d'avoir le temps de grimper. Je donnais un coups dans sa gorge, qui ce le fis s’évaporer en cendre aussitôt. Je me retournais pour courir vers l'un des char qui ce situais au milieu de tout le monde.

Je fis un bon pour attraper les barreaux de l'echelle, mes pieds pendant dans le vide et des oubliés tentait de m'attraper. Je n'étais pas très forte physiquement parlant. Mais j'étais assez agile et souple pour réussir à attraper la seconde barre et me hisser. L'un d'eux essaya de m'attraper, mais ils ne me touchèrent pas et je grimpais avec vitesse, le cœur tembourinant dans ma poitrine. Paniquée à l'idée de me faire toucher, comme ci j'avais le diable à mes trousses, je sautais sur le dernier barreau et roulais sur la surface du char, le souffle cour. Je me redressais, pour aperçevoir que je les avais évités de justesse. Tout le monde était sur un char. Je tournais les yeux vers les boutons de plusieurs couleurs qui ce trouvait sur une grande plaque. Un soubresaut m'annonça que le char était partit. Je regardais les alentours, et une musique finit par retentir. J'haussais un sourcils, c'était très bizarre comme musique. Je n'avais jamais entendu ça auparavant. Il n'y avait personne qui la jouait, elle ce jouait toute seule. Ca aussi, c'était encore bizarre. Et l'homme qui chantait les paroles était affreusement vulgaire. On dit pas la ferme et danse à quelqu'un. C'est pas polie. Oui, je parlais plusieurs langues grâce mon séjour en Espagne.

Je me risquais à jeter un coup d'oeil vers La Muerte. Elle dansaient. Comment pouvait-elle avoir le cœur à danser ? Soupirant, désamparé, je me laissais tomber sur le char pour m'assoir dos à un mur. Il ne manquait plus qu'a attendre d'arriver. Je me sentais stresser. Tendu. On approchait de Manolo. Je me faisais violence pour ne pas croire qu'il était mort. Rien que cette pensée me brisait le cœur. Comment l'approcher, avec Xibalba dans les parages ? J'espérais pouvoir me faufiler le temps que les autres s'en occupe. Juste me faufiler et le libérer. J'angoissais, serrant mes joindures sur ma robe. Trop de ''si'' ce bousculait dans ma tête. On pouvait refaire tout un monde, avec des si. Je voyais le château approcher, relevant la tête. J'étais effrayée. Je ne le montrais pas. Je me repris, avalant difficilement ma salive. Mais le spectacle qui apparu soudain me laissa sans voix. Les couleurs des monuments reprirent une teinte colorés. Tout brillaient, chaque personne autrefois oubliés rattrapais son visage d'antan. Des belles personnes joyeuses, dansantes et heureuse. La foule nous acceuillaient, alors que quelque personne montaient dans les chars pour suivre la danse de La Muerte. Pas question que je danse. C'était certain. J'avais autre chose à faire. Cependant, l'entourage rayonnant et festif réussit à me décocher un sourire. C'était beau. C'était enfin comme Manolo me l'avait décrit. Joyeux, emprunt de beauté et de surprise. Le char s'arrêta au niveau du château. Inquiète, je finis par me relever pour descendre l’échelle. Je me dirigeais vers des portes remplis de motifs colorés. Il y avait un immense crâne dessiné sur les portes. Elles s'ouvrirent facilement, donnant vue sur un long couloirs remplit de lumière.

▬ « Oh. » Prononçais-je, de surprise par la beauté du château. L'intérieur était à coupée le souffle. Le sol était lui aussi remplit de motifs colorés. Je regardais autour de moi, intriguer, emerveillée. Si la situation n'aurais pas été aussi sombre, j'en aurais profité pour découvrir les richesses de cette endroit. Mais j'éteignais la curiosité qui débordais de mon esprit. On allait enfin délivrée Manolo. J'attendais ça depuis des mois maintenant. Je touchais au but. J'y étais enfin. J'allais le retrouver. Pour de bon. Je me figeais sur place en remarquant des silhouette dans l'ombre, qui apparurent à la lumière. Des oubliés. Ils nous barraient la route. Il y en avait marre, des personnes qui ce dressait sur mon chemin. J'en avais assez. Combien d'obstacle j'allais encore devoir rencontrée ? Que ce soit moi ou les autres ? J'allais levé ma machette. Parce que j'étais la seule qui ne risquais rien. Je ne comprenais pas d'ailleurs. Mais j'étais persuader que la machette de Xibalba y était pour quelque chose. Quand un bruit brisque me fit tourner la tête. - Stop ! Arrête la déprime, et moove your body, allez ! "Oh don't you dare look back. Just keep your eyes on me." I said, "You're holding back, " She said, "Shut up and dance with me!" This woman is my destiny. She said, "Ooh-ooh-hoo, Shut up and dance with me."[/i]/ J'haussais un sourcil, me demandant si elle était folle, ou tout simplement suicidaire. Je sais pas à quoi elle jouais, mais cette une blague de très mauvais goût. Remarquant que son petit jeu ne semblait pas prêter le moindre effet, un hurlement de joie déchira l'air pour me faire tourner la tête.- Yaaaahaaaaaaaaaaaaa ! Attention devant! S'écria Amelia au commande d'un Char. Je reculais pour la laisser passée, complètement choquée. Je ne l'avais même pas vue disparaître, pour être honnête. Qu'es ce qu'ils avaient tous, ces gens du futur à être aussi joyeux dans une tel situation ? Je ne comprenais pas vraiment. Elle avait enclancher une drôle de musique. Qu'es ce une barbie girl ? Encore un langage du futur ? Le char percuta les oubliers, ouvrant la porte d'un coup sec. Je courru avec les autres pour grimper dessus, porté par le grand monument qui traversa un couloir. Un dernier couloir. Je remarquais une nouvelle venu que je ne connaissais pas. - Tous dans le château ! Allez ! Eh mais c'est qui cette passagère clandestine ? Bonne question. Peu être c'était t-elle faufiler pour voir de plus prêt ce que l'on trafiquais ? La dernière porte s'ouvris. Mon cœur rata un battement. C'était horrible. Il faisait sombre partout. La pièce entière était lugubre, sombre avec du noir et du gris qui dominait la pièce. Une légère lumiosité verte baignait la pièce. Je suivis les autres en descendant du char, prenant ma machette dans les mains. Je me sentais plus en sécurité si j'avais un quelconque moyen de me défendre.

Mon premier réflexe fut de chercher Manolo. Je balayais la pièce des yeux, remarquant une table, des chaises, et un grand fauteuil retournée au bout de la table. Mais il n'était pas là. Le désespoir au porte de mon âme, je me surpris à lacher un gémissement de de tristesse. Il n'était pas là. Pas là. Bordel, mais ou l'avait t-il mit ? C'était pas possible. Il devait forcément être dans les parages.- SURPRIIIIIISE ! Cette voix irritable alluma un feu de rage en moi. Je redressais le regard, comme ci c'était un appel au meurtre. Il était là. Je sentais le sang battre à mes tempes, mes trembler de rage, mon cœur ce consumer en cendres tellement je n'arrivais plus à me contenir. Et bien entendu, il avait changer son physique pour mieux nous amadaouer. Je lançais un regard meurtrier à celui ci. Je combattais la rage qui me tenait en joue, qui me pendait au lèvre, qui me dévorait en prenant possession de ma raison et de mes gestes. Le chagrin ce méla en quelque chose de nouveau, qui me fit serrer les dents. De la haine. De la haine pur. A ce stade, je préférais mieux La Muerte que celui là. Je pris un grand bol d'air frais, alors que je sentais une horrible démangeaison au niveau de mon poignet. Je voulais juste planter la machette là ou il le méritais. Faire taire ce regard d'insolent. Faire taire cette voix remplit de méchanceté et de sadisme. Faire taire ce faux cœur pour de bon, et à jamais. Et en plus, pour bien nous narguer et montrer qu'il ce moquait ouvertement de nous, il avait préparer son petit spectacle. Je ne sais pas encore c'était quoi qui me tenait comme ça, immobile, ruminant avec un affreux goût amer dans le bouche. Recevant avec beaucoup de mal cette accueille des plus culotés.

J'arrivais pas à contenir l'enervement que je ressentais, et je voulais juste en finir et e découdre une bonne fois pour toute. La seule chose qui me titillais, c'était de ne pas voir Manolo. Je ne pouvais pas tuer Xibalba. Il savait ou il était. Je devais lui faire cracher le morceau. Puissant ou pas. J'avais être une vulgaire mortel à ses yeux, j'étais déterminée. Ce fut La Muerte qui ce jeta sur lui, l'épée contre sa gorge. Je fixais le spectacle d'un œil sombre, tiraillée et perturbée.  Ma chérie ! Je sais que tu es dans tout tes états de me revoir, mais tu n'es pas obligée de déformer ma chemise ! Je l'ai repassé ce matin pour l'occasion. Le spectacle que commençait. Alors que Jezabel allait lui montrer à quel point elle était énervée pour son comportement, il s'extirpa au dernier moment avec une vitesse trop forte pour que mes yeux ne puisse le suivre. Je le vis apparaître derrière Diane, formant un bouclier pour la mettre entre lui et Jezabel. - Mi amor, pourquoi être si en colère ? Tu devrais plutôt être heureuse de voir ton mari adoré ! Faite le taire, s'il vous plait. Il jouait, hilare de la situation. Mais moi je ne jouais plus. Je voulais juste retrouvée mon mari, était-ce trop demandée ? Je le laissais dans son délire, alors que Jezabel lui mit une claque monumentale. Je me dirigeais vers la grande chaise, scrutant, cherchant, le cœur ouvert. Pas ici. Il n'était nul part. Non non non. Je reculais, alors que la nouvelle me remplissait de choque. Ou était t-il ? La douleur s'accentua. Mais alors que je revenais vers les autres, je fus stoppé dans mon elan par Xibalba. Le visage soudainement fermée, je me mordais la lèvre pour garder mon self contrôle. Je fixais le trait noirs qui me tourna autour, la rage dans les yeux. Je sentis un légé mouvement sur ma joue, alors que je plaquais soudainement mes doigts contre celle ci d'un geste instinctif.

▬ « Sa suffit ! » Ma voix venait de tonnée dans un mélange de rage et de tristesse. Quelqu'un devait le faire redescendre de son pied d'estale, et tout de suite. Il ce positionna sur la table, alors que je je levais ma machette dans sa direction. Maria, Maria, Maria... Pourquoi donc ça ne m'étonne pas que tu sois là ? C'est bien dommage d'ailleurs. Tu devrais profiter de la vie, sortir, séduire ! Je t'assure, tu es magnifique ! Être veuve te va si bien au teint ! J'avais l'impression de recevoir un coup poignant dans le ventre. Il cherche juste à m'affaiblir. Ne le laisse pas t'atteindre … Avalant mal ses paroles, je poussais un hurlement qui raisonna dans la pièce et me jetais sur lui, la machette dans sa direction. Assez. Stop. Je vis son image disparaître, alors que ma machette tranchais le vide. Je perdis l'equilibre et tombais par terre, la tête cognant le sol dur. Une douleur m'explosa les tympans, alors que je voyais la pièce danser devant mes yeux. C'était finis. J'avais perdu. Manolo n'était pas ici. Je ne le retrouverais pas. J'avais lamentablement échouée. Le regard vide, mes yeux s'embuèrent de larme qui tâchais le sol. Je serrais les dents, proie à la perte de contrôle. Ne levant pas le regard, je fixais le sol, comme pensive. Ma mains ce referma sur la machette, molle et tremblante. Nul ne peu atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit. La douleur peu faire mal. Mais si tu l'utilise comme il faut, elle devient ton arme. Ces mots que j'avais prononcés tantôt ce formulait dans ma tête. Comme pour me rappeler que dans l'ombre, on peut toujours allumés une lumière pour ce sentir en sécurité. Je me battrais jusqu'à ce que je ne respire plus du tout. Il voulait que je sois méchante ? Parfait. Je me relevais, le regard sombre avec l'eclat d'une férocité sans pareil. Je me fichais qu'on meurt. Je me fichais de tout. Absolument tout. J'allais le retrouver. Un mauvais rictus étirait mes lèvres.

▬ « - Tu resteras toujours seul Xibalba, ta seule vraie compagne et la solitude. » Poignante, mordante, ma phrase eu pour effet de le faire ce retourner aussitôt. C'est ce que je recherchais. Et c'est ce qu'il demeura. A force de vouloir garder les gens captif avec sois et d'adopter un tel comportement, on finis seul. Et c'est triste, parce que j'étais persuader qu'au fond il n'était pas si méchant. - Peut être que je resterais toujours seul, mais je ne serais pas le seul dans ce cas. Toi aussi, Maria. Parce que tu crois vraiment que tu retrouveras un jour ton précieux Manolo ? Je l'ai déjà tué deux fois. Ton amour ne pourra pas toujours triompher. Et pourtant, je venais de comprendre. Moi aussi, je n'avais plus personne. Il n y avait plus Manolo. Il n'y avait plus Joaquin. Mon père était mort. Cette soudaine réalité me frappa comme un mur. Moi aussi, j'allais finir seule pour l'éternité si je ne retrouvais pas mon mari.

▬ « Le tiens non plus. » Ajoutais-je sèchement. Il n'appréciait guère ma répartie. Je pouvais très bien voir dans son expression que je l'avais touchée plus d'une fois. Et je pense que c'est ce qu'il détestait chez moi. Le fait que j'étais une femme forte qui ne ce laissait pas faire. Ne sachant que répondre à cette phrase, il ce contenta de me réclamer la machette, reprenant un sourire pour mieux dissumulée la douleur de la réalité. Non. Je ne te donnerais pas cette machette. Je la serrais, prête à en découdre maintenant avec lui. Je le défiais du regard. Il n'était pas si fort que ça. Il n'était pas puissant. Non, il était rien. N'importe qui pouvait venir à bout de lui. Il fallait juste savoir viser là ou ca faisait mal. Xibalba ne cherchait qu'a ramener son amour à lui. Et il s'y prenait très mal. Il fit un mouvement de la main, pour appeler la machette. Mais à ma plus grande surprise, elle resta dans mes mains, ne bougeant pas à l'appel de son maître. Je fus la première surprise, soulevant le poid de la lourde âme pour mieux l'observer. Xibalba était décontenancé. Non seulement je venais de le toucher, et en plus il perdait l'une de ses précieuses armes qui ne lui obeissait plus. Un sourire triomphant illuminait mes lèvres et mes prunelles. J'allais récupérer mon mari. - Non. Je suis Xibalba. Je suis la mort suprême. La Muerte sera mienne. Il perdait l'avantage, il ce rendait compte que quelque chose clochait. Je rangeais ma machette dans mon fourreau, avant de sursauter de surprise quand il rentra en contacte avec Diane et ejecta la déesse contre le mur. Il enroula même son serpent autour du cou d'Amelia, son foutu serpents qui m'avait plongée dans un sommeil étenrel.... Inquiète, je courrais jusqu'à Diane pour aller l'aider à ce relever. Xibalba n'avait pas ce qu'il voulait, alors il montrait enfin son vrai visage.

▬ « Es ce que ca va ? » Demandais-je à Diane. Je me tournais en suite vers Xibalba, et pointais sa propre machette dans sa direction. « Manolo. Ou est t-il ? » Tonnais-je, la voix mauvaise et les yeux fusilleurs.

Maria : 95%


*Pitch Black
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*Pitch Black

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| Conte : Les 5 légendes
| Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black

| Cadavres : 87



[Fe] The Day of the Dead - Événement #45 - Page 4 _



________________________________________ 2015-10-16, 23:15

Pitch resta silencieux durant tout le voyage, déjà parce que la musique lui tapait légèrement sur les nerfs, aussi efficace que cette méthode était, et qu'il était... Pensif, comme toujours. Il regarda le paysage défiler lentement, sentant toujours cette sensation au plus profond de lui, cette impureté, cette tache dans son pouvoir qui continuait de s'étendre depuis le début de son arrivé au Mexique, s'accentuant plus lors de son arrivé au royaume des morts. Un pouvoir l’empoissonner, rongeant petit à petit ses capacités et brouillant sa maîtrise sur le sable noir, mais j'avais trouvé la source de ce pouvoir en moi. Et j'étais concentré sur la simple tache de l'éliminer, faisait preuve de subtilité dont je faisais rarement preuve pour supprimer la source du sort. C'était un travail lent et fastidieux, mais Pitch cacha son jeu, personne ne devait se douter qu'il était en train de reprendre le contrôle de ses pouvoirs petit à petit, car lorsqu'il reprendrait le contrôle, il voulait utiliser l'élément de surprise le plus possible. Car le feu d'artifice qui attendait Xilal... Xi... Qui attendait le maître des lieux.
Cependant... Je devais admettre que la déco était splendide, il y avait un côté que j'appréciais grandement au lieu, je me sentirais presque chez moi, l'ensemble était harmonieux dans sa propre grisaille, ce qui était un exploit en lui-même. L'endroit mettait les gens mal à l'aise, renforçant le sentiment que tout se déroulait cela un plan dont nous ne pouvions pas comprendre l'envergure. J'appréciais, vraiment. Peut-être que je ferais une salle de ce genre lorsque je serais de retour au manoir? Hum... C'était une idée à garder pour plus tard. Pour l'instant une nouvelle arrivante venait de nous rejoindre, fort bien, ce n'était pas du tout suspect après tout. En plein territoire ennemi et hop, une nouvelle arrivante, Pitch passa discrètement dans son esprit durant un bref instant, pour vérifier qu'elle était bien humaine. Enfin lionne plutôt, Krystal, c'était un joli nom. Mais après plus ont est de fous, plus ont crie, n'est-ce pas? Et en parlant de bruit et de hurlement...

- SURPRIIIIIISE !

Pitch soupira, et bien, je venais de trouver le responsable de toute cette petite fête. J'avais quelque chose à lui dire, le fait qu'il ait causé la mort de ma bien aimée par ses actions. Le fait qu'il soit le responsable de la mort de dizaines d'habitants en faisant revenir Chacal à la vie, le fait qu'il ait l'audace de jouer avec mes pouvoirs et de se pavaner en se jouant de nous. D'une certaine manière, je venais de trouver un Yen Sid légèrement plus joyeux que le précédent, bien j'allais peut-être pouvoir m'amuser à mon tour. Cependant, il venait de prendre une apparence humaine... Et jeune. Hum... Intéressant choix, je n'allais pas me laisser tromper par cette apparence. Et puis j'étais sur le point de pouvoir m'amuser à mon tour. Et j'allais prendre mon temps.
Puis il toucha à Diane, et Pitch soupira, en voilà un qui allait regretté ce geste. Oh, je n'allais même pas avoir besoin de m'en charger cette fois, il venait de lui même de ce condamner. C'était dommage, je risquais de ne pas pouvoir savourer sa peur avant qu'il se prennent une flèche entre les deux yeux. Et cette baffe! Jez respirait la forme aujourd'hui, et elle avait de bonne raison. Ce personnage était agaçant au point de...

- Tu es une petite terreur toi, n'est-ce pas ? Je suis mort de peur ! Bouhouhou ! Je suis sûr que tu adorerais me découper en petits morceaux avec ta faux...


...
Vous savez quoi? Ce type était mort, oh, il était tellement mort que lorsqu'il allait revenir j'allais le... Non, non Pitch, respire. Ne te laisse pas avoir comme avec Jack Frost, tu y étais presque, tu allais récupérer tes pouvoirs dans quelques instants et tu allais lui montrer ce qu'il coûtait de ce jouer du Roi des Cauchemars. De ce jouer de Pitch Black. J'allais lui apprendre le désespoir et la peur, car cet enfant avait besoin d'une leçon. Pitch serra les dents alors que les derniers effets du sortilège se levèrent petit à petit, alors que Maria se releva, alternant entre le désespoir et la rage.
Et il fonça vers Diane, la plaquant au mur et la projetant comme une marionnette sans ficelle et enroulant un serpent autour du cou d'Amélia, et le sortilège retenant Pitch se brisa dans un éclatant silence.
Et le Roi Cauchemar sourit.

- Que personne tout le monde reste calme. Sinon, je m'arrange pour que certains d'entre vous disent « bye bye » à leur âme.

Pitch s'avança d'un pas, d'un simple et unique pas en levant la tête vers ce futur cadavre. Son sourire s'élargit plus encore, et le fossoyeur releva la tête. Dans ses yeux tournoyait une colère provenant du lieu le plus sombre existant au monde, un brasier de rage et de haine contrôlé, formalisé, maîtriser dans un seul but, celui de faire souffrir cet être. Purement et simplement. Pitch claqua de doigts, et un pic de sable noir transperça le serpent qui retenait Amélia en un éclair, Xil regarda sa création se réduire en cendre, et se tourna vers le fossoyeur.

"Prendre mon âme? Tu risques d'avoir un petit problème, il faudrait d'abord que tu m'en trouves une... Mais je vais plutôt prendre la tienne pour commencer."

Maintenant, seul Calliope savait ce qui allait se passer, et elle savait que ce n'allait pas être beau à voir. Le corps du fossoyeur dégagea une brume noire comme une nuit sans étoiles, lentement, la faux de Pitch apparut dans sa main, entièrement noire comme à son habitude. Menaçante, réclamant le sang d'un insolent petit enfant. Et elle allait pouvoir s'abreuver.
Pitch passa le doigt sur la lame de son arme, respirait de pouvoir, oh oui, j'allais m'amuser. Un nuage de sable noir se forma au-dessus du château, et les morts commencèrent a sentir une émotion qu'ils avaient oublier depuis plusieurs siècles, la Peur. Une peur primaire et animale qui leur hurlait de fuir, de fuir le plus loin possible pour échapper à la colère d'un esprit vengeur.
Xil se téléporta alors qu'une gigantesque main de sable noir s'écrasa à l'endroit où il se trouvait un instant plus tôt, et Pitch éclata d'un rire terrifiant.
Pitch para d'un mouvement habile un coup de bâton provenant de son adversaire, un serpent? Classique comme symbole, il suffisait juste de lui couper la tête et tout le corps allait arrêter de bouger. Les adversaires échangeaient coup pour coup, et plusieurs fois Xil tenta de s'en prendre à l'une des personnes du groupe, mais Pitch se trouvait toujours sur son chemin, plusieurs créatures se dressèrent pour tenter d'attaquer les innocents qui étaient témoins de ce choc qui faisait trembler les fondations du monde des morts. Et toujours, toujours, une créature de Pitch se dressait devant les siennes. Chaque coups, chaque attaques, étaient parées par les combattants. Et le Roi Cauchemar commença à ressentir une émotion qu'il avait presque oublier, le frisson du combat. Le fait d'avoir un adversaire à sa hauteur qui luttait de toutes ses forces pour lui échapper, mais Pitch referma l'étaux. Et après plusieurs minutes de combat, les deux magiciens se tenaient face à face, sans aucune égratignures, la seule différence était que le sourire sur le visage de Pitch était devenu encore plus... Terrifiant. Il arborait le reflet d'une lame sortant des ombres.
Il fuyait. Et nous le savions tous les deux, il était peut-être plus rapide que moi, mais il savait que si je l'attrapais il allait le payer très cher, alors il se concentrait sur la plus grande menace. Moi, et là fut sa première erreur. Pitch se dressa, se mettant en garde et sentant un présence familière derrière lui.

"Tu ne peux pas me toucher, Pitch! Cela ne..."

Aucune parole ne fut échangée, aucune hésitation ne fut ressentie, et Pitch sentit les deux flèches d'argents frôlées ses joues au millimètres prêt, la confiance entre Diane et Picht était quelque chose... De surnaturelle. Le fossoyeur ne craignait nullement pour sa vie même lorsqu'il avait sentie les flèches partir, et il mettrait sa vie entre les mains de la déesse sans la moindre once d'hésitation. Xil écarquilla les yeux, repoussant les deux flèches avec son bâton en jurant et laissant une minuscule fenêtre d'ouverture. C'était tout ce qu'il me fallait.
Le Roi des Cauchemars se retrouva sur la Mort et lui attrapa le visage de sa main libre, le soulevant du sol dans son élan et l'écrasant contre le mur qui se fissura sous l'impact, le fossoyeur serra encore, arrachant un cri à son ennemi avant de le frapper de nouveau et de l'envoyer voler à travers la pièce. Le faisant glisser jusqu'au pied de la déesse de la Lune qui lui jeta un regard dont elle avait la spécialité... Avant de lui donner un coup de pied en plein visage, ce qui envoya Xil bouler contre un autre mur.
Pitch se téléporta aux côtés de Diane, croisant les bras, avant de tendre une main à la déesse au niveau de la hanche sans quitté Xil des yeux, le Roi Cauchemar sourit lorsqu'il sentit Diane lui rendre le High Five avant de se téléporter de nouveau pour se retrouver face à Xil une nouvelle fois. Ce dernier jura et se releva difficilement, façant Pitch avec ses yeux en forme de tête de mort. Le fossoyeur leva sa faux et se mit en position d'attaque, les deux magiciens partirent l'un vers l'autre, et croisèrent leurs armes.
Pitch sentit quelque chose le toucher, et jura alors qu'il ressentait une nouvelle fois une sensation qu'il commençait à trouver... redondante. C'était un flashback, encore un. J'avais déjà eut ma dose avec le Manoir, et j'allais devoir voir une partie de la vie de ce rat. Ce qui indiquait qu'il allait surement pouvoir voir une partie de la mienne, et je n'aimais pas cela.
Pitch vit les images défiler dans sa tête comme un spectateur au cinéma. Il vit une jeune fille tomber de cheval, mourant dans sa chute... Mais... C'était...
C'était Jezabel.
Une Jezabel plus jeune, et vivante, il y a des centaines d'années de cela, au Moyen-Age. Je reconnaissais les vêtements de l'époque qui avait été l'apogée de ma puissance sur Terre. Puis la scène changea, je vis Xil dans sa forme d'origine, traînant une femme par les cheveux, elle hurlait et criait, les tatouages sur sa peau indiquant qu'elle était... Une autre Mort. Avant Jez, Pitch vit Xil l'attraper par la gorge pour la lancer dans un groupe de mort, et ses tatouages de ternirent, tournant au gris alors qu'elle hurlait et se débattait pour échapper à son destin. Et lorsqu'elle fut ensevelie sous le désespoir, Xil s'approcha et donna un petit coup de son bâton serpent sur la tête de la Mort. La réduisant en cendre alors qu'elle poussa un dernier gémissement. Pitch ne fit aucun commentaire, car la scène changea de nouveau, dévoilant... L'Amulette et la machette de Maria... Non, cette machette avait un nom, Perfide. Cette arme s’appelait Perfide, et Xil craignait le fait que Maria l'ait en sa possession. Il avait peur de cette arme.
C'était parfait.

Le fossoyeur revint à ses esprits, faisait disparaître sa faux alors que Xil se tenait l'épaule. Je l'avais touché moi aussi? Intéressant. Mais ce n'était plus le bon moment, et Pitch laissa échapper un petit rire honnête alors qu'il se tourna vers la Mort, son sourire s’apparentait à celui du chat qui jouait avec la souris, et Pitch savait qu'il venait de voir quelques secrets compromettants.

"Alors comme ça tu as condamné l'ancienne Mort pour Jezabel? C'est touchant, surtout lorsqu'elle t'as supplié de l'épargnait et que tu n'as rien fait. Oh... Et il y a Perfide aussi..."

Le Roi Cauchemar se téléporta auprès de Maria, qui tenait toujours la machette dans la main, la guerrière fit un mouvement de recul instinctif alors que Pitch lui attrapa le poignet pour lever l'arme en l'air. Xil eut un mouvement de recul, et le fossoyeur rit de plus belle. Il avait peur, véritablement peur de cette arme. Et je m'en délectais. Pitch se téléporta juste derrière la Mort avant de lui murmurer à l'oreille.

"Je peux sentir ta peur... Et crois-moi, ce n'est que le début..."

Le croque-mitaine se changea en ombre alors que Xil recula, son ombre s'étendant sur les murs alors que son rire éclata une nouvelle fois, le guerrier apparut de nouveau aux côtés de Diane, le sourire du fossoyeur s'évapora comme neige au soleil alors qu'il prit un air mortellement sérieux, avant de dire:

"Mais dit moi, tu penseras à vérifier sous ton lit ce soir... Qui sait, peut-être que la méchante Machette se trouvera sous ton oreiller. Où entre tes côtes. Selon mon humeur. "

Maintenant fallait retrouver Manolo, et lui faire comprendre qu'il... Y avait de meilleurs moyens de conquérir le cœur d'une femme...


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